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Histoire des Chemins de Fer en Belgique
chronologie de ses grands et petits événements placés dans leur contexte
par Michel Marin
Abstract
Quand la Belgique prit son indépendance, elle perdit sa capacité d'exporter, en grande partie, ses marchandises par les fleuves et canaux. En effet, lesPays-Bas les bloquaient. Aussi, elle a vu comme solution l'adoption d'une technique récemment apparue en Angleterre : le chemin de fer à vapeur, une première sur le continent.
Comme elle disposait de charbon, cette technique était bien adaptée et le pays se couvrit de lignes pour les trains puis pour les trams. Avec sa main d'oeuvre bon marché et son antériorité, elle développa une industrie ferroviaire puissante. Le chemin de fer, d'abord vu comme un moyen de transport pour les marchandises, fut rapidement utilisé pour le transport des voyageurs. En premier pour les voyageurs aisés en trafic national puis international, puis le besoin de main d'oeuvre grandissant, pour le transport des ouvriers.
Après la première guerre mondiale, le niveau de vie de la population augmenta et on toucha aux limites de la participation du privé dans le chemin de fer.
Après la seconde guerre mondiale, la traction à vapeur fut abandonnée au profit de la traction diesel et électrique. L'image que le monde politique avait du chemin de fer fluctua grandement.
Dans une première phase, il y eut le "tout à la voiture " suivie du triomphe des voyages aériens à bon marché. Conséquences : réduction drastique du réseau ferroviaire et disparition du tram vicinal. Dans les villes, le tram gênait, aussi on l'enterra voire le supprima.
Des accidents ayant mis en cause la fiabilité du facteur humain, l'opinion exigea plus de sécurité, ce qui conduisit à repenser toute la signalisation ferroviaire en tenant compte des progrès de l'électronique et de l'informatique.
Dans une deuxième phase, la voiture en ville fut maintenant vue comme un ennemi à éliminer. L'accent fut alors mit sur un réseau ferroviaire rayonnant à25 km autour des grandes villes et dédié au transport des voyageurs. Parallèlement, l'importation des biens via les ports prenait de plus en plus d'extension et nécessitait une adaptation de l'infrastructure ferroviaire.
Il s'en suivit des travaux gigantesques pour adapter les lignes existantes à ces nouvelles fonctions.
Les prémices
Avant la voie ferrée, il y eut la voie en bois. Depuis des siècles, surcelle-ci , surtout dans les mines, y compris dans nos régions, y circulaient des wagonnets avec des roues en bois en forme de diabolo.
L'usure dissymétrique decelles-ci , suggéra les roues munies d'un boudin de guidage sur leur face interne. Dès les années 1730, en Angleterre, on fabriqua roues et rails en fer.
Pour les changements de direction, on utilisait de petites plaques tournantes. Maiscelles-ci ne pouvaient traiter qu'un wagonnet à la fois. En 1789, l'anglaisWilliam Jessop , mis au point le premier aiguillage. On pouvait ainsi traiter, en une fois, plusieurs wagonnets se succédant.
A l'aube dudix-neuvième siècle, avec le rail, la roue à boudin et l'aiguillage, l'essor du chemin de fer était rendu possible. Manquait l'engin de traction.
Notons, qu'une autre approche avait été tentée : le rail en fer, en forme de cornière, sur la partie horizontale de laquelle, circulait des roues sans boudin. Maiscelle-ci présentait trop d'inconvénients pour l'emporter. N'en citons qu'un, comment un véhicule routier pourrait-il le franchir.
solution solution
retenue non retenue
En ce qui concerne la machine à vapeur, des ancêtres decelle-ci étaient depuis longtemps utilisés, comme machines fixes, pour actionner des pompes qui évacuaient l'eau qui envahissait les galeries. Toutefois, ce n'est qu'en 1765, que l'anglaisJames Watt , mit au point, pour la première fois, un tel engin véritablement fonctionnel.
Mais les dimensions, le poids, le manque de puissance et la complexité de ces machines, interdisaient de les rendre mobiles, et encore moins de leur permettre de tracter des véhicules.
Mais, avant même l'invention de la locomotive, elles avaient permis de maîtriser la vapeur et ses indispensables dispositifs de sécurité :
- la soupape, qui libère la vapeur de la chaudière lorsque sa pression devient dangereuse
- la "vis-fusible ", remplie de plomb, qui fond en cas d'insuffisance d'eau dans la chaudière.
En 1807, les frères d'origine britannique,John Cockerill etCharles James Cockerill , fondèrent une manufacture à Liège qui, à partir de 1817, se lança dans la sidérurgie à Seraing.
Les premières lignes
Comme dans bien d'autres pays européens, les premières lignes de chemin de fer de ce qui deviendra la Belgique furent des lignes industrielles et charbonnières.
Bien que n'étant pas à proprement parler une ligne de chemin de fer, mentionnons que, dès 1804, dans l'enceinte de laFonderie à Canons de Liège , on utilisait déjà une courte voie ferrée.
Lors du creusement du canalPommeroeul - Antoing , demi-1823 àmi-1826 , pour évacuer les déblais de la tranchée deGrand Camp à Maubray (commune d'Antoing), on utilisa des wagonnets, tirés par des chevaux et circulant sur des "ornières de fer " (appellation des rails à l'époque). C'est sans doute la première utilisation d'un mode ferroviaire d'une certaine importance en Belgique.
Mais à l'époque des années précédant 1830, le rail était surtout utilisé pour l'extraction et le transport du charbon. Les wagonnets étaient poussés par des hommes, les rames de wagonnets et de wagons étaient tractées par des chevaux. Les courts rails en fonte, étaient posés sur des dés de pierre pour libérer le passage aux chevaux.
Si le profil de la ligne le justifiait, un wagon spécial permettait d'y mettre les chevaux dans les descentes.
Toutefois, le britanniqueRobert Stephenson , lors du concours de Rainhill du 4/10/1829 en Angleterre, démontra qu'une locomotive à vapeur pouvait être un engin fiable et opérationnel capable de remorquer encore plus de wagons et plus vite. Sa locomotive "The Rocket ", possédait une chaudière tubulaire. Néanmoins, c'est le françaisMarc Seguin , qui aurait utilisé cette technique en premier.
Dans une chaudière tubulaire, les gaz chauds du foyer, traversent l'eau à chauffer, dans de nombreux tubes, avant de s'échapper. L'adoption de cette construction, qui permet l'importante production de vapeur que nécessite la traction ferroviaire, a été décisive.
En août 1830,Henri De Gorge , mit en activité une ligne à traction chevaline, à l'écartement de90 cm , qui reliait le charbonnage duGrand-Hornu au canal de Mons. Mais le 20/10/1830, les charretiers de Jemappes, furieux d'avoir perdu leur travail, saccagèrent la ligne qui ne fut rouverte qu'en janvier 1831.
LeCongrès de Vienne de 1815 avait placé la Belgique sous administration hollandaise. Ceci suscita un mécontentement croissant qui aboutit à une révolution et à la proclamation de l'indépendance belge le 4/10/1830. Les griefs des belges vis à vis des hollandais étaient nombreux, religieux, politiques, économiques et linguistiques. Même pour les flamands, qui parlaient leurs dialectes, le néerlandais était une langue étrangère.
En plus, le pouvoir hollandais, ne jurait que pour les canaux, qu'il voyait comme la prolongation des siens, et refusait tous les projets de transport à longue distance par le rail.
Le premier roi,Léopold I , prêta serment, en français, le 21/7/1831. Il comprit immédiatement la particularité du pays, "La Belgique n'a pas de nationalité et, vu le caractère de ses habitants, ne pourra jamais en avoir".
En 1833, un projet de chemin de fer vit le jour, pour relier, dans le Hainaut, des charbonnages aux canaux. Il n'aboutit pas.
Peu de temps après, un débat s'ouvrit sur l'opportunité de créer des lignes de chemins de fer d'intérêt général et d'y utiliser la locomotive à vapeur récemment mise au point en Angleterre. En plus, pour approvisionner ces futures locomotives, on pourra compter sur les mines de charbon des régions de Liège et Mons.
Finalement, il a été décidé de rompre avec le traditionnel transport par voie d'eau, dont les débouchés naturels sont lesPays-Bas actuels, pour un nouveau mode de transport mieux conforme aux nouvelles aspirations politiques Devant le désintérêt du secteur privé, la loi du 1/5/1834 déclara que c'est l'état qui construira et administrera le futur réseau dont Malines (Mechelen) sera le point central.
Le 31/7/1834, les ingénieurs belgesGustave De Ridder etPierre Simons , sont désignés pour étudier et construire les futures lignes de chemin de fer. AvecJean-Baptiste Vifquain , ils avaient fait un voyage d'études en Angleterre pour, notamment, observer ce nouveau mode de transport.
La nouvelle compagnie fut appeléeChemins de fer de l'Etat belge . En néerlandais, cela se traduit parBelgische staatsspoorwegen . Mais, vu que la langue officielle de l'époque était le français, on utilisa souvent la formule raccourcie EB (Etat Belge ) et même parfois, simplement Etat.
Bientôt, on inaugura les premières lignes :
marquage appliqué sur les wagons et fourgons à marchandises
- 5/5/1835 Malines (Mechelen) -Bruxelles Allée-Verte / Brussel-Groendreef
- 3/5/1836 Malines (Mechelen) - Anvers (Antwerpen)
- 2/1/1837 Malines (Mechelen) - Termonde (Dendermonde).
Pour symboliser le fait que Malines était le centre du réseau, on y érigea un monument près de la gare, la colonne milliaire, appelée en néerlandais mijlpaal.
Les premières locomotives furent livrées parRobert Stephenson and Company et la voie fut posée avec des rails très légers :20 Kg/m (60 kg/m actuellement).
La renommée deRobert Stephenson était très grande, car il était le vainqueur du concours de Rainhill du 4/10/1829, qui avait démontré le caractère opérationnelle de la locomotive à vapeur.
L'origine britannique du chemin de fer et la notoriété deGeorge Stephenson , expliquent pourquoi l'écartement de4 pieds 8 1/2 pouces , soit1,435 m , ainsi que la circulation à gauche furent adoptés par la Belgique.
D'ailleurs, parmi les trois premières locomotives, une portera son nom, les deux autres étant baptisées l'Eléphant et la Flèche.
Dans un premier temps, le chemin de fer, ne fut ouvert qu'au transport des voyageurs, mais l'intention était bien de transporter aussi des marchandises.
Les locomotives, remorquaient, en première classe, des voitures couvertes confortables appelées "diligences", en deuxième classe, des voitures couvertes sommaires, avec banquettes, appelées "chars à bancs " et, en troisième classe, des wagons dans lesquels on transportait les personnes debout et qu'on accédait via une échelle.
Après quelques années, des perfectionnements furent progressivement apportés. Leschars à bancs furent dotés de rideaux puis d'une cloison. Les wagons, furent dotés d'une ouverture d'accès puis, tardivement, d'une marche en bois et finalement d'une porte.
A remarquer qu'à l'époque, le vocabulaire ferroviaire n'avait pas encore vu le jour, on utilisait les appellations suivantes :
- les locomotives étaient des remorqueurs
- les voitures de première classe étaient des diligences
- les voitures de deuxième classe étaient des chars à bancs couverts mais sans vitres
- les voitures de troisième classe étaient des chars à bancs découverts
- les gares étaient des embarcadères.
Seules les voitures de première et deuxième classe, disposaient d'un éclairage à l'huile de colza.Celui-ci , s'allumait de l'extérieur, à partir du toit, par des préposés, de véritables acrobates.
Tout au début, les locomotives étaient conduites par des machinistes anglais, careux-seuls , avaient les connaissances nécessaires.Ceux-ci , étaient royalement payés. Mais quand on voulut réduire leur salaire, la plupart rentrèrent chez eux.
Parmi les personnes ayant participé modestement aux chantiers de construction des lignes ferroviaires dans les années 1830, se trouvaitBasile Parent . Ayant ainsi été initié dans ce nouveau métier,celui-ci fit, par la suite, une grande carrière comme entrepreneur ferroviaire en France.
Lors de l'inauguration du 5/5/1835, tout le matériel disponible fut engagé, soit trois locomotives :la Flèche, la Stephenson » et l'Éléphant. Si au départ deBruxelles Allée Verte / Brussel-Groendreef , chacune des locomotives tira son convoi, au retour de Malines (Mechelen), se fut l'Eléphant seule qui fut chargée de ramener les trente wagons. Elle se trouva à court d'eau à Vilvorde (Vilvoorde) et ne pût aller plus loin.
Autre incident, le 9/5/1835, la Flèche ne pût freiner suffisamment lors de son arrivée à Malines et défonça les installations.
Les personnalités qui occupaient les premiers convois, avaient reçu un carton d'invitation. Voici celui de MonsieurF. Fris , avocat, membre du comité consultatif de l'arrondissement de Malines.
Mais dans les jours qui suivirent, le public se pressa en masse pour expérimenter cette attraction inédite qu'était le premier chemin de fer continental.
Ce succès de fréquentation, s'explique d'une part à cause de l'attrait de la nouveauté, mais aussi d'autre part, à cause du prix demandé. En effet, si un trajet par la route était facturé 10 centimes par kilomètre, le chemin de fer demanda11,50 centimes par kilomètre en première classe, mais seulement2,3 centimes par kilomètre en troisième classe.
Par la suite,Robert Stephenson , livra les trois autres locomotives qui lui avait été commandées : la Rapide, l’Eclair et plus tard l'Hercule. A partir de la fin de l'année 1835, les autres locomotives furent construites, sous licence, à Liège dans les ateliers deJohn Cockerillpoint2 . La première fut donc baptisée "Le Belge ".
Dès 1836, on entama la construction, à Malines (Mechelen), derrière les voies de la gare, de ce qui deviendra l'actuel atelier central. Toutefois, en 1865, son entrée principale, fut déplacée de la Stationsstraat (rue de la station ou de la gare), à la Leuvensesteenweg (chaussée de Louvain ). Les malinois, l'appelaient familièrement "het Arsenaal ".
Le 16/1/1836, un arrêté royal, précisa les obligations des citoyens envers tout ce qui touche au chemin de fer et stipula que les infractions seront constatées par les agents decelui-ci .
C'est le 23/1/1836, que le britanniqueHenry Booth , fit breveter l'attelage à vis. Grâce à un tendeur, il permet de rapprocher les wagons tampons contre tampons, ce qui évite qu'ils ne se cognent l'un l'autre. Ceci implique que, dans les courbes, la longueur des tampons puisse varier, donc qu'ils soient montés sur ressort.
Quant au plateau des tampons, longtemps ronds, leur forme évolua progressivement vers une forme quasi rectangulaire.Celle-ci , s'adapte en effet mieux au comportement en courbe, en évitant un déboitement ou "mariage" des tampons de deux véhicules.
Courant 1836, le françaisAntoine Durenne , inventa la machine à former la tête des rivets. Ceci permit de produire en masseceux-ci , et ainsi de répondre aux besoins de l'industrie ferroviaire naissante.
Un rivet est une pièce métallique qui permet d'assembler deux tôles en s'insérant dans un trou. Il est formé d'une partie cylindrique, pourvue à une extrémité, d'un épaulement : la tête. L'autre extrémité, est, lors de la pose du rivet, martelée avec l'aide d'une bouterolle, pour former également un épaulement. Pendant ce temps, le rivet doit être maintenu en place.
Si le processus à lieu à chaud, le métal du rivet, une fois refroidit, applique une pression intense qui permet l'étanchéité.
Autre invention née en Angleterre dans les années 1830, le sifflet à vapeur pour locomotive. Danscelui-ci , la vapeur remplace l'air qui serait soufflée dans un sifflet ordinaire. Au départ, il n'y avait qu'un seul tube et donc une seule note émise. Par après, on multiplia les tubes pour émettre plusieurs notes à la fois. Le son produit par un sifflet était caractéristique d'un type de locomotive.
Initialement, le sifflet était destiné à attirer l'attention sur la présence d'une locomotive. Mais rapidement, il devint un moyen de donner des ordres aux agents commandant les freins du matériel remorqué.
C'est dans le courant de l'année 1836, que pour la conduite des locomotives, on remplaça les machinistes anglais, par des machinistes belges, au salaire bien moindre.
Un besoin local de transport ferroviaire, conduisit, le 8/7/1836, à la constitution de laSociété anonyme des Chemins de Fer du Haut et du Bas Flénu .Celle-ci , reliait 13 charbonnages situés le long du canalMons - Condé .
Elle utilisa d'abord la traction hippomobile puis, à partir de 1843, elle commença à la remplacer par la traction vapeur, pour finalement ne plus utiliser que cette dernière à partir de 1852. C'est aussi cette année, qu'elle se raccorda, à Jemappes, à l'EB (Etat Belge ).
Dans ces années 1835 et suivantes, d'autres sociétés privées furent constituées, parfois confiant leur exploitation à l'EB (Etat Belge ).
Longueur en km du réseau ferré belge de 1835 à 1845
année état privé total 1835 20 0 20 1836 44 37 81 1837 141 37 178 1838 257 37 294 1839 310 37 347 1840 333 52 385 1841 380 55 435 1842 456 56 512 1843 560 56 616 1844 560 74 634 1845 560 74 634
La première gare d'Anvers (Antwerpen) du 3/5/1836, était établie à l'extérieure des remparts, on la dénomma gare de Borgerhout. Cependant, elle occupait l'emplacement de l'actuelle gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ).
Rapidement, on établit une gare plus au centre de la ville.Celle-ci , porta alors le nom de gare d'Anvers (Antwerpen). Mais, en 1854, elle perdit son trafic de voyageurs et fut rebaptiséeAnvers Bassins et Entrepôts (Antwerpen-Dokken en -Stapelplaatsen ).
La gare de Borgerhout, changea alors plusieurs fois de nom pour finalement s'appelerAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ) et la gare d'Anvers Bassins et Entrepôts (Antwerpen-Dokken en -Stapelplaatsen ) fut fermée en 2000 et rasée en 2007.
Les projets de construction de lignes de chemins de fer, ne rencontrèrent pas partout l'enthousiasme. Ainsi, le conseil communal de Beez, marqua son opposition, le 22/7/1836, au projet en gestation de liaisonNamur - Liège . Il voulait éviter la destruction de maisons et le morcellement des jardins.
En 1837, on créa, par démembrement duMinistère de l'Intérieur , leMinistère des Travaux publics .Celui-ci , fut confié àJean-Baptiste Nothomb .
Les chemins de fer, suivirent et furent alors rattachés à ce nouveau département ministériel; Ils formèrent une composante decelui-ci , l'Administration des Chemins de Fer de l'Etat belge , dénomination abréviée en l'EB (Etat Belge ).
En 1837 également, la locomotive à vapeur impressionnait car tirant sa puissance du feu. Le peintre anversoisGustave Wappers (Gustaaf Wappers ), en fit une toile, intitulée le "Satans wagen " (Le char de Satan ).
C'est en 1837 qu'on inaugura la première gare de Malines (Mechelen) en dur en remplacement de bâtiments provisoires en bois.
En septembre 1837, la construction de la ligne vers l'Allemagne atteignit Tirlemont (Tienen). Pour cela, on avait, percé à l'entrée de la ville, le premier tunnel ferroviaire de Belgique, le tunnel de Cumptich (actuellement renommé Kumtich).
Quelques années plus tard, lorsque la ligne fut mise à double voie, ce tunnel fut remplacé par une tranchée. Quant à la gare d'origine, construite en 1840, elle est toujours en activité, ce qui en fait la plus ancienne de Belgique toujours en service.
Pour la population, l'arrivée du chemin de fer à traction à vapeur, dans les années 1830, fut un grand choc culturel.Victor Hugo écrivit en 1837, après avoir fait le voyage deBruxelles / Brussel à Anvers (Antwerpen) : "Il faut beaucoup d'efforts pour ne pas se figurer que le cheval de fer est une bête véritable".
Naturellement il y eut de l'opposition. Bateliers, cochers, voyaient dans le chemin de fer, un dangereux concurrent. Par contre, il eut une lutte d'influence du politique pour l'attirer vers leur ville ou leur région. On soupçonne même, une connexion, avec la spéculation immobilière.
Acontre-pied , certaines villes, comme Wavre, voulant éviter les nouveaux habitants, de classe populaire, qu'inévitablement le chemin de fer attirerait, se battirent pour limiter au maximum son influence.
Le 28/9/1837, a été inaugurée la gare deGand-Sud (Gent-Zuid ), en même temps que la ligneGand (Gent) - Termonde (Dendermonde) . Cette modeste gare étant éloignée ducentre-ville , un service de fiacres fut organisé pour y donner accès.
Mais le privé construisait aussi des lignes industrielles, ainsi, le 11/12/1837, le charbonnage de Wandre (commune de Liège), mit en exploitation une ligne, à traction chevaline, qui lui permettait d'acheminer sa production jusqu'à la Meuse.
Sa construction entraîna quelques protestations, car ses talus entravaient l'accès aux prairies.
Dès 1838, des éditeurs privés voulurent donner au voyageur, toutes les informations utiles pour ses déplacements et ce n'est que dix ans plus tard qu'apparurent les premiers "indicateurs" officiels.
Un des premiers livres fut le "Guide pittoresque et artistique du voyageur en Belgique " d'Alexandre Ferrier de Tourettes .
On se rendit vite compte, que les traverses en bois, qui supportaient les rails, étaient très exposées à la pourriture et n'avaient une durée de vie que d'une dizaine d'années. En 1838, l’anglaisJohn Bethell , développa un procédé d'imprégnation du bois, par de la créosote, qui permit de doublercelle-ci .
Ce procédé, fut perfectionné en 1902, par l'allemandMax Rüping . Son avantage, était qu'il retirait, en fin de processus, l'excédant de créosote, qui sinon finissait par "pleurer" du bois et contaminer le sol.
L'année 1838, fut également celle des débuts du transport des marchandises. Ce fut au moyen de wagons incorporés dans les trains de voyageurs.
Les premiers wagons utilisés étaient des wagons plats, des wagons à rebords et deswagons-tombereaux . On utilisait des bâches pour protéger les marchandises.
Puis, les années suivantes, vinrent s'ajouter des wagons couverts et par après des wagons spécialisés, comme ceux pour le transport des animaux ou du lait. Leswagons-citernes n'apparurent que bien plus tard.
Mais l'objectif du gouvernement n'était pas de faire du profit avec le chemin de fer, mais de favoriser l'industrie, aussi les tarifs pour le transport des marchandises furent fixés au plus bas. Ils s'établissaient déjà en tenant compte de la nature de la marchandise, de sa masse et de la distance parcourue. Si l'envoi ne remplissait pas un wagon complet, soit4.000 kg , le chemin de fer le retenait jusque trois jours pour compléter le wagon.
Le 2/4/1838, le chemin de fer au départ deBruxelles / Brussel , après Tirlemont (Tienen), atteignit Ans, sur les hauteurs de Liège, en passant par Landen. De cette gare, on construisit aussi une ligne vers Hasselt, qui sera inaugurée le 6/10/1839.
Le 12/8/1838, on termina la ligneBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) . A son terminus d'Ostende (Oostende), elle aboutissait dans une gare provisoire, située hors des fortifications. Ce n'est que l'année suivante, que l'on disposa de la gare en ville.
A Bruges (Brugge), la gare, construite par l'architecteAuguste Payen , était construite aucentre-ville à l'emplacement actuel de't Zand . Mais, en 1877, l'architecteJoseph Schadde , la reconstruisit à l'extérieur.Celle-ci , ne fut terminée qu'en 1886. Elle comprenait une très haute tour de l'horloge.
La gare d'Auguste Payen , fut soigneusement démontée et reconstruite àRenaix / Ronse .
Le 20/8/1838, alors que cette ligne venait d'être mise en exploitation, en franchissant la Lys (Leie) à Gand (Gent) sur unpont tournant , le Snepbrug, un train s'est avancé alors que le pont était ouvert pour la navigation, et est tombé dans l'eau. il y eut deux morts.
Le 1/9/1838, un jeune ingénieur,Jean-Baptiste Masui , fut chargé de la direction de l'EB (Etat Belge ) et, à ce titre, exerça une influence considérable sur le développement deceux-ci .
C'est ainsi qu'en plus du transport des voyageurs, il étendit les prestations du chemin de fer au transport des marchandises et même du bétail.
L'administration des chemins de fer dépendait du ministère desTravaux publics et était constituée de trois services qui géraient respectivement :
- l'infrastructure et les voies
- le matériel roulant et la traction
- l'organisation des convois et la gestion des gares.
Qu'unarrêté royal , de cette même date du 1/9/1838, aie fixé l'uniforme du personnel du chemin de fer, montre à quel point on voulait assurer son prestige.
C'est dans la prolongation du règlement, qui était calqué sur celui des militaires, même organisation hiérarchique et même obligation de discipline. Le temps de travail était fixé à10 heures effectives, soit en pratique des journées de12 heures . En plus, il faut habiter au plus près de son affectation.
Parallèlement à la création du réseau, on assista à la création fulgurante d'une industrie ferroviaire belge pour fournir locomotives, voitures, wagons et rails. C'est ainsi que déjà en 1838John Cockerill avait constitué à Liège un véritable empire industriel.
Mais c'est une autre entreprise liégeoise,Saint-Léonard , qui construisit la première locomotive en Belgique et la fournit, le 17/2/1840, à l'EB (Etat Belge ).
Ensuite, d'autres constructeurs apparurent, d'abord en région wallonne autre que liégeoise, à Tubize, Nivelles, Morlanwez et Couillet (commune de Charleroi), puis finalement dans le reste du pays, pour atteindre une vingtaine d'entreprises en 1900.
A la même époque, en plus des voies étroites posées dans les galeries de mine, les charbonnages se dotèrent, en surface, de réseaux internes à voie normale. Par après, on les raccorda au grand chemin de fer.
En 1839, l'américainSamuel Morse , inventa le télégraphe.
Par le traité desXXIV articles du 19/4/1839, la Belgique fit la paix avec lesPays-Bas mais fut amputée duGrand-Duché de Luxembourg et du Limbourg hollandais. Aucune ligne de chemin de fer ne se trouvait dans ces territoires.
Ce traité, signé à Londres (London), a réglé les relations entre la Belgique et lesPays-Bas . Il comportait une clause qui autorisait la Belgique à construire une ligne de chemin de fer reliant, au plus court, Anvers (Antwerpen) à la région de la Ruhr, donc en traversant le territoire néerlandais.
Cette ligne, l'Ijzeren Rijn (Rhin de fer ), ne fut cependant mise en service, par le GCB (Grand Central Belge ), que le 20/7/1879.
Une décision arbitrale du 24/5/2005, confirma le droit pour la Belgique de disposer de cette ligne en vertu du traité de 1839, mais précisa le partage des coûts entre la Belgique et lesPays-Bas .
La population était alors d'environ4,5 millions d'habitants contre11,5 millions en 2021.
Le 5/8/1839, lesCharbonnages de Mariemont-Bascoup , inaugurèrent un tunnel de107 m de long, pour faire passer une ligne de chemin de fer, entre son site d'exploitation de l'Olive et le canalBruxelles / Brussel - Charleroi .
En 1839, pour desservir le Sud du pays, on créa lagare des Bogards / station van Bogards place Rouppe / Roupe plaats àBruxelles / Brussel . En 1841, on reliera, par les boulevards, cette gare avec celle de l'Allée-Verte / Groendreef ). Malgré les nombreux accidents, cette liaison subsista jusqu'en 1872.
Le 18/1/1839, la chaudière d'une locomotive, partant de Gand (Gent) pourBruxelles / Brussel , explosa, tuant son machiniste et son chauffeur.
Le 22/9/1839, circula le premier train sur la ligneGand (Gent) - Courtrai (Kortrijk ). Mais elle n'était pas encore connectée au reste du réseau. Aussi, la première locomotive, laGodefroid de Bouillon , fut acheminée par barge sur la Lys (Leie), jusque Waeregem (orthographe actuelle Waregem).
La ligne fut ensuite prolongée jusqu'à la frontière française, qu'elle atteignit le 6/11/1842. Une gare de formation fut établie le long de la ligne peu avant Courtrai (Kortrijk),Courtrai-Formation (Kortrijk-Vorming ), elle fut surnommée "Congostatie" (station Congo ).
A remarquer que le choix du tracé de la ligne avait été âprement disputé entre les localités. Ainsi, Deinze, pour obtenir une gare de cette ligne de chemin de fer, avait promis d'interdire les diligences qui le concurrençaient.
C'est dans les années 1840, que toutes les localités de Belgique, alignèrent leur heure sur celle deBruxelles / Brussel et abandonnèrent leur heure locale.
A partir du 1/8/1840, on appliqua de nouveaux prix pour le transport des marchandises.Ceux-ci , se faisaient toujours selon le poids et la distance mais trois catégories étaient maintenant prévues :
- les marchandises pondéreuses
- les marchandises ordinaires
- les marchandises fragiles ou encombrantes.
En 1848, ces catégories furent supprimées mais on appliqua une tarification décroissante selon la distance.
En 1853, on opta finalement, pour une tarification décroissantnte et dépendante de la valeur de la marchandise.
Mais les critères de fixation des prix ne firent qu'augmenter, si bien qu'en 1938, on atteignit 27 catégories de prix, plus des tarifications spéciales.
En 1841, pour la première fois,Charles Hutton Gregory , utilisa, en Angleterre, des sémaphores pour remplacer les drapeaux agités à la main qui autorisaient ou interdisaient aux trains de passer.
Un sémaphore ferroviaire, est un mat surmonté d'une aile mobile, qui indique si le passage et autorisé ou non. Plus visible qu'un drapeau, il peut être manoeuvré à distance.
A cette époque, on autorisait à un train à suivre un autre simplement en lui donnant le départ après un intervalle de temps. En effet, on n'avait aucun moyen de savoir qu'elle était la distance parcourue par le premier train.
L'utilisation des sémaphores se généralisa en quelques années dans tous les chemins de fer. Si une palette à l'horizontale signifiait universellement une interdiction de passage, une palette inclinée vers le bas ou levée vers le haut, signifiait une autorisation de passage. En Belgique on opta pour la palette levée pour éviter la confusion avec la palette retombée accidentellement.
C'est en 1841, que l'EB (Etat Belge ), engagea ses premiersingénieurs-architectes , il s'agissait d'Auguste Payen .Gustave De Man etA.P.J. Lambeau . Tout au long de leur carrières, ils construisirent, pour cette administration, de nombreux bâtiments, principalement des gares, de stylenéo-classiques .
C'est le 19/9/1841, qu'on mit en service la gare de Mons.Celle-ci , était installée à l'extérieur des fortifications; On dut donc les percer, pour la relier à la ville..
Le 26/9/1841, a été posée la première pierre de la future gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord . Le projet prévoyait de spécialiser la gare deBruxelles Allée Verte / Brussel-Groendreef au trafic des marchandises et de créer, non loin d'elle, la nouvelle, en impasse, dédicacée au trafic des voyageurs.
Les premiers trains, venant deBruxelles Allée Verte / Brussel-Groendreef , arrivèrent àBruxelles-Nord / Brussel-Noord , dès le 1/11/1841. On procéda aussi à la prolongation de larue Neuve / Nieuwstraat .
C'est l'architecteFrançois Coppens qui dessina les plans de la nouvelle gare. Le bâtiment fut mis en service en 1846. Elle a été remplacée, en 1953, par une nouvelle dans le cadre des travaux de la jonctionNord-Midi . Cette dernière est une oeuvre de l'architecteGustave Saintenoy .
Au départ deBruxelles / Brussel , la ligne en direction de la France, atteignit Soignies le 31/10/1841. Pour cela, on avait percé, àBraine le Comte , un tunnel comportant deux galeries. Mais l'une d'elle s'étant effondrée, on ne posa que seule voie, celle de la galerie intacte.
Cela constitua un goulot d'étranglement. Pour le soulager, on creusa, en 1931, une tranchée à voie unique de contournement. En 1957,celle-ci , fut mise à double voie, ce qui permit la suppression du tunnel.
La gare d'origine de Soignies, a été reconstruite en 1891. Celle deBraine le Comte a été conservée et est devenue une des plus anciennes de Belgique.
Des lignes furent ensuite construites en direction des grandes villes du pays. Ce qui permit notamment, le 1/5/1842, l'arrivée du train à Liège. Une gare provisoire en bois l'accueillit à l'emplacement du couvent des Guillemins, loin ducentre-ville . Les liégeois l'appelèrent, par dérision,Liége extérieur , mais l'appellationLiège-Guillemins finit par l'emporter (l'orthographe Liége à été modifiée en Liège en 1946).
Selon une solution fut conçue parHenri Maus , la forte pente, depuis Ans, était rachetée par un système de plans inclinés.
Des treuils à vapeur, installés àLiège Haut Prè et à Ans, commandaient des câbles, un pour la voie montante et un pour la voie descendante. Ces câbles sans fin, permettaient l'arrimage, par friction, d'unwagon-patin auquel on accrochait les trains. Pour la descente, le câble n'était utilisé que lorsque le freinage parwagon-patin était insuffisant. En effet, ce wagon, était équipé de patins, qui s'appliquaient directement sur les rails.
A partir de 1867 pour les convois de voyageurs et à partir de 1873 pour ceux de marchandises, ce système fut remplacé, par une locomotive d'allège qui aidait la locomotive de tête en poussant le convoi dans la montée. Actuellement, vu l'augmentation de la puissance des locomotives,celle-ci n'est même plus nécessaire.
En 1842, on inaugura à Liège, le premier pont franchissant la Meuse. Ce pont deVal-Benoit était en pierre et supportait deux voies ferrées et une chaussée routière.Celle-ci , fut supprimée plus tard pour pouvoir porter à quatre les voies ferrées.
Son état se dégradant de plus en plus, il fut remplacé en 1935 par un double pont métallique.
Le 28/7/1842, l'EB (Etat Belge ), ouvrit la gare d'Ecaussinnes-Carrières , avec l'intention de desservir toutes les entreprises d'extraction de la pierre bleue de la région. Un des premiers à utiliser cette possibilité, futAdolphe Cousin , mais d'autres le suivirent.
De nombreux raccordements furent créés, ainsi que des lignes à voie étroite. A l'heure actuelle, tous ces sites sont désaffectés et la nature les a envahis.
Le 14/11/1842, le rail belge a été posé jusqu'à la frontière française à Quiévrain. Mais il fallut attendre jusqu'au 15/6/1846, pour qu'en France, la ligne fut prolongée jusque Paris.
Le 24/10/1843, la jonction est faite, à la gare frontière d'Herbesthal (alors prussienne), avec le chemin de fer en provenance d'Aix la Chapelle (Aachen).
Ainsi, finalement, fin 1843, le réseau atteignit559 km et fut relié aux frontières françaises et prussiennes.
Le 1/12/1842, on mit en service le premier bâtiment en dur de la gare de Louvain (Leuven). Il se substituait à la gare provisoire de 1837. En 1875 toutefois, il fut décidé de le remplacer par un nouveau bâtiment, oeuvre de l'ingénieur-architecte Henri Fouquet . La nouvelle gare fut mise en service en 1878 et achevée en 1879.
En 2008 et dans les années suivantes,celle-ci fut profondément modernisée.
Le 29/7/1843, le roiLéopold I , qui inaugurait la ligneBraine-le-Comte - Ecaussinnes - Soignies , fit stopper le train royal, pour entamer une conversation avec un gamin qui agitait une banderole au bord des voies.
La concurrence du chemin de fer entraîna le déclin des diligences. En 1843, un artiste anversois,J.J. Cöntgen , l'illustra avec une lithographie intitulée "Détresse des Chevaux de Diligences. Chemin de fer d'Anvers à Cologne"
La traction était naturellement à vapeur. En 1844,Egide Walschaerts la perfectionne en inventant un mécanisme de distribution de la vapeur qui sera adopté dans de nombreux pays. Par exemple, en Allemagne, où elle est appelée distribution Heusinger.
La motricité est en effet obtenue, en envoyant alternativement la vapeur d'un côté puis de l'autre du piston qui se déplace dans le cylindre. Pour cela, on utilise un tiroir qui ouvre et ferme adéquatement les passages de la vapeur. La particularité de cette distribution, est qu'elle permet, au moyen d'un volant commandant un ensemble de biellettes, un réglage fin des déplacements de ce tiroir.
Quand le tiroir est changé complétement de position, on déclenche l'inversion du sens de marche. Quandcelui-ci est placé en position intermédiaire, on définit un certain rapport puissance/vitesse. C'est en quelque sorte la boite de vitesse de la locomotive à vapeur.
A cette époque, le matériel transportant les voyageurs ne comportait pas de vitres en troisième classe, mais à partir de 1846, suite à une pétition, on envisagea d'en installer.
Le développement des voyages en chemin de fer influença aussi la mode : disparition progressive deshauts de forme et des crinolines.
L'année 1843, fut marquée par une grande famine, suite à la maladie de la pomme de terre. Cela déclencha une émigration vers l'Amérique.
En avril 1843,Adolphe Dechamps devint ministre responsable des chemins de fer. Constant le déficit grandissant des lignes de chemins de fer réalisées sur fonds publics, il préconisa une politique d'octroi de concessions à des sociétés privées.
Celle-ci , déboucha sur la loi du 15/4/1843, qui réglementa l'attribution des concessions. Une concurrence féroce s'engagea entre les sociétés qui soumissionnaient aux concessions et celles qui l'emportaient, n'obtenaient pas de conditions suffisantes pour assurer leur pérennité. Surtout, lorsqu'on imposa, que leur tarifs soient plafonnés à ceux de l'EB (Etat belge). Une garantie de rendement minimum de leur capital, dut finalement leur être accordées.
Les concessions étaient attribuées pour une durée déterminée et moyennant le dépôt d'une somme en garantie. Leur cahier des charges, comportait une description des conditions de construction et d'exploitation de la ligne concédée ainsi qu'une description minutieuse des aspects financiers et juridiques.
Le 23/10/1843, l'EB (Etat Belge ) mit en service la ligneBraine le Comte - Luttre .Celle-ci , comportait un tunnel à voie unique à Godarville. Pour assurer la sécurité des circulations, on fit longtemps monter un préposé, un pilote, à bord des locomotives pendant leur traversée.
Ce tunnel a été remplacé par une tranchée en 1974.
En 1844, on créa une deuxième gare à Ostende (Oostende) dans le port, pour assurer une correspondance direct avec la malle de Douvre (Dover).
Cette gare fut appeléeOstende-Quai (Oostende-Kaai ). Ceci pour la distinguer de la première qui devintOstende-Ville (Oostende-Stad) .
Par après, l'architecteFélix Laureys reconstruisit cette deuxième gare, qui fut inaugurée le 30/7/1882. En 1946, lorsqu'on supprima la gare d'Ostende-ville (Oostende-Stad ), on la renomma tout simplement Ostende (Oostende).
En 1845, on projeta de construire une ligne reliant Louvain (Leuven) à la région de Charleroi. Le tracé prévoyait, à Louvain (Leuven), un tunnel sous le mont César (Keizersberg). Mais pendant sa construction, ce tunnel s'effondra. Ce tracé par l'ouest de la ville fut abandonné au profit de l'actuel tracé par l'est. C'est celui de l'actuelle ligneLouvain (Leuven) - Ottignies , ouverte en 1855.
Entrée en vigueur le 1/1/1845, la loi du 15/4/1843, a abrogé l'attribution d'une nouvelle ligne de chemin de fer par concession. Seul un acte législatif pourra désormais l'autoriser.
Le 22/3/1845,Gustave De Ridder fonda laCompagnie du chemin de fer d'Anvers à Gand . Inaugurée en 1847, cette ligne reliait Gand (Gent) à laTête de Flandre (Vlaams Hoofd ).Celle-ci est située à hauteur d'Anvers (Antwerpen) mais sur la rive gauche de l'Escaut (Schelde) alors que la ville est située sur sa rive droite. Les voyageurs devaient utiliser un bac pour gagner Anvers (Antwerpen).
La particularité de cette ligne est qu'elle était à l'écartement de1,151 m (3 pieds 9 pouces 10/32). Son matériel roulant avait un gabarit analogue à celui du "grand" chemin de fer mais des attelages de type tramway. Cette ligne était donc isolée des autres. En 1896 elle fut reprise par l'EB (Etat Belge ) et en 1897 elle fut convertie à l'écartement normal.
Les locomotives, voitures, fourgons et wagons furent construits dans les ateliers de la compagnie. Une des locomotives de 1845, la "Pays de Waes " (Land van Waes ), a été conservée et est devenue la plus ancienne présentée dans un musée belge.
Comme c'était courant à l'époque, on faisait venir des machinistes anglais expérimentés pour conduire les locomotives.Ceux-ci firent même grève, lorsqueGustave De Ridder voulu diminuer leur salaire, une première.
Mais la région de Charleroi et ses charbonnages se sentaient délaissés et désavantagés par rapport à l'autre bassin minier, celui de Liège. Aussi le 20/6/1845, des industriels fondèrent laSociété Anonyme des Chemins de Fer de Namur à Liège et de Mons à Manage .Celle-ci fut rachetée par l'EB (Etat Belge ) en 1859.
Ce fut la première compagnie privée rachetée par l'EB (Etat Belge ).
En 1846, le charbonnage du Grand-Hornu se lança dans la construction de machines à vapeur, principalement pour ses propres besoins. Sous le nom desAteliers de Construction du Grand-Hornu , une petite quantité de locomotives fut ainsi produites sporadiquement jusque 1908.
C'est le 14/3/1846, que l'EB (Etat Belge ), mit en activité son premier navire, le Diamant, sur la relationOstende (Oostende) - Douvre (Dover) . C'était un bateau à vapeur, propulsé par deux roues à aubes et avec deux mâts pouvant supporter des voiles.
Il fut rapidement rejoint par deux autres bateaux, les "Ville d'Ostende " et "Ville de Bruges ". A la différence d'un ferry, ils ne pouvaient embarquer de wagons, mais seulement des marchandises et des voyageurs avec leurs bagages. De là, sans doute, le nom qui leur furent donnés : "malle", en néerlandais "pakketboot" (bateau à paquet), motlui-même à l'origine du français "paquebot".
Ce sont les 14 et 15/6/1846, qu'eurent lieu les premières liaisons entre Paris etBruxelles / Brussel et retour. Le trajet durait12 heures 30 .
Mais le 13/6/1846, se déroulèrent à Lille de grandes réjouissances. On y interpréta le "Chant des Chemins de Fer ", qu'avait composéHector Berlioz pour l'occasion.
Tous les travaux de construction des nouvelles infrastructures ferroviaires, ne se déroulèrent pas sans problème. Ainsi, lors de la construction de la ligneHasselt - Saint-Trond (Sint-Truiden) , le talus de10 m de haut, qui franchissait la rivière Herck, s'effondra brusquement le 23/9/1846.
La loi du 26/3/1847 autorise la construction des lignes de chemin de fer en se finançant en bourse. Cette formule eut tellement de succès, qu'en 1865, plus de la moitié de la capitalisation boursière fut affectée aux chemins de fer.
A cette époque, de nombreuses villes possèdent encore une enceinte fortifiée dont les militaires refusent le percement par le chemin de fer qui implante donc ses gares à l'extérieur decelles-ci . Lorsque quelques années plus tard ces fortifications seront remplacées par des boulevards, les gares resteront là où elles sont toujours actuellement : en bordure ducentre-ville mais non danscelui-ci .
Par ailleurs, le chronologie de l'ouverture des principales gares, permet aisément de suivre l'expansion du chemin de fer.
Année d'ouverture des principales premières gares
1835 Bruxelles Allée Verte *1835 Malines 1836 Anvers puis Anvers-Borgerhout
renomméeAnvers-Central 1837 Gand-Sud
remplacée parGand Saint-Pierre 1837 Termonde 1837 Louvain 1838 Bruges 1838 Ostende
renomméeOstende-Ville *1839 Bruxelles gare des Bogards
remplacée parBruxelles-Midi 1839 Courtrai 1840 Tirlemont 1840 Tubise puis Tubize ** 1841 Mons 1842 Liége-Guillemins puisLiège-Guillemins **
surnommée au débutLiége extérieur
1842 Manage 1842 Mouscron 1842 Tournai 1842 Quiévrain 1843 Charleroi-Sud
renomméeCharleroi-Central 1843 Namur 1843 Verviers-Ouest
remplacée parVerviers-Central 1846 Bruxelles-Nord 1847 Hasselt 1847 Roulers 1850 Huy-Ville
remplacée parHuy-Nord renommée Huy1851 Seraing 1854 Bruxelles Quartier-Léopold
renomméeBruxelles-Luxembourg 1855 Denderleeuw 1854 Esschen puis Essen ** 1855 Ottignies 1858 Arlon 1861 Gand-Dampoort * n'existe plus ** modification d'orthographe
Les gares d'alors comportaient non seulement une partie destinées aux voyageurs, avec souvent des salles d'attente distinctes selon les classes, mais également des bâtiments réservés aux marchandises.
Outre les gares, il y avait aussi des dépôts qui servaient au remisage et à l'approvisionnement des locomotives en charbon et eau ainsi qu'à leur petit entretien y compris l'évacuation des cendrées. Des lampisteries s'occupaient de tout ce qui concernait l'éclairage : lanternes diverses et éclairage des voitures de voyageurs. Les grandes réparations étaient effectuées dans des ateliers centraux.
Rapidement, on se rendit compte de l'intérêt d'utiliser le chemin de fer pour acheminer le courrier. Pour gagner du temps, son tri, se faisait de nuit, pendant le voyage, à bord de voitures spéciales : les ambulants postaux.
C'est en Belgique, que cela se fit, pour la première fois en Europe, le 15/9/1840, sur la relationBruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) . Cette organisation, qui a son apogée, concerna plusieurs dizaines de trains, ne fut supprimée, que le 30/9/1984.
Premiers ambulants postaux
1840 Bruxelles - Anvers 1841 Bruxelles - Tubize 1842 Bruxelles - Tubize - Mons 1843 Bruxelles - Mons - Quiévrain 1843 Bruxelles - Gand - Mouscron 1843 Bruxelles - Liège - Verviers
L'organisation de ces services connus, dès le début, de nombreuses modifications et suppressions, seule une partie du trajet étant assuré en voiture postale.
Ce qui frappe à cette époque, c'est la rapidité de construction des lignes ferroviaires. Naturellement, elles étaient beaucoup moins sophistiquées que les actuelles : un simple voie posée sur du sable sans encore de fils télégraphiques. Mais il y avait quand même des ponts, parfois des tunnels, des gares et autres bâtiments à construire.
Et cela rien qu'avec des ouvriers munis de pelles, pioches et brouettes. Mais, et c'est là le secret, en employant des centaines d'ouvriers. Un exemple pour illustrer cette rapidité : la ligneManage - Wavre ,41 km , début des travaux décembre 1852, fin août 1855, soit32 mois .
L'arrivée du chemin de fer dans une région, stimule évidement le développement économique. Exemple, en 1841, il atteint Soignies, en 1843 la carrière de pierre bleue Wincqz se modernise et investit dans de nombreux bâtiments et, en 1847, elle met en service une ligne privée qui la raccorde à la gare de Soignies.Celle-ci , sera appelée "le concédé ".
Le 22/2/1848, éclate une révolution à Paris, s'en suit une panique boursière. De nombreuses compagnies privées belges furent mises en difficultés.
Elles se tournèrent vers le gouvernement et obtinrent diverses mesures comme l'allongement des délais pour construire de nouvelles lignes ou la libération des sommes, déposées en garantie de l'achèvement des travaux, en proportion des tronçons déjà terminés.
C'est aussi en 1848, que le baronJoseph Zaman obtint l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer privée pour évacuer l'importante production de pavés en porphyre de sa carrière de Quenast vers Clabecq, où ils étaient chargés sur les bateaux du canalBruxelles / Brussel - Charleroi .
On voulut lui imposer la traction chevaline, mais il passa outre et, en plus, fonda une usine de construction de locomotives à Tubize en 1854.
Celle-ci a fermé en 1958, la ligne de chemin de fer n'est plus privée mais a été reprise dans le réseau et la carrière s'est reconvertie dans le concassé. Par après,Sagrex Quenast est un important fournisseur de ballast très prisé par les LGV (Lignes à Grande Vitesse ) françaises.
Le 27/11/1848, la compagnie à capitaux anglais,Chemin de Fer de l’Entre-Sambre et Meuse , mit en exploitation la section de ligneCharleroi - Walcourt . Mais ce n'est que le 15/6/1864, que la liaison avec le réseau français, à Vireux, fut établie.
Après avoir connu un fort trafic de charbon, la ligne perdit de son importance et le trafic des voyageurs fut limité à Mariembourg le 29/9/1963. Puis ce fut au tour de celui des marchandises en 1971.
En 1984, suite à la réouverture d'une autre section de ligne, les trains de voyageurs purent être prolongés de Mariembourg à Couvin.
C'est dans les locaux de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , qu'en 1849, on imprima les premiers timbres postaux belges.
Ensuite, leur impression fut transférée dans des locaux en face de la gare, pour finalement, 1868, être reprise par l'Imprimerie du Timbre / Zegeldrukkerij à Malines (Mechelen).Celle-ci , imprima aussi bien les timbres postaux que les timbres ferroviaires.
En 1849, le françaisEugène Bourdon , inventa un manomètre capable de mesurer la pression de la vapeur.Celui-ci , est basé sur la déformation d'un tube de laiton suite à la pression qu'il subit.
Cet instrument, est devenu incontournable pour la conduite d'une locomotive à vapeur.
En 1850,Willem Ragheno , fonda à Malines (Mechelen), une usine qui, au départ, produisit du matériel roulant pour l'EB (Etat Belge ), puis se diversifia.
En août 1850, le pont en maçonnerie deHam sur Sambre (commune deJemeppe sur Sambre ), ayant été emporté par une crue de la Sambre, on décida de le reconstruire par une structure en fer.Celle-ci , était basée sur des fers d'angle encadrant des tôles de forte épaisseur, solidarisées par rivetage.
Ce qu'il y a de remarquable, c'est que la manière de procéder est tout à fait semblable à ce qui se pratiqueaujourd'hui . Le pont a été construit sur la rive puis lancéau-dessus de la Sambre. Ensuite, le 18/1/1851, on a procédé à l'épreuve de charge, en plaçant et en faisant circuler des locomotives sur le tablier.
Par contre, les rails cloués sur les longrines du pont, étaient de l'éphémère type Barlow, venant d'être inventés par l'anglaisWilliam Henry Barlow .
C'est d'ailleurs dans les années 1850, qu'on commença à utiliser le fer pour la structure des wagons. Avant,celle-ci était entièrement en bois. On put ainsi passer, par étape, la capacité de chargement, de5 T à20 T .
A partir de 1854, les chemins de fer commencèrent à utiliser le télégraphe Morse pour la régulation des trains. Pour ce faire, on développa des abréviations télégraphiques dont l'usage survécu à l'abandon du télégraphe.
On utilisa aussi des sonneries de cloche, déclenchées par impulsion électrique, qui, selon un code précis, donnait toutes les informations utiles à la régulation de la marche des trains.
Cependant, c'est dès le 9/9/1846, à l'initiative du scientifiqueAdolphe Quetelet , qu'eut lieu l'envoi du premier télégramme belge. Pour cela, il fit poser une ligne télégraphique le long de la voie entreBruxelles / Brussel et Anvers (Antwerpen).
A partir de 1854 également, on commença, en hiver, à placer de chaufferettes, sorte de bouillottes, dans les voitures de première classe. Il fallut attendre 1879, pour que ce système de chauffage, soit partiellement étendu aux autres classes.
Pour alimenter les locomotives à vapeur, le choix d'une eau de bonne qualité est primordial. En effet, les dépôts de boue et de calcaire, à l'intérieur des chaudières, diminuent les échanges thermiques et finissent même par détériorer leur structure.
Il fallait Il fallait donc trouver une méthode pour mesurer la dureté de l'eau. C'est ce que firent, en 1854, les français Antoine Boutron etFélix Boudet , avec leur procédé hydrométrique.
La voie, d'abord constituée de rails en fonte posés sur des dés de pierre, fut progressivement remplacée, à partir de 1856, par une voie constituée de rails laminés posés sur des traverses de bois. Il eut bien des essais d'utiliser un rail à double champignon, mais c'est le rail à semelle qui finalement s'imposa.
C'était cependant dès 1836, qu'auRoyaume-Uni ,Charles Blacker Vignoles avait suggéré ce remplacement. Il popularisera si bien l'invention deRobert Livingston Stevens , que c'est son nom à lui qui fut définitivement attaché au rail moderne à semelle plate : le rail Vignole (sans le S).
Autre caractéristique de la voie de cette époque : l'usage intensif des plaques tournantes de faible diamètre, permettant de faire passer un wagon d'une voie à une autre qui lui est perpendiculaire.
Dans les années 1830 qui suivirent, l'industrie ferroviaire se développa, surtout dans les provinces de Liège et du Hainaut, pour finalement occuper la deuxième place au niveau mondial, juste après laGrande-Bretagne .
L'influence anglaise et française
L'Etat continue à développer le réseau mais en plus on fait appel à des sociétés privées à capitaux anglais. Ces sociétés obtiennent concessions et subventions de telle sorte qu'en 1861 le réseau atteint1.935 km dont seulement750 km à la compagnie de l'EB (Etat Belge ). Assez rapidement cependant, les investisseurs anglais initiaux revendent leurs parts à des rentiers belges.
Une véritable chasse aux subventions abouti à un développement anarchique et surabondant de lignes privées construites au moindre coût et qui se font concurrence.
Des capitaux privés fondent différentes compagnies dont les plus importantes sont :
- en 1845 la Compagnie du chemin de fer d'Anvers à Gand
- en 1845 la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale
- en 1846 laGrande Compagnie du Luxembourg
- en 1846 laCompagnie de Chimay
- en 1852 laCompagnie du chemin de fer de Dendre et Waes
- en 1852 laSociété Anonyme des chemins de fer d'Anvers à Rotterdam
- en 1852 laSociété Anonyme des Chemins de Fer Belges de la Jonction de l'Est .
Le 1/1/1854, la compagnie française du NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), reprit l'exploitation de la ligneNamur - Liège , puis l'exploitation de la ligneErquelinnes (frontière française) - Charleroi , ainsi qu'un droit de passage sur la ligneCharleroi - Namur . Son objectif était d'acquérir une position dominante dans l'acheminement du charbon wallon vers le bassin parisien.
Déjà à partir de 1845,celle-ci , procédait à des prises de contrôle de compagnies privées, notamment dans la vallée de la Meuse.
De 1845 à 1848, l'Europe connu une grave crise économique. Les salaires des ouvriers tombèrent au plus bas.
A tel point que la ligneBruges (Brugge) - Courtrai (Kortrijk) , construite à cette époque par la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale, fut appelée la "drogenbroodroute" (ligne du pain sec), car les ouvriers ne gagnaient pas de quoi mettre quelque chose dans leurs tartines.
Mais la situation financière de ces sociétés privées devint aussi de plus en plus difficile, de nombreux rentiers sont ruinés, tout cela malgré une exploitation inouïe de la main d'oeuvre et un mépris général de la sécurité qui entraîne de nombreux accidents.
D'autant plus que, le ministreWalthère Frère-Orban , imposa le 1/9/1848 à l'EB (Etat Belge ), une baisse de ses tarifs, ce qui fit pression sur ceux des autres compagnies.
Un exemple illustre bien la fin de cette période : la difficile et lente construction de la ligneBruxelles / Brussel - Luxembourg par la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ).
Cette dernière, allait de déboire en déboire sous la houlette de l'ingénieur anglaisWilliam Magnay . Mais, en 1854, un homme d'affaires belge,Victor Tesch , prit les rênes de la compagnie et mena l'entreprise à bien.
La frontièregrand-ducale ayant été atteinte à Bettingen (actuellement nommée Kleinbettingen), la liaison avec Luxembourg, fut enfin opérationnelle le 15/9/1859.
Par après, d'autres lignes furent également établies pour se raccorder aux réseaux voisins :
-Arlon - Longwy en 1863 permettant de rejoindre la France
-Marche - Angleur en 1866 permettant de rejoindre Liège
-Libramont - Bastogne en 1869 permettant de rejoindre Gouvy d'une part et Kautenbach d'autre part.
En 1850, l'EB (Etat Belge ), adopta les billets que venait d'inventer l'anglaisThomas Edmondson .Ceux-ci , étaient de petits cartons imprimés et numérotés. Comme l'impression était différente pour chaque destination, une gare devait disposer de dizaines de modèles de coupons, que l'on rangeait dans un meuble spécial.
La nouvelle façon de travailler, permettait de délivrer rapidement les titres de transport aux voyageurs. C'était une amélioration par rapport à l'ancienne, qui utilisait des carnets à souche à remplir à la main par le guichetier. Mais, comme l'impression ne se faisait pas sur place, cela nécessitait tout une organisation pour approvisionner chaque gare.
En 1851, l'éditeur françaisLouis Hachette , s'inspirant de ce qui se faisait déjà auRoyaume Uni , lança une collection de livres, bons marchés et d'accès facile, destinés à aider à passer le temps pendant les voyages en chemin de fer. Ainsi été née, ce que l'on appela la "littérature de gare ".
Le 11/12/1852, l'ingénieur autrichienWilhelm Engerth , fit breveter la première conception d'une locomotive articulée. Seloncelle-ci , le tender s'appuyait, par une articulation, sur la locomotive. Ce supplément de poids, augmentait sa capacité de traction et l'articulation, préservait sa capacité de franchir des courbes sévères. Ce type de locomotive avait été conçu spécialement pour la Semmeringbahn (ligne du Semmering ) en Autriche, mais fut largement utilisé pour la traction des trains sur les lignes de montagnes.
La construction effective des locomotives, fit l'objet d'un concours international, qui fut remporté par Cockerill, ce qui illustre le rayonnement de l'industrie ferroviaire belge de cette époque.
En 1856, le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), prit livraison de dix de ces locomotives, qui furent par la suite cédées au NB (Nord Belge ).
A partir de 1853, on s'efforça de remplacer le coke qui, jusque là, alimentait les locomotives à vapeur, par du charbon qui lui était moins chère.
ABruxelles / Brussel , la gare deBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk , qui jouait le rôle de tête de ligne, fut inaugurée le 23/8/1854. C'est une oeuvre de l'architecteGustave Saintenoy .
Toutefois, la ligne resta isolée, et ce n'est que le 24/11/1866, que cette gare, fut raccordée, au réseau de l'EB (Etat Belge ). Le 28/5/2000, en souvenir du nom de la compagnie, elle fut renomméeBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg .
Dès décembre 1852, laSociété Anonyme des Chemins de Fer Belges de la Jonction de l'Est ouBelgian Eastern Junction Railway Company , avait entamé la construction d'une ligneManage - Wavre . En août 1854, elle inaugura le viaduc d’Arquennes.Celui-ci , d'une longueur de presque200 m , franchissait la vallée de la Samme où était établi le canalBruxelles / Brussel - Charleroi . C'était alors le plus grand pont métallique européen.
La ligne fut terminée en août 1855, mais la société connut des difficultés financières qui entraînèrent sa reprise par l'EB (Etat Belge ) en 1872.
En mai 1853, à l'instigation d'Adolphe Quetelet , il fut décidé de régler les horloges de toutes les gares, d'après un message télégraphique envoyé chaque matin depuisBruxelles / Brussel .
Un loi de 24/6/1854, autorisa la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ), à construire une ligneGroenendael (Groenendaa)l - Waterloo - Nivelles .Celle-ci , ne fut jamais construite et ce projet fut abandonné.
Le 25/8/1853, est constituée laCompagnie du Chemin de fer du Centre , pour desservir les charbonnages de la région de ce qui deviendraLa Louvière . Elle inaugura sa gare à Binche le 22/3/1855.
Le 28/6/1854, laSociété Anonyme des chemins de fer d'Anvers à Rotterdam , mit en service la gare d'Esschen. Située à la frontière avec lesPays-Bas , son nom s'écrit maintenant Essen. Un bâtiment provisoire, y servi de gare. Comme on y préparait les chaufferettes à placer dans les voitures, il reçu le surnom de "chaufferettekot".
En 1901, ce premier bâtiment fut remplacé par un nouveau et l'on construisit différents bâtiments complémentaires. En 1902, on y ajouta un entrepôt des douanes. Ce dernier a depuis été racheté par la commune.
A une certaine époque, la gare d'Essen, était chargée de la mise en quarantaine des animaux traversant la frontière en train.
Toutes les locomotives de l'EB (Etat Belge ), étaient vieillissantes et à limite d'usure, et l'industrie nationale, s'était déclarée incapable de les remplacer rapidement. Aussi, une commission fut envoyée en Angleterre. Le 21/2/1855,celle-ci , préconisa de se fournir à l'industrie anglaise.
Immédiatement, les premières commandes furent passées auprès de divers fournisseurs. Ensuite on continua, jusqu'à atteindre 52 locomotives, que l'on numérota de 200 à 251. Ensuite, à partir de 1857, on entreprit de reconditionner les anciennes machines.
Premières commandes de locomotives par l'EB à l'industrie anglaise en 1855
nombre fournisseur 2 Sharp Stewart 3 Wilson and Company 3 Railway Foundry 1 Beyer Peacock
Au cours des années 1854 et 1855, laCompagnie du chemin de fer de Pepinster à Spa , établit une courte ligne de chemin de fer entre ces localités.Celle-ci , permit ainsi de relier la ville de Spa, très prisées pour ses sources thermales, à la ligne allant vers Liège.
Mais en 1862, la compagnie GLGuillaume-Luxembourg , qui venait de terminer la ligne entre Troisvierges et Luxembourg, obtint de la prolonger en Belgique. A cette effet, elle avait construit une ligneTroisvierges - Gouvy - Stavelot et la prolongea et intégra celle jusque Spa. Le tracé par Stavelot, trop accidenté, sera d'ailleurs plus tard abandonné au profit de l'actuel de meilleur profil.
A remarquer que la compagnie GLGuillaume-Luxembourg , n'exploitait paselle-même son réseau mais en l'avait confié à la compagnie française de l'EST (compagnie de l'EST ).
En 1855, le chercheur anglaisHenry Bessemer , effectua ses premiers essais de transformation de la fonte en fusion en acier par soufflage d'air. Développé au cours du temps, ce procédé est à l'origine des méthodes modernes. Il permet surtout d'obtenir un acier homogène et sans impuretés.
Mais il fallu attendre 1877, pour qu'un autre anglais,Sidney Gilchrist Thomas , trouva le moyen, d'appliquer ce procédé, aux minerais phosphoreux qui sont les plus répandus.
C'est aussi en 1855, que l'ingénieur françaisCharles-Urbain Bricogne , fit breveter un frein de son invention. Au lieu de serrer les sabots de frein en tournant une manivelle qui commandait une vis, il fit faire ce serrage par l'action d'un contrepoids que l'on pouvait déclencher en un instant. Un temps précieux était ainsi gagné dans les situations d'urgence.
Ce système était surtout destiné aux locomotives, mais, en Belgique, on en équipa aussi des fourgons.
Le 7/11/1855, leCharbonnage de Monceau-Fontaine , inaugura la prolongation de sa ligne de chemin de fer qui désormais relie son puit, situé à Forchies, aux rives de la Sambre. La traction des convois, qui se faisait par des chevaux, se fait maintenant par des locomotives à vapeur.
A partir de 1856, on commença à donner une légère inclinaison vers l'intérieur aux rails.Celle-ci , correspondait à la conicité inverse des tables de roulement des roues. Cette conicité avait pour origine la nécessité de pouvoir démouler les roues en fonte. Mais, on s'aperçut, par après, que du fait que les deux roues d'un essieu sont calées surcelui-ci , la conicité présentait deux avantages :
- la conicité induit un centrage automatique de la trajectoire des essieux
- la conicité permet aux deux roues d'un essieu d'avoir une vitesse différente dans les courbes.
Ces deux avantages prennent de plus en plus d'importance au fur et à mesure que la vitesse pratiquée augmente.
A partir de 1856 également, la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ), commanda, àSaint-Léonard , de nombreuses machines de différents types. On leur attribua, à toutes, un nom tiré de la géographie ardennaise.
Le 6/7/1856, laCompagnie du chemin de fer de Dendre et Waes , mit en service la gare d'Alost (Aalst). Comme les autres bâtiments de cette compagnie, c'est une réalisation de l'architecteJean-Pierre Cluysenaar .
Le 1/4/1857, une liaison a été réalisée, entre la gare deGand-Sud (Gent-Zuid ) et une gare de marchandises, construite le long dudock de commerce (Handelsdok) du canalGand (Gent) - Terneuzen .Celle-ci , étant établie en rue, la traction des wagons, se faisait par des chevaux.
Le 2/8/1857, on inaugura la ligne reliant Baume (commune de Morlanwez) à Erquelinnes. Si dans un premier temps, elle avait pour but de desservir les charbonnages, par après, dans les années 1880, s'ajoutèrent des cimenteries. En effet, c'est à Cronfestu, aussi commune de Morlanwez, que s'installa laCimenterie Dufossez & Henry , qui fut la première, en Belgique, à fabriquer du ciment moderne de type "Portland".
Le 12/12/1857, la compagnie française du NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), mit en service, la liaison allant de Mons à Quévy, prolongées jusque Feignies en France.Celle-ci , avait l'avantage, de permettre un trajetBruxelles / Brussel - Paris , sans devoir rebrousser dans la gare française de Valenciennes. En conséquence, sa durée, passa de 8 heures à 6 heures 15.
Le 1/2/1858, le françaisHenry Giffard , breveta un procédé beaucoup plus simple pour alimenter en eau la chaudière d'une locomotive à vapeur. Pour vaincre sa pression, au lieu d'une pompe, il mit au point un injecteur,c'est-à-dire , un tuyère, dans laquelle le jet de vapeur entraîne l'apport d'eau.
En 1859, le françaisLouis-Xavier Gargan conçut le premierwagon-citerne pour approvisionner le chantier du canal de Suez en eau potable. C'est un progrès, car avant, on transportait les liquides dans des barriques arrimées verticalement sur un wagon plat. Toutefois, on ne voit apparaître ce type de wagon, dans les inventaires de l'EB (Etat Belge ), qu'en 1892.
En 1859 également, fut constituée l'Est belge , filiale de la société française de l'EST (compagnie de l'EST ), pour exploiter les lignes suivantes :
- Charleroi - Louvain (Leuven)
- Lodelinsart(commune de Charleroi) – Châtelineau (commune de Châtelet)
- Morialmé (commune de Florennes) – Givet (France).
Pour obtenir un itinéraire propre vers la France, la compagnie française du NORD, inaugura le tronçonNamur - Givet le 1/7/1862. Son réseau situé en Belgique fut appelé NB (Nord Belge ). Elle exploita même des tramways via sa filialeLa Mosane .
Le long de cette dernière ligne, elle établit alors son principal atelier et dépôt de locomotives, aulieu-dit Saint-Martin , sur la commune deMarchienne au Pont . Comme samaison-mère le faisait en France, elle construisit aussi une cité cheminote. On l'appela la "Cité du Nord ".
C'est l'atelier deSaint-Martin , qui transforma les locomotives de type Mammouth, de 1860, pour les adapter au service des trains de banlieue.
Le NB (Nord Belge ) avait encore deux autres dépôts, à Frameries dans le Borinage et à Kinkempois en banlieue liégeoise
A noter, qu'en 1928, le NB (Nord Belge ) fut la première compagnie à utiliser desvoitures à voyageurs entièrement métalliques en Belgique. Elles étaient du même modèle que les voitures françaises deMarc De Caso .
Vis à vis de son personnel, cette compagnie avait une attitude très paternaliste, mais offrait des salaires particulièrement élevés et de nombreux avantages en nature, dont le fameuxtrain-économat alimentant les familles tous les quinze jours.
Notons aussi que l'EST (compagnie de l'EST ), compagnie française, exploita, de 1855 à 1864, les lignesChâtelet - Florennes - Givet .
Très tôt, on utilisa une coulée de sable sur le rail, devant des roues motrices, pour éviter la perte d'adhérence decelles-ci . Quoi qu'il en soit, le procédé se généralisa, et dans les années 1860, toutes les locomotives étaient équipées de sablières.
Le 4/5/1859, la France intervint militairement pour soutenir le Piémont qui avait été attaqué par l'Autriche. C'est la première fois qu'un déplacement décisif d'une armée, fut effectué par chemin de fer.
Par arrêté royal du 16/12/1859, est créée, uneCaisse de Retraite et de Secours , pour le personnel de l'EB (Etat Belge ).
Le 20/7/1860, on supprima les octrois à l'entrée des villes, puis, à partir de 1866, les différents péages routiers. Mais le réseau routier, peu praticable et mal entretenu, ne pouvait pas de concurrencer le chemin de fer. Les rares extensions de routes, se firent surtout au profit de voiries menant aux gares.
Le 28/11/1861, laCompagnie du Chemin de fer de Liège à Maestricht et ses extensions (orthographe de l'époque), inaugura une ligne reliant la gare deLiège-Longdoz à Maastricht. Toutefois, elle se raccorda àcelle-ci , par une courbe endemi-cercle , qui en fit une gare en impasse.
Pour son exploitation, la compagnie innova en mettant en route des "trains-tramways " entre Liège et Visé. Ces convois légers, faisaient arrêt aux passages à niveau, en plus des arrêts habituels, et la délivrance des titres de transport se faisaient à bord.
En 1862, une convention est signée avec leGrand-Duché de Luxembourg , pour la construction d'une ligne entre Spa (Belgique) et Ettelbruck (Grand-Duché ). Terminée en 1867, cette ligne fut exploitée, comme toutes les lignesgrand-ducales de cette époque, par l'EST (compagnie de l'EST ).
De 1862 à 1875, le NB (Nord Belge ), prit en location, auprès du NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), d'une curieuse locomotive.Celle-ci , était d'un type imaginé par l'ingénieur françaisJules Petiet . La locomotive était assise sur deux trucks moteurs indépendants, mais ce qui la rendait étrange, c'était sa cheminée, qui était couchée sur sa chaudière.
Le 25/4/1863, l'écossaisFrederick Walton , déposa le brevet du linoléum. C'est un revêtement de sol, qui fut utilisé dans les voitures pour voyageurs à partir de l'entre-deux guerres.
En juin 1863, l'EB (Etat Belge ), expérimenta l'éclairage au gaz des voitures de voyageurs et à partir de 1866,celui-ci , fut progressivement généralisé.
Le gaz est contenu dans deux réservoirs, un principal placé dans le fourgon de queue et un auxiliaire placé en tête de la rame. Ceci est nécessaire, car on doit pouvoir intercaler ou retirer un wagon sans couper l'éclairage de la rame.
Le gaz est amené. dans chaque voitures, par des conduites métalliques et des raccords en caoutchouc. Le chef de train commande sa distribution grâce à un robinet. Il l'ouvre pour permettre au lampiste d'allumer les lampes. Il le ferme pour les éteindre. Ceci n'est pas immédiat, car le réservoir auxiliaire doit encore se vider.
Les becs sont de type "Manchester", c'est à dire fournissant deux jets fins qui se croisent. Le gaz utilisé, est obtenu, par distillation de l'huile de paraffine.
Il y avait des usines de production du gaz àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Bruxelles-Nord / Brussel-Noord ,Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), Mons et Namur.
Les autres compagnies ferroviaires, adoptèrent aussi l'éclairage au gaz, mais préférèrent équiper chaque voiture d'un réservoir.
Dans les années 1860-1870, on commença à se préoccuper de l'usure des pistons des locomotives.Celle-ci , serait certainement diminuée, si l'on pulvérisait de l'huile dans la vapeur qui les traverse. Ainsi naquirent les graisseurs à dépression.
Ce type de graisseur est constitué d'un récipient contenant de l'huile, dans lequel on injecte une petite quantité de vapeur. Quandcelle-ci se condense, l'eau qu'elle forme, descend dans le récipient et pousse l'huile vers un injecteur qui la mélange à la vapeur destinée aux pistons.
Le dosage de l'huile dans une telle installation était tout à fait aléatoire. Aussi, ce type de graisseur, fut remplacé, quelques dizaines d'années plus tard, par des graisseurs mécaniques.
Ceux-ci , sont de petites pompes, qui envoient de l'huile, non seulement dans la vapeur destinée aux pistons, mais aussi, dans leur derniers développements atteints les années 1930, dans tous les organes de la locomotive qui doivent être graissés.
Un des types de graisseurs mécaniques les plus utilisés en Belgique, fut le graisseur Wakefield.
A partir des années1860-1870 , on assista progressivement, au remplacement des lampes à huile de colza par des lampes à pétrole. On venait, en effet, de maitriser la distillation de cette huile minérale. L'avantage du pétrole, c'est qu'il monte par capillarité dans la mèche, ce qui évite de placer le réservoir à huile en hauteur ou à le munir d'une pompe.
Tous les usages des lampes à huile furent ainsi remplacés : sur les locomotives, dans les wagons, en queue de train, pour la signalisation, dans les gares, etc. La lampe à pétrole fut aussi largement utilisée dans les habitations, où ces lampes furent appelées familièrement "quinquet". Pourtant, la véritable lampe inventée parAntoine Quinquet , en 1784, était une lampe à huile.
La maturité belge
Dans la période qui précéde la guerrefranco-allemande de 1870, legouvernement belge apprend que l'Allemagne, à l'instar de la France, veut aussi s'approprier des compagnies privées belges. Poussé par l'opinion publique et sensible aux considérations militaires, il prend alors des mesures pour que les compagnies privées restent désormais entre des mains belges.
Ainsi, la ligneSpa – Pepinster - Trois-Ponts – Gouvy - Troisvierges fut nationalisée en 1872. Son exploitation passa donc de la compagnie française de l'EST (compagnie de l'EST ) à celle de l'EB (Etat Belge ).
En 1863, l'américainEdward Field , inventa un système innovant pour améliorer la production de vapeur des chaudières verticales des bateaux, qui sera aussi utilisé plus tard dans les petites locomotives également à chaudière verticale.
Depuis la chaudière, on fait plonger verticalement dans le foyer, des tubes borgnes, dans lequel on fait passer un petit tube ouvert. Du fait de la différence de température de l'eau dans les deux tubes, une circulation s'établit et un échauffement rapide decelle-ci se produit.
Le 16/8/1863, laCompagnie du chemin de fer de Bruges à Blankenberghe , mit en exploitation sa courte ligne entre Bruges (Brugge) et Blankenberghe (Blankenberge).Celle-ci , fut prolongée jusque Heist le 22/7/1868. Cette société a été reprise par l'EB (Etat Belge ) en 1876.
Particularité de cette compagnie, l'utilisation de voitures à voyageurs à deux étages, inspirées de ce qui se pratiquait alors en région parisienne.
Le 1/7/1864, fut créé le GCB (Grand Central Belge ), qui regroupa diverses compagnies privées exploitant des lignes en Belgique et auxPays-Bas . Au moment de sa constitution, il disposait ainsi de 140 locomotives.
En 1865, il créa àKessel-Lo , dans la banlieue de Louvain (Leuven), son atelier central.Celui-ci , subsista jusqu'en 1993.
Ce réseau international exploita notamment les lignes suivantes :
- Anvers (Antwerpen)– Rotterdam
- Anvers (Antwerpen) – Lierre (Lier) – Herentals – Hamont (commune de Hamont-Achel ) – Ruremonde (Roermond) - Mönchengladbach
- Berzée – Laneffe
- Hasselt –Saint-Trond (Sint-Truiden ) – Landen
- Lierre (Lier) – Aerschot (Aarschot) – Hasselt – Maastricht –Aix la Chapelle (Aachen)
- Lodelinsart – Châtelineau – Morialmé – Doische – Givet
- Louvain (Leuven) - Aerschot (Aarschot) - Diest - Hasselt
- Mariembourg – Couvin
- Rosendael (Roosendaal) – Bréda (Breda)
- Tilbourg (Tilburg) – Turnhout – Herentals – Aerschot (Aarchot) – Louvain (Leuven)
- Vireux - Charleroi - Fleurus - Ottignies - Wavre - Louvain (Leuven)
- Walcourt – Morialmé
- Walcourt – Florennes – Philippeville.
Le 21/7/1864, la ville de Nieuport (Nieuwpoort), inaugura sa station balnéaire en front de mer,Nieuport-Bain .( , fut toutefois fermé en 1924.Nieuwpoort-Bad ). Mais il lui manquait une gare.
Comme le 20/10/1867, le chemin de fer atteignitNieuport-Ville (Nieuwpoort-Stad ), il suffisait de le prolonger, ce qui fut fait le 15/8/1869. Le propriétaire des terrains et promoteur de la station balnéaire,Benjamin Crombez , fit don de l'assiette de la voie au chemin de fer.
C'est courant 1864 également, qu'Alfred Belpaire , améliora la forme du foyer des locomotives en la rendant plus anguleuse. Ceci avait pour but d'y installer une grille de surface plus importante. Cette grille, permettait d'obtenir la même puissance de chauffe, avec du charbon de moindre qualité, donc moins chère.
Mon seulement il construisit des locomotives avec tender, deslocomotives-tenders dans lesquelles le tender est placé sur le même châssis que la locomotives, mais aussi deslocomotives-fourgons dans lesquelles le tender et le fourgon sont placés sur le même châssis que la locomotive.
Une de ces locomotives, la type 1 de l'EB (Etat Belge ), avec une puissance de3.400 ch , atteignit les140 km/h .
A cette époque aussi, devant l'élévation de la vitesse des locomotives, on commença à placer un abri pour préserver le personnel de conduite des intempéries. La silhouette de la locomotive à vapeur prit alors sa forme classique, telle qu'immortalisée dans l'imagerie populaire.
La première protection est dite "lunette" car s'était une simple tôle percée de deux hublots. Puis les protections se firent de plus en plus couvrantes, sans aboutir à la fermeture totale de l'espace avec le tender, ce qui ne fut jamais appliqué en Belgique.
La réticence à augmenter la protection tenait à la crainte de l'endormissement du personnel. Il fut courant qu'une même locomotive aie vu son abri remanié plusieurs fois au cours de sa carrière.
La locomotive "Yvonne", illustre bien cette pratique de ne pas prévoir un abri pour le personnel. Datant de 1893,
celle-ci , est la plus vieille en état de marche de Belgique. Elle était destinée aux manoeuvres dans une mine liégeoise. Maintenant, elle est préservée par leStoomtrein Maldegem-Eeklo .
Toujours en 1864, on mit en service les bâtiments de l'actuelle gare de Namur. C'est une oeuvre de l'architecteA.P.J. Lambeau . Outre la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ) qui fit construire la gare,celle-ci recevait les trains de l'EB (Etat Belge ) et du NB (Nord Belge ).
En 1889, on ajouta de part et d'autre du bâtiment la gare, deux pavillons, édifiés dans le même style architectural.
En 1865,Alfred Belpaire , fit construire une locomotive tout à fait originale, que l'on surnomma "Le dragon belge ". En ne plaçant sur le tender que la soute à eau et en plaçant sur la locomotive la réserve de charbon, il put "retourner" la locomotive.
En plus, pour atteindre une vitesse la plus élevée possible, les roues motrices reçurent un diamètre de2,10 m . Elles attaquaient directement les rails sans être précédées de roues de guidage.
On avait donc à l'avant la cabine surmontant les premières roues motrices, suivie de la chaudière entourée de la réserve de charbon et surmontée de la cheminée, puis, pour terminer, le tender avec la soute à eau.
Cette disposition permettait une bonne vision depuis la cabine mais avait une mauvaise répartition des masses et des roues. Au point que les voies ne purent les supporter à grande vitesse.
Cette expérience resta sans suite en Belgique mais d'autres pays essayèrent aussi de mettre la cabine en avant (cab forward ).
C'est en 1865 également, qu'Ernest Solvay , installa, à Couillet (commune de Charleroi), sa première usine de production de soude. Il avait choisi un site en bordure de Sambre et à proximité du chemin de fer.
Ses besoins en charbon et pierres calcaires étaient facilement couverts par les mines et carrières de la région. Pour le sel, il le fit importer, par chemin de fer, de Lorraine.
A cette époque, il y eut un véritable engouement, pour placer son épargne, dans des actions et obligations d'entreprises ferroviaires. Au point qu'on estime, qu'en 1865, ces investissements, représentaient la moitié du capital côté à labourse de Beruxelles / Brusselse beurs . La plupart de ces placements, se révéleront décevants.
En 1866, le gouvernement, finit par imposer un compromis, pour mettre fin aux critiques sur la tarification des transports de marchandises, lorsque plusieurs compagnies devaient être empruntées. En effet, chacun deceux-ci , facturait indépendamment le parcours qui le concernait, soit des frais fixes et une tarification au kilomètre.
Désormais, ces frais fixes, à chaque changement de compagnies, étaient supprimés. Ceci risquait d'entraîner une baisse des recettes pour les petites compagnies. Aussi, en contrepartie, on accorda à l'expéditeur, le droit de choisir le trajet le plus court, la compagnie d'origine, ne pouvant plus imposer de suivre ses voies d'un bout à l'autre.
En 1866, deux chimistes français,Antoine François Boutron-Charlard etFélix Boudet , mirent au point une méthode pour mesurer la dureté de l'eau. Grâce à l'utilisation du réactif "Boutron et Boudet ", il fut dès lors permis, de contrôler la qualité de l'eau utilisée dans les locomotives à vapeur. Ceci est important, car une eau de mauvaise qualité, entraîne la formation de dépôts qui doivent être enlevés manuellement.
Le 11/2/1866,Simon Philippart créa laCompagnie des chemins de fer des bassins houillers du Hainaut .
Celle-ci se fondra, le 13/2/1867, dans la SGE (Société Générale d'Exploitation de chemins de fer ), créée par le tout puissant et omniprésent holding, laSociété Générale de Belgique . Six autres petites compagnies vinrent rejoindre la nouvelle entité.
Simon Philippart fut très actif dans les chemins de fer, non seulement en Belgique mais aussi en France et auGrand-Duché de Luxembourg . Il fonda diverses compagnies, ainsi que, le 1/1/1875, les TB (Tramways Bruxellois ).
Par la suite, laSociété Générale de Belgique poursuivit cette politique en investissant des capitaux dans la création de nombreux réseaux en Europe, Amérique latine et autres pays. Ceci amena de nombreuses commandes de matériel à l'industrie belge. Ce rayonnement international prit fin avec la première guerre mondiale.
Un homme s'illustra particulièrement,Jean Jadot , qui construisit des lignes de chemin de fer en Chine et au Congo.
Un arrêté ministériel du 20/2/1866, a défini un cahier des charges uniforme, auquel dorénavant, toute nouvelle concession de ligne devra se soumettre.
Le 20/7/1866, la compagnie LL (Liégeois-Limbourgeois ) a mis en service la ligneHasselt - Eindhoven (Pays-Bas) . Elle avait réalisé auparavant la liaison entre Tongres (Tongeren) et la région liégeoise.
Mais elle n'exploita paselle-même ses lignes et les confia à la SS (maatschappij tot exploitatie van StaatsSpoorwegen ), soit les chemins de fer de l'état néerlandais. Cette situation prit fin le 1/1/1896, par le rachat des lignes, situées en Belgique, par les chemins de fer de l'EB (Etat Belge ).
Le tronçonNeerpelt - Eindhoven , a été mis hors service le 31/5/1973 et déferré en 1985.
En 1867, laSociété de Couillet , présenta à l'exposition universelle de Paris, une petite locomotive à vapeur à deux essieux. Elle était destinée aux charbonnages et autres industries. Sa particularité était son dispositif de freinage, formé par deux patins qui appuyaient sur les rails et non sur les roues. On espérait ainsi obtenir un freinage plus énergique et diminuer l'usure des bandages.
En 1867, un train transportant du bétail fut bloqué par la neige entre Libramont etPoix Saint-Hubert , l'équipage dut repousser l'attaque d'une meute de loups.
C'est en 1867 également, que paru, pour la première fois, le livre "Annuaire spécial des chemins de fer belges ". Cette collection, dont les volumes se succédèrent au fur et à mesure des années, était éditée parBruylant-Christophe et Cie . Ces livres, ne donnent pas les horaires mais une foule d'informations, sur les chemins de fer belge et ponctuellement français, dans les domaines juridiques et financiers. Un tel niveau de détail n'a plus été égalé.
Les épargnants inquiets au sujet de leurs placements dans les compagnies ferroviaires et toutes les personnes ayant des litiges aveccelles-ci , devaient se précipiter à acheter ces volumes. Pour une série de professionnels, ils étaient incontournables.
Le 20/2/1867, a été ouvert le tronçonTrois Ponts - Stavelot . La question alors se pose,faut-il prolonger la ligne jusque Malmédy ? Cette ville wallonne, actuellement belge, était alors prussienne ? Ce serait une voie privilégiée pour une attaque par l'armée prussienne.
En 1905, l'Allemagne entama la construction d'une ligne de Remagen à Malmédy, prolongée jusqu'à la frontière en 1909. Après de nombreuses hésitations, la Belgique s'y raccorda le 5/1/1914 et ... le 7/8/1914, l'armée allemande franchit la frontière.
Le 25/3/1867, laCompagnie Chemin de Fer d'Eeklo à Anvers inaugura la ligneLokeren - Moerbeke - Zelzate . Dans cette dernière localité, elle avait construit unpont tournant sur le canalGand (Gent) - Terneuzen . Mais par après,celui-ci , dû être remplacé par un autrepont tournant , suite à un nouveau tracé du canal.
Détruit à la fin de la première guerre, ce dernier fut reconstruit en 1928 sous forme d'unpont basculant .Celui-ci , fut dynamité par l'armée belge en mai 1940. Finalement, un autre itinéraire fut privilégié, le pont ne fut pas reconstruit et la partie subsistante de ligne fut fermée en 1971.
En 1868, on commença, pour améliorer la sécurité ferroviaire, d'utiliser le système de verrouillage entre signaux et aiguillages, inventé parJohn Saxby .
Ses principes de fonctionnement sont les suivants :
- les signaux et aiguillages sont commandés à distance par des leviers actionnant des fils qui transmettent le mouvement
- les leviers sont rassemblés et alignés dans un bâti à l'intérieur d'un poste d'aiguillages
- les leviers sont repérés par des chiffres blancs sur fond bleu pour les aiguillages, violet pour les signaux de manoeuvre et rouge pour les signaux principaux
- au bas des leviers il y a un secteur pourvu d'une ouverture dans laquelle peut se loger une barre transversale
- le mouvement d'un levier peut faire se déplacer cette barre ce qui bloque la possibilité de manoeuvrer un autre levier.
Ceci empêche l'ouverture intempestive du signal qui protège un aiguillage. On évite ainsi, lorsqu'un premier train circule sur une branche de l'aiguillage, qu'un deuxième, débouchant de l'autre branche, ne le prenne en écharpe.
Mais par la suite, on donna la préférence aux cabines de type
Siemens et Halske . Danscelui-ci , les leviers se manœuvrent du bas vers le haut alors que dans le type Saxby, ils se manœuvrent de l’arrière vers l’avant.
Autre différence, la manière dont la transmission du mouvement se fait entre la cabine et les appareils sur le terrain.
Pour les courtes distances, on pouvait utiliser des barres rigides, alors que pour les plus longues, on devait employer des fils.Ceux-ci , étant sensibles aux écarts de température, on intercalait un appareil intermédiaire qui rattrapait les variations de longueur du fil. En plus, ils ne permettaient pas de dépasser une longueur de250 m . Ceci obligeait parfois à dédoubler les cabines. Dans ce cas,celles-ci , étaient asservies par un système d'autorisations réciproques (les slots).
En 1868, comme chaque année, l'EB (Etat Belge ), présentait uncompte-rendu de la situation du réseau et des opérations de l'année écoulée. On remarquera le nombre important de décès accidentels, surtout dans le personnel. En particulier, un garde qui est tombé en passant d'un compartiment à l'autre, par l'extérieur, comme c'était alors la règle.
Situation du réseau EB en 1868
nombre de km de lignes (double voie) 868 nombre de locomotives 378 nombre de voitures 1.839 nombre de wagons 9.065 nombre matériel de service 536 nombre de voyageurs 12.824.334 nombre de colis transportés 142.616.718 nombre d'envois de marchandises 6.615.281 nombre de voyageurs décédés accidentellement 12 nombre de suicides sur les voies 2 nombre de membres du personnel décédés accidentellement 30
En 1869, la gare des Bogards est remplacée par la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid construite par l'architecteAuguste Payen . Elle porte son nom car située au bout de l'avenue du Midi / Zuidlaan , en référence au Midi de la France, avenue renommée depuis avenue de Stalingrad.
C'est en 1869 également, qu'apparurent les premièresmachines-tenders à quatre essieux moteurs accouplés. C'est le GCB (Grand Central Belge ), qui en fut le premier utilisateur.
Toujours en 1869, des charbonnages délaissés par le chemin de fer, finirent par obtenir la création de laCompagnie des Chemins de fer des Plateaux de Herve .Celle-ci , ouvrit sa première section de la ligneChenée - Battice , le 15/7/1872. Son tracé desservait tous les charbonnages de la région.
En 1897, elle fut reprise par l'EB (Etat Belge ). En 1919, elle fut prolongée jusque Hombourg, pour se raccorder à Montzen. En juin 1985, elle fut déclarée hors service mais quelques trains circulèrent encore en 1986.
C'est également en 1869, queZénobe Gramme breveta la dynamo industrielle. Comme en 1873,Hippolyte Fontaine découvrit qu'elle pouvait aussi faire fonction de moteur, il n'y avait plus qu'à les relier pour avoir les bases de la traction électrique.
Le 13/2/1869, a été promulguée une loi qui soumet, à l'approbation du gouvernement, la cession des droits d'exploitation d'une ligne de chemin de fer, d'une compagnie à une autre.
Est particulièrement visée, la compagnie française de l'EST (compagnie de l'EST ) qui, s'implantant auGrand-Duché de Luxembourg , essaya aussi de le faire en Belgique. De telles acquisitions de lignes, étaient vues comme faisant partie d'une stratégie militaire.
Le 15/9/1869, un arrêté ministériel a autorisé la création d'abonnements ouvriers à un tarif avantageux, mais sous des conditions très restrictives. Il fallait produire deux certificats signés, l’un par le bourgmestre ou le commissaire de police de sa localité, l’autre par son employeur. En plus, cet abonnement, ne donnait droit qu'à l'emprunt des trains ouvriers et non des trains normaux.
Désormais, les grandes agglomérations ainsi que les centres industriels et miniers, pouvaient recruter leur main d'oeuvre jusqu'à plusieurs heures de train. Si cela a contribué à freiner l'exode rural, le brassage de population qui en résultat, favorisa la propagation des revendications ouvrières.
En novembre 1869, on inaugura la ligneLibramont - Bastogne , prolongée peu de temps après jusque Gouvy.
Répartition du réseau entre les différentes compagnies en 1870
Société Générale (chemins de fer) 946 km Etat belge 869 km Grand Central belge 605 km Grande Compagnie du Luxembourg 313 km Nord belge 172 km autres 443 km total réseau 3.348 km
Si réseau comptait en 2010, soit 140 ans plus tard,3.582 km , il ne faut pas en déduire qu'il a peu évolué. Au contraire, il a connu de fortes évolutions et, à certains moment, était nettement plus important.
En 1870, l'américainEmile Lamm mit au point la première locomotive à vapeur sans foyer.
Son idée était simple, faire produire la vapeur par un générateur fixe, puis la transvaser dans le réservoir d'une locomotive à vapeur.Celle-ci n'avait plus besoin de foyer, ni de cheminée, ni de tender et le réservoir à vapeur prenait la place de la chaudière. Naturellement, l'autonomie d'un tel engin était limitée.
Alors que sa première application envisagée était les tramways urbains, cette faible autonomie fit qu'elle fut abandonnée. Mais l'industrie n'avait pas ce handicap et elle s'intéressa au concept pour ses manoeuvres en usine.
Soit elle produisait de toute façon de la vapeur pour son processus industriel et c'était économiquement intéressant, soit la présence d'un foyer était exclue pour des raisons de sécurité. On retrouva donc des locomotives à vapeur sans foyer notamment dans la sidérurgie et la chimie.
La Belgique ayant une grande renommée dans la fabrication de locomotives à vapeur, elle ne tarda pas à aussi construire ce type de locomotive, tant pour le marché intérieur que pour l'exportation.
Le 25/4/1870, l'EB (Etat Belge ) reprit les lignes belges de la SGE (Société Générale d'Exploitation de chemins de fer ). Cette opération, durement négociée par le gouvernent avecSimon Philippart , annonce un changement de l'attitude du monde politique vis à vis des réseaux privés.
L'accord conclu à cette époque, entre la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ) et le GCB (Grand Central belge ), pour l'exploitation en commun de la ligneBruxelles / Brussel - Ottignies , fut perçu parcelui-ci , comme une menace à sa politique de regroupement en faveur de l'EB (Etat Belge ).
Du 19/7/1870 au 28/1/1871, la France entreprit une guerre contre la Prusse, qui se termina par la victoire de cette dernière.
Dès lors, la liaison postale, entre laGrande-Bretagne et l'Inde, fut assurée via la Belgique restée neutre et non plus via la France, et ce jusqu'en 1872. L'itinéraireLondres (London) - Italie passant par Ostende (Oostende), le rail belge fut pendant longtemps choisi par les britanniques se rendant en Inde.
Si la Belgique ne fut pas impliquée dans le conflit,celui-ci , marqua profondément sa classe politique. Dans les années qui suivirent, le pays appliqua, plus que jamais, une politique de stricte neutralité. Progressivement, il prit aussi conscience, que son réseau ferroviaire, était devenu un enjeu d'importance pour de futures belligérants.
Le 30/11/1870, le MT (Chemin de Fer international de Malines à Terneuzen) ouvrit une liaison de Malines (Mechelen) àSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ), prolongée l'année suivante jusqu'au port néerlandais de Terneuzen.
Le pont, qui à Willebroek, franchit le canal maritime deBruxelles / Brussel au Rupel et à l'Escaut (Schelde), a d'abord été surnommé "De Meutte" , déformation des lettres MT de la compagnie qui l'a fait construire. Actuellement, il porte le nom d'IJzerenbrug (pont de fer). Le premier pont a été remplacé en 1911 et reconstruit en1949-1950 . Il pivote sur un axe central pour laisser passer la navigation.
Pour le pont qui, à Tamise (Temse), franchit l'Escaut (Schelde), il a été fait appel à une firme française qui travaillait dans l'esprit deGustave Eiffel . Ce pont était mixte,rail-route , avec péage routier. Il avait une partie pouvant être levée pour le passage de la navigation. Il fut détruit en 1940, remplacé par un ferry, reconstruit en 1955, puis remplacé par un pont moderne en 2009.
Dans les années 1870, une importante industrie de construction ferroviaire se développe en Belgique qui monopolise le marché intérieur et se lance dans l'exportation vers les pays lointains.
De 1870 à 1877, différents inventeurs, dont en premier, le belge émigré auxEtats-Unis ,Edward J. de Smedt , contribuèrent, à la mise au point du revêtement des routes modernes, réalisé en asphalte à chaud. Mais il fallu attendre les années 1890, pour les premières utilisations en Belgique.
En 1871, la compagnie de l'EB (Etat Belge ) mis en service trois autorails à vapeur. Cette expérience fut de courte durée et il a fallu attendre 1930, avec laSNCB / NMBS , pour voir le retour des autorails, à vapeur d'abord mais ensuite rapidement en diesel.
C'est en 1871 également, que l'on mit en service un itinéraire de contournement deBruxelles / Brussel pour les trains de marchandises, la ceinture Ouest.
De 1871 à 1950, la société Cockerill s'illustra par la construction de ses célèbres locomotives "bouteille". Exportée partout dans le monde, ces petites locomotives à vapeur à deux essieux avaient leur chaudière verticale et non horizontale, comme c'est le plus courant. Elles étaient destinées au service des manoeuvres dans les industries. Cinq types différents se partagèrent la production.
A partir de 1900, deux perfectionnements décisifs furent apportés avec le type IV : chaudière équipée de tubes Field plongeant dans le foyer qui permettent une mise sous pression en45 minutes et freins fermés par la pression de la vapeur qui permettent un arrêt presque instantané.
Ensuite, Cockerill remplaça, dans son catalogue, ces petites locomotives à vapeur par de petits locotracteurs, également à deux essieux, mais à motorisation diesel. Lorsque qu'un engin moteur à deux essieux est insuffisant, il est possible d'accoupler au locotracteur, une deuxième unité identique mais sans cabine, commandée par la première, de telle sorte de former une composition "veau-vache ".
En 1872, fut créée la CEH (Conférence Européenne des Horaires des trains de voyageurs ) pour régler au plan international le problème des trains transfrontaliers. En 1924, elle fut complétée par la CEHM (Conférence Européenne des Horaires des trains de Marchandises ).
En 1997, ces deux organismes, ont été fusionnés dans le FTE (Forum Train Europe ), basé à Berne (Bern).
Toujours en 1872,Charles Marcellis , se mit à faire construire des locomotives à vapeur dans lesAteliers de Construction de la Meuse , ou dit plus simplementLa Meuse . Etablis à Liège,ceux-ci étaient déjà réputés pour la production de pièces en fonte.
C'est encore en 1872, que laCompagnie de Virton , a mis en service la ligneMarbehan - Virton . Mais elle eut besoin de la compagnie française de l'EST (compagnie de l'EST ), pour la prolonger, en 1873, jusqu'au point frontière deLamorteau (Belgique) / Ecouviez (France) . En 1894, elle a été reprise par l'EB (Etat Belge ).
De 1953 à 1985, cette ligne fut fermée tronçon par tronçon, avec parfois des réouvertures temporaires. N'a subsisté que la voie unique desservant la papeterieBurgo Ardennes à partir de Virton.
C'est aussi en 1872, que fut terminée la ligne de contournement de Gand (Gent), qui reliait les deux gares en impasse deGand-Sud (Gent-Zuid ) etGand-Eecloo (Gent-Eekloo ). Cette dernière a été rebaptiséeGand-Dampoort (Gent-Dampoort ). Son bâtiment de 1861, a été remplacé, en 1973, par un nouveau des architectesDirk Servaes etJohan Beyne .
Encore et toujours en 1872, la BME (Bergisch-Märkische Eisenbahn-Gesellschaft ), fit percer un tunnel frontalier, permettant de joindreAixe la Chapelle (Aachen), à la Belgique.
Situé dans le hameau de Botzelaer, du village de Gemmenich de la commune de Plombières, il est appelé par les belges, tunnel de Botzelaer, et par les allemands, tunnel de Gemmenich.
En 1991, en complément des travaux préparatoires à l'électrification de la ligne, une troisième voie a été placée au milieu des deux voies habituelles, pour permettre le passage des convois hors gabarit. Lorsqu'elle est utilisée, les deux autres voies, sont naturellement neutralisées. Auparavant, ce trafic devait emprunter la Vennbahn.
En 2008, la ligne a été électrifiée, mais dans le tunnel, ce sont des barres métalliques, qui remplacent les fils de la caténaire.
En 1872, un nouveau bâtiment remplace celui de 1842 à la gare deMouscron / Moeskroen . Vu sa position degare-frontière , elle connaissait une forte croissance du trafic, si bien qu'en 1882, on lui adjoint, une vaste hangar avec des bureaux pour les douanes.
C'est en 1872, que le personnel de l'EB (Etat Belge ), reçu de nouveauxcouvre-chefs d'uniforme :
- képi cylindrique pour l'encadrement et le personnel du mouvement
- képi tronconique pour les autres personnels y compris les ouvriers
- casquette pour le personnel subalterne.
En 1934, tous les képis sont uniformisés en cylindriques et, à partir de 1954, le personnel ouvrier porta la casquette.
Le personnel se procure tous ces pièces d'uniforme, via uneMasse d'habillement , prélevée de son salaire.
képi EB casquette
avec lion héraldique machiniste SNCB
Le 1/1/1872, le Moerdijkspoorbrug (pont ferroviaire de Moerdijk), a été ouvert au trafic. Cet ouvrage de quatorze travées de100 m de longueur, situé auxPays-Bas , était alors le plus long d'Europe. Il était de la plus grande importance pour l'accès à ce pays au départ de la Belgique.
Alors que la ligneMarbehan - Virton était toujours en construction, survint les élections du 11/6/1872. A cette occasion, un train gratuit fut proposé, aux porteurs de la convocation électorale, sur la sectionMarbehan - Laclaireau (commune de Virton) , Toutefois, cette ligne, ne fut en mesure d'être pleinement exploitée, qu'à partir du 28/5/1873.
Le 20/8/1872, l'américainWilliam Robinson , fit breveter, un moyen de détecter la présence d'un véhicule ferroviaire sur une section de rail. Pour cela, il appliqua une faible tension électrique, de polarité opposée, sur chacun des rails. La présence d'un véhicule, était alors détectée par la chute de tension qu'elle provoquait.
Le 12/9/1872, fut constituée à Liège, parGeorges Nagelmackers , la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ) qui installa son atelier à Ostende (Oostende). Elle fit d'abord circuler unevoiture-lits entre Paris et Vienne (Wien) dès 1873, puis une liaisonParis - Istanbul , baptisée, en 1891, "Orient-Express ". Et, finalement, elle créa un vaste réseau de trains dans toute l'Europe, dont l'Ostende Vienne Express en 1892.
A partir de 1872, en France, le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), fut la première à utiliser un système de répétition des signaux à bord des cabines de conduite. Ce système, dit du "crocodile", sera ensuite combiné avec un enregistreur de vitesse et utilisé aussi sur le NB (Nord Belge ).
Il ne sera généralisé en Belgique que bien plus tard.
En 1873, le GCB (Grand Central belge ), fit construire, dans ses ateliers de Louvain (Leuven), une machine à vapeur particulière. C'était une locomotive avec tender moteur. Elle avait été dessinée parMaurice Urban .
La locomotive, possédait l'appareillage moteur habituel, mais sa chaudière, envoyait aussi de la vapeur au tender, au moyen d'une connexion articulée. Ce dernier, disposait de cylindres intérieurs et de bielles pour actionner les roues. L'échappement de la vapeur, se faisait, comme dans une locomotive, par une boite à fumée surmontée d'une cheminée.
Le 1/1/1873, on mit en service la ligne contournant Anvers (Antwerpen) et on abandonna le tracé direct à travers l'agglomération. Ceci permit de supprimer de nombreux passages à niveau.
Le 31/1/1873, la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ) est reprise par l'EB (Etat Belge ). Cette dernière société entreprend alors des travaux pour mettre les lignes cédées à ses standards et les développer, notamment en ouvrant de petites gares et points d'arrêt.
C'est ainsi que la nouvelle compagnie, mit en service, en 1884, une nouvelle gare à Ottignies, oeuvre de l'architecteCharles Licot . Elle remplaçait la gare de 1855, mais. en 1999, un nouveau bâtiment la remplaça à son tour. Pendant la construction de ce dernier, inauguré le 30/3/1999, une gare provisoire fut installée dans l'ancien centre routier.
La gare d'Ottignies présente une disposition particulière, avec d'un côté les voies de la ligneBruxelles / Brussel - Namur , de l'autre côté celles de la ligneLouvain (Leuven) - Charleroi et, au centre, des voies en impasse.
On construisit aussi, en 1886, une gare àLa Hulpe , oeuvre de l'architecteEmile Robert ainsi que diverses plus petites gares tout le long de la ligne, comme celle de Genval mise en service le 2/6/1889.
Citons aussi la gare de Profondsart, mise en service le 1/10/1889. Commecelle-ci est située dans les environs de la résidence d'Auguste Lambermont , une rumeur qui persiste de nos jours, affirme que c'était pour lui faire plaisir. Ce bras droit du roiLéopold II , joua un grand rôle dans la diplomatie de son époque, notamment dans le rachat du péage de l'embouchure de l'Escaut et lors de la création de l'Etat Indépendant du Congo .
Néanmoins, cette gare et le poste de signalisation qui l'accompagnait, sont tout à fait logiquement implantés dans une courbe qui offre une belle vue sur les sections qui l'entoure. En plus, elle est située du côté opposé pour un voyageur partant pourBruxelles / Brussel et n'est accessible, depuis la résidence d'Auguste Lambermont , que par une forte rampe.
C'est en 1873, que l'EB (Etat Belge ), dessina les plans des premières gares standardisées destinés aux haltes de petites et moyennes importances. En plus du plan type 1873, il y eut aussi un plan type 1881 et un plan type 1895. Ces plans furent parfois aussi imposés aux compagnies privées, de sorte que ce genre de gares fut très répandu en Belgique.
Dans tous ces plans, le bâtiment principal, à étage, comportait la résidence du chef de gare et le local de la vente des billets. Une aile latérale, à un niveau, de taille variable selon l'importance de la gare, comportait la salle d'attente et divers locaux annexes.
En plus du bâtiment de la gare, certaines stations, en reçurent d'autres, comme par exemple, une halle aux marchandises, une cabine de signalisation, un abri et une maison pour le garde-barrière, etc.
Dans les environs de la gare, on construisit, si nécessaire, d'autres maisons pour le personnel.
En 1873, lesCharbonnages de Mariemont-Bascoup , comme beaucoup d'autres, installèrent un système de traînage mécanique. Il s'agit d'un système d'acheminement des berlines à l'air libre, accrochées à une chaîne qui tournait sans fin. Les distances parcourues pouvaient être de plusieurs kilomètres. Ce sont les premières circulations de véhicules sur rail sans conducteur.
De ce fait, la ligne de chemin de fer, de 1839, qui passait par le tunnel de l'Olive, fut abandonnée.
Le 23/5/1873, laCompagnie des Mines d'Anzin mit en service une liaison deVieux-Condé à Péruwelz, franchissant ainsi la frontière belge. C'était une prolongation de sa ligne au départ d'Anzin.
Le transport des voyageurs a cessé en 1963 et celui de charbon en 1988. En France, une partie de l'assiette de la ligne a été réutilisée par Transvilles pour les tramways de Valenciennes.
Une loi du 17/8/1873, organisa pour le première fois l'emploi des langues dans l'administration. En effet, depuis 1830, aucun texte n'avait été pris à ce propos, sans doute tant l'usage du français semblait évident.
En Flandre (Vlaanderen), on utilisera le flamand mais une place est laissée au français, àBruxelles / Brussel , on utilisera le français mais une place est laissée au flamand, en Wallonie, on utilisera uniquement le français.
On remarquera que le français est la seule langue que l'on peut utiliser dans tout le pays et qu'on ne spécifie pas le néerlandais mais une langue flamande composée de nombreux dialectes. En pratique, le français resta la langue administrative dominante, y compris pour les chemins de fer.
De 1873 à 1935, eut lieu, une importante émigration européenne vers l'Amérique. Les émigrants venaient non seulement de Belgique et des pays avoisinants, mais même des pays de l'Est.
Le point de départ de leur traversée était le port d'Anvers. Ils s'y rendaient naturellement en chemin de fer. Un musée anversois, leRed Star Line Museum , rappelle cette tranche de l'histoire.
En 1874, on a inauguré la ligneBruxelles / Brussel - Nivelles - Charleroi , ainsi que les bâtiments actuels de la gare deCharleroi-Sud . La nouvelle ligne permettait d'éviter le détour par Manage. La gare était dessinée par l'architecteA.P.J. Lambeau . Elle remplace la gare primitive de 1843 et profite de l'espace libéré par la démolition des fortifications.
En 1964, l'accès aux quais de la gare, sera surmonté d'un vitrail, oeuvre deMaurice Carpet .
Toujours en 1874, on fit le projet, à Anvers (Antwerpen), de construire un pont mixte,rail-route , enjambant l'Escaut (Schelde) pour atteindre la rive gauche (linkeroever), projet ensuite abandonné.
L'EB (Etat Belge ), disposa de très nombreux types de locomotives, dont la numérotation était seulement chronologique et donc non significative de leur destination.
Parmiceux-ci , une petite série de dix engins, le type 3 de 1874, se distingue par sa disposition des essieux illogique, soit deux essieux moteurs, un essieu porteur et encore un essieu moteur. La bielle de liaison des essieux moteurs, devait donc "enjamber" l'essieu porteur.
Citons encore, que c'est en 1874, qu'une compagnie anglaise, utilisa pour la première fois, en Europe, des bogies. Ce petit ensemble mobile, qui contient les essieux, supporte les véhicules ferroviaires. Il était alors d'un usage courant enAmérique du Nord mais mit longtemps à se généraliser sur le continent européen.
Un des bogies les plus connus, fut d'ailleurs celui de type Pennsylvania.Celui-ci , se caractérise par sa traverse "danseuse" qui relie les boites d'essieu.
C'est aussi en 1874, que la compagnie française du NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), commença à déployer le "block Lartigue ", et elle l'appliqua également au NB (Nord Belge ).
Inventé par l'ingénieur françaisHenri Lartigue , sa particularité, est que les sémaphores de deux cantons successifs, quoique manoeuvrés à la main, sont verrouillés électriquement,ci-bien que le premier ne peut être rouvert que lorsque le second est refermé.
D'autre part, son sémaphore, on parle plutôt d'électro-sémaphore , possède un très haut mât, avec des indications pour les deux sens de circulation sur une ligne à double voies.
Ses palettes, on parle plutôt de grandes ailes, une dans chaque sens de circulation, sont finement ajourées. Il y a aussi, àmi-mât , des petites palettes, on parle plutôt d'ailerons, qui indiquent au préposé, on parle plutôt degarde-sémaphore , qu'un train est annoncé.
Des sonneries et des boitiers de commande complètent le dispositif.
C'est en 1874 qu'eut lieu le premier pèlerinage national avec un voyage en train jusque Lourdes, dans des conditions spartiates.
De tels pèlerinages furent par la suite organisés, chaque année, par lePèlerinage National Belge /Nationale Belgische Bedevaart , les malades étant alors transportés dans du matériel roulant mieux adapté au fil des ans.
En 1874, on mit en service une nouvelle gare à Mons. Les travaux, sous le conduite de l'architecteA.P.J. Lambeau , avaient débuté en 1863.
Cette gare fut remplacée, en 1952, par une autre, oeuvre de l'architecteRené Panis .
Le 1/12/1874, la PHCompagnie du Prince Henri , fit la jonction du réseau grand ducal, avec la gare d'Athus.
En 1875, pour améliorer la visibilité de la signalisation, on a remplacé le panneau rouge rectangulaire alors utilisé, par le sémaphore à palette.
C'est en 1875, que l'atelier central de Malines (Mechelen), construisit la première voiture pour voyageurs, équipée de trois essieux, au lieu de deux comme précédemment. L'essieu central est naturellement doté d'un important jeu latéral. Cette disposition d'essieux sera dominante jusque dans la fin des années 1920, où elle fut remplacée par les bogies.
Le 6/10/1875, un accord est passé entre le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ) et laCompagnie de Chimay . Cette dernière sera désormais liée au NB (Nord Belge ).
A partir de 1876, les locomotives de l'EB (Etat Belge ) furent classées par type mais restèrent numérotées dans l'ordre de réception tous types confondus, exemple : les types 36 étaient numérotés de 4365 à 4300.
Le numéro d'une locomotive pouvait être complété par un "code-littéral ", soit une lettre minuscule, qui variait en fonction de la charge remorquée autorisée.
Les différents types étaient les suivants :
- de 1 à 18 types express et voyageurs
- de 20 à 39 types marchandises et mixtes
- de 40 à 49 types divers à tender séparé
- de 50 à 59 locomotives de manoeuvres (locomotives-tenders ).
En 1924, on ajouta pour les locomotives d'origine allemande, les typesci-après :
- de 60 à 69 types express et voyageurs
- de 70 à 89 types marchandises et mixtes
- de 90 à 99locomotives-tenders .
Toujours en 1876,Alfred Dapsens , qui exploitait à Yvoir lesCarrières Dapsens , fit construire une petite ligne de chemin de fer pour transporter sa production jusqu'aux voies du NB (Nord Belge ) et à la Meuse. Au début, c'étaient des chevaux qui tractaient les wagons, la première locomotive n'apparut qu'en 1884.
Le 1/5/1876, l'EB (Etat Belge ) a repris laCompagnie du chemin de fer de Dendre et Waes .
Le 14/12/1876, on mit en exploitation la ligne allant deBois de Nivelles (commune de Nivelles) à Fleurus. Mais au cours de sa construction, elle fit l'objet, en septembre 1875, d'un grave accident. Des fêtards, montèrent sur un wagon en stationnement, maiscelui-ci se mit à dévaler la pente et finit par s'écraser. il y eut six morts.
Cette ligne, permit de desservir, le vaste dommaine desDumont de Chassart .Celui-ci , en plus de terres agricoles et des bâtiments pour les exploiter, comprenait une sucrerie et une distillerie, le tout relié par des voies de 60 cm.Celles-ci , aboutissaient à la gare deWagnelée - Saint-Amand (commune de Fleurus), que l'on rebaptisa gare de Chassart. Ce réseau, de moins en moins utilisé, disparutaprès-guerre et les deux industries, furent fermées respectivement en 1958 et 1968.
Le roiLéopold II était passionné par les chemins de fer. En 1877, il fit mettre en service la "Halte royale " à proximité de son château de Laeken. Ce petit bâtiment,aujourd'hui en ruine, fut utilisé à de rares occasions par les souverainsjusqu'en 2001. Il fut aussi à l'origine de la "Halte royale d'Ardenne " à Houyet, ouverte en 1898, fermée en 1919 et également en ruine. Il eu même le projet d'une gare sous son château de Laeken. Ce projet eu un début de réalisation mais fut abandonné après son décès.
C'est encore en 1877, que l'EB (Etat Belge ), entreprit un effort de rationalisation et d'uniformisation de la gestion de son personnel. Pour cela, il établit un premier RAG (Règlement d'Administration Général ) / RAB (Reglement van Algemeen Beheer ).
Ce rôle est maintenant rempli par le RGPS (Règlement Général du Personnel Statutaire ) / ARPS (Algemene Reglement van het Personeel Statutaire ) qui est divisé en de nombreux fascicules.
Début 1877, on mit en service la liaisonHerstal - Liège-Guillemins . Elle avait nécessité de percement de trois tunnels en milieu urbain liégeois.
En 1877 également, on mit aussi en service la gare deLiège-Longdoz construite par le NB (Nord Belge ).
Cet imposant bâtiment, était à l'emplacement de la gare terminus de la ligne de Namur à Liège de 1851, à laquelle on avait ajouté celle vers Maastricht en 1851, mais en en faisant une gare en impasse.
En 1917, l'occupant allemand fit percer le tunnel de Froidmont, ce qui permit au trafic des marchandises de contourner la gare.
Le 1/7/1956, les navettes de voyageurs entreLiège-Guillemins (rive gauche de la Meuse) etLiège-Longdoz (rive droite de la Meuse) furent supprimées. A partir du 3/10/1960, les trains de voyageurs entreLiège-Guillemins et Maastricht ne desservirent plusLiège-Londoz , et la gare, devenue sans objet, fut démolie en 1975.
A partir de 1877, tous les trains de voyageurs furent équipés du frein à air comprimé inventé par l'américainGeorge Westinghouse en 1869. Les trains de marchandises ne le furent totalement qu'en 1933.
Une pompe à air faisait fonction de compresseur. Placée sur la locomotive et alimentée directement par la vapeur, elle fournissait l'air comprimé. On lui donnait familièrement le nom de "petit cheval ". A l'arrêt, son bruit de fonctionnement était caractéristique.
L'air comprimé est transmis au matériel remorqué via une conduite principale.Celle-ci comporte des boyaux entre les véhicules. L'air est emmagasiné dans un réservoir auxiliaire à bord de chaque véhicule. Les freins, maintenus serrés par des ressorts, sont commandés par des cylindres alimentés, via une valve, par l'air en provenance du réservoir auxiliaire. Cette valve est aussi raccordée à la conduite principale à travers un dispositif spécial. Selon l'augmentation ou la diminution de la pression dans la conduite principale, cette valve règle l'alimentation en air des cylindres. Ceci entraîne la libération des freins ou leur activation.
Au départ, ce frein n'était modérable que lors de son serrage mais non de son desserrage. Ceci impliquait, que pour diminuer un freinage en cours, il fallait l'annuler puis le rétablir à une valeur inférieure. Il fallu attendre 1926, pour que cet inconvénient, puisse être supprimé.
Quelques conséquences :
- chaque train doit avoir une source d'air comprimé : compresseur, réservoir principal et robinet de réglage de la pression
- avant la mise en route d'un train, il faut établir la continuité de la conduite principale et alimenter tous les réservoirs auxiliaires
- une rupture dans la conduite principale, par exemple lors d'une rupture d'attelage, entraîne le freinage de tout le train
- un signal d'alarme à la disposition des voyageurs, en fait un robinet sur la conduite principale, leur permet d'arrêter le train
- les véhicules non freinés doivent être pourvus d'une conduite blanche, simple tuyau qui assure la continuité de la conduite principale.
Naturellement, il n'y avait plus besoin de personnel pour actionner les freins pendant la marche des véhicules remorqués, marchandises et voyageurs. Mais à l'arrêt, un frein d'immobilisation restait nécessaire.
Ceci entraîna la disparition, très progressive, de la guérite qui abritait le personnel desservant les freins. A remarquer, que les wagons modernes possèdent toujours un frein à manoeuvrer par un agent, mais qu'il s'agit du frein de stationnement.
Toujours en 1877, on déplaça, à Malines (Mechelen), l'arrivée de la ligne venant de Louvain (Leuven), afin de laisser plus de place à l'atelier central.
En 1878, on mit en service la gare d'Anvers-Sud (Antwerpen-Zuid ) et, en 1894, elle fut dotée d'un imposant bâtiment dû à l'architecteJules-Jacques Van Ysendyck . Elle était ouverte aux voyageurs mais drainait aussi le trafic des marchandises en provenance des quais de l'Escaut (Schelde). Elle était reliée à Malines (Mechelen) par une ligne directe.
Comme, à cette époque, Anvers (Antwerpen) ne disposait pas encore de nombreux bassins, les bateaux se rangeaient simplement le long des quais de l'Escaut. L'accès àceux-ci se faisait par une porte dans les anciennes fortifications.
Après la deuxième guerre mondiale, le développement du port se fit de plus en plus vers le nord et l'activité marchandises déclina. Finalement, en 1965, la gare fut rasée et l'emplacement du complexe ferroviaire fut récupéré au profit des accès au tunnel Kennedy (Kennedytunnel).
Depuis, un simple point d'arrêt remplace la grande gare disparue.
La ligne directe vers Malines (Mechelen), fut abandonnée en 1969 et il n'en subsiste quasi plus aucune trace.
En 1879, l'américainThomas Edison et le britanniqueJoseph Swan , débutèrent la commercialisation de la lame à incandescence. La lumière est émise par un filament, porté à très haute température par un courant électrique, enfermé dans une ampoule où on a fait le vide.
Le 1/2/1879, on mit en service, en région anversoise, lagare de marchandises de Borgerhout (goederenstation Borgerhout ). Cette dénomination ne doit pas être confondue, avec le nom initial de la gare pour voyageurs d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ). En 1879, le nom de cette gare de marchandises, fut changé enAnvers-Est (Antwerpen-Oost ).
Celle-ci , fut fermée en 1924. A son emplacement, en 1930, on construisit alors une gare pour voyageurs, aussi dénomméeAnvers-Est (Antwerpen-Oost ). Son bâtiment était l'oeuvre de l'architectePaul Nouille . En 1960, l'architecteMaurice Léonard-Etienne , lui substitua une construction plus moderne.
Au 1/6/1975,Anvers-Est (Antwerpen-Oost ), qui maintenant accueillait les trains internationaux, fut renomméeAnvers-Berchem (Antwerpen-Berchem ).
En 1905, pour la troisième fois, on donna le nom de Borgerhout, à un point d'arrêt pour voyageurs, situé en ville.Celui-ci
Le 1/5/1879, la compagnie de l'EB (Etat Belge ), en collaboration avecLa Poste / De Post , ouvrit un service d'envoi de petits colis affranchit au moyen de "timbres de chemin de fer ".La Poste / De Post ouvrit son propre service le 1/10/1928 mais le 1/6/1932 les deux services fusionnèrent. Les "timbres de chemin de fer " continuèrent cependant à être utilisés par laSNCB / NMBS pour d'autres prestations jusqu'en 1987.
Le 1/7/1879, à Liège, on mit en service une liaison entre la gare des Guillemins et celle de Vivegnis, reliant ainsi la ligne allant à Tongres (Tongeren). Le creusement de plusieurs tunnels fut nécessaire, dont un sous la colline de Pierreuse. A débouché decelui-ci , on installa une gare provisoire :Liège-Palais (actuellementLiège-Saint-Lambert ).
En 1905, un bâtiment prestigieux fut érigé par l'architecteEdmond Jamar . Détruit en 1979,celui-ci , fut remplacé, en 1980, par une gare souterraine.
Le 24/8/1879, on inaugura la nouvelle gare de Tournai, oeuvre de l'architecteHenri Beyaert . Elle remplaçait le bâtiment de 1842 d'Auguste Payen , qui, en impasse et érigé au bord de l'Escaut, ne répondait plus aux besoins.
La nouvelle gare fut gravement endommagée par un incendie en 1912 et par des bombardements en 1944. Chaque fois, elle fut restaurée. En février 2015, on termina sa rénovation et sa modernisation.
De la fin des années 1870 jusqu'à 1914, on construisit les bâtiments des gares secondaires selon un plan standard. Une gare se composait alors d'une partie centrale à deux niveaux et, de part et d'autre, d'une aile à un niveau. Une des ailes formait salle d'attente et un espace aurez-de-chaussée de la partie centrale abritait le guichet. Le logement du chef de gare occupait le reste du bâtiment.
En 1880, on instaura au sein du service de comptabilité de l'EB (Etat Belge ), unBureau de Compensation , pour éviter dans la mesure du possible les paiements et les conversions de devises entre différents réseaux ferroviaires européens. Pour cela,celui-ci comparait chaque quinzaine les dettes et créances de chaque réseau et ne faisait des opérations financières que pour leurs soldes.
Le 14/2/1925, cet organe fut renommé BCC (Bureau Central de Compensation ). Il fut ensuite géré par laSNCB / NMBS et, finalement, sous le nom de BCC (Bureau Central de Clearing ), il fut repris par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ).
C'est en 1880 également, qu'on mit en service la gare de Laeken. C'est une oeuvre de l'architecteA. De Paepe . Depuis le 6/10/1982, elle n'est plus utilisée par le chemin de fer car elle a été remplacée par la gare de Bockstael qui est commune avec le métro bruxellois.
En 1880 également, furent fondés lesAteliers de Construction de Bouffioulx , renommés par après, lesAteliers de Construction de la Biesme .Ceux-ci , étaient évidement situés à Bouffioulx, commune de Châtelet. Ils construisirent des locomotives à vapeur, mais étaient spécialisés dans les grues de chargement de charbon ou de relevage.
Ces grues à vapeur, avaient une chaudière verticale. Elles pouvaient se mouvoir de manière autonome. On pouvait les équiper d'un grappin à mâchoires, pour le chargement du charbon, ou d'un crochet, pour le relevage. Bien plus tard, certaines de ces grues furent diéselisées.
L'EB (Etat Belge ), qui se fournissait aussi auprès d'autres fabricants, disposaient de trois types de ces grues :
- typeA 310 grue de relevage
- typeA 320 grue de chargement de charbon d'une force de5.000 kg ), instaura une liaison régulière entre
- typeA 330 grue de chargement de charbon d'une force de2.000 kg. . Cette ligne, qui a nécessité
L'usine de construction de locomotives de Tubize de 1854, après divers étapes, donna naissance, le 8/8/1880, à une société dénomméeLa Métallurgique .Celle-ci avait des ateliers sur plusieurs sites, dont un important à Nivelles. En 1905, elle modifia son nom en AM (Ateliers Métallurgiques ). Alors que le nom des ateliers avaient plusieurs fois été modifié suite aux nombreux changements de propriétaires, dans les années 1950, les nivellois l'appelaient toujours "La Métallurgique ".
Le site de Tubize sera fermé en 1958 et celui de Nivelles en 1989.
En 1881, la compagnie de l'EB (Etat Belge ), reprit la petiteCompagnie Chemin de Fer de Saint-Ghislain à Erbisoeul , ce qui la rendait maître de l'important noeud ferroviaire deSaint-Ghislain . Elle chargea, en 1890, soningénieur-architecte Henri Fouquet de remplacer le bâtiment de 1842 par une nouvelle gare.
C'est aussi en 1881, que le françaisCamille Alphonse Faure , donna, aux accumulateurs électriques au plomb, leur structure moderne.
En 1881, le parlement débattit de l'opportunité d'une liaison ferroviaire directe entreBruxelles / Brussel et Mayence (Mainz). Elle s'appuierait, sur une ligne à construire entre Wavre et Huy.
Exploitée par le privé, elle ferait une concurrence directe à la ligne de l'EB (Etat Belge ) via Louvain (Leuven). Mais elle avait aussi des implications militaires, la France craignant que à la Prusse ne s'en serve pour l'envahir.
Finalement, le 25/5/1887, le ministreAuguste Beernaerts , enterra définitivement ce projet.
Le rayonnement des entrepreneurs et financiers belges actifs dans le ferroviaire était considérable à cette époque. C'est ainsi, qu'ils participèrent, à l'égal de leurs collègues français, le 4/8/1881, à la création, à Paris, de la CFD (Compagnie de Chemins de Fer Départementaux ).
Le 8/9/1881, fut constituée la société CABCF (Compagnie Auxiliaire Belge de Chemins de Fer ), qui après remaniement de son actionnariat, devint, le 27/12/1887, la CAIB (Compagnie Internationale Auxiliaire de chemins de fer - Bruxelles ).
Cette société possédait un parc de wagons à marchandises, qu'elle louait à des clients publics ou privés. A cette époque, c'était très novateur, alors qu'à l'heure actuelle, c'est devenu la norme. Depuis 1988, elle fait partie du groupe Brambles.
L'arrêté royal du 19/12/1881, ouvrit la possibilité d'emploi féminin pour le travail de bureau à l'EB (Etat Belge ), mais en pratiquecelle-ci , ne déboucha que sur quelques emplois subalternes à la comptabilité.
En 1882, à Berne, eut lieu une conférence européenne pour l’unité technique du trafic par chemin de fer. Elle fixa les normes qui permirent la circulation du matériel roulant sur les différents réseaux européens.
C'est encore en 1882, que l'usine de construction ferroviaire établie à Baume, alors commune deHaine Saint-Pierre , créa un nouveau site de production en France à Marpent. La société prit alors le nom deBaume et Marpent . L'intérêt d'une filiale en France était de contourner les importants droits de douane.
Le 20/5/1882, la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ) prolongea jusqu'à Amsterdam, sa voiture qui assurait le trajetParis - Bruxelles / Brussel , établissant ainsi la première liaison directeParis - Amsterdam .
C'est le 21/8/1882 qui fut mis en exploitation la totalité de l'Athus-Meuse , destinée initialement au transport du minerai de fer et du charbon. Cette ligne, par une succession de reconversions, survécut à la fin de la sidérurgie et de l'exploitation du minerai de fer, dans la région d'Athus, de 1977 et 1978.
En septembre 1882, la ligneBruxelles / Brussel - Tervueren (maintenant Tervueren s'écrit Tervuren), construite par des capitaux privés, est terminée et confiée à l'EB (Etat Belge ). Elle acheminera même les chevaux de l'hippodrome de Stockel, lorsquecelui-ci sera ouvert en 1906.
En 1926, cette ligne, sera reprise en exploitation par la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ), qui deviendra Electrabel, et sera appelée BT (Bruxelles-Tervueren ).
En 1883, à Tournai, lors de l'assainissement des marais de Maire, on supprima un viaduc ferroviaire de 23 arches, et on le remplaça par un talus.
En 1883 également,Eduard Vossloh , fonda, en Prusse, une société qui plus tard, construisit des locomotives.
A partir de 1883, on commença à remplacer les semelles de frein en bois par des semelles en fonte.
En 1884, unarrêté royal institua leMinistère des Chemins de Fer, des Postes et des Télégraphes . Dépendant du même ministère, les chemins de fer, la poste et le télégraphe, eurent longtemps des relations privilégiées.
Comme en 1883, le gouvernement avait nationalisé les petits réseaux téléphoniques locaux qui venaient d'être créés. il confia leur gestion et leur développement à l'échelle du pays, au nouveau ministère.
Des lignes téléphoniques aériennes, furent donc installées le long des voies de chemin de fer et les abonnés au téléphone, furent raccordés au réseau téléphonique à la gare de leur localité. Pour cela, dans certains cas, son bâtiment, fut surmonté d'une inesthétique herse, soit une structure métallique d'où partaient tous les fils téléphoniques vers les postes téléphoniques. Dans d'autres cas, les fils téléphoniques partaient d'un pylône érigé à côté de la gare.
Les communications téléphoniques, étaient gérées par un central, où des opératrices, branchaient les lignes qui devaient être en communication.
En 1884 également, le GCB (Grand Central belge ), équipa certaines de ses voitures pour voyageurs, d'un chauffage à eau chaude. Avant, on ne disposait que de bouillotes pour tenter de réchauffer les passagers.
C'est aussi en 1884, que fut mis en service l'atelier de réparation de Gentbrugge. Comme celui de Malines (Mechelen), il était appelé familièrement "het Arsenaal ". Il cessa ses activités en 2019. Dans ses dernières années, il s'était spécialisé dans la réparation des wagons.
Le bâtiment abandonné fut détruit par un incendie le 13/3/2022.
Toujours en 1884, l'architecteEmile Robert construisit une gare àWatermael / Watermaal . Bien que plus utilisée depuis 1992, elle est préservée par la commune deWatermael-Boitsfort / Watermaal-Bosvoorde .
Elle présente une importance particulière, car le peintrePaul Delvaux , qui habitait à proximité, l'a fréquemment représentée dans ses tableaux.
Pour commémorer les50 ans du chemin de fer en Belgique, on décerna une décoration, ornée d'une couronne et d'une roue ferroviaire ailée, au personnel qui avait25 ans de service au 1/5/1884.
Le 28/5/1884, un arrêté royal, a prescrit l'inspection annuelle des chaudières à vapeur. Rappelons, que l'explosion d'une telle chaudière, provoque de nombreux dégâts et est souvent mortelle.
En 1885, le gouvernement, pour fêter les 50 ans du chemin de fer en Belgique, organisa un grand congrès international.
Les participants du monde entier, trouvèrent qu'il était nécessaire de prolonger cette expérience. Ceci déboucha, en 1887, sur la création de l'AICCF (Association Internationale du Congrès des Chemins de Fer ) / IRCA (International Railway Congress Association ).
C'est aussi en 1885 également, que l'EB (Etat Belge ), fit construire les premiers prototypes de voitures à voyageurs à trois essieux. L'ajout d'un essieu central permettait d'allonger la voiture et donc d'augmenter sa capacité et influençait favorablement le confort.
A partir de 1888, débuta la livraison des voitures de série, les GC (Grande Capacité / . Alors que les premières n'avaient pas de WC, les suivantes en furent pourvues. Il apparut cependant que, prévoir la possibilité de passer d'une voiture à une autre, était intéressante pour les voyageurs et le personnel de contrôle.Grote Capaciteit )
Aussi, en 1900, on passa à un modèle pourvu de l'intercirculation, les GCI (Grande Capacité et Intercirculation / Grote Capaciteit en Intercirculatie ). L'intercirculation était réalisée par de simples plaques articulées, ouvertes à tout vent, et formant passerelle.
Tout ce matériel avait une caisse en bois à portières latérales. Pour ouvrir ces portières de l'intérieur, il fallait abaisser leur vitre et manoeuvrer la poignée se trouvant à l'extérieur. Ces voitures étaient, à l'origine, équipées d'un éclairage au gaz. On construisit également, dans le même style, des fourgons à trois essieux et pourvus d'une vigie.
En 1885 également, l'EB (Etat Belge ), qui décidément ne se satisfait pas des gares reprises à la GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ), mit en service une nouvelle gare à Arlon. Oeuvre de l'architecteJean-Louis Van de Wyngaert , elle remplaça un bâtiment de 1858.
Toujours en 1885, l'américainBenjamin Chew Tilghman , mit au point la technique du sablage. Danscelle-ci , un compresseur projette un mélange d'air et de sable sur les pièces à décaper. Cette technique est incontournable dans la restauration des anciens matériels ferroviaires métalliques.
Il arrive parfois que de terribles accidents ne font pas de victimes. C'est ainsi que 12/2/1885, le chef de gare deNivelles-Est , entendit le sifflet désespéré d'un train de marchandises arrivant de Luttre, signalant qu'il était incapable d'assurer un freinage suffisant. Il se précipita alors vers le convoi d'ouvriers qui stationnait en gare et réussit à faire descendre tout le monde.
Le choc fut très violent et les dégâts énormes. La locomotive du train de Luttre et dix wagons se sont couchés sur le flanc, trois wagons du train de voyageurs ont été éventrés et la marquise du quai a été arrachée. On ne déplore que deux blessés légers parmi le personnel du train de marchandises, le machiniste et unserre-freins .
Les 16 et 23/8/1885, un grand cortège historique fut organisé dans les rues de Bruxelles. Il célébrait les cinquante ans du chemin de fer. Il comprenait des chars représentant tous les moyens de locomotion utilisés au cours des siècles. Le char des chemins de fer, clôturait le défilé. Le train de 1835, faisait partie du défilé.
Une grande crise économique frappa la Belgique en 1886, provoquant grèves et émeutes. Le 29/3/1886, l'armée ouvrit le feu sur les insurgés à plusieurs endroits, notamment en faisant douze morts à Roux.
En 1886, le NB (Nord Belge ) fit construire une nouvelle gare à Huy. Grâce à un tunnel de liaison,celle-ci devint une gare de passage, à l'inverse de l'ancienne gare deHuy-Ville qui était en impasse. On l'appela, à cette époque, fort logiquement,Huy-Nord . En 1979, elle fut remplacée par un bâtiment moderne.
La même année 1886, le GCB (Grand Central Belge ), fit construire une gare, sur la rive gauche de la Sambre à Charleroi,Charleroi-Ouest .Celle-ci , au fil des années, perdit de l'importance par rapport à la gare deCharleroi-Sud , située sur la rive droite, et fut finalement démolie en novembre 1981.
En 1886 également,François Dorzée , fonda lesAteliers de Construction de Boussu qui construisit des locomotives à vapeur.
Le 18/3/1886, une manifestation à Liège dégénère en insurrection.Celle-ci , se transmet au Hainaut. Malgré l'intervention de l'armée, grèves et saccages des demeures patronales durent jusqu'au 29/3/1886.
Le 15/5/1886, une réunion de la conférence européenne pour l’unité technique du trafic par chemin de fer, imposa la "clé de Berne ", comme moyen uniforme d'ouvrir les serrures du matériel roulant. Cette clé comporte un creux carré.
C'est en 1887, que l'on termina la construction du bâtiment actuel de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek . C'est une oeuvre de l'architecteFranz Seulen . En 1919, il y ajouta une aile supplémentaire.
En 1887 également, on équipa les wagons d'un nouveau type de boite de roulement à huile et de nouveaux modèles de butoirs.
Une loi du 16/8/1887, marque les début de la législation sociale.
Le 20/11/1887, l'état prussien a poussé la construction de la Vennbahn jusqueSaint-Vith / Sankt Vith depuis Stolberg près d'Aix la Chapelle (Aachen). La totalité de la ligne et de ses embranchements fut terminée le 4/11/1889.
Cette ligne avait été voulue, pour des raisons stratégiques, parHelmuth von Moltke , le chef d'état-major de l'armée prussienne. Toutefois, grâce à sa liaison avecTrois-Vierges auGrand-Duché de Luxembourg , elle connut un important trafic de charbon, coke et minerai de fer.
Le 15/5/1888, on mit en service une nouvelle gare à Malines (Mechelen). C'est une réalisation de l'architecteEmile Janlet . Majestueuse, elle remplaçait celle du début du chemin de fer. Sa grande marquise fut quasiment détruite suite aux bombardements de 1944. On utilisa de ce fait, un bâtiment provisoire en bois.
Elle futelle-même remplacée par un bâtiment contemporain, inauguré le 14/12/1959, dessiné par l'architecteJan Van Meerbeeck .
A son tour,celui-ci cédera la place, plus tard, à un nouveau complexe.
Caractéristique de la gare de Malines, ses voies sont réparties en deux groupes de niveau différent, ses quais formant une gare basse et une gare haute.
Le 1/7/1888, du côté luxembourgeois, la PHCompagnie du Prince Henri , mit en service le prolongement, à partir de Wiltz, de la ligne qui, depuis Kautenbach, permit alors de rejoindreBastogne-Sud .
Au milieu des années 1880, un forgeron de la région de Boom, observa que de plus en plus les chevaux étaient remplacés par de petites locomotives pour tirer les wagonnets dans les briqueteries.
L'argile de Boom est en effet connue comme propice à la fabrication de briques etcelles-ci sont renommées. Chaque entreprise possédait déjà son réseau à voie étroite, une partie des voies était fixes, mais les autres étaient déplacées au fur et à mesure de l'exploitation de l'argile.
Craignant pour l'avenir de son métier, il décida donc de se reconvertir dans le ferroviaire. C'est ainsi que naquit, en 1887, l'entrepriseFrateur - De Pourcq , toujours active la construction de voies de chemin de fer.
En 1889, fut fondée àBruxelles / Brussel , laSociété Mutuelle des Chefs-Gardes et Gardes . Pendant la décennie qui suivit, on vit se créer de nombreuses sociétés semblables, pour couvrir les risques de santé, dans toutes les localités où se trouvait des cheminots.
On voit aussi la naissance d'un mouvement syndical, dont les composantes, d'abord proches des partis politiques, vont progressivement prendre leur indépendance tout en restant unitaires et donc insensibles à la régionalisation.
En 1889 également, l'ingénieur-architecte Henri Fouquet construisit une nouvelle gare à Oostkamp, qui remplaça les constructions établies depuis 1849. En 2019, cette modeste gare fut démolie pour permettre l'extension à quatre voies de la ligne. Mais comme elle était classée, elle a été reconstruite à l'identique de l'autre côté des voies.
C'est aussi en 1889, que l'usine sidérurgique de Dnipro, commença à produire des rails. Cette ville ukrainienne et sa région, faisait alors partie de la Russie. Elle connaissait un développement industriel fulgurant, dû à l'apport de capitaux et de technologie belge. Cette période euphorique, fut de courte durée.
En 1890, on comptait5.105 passages à niveau. Parmiceux-ci ,2.900 d'entre eux étaient équipés de barrières, coulissant horizontalement, manoeuvrées par un ou unegarde-barrière .
Lorsque le poste de signalisation le demandait, il ou elle fermait les barrières en tournant une manivelle située dans un petit local à proximité du passage à niveau. On fermait d'abord la traversée pour le charroi, en laissant un petit espace libre pour les piétons, et, seulement dans un deuxième temps, on fermait complétement. Les barrières étaient ouvertes, de la même manière, après le passage du train.
En journée, c'était souvent unegarde-barrière qui opérait. Elle était la plupart du temps l'épouse d'un cheminot, ouvrier de la voie, maiselle-même , bien que rémunérée, n'avait pas le statut de cheminot. Le couple était de préférence logé à proximité dans une petite maison appartenant à la compagnie de chemin de fer.
Dans d'autres cas, on avait choisi l'emplacement d'un poste de signalisation, de telle sorte qu'il soit à proximité d'un passage à niveau. Dès lors, c'est ce poste qui commandait directement ce dernier.
Dans les années 1890, en Europe, on commença à remplacer les crampons, qui attachent les rails Vignole aux traverses en bois, par des tirefonds. Un crampon est un clou avec une tête recourbée d'un côté. Un tirefond est une visse avec une tête munie d'une large collerette.
Si régulièrement, il fallait frapper sur les crampons pour les enfoncer à fond, il fallait, beaucoup moins souvent, faire tourner les tirefonds pour les revisser.
Les détracteurs du tirefond, objectaient qu'il avait une plus petite surface de contact avec le rail. Pour remédier à cela, on intercala, par après, une pièce métallique entre la collerette et le rail : un griffon. En plus, cette attache étant élastique, cela donnait plus de souplesse à la fixation.
Sur le continent américain, où on était resté fidèle au crampon, on dut résoudre un autre problème, l'enfoncement du rail et son relâchement lors du passage d'un train, faisait sauter les crampons en l'air. Pour y remédier, on ajouta, en plus, une agrafe pour solidariser le rail à la traverse.
Par après, il y eut une multitude de systèmes de fixation adaptés aux traverses en bois, en métal et en béton. Mais c'est en se basant sur le concept de l'agrafe, que l'on a finalement conçu le système moderne d'attache des rails.
Tous ces systèmes nécessitent des outils appropriés. D'une manière générale, tous les métiers du rail avaient leurs outils à main spécifiques, destinés a être utilisés par un voire deux hommes.
crampon tirefond griffon
Parmi les outils à main manoeuvrés par deux hommes, citons en particulier la pince de levage. Pour lever un coupon de rail, toute l'équipe devait se mettre à la tâche dans un mouvement coordonné.
C'est en 1891 que fut créée la Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer qui sera intégrée en 1999 à la gendarmerieelle-même devenuepolice fédérale en 2001. On utilisera alors un sigle bilingue SPC (SpoorwegPolitie police des Chemins de fer ).
Elle est organisée en districts, calqués sur ceux de laSNCB / NMBS . Elle est aussi compétente dans lespré-métros et métros.
Il y a des postes de police ferroviaire dans certaines gares de façon à couvrir l'ensemble du pays, soit :Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), Bruges (Brugge),Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Bruxelles-Nord / Brussel-Noord ,Charleroi-Sud ,Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), Hasselt, Libramont,Liège-Guillemins , Louvain (Leuven), Mons et Namur.
Toujours en 1891, l'EB (Etat Belge ), se fit construire, àBruxelles / Brussel ,rue de Louvain / Leuvenseweg , un nouvel hôtel des chemins de fer, pour héberger son administration centrale. C'est une oeuvre de l'architecteHenri Beyaert . Il remplace le bâtiment initial, appelé la "maison blanche " à cause de sa couleur, situéavenue Fonsny / Fonsnylaan , qui resta cependant occupé par des services jusqu'en 1953.
C'est encore en 1891, qu'apparu le premier train miniature de la firme allemande Märklin (née en 1859).Celui-ci , n'était pas propulsé par l'électricité mais par un mouvement d'horlogerie. En conséquence, sa marche était d'abord extrêmement rapide pour rapidement s'essouffler. Son premier train électrique, se déplaçant sans limite de temps, n'apparaîtra qu'en 1935.
Le 3/1/1891, fut en service un point d'arrêt à Fauquez (commune d'Ittre), sur la petite ligne à voie unique entre Clabecq (commune de Tubize) et Ecaussinne. Après l'invention de la marbrite, en 1919, sa verrerie, dirigée parArthur Brancart , connu une croissance fulgurante.
Mais ce produit décoratif, passa de mode, et la verrerie cessa ses activités en 1979. La ligne, qui n'était plus desservie que par les petits autorails série 46, fut fermée le 3/6/1984.
La loi du 25/7/1891, imposa que les passages à niveau gardés soient munis de barrières. Au cours du temps, ces barrières connurent une évolution. Les premières étaient roulantes à croisillons. Ensuite, on intercala des panneaux, avec un cercle rouge sur fond blanc, entre les croisillons. Puis on passa aux barrières levantes munies d'un filet pour enfin passer aux barrières, oudemi-barrières , levantes simples sans filet mais avec des éléments réfléchissants, avec éventuellement un disque d'interdiction.
Au départ, les barrières étaient tout le temps fermées pour les véhicules routiers et n'étaient ouvertes que sur demande. Une ouverture était prévue en fin de barrière pour les piétons. Mais ensuite, elles restèrent ouvertes, sauf au passage d'un train.
Evolution des barrières de passage à niveau
barrière roulante barrière roulante simple avec panneaux
barrière levante barrière levante avec filet moderne
Une loi du 25/8/1891, a contenu, pour la première fois, des dispositions spécifiques protégeant les intérêts du voyageur et de l'expéditeur de marchandises dans leurs relations avec les chemins de fer.
Le 15/10/1871, l'EB (Etat Belge ), a mis en activité, une gare de formation, complétée par un atelier, à Ronet dans le village de Flawinne (commune de Namur). Après son abandon par le chemin de fer, dans les années 1990, les bâtiments subsistants, on été reconvertis, en 2021, en immeubles d'habitation.
En 1892, la firme suisse Hasler, maintenant HaslerRail, commença à commercialiser un appareil qui permettait au conducteur de connaître la vitesse de sa locomotive. Pour cela, il fallait raccorder mécaniquement l'appareil à un essieu, ce qui était pratiquement impossible sur les anciens matériels.
Dans les années 1930, on remplaça la transmission mécanique par une transmission électrique, ce qui permit de généraliser l'affichage à bord de la vitesse. L'appareil le plus connu est le Téloc. Dans sa deuxième version, il permit d'enregistrer, sur un rouleau de papier, la vitesse et l'état des signaux.
permière deuxième
version version
Mais comment faisait-on avant de disposer d'un affichage à bord de la vitesse ?
On se fiait à l'expérience de l'équipe de conduite. Mais, là où un véritable danger existait, on installait un dromopétard.
Le dromopétard est un dispositif de sécurité, associé à un signal de ralentissement, qui déclenchait une explosion, lorsquecelui-ci était franchi à une trop grande vitesse. Pour cela, un pétard était placé sur un bras articulé au ras du rail. Il s'effaçait dans un temps donné lorsque le passage d'une roue sur un déclencheur en amont le commandait. En cas de trop grande vitesse, la roue rattrapait le pétard avant qu'il ne se retire et le faisait exploser.
Pour mesurer la vitesse de passage d'un convoi devant un point fixe, il existait aussi le dromoscope. Mais cet appareil était sensible à la température ambiante et devait être réarmé après chaque utilisation.
En 1892 également, la KZM (Kempensche Zinkmaatschappij ) (Société des Zincs de la Campine ), mit en activité son usine de production de zinc àBudel-Dorplein (commune néerlandaise de Cranendonck).
Vu son caractère très polluant, le site choisi devait être dans une région désertique mais bien desservie par des moyens de communication. Celui choisi, bien qu'auxPays-Bas , était très proche de la frontière belge et permettait un raccordement à l'Ijzeren Rijn (Rhin de fer ).
Vu sa situation géographique, et le fait que ses importations et exportations passaient par Anvers (Antwerpen), cette usine fut toujours desservie par les chemins de fer belges.
Le 1/5/1892, on basa les heures dans tout le pays, et donc dans toutes ses gares, sur l'heure donnée par l'Observatoire royal de Belgique /Koninklijke Sterrenwacht van België àUccle / Ukkel qui appliquait l'heure GMT (Greenwich Mean Time ).
Ceci continua jusqu'en 1946, où l'on passa àGMT+1 . Toutefois, pendant les périodes de guerre, l'on fut obligé d'appliquer l'alternance heure d'hiverGMT+1 / heure d'étéGMT+2 , comme en Allemagne. Cette alternance fut reprise en 1977 suite à l'uniformisation au niveau européen.
Longtemps, chaque pays définissait son heure selon ses besoins, ce qui ne facilitait pas les voyages internationaux. Ainsi, pendant toute une époque, lesPays-Bas avaient un décalage horaire d'environ20 minutes par rapport à la Belgique.
La VVIA (Vlaamse Vereniging voor Industriële Archeologie ) (association flamande pour l'archéologie industrielle ), a publié des chiffres illustrant la situation des "grands" chemins de fer en Belgique en 1894. Même si ces données sont incertaines, voici ce que l'on peut en déduire.
Chemins de fer de l'EB (Etat Belge ) :
- 3.309 km exploités
- 2.133 locomotives, 5.282 voitures à passagers, 45.967 wagons à marchandises
- 75 millions de tickets vendus, 29 millions de tonnes transportées
- 44.000 membres du personnel
- 101 décès en service de membres du personnel.
Chemins de fer privés :
- 2.716 km exploités
- 814 locomotives, 1.637 voitures à passagers, 15.656 wagons à marchandises
- 22 millions de tickets vendus, 17 millions de tonnes transportées
- 11.000 membres du personnel
- 73 décès en service de membres du personnel.
Total chemins de fer :
- 6.025 km exploités
- 2.947 locomotives, 6.919 voitures à passagers, 61.623 wagons à marchandises
- 97 millions de tickets vendus, 46 millions de tonnes transportées
- 55.000 membres du personnel
- 174 décès en service de membres du personnel.
A partir de 1893, EB (Etat Belge ), intensifia la construction de petites gares selon un modèle standardisé. La moitié durez-de-chaussée était réservée à la salle d'attente et au guichet, le reste et l'étage était dévolu au logement du chef de gare. Environ 150 de ces bâtiments furent construits.
En 1894, l'architecteEmile Robert , construisit une remarquable petite gare à Groenendael (Groenendaal). Pour être préservé, son abri de quai, assorti à la gare, a été déplacé de quelques mètres en 2006, en prévision des travaux du RER.
En 1895, l'EB (Etat Belge ), mit en service un nouveau bâtiment de gare à Ramillies. C'était une réalisation de l'architecteEmile Robert .
Cette gare était à la croisée des lignesNamur - Tirlemont (Tienen) etGembloux - Landen . Ce croisement, était surnommé "la croix de Hesbaye ". Ces lignes avaient été construites à partir de 1862 par le privé, mais rachetées par l'EB (Etat Belge ) en 1871.
Le trafic régulier des voyageurs a été arrêté le 10/12/1962 et tout trafic le fut en 1971.
Le 13/3/1895, l'allemandHans Goldschmidt , déposa un brevet utilisant la combustion de la poudre d’aluminium dans la métallurgie. Il fallut cependant attendre 1928 pour qu'il soit appliqué au soudage des rails.
Après la seconde guerre mondiale, la soudure aluminothermique des joints des rails par le procédé Thermit, devint d'un usage généralisé.
A la fin des années 2019, la firme dota le processus d'une procédure informatisée.
Le 25/8/1895, on inaugura une nouvelle gare à Furnes (Veurne) qui remplaça celle de 1858. C'est une oeuvre monumentale de l'architecteJacques Théodore Josephe Wisselez .
En 2014,celle-ci , en mauvais état, a été vendue à un privé et Furnes (Veurne) est devenu un simple point d'arrêt.
La loi du 15/6/1896, institua l'obligation aux employeurs, d'établir, en bonne et due forme, un "règlement d'atelier ".Celui-ci , précise les obligations des employeurs et des travailleurs.
Le 1/10/1896, la commune deSaint-Pierre en Ardenne se mit à contester la présence du chemin de fer qui passait par un de ses hameaux, soit Libramont. Le litige fut résolu, en 1899, en érigeant Libramont comme commune indépendante.Celle-ci , bénéficiant d'une gare importante, entra alors dans une période d'expansion.
Le 1/1/1977, eut lieu en Belgique une vaste opération de fusion des communes. Ainsi naquit celle deLibramont-Chevigny , qui comportait comme hameau ...Saint-Pierre en Ardenne .
En 1897, un américain,Henry Grey , améliora le procédé de laminage des poutrelles.Celles-ci peuvent alors être pourvues de larges ailes pour former un profil en H. Son procédé est utilisé pour la première fois par les laminoirs luxembourgeois de Differdange.
Actuellement, ce type de poutrelles est universellement utilisé, notamment pour les poteaux de caténaire en Belgique.
Du 10/5/1897 au 8/11/1897, eut lieu une exposition internationale àBruxelles / Brussel , en partie au site duParc du Cinquantenaire / Jubelpark , en partie à Tervuren. Ceci créa la nécessité d'établir une ligne de tram entre ces deux sites. C'est celle qui, actuellement, suit l'avenue de Tervueren (le nom de cette avenue reprend l'ancienne orthographe de Tervuren).
Sur le site de Tervuren, l'EB (Etat Belge ) présenta ses locomotives les plus récentes et, dans son parc, on avait installé une attraction constituée par un circuit de monorail de5 km . Ce dernier fit même rêver, par certains, d'une liaisonBruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) par monorail.
Une de ces locomotives, la 1760 du Midi (Chemins de Fer du Midi ), qui était une compound systèmede Glehn - du Bousquet , fit même la démonstration de ses qualités, par un parcours d'essai sur le réseau. Mais cela resta sans suite.
C'est également en 1897, queRudof Diesel mit au point le moteur qui porte son nom.
Toujours en 1897, l'EB (Etat Belge ) fit construire une locomotive de type Mallet pour assurer la pousse des trains dans les plans inclinés de Liège.
Ce type de locomotive, inventé parAnatole Mallet , dispose, sous un même châssis, non pas un groupe moteur comme habituellement, mais de deux groupes moteur. En plus,ceux-ci sont articulés. De cette manière, on obtient une locomotive plus puissante qu'avec le type habituel.
Cette locomotive fut se révéla trop fragile et fut retirée du service en 1905.
Le 13/3/1898, le rail atteignit Léopolville (future Kinshasa) dans l’État indépendant du Congo administré parLéopold || . Ce pays deviendra une colonie belge en 1908 et sera indépendant en 1960. Franchir la partie non navigable du fleuve Congo était une étape stratégique.
Le 1/6/1898, les lignes belges exploitées par le GCB (Grand Central belge ) furent reprises par la compagnie de l'EB (Etat Belge ). Conséquence : la ligneTurnhout - Tilbourg (Tilburg) , maintenant exploitée par deux compagnies différentes, rentre petit à petit en léthargie et finira par disparaître.
Pourtant, une grande gare frontière avait été construite, s'étendant sur Weelde (Belgique) etBaarle Nassau (Pays-Bas ). Tout trafic y cessa le 1/6/1973.
Fin 1898, l'EB (Etat Belge ), qui recherchait d'urgence une nouvelle génération de locomotive à vapeur pour trains express, acheta cinq machines, de type "Dunalastair", en Ecosse. Conçues par l'ingénieur écossaisJohn Farquharson Mac Intosh , elles se distinguaient totalement du matériel belge. En particulier, elles avaient un foyer plus profond, qui donnait un meilleur rendement à la combustion du charbon.
Dès l'année suivante, une première commande, de locomotives inspirées de ce type, fut passée à l'industrie belge. Toute une génération à foyer profond, vit ainsi le jour, comprenant des locomotives avec tender à bogies et de deslocomotives-tender . Rapidement, on se rendit compte que leur puissance était un peu faible, aussi, on essaya d'y remédier, par divers moyens, dont l'ajout d'un surchauffeur.
Jusque 1910, l'EB (Etat Belge ), fit construire toute une famille de locomotives, dérivées des travaux de l'ingénieur écossaisJohn Farquharson MacIntosh . Ces locomotives deviendront les types à 14 à 20 à laSNCB / NMBS .
De 1898 à 1909, on construisit la ligne de Ciney à Yvoir. Cette ligne à voie unique, longeait la vallée du Bocq et comportait plusieurs tunnels, dont un de501 m à l'entrée d'Yvoir. Elle desservait de nombreuses carrières.
En 1899, l'EB (Etat Belge ), ne pouvant obtenir de l'industrie européenne de nouvelles locomotives dans un délai raisonnable, se tourna vers l'Amérique.
Elle commanda à BLW (Baldwin Locomotive Works ), 12 locomotives de configuration Mogul, qu'elle reprit dans le type 31.Celles-ci , ne donnèrent pas entière satisfaction et ne furent plus utilisées après la guerre1914-1918 .
A partir du 1/6/1899, la CIWL se mis à exploiter desvoitures-salons en service intérieur sur quelques liaisons.Celles-ci portaient sur un flanc la dénomination "Compagnie internationale des Wagons-lits et des Grands Express Européens ", comme en service international, mais aussi, sur l'autre flanc, l'équivalent en néerlandais, soit "Internationale Maatschappij voor Slaapwagens en Europa's Grootste Sneltrein ".
Ce service fut supprimé en 1931.
Le 28/11/1899, la chaudière de la locomotive 1067, une type 29 de l'EB (Etat Belge ), explosa en gare de Bracquegnies (commune deLa Louvière ). Cette machine était en attente de son prochain service et il n'y eu aucune victime. Mais de tels accidents étaient fréquents à l'époque et rares étaient ceux qui ne faisaient pas de victime.
Le danger des chaudières à vapeur concernait aussi les chaudières fixes et les chaudières des bateaux. Aussi, les autorités décidèrent de leur imposer une épreuve décennale.Celle-ci , consiste, tous les dix ans, à soumettre une chaudière remplie d'eau, à une pression deux fois plus importante que celle qu'elle doit tolérer remplie de vapeur.
Dans les années précédant 1900, on fit de plus en plus appel aux briquettes pour la chauffe des locomotives à vapeur.Celles-ci , permettent d'utiliser la poussière de charbon, en la comprimant dans un moule en forme de brique.
On les utilisait cassées en morceaux, notamment lors de l'allumage du feu. Placées le long du pourtour de la réserve de charbon du tender, elles permettaient d'en charger plus.
En 1900, pour approvisionnerBruxelles / Brussel en marchandises de toutes sortes et exporter ses productions, on entreprit la construction des bâtiments et du complexe ferroviaire deTour et Taxis / Thurn en Taxis . L'architecteErnest Van Humbeeck s'y est illustré en réalisant l'entrepôt des douanes.
C'est en 1900 également, que le NB (Nord Belge ), prit réception de ses premières locomotives du système compound. Dans ce système, en exploite deux fois la vapeur. D'abord la vapeur, alors à haute pression, fait travailler un premier groupe de cylindres, puis, la vapeur, alors en basse pression, est dirigée vers un deuxième groupe de cylindres de plus gros diamètre.
Sasociété-mère , le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), avait innové avec succès ce type de locomotives en 1886.
Le rendement de ces machines est meilleur, mais elles sont plus coûteuses et délicates à conduire.
Comme s'était l'habitude au NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ) et au NB (Nord Belge ), ces locomotives étaient équipées d'un boitier "cinéma".Celui-ci , permettait d'afficher, à l'avant de la locomotive, les quatre chiffres du numéro du train.
A partir de 1900, on poursuivi le remplacement des voitures à voyageurs à deux essieux entamé avec les voitures GC (Grande Capacité /Grote Capaciteit ).
Les nouvelles voitures étaient plus longues, avaient toujours trois essieux, étaient toutes équipées d'un WC et permettaient de passer de l'une à l'autre : les GCI (Grande Capacité et Intercirculation /Grote Capaciteit en Intercirculatie ). Néanmoins, du fait de la présence des deux plateformes, du WC et du couloir, leur capacité était inférieure.
Il y avait des voitures mixtes de première et seconde classe, des voitures de seconde classe et des voitures de troisième classe. Elles se répartissaient entre de nombreusessous-séries . Avec, par exemple, deux plateformes non couvertes, avec une plateforme non couverte et une couverte et avec deux plateformes couvertes.
Le chauffage se faisait grâce à la vapeur délivrée par la locomotive. Quand leur éclairage au gaz fut remplacé par l'éclairage électrique, on installa, sous le châssis, une batterie et une dynamo, entraînée par une courroie à partir d'un essieu.
Comme ces voitures avaient leur caisse en bois, les ateliers de construction utilisaient donc de nombreux menuisiers, alors queceux-ci ont maintenant complétement disparus dans la construction ferroviaire.
A l'époque des années 1900, l'éclairage intérieur des voitures à voyageurs se faisait en encore majoritairement au gaz, les réservoirs étant placés sous les voitures ou dans le fourgon pour les GC (Grande Capacité /Grote Capaciteit ).
Le matériel éclairé au gaz se reconnait au fait que les couvercles des lanternes dépassaient légèrement du toit. En effet, leur allumage se faisait de l'extérieur, par un préposé, le gazier, qui se déplaçait sur les toits, d'où la présence d'échelles ou d'appuis aux extrémités des voitures.
En cette fin de siècle, une innovation ferroviaire va marquer jusqu'à notre vie actuelle : l'adoption des heures de 13 à 24 pour les heures "du soir".
On assiste aussi, dans les années 1900, à la généralisation dublock-system par télégraphe pour réguler l'espacement des trains.
Aveccelui-ci , une ligne de chemin de fer est divisée en portion de voie : les cantons. Chaque canton est protégé à son extrémité par un signal. Ce signal n'est ouvert par le responsable du canton, un signaleur, que lorsqu'il n'y a plus de train danscelui-ci .
A l'époque, le fait qu'un train quitte un canton était basé sur l'observation visuelle du passage du véhicule de queue du train. La présence de la lanterne de queue sur le dernier wagon, prouvait que le train était complet.
L'annonce de l'arrivée d'un train, et celle de sa sortie du canton, faisait l'objet de messages télégraphiques entre responsables de canton.
C'est le 9/10/1900, que le françaisPaul-Louis Héroult , réalisa pour la première fois la production d'acier, à partir de ferrailles, au moyen d'un four à arc électrique. Ce procédé, est surtout utilisé pour la production d'aciers spéciaux, comme ceux destinés aux rails.
Toujours dans les années 1900, mentionnons l'usage, à l'EB (Etat Belge ), de la "Feuille de Travail ", pour, à la fois contrôler les prestations du machiniste, mais aussi pour éventuellement lui attribuer une prime d'économie, s'il avait consommé moins de charbon que prévu.
Sur ce document journalier, lechef-garde , mentionnait les trains effectués, avec leurs heures de départ et d'arrivée, et le machiniste, indiquait la quantité totale de combustible utilisé.
En 1902, on inaugura la nouvelle gare de Manage. Bâtiment imposant, oeuvre de l'architectePierre Langerock , elle remplaça la gare initiale de 1842. Sa nécessité provenait du fait que Manage était devenu un noeud ferroviaire et que désormais le vicinal y offrait la correspondance.
Mais progressivement, elle perdit tous ces avantages et, en juin 1972, elle fut remplacée par un modeste bâtiment moderne.
C'est en 1902 également, que la plupart des compagnies ferroviaires fondèrent le CIT (Comité International des Transports ferroviaires ).
Cet organisme se chargea de définir les documents commerciaux et douaniers, relatifs au transport international de voyageurs et de marchandises par le rail.
Le 23/9/1902, le NB (Nord Belge ) et l'EB (Etat Belge ), conclurent un accord, qui visait à diminuer le nombre d'échanges de machines entre ces compagnies sur le trajet d'un même train.Ceux-ci , n'auraient plus lieu qu'à Charleroi ou à une gare frontalière. Les trains express en seraient dispensés.
A partir de 1902,Arthur Vierendeel commença à construire des ponts, d'abord routiers puis ferroviaires, d'un nouveau type auquel on donna son nom.Ceux-ci ne possédaient plus de diagonales de renfort des structures rectangulaires. Pour empêcher la déformation decelles-ci , les angles étaient renforcés par une jonction arrondie.
Ce type de pont fut largement utilisé, on en trouve encore par exemple encore à proximité de la gare de Malines (Mechelen), qui datent de 1935 et sont classés.
Le 16/12/1902, a été fondée à Bruges (Brugge), la sociétéLa Brugeoise qui se spécialisa dans la construction ferroviaire.
C'est en 1903, que sortir des usines Cockerill, les premières locomotives à vapeur surchauffée destinées à l'EB (Etat Belge ). Bien qu'ayant de nombreux avantages, la surchauffe de la vapeur mit longtemps à s'imposer. Elle nécessite d'équiper les machines d'un dispositif supplémentaire appelé surchauffeur.
L'eau se transforme en vapeur à une température qui dépend de la pression. A pression ambiante, la vaporisation à lieu à100 °C , mais à une pression de15 bar par exemple, c'est à200°C . Dès que la température diminue, une condensation se forme.
Or dans une locomotive à vapeur, on a tout intérêt à éviter la formation de gouttelettes d'eau dans la vapeur, d'où l'avantage de relever la températureau-dessus du point de condensation.
Toujours en 1903, on commença à faire circuler, entreBruxelles-Nord / Brussel-Noord etAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ), des "trains-bloc ", c'est à dire des trains à composition fixe. Ils mettaient40 minutes pour effectuer le trajet, soit une vitesse commerciale, élevée pour l'époque, de80 km/h . A partir de 1907, de luxueusesvoitures-salons furent incorporées à ces trains.
C'est en 1903 également, qu'on mit en service, àAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ), la première cabine de signalisation typeSiemens et Halske .
Ce type de cabine, d'abord généralisé, fut ensuite progressivement remplacé, à partir de 1923, par des cabines de type ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ). Les lignes principales furent alors progressivement équipées dublock système par appareils enclenchés.
A partir de 1910, les autres lignes furent progressivement gérées parblock système téléphonique. Dans ce système, les annonces de train entre cabines se faisaient par téléphone mais étaient consignées dans un registre. Pour valider les messages, un nombre aléatoire prélevé dans le registre du poste de block de l'émetteur était communiqué poste récepteur.
Une procédure analogue était d'application auxgares-barrières qui avaient l'obligation de se tenir dans leur loge. Mais les femmesgardes-barrières , logées à proximité, pouvaient elles, vaquer à leurs occupations dans leur maison, carcelle-ci , était pourvue d'une sonnerie les appelant à regagner leur loge.
C'est aussi en 1903, qu'à Lübek, la DWM (Deutsche Waffen und Munitionsfabriken ), appliqua pour la première fois les roulements à billes aux paliers qui supportent les essieux d'un véhicule ferroviaire. Par après, les roulements à billes furenteux-mêmes remplacés par des roulements à rouleaux.
Dans un roulement, des billes et des rouleaux, sont intercalés entre la partie fixe et la partie mobile de la boite d'essieux. Remplacer les paliers lisses par des paliers avec un roulement, permet une économie de force de traction de80 % . En plus, la vitesse permise est bien plus grande.
La loi du 21/12/1903 accorda, aux victimes, une indemnisation forfaitaire en cas d'accident du travail. Et ce, sans qu'elles doivent démontrer une faute dans l'organisation du travail.
Au "grand" chemin de fer, il faut ajouter les chemins de fer industriels qui pouvaient constituer des réseaux privés importants.
Exemple : le CFI (Chemin de Fer Industriel du port de Vilvorde et extensions ), créé en 1908,celui-ci , cessa ses activités seulement en 1996 et il connut, à partir de 1980, une éphémère exploitation touristique par le MSTB (Museum Stoomtrein der Twee Bruggen ) (Musée Train à Vapeur des Deux Ponts ).
Toutes catégories réunies, le rail atteignit donc aux alentours de l'année 1900, une densité record :0,170 km de voies par km² (Angleterre 0,103 / Allemagne 0,079 / France 0,07).
En 1904, l'EB (Etat Belge ), appliquant les perfectionnements apportés parJean-Baptiste Flamme , commença à utiliser la vapeur surchauffée dans ses locomotives.
Cette vapeur, dont la température est plus élevée que ne le nécessite sa pression, admet un refroidissement plus important avant sa condensation. Ceci est important car la condensation de la vapeur dans les cylindres peut causer des dommages importants.
Parmi ces réalisations, citons les locomotives pour trains de voyageurs, numérotées de 4507 à 4558, futures type 10 de laSNCB / NMBS , et celles pour trains de marchandises, numérotées de 4365 à 4500, futures type 36. Ces machines, à quatre cylindres, étaient particulièrement puissantes.
Aussi en 1904, l'EB (Etat Belge ), décida d'abandonner la transmission unifilaire avec contrepoids, pour la commande des signaux mécaniques, et de la remplacer par la transmission bifilaire à double effet. Ce remplacement, exigeait d'avoir une sécurité qui ramène la palette en position de fermeture en cas de rupture du fil de retour.
Elle est assurée par le "balancier à déclic " qui décroche le fil de traction lorsque le fil de retour n'est plus tendu. La palette retombe alors par son propre poids.
C'est en 1904 également, quePaul Moës commença à construire, à Waremme, des moteurs dont plus tard il équipa des locotracteurs de faible puissance à usage industriel et minier. Inventif, il apporta de nombreux perfectionnements à ses moteurs, principalement à "pétrole lourd" selon l'expression de l'époque.
C'est aussi en 1904, que l'EB (Etat Belge ), transféra les ateliers de l'ancienne GCL (Grande Compagnie du Luxembourg ) à Salzinnes, en banlieue namuroise.
Ceux-ci , étaient devenus trop à l'étroit en gare deBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk (cette gare est maintenant appeléeBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg ).
Encore en 1904, signalons l'essor de la machine mécanique à additionner, mise au point par l'américainWilliam Seward Burroughs .
En 1904, l'écrivain flamandGustaaf Vermeersch , publia un livre intitulé "De Last " (le fardeau ). Danscelui-ci , il décrivait le dur métier de machiniste. qu'il connaissait bien, puisqu'il étaitlui-même conducteur de locomotive.
Pour alimenter les ampoules électriques d'un train, il faut des accumulateurs et, pour alimenterceux-ci , il faut des dynamos entraînées par les roues des voitures. Mais la tension fournie doit être constante et insensible au sens de marche, ce qui n'est pas le cas pour les dynamos ordinaires.
Plusieurs inventeurs, proposèrent une solution à ce problème. Pour cela, ils utilisèrent les propriétés du magnétisme des composants des dynamos. Citons parmi eux,E. Rosenberg , qui déposa des brevets en 1904 et 1907.
Le 18/3/1904, l'allemandKarl Scharfenberg , prit le brevet d'un attelage automatique. Comme l'attelage américain qui l'avait précédé, il est basé sur le principe de deux pièces qui se coincent lorsque les véhiculent se choquent.
Cette invention ne fut pas utilisée en Belgique. Toutefois, elle continua à être perfectionnée, de sorte que plus tard, on lui ajouta les connexions pneumatiques et électriques.
Mais, le 21/2/2008, sontype 10 , fut finalement choisi par laCommission européenne pour le matériel destiné au transport à grande vitesse des voyageurs.
En 1905, l'EB (Etat Belge ), prit aussi réception de ses premières locomotives du système compound.
S'inspirant des réalisations du PO (Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans ), deux séries de locomotives furent construites :
- le type 6 une Atlantic vitesse maximum120 km/h
- le Type 8 uneTen Wheel vitesse maximum100 km/h .
Particularité des types 6, le conducteur était placé, pour une meilleure visibilité, dans une petite cabine, sur le flanc de la chaudière, alors que le chauffeur restait, lui, à l'arrière dans la cabine classique.
C'est en 1905 également, que les usinesEmile Henricot , deCourt Saint-Etienne , produisirent les premiers attelages dit "Henricot". Ce sont des attelages à mâchoire,semi-automatiques , qui assument la traction et reprennent les efforts de compression, mais pas les connections électriques ni pneumatiques. Ils permettent de se dispenser des tampons.
Ces attelages n'étaient cependant pas utilisés en Belgique mais seulement vendus à la grande exportation.
Lorsque deux véhicules poussent leurs attelages l'un contre l'autre, leurs mâchoires s'entrelacent. En même temps, un verrou se place pour maintenir ces mâchoires fermées. L'accouplement est alors réalisé. Lorsqu'on l'on libère le verrou, grâce à un levier, et que les véhicules s'écartent, les mâchoires s'ouvrent, entrainant la libération de l'accouplement.
La Belgique, restait, elle, fidèle à l'attelage à vis, aussi appelé attelage à choquelle.Celui-ci est formé d'un tendeur qui se sert au moyen d'une vis et qui s'accroche à un crochet. Il n'assure que la traction et a besoin de tampons pour assurer les efforts en compression en cas de freinage ou de pousse.
Ce n'est que bien plus tard, que des attelages à mâchoires Henricot, de type Atlas, furent choisis pour équiper les premières automotrices de laSNCB / NMBS .
attelage à vis attelage Henricot
C'est aussi en 1905, qu'on construisit le raccordement de la sucrerieRaffinerie tirlemontoise , non pas à la gare de Tirlemont (Tienen), mais à celle du village voisin de Grimde. Bien que la distance à vol d'oiseau ne soit que de300 m , il avait une longueur de4 km , car il y avait une différence de niveau de10 m à racheter.
En 1907, ces installations furent aussi raccordées aux lignes vicinales qui amenaient les betteraves. Les nombreuses voies du complexe étaient à trois files de rails. Tout cela cessa d'être en activité en 1988.
C'est encore en 1905, qu'on mit en service les nouveaux bâtiments de la gare deLiège-Palais .Ceux-ci , sont l'oeuvre de l'architecteEdmond Jamar . Ils remplacent les bâtiments provisoires de 1877 et seronteux-mêmes remplacés en 1979.
Une loi du 17/7/1905, établit le repos dominical, ouvrant timidement la voie au tourisme populaire.
Le 11/8/1905, la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) est enfin terminée. Elle est considérée comme une des plus belles au monde. Sa verrière a été construite de 1895 à 1899 parClément van Bogaert et son bâtiment de 1899 à 1905 parLouis Delacenserie . Plusieurs châteaux d'eau, aujourd'hui disparus, complétaient la gare.
Quelques années plus tard, l'architectePierre Langerock construisit une nouvelle gare à Binche.Celle-ci , inaugurée en 1911, a la particularité rare, d'être de style néogothique.
Particularité unique en Belgique, la sidérurgie liégeoise exploita, de 1905 à 1928, un chemin de fer à crémaillère Riggenbach à voie normale pour l'évacuation des scories hors de la vallée de la Meuse.
Le système Riggenbach, doit son nom au suisseNiklaus Riggenbach , qui l'a inventé en 1871.
En 1906, on remplaça la gare d'origine d'Etterbeek, par une nouvelle. Son bâtiment principal est au niveau du boulevard enjambant les voies et une annexe est au niveau des quais. Elle est dressée, selon les plans deEdmond Foulon . La partie principale, sera remplacée par un bâtiment plus modeste en 1956.
Le personnel des chemins de fer aimait se réunir en dehors du travail. Aussi de nombreuses sociétés d'agrément virent le jour, notamment des sociétés de musique. Citons, à titre d'exemple, la "Railway Musical " fondée à Tirlemont (Tienen) en 1906.
Le 28/5/1906, un jeune ingénieur,Narcisse Rulot , rentra au service de la compagnie l'EB (Etat Belge ). Adepte du taylorisme, comme beaucoup de dirigeants de son époque, il rationnalisera le travail dans les ateliers des chemins de fer et influencera durablement les méthodes de travail dans toute la construction ferroviaire belge.
Au centre de cette organisation on trouve des cadres et des bureaux de calcul des temps qui :
- découpent le travail en des postes dédicacés à des tâches précises
- établissent des temps standards pour l'exécution de ces tâches
- mesurent le temps presté à l'exécution de ces tâches
- attribuent des primes ou des sanctions selon le rapport temps presté / temps standards.
L'organisation fortement hiérarchique qui bride toute initiative, dont on semble se plaindre actuellement, est alors développée à son maximum et est inscrite dans la culture ferroviaire pour des décennies.
Lorsqu'une locomotive doit refouler des wagons, elle n'a pas de visibilité, aussi un préposé aux manoeuvres lui donne des consignes au moyen de signaux sonores, qu'il émet en soufflant dans une trompe, appelée cornet. La nuit, il peut en plus, si besoin, faire des signaux avec une lanterne à feu blanc.
Le règlement de l'EB (Etat Belge ) de 1907, a défini les mouvements que doit effectuer une locomotive selon les instructions données par le cornet et la lanterne.
Signaux sonores et optiques du service des manoeuvres
signaux sonores signaux optiques un coup de cornet prolongé : ralentir lanterne agitée une fois de droite à gauche : ralentir deux coups de cornet : avancer lanterne agitée deux fois de bas en haut : avancer dans le sens de la cheminée en se rapprochant du préposé trois coups de cornet : reculer lanterne agitée trois fois d'avant en arrière : reculer dans le sens inverse de la cheminée en s'éloignant du préposé nombreux coups brefs du cornet : arrêter lanterne agitée plusieurs fois de droite à gauche : arrêter
cornet de préposé aux manoeuvres lanterne de préposé aux manoeuvres
En 1907, on suréleva la ligne de contournement d'Anvers (Antwerpen), ce qui permit de remplacer de nombreux passages à niveau par des ponts. A cette occasion, le bâtiment de la gareAnvers-Dam (Antwerpen-Dam ), construit en 1892, fut déplacé de36 m , ce qui, pour l'époque, constitua un exploit.
Toujours en 1907, l'EB (Etat Belge ), débuta les travaux d'une nouvelle ligne entreBruxelles / Brussel et Anvers (Antwerpen). Le but était de disposer d'un itinéraire dédié au trafic des marchandises. Ceci fut seulement réalisé en 1934, au départ deSchaerbeek / Schaarbeek et jusqu'à Kontich.
Mais restait le problème de l'engorgement des circulations des trains de marchandises dans la traversée de l'agglomération bruxelloise.Celles-ci ne pouvaient se faire, en effet, que par la ligne de la ceinture Ouest.
Pour le résoudre, on entama, la même année, la construction d'un contournement par l'Est, entre Hal (Halle) etSchaerbeek / Schaarbeek .Celui-ci nécessitait un tunnel sous le Cinquantenaire. Ce dernier fut très difficile à réaliser dans un terrain défavorable, si bien que la ligne ne fut terminée qu'en 1926.
C'est en 1907, que l'américainThomas DeVilbiss , a inventé le pulvérisateur à peinture. La peinture au pistolet, a dès lors supplanté la peinture au pinceau, sur les carrosseries du matériel ferroviaire.
C'est en 1907 également, qu'un ingénieur de l'EB (Etat Belge ),Emile Tordeur , rédigea un ouvrage, intitulé : "Le Machiniste des Chemins de Fer belges ". Ce livre, explique, de manière détaillée, quel doit être le comportement du conducteur d'une locomotive à vapeur. On se rend compte, combiencelui-ci , doit sentir sa machine et pouvoir compter sur son chauffeur.
Le 7/7/1907, on a inauguré un nouveau port maritime, donnant directement accès à la pleine mer, Zeebruges (Zeebrugge soit Bruges sur mer). Il ne cessera de se développer ainsi que les liaisons ferroviaires qui le desservent.
Au 31/12/1907, un relevé des locomotives à vapeur du réseau de l'EB (Etat Belge ), montre une forte augmentation de leur nombre pendant les dernières années.
Ces locomotives étaient hébergées dans de nombreux dépôts,eux-mêmes regroupés en districts :Bruxelles-Midi ,Bruxelles-Nord ,Bruxelles-QL , Gand, Liège, Mons, Namur et Tournai. Ce dernier comptant aussi des dépôts en Flandre (Vlaanderen).
Evolution de l'effectif des locomotives à vapeur de l'Etat
1840 122 1850 170 1860 252 1870 299 1880 1.045 1890 1.634 1900 2.756 1907 3.677
En outre, il faut signaler, combien fin 1907, le réseau de l'EB (Etat Belge ) était dominant sur le territoire belge.
Importance relative des différents réseaux en 1907
Etat 4.257 km Nord-Belge 166 km Compagnie de Chimay 60 km Malines-Terneuzen 44 km Hasselt-Maeseyck 41 km Gand-Terneuzen 26 km Termonde Saint-Nicolas 21 km Taviers-Embrezin 9 km Total 4.624 km
En 1908, fut créé le réseau industriel CFI (Chemin de Fer Industriel du port de Vilvorde et extensions ), qui arrêtera d'être exploité le 3/7/1996 mais dont la société subsista par après.
En 1908 également, fut fondée à
La Louvière , la société de construction ferroviaireNicaise et Delcuve . Le 7/7/1913, elle fusionnera avecLa Brugoise pour formerLa Brugeoise et Nicaise et Delcuve . Le site deLa Louvière sera abandonné en 1945.
Toujours en 1908, on procéda à la surélévation des voies de la gare d'Alost (Aalst), sans toucher à son bâtiment. A remarquer, que cette gare était alors nomméeAlost-Nord (Aalst-Noord ), pour la distinguer de la gare des marchandisesAlost-Ouest (Aalst-Oost ).
Le 17/2/1908, l'EB (Etat Belge ), finalisa une étude sur la traction des trains de marchandises sur la ligne du Luxembourg, soit deSchaerbeek / Schaarbeek à Sterpenich.Celle-ci , nécessitait l'utilisation d'une double traction et le renfort d'une allège en queue sur 37 rampes, les deux sens étant confondus.
Après examen de diverses solutions, il apparut que l'utilisation de locomotives de très grande puissance permettrait de remplacer la double traction et qu'alors la nécessité d'une allège pourrait se limiter à trois sections,Namur - Assesse ,Poix Saint-Hubert - Libramont etJemelle - Marloie .
Ainsi naquirent, en 1909, une série de locomotives à vapeur Decapod. Avec un poids de104 tonnes et une puissance de2.165 CV , elles étaient les plus lourdes et les plus puissantes d'Europe. Elles seront reprises à laSNCB / NMBS sous le type 36 et restèrent en service jusque 1947.
Dans le même esprit,Jean-Baptiste Flamme , fit construire aussi, l'année suivante, des locomotives à vapeur Pacific pour les trains de voyageurs de la ligne, les futurs types 10, qui restèrent en service jusque 1959.
Decapod, Pacific sont des appellations courantes données aux familles de locomotives à vapeur.Celles-ci se basent sur le nombre d'essieux, en spécifiant successivement les essieux porteurs avant, les essieux moteurs et les essieux porteurs arrière.
Dénomination des familles de locomotives à vapeur
1-3-0 Mogul 1-3-1 Prairie 1-3-2 Adriatic 1-4-0 Consolidation 1-5-0 Decapod 2-2-0 Outrance 2-2-1 Atlantic 2-3-0 Ten wheel 2-3-1 Pacific 2-4-0 Twelve weel 2-4-1 Mountain
Les axes roues porteuses peuvent être fixés directement au châssis ou peuvent être fixés sur une structure intermédiaire qui pivote pour épouser les courbes. Lorsqu'il n'y a qu'un essieu, on utilise un bissel, du nom de son inventeurLevi Bissel , et pour deux essieux, on utilise un bogie.
En ce qui concerne les axes des roues motrices, on s'est limité, dans le tableau, aux cas où ils sont fixés directement sur le châssis.
Le 13/6/1908, a été fondée la société ITB (l'ImprégnaTion des Bois ).Celle-ci , devint rapidement un fournisseur incontournable des traverses en bois. Si leur usage était généralisé dans le ferroviaire jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, elles finirent par être supplantées par les traverses en béton.
Le 20/2/1975, la société se réorienta donc vers ces traverses en béton et devintITB-TRADETECH . Non seulement elle les produit, mais elle a même conçu les machines pour les fabriquer.
Des chiffres annuels fournis début 1909 par l'EB (Etat Belge ), on peut constater, que le nombre de décès causés par cette compagnie ne faiblit pas. On aurait pu espérer que son personnel et les citoyens, aient pris la mesure du danger. Mais les manoeuvres des wagons en gare sont toujours aussi mortelles pour le personnel et les quidams ne se sont pas encore rendus compte du danger que représente un train en mouvement.
Nombre de décès de 1901 à 1908
voyageurs 58 6 % personnel 481 53 % passages à niveau 190 21 % imprudences 175 20 % total 904 100 %
En 1909, leministre des PTT et des Chemins de Fer ,Joris Helleputte , remplaça les deux guides des chemins de fer, soit l' "Indicateur officiel " édité en français et l' "Officieel treinboek " édité en néerlandais, par une édition bilingue.
Ce ministre était une importante personnalité politique flamande, par ailleurs brillant architecte. Mais son initiative ne fut pas appréciée par les francophones, obligés d'avoir sous les yeux des textes en néerlandais et surtout de découvrir la traduction flamande du nom de toutes les localités.
Mais rapidement, les éditions unilingues furent rétablies : couverture jaune pour l'édition en français et couverture bleue pour celle en néerlandais.
L'indicateur reprenait toutes les lignes exploitées en Belgique, quelque soit la compagnie. Un numéro propre croissant, leur était attribué, d'abord les lignes de toutes les compagnies du "grand" chemin de fer, puis celles des vicinaux et des trams urbains, suivies plus tard de celles des autobus et même des autocars de loisir. Tous les espaces libres des pages étaient utilisés pour de la publicité.
Dans l'indicateur, la particularité d'un horaire était marquée par une abréviation ou un symbole dont la liste sera complétée au fur et à mesure.
bus de autorail sans autorail avec pas le uniquement le restriction substitution espace bagages espace bagages dimanche dimanche particulière
Du "Livret réglementaire du Chauffeur et du Machiniste ", édité en 1909 par l'EB (Etat Belge ), retenons quelques informations sur la manière de communiquer.
L'utilisation de lacorde-signal .Celle-ci , reliait la cabine de conduite de la locomotive au fourgon qui y était accolé. Elle permettait auchef-garde , de communiquer avec le machiniste.
L'utilisation du sifflet de la locomotive, actionné par le machiniste, pour communiquer principalement avec lesserre-freins :
- un coup bref annonce du départ de la machine ou ordre de desserrer les freins du train
- un coup bref suivi d'un coup allongé serrer les freins du train
- un coup allongé avertir de l'arrivée de la machine ou demander au signaleur d'ouvrir le signal
- deux coups brefs répétés après un court intervalle  : avertir du personnel à terre ou un train croiseur d'un danger
- plusieurs coups brefs et vivement répétés   serrer les freins du train immédiatement car danger.
Le 7/12/1909,Leo Baekeland , chimiste d'origine belge, déposa le brevet de la première matière plastique, la bakélite. Apte à prendre toutes les formes et isolante de l'électricité, elle connut rapidement de multiples utilisations, y compris dans le ferroviaire.
En 1910, à l'initiative de laSociété royale du Touring Club de Belgique et dans le cadre de l'exposition universelle deBruxelles / Brussel , les gares furent invitées à se fleurir. Ceci déboucha sur un concours annuel de la plus belle gare fleurie qui subsista jusque dans les années 1960.
En 1910 également, on construisit une nouvelle gare à Genval. C'est une réalisation deG. De Lulle . Elle est décorée de sgraffites, dont un représente une roue ferroviaire ailée. L'ancien bâtiment fut utilisé très longtemps comme gare pour les marchandises.
C'est aussi en 1910, que l'architecteCharles Castiau , adepte de l'art nouveau, construisit un pont métallique,rue du Charroi / Gerijstraat à Anderlecht.Celui-ci , est soutenu par 21 colonnes de fonte de style égyptien.
Toujours en 1910, l'EB (Etat Belge ), remplaça, dans ces ateliers, le salaire aux pièces, par un système basé sur une prime fonction du temps économisé par rapport à un temps standard. C'est le début du management dit de l'organisation scientifique du travail.
De 1910 à 1912, on construisit une nouvelle gare gantoise,Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ). Située dans un quartier encore peu urbanisé, elle avait l'avantage d'être située sur la ligneBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) , et pouvait donc être une gare de passage. En plus, les voies de cette ligne avait été surélevées, ce qui évitait les passages à niveau.
C'est l'architecteLouis Cloquet , qui dessina les plans de la nouvelle gare. Fait marquant, il y plaça une haute tour qui évoque un phare.
Suite à l'instabilité du sol, cette tour s'inclina de plus en plus, si bien qu'en mars 2006, on dut l'abattre, pour ensuite la reconstruire à l'identique.
Après de nombreuses recherches de solutions pour relier les gares encul de sac deBruxelles / Brussel , c'est en 1911, qu'on entama les travaux de la jonctionNord-Midi . La conception de sa "halte centrale ", était confiée à l'architecteVictor Horta . Tout ceci, fut rapidement stoppé par la guerre.
En 1911 également, la législation belge interdit le travail de nuit pour les femmes, ce qui, pour les chemins de fer, concerna en particulier lesgardes-barrières . En 1914, c'est le travail des enfants qui fut interdit.Ceux-ci étaient couramment utilisés dans la construction ferroviaire pour peindre les endroits difficilement accessibles du matériel.
En 1912, fut fondée à Gand (Gent), l'ABC (Anglo Belgian Company ), pour fabriquer des moteurs diesel pour les bateaux, soit des moteurs pouvant être de grande taille. Ce n'est que dans un deuxième temps que fut développé des moteurs adaptés à la traction ferroviaire, et donc plus compacts.
En 1979, l'entreprise fut renommée ABC (Anglo Belgian Corporation ).
En 1912 également, on construisit une nouvelle gare à Waremme, en remplacement du bâtiment datant des débuts de la ligne en 1838.
En octobre 1912, une conférence internationale réunie à Paris, fonda le BIH (Bureau International de l'Heure ).Celui-ci , a reçu pour mission de synchroniser les heures des différents pays, en se basant sur l'heure moyenne de Greenwich, soit la GMT (Greenwich Mean Time ).
En 1913, on mit en service un passage sous voies pour piétons à Laeken. Conçu par l'architecte de renomAlban Chambon , il était particulièrement prestigieux avec ses colonnes de granit poli et ses ornements en bronze.
C'est en 1913 également, qu'on mit en service la nouvelle gare d'Adinkerque (Adinkerke), dans la commune deLa Panne (De Panne ). Construite selon les plans de l'architecteJoseph Viérin , elle remplaça le premier bâtiment de 1870.
Son style, un mélange de modernisme et d'architecture traditionnelle, fut repris, dans les années 1920, pour reconstruire les nombreuses gares flamandes détruites pendant la guerre.
Du 26/4/1913 au 3/11/1913, eut lieu à Gand (Gent) une exposition universelle. Toute la récente production de matériel ferroviaire belge y fut exposée, et elle était nombreuse et diversifiée.
Une locomotive mérite d'être particulièrement mise en vedette : celle detype 13 . C'est unelocomotive-tender de disposition d'essieux 232T, soit un bogie porteur, trois essieux moteurs et un deuxième bogie porteur.
Equipée de quatre cylindres et de la surchauffe, elle avait une grande puissance et pouvait atteindre les110 km/h . Elle disposait, dans sa cabine de conduite, de deux jeux de commandes, un dans chaque sens de circulation. Elle était donc parfaitement adaptée à la traction des trains de voyageurs qui vont et viennent entre deux gares.
Il n'y eu que deux exemplaires de ce type de locomotives et ils furent retirés du service en 1931.
En ce qui concerne l'exposition, Le mouvement flamand la critiqua, la jugeant trop francophone. Le français était alors la langue du savoir et de la culture à Gand (Gent).
Actuellement, tous les bâtiments de cette exposition ont disparus, y compris la gare construite parLouis Cloquet .
Le 1/8/1913, on a inauguré la nouvelle gare d'Ostende-Quai (Oostende-Kaai ) qui remplaça les anciennes installations provisoires. Elle est l'oeuvre de l'architecteFranz Seulen . Elle comportait un hôtel appelé "Hôtel Terminus Maritime ".
Début 1914, la ligne transfrontalièreBertrix - Muno - Carignan est terminée, mais les militaires français interdisent la pose des rails sur le tronçon entre Muno (commune de Florenville) et Carignan10 ans de travaux, comporte d'importants ouvrages d'art, tunnels et viaducs, dont un de120 m à Conques (commune d'Herbeumont).
La parenthèse allemande
Le 27/7/1914, leMinistère de la Guerre , ordonna aux chemins de fer de l'EB (Etat Belge ), de se préparer à la mise sur pied de guerre de l'armée belge.
Le 1/8/1914, la mobilisation générale est déclarée et le trafic ferroviaire, avec l'Allemagne, est suspendu.
Le 4/8/1914, l'Allemagne envahit la Belgique. Immédiatement, l'état-major belge, décida la construction d'une ligne ferroviaire sommaire destinée à approvisionner la ceinture de forts d'Anvers.Celle-ci , fut réalisée en24 jours .
Du 5/8/1914 au 16/8/1914, eut lieu la bataille de Liège. Mais avantcelle-ci , l'armée belge avait rendu inutilisable le tunnel de Nasproué, ce qui entrava fortement le transport par chemin de fer de l'artillerie allemande. Néanmoins, l'envahisseur put rétablir sommairement le trafic sur la liaisonAix la Chapelle (Aachen) - Liège dès le 15/8/1914. Quant au tunnel deTrois Ponts , il fut si fortement détruit qu'il ne fut rendu à la circulation que le 26/11/1914.
Le 6/8/1914, troistrains-hôpitaux partirent de Muizen, près de Malines (Mechelen), pour aller rechercher les blessés de la bataille de Liège. Le 17/8/1914, l'atelier central de Malines (Mechelen) fut évacué et son personnel mit à l'abri en Angleterre.
Le 22/8/1914, l'armée française fit sauter divers ponts sur la Meuse, dont le viaduc ferroviaire d'Anseremme.
Le 26/8/1914, les troupes belges qui purent se sauver du siège de Namur, furent recueillies par l'armée française et transportées par train de Liart à Rouen. Ensuite, elles furent acheminées vers la place forte d'Anvers qu'elles atteignirent le 5/9/1914.
Dans les jours qui précédèrent le siège de la forteresse de Maubeuge, qui débuta le 28/8/1914, l'armée française essaya d'empêcher l'acheminement par le rail de l'artillerie lourde allemande par des combats en gare de Lobbes.
Pendant le mois d'août 1914, de nombreuses locomotives belges furent évacuées en France, soit environ2.000 sur4.500 machines.
Avec quatre trains blindés construits à la hâte à Anvers (Antwerpen), l'armée belge procéda, à partir du 5/9/1914, à plusieurscontre-attaques . Ils étaient composés de deux wagons encadrés par deux locomotives et étaient armés d'un canon et de trois mitrailleuses.
Les ateliers ferroviaires d’Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ) fournirent aussi deux trains blindés à l'armée britannique.Celle-ci les arma de canons de marine qui pouvaient atteindre des objectifs hors de portée de l'artillerie des forts.
Toujours en septembre 1914, on construisit en peu de temps une ligne ferroviaire pour ceinturer les fortifications d'Anvers (Anvers). Dès le 1/10/1914, les trains blindés furent engagés sur cette nouvelle voie.
L'armée allemande, dans sa progression, fusilla des centaines de civils. Une de ces tragédie à un rapport direct avec le ferroviaire.
Le 29/8/1914, un train militaire allemand était en approche de la gare de Jurbise, quand le bruit d'une détonation se fit entendre. Les soldats descendirent immédiatement et se ruèrent sur tous les civils qu'ils pouvaient trouver. Ils en fusillèrent sept. Et pourtant, cette détonation n'était pas un geste hostile, c'était simplement celle provoquée par un dromopétard.
En septembre 1914, l'armée allemande avait rétablit, pour ses besoins, les axes ferroviaires, traversant la Belgique, dont elle avait besoins pour les combats qu'elle menait en France.
A partir du 8/10/1914, l'armée belge commença à passer sur la rive gauche de l'Escaut (Schelde) puis, avec les troupes britanniques qui étaient venues à son aide, à gagner en train Ostende (Oostende). Finalement Anvers (Antwerpen) tomba le 10/10/1914.
Le 15/10/1914, la dernière ligne utilisable,Furnes (Veurne) - Dunkerque , fut coupée par l'armée allemande et tout le matériel ferroviaire qui n'avait pu être évacué vers la France tomba aux mains de l'ennemi.
L'armée belge se retira alors derrière l'Yser, protégée par des inondations causées par l'ouverture des écluses, et la plus grande partie du pays fut occupée.
Vers lami-novembre 1914, les troupes des deux camps s'enterrèrent dans des tranchées et construisirent des abris fortifiés. Souvent, une voie étroite, était utilisée pour acheminer les munitions aux positions d'artillerie et la logistique nécessaire.
Les convois étaient tractés par de petites locomotives à vapeur, mais à l'approche du front, on les relayait par des locotracteurs qui, n'émettant pas de panache de fumée, étaient plus discrets. L'armée britannique, utilisa, y compris en Belgique, des locotracteurssemi-blindés , construits par Simplex.
L'armée allemande utilisait toutes les lignes ferroviaires principales pour ses propres besoins, ne laissant pas circuler d'autres trains. Les patrons de charbonnage réagirent et demandèrent de pouvoir faire circuler leurs propres convois par des lignes secondaires.
C'est ainsi par exemple, que fin novembre 1914, l'association patronale ACC (Association Charbonnière du CentreLa Louvière etBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Son itinéraire passait par Clabecq. Elle disposait de huit locomotives du dépôt de Luttre et d'une locomotive de manoeuvre de charbonnage. Elle transporta du charbon et un peu de nourriture. Ce service durera jusqu'à la fin de la guerre.
Au fur et à mesure de l'occupation du territoire, les installations du chemin de fer furent gardées par la Landsturm. Ces unités de l'armée allemande étaient composées de réservistes âgés.
Pour administrer le territoire belge occupée, les allemands distinguèrent la partie proche du front, l'Etappengebiet (région des étapes ), placée sous administration militaire, du reste du pays, sous administration civile. Le 21/3/1917, cette dernière fut divisée en deux régions administratives, la Flandre (Vlaanderen), y comprisBruxelles / Brussel , et la Wallonie.
Tant que dura la guerre, la plupart des cheminots belges refusèrent de travailler pour l'occupant allemand, c'est donccelui-ci qui dû fournir le personnel. Les autorités allemandes réagirent par des menaces, des privations de nourriture, des emprisonnements et même parfois des déportations. Cette politique n'eut pas d'effet sur le personnel de conduite et des résultats très partiels sur les ouvriers des ateliers et de la voie.
L'armée allemande instaura un organe, laMilitär Eisenbahn Direktion Brüssel pour remettre en marche, à son profit, le réseau ferroviaire. Il fit aussi venir en renfort un grand nombre de locomotives d'autres pays sous son autorité et n'hésita pas y envoyer des locomotives belges.
Il en résultat un incroyable mélange de machines de tous types, dont l'entretien devient de plus en plus précaire, d'autant plus que le personnel belge des ateliers ferroviaires refusait toujours de reprendre le travail.
Par après, l'occupant allemand, pour l'approvisionnement du front, apporta de nombreuses améliorations et extensions au réseau, dans le Sud et l'Est du pays. Pour cela, il utilise commemain-d'oeuvre , des militaires et civils allemands, des ouvriers belges et même des prisonniers de guerre russes.
L'exemple le plus marquant, est la construction de la ligneTongres (Tongeren) - Aix la Chapelle (Aachen) et de son imposant viaduc de Moresnet composé de 22 tabliers métalliques. Construite en moins de deux ans, la ligne, équipée de la signalisation allemande, fut mise en service le 15/2/1917. Son objectif était de remplacer l'Ijzeren Rijn (Rhin de fer ) qui, traversant lesPays-Bas , ne pouvait plus être utilisé.
Toujours sur cette ligne, les allemands firent aussi creuser un tunnel, à double galerie, entre le hameau de Veurs etRémersdael / Remersdaal , commune dedFourons / Voeren . Ils firent appel à des ingénieurs suisses et à de la main d'oeuvre qualifiée italienne. Il fut mis en service le 15/12/1917. Long à l'origine de2.130 m , actuellement2.072 m , c'était le long plus tunnel ferroviaire de Belgique.
Dans la même région frontalière, l'occupant fit construire une courte ligne de Vielsalm à Born. A Born, qui était allemande à l'époque mais qui fait partie maintenant de la commune belge d'Amel (Amblève), elle comportait un imposant ouvrage de béton de285 m de long, le viaduc "Freiherr von Korff ", mit en service en 1916. Dynamité par l'armée belge le 10/5/1940, il fut jugé non réparable et ce tronçon de ligne fut abandonné.
On peut aussi citer l'établissement de la ligneSaint-Vith / Sank Vith - Gouvy , l'achèvement de la ligne, en construction,Muno – Carignan afin de permettre une liaison avec la France occupée, et la réalisation d'une courte ligne pour desservir le camp militaire de Brasschaat à partir de Kapellen.
Quelques mois après l'invasion, du fait des réquisitions de l'occupant, la famine menaçait la population. Un comité composé d'éminentes personnalités fut créé, le CNSA (Comité National de Secours et d’Alimentation ) / NHVC (Nationaal Hulp- en VoedingsComité ).
Le 16/10/1914, il obtient des autorités allemandes, la promesse de ne pas saisir la nourriture qu'il importerait d'Amérique du Nord . Il fit donc venir, tout le long de la guerre, de l'approvisionnement via le port neutre de Rotterdam. Les denrées étaient alors acheminées par péniches, puis par train et divers transports, jusqu'aux centres de distribution installés dans chaque commune.
Si cela fut d'une grande aide pour la population, cela permit aussi aux autorités allemandes de continuer ses prélèvements.
En novembre 1914, les autorités allemandes innovèrent en imposant, dans les territoires qu'elles gouvernaient, le port de d'un document d'identité, lePersonal-Ausweis ouCertificat d'Identité ou encore Eenzelvigheidsbewijs. Ce document est l'ancêtre de la carte d'identité qui permettra, bien plus tard, des tarifs de transport différenciés selon l'âge.
Début 1915, l'armée allemande installa une clôture électrifiée (2 kV DC ), tout le long de la frontière néerlandaise, pour rendre impossible l'accès auxPays-Bas , qui étaient neutre, et donc très attractifs.
Et pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, la ZVTM (Zeeuwsch-Vlaamsche Tramweg-Maatschappij ) néerlandaise, basée à Terneuzen, construisit, en 1915, une ligneSas de Gand (Sas van Gent) - Zelzate et, en 1916, une ligne Drieschouwen - Moerbeke
On pouvait ainsi acheminer les betteraves, de cette partie de la Zélande (Zeeland), séparée par l'Escaut (Schelde) du reste desPays-Bas , vers les raffineries de sucre belges. Le transport de voyageurs était naturellement exclu.
C/'est en 1915 que se termina l'enfouissement du chemin de fer entreBruxelles-Nord / Brussel-Noord etBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk .
Son déplacement dans des tranchées, en grande partie couvertes, était une revendication de longue date des communes traversées, qui se plaignaient de la coupure qu'il créait. L'espace libéré en surface, fut ensuite rapidement urbanisé.
Toutefois, la tranchée qui permit la suppression du passage à niveau de larue Belliard / belliardstraat , ne fut mise en service qu'en octobre 1953.
Une partie des locomotives belges évacuées en France n'y pouvaient pas être utilisées, car leur charge à l'essieu était trop élevée pour les voies françaises. Aussi, en 1915, le gouvernement belge, replié dans la région du Havre, revendit 60 locomotives type 36 à la Russie.
En 1915, l'armée belge chercha à installer des bases de repos pour les troupes qui étaient relevées du front. Une decelles-ci , fut établie à Oostvleteren (commune de Vleteren), à l'endroit dit du "Lion Belge " (en français). Il était bien situé, car desservi par les lignesSNCV / NMVB Furnes (Veurne) - Ypres (Ieper) etPoperinge - Dixmude (Dixmuide) .
Le 3/2/1915, est créé au sein de l'armée belge, un bataillon de troupes des chemins de fer, fort de800 hommes .Ceux-ci sont répartis en deux compagnies, une pour la voie normale (écartement de1,435 m ) et une pour la voie métrique (écartement d'un mètre).
En 1917, on ajoutera une compagnie pour la voie étroite (écartement de60 cm ) et on augmentera les effectifs.
Ces compagnies sont chargées de construire de nouvelles lignes, de réparer les lignes existantes et de gérer le trafic.
Pour exploiter leswagons-lits , fut fondée à Berlin, le 24/11/1916, la MITROPA (Mitteleuropäische Schlafwagen und Speisewagen Aktiengesellschaft ) (Compagnie de Wagons-lits et Wagons-restaurants pour l'Europe centrale ).
Non seulement elle reprenait le matériel et les activités de la CIWL en Allemagne et dans les pays occupés par les armées allemandes, mais elle deviendra plus tard un concurrent decelle-ci .
Pour le matériel abrité à l'atelier CIWL d'Ostende (Oostende), cela concerna 26wagons-lits , 15wagons-restaurants , 41wagons- salons et 17 fourgons.
A partir de 1916, l'occupant ordonna le démontage de nombreuses lignes vicinales pour en récupérer les rails destinés à être utilisés dans la zone de front.
Même les réseaux privés à voie étroite furent pillés, ainsi le réseau de l'exploitation desDumont de Chassart , qui reliait leurs terres agricoles à leur sucrerie et à leur distillerie, fut démantelé.
Des deux côtés du front de l'Yser (Ijzer), les belligérants développèrent de nombreux chemins de fer militaires pour assurer l'approvisionnement des troupes : extensions du vicinal et voies de60 cm temporaires et, en ce qui concerne l'occupant allemand, également l'exploitation des ressources du pays.
Du côté belge, l'armée construisit aussi des lignes de chemin de fer de différents écartements dans la poche de l'Yser (Ijzer), citonsAdinkerque (Adinkerke) - Klein-Leizele - Hoogstade - Linde etFurnes (Veurne) - Coxyde (Koksijde) - Oostduinkerque (Oostduinkerke) .
Le 16/2/1916, les chemins de fer belges achevèrent la construction d'un atelier de réparation pour leur matériel à Oissel, en Normandie. Ses ouvriers étaient des cheminots évacués provenant de toute le Belgique, wallons et flamands mélangés.
Le 18/4/1916, les allemands fusillèrent des dirigeants et des membres du réseau "Service Michelin ". Comptant plus de mille résistants,celui-ci , surveillait, dans toute la Wallonie, les déplacements des troupes par le chemin de fer.
Ces renseignements, récoltés également par d'autres réseaux moins importants, étaient particulièrement précieux pour les alliés, pour leur permettre d'anticiper l'action de l'ennemi.
A lami-1916, l'américain BLW ( " (Max le long).Baldwin Locomotive Works ), commença à fournir au ROD (Railway Operating Division ), des locomotives à vapeur aux spécifications britanniques. Epinglons leslocomotives-tender "saddle tank ", qui avaient leur réservoir d'eau à cheval sur leur chaudière, les futurs types 57.
En octobre et novembre 1916, de nombreux ouvriers furent déportés pour travailler en Allemagne, les chemins de fer furent utilisés à cet effet.
Le 27/11/1916, le poète flamand,Emile Verhaeren , qui écrivait en français et était installé en France, trouva la mort, à Rouen, en voulant monter dans un train en marche. Il avait écrit notamment, un poème intitulé "Les Trains ".
En marge de la guerre, le développement technique se poursuivait. Ainsi en 1917,Eugène Clark , un anglais installé auxEtat-unis , inventa l'élévateur à fourches. Cet engin et la palette, sont devenus la base de la manutention des marchandises non en vrac.
La même année, l'américainJohn Gates , inventa lui la courroie trapézoïdale. Cette dernière, se coinçant dans une gorge, permet de transmettre plus de puissance qu'une courroie plate, tout en évitant le glissement.
Dans la nuit du 3 au 4/1/1917, le remorqueur Atlas partit de Liège avec des volontaires voulant rejoindre l'armée belge. Il défonça le barrage allemand, installé sur la Meuse sous le pont ferroviaire de Visé, et atteignit Maastricht. Un pont de Liège porte actuellement son nom.
Le 5/4/1917, lesEtats-Unis entrèrent en guerre contre l'Allemagne et, le 28/6/1917, leurs premières troupes débarquèrent en France. Ensuite, leur effectif grossit pour atteindre plus de1,9 millions d'hommes.
Un tel déploiement, nécessita une logistique gigantesque. Bien que l'armée américaine fut venue avec ses locomotives et ses wagons, elle dut encore recevoir une aide des chemins de fer français et belges.
L'occupant se servait des installations deLa Brugeoise pour les besoins de son artillerie. De ce fait, elle fut bombardée à de nombreuses reprises. Le 31/5/1918, après l'explosion de son dépôt de munitions, l'usine fut complétement détruite.
En septembre 1918, des civils français des régions proches des combats de la ligne de front, furent évacués en train vers Mons et Nivelles.
De fin septembre à début novembre 1918, les installations ferroviaires de la région comprise entre l'Yser (Ijzer) et Gand (Gent) subirent de nombreuses destructions. D'une part, les allemands en retraite minèrent ou détruisirent les ponts et firent le vide derrière eux. D'autre part, l'artillerie des alliés qui progressait, pilonna les installations. La gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) fut ravagée, son vaste couloir sous voies fut éventré.
Le 7/11/1918, l'armée allemande, en retraite, a opéré de nombreuses destructions aux installations ferroviaires de Tournai. La gare devait aussi être détruite, mais des démineurs anglais purent désamorcer les charges à temps.
Le 9/11/1918, la gare de Denderleeuw a été détruite par l'explosion, qui a duré plusieurs jours, des 340 wagons chargés de munitions qui y étaient stationnés.
Durant ces mois de l'année 1918, l'armée allemande avait lancé de grandes offensives qui, non seulement furent un échec, mais furent suivies de ripostes alliées couronnées de succès. En plus, une révolution communiste enflamma les soldats des bataillons allemands, d'abord à Berlin, mais qui gagna aussi la Belgique.
A la demande de l'Allemagne, un armistice, c'est à dire une simple cessation des combats, fut signé, le 11/11/1918, dans une voiture ayant appartenu à la CIWL et stationnée dans la forêt de Compiègne en France.
Les autorités allemandes de Belgique s'enfuirent en train auxPays-Bas , pays neutre. Les soldats se mirent d'initiative en route pour rentrer en Allemagne. Fin novembre, ils avaient quittés le pays, le plus souvent par chemin de fer.
Immédiatement, le roiAlbert Ier forma un nouveau gouvernement, avec à son programme le suffrage universel, des avancées sociales et la promesse d'une université en langue néerlandaise.
Pendant que se déroulaient ces combats, une terrible pandémie déferla sur nos contrées, la "grippe espagnole ". En trois vagues successives, 1918 à 1919, elle tua un grand nombre de civils et militaires.
Les quelques jours qui s'écoulèrent, entre le départ de l'armée allemande et l'arrivée des troupes belges, furent particulièrement troublés. Ainsi, le 12/11/1918, la population anversoise, pilla les trains allemands, qui attendaient le départ pour l'Allemagne, chargés de biens volés en Belgique.
La fuite des allemands devant l'avance de l'armée belge connut un épisode tragique. Une partie des convois militaires allemands se dirigea vers l'Allemagne via Liège, tandis qu'une autre essaya de rejoindre lesPays-Bas , pays neutre.
Mais les gardes hollandais filtraient ces arrivées et, naturellement, désarmaient les allemands. Tout cela prenait énormément de temps, si bien qu'un grand nombre de trains s'entassaient à la gare frontière belge de Hamont (commune de Hamont-Achel ).
Dans la nuit du 18/11/1918, deux wagons chargés de munitions explosèrent, faisant une centaine de morts parmi les soldats allemands, mais pas de victimes belges. Un témoin belge, affirma que ce sont les feux allumés par les soldats allemands, pour brûler leurs uniformes et autres matériels, qui étaient la cause de ce carnage.
Le 19/11/1918, les Allemands quittèrentBruxelles / Brussel . La population se précipita sur les wagons abandonnés en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Certains deceux-ci , contenaient des munitions. il y eut une explosion qui fit 12 morts parmi les pillards.
Suite au retrait précipité des allemands en novembre 1918, l'armée belge, récupéra et incorpora un de leurs canons sur voie ferrée.Celui-ci , était de calibre380 mm , il avait été construit par Krupp et ce modèle était surnommé "Langer Max
Il fut vendu en 1924 à l'armée française et récupéré par les allemands en 1940.
Suite aux destructions en tous genres du matériel et des installations, la situation des chemins de fer, à la fin du conflit, était déplorable. Sur les4.670 km de ligne,1.100 km sont détruits et400 km gravement endommagés.
Le 20/1/1919, l'EB (Etat Belge ) ne disposait plus que de578 locomotives en état de marche. Heureusement, elles reçurent le renfort du matériel belge, évacué en France au début de la guerre, et qui fit retour.
Mais 233 machines, de différents types, qui avaient été utilisées par l'armée britannique, furent alors acquises auprès du ROD (Railway Operating Division ). Elles étaient toutes de construction BLW (Baldwin Locomotive Works ).
Après la guerre, en application du traité de Versailles qui suivi l'armistice le 28/6/1919, des territoires allemands furent rattachés à la Belgique. Elle hérita ainsi de la Vennbahn (ligne des Fagnes, devenue ligne belge partiellement en territoire allemand, exploitée en ligne touristique en 1991, puis fermée en 2004).
Non seulement la ligne, mais aussi ses cheminots, furent donc repris par l'EB (Etat Belge ).
La situation particulière de la Vennbahn entraîna des dispositions spéciales pour son exploitation.
En trafic de marchandises, il n'y avait pas de desserte de gares en territoire allemand. Les trains belges ne faisaient donc que transiter librement en Allemagne. Il n'y avait pas de trains allemands. A partir des années 1930, la Belgique s'abstient de faire circuler des trains militaires pour ne pas provoquer d'incidents.
En trafic des voyageurs, les douanes belges ne contrôlaient pas les voyageurs montés dans une gare en territoire allemand, telles que Montjoie (Monschau) par exemple, et qui se rendaient dans une autre gare en territoire allemand. De même pour les douanes allemandes vis à vis d'un belge circulant entre deux gares en territoire belge. Le voyage pouvait être payé en monnaie belge ou allemande.
Par ailleurs, la gare d'Herbesthal, sur la ligneLiège - Aix la Chapelle (Aachen) , resta gare frontière, mais cette fois en tant que gare belge de la commune de Lontzen.
Elle connu un essor important, abritant des agences en douane et des bureaux de change, puis déclina. D'abord avec la possibilité de faire le change de monnaie dans les trains entre Verviers etAix la Chapelle (Aachen), puis avec la libéralisation des échanges de marchandises.
Finalement, en 1966, cette gare fut fermée au profit de Welkenraedt.
Un important matériel roulant, originaire de tous les réseaux allemands, dont2.082 locomotives à vapeur, fut attribué, par une clause du traité d'armistice, aux pays alliés.
Comme dans les autres pays, c'est une CIRM (Commission Interalliée de Réception du Matériel ), mise en place par l'armée, qui sélectionna ce matériel roulant. L'objectif de ses membres, était d'entraver au maximum, une nouvelle attaque de l'Allemagne. 138 locomotives furent ainsi désignées pour être incorporées à l'EB (Etat Belge ).
Celles-ci furent livrées à partir de 1920. La plus grande partie provenait des PStB (Preußische Staatseisenbahnen ) (chemins de fer de l'état prussien ).
Ce matériel, très hétérogène et dans un état très variable, dû donc être trié, et pour celui retenu, être adapté aux spécificités belges. En particulier, les grilles des foyers furent remplacées par de nouvelles, mieux aptes à bruler le charbon belge.
Pour compléter les locomotives cédées par l'Allemagne, l'EB (Etat Belge ), acheta150 locomotives , construites auxEtats-Unis , qui formèrent letype 38 .
La Belgique reçu aussi en compensation d'autres matériels roulants, dont un millier de voitures à voyageurs prussiennes à trois essieux. Elles étaient assez semblables aux GC (Grande Capacité /Grote Capaciteit ), car n'ayant pas l'intercirculation.
Pour l'éclairage, ce matériel utilisait le gaz selon le procédé de l'allemandJulius Pintsch .
Peu après la fin de la guerre, EB (Etat Belge ), instaura une filière d'apprentissage pour former ses ouvriers. L'apprenti, un jeune sans aucune qualification, suivait des cours dans l'un de ses ateliers et au bout de trois ans, était recruté parcelui-ci .
Fin 1918, l'architecteVictor Horta , revint de son exile auxEtats-Unis . Il revu les plans de la future "halte centrale " bruxelloise, en s'inspirant de l'architecture américaine contemporaine.
C'est en 1919, queGuillaume Orlians , fonda à Malines (Mechelen), une petite entreprise pour fabriquer des fanaux ferroviaires à pétrole. Elle produisit ensuite les feux électriques équipant les signaux.
Actuellement, cette société est devenue OST (Orlians Signalling Technology ), qui fournit toujours les chemins de fer belges en feux de signalisation.
Dans une lampe au pétrole, une mèche trempant dans le pétrole est enflammée. Dans une lampe au carbure, de l'eau mouillant du carbure de calcium, produit du gaz acétylène qui, passant par un bec, est enflammé.
lanterne Orlians au pétrole lanterne Orlians au carbure
pour matériel roulant pour avant de locomotive
Le 27/6/1919, la CIWL, put enfin reprendre ses circulations. La première decelles-ci , fut l'Ostende-Köln Pullman Express à destination de Cologne (Köln).
C'est aussi en 1919, que fut fondée, àBruxelles / Brussel , la société ISOTHERMOS. Longtemps, son article vedette, fut une boite d'essieu à graissage hydrodynamique.Celle-ci , fut abondamment utilisée, car elle diminuait le risque d'avarie pour boite chaude.
Lorsque les roulements à rouleaux remplacèrent cette technique, elle se diversifia, de telle sorte qu'elle est toujours active dans le ferroviaire.
Unarrêté royal du 15/9/1919, oblige, en cas de refoulement d'une rame par une locomotive, de la faire précéder par un préposé à pied.
C'est en 1920, qu'a eu lieu l'instauration de la liaison des salaires à l'évolution des "prix de détail ", soit un index des prix de la consommation des ménages.
Toujours en 1920, on installa, àUclle / Ukkel , le premier central téléphonique automatique accessible au particuliers. Cependant, ce n'est qu'après-guerre , que cette technologie se généralisera.
Au début des années 1920, l'EB (Etat Belge ), perfectionna le levier à boule qui servait à manoeuvrer les aiguillages à pied d'oeuvre. Pour cela, il étudia soigneusement les angles à donner au levier et au contrepoids. Un tel dispositif, se manoeuvre en déplaçant d'un main le levier et de l'autre le contrepoids. Il est dit à double action, car il est stable dans les deux positions.
Au fur et à mesure des progrès techniques, la présence de ce type d'appareil, fut de plus en plus réduite, mais il peut toujours être utilisé pour des voies provisoires ou à très faible utilisation.
Le 2/1/1920, après de longues négociations, un accord fut conclu entre les gouvernements belge et français. Le gouvernement français garantissait l'approvisionnement de la sidérurgie belge en minerai de fer lorrain et le gouvernement belge garantissait la fourniture de charbon belge à la France.
Cet accord entraîna un fort développement du transport des marchandises par le rail entre les deux pays. L'utilisation de l'Athus-Meuse s'intensifia, ce qui justifia la création d'un vaste complexe et d'un dépôt avec atelier à Latour en 1929.
Le nouveau site récupéra l'activité liée au trafic des marchandises de la gare proche deVirton Saint-Mard , actuellement appelée simplement Virton.
Le 29/6/1920, l'EB (Etat Belge ), établit une gare provisoire àKnocke sur Mer (Knokke op Zee ), commune deKnocke-Heist (Knokke-Heist ). Le chemin de fer l'avait atteint en prolongeant une ligne posée par l'occupant allemand au départ de Zeebruges (Zeebrugge), où les trains devaient rebrousser.
En 1932, les bâtiments en bois furent remplacés par une réalisation de l'architectePaul Nouille .
La nationalisation et l'autonomie
Lassé de devoir sans cesse soutenir financièrement les compagnies privées et dans un souci de rationalisation, l'Etat entreprend, à partir de 1870, un lent processus de rachat et d'unification autour de la compagnie de l'EB (Etat Belge ).Celui-ci ne se terminera qu'au 1/2/1948 par la reprise de laCompagnie de Chimay .
Naturellement, le personnel politique se divisa entre opposants et partisans de la nationalisation. Et même, certains, comme le modéréBarthelemy de Theux défendirent une politique de coexistence du privé et du public. Le débat tourna finalement en faveur de la reprise par l'Etat pour différentes raisons :
- la crainte d'une mainmise d'une partie du réseau par l'étranger qui détenait le capital de certaines compagnies privées
- le déficit de plus en plus grand des compagnies privées qui demandaient alorselles-mêmes leur nationalisation
- les accusations de concurrence déloyales des industriels défavorisés par les tarifs plus élevés des compagnies privées
- la simplification et la rationalisation qu'apportait la nationalisation à la gestion des chemins de fer.
Pour bien comprendre l'époque, qui ne connaissait pas la séparation entre gestionnaire du réseau et compagnie assurant les transports, il faut se garder d'assimiler concurrence à liberté et nationalisation à oppression.
Si pour relier deux localités, deux compagnies exploitaient deux itinéraires différents, il y avait, selon les points de vue, concurrence ou doublon. Mais pour un industriel raccordé à une de ses lignes, il y avait monopole dans le chef de la compagnie de cette ligne. Idem pour les voyageurs dont la localité n'était desservie que par une compagnie.
On avait aussi constaté, que si pour relier deux localités, il y avait deux itinéraires, l'un utilisant deux compagnies successives et l'autre une seule compagnie, il était plus simple et moins coûteux, de choisir l'itinéraire qui n'utilisait qu'une seule compagnie, et ce même si cet itinéraire était le plus long.
Aussi pour les industriels et les voyageurs, la nationalisation était vue comme préférable, d'autant plus, qu'ils espéraient, via le personnel politique, obtenir une influence sur la gestion des chemins de fer nationalisés.
Reprise des réseaux privés par l'état
réseau reprise création Spa-Pepinster 1872 1855 Société Générale d'Exploitation 1872 1866 Compagnie du Luxembourg 1873 1854 Virton 1880 1878 Grand Central Belge 1897 1864 Gand-Eeklo-Bruges 1897 1858 Liégeois-Limbourgeois 1898 1863 Liège-Maastricht 1899 1861 Anvers-Gand 1899 1841 Hesbaye-Condroz 1900 1868 Flandre Occidentale 1907 1868 Hasselt-Maesseyck 1912 1870 Gand-Terneuzen 1930 1861 Nord Belge 1940 1855 Malines-Terneuzen 1948 1868 Chimay 1948 1858
Peu après la fin de la première guerre mondiale, on commença à utiliser, pour l'éclairage des compartiments des voitures à voyageurs, l'éclairage électrique, par lampe à incandescence, au lieu de l'éclairage au gaz.
Le courant continu16 V DC (24 V DC à l'international) était fourni par une dynamo entraînée par les roues via une courroie et stocké dans une batterie pour éclairer même à l'arrêt.
Du matériel éclairé au gaz continua cependant à circuler, en nombre de plus en plus réduit à partir des années trente, jusqu'à disparition en 1941.
En 1921, on améliore la signalisation mécanique dérivée de celle de 1875. D'une signalisation a deux positions (palette verticale = voie libre, palette horizontale = arrêt) on passe à une signalisation à trois positions (on ajoute palette à 45° = marche prudente). La nuit, un fanal éclaire une lentille de couleur fixée à la palette et indique la position decelle-ci (rouge = horizontale, jaune = 45°, verte = verticale).
signal deux positions (avec boule) signal trois positions (sans boule) envers d'une palette
Actuellement, les signaux n'ont plus de palettes mais uniquement des feux de couleurs séparés mais groupés dans une même cible (les feux jaunes sont doublés). La signification des feux est globalement inchangée.
Leur disposition actuelle, est le résultat de nombreux essais effectués dans les années 1930 et n'a été généralisée que dans les années 1950. Ont ainsi été essayées, des dispositions où tous les feux étaient alignés verticalement, horizontalement et même en carré. La disposition retenue, est celle dont l'observation est la moins gênée par la présence des fils de la caténaire.
voie libre marche prudente arrêt
Dans les années 1920, pour améliorer la sécurité dans la signalisation mécanique, les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ), développèrent un "désengageur électro-mécanique ". Initialement,celui-ci , assurait automatiquement la fermeture du signal après le passage d'un train. Mais ensuite, on lui fit jouer un rôle dans l'enclenchement des signaux.
C'était une première application, de la détection de la présence des trains, parcourt-cicuitage d'un courant électrique parcourant les rails.
C'est à partir de 1921 que l'on rouvrit, dans les gares, y compris du vicinal, des aubettes qui vendaient des journaux, des cigarettes et divers articles pour agrémenter le voyage.Celles-ci n'étaient plus autorisées depuis 1885. Leur gestion fut concédée à laSociété Anonyme des Bibliothèques de Gare .
La loi du 24/5/1921, abrogea les dispositions du code pénal qui sanctionnait la grève.
En juin 1921, il fut décidé d'expérimenter ledispatching system sur la ligneBruxelles / Brussel - Namur .
Inspiré de la pratique de l'armée américaine pendant la grande guerre, ce système crée une unité de commandement pour l'ensemble du trafic dans une zone donnée. Les gares communiquent des informations à un agent centralisateur, le dispatcher, qui en retour leur donne des directives.
Le dispatcher suit la marche de chaque train en traçant sur papier un graphique dans lequel, en abscisse, il indique le temps écoulé et, en ordonnée, le trajet parcouru. Il peut ainsi prévoir le déplacement des trains et prendre des décisions basées sur une vue générale.
Exemples, autoriser une circulation qui coupe un itinéraire car il saitcelui-ci ne sera pas parcouru dans un temps proche, faire garer un train pour laisser passer un autre qui est prioritaire, etc.
Ce système sera progressivement généralisé à l'ensemble du réseau.
Le 14/6/1921, a été promulguée la loi réglementant le temps de travail à huit heures par jour et48 heures par semaine.
Le temps de travail étant réduit, il devait donc être plus productif. Toute l'industrie de mit à élaborer des systèmes de plus en plus élaborés pour mesurer et augmenter la productivité des ouvriers. Aux chemins de fer, c'étaient ceux des ateliers et de la voie, qui étaient les plus visés.
Par ailleurs, cette loi eu une grande influence sur l'organisation des chemins de fer. Ainsi, par exemple, on commença à utiliser des locotracteurs diesel dans les entreprises privées. En effet, ces dernières ne pouvaient plus se permettre d'attendre les quatre heures nécessaires à la mise en pression des locomotives de manoeuvre à vapeur.
Profitant de la nuit du 15 au 16/6/1921, des travaux d'entretien étaient effectués dans le tunnel de Veurs, commune desFourons / Voeren . Une cinquantaine d'ouvriers y travaillaient. Ils furent intoxiqués par des gaz toxiques et perdirent connaissance. Heureusement, le responsable du chantier,Odon Titeux , réagit rapidement et organisa une équipe de secours.Celle-ci , parvint à sauver tous les ouvriers intoxiqués.
Le 25/7/1921, fut signé le traité instaurant l'UEBL (Union Economique Belgo-Luxembourgeoise ). LeGrand-Duché de Luxembourg , adopta comme monnaie le FB (Franc Belge ), ce qui facilita grandement les échanges entre les deux pays.
En 1922, sur la ligneDeinze - La Panne (De Panne) , on remplaça l'ancien pont de 1855, qui franchissait la Lys (Leie) à Grammene, par un pont construit parArthur Vierendeel . Ce pont, surnommé "Lorenzo", fut rendu inutilisable le 25/5/1940 par les troupes belges en retraite, mais réparé par les allemands et rénové en 2002.
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C'est aussi en 1922, que lesCarrières Tacquenier , qui exploitaient le porphyre à Lessines, mirent en activité un imposant chargeur à bateaux, le "Truc".Celui-ci , recevait les concassés par une voie ferrée privée à voie normale, les hissait dans des silos par des tapis roulants d'où on pouvait les déverser dans les bateaux naviguant sur la Dendre. Ce dispositif resta utilisé jusqu'en 1984.
A remarquer que ces carrières avaient utilisé très tôt le chemin de fer puisque, dès 1843, elles avaient établi une voie de60 cm jusqu'au quai de la Dendre.
L'année 1922 marque un tournant pour la CIWL. Elle commence à remplacer ses voitures en bois, par des voitures métalliques à la livrée bleue caractéristique. Pour leur décoration, il est fait appel aumaitre-verrier René Lalique et au marqueteurRené Prou .
En 1929, apparaissent lesvoitures-lits de type Lx (de luxe).Celles-ci , seront entretenues et modernisées par l'atelier de la compagnie à Ostende (Oostende). Ce dernier rénovera non seulement les éléments anciens, comme la marqueterie, mais effectuera toutes les adaptations aux normes modernes.
En 1922, eut lieu, sur le plan international, la signature de deux importants règlements qui règlent la circulation du matériel roulant à l'étranger.
Le RIC (Regolamento Internazionale delle Carrozze ) (Réglementation Internationale des Voitures ) qui concerne les voitures et fourgons.
Le RIV (Regolamento Internazionale dei Veicoli ) (Réglementation Internationale des Wagons ) qui concerne les wagons.
Ces règlementsRIC-RIV , imposent de respecter des spécifications techniques, et exigent le renvoi du matériel dans son pays d'origine.
Ils furent naturellement suspendus de 1939 à 1948 du fait de la guerre.
Si l'emploi de l'italien, pour dénommer ces règlements, peut étonner, n'oublions pas que le mot "ferroviaire" dérivelui-même de l'italien "ferroviario".
Toujours en 1922, la société française ACFI (Auxiliaire des Chemins de Fer et d’Industrie ), fonda une filiale en Belgique. En effet, elle équipait la plupart des locomotives à vapeur belges de son réchauffeur.
Un tel appareil, utilise la vapeur d'échappement, dont la chaleur serait perdue, pour d'abord lui faire réchauffer l'eau froide qui sera injectée dans la chaudière. Cela améliore le rendement de la locomotive à vapeur, et donc permet des économies.
D'autres types de réchauffeurs, furent aussi utilisés par la suite.
En marge de ces faits, signalons que la Belgique participa à la création, le 3/5/1922, de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ).Celle-ci regroupera, progressivement, tous les principaux acteurs ferroviaires du monde.
Cet organisme, édite des fiches techniques, ce qui permet de normaliser les équipements ferroviaires.
Les marquages aux quatre coins des wagons furent adaptés à l'évolution de la réglementation internationale. Ils indiquent s'ils sont freinés, admis à l'international et s'ils supportent les régimes voyageurset/ou marchandises. ) soit
S'ils supportent les deux régimes de serrage des freins, le choix se fait en déplaçant un levier situé sur le flanc du wagon. Pour ne pas le confondre avec d'autres leviers,celui-ci est terminé par une boule. Incliné à gauche, on sélectionne le régime G comme "goods" (marchandises/goederen) et à droite, le régime P comme "passengers" (voyageurs/passagiers).
Les marquages furent les suivants jusqu'au milieu des années cinquante :
Si la couleur de base du wagon est blanche, on place le marquage dans un rectangle noir, comme sur ce wagon réfrigéré, admis à l'international et disposant des régimes voyageurs et marchandises.
pas de frein frein marchandises frein voyageurs frein marchandises frein marchandises
(conduite blanche) non admis international (pouvant être isolé) et frein voyageurs et frein voyageurs
admis international non admis international
A l'époque, la vitesse des trains marchandises était limitée à60 km/h et55 km/, voire même , racheta à Jemelle (commune de Rochefort), la carrière de50 km/h . Actuellement, leur vitesse est limitée à90 km/h . Il y a même une signalisation qui les autorise à des vitesses maximales supérieures, en fonction de leur régime de freinage.
120 km/h frein régime P (voyageurs) retour limite90 km/h
100 km/h frein régime G (marchandises) des trains de marchandises
Les abréviations télégraphiques, à cette époque, furent adaptées à l'évolution du matériel et du réseau.
Abréviations traditionnelles désignant le matériel roulant :
- HLD locomotive diesel
- HLE locomotive électrique
- HLR locomotive de manoeuvre
- HLV locomotive à vapeur
- HV voiture à voyageurs
- HG wagon à marchandises
- HVRvoiture-pilote .
Abréviations traditionnelles désignant les convois :
- HKV train de voyageurs
- HKM train de marchandises
Abréviations modernes désignant le matériel roulant :
- AM automotrice (on utilise aussi en néerlandais MS ou MR)
- AR autorail (on utilise aussi en néerlandais MW).
Abréviations désignant les gares :
- toutes les gares de l'ancien réseau Etat commencent par F ex.: FBMBruxelles-Midi
- toutes les gares de l'ancienNord belge commencent par N ex.: NK Kinkempois
- toutes les gares de l'ancienneGrande Compagnie de Luxembourg commencent par L ex.: LC Ciney
- toutes les gares de l'ancienGrand Central Belge commencent par M ex.: MZD Zolder
- toutes les gares descantons de l’Est commencent par R ex.: REP Eupen.
En 1922, fut fondée, en Allemagne, l'entreprise Ringfeder, pour commercialiser des tampons comportant un ressort formant des anneaux.Ceux-ci , avaient une capacité d'amortissement des chocs plus importante. Rapidement, ils furent utilisés sur le matériel belge.
Il a fallu attendre 1956, pour qu'une société française, propose une solution plus souple : le tamponDomange-Jarret .Celui-ci , utilise la compressibilité et la viscosité d'un fluide, pour ajouter à la propriété ressort, la fonction amortisseur. Depuis 2005, Endine, a intégré ce produit.
C'est aussi en 1922, que l'on commença à utiliser, dans les locomotives à vapeur, l'injecteurtype H de la firmeDavies and Metcalfe .
L'injecteur traditionnel, prélève la vapeur de la chaudière pour y injecter l'eau, L'injecteurtype H , prélève majoritairement la vapeur à la sortie des cylindres, donc de la vapeur "perdue". Mais il peut aussi prélever de la vapeur directement de la chaudière. En plus, il assure un réchauffement de l'eau injectée. Par ces deux mesures, le rendement de la locomotive est significativement augmenté.
En 1923, pour mieux se préparer à un éventuel conflit, on créa uneCommission du Réseau qui regroupait militaires et représentants des réseaux ferroviaires.
C'est en 1923 également, qu'une commission, initiée par le ministreXavier Neujean , arriva à la conclusion qu'il fallait séparer la comptabilité de la société de chemin de fer l'EB (Etat Belge ), de la comptabilité de l'Etat belge , royaume de Belgique, et qu'il fallait donner aux chemins de fer une autonomie de gestion.
Bien que non suivie d'effet immédiat, cette conclusion ne fut plus contestée ultérieurement.
A partir de 1923, en remplacement des postes de signalisation mécaniques, on commença à installer des cabines de signalisation électriques de type ACEC. Danscelles-ci , la commande des signaux et des aiguillages, se fait en tournant une manette. ce qui demande beaucoup moins d'efforts que la manoeuvre des leviers de la signalisation mécanique. En plus, avec la transmission électrique, on peut commander les appareils à de bien plus grandes distances.
La première de ces opérations, concerna leposte I deLiège-Guillemins . Ce processus fut répété chaque année, de sorte que de 1923 à 1940, 18 postes furent installés.
Le 11/1/1923, la France et la Belgique, qui trouvaient que l'Allemagne, ne les dédommageait pas suffisamment rapidement, des destructions que son armée leur avait causé, occupèrent la Ruhr.
Sur le plan ferroviaire, ces deux pays organisèrent le trafic ,en créant, le 1/3/1923, une structure commune, appelée la RCFTO (Régie des Chemins de Fer des Territoires Occupés ), ou plus simplement "la Régie ". Les cheminots allemands ayant cessés le travail, des cheminots français et un petit nombre de belges, vinrent assurer le transport du charbon allemand vers la France et la Belgique.
Sur le plan économique et politique, cette occupation, bien qu'elle cessa dès le 25/8/1925, créa un inflation énorme du mark et contribua de manière décisive à la montée du nazisme.
Le 16/4/1923, l'EB (Etat Belge ) créa une filiale, IFB (Inter Ferry Boats ). Elle sera chargée d'assurer le trafic ferroviaire transmanche au moyen d'un bateau embarquant les wagons, un ferry
Le 1/6/1923, on inaugura la ligne directeBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Denderleeuw , qui doublait la ligne existante, mais avec un tracé plus propice à la vitesse. Elle fut plus tard prolongée jusque Gand (Gent).
Le 31/10/1923, sur une locomotive à vapeur 4512 (future type 10 SNCB 1012), en cours de modification, l'atelier de Salzinnes (commune de Namur), monta un stoker. C'est une vis sans fin, mue par la vapeur, qui puise le charbon dans le tender, pour l'envoyer dans le foyer.
Alors que ce système fut utilisé dans de nombreux pays; cet essai resta sans suite en Belgique.
En 1924, Léon LhoistLa Boverie . Les installations decelle-ci , sont directement embranchées sur la ligneBruxelles / Brussel - Luxembourg . La société prit de l'extension au cours du temps et, bien que centrée sur la production de chaux, elle se diversifia et est devenue le groupe mondial Lhoist.
Elle possède notamment une flotte de wagons pour le transport de la chaux.
C'est en 1924 également, que les trois frèresPaul, Louis et Henry Brossel , orientèrent leur entreprise bruxelloise,Brossel Frères , vers la construction de camions, puis ensuite d'autorails diesel.
Le 28/1/1924, le gouvernement place à la tête de l'EB (Etat Belge ),Vital Françoisse , avec mission de réaliser l'"indispensable unité de direction ".
Ayant dirigé les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ), il avait une conception du management basée sur les théories du françaisHenri Fayol . Seloncelles-ci , c'est au dirigeant de prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler. Il est décédé peu de temps après sa nomination, soit le 22/7/1924.
Le 24/4/1924, on inaugura effectivement le transport de wagons par ferry à travers la Manche, de Zeebruges (Zeebrugge) à Harwich, effectué par laGreat Eastern Train Ferries Ltd , en collaboration avec la compagnie EB (Etat Belge ) et IFB (Inter Ferry Boats ).
Le gabarit britannique étant plus petit que le gabarit européen, seuls des wagons spécialement dédiés à ce trafic pouvaient être transportés. D'autre part, le quai dut être équipé d'une passerelle d'accostage, réglable en hauteur en fonction de la marée, de telle sorte d'assurer la continuité des rails, avec l'entrée du bateau. C'est ainsi que les trois autorails à vapeur, construits parSentinel Waggon Works , en 1930 en Angleterre, purent être acheminés en Belgique.
Ce service fut suspendu du 2/9/1939 à juin 1946, à cause de la guerre, mais subsista ensuite jusque 1987.
Dans une réglementation de 1925 de l'EB (Etat Belge ), relative à la manoeuvre des wagons, on trouve des dispositions qui concernent des procédés qui paraîtront étranges à nos contemporains, telles les manoeuvres avec des chevaux et des cabestans, ou dont l'usage est devenu rarissime, comme l'utilisation des transbordeurs.
Ces manières de procéder étaient naturellement antérieures à 1925 et ont continué à être utilisées dans les années suivantes.
Pour manoeuvrer un wagon avec un cheval, on accrochait le wagon au cheval avec un câble. De même, pour le manoeuvrer avec un cabestan, sauf qu'on enroulait le câble autour de la poulie du cabestan, telle que c'est encore utilisé sur les bateaux.
Le transbordeur est un petit chariot sur lequel on place un wagon et quilui-même circule sur des rails perpendiculaires à la voie. Il permet de déplacer transversalement un wagon d'une voie à l'autre. Il n'est plus utilisé qu'au sein des ateliers.
A l'époque, les quais de l'Escaut (Schelde) à Anvers (Antwerpen) étaient, par exemple, équipés de transbordeurs, manoeuvrés par cabestan.
La fabrication des éléments constitutifs de la voie : rail, éclisse, aiguillage, etc. était confiée à l'industrie privée. Mais en 1925, l'EB (Etat Belge ) décida d'installer, à Bascoup (commune deChapelle lez Herlaimont ), un atelier pour reconditionner ces éléments, et ainsi pouvoir les réutiliser. A cet emplacement, il y avait déjà, depuis 1912, un centre de stockage de ce type de matériel.
Cet atelier fut ensuite agrandi et modernisé et se mit à produire aussi du matériel neuf. Il devint même un spécialiste de la fabrication des aiguillages.
En 1925, un congé payé annuel de huit jours fut accordé aux cheminots. Les autres travailleurs durent attendre 1936.
Le 25/1/1925, pour soutenir le développement des charbonnages limbourgeois, on inaugura, un nouvelle ligne reliantBourg-Léopold (Leopoldsburg) et Houthalen (commune de Houthalen-Helchteren ). Le long decelle-ci , on installa même, dans les années suivantes, un gare de formation, dénomméeBeringen-Mine (Beringen-Mijn ).
Le 1/9/1926, en vertu de la loi du 23/7/1926, la compagnie de chemin de fer jusqu'alors dénommée EB (Etat Belge ) est transformée en SNCFB (Société Nationale des Chemins de Fer Belges ) / NMBSW (Nationale Maatschappij der Belgische SpoorWegen ).
D'abord abréviée logiquement en SNCFB / NMBSW, à partir de 1938, on enleva la dernière lettre en français et en néerlandais, pour obtenir l'actuelleSNCB / NMBS . Ceci pour éviter la confusion avec la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ) récemment créée.
En allemand, la troisième langue officielle de la Belgique, la dénomination est NGBE (Nationale Gesellschaft der Belgischen Eisenbahnen ).
Toutefois, dans un premier temps, on utilisa, pour les marquages des voitures et wagons, la formule simplifiée,CFB-BSM (Chemins de Fer Belges /Belgische Spoorwegen Maatschappij ).
Cette transformation permet à l'Etat de vendre dans le public 50 % du capital de la nouvelle société (sans droit de vote). Particularité : la présence de représentants du personnel de sonconseil d'administration .
Elle donne aussi plus d'indépendance à la gestion des chemins de fer. Cette indépendance sera progressivement augmentée de telle sorte que l'on se rapproche de plus en plus du mode de gestion des entreprises privées et même en constituant des filiales aveccelles-ci .
Sa comptabilité est désormais complètement séparée de celle de l'Etat et suit ses règles propres.
Il y avait déjà eu des tentatives de donner plus d'autonomie aux chemins de fer mais les projets de loi, du 29/6/1919 et du 24/7/1924, n'avaient pas aboutis.
Mais cette fois, l'opération avait également pour but de renflouer les caisses de l'Etat qui en avait bien besoin en ces temps de crise économique.
D'ailleurs, les actions détenues par les investisseurs n'avaient aucun droit de regard sur l'entreprise. C'étaient de simples actions de jouissance à capital et revenu fixes. Par la suite, elles furent progressivement rachetées par tranche. Leur valeur inchangée ne représentait plus grand chose après la dérive du franc belge au sortir de la seconde guerre mondiale. Le reliquat encore en circulation fut finalement racheté par l'Etat en 2013.
La billetterie du muséeTrain World deSchaerbeek / Schaarbeek , s'est inspirée du look de ces titres financiers, pour la présentation ses tickets d'entrée.
La nouvelle société exploitait
4.800 km de voies, desservait1.368 gares , utilisait4.624 locomotives réparties dans80 remises et occupait119.000 travailleurs .
Les113.000 membres du personnel restèrent en place, et sonadministrateur - directeur général ,E. Foulon , devint le premierdirecteur général de la nouvelle société.
A son conseil d'administration, siégeaient d'éminentes personnalités, dontAlexandre Galopin , gouverneur de la SGBSociété Générale de Belgique qui avait des intérêts dans toute l'industrie belge.
Mais il faut signaler une disposition inédite, sur les 21 membres de ce conseil d'administration, 3 sont réservés à des représentants du personnel. Il faut surement y voir l'influence du ministreEdouard Anseele .
Considérant que faire désigner ces membres par élection était "trop compliqué ", il fut décidé d'attribuer directement un siège à chacun des trois principaux syndicats existants à cette époque, soit :
- le syndicat socialiste (Syndicat National des Chemins de Fer, Postes, Télégraphe, Téléphone, Marine et Aéronautique )
- le syndicat chrétien (Syndicat Chrétien du Personnel des Chemins de Fer, Postes, Télégraphe, Téléphone, Marine et Aéronautique de Belgique )
- le syndicat indépendant et libéral (Fédération Générale Indépendante des Fonctionnaires et Employés ).
A l'époque, en pratique, on n'utilisait pas la dénomination complète des syndicats. On disait plus simplement, leSyndicat National/Nationaal Syndicaat , leSyndicat chrétien/Christelijk Syndicaat et leSyndicat des Fonctionnaires/Syndicaat van Ambtenaren .
A côté du conseil d'administration, fut créée la CPN (Commission Paritaire Nationale ) / NPC (Nationale Paritaire Commissie ) pour gérer le statut du personnel. Danscelle-ci , les syndicats occupent la moitié des sièges et la direction l'autre moitié.
Selon le professeurGeorges De Leener , cette autonomie devrait éviter dorénavant "l'ingérence gouvernementale et l'intrusion parlementaire".
Alors que depuis ses débuts le chemin de fer avait dominé impérialement les autres moyens de transport, son seul rival sérieux étant la voie d'eau, il se fait maintenant concurrencer de plus en plus par la route. Cette concurrence nécessite une profonde restructuration.
Elle s'accompagne d'un vaste mouvement de rationalisation et de modernisation. Si en 1926 laSNCB / NMBS avait4.800 km de lignes et 120.000 agents, elle a perdu depuis un tiers de ses lignes et deux tiers de ses agents. Il va sans dire que la situation sociale du personnel n'a plus aucun rapport avec celle du 19ième siècle.
Le 25/10/1926; la Belgique dévalua sa monnaie et créa le belga qui valait cinq francs. On imprima sur les billets de banque, à la fois la valeur en francs et en belga. Toutefois, comme la population continuait à compter en francs, après quelques années, le belga disparut.
Liste des lignes des compagnies privées qui furent progressivement intégrées dans laSNCB / NMBS jusqu'en 1948 :
- réseau Nord belge
- ligneMomignies - Hastière
- ligneGand (Gent) - Sas de Gand (Sas van Gent)
- ligneHasselt - Maaseik
- ligneTaviers - Embresin .
En novembre 1926, le professeurGeorges De Leener , publia une étude sur la situation financière des chemins de fer belges. En particulier, il calcula les coefficients d'exploitation de l'EB (Etat Belge ), depuis l'année 1904. Ce coefficient est obtenu, en divisant le chiffre d'affaire par les charges. Pour qu'une entreprise soit saine, il doit être significativement inférieur à 100, ce qui n'est plus le cas les dernières années.
Evolution du coefficient d'exploitation de l'EB années avant-guerre années après-guerre 1904 60,03 % 1919 120,20 % 1905 62,60 % 1920 98,84 % 1906 63,81 % 1921 86,55 % 1907 69,18 % 1922 76,75 % 1908 67,74 % 1923 93,90 % 1909 67,46 % 1924 90,25 % 1910 65,61 % 1925 93,33 % 1911 66,89 % 1912 69,00 % 1913 72,80 %
La CIWL ayant acquis le droit d'exploiter le nom "Pullman" à des fins commerciales, elle l'utilisa, d'abord en 1926 pour nommer ses luxueuses nouvellesvoitures-salon , puis pour désigner certains de ses trains.
Ce nom fait référence àGeorge Mortimer Pullman qui, dès 1865, fit circuler desvoitures-lits et de luxueusesvoitures-salons auxEtats-Unis .
Trains Pullman concernant la Belgique année dénomination trajet 1927 Etoile du Nord Paris - Bruxelles - Amsterdam 1927 Calais-Bruxelles Pullman Express Calais - Bruxelles 1928 Edelweiss Pullman Express Amsterdam - Bruxelles - Bâle - Lucerne 1928 Paris - Côte belge Pullman Express Paris - Ostende/Knocke 1929 Oiseau bleu Paris - Bruxelles - Anvers 1929 Ostende-Cologne Pullman Express Ostende - Bruxelles - Cologne
Parmi tous ces trains mythiques, épinglons tout particulièrement l'Etoile du Nord ouNorth Star . Ce train était assuré de Paris àBruxelles / Brussel , par uneSuper-Pacific du NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ). CommeBruxelles-Midi / Brussel-Zuid était alors une gare en impasse, il devait y rebrousser.
Ensuite, une locomotive EB (Etat Belge ) reprenait le train par son autre extrémité. Elle remorquait alors le convoi jusque la première gare néerlandaise, soit Rosendael (Roosendaal). A partir decelle-ci , les SS (maatschappij tot exploitatie van StaatsSpoorwegen ), prenaient le relais jusqu'Amsterdam.
LesSuper-Pacific étaient de puissantes locomotives à vapeur conçues par deMarc De Caso . Néanmoins, elles furent remplacées, à partir de 1934, par des Pacific d'origine PO (Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans ) mais reconstruites et grandement améliorées parAndré Chapelon .
Les gares desservies étaientParis-Nord ,Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Anvers-Berchem (Antwerpen-Berchem ), Rosendael (Roosendaal),Rotterdam Cs ,La Haye HS etAmsterdam Cs .
Premiers trams et métros
A côté du "grand" chemin de fer, il existe aussi des réseaux complémentaires qui, à leur apogée, atteignent plus de4.200 km . Dans les années 1950 et 1960, ces réseaux subissent une concurrence très forte de la route et perdent leur trafic marchandises ce qui entraîne la fermeture de très nombreuses lignes.
Dès 1835, apparaissent àBruxelles / Brussel les premiers omnibus de pavé. Ces véhicules hippomobiles, ancêtres des trams, ne roulaient pas sur des rails, mais tout simplement sur les pavés de la rue.
En 1864,rue de Laeken / Lakenstraat àBruxelles / Brussel , on commença, à poser les rails d'un future ligne de tram. Mais, l'opposition deLéopold I , fit abandonner ce projet.
Le 1/5/1869, toujours àBruxelles / Brussel , né le premier véritable tramway de Belgique, reliant leBois de la Cambre / Ter Kamerenbos àSchaerbeek / Schaarbeek . Il est exploité, toujours en traction hippomobile, par la VFB (compagnie des Voies Ferrées Belges ).Celle-ci , dite aussiCompagnie Morris & Sheldon , exploitait des véhicules avec une impériale découverte, seulement accessible aux hommes.
D'autres compagnies se mirent aussi à exploiter les tramways hippomobiles, comme la BSROC (Belgian Street Railways and Omnibus Company limited ) d'Albert Vaucamps et laSociété Brésilienne des Tramways des frères Becquet.
Toutes ces sociétés furent reprises par la compagnie des TB (Tramways Bruxellois ) lors du regroupement, en 1882, de toutes les concessions en région bruxelloise, sous l’égide du banquierSimon Philippart . Elle fit bien un essai de traction vapeur, maiscelui-ci resta sans suite.
A partir de 1888, coexista aveccelle-ci , la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ). Fondée depuis le 12/2/1880, cette société était alors principalement active à l'étranger.
On l'appelait familièrement la compagnie des trams chocolat, ainsi nommée à cause de la couleur de ses véhicules. Une entente entre les deux sociétés, concernant l'exploitation du réseau bruxellois, fut conclue le 1/7/1890. Mais finalement, son réseau fut absorbé, en 1928, par les TB (Tramways Bruxellois ).
Le 25/5/1873, on mit en service, un tram hippomobile, en voie de1.500 mm , entre le centre d'Anvers (Antwerpen) et Berchem.
L'année suivante, soit en 1874, ce fut au tour de Gand (Gent) de s'équiper d'un tramway hippomobile.
En 1874, la TL (société anonyme des Tramways de Louvain ), établit une première ligne, à voie normale et à traction hippomobile, encentre-ville .Celle-ci , fut cependant électrifiée et convertie à la voie métrique en 1912.
Entre-temps , en 1892, construisit un réseau de lignes suburbaines autour de Louvain (Leuven). Elle reprit les lignes urbaines en 1920.
Le 9/7/1875, une loi offrit enfin un cadre juridique aux tramways et les autorisa à utiliser la traction vapeur. Les procédures pour l'établissement d'une ligne, l'attribution d'une concession et le partage des redevances étaient dès lors définies.
Le 24/11/1875, les TB (Tramways Bruxellois ), expérimentèrent une voiture motorisée par le système Brotherhood. Ce dernier, conçu par l'ingénieur britanniquePeter Brotherhood , consistait en un moteur, alimenté en vapeur, comportant trois pistons disposés en étoile. L'ensemble, chaudière, moteur et condenseur, était suffisamment compacte, pour être installé à l'avant d'une voiture de tramway.
Mais à l'époque, le publique ne faisait confiance qu'à la traction hippomobile et ne voulait en aucun cas être à proximité d'une chaudière à vapeur.
La traction des trams, étaient, au début, hippomobile, mais ensuite cette méthode coûteuse déclina. Il fallait deux chevaux par tram etceux-ci , ne travaillaient que trois heures par jour.
Ceci explique, le nombre de chevaux et les écuries dont avaient besoin les TB (Tramways Bruxellois ).Ceux-ci , en firent construire une, en 1889, àSchaebeek / Schaarbeek . Ce bâtiment est maintenant appelé "Ecuries du Tram / Ecuries van de Tram ".
Nombre de chevaux utilisés par les TB
année chevaux 1875 539 1880 543 1885 692 1890 706 1895 740 1900 783 1905 230 1910 226 1915 0
1876 vit la naissance de deux types de rails destinés aux voies des tramways roulant en chaussée.
Le rail du françaisGeorge Broca , directeur technique à laCompagnie des Tramways Nord de Paris , est en fait un rail Vignole muni d'une gorge.
Le rail du belgeVictor Demerbe , qui dirigeait un laminoir à Jemappes, est lui aussi muni d'une gorge mais n'a pas de patin.
Le rail Vignole/Broca :
- Vignole sans gorge / Broca avec gorge
-en-dessous de la bande de roulement, étroite, possède une âme verticale terminée par une semelle horizontale, le patin
- repose sur des traverses qui assurent aussi l'espacement entre les deux rails
- les traverses sont posées sur du sable ou du ballast
- jonction par des éclisses fixées par des boulons.
Le rail Demerbe :
rail Vignole sans gorge rail Broca avec gorge
- a une gorge mais pas de patin
-en-dessous de la bande de roulement, large, possède seulement deux ailes qui s'évasent
- n'a pas de traverse, l'espacement entre les deux rails est assuré par des barres d'écartement
- les rails sont posés de préférence sur une assise béton
- jonction par des pièces intermédiaires fixées des clavettes.
Le rail Demerbe connu un certain succès, car sa bande de roulement à gorge, s'insérait parfaitement entre les pavés. Il présentait des inconvénients pour les courber et pour en faire des aiguillages. Quand, notamment suite à l'électrification des lignes entraînant un poids plus important du matériel, on eut besoin de rails de plus forte section, donc plus lourds, le rail Demerbe ne put suivre cette évolution. Aussi, actuellement, n'est plus utilisé.
rail Demerbe avec gorge
Par contre, les voies de tram urbain modernes sont souvent constituées de rails Vignole/Broca, sans traverse, mais avec des barres d'écartement, et sont posées sur une assise béton.
La SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ) utilisa, de 1889 à 1896, des omnibus de pavé dit dérailables.
Ces véhicules hippomobiles roulaient sur des rails comportant une gorge en leur milieu. Ils avaient quatre roues porteuses à bandages larges et plats, qui leur permettaient de rouler sur ces rails de manière bien plus douce que sur les pavés. En plus, ils demandaient moins d'effort de la part des chevaux.
Mais pour cela, ils devaient être maintenus dans l'axe des rails. Ceci était obtenu, en abaissant un galet de guidage muni d'un bourrelet central, qui s'engageait dans la gorge du rail. Ce galet pouvait être relevé, ce qui permettait, si nécessaire, de quitter la voie ferrée, pour, par exemple, contourner un obstacle.
Pourquoi un système aussi ingénieuxfut-il finalement abandonné ? Tout simplement, par ce qu'il était incompatible avec la traction électrique.
Il aussi ajouter que le public bruxellois s'était bien rendu compte que, par rapport à un tramway sur rail, le roulement sur les pavés, était beaucoup plus inconfortable. Il l'avait nommé, par un jeu de mots, le/la "malle de mer ". Ce ressenti influença aussi le choix des conseils communaux en faveur du tram.
Liège eut son premier tram en 1871, Anvers (Antwerpen) en 1873, Gand (Gent) en 1874, Charleroi en 1881 et toutes les grandes villes suivirent. Ensuite, des sociétés furent créées pour, dans chaque ville, prendre en mains leur gestion.
A Liège, c'est la sociétéThe Liège tramways Company Limited qui fit rouler le premier tram, le 23/11/1871, au départ de la gare des Guillemins. Elle était appelée familièrement "Tramway américain ", car ses premières voitures avaient été construites àNew York . Mais dès 1875, son nom fut modifié enTramways liégeois ou, en abrégé, TL.
Dès 1875, le banquierJonathan-Raphäel Bischoffsheim , lança l'idée d'une société unique de chemins de fer secondaires qui couvrirait toute la Belgique.
Le 14/3/1880, laSociété anonyme des Carrières de Chaux à Nismes , demanda l'autorisation de tracter ses convois avec une locomotive à vapeur. En effet, elle exploitait, en traction hippomobile, une courte ligne à écartement de85 cm , entre sa carrière de Chaufour et ses installations deMoulin à Chaux .
Cette demande, engendra des réactions en sens divers dans la population dont les rues étaient traversées par les voies. Certains, disaient, qu'une locomotive à vapeur, présentait plus de danger qu'un attelage de plusieurs chevaux, d'autres affirmaient le contraire. En conclusion, la demande fut abandonnée.
Le 30/5/1880, fut mis en service un tramway hippomobile, destiné à acheminer les pèlerins, entre PéruwelzBon Secours , à la frontière française, où l'on construira une basilique. La population l'appelait le tram "à k’vaux ".
Le 4/9/1880,Ernest-Frédéric Nyst , ouvrit une ligne de tramway au départ de la placeSaint-Lambert à Liège. Le 21/4/1898,celle-ci , fut reprise par les TEO (Tramways Est-Ouest de Liège et extensions ), qui la prolongea jusqu'Haut Pré .
Ces derniers, continuèrent à étendre le réseau, avec notamment, vers 1910, un tronçon commun, à trois files de rails, avec laSNCV / NMVB , à Ans.
Un exploitant de carrières namuroises, le baronEdouard Empain , prit l'initiative, en 1881, de commencer à construire des lignes vicinales. Sa CTV (Compagnie des Tramways à Voie étroite ) posa ainsi une ligne le long de la Meuse, entre Liège etJemeppe sur Meuse , qu'elle fit exploiter par sa filiale, les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ).
Cette dernière, reprendra en plus, les deux lignes,Charleroi - Gilly etCharleroi - Montignies sur Sambre , de l'éphémère société carolorégienne, la SCFVB (Société des Chemins de Fer Vicinaux Belges ).
Le succès rapide de cette initiative privée, inquiéta les politiques, qui se mirent à réfléchir à la création d'une société, de gestion du réseau vicinal, sous contrôle public. Le baronEdourd Empain , sentant le vent tourner, se lança dans une prodigieuse extension de ses intérêts, toujours dans les tramways, mais à l'étranger.
Le 30/10/1881, la SCFVB (Société des Chemins de Fer Vicinaux Belges ), inaugura, la ligne de tramway à voie normale, entre Charleroi et Gilly. Bien qu'en traction vapeur, en ville, elle était en traction hippomobile.
En mai 1882, les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ), mettent en service un tramway à vapeur, à écartement normal, entre le quartier des Guillemins à Liège et le parvis de l'église deJemeppe sur Meuse (commune de Seraing).
De 1882 à 1887, les frèresEdmond et Jules Julien , expérimentèrent àBruxelles / Brussel , la traction électrique des trams par accumulateurs. Cet essai fut abandonné, à cause des vapeurs d'acide dégagées parceux-ci .
Le 14/7/1883, un tramway fut mis en service entreBruxelles / Brussel et Evere, qui, en 1885, formera les TEB (Tramways de l'Est de Bruxelles ).
Le 11/9/1883, fut fondée la SATV (Société Anonyme des Tramways Verviétois ), qui mit en exploitation ses premières lignes le 1/7/1884.
Le 29/4/1884, fut créée, la société bruxelloise de transport urbain BIB (Chemin de fer à voie étroite de Bruxelles à Ixelles-Boendael ).
Elle installa son dépôtavenue de l'Hippodrome / Renbaanlaan à Ixelles.Celui-ci , est d'ailleurs toujours en activité. Elle exploita jusque sept lignes, concédées ou affermés.
Elle signa, le 25/4/1899, une convention avec les TB (Tramways Bruxellois). Ses lignes et son matériel roulant, seraient repris parceux-ci , mais pour cela, ils devront être adaptés de la voie métrique à la voie normale, ce qui fut terminé en 1902.
La SNCV (Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux ), créée le 29/5/1884, associe, dès le départ, public et privé à l'exploitation, d'abord des tramways vicinaux, puis des bus et ensuite des trams rapides et métros légers. Certaines lignes étaient donc exploitées en propre par l'entreprise publique, et d'autres, de moins d'importance ou plus isolées, exploitées par le privé, sous un contrat de fermage.
La société est dirigée par un directeur général et un conseil d'administration. La moitié des membres decelui-ci est nommée par arrêté royal, l'autre par les actionnaires, provinces et communes. Plus tard, seront ajoutés des commissaires du gouvernement.
Chaque ligne avait une comptabilité propre. Les pouvoirs publics qui avaient demandés la création de la ligne (état, province ou commune), payaient une annuité fixe qui couvrait l'amortissement de son capital et la charge des intérêts. Si la ligne était bénéficiaire, ils pouvaient recevoir un dividende. Les lignes bénéficiaires alimentaient un fond de solidarité en faveur des lignes déficitaires
En néerlandais, SNCV se traduit par NMVB (Nationale Maatschappij Van Buurtspoorwegen ). L'emblème de la société évolua au fur et à mesure des lois linguistiques : français seul, bilingue français plus néerlandais et finalement français ou néerlandais selon le cas. Parfois, le plus simple, dans certaines circonstances, fut de supprimer tout texte.
Cette politique a d'ailleurs été poursuivie, pour les bus, lorsqu'en en 1991, la
texte français texte bilingue texte néerlandais sans texteSNCV / NMVB est devenue le TEC (Transport En Commun ) en Wallonie etDe Lijn (traduction : La Ligne ) en Flandre (Vlaanderen).
A remarquer queDe Lijn est une dénomination commerciale, le nom officiel est VVM (Vlaamse VervoerMaatschappij ).
Les voies de laSNCV / NMVB étaient dans leur grande majorité à écartement métrique, donc plus petit que celui du "grand" chemin de fer, ce qui permettait des courbes plus serrées. Les rails étaient aussi plus légers et simplement posés dans de la cendrée. Ceci n'autorisait donc pas une charge par essieu aussi importante que celle de son grand frère.
Vu les charges remorquées plus faibles et les convois plus courts, des attelages avec tamponnement central furent choisis.
Comme les distances que l'on envisageait de parcourir étaient relativement faibles, la vitesse des convois n'était la priorité. Ceci permettrait de placer les voies en accotement de chaussée ou même en pleine rue, ce qui diminuerait les coûts de l'infrastructure.
attelage à vis
sous tampon central
Au départ, la traction était naturellement à vapeur, puis électrique et diesel.
Le freinage des convois de marchandises était assuré par unserre-freins . C'était un préposé qui actionnait les freins du wagon de queue ou du fourgon, selon les ordres donnés par le sifflet de la locomotive. Les wagons pour marchandises équipés de freins, disposaient, pour lui faire place, d'une sellette. C'était un petit siège surélevé et non protégé des intempéries.
LaSNCV / NMVB était divisée en groupes qui correspondaient aux provinces de l'époque :
- groupe 1 Anvers (Antwerpen) groupes régionaux : Itegem, Merksem, Turnhout
- groupe 2 Brabant groupes régionaux :Bruxelles-Nord (Brussel-Noord),Bruxelles-Sud (Brussel-Zuid ), Louvain (Leuven)
- groupe 3Flandre-Orientale (Oost-Vlaanderen ) groupes régionaux : Aalter, Gand (Gent), Oordegem
- groupe 4Flandre-Occidentale (West-Vlaanderen ) groupes régionaux Côte (Kust), Courtrai (Kortrijk), Dixmude (Diksmuide), Zwevezele
- groupe 5 Limbourg (Limburg) groupes régionaux : Hasselt, Tongres (Tongeren)
- groupe 6 Liège groupes régionaux : Clavier, Liège, Verviers, Waremme
- groupe 7 Hainaut groupes régionaux : Borinage et Mons, Centre, Charleroi, Tournai
- groupe 8 Namur groupes régionaux : Andenne, Namur,Petite-Chapelle
- groupe 9 Luxembourg groupes régionaux : Arlon, Mellreux, Poix, Wellin.
Le matériel roulant de laSNCV / NMVB , sera composé de locomotives à vapeur, de voitures de plusieurs classes, de fourgons et de wagons.
Les locomotives reçurent simplement un numéro d'ordre. Le matériel remorqué reçut un numéro dans une tranche qui correspondait à son type. Mais en plus, ce dernier fut précédé d'une lettre, fonction de son écartement :
- A écartement de1.000 mm
- B écartement de1.067 (nord de la région anversoise)
- C écartement de1.435
- D écartement de1.500 (hippomobile de Berchem).
A l'apparition des premiers autorails, on ajouta la lettre M. Mais en 1898, on remplaça cette lettre des autorails par le A et en 1926 on la supprima.
LaSNCV / NMVB construisit naturellement des gares, des dépôts et des ateliers, mais dans leur grande majorité, les arrêts recevaient seulement un poteau en fonte indiquant leur nom. Ces poteaux, et ceux interdisant la circulation sur les voies, avaient une certaine élégance, et étaient emblématiques de la société.
Mais c'est sous l'impulsion du privé et non de laSNCV / NMVB , que débuta l'exploitation de la future ligne de la côte ou Kusttram. Son premier tronçon futOstende (Oostende) - Nieuport (Nieuwpoort) , inauguré le 15/6/1885 mais véritablement opérationnel le 20/12/1885. Le deuxième futOstende (Oostende) - Blankenberghe (Blankenberg) , mit en service 1/8/1886.
En 1885, un belge d'origine flamande, émigré auxEtats-Unis ,Charles Van De Poele , inventa le trolley. C'est une perche terminée par une roulette qui permet à un tram électrique de capter le courant à partir d'une ligne aérienne.
En 1885 également,Julien Dulait fonda la société E&H (Electricité et Hydraulique ) qui fournit la partie électrique des premiers tramways belges et de locomotives industrielles. En 1904, cette société devint les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Il n'était pas encore question de traction électrique sur le "grand" chemin de fer, mais seulement sur les sites industriels et les charbonnages. C'est ainsi que, notamment, en 1897, elle fournit aux charbonnages duGrand-Hornu , quatre petites locomotives électriques en voie de60 cm , alimentées en600 V DC .
En 1886, a été fondée la SMBM (Stoomtram-Maatschappij Breskens-Maldeghem ) (Société du Tram à Vapeur Breskens-Maldeghem ) qui, le 7/5/1887, procéda à l'ouverture d'un premier tronçon d'une ligne de tram internationale, entre Breskens, enFlandre zélandaise (Zeeuws-Vlaanderen ), et Maldegem (orthographe actuelle). Une liaison avecL'Ecluse (Sluis) fut aussi réalisée, mais, dès le 1/5/1890, laSNCV / NMVB reprit la partie belge decelle-ci .
D'autres lignes furent ouvertes dont, notamment,Breskens - L'Ecluse (Sluis) en 1926. Malgré des interruptions d'exploitation, ce petit réseau ne fut définitivement fermé que le 1/8/1948.
Le 1/10/1886, laSNCV / NMVB , inaugura une ligne allant de la gare du village dePoix Saint-Hubert à la ville deSaint-Hubert . Dans ce qui y fut appelé le "quartier du tram ",Nestor Martin ouvrit une fonderie le 16/10/1892. Proche du dépôt de la ligne, elle fut naturellement raccordée au tram.
Ce n'était pas la première ni la dernière usine fondée par cet industriel, qui s'illustra par ses poêles et matériels de cuisine en fonte émaillée, ce qui était une réelle nouveauté à cette époque.
En 1887, les TB (Tramways Bruxellois) se mirent à remplacer la traction chevaline par la traction électrique, d'abord avec alimentation par accumulateur puis en 1892 par câble aérien et, à partir de 1903, en caniveau pour quelques endroits où le câble était refusé pour des raisons esthétiques.
Pour prendre le courant par caniveau, le tramway tirait, par une fente dans la chaussée, un petit chariot, appelé charrue.Celui-ci , roulait sur deux petits rails, enfouis dans le sol, dans un petit tunnel : le caniveau. Les petits rails du caniveau fournissaient l'énergie électrique à la motrice, via la charrue et sa liaison.
Aux emplacements des aiguillages et des croisements, la charrue devait s'engager dans un nouveau tronçon. Le mécanisme de commande de l'appareil de voie, faisait mouvoir, à la fois la partie mobile des rails de roulement et celle des rails de contact. Cette manoeuvre délicate, nécessitait la présence permanente d'un "agent-aiguilleur ".
L'utilisation de ce système commença à être abandonnée après la première guerre mondiale, mais elle ne disparut qu'en 1942.
L'utilisation de l'électricité pour la traction nécessitait de la produire, ce qui se faisait dans des centrales alimentées au charbon. Ainsi par exemple, l'importante centrale des TB (Tramways Bruxellois), implantée le long du canal à Anderlecht, qui fut active de 1903 à 1932.
LaSTIB / MIVB , réaffectera les bâtiments de cette ancienne centrale pour préparer ses rails.
En 1887 également, laSNCV / NMVB , mit en service le premier tronçon de la lignePoulseur - Trooz , soitPoulseur - Sprimont . Elle avait été réalisée à voie normale, à la demande des patrons des carrières, pour faciliter l'acheminement de leurs pierres par la ligne du "grand" chemin de ferBruxelles / Brussel - Cologne (Köln) . Elle franchisait l'Ourthe àComblain au Pont sur le pont qui donna son nom à la localité.
La deuxième section,Sprimont - Trooz , ne fut ouverte qu'en 1907. Elle comportait un court tunnel. Elle fut déjà fermée en 1937.
Toujours en 1887, laSNCV / NMVB , fit l'acquisition de deux autorails à vapeur du système développé au Danemark par l'ingénieur d'origine anglaiseWilliam Robert Rowan .
Ceux-ci , avaient une chaudière verticale et un condenseur sous le châssis. Ce dernier permettait de réutiliser une grande partie de l'eau contenue dans la vapeur d'échappement. Ils furent retirés du service en 1910.
C'est en 1887, que laSNCV / NMVB , confia à laSociété Anonyme des Chemins de Fer Vicinaux Montois , l'exploitation des trams dans la région de Mons.
Celle-ci , établit sa première ligne, au départ de la gare de Mons, vers Casteau (commune de Soignies). L'année suivante, toujours au départ de la gare de Mons, elle ajouta une ligne vers Ghlin et une autre versSaint-Symphorien (commune de Mons) puis prolongée jusque Binche.
Le 31/12/1919, l'exploitation de ces lignes, fut reprise en direct, par laSNCV / NMVB .
Le 1/5/1887, fut mise en activité, la ligne allant deBerg op Zoom (Bergen op Zoom ), auxPays-Bas , à Zandvliet, en Belgique, où elle se connectait au réseau vicinal anversois.
Le 15/7/1887, laSNCV / NMVB ,repris desTramways du Nord d'Anvers , la ligne à traction hippomobile allant d'Anvers Kiapdorp (Antwerpen Kiapdorp ) àMerksem Vieille Barrière (Merksem Oude Bareel ). Elle qui n'avait jamais utilisé de chevaux, la fit exploiter par une nouvelle compagnie privée, dénommée, lesTramways d'Anvers .
Le 8/9/1887, laSNCV / NMVB , inaugura la ligneBruxelles / Brussel - Schepdael (Schepdaal) . Peu de temps après, ce fut au tour de la gare et du dépôt. Ces bâtiments, sont considérés comme illustrant particulièrement le style architectural des vicinaux.
En 1888, l'américainFrank Julian Sprague , construisit à Richmond, le premier tramway électrique qui captait le courant via une perche dotée d'une roulette s'appuyant sur un fil d'alimentation aérien.
Si on ne retient que les dates d'inauguration des lignes, on omet l'intense activité déployée par certains conseils communaux, pour obtenir que leur commune soit desservie par laSNCV / NMVB . En plus des négociations concernant la ligneelle-même , il y avait des négociations financières, car les communes concernées devaient faire un apport en capital.
Prenons l'exemple de la ligneBinche - Bracquegnies . En 1888, le conseil communal de Binche émit le souhait d'obtenir cette ligne. On lui oppose des difficultés, un pont pour franchir le chemin de fer, d'autres communes voulurent ou ne voulurent pas la ligne, la question de la concurrence à éviter avec le chemin de fer s'imposa aussi pour déterminer le tracé. Finalement,celui-ci fut approuvé en mars 1893. On entama alors les études, la rédaction des devis et enfin la construction proprement dite. La ligne fut finalement mise en service en 1903.
Dans ces années précédant 1890, de nombreuses entreprises privées, industrielles, minières voire agricoles, créent leur propre réseau interne, à voie normale, métrique ou étroite, voire à écartement de1,151 m . Souvent elles se raccordent ou du moins ont un point d'échange au "grand" chemin de fer ou au vicinal en pleine expansion.
Une des plus remarquables de ces voies étroites, fut celle à écartement de720 mm que le baronJoseph Zaman exploita en Hesbaye de 1878 à 1923, chemin de fer sucrier mais qui transporta aussi des voyageurs.
Cette ligne comprenait un viaduc de127 m posé sur des supports en cornières métalliques, qui enjambait à faible hauteur le village de Branchon (commune d'Eghezée). LaSNCV / NMVB , lorsqu'elle reprit la ligne et la reconstruisit en voie métrique, ne conserva pas cet ouvrage qui fut démoli en 1923.
En 1890, laCompagnie Anversoise des Tramways Omnibus (Antwerpse Maatschappij der Tramways-Omnibussen ), fit construire un dépôt pour ses trams Draakplaats à Zurenborg. C'est une oeuvre de l'architecteAloïs Scheepers .
Le permis d'exploiter ce dépôt, qui finalement n'hébergea plus que des bus, a pris fin en février 2021.
Au début des années 1890, eut lieu, àBruxelles / Brussel , un long débat sur la manière d'établir une liaison de transport public, entre le bas et le haut de la ville.
Une des solutions proposées, était inspirée du funiculaire de Belleville, qui fonctionna en région parisienne de 1891 à 1924. De tels funiculaires sont toujours en activité àSan Francisco . Toutefois, on proposait de le réaliser avec un gabarit réduit, vu l'étroitesse des rues.
Aucune solution ne fut retenue et le projet fut abandonné le 17/3/1894.
Le chemin de fer "portatif" dePaul Decauville , présenté en 1889, à l'exposition universelle de Paris , dont les éléments de voie, à écartement de60 cm , pouvaient être manipulés par un seul homme, connu, dans les années 1890, un immense succès mondial, y compris en Belgique. Les locomotives qu'il utilisa pendant l'exposition étaient de type Mallet construites par les ateliers de Tubize.
Ainsi, exemple de ce succès, la sablière du Marouset exploita, jusqu'au 27/8/1957, une ligne d'assez grande longueur, entre le bois de la Houssière et la gare deBraine le Comte . Ou encore lesBriqueteries de Ploegsteert , qui exploitèrent un tel réseau pour l'extraction de l'argile, jusqu'au début des années 2000.
Par ailleurs, on utilisa pour la première fois la traction électrique en Belgique sur le réseau à l'écartement de60 cm du chantier de construction duRoyal Palace Hôtel d'Ostende en 1903.
Signalons aussi que les camps militaires deBourg-Léopold (Leopoldsburg) et Elsenborn, ont aussi eu leurs voies de60 cm .
Le 22/1/1890, laSNCV / NMVB , inaugura la ligneClavier - Val Saint-Lambert . A ce moment, Clavier était une gare d'évitement sur la ligne de chemin de fer à voie uniqueStatte - Ciney , exploitée par l'EB (Etat Belge ).
En 1896, la ligne vicinale fut prolongée jusqueComblain au Pont . En 1903, on construisit une gare vicinale face à celle du chemin de fer.
Le site est un bel exemple de la connexion entre les deux réseaux en zone rurale.
Les installations du chemin de fer comportaient deux voies passantes, dont une à quai, plus une en impasse, desservant un bâtiment pour les marchandises et permettant le transbordement avec le vicinal.
Celles du vicinal étaient plus étendues :
- une gare séparée de celle du chemin de fer par quatre voies noyées dans la terre battue
- une remise à une voie et une à deux voies
- un château d'eau et un parc à charbon
- un portique de manutention et un court quai haut de déchargement.
Le 1/9/1890, on mit en service la ligne reliant la gare deSchaerbeek / Schaarbeek à Haecht (Haacht).Celle-ci , connu rapidement un trafic particulier : le "melktram" (tram du lait). 40 producteurs de lait, de la région de Haecht (Haacht), approvisionnaient ainsi les laitiers bruxellois. Ces derniers, le livrait alors dans les quartiers avec des charrettes tirées par des chiens.
Le 18/11/1890, on a mis en service, du côtégrand-ducal , une ligne à voie métrique de Noerdange à Martelange, soit à la frontière belge. Bien qu'en 1906, laSNCV / NMVB , réalisa une ligneMarche - Martelange , il n'y eu jamais de raccordement entre les deux réseaux, un hiatus de100 m subsistant.
En 1891, laSNCV / NMVB , reprend la ligne des TEB (Tramways de l'Est de Bruxelles ) et l'adapte à l'écartement métrique.
Le 21/7/1891, laSNCV / NMVB a mis en circulation le premier tram sur la ligneDolhain - Goé . Cette ligne n'était pas à écartement métrique mais bien à écartement normal. En effet, son rôle était de permettre aux nombreuses industries, établies dans la vallée de la Vesdre, de recevoir et d'expédier des wagons du grand chemin de fer. La gare d'échange avec ce dernier étaitDolhain-Vicinal .
La ligne fut ensuite prolongée, tronçon par tronçon, pour finalement, en 1897, franchir la frontière prussienne et atteindre Eupen. En effet, cette ville se trouvait alors en Prusse et non dans la région germanophone de la Belgique. Comme le quartier où aboutissait la ligne est celui de Oe, la partie terminale de la ligne, bien qu'exploitée par laSNCV / NMVB , fut appeléeOe-Bähnchen .
Cette ligne a cessé tout service le 16/3/1963.
En 1892, des investisseurs et l'architecteAlbert Dumont , décidèrent d'urbaniser les dunes de la région deLa Panne (De Panne ). Rapidement,celles-ci se couvrirent de villas, d'hôtels et de restaurants. Cet essor entraîna un important développement des lignes de chemins de fer et de trams dans cette région, qui à leur tour favorisèrent cette urbanisation.
En 1892 également, on entama la construction d'une ligne vicinale de Namur àSaint-Gérard . Un dépôt fut immédiatement construit à Malonne. Trois ans plus tard, la ligne atteignitSaint-Gérard et sa gare de l'EB (Etat Belge ).
Plusieurs compagnies exploitèrent cette ligne, dont la NE (société pour l'exploitation des chemins de fer vicinaux de Namur et Extensions ). En 1929, qu'elle fut reprise par laSNCV / NMVB , puis fermée en 1952.
Toujours en 1892, laSNCV / NMVB , relia son dépôt d'Oreye, sur la ligneAns - Saint-Trond (Sint-Truiden) , à la gare du grand chemin de fer de Waremme. Cette ligne, servait à acheminer des wagons de betteraves, à écartement standard, mais montés sur trucks porteurs, jusqu'à laSucrerie d'Oreye .
En 1892, laSNCV / NMVB , mit en service, une ligne reliant Louvain (Leuven) à Diest.Celle-ci , ne fut électrifiée qu'en 1953.
Le 9/8/1893,Les Tramways Liégeois , ont inauguré une ligne de tramway éléctrique qui reliait Herstal à Coronmeuse. Le matériel avait été conçu parHenri Pieper et fabriqué dans ses établissements. C'est sa filiale qui fournissait l'électricité, la CIE (Compagnie Internationale d'Electricité ).
Les autorités refusaient la pénétration des trams à vapeur en ville, trop de fumée et trop de suie. Aussi, le 1/1/1894, laSNCV / NMVB se décida à expérimenter la traction électrique sur la ligneBruxelles / Brussel - Uccle Petite Espinette / Ukkel Kleine Hut .
Pour ce faire, l'industrie belge livra 24 motrices, avec un équipement électriqueThomson-Houston General Electric . Elles avaient des plateformes ouvertes, de sorte que le conducteur n'était pas protégé par une vitre. Ceci fut modifié par la suite.
Le 15/7/1894, laSNCV / NMVB , inaugura la ligneGroenendael (Groenen,daal) - Overijse .Celle-ci , était à voie normale et non à écartement métrique. Cette solution était un compromis, entre la demande initiale des producteurs de raisins sous serre, et les défenseurs de laforêt de Soignes / Zoniënwoud .
En effet,ceux-ci , grands consommateurs de charbon, avait demandé une ligne vicinalOverijse - Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid qui la traversait de part en part. La solution adoptée, permettait aux wagons qui leur étaient destinés, d'arriver par le grand chemin de fer, grâce au raccordement avec ce dernier, en gare de Groenendael (Groenendaal).
A partir de 1895, laSNCV / NMVB construisit des baladeuses. Ce sont des remorques, ouvertes sur les côtés, qui ne peuvent être utilisées que par beau temps. Ce genre de matériel, fut largement répandu, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, dans tous les réseaux tramways et reste encore utilisé sur les lignes touristiques.
En 1896, DMG (Daimler Motoren Gesellschaft ), construisit le premier camion propulsé par un moteur à explosion. Il fut mis en service à Londres (London).
En 1897, laSNCV / NMVB , mit en service une ligne entre Haecht (Haacht) et Aerschot (Aarschot). Pour franchir le Demer dans cette dernière localité, elle établit un pont en treillis placé suffisamment haut pour ne pas gêner la navigation fluviale. Elle ne répéta donc pas l'erreur du chemin de fer qui lui avait, en 1863, dû établir un pont tournant.
Le pont vicinal, devenu sans objet, fut démoli en 1957.
Le 11/3/1897, la CTEOL (Compagnie des Tramways Electriques d'Ostende-Littoral ) obtint la concession d'une ligne à voie métrique d'Ostende (Oostende) à Blankenberghe (Blankenberg) et un premier tronçon fut déjà ouvert le 31/7/1897.
C'était la suite d'un projet initié par un financier anglais,John Thomas North , dit le "colonel" ou le "Nitrate King ", décédé le 8/5/1896.
La ligne fut ensuite prolongée de l'autre côté d'Ostende (Oostende) et atteignit Westende en 1903.
En 1905, cette société fur remplacée par le CFOBE (Chemin de Fer Electrique d'Ostende-Blankenberghe et ses Extensions ) qui, le 22/4/1927, futelle-même fut remplacée par la SELVOP (Société pour l'Exploitation des Lignes Vicinales d'Ostende et des Plages belges ) du holding du baronEdouard Empain .
En néerlandais, on parle parfois de MEBOB (Maatschappij voor de Exploitatie van de Buurtspoorwegen van Oostende en de belgische Badplaatsen ).
Entre laSNCV / NMVB et la compagnie privée, il eut une grande rivalité, c'était à qui s'illustrait le mieux. C'est ainsi que laSNCV / NMVB fit en sorte d'être la première à mettre en exploitation un tram électrique sur son réseau urbain d'Ostende (Oostende), le 29/6/1897, alors que la CTEOL n'en disposa que le 19/7/1897.
Le 29/9/1902, laSNCV / NMVB , lui interdit même l'accès à ses voies dans le port, alors qu'elle l'avait accepté par une convention du 24/8/1899.
LaSNCV / NMVB fit pénétrer ses lignes dans de nombreuses villes, mais des sociétés privées furent aussi fondées pour exploiter des réseaux urbains :
- le 13/8/1897, les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions )
- le 4/1/1898, les ETG-TEG (Elektrische Tramwegen van Gent -Tramways Electriques de Gand )
- le 19/6/1899, la SAIC (Société Anonyme Intercommunale de Courtrai )
- le 17/10/1904, les TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ).
Le 26/6/1898, on inaugura, à Namur, un funiculaire qui permettait d'accéder à la citadelle. On cessa de l'exploiter en 1907. Trop coûteux, il ne résista pas à la concurrence de la nouvelle route d'accès, dite "merveilleuse", qui permettait maintenant d'atteindre la citadelle.
Lors du début de l'exploitation de son réseau gantois, à partir du 23/1/1899, les ETG-TEG essayèrent d'utiliser des trams alimentés par accumulateurs. Mais ils durent abandonner, pas fiable et trop coûteux.
En 1899, laSNCV / NMVB mit en exploitation une ligne qui reliait la gare deBraine l'Alleud à celle de Wavre. Elle passait par le lion de Waterloo et la gare de Rixensart. Un dépôt était situé à Lasne. Elle fut surnommée "WAWA".
En 1905, une fabrique de soie artificielle fut installée à Maransart. Pour permettre d'y acheminer les wagons du grand chemin de fer, on installa un troisième rail depuis la gare de Rixensart qui, par ailleurs, était devenue un important centre de transbordement des marchandises entre les deux réseaux. Les locomotives à voie métrique tiraient les wagons à voie normale grâce à unwagon-raccord .
En 1953, la ligne fut prolongée par le nouveau "pont courbe " deBraine l'Alleud , qui franchissait les voies de chemin de fer, pour se raccorder à la ligne de Nivelles devant la gare.
Le 26/4/1899, les TB (Tramways Bruxellois ), signèrent une convention avec le gouvernement. En échange de la prolongation de toutes ses concessions jusqu'en 1945, la société acceptait d'électrifier tout son réseau ainsi que de respecter des obligations concernant la voie, le matériel, les tarifs et les horaires.
Des arrêtés royaux des 21/1/1899 et 14/11/1899, réglementèrent l'emploi de moteurs à "inflammation intérieure " dans les mines et carrières souterraines. Ils visaient leurs locomotives, à voie de60 cm , propulsées par un moteur à combustion interne, diesel ou à essence (benzine).
Celles-ci , ainsi que les locomotives à air comprimé, puis les locomotives électriques, étaient en effet en passe de remplacer la traction chevaline dans ces établissements.
Le 24/8/1899, l'EB (Etat Belge ), inaugura sa seule ligne de tram, celle entre Mons et Boussu. C'était une ligne à double voie, à écartement métrique et électrifiée en500 V AC . L'alimentation en courant triphasé, exigeait une double ligne aérienne captée par deux perches. Elle n'avait pas de connexion avec les lignes de laSNCV / NMVB .
C'est l'armée allemande, en retraite, qui établit une liaison avec les voies vicinales à Boussu le 12/10/1918.
De fin 2018 à 1921, l'alimentation en triphasé alternatif, fut remplacée par étape, par une alimentation classique, en courant continu, avec un seul fil de contact et une seule perche de captation.
La ligne fut reprise par laSNCV / NMVB en juillet 1928.
Dans cette période des années 1900, qui est un peu idéalisée, l'arrivée du tram dans les cités et les campagnes wallonnes, marqua les esprits. Une chanson, toujours connue des cercles étudiants, illustre cette période. Voici sa version en français, mais il existe aussi des versions en wallon.
L'tram
Hors des rails, hors des rails Hors des rails, v'là l'tram (bis) Hors des rails, hors des rails Hors des rails, v'là l'tram qui passe.
Le 13/3/1900, la SATV (Société Anonyme des Tramways Verviétois ), débuta l'exploitation de la traction électrique.
Le 15/12/1900,SNCV / NMVB mit en service la ligneMarche - Arlon . Lorsqu'elle fut prolongée jusque Martelange, le 11/1/1906, elle forma alors la plus longue ligne vicinale de Belgique :83 km .
Les charretiers, se plaignaient depuis longtemps, que l'installation d'une voie vicinale en bord de route, réduisait la largeur utile decelle-ci . En 1901, ils obtinrent une loi qui interdisait, une telle installation, sur les routes de moins de8 m de large.
Le 14/3/1901, les TUV (Tramways Urbains et Vicinaux ), débutèrent l'exploitation des tramways à Tournai. Ils agissaient pour le compte de laSNCV / NMVB , maiscelle-ci , reprit l'exploitation en direct en 1920.
Les TUV (Tramways Urbains et Vicinaux ), eurent aussi le projet de s'implanter àBruxelles / Brussel , maiscelui-ci , n'aboutit pas.
Il obtinrent néanmoins diverses concessions en province, notamment à Gand (Gent) en 1911, mais ne purent surmonter les difficultés et cessèrent leurs activités en 1919.
Le 14/7/1901, laSociété Anonyme du Tramway de La Panne établit un tramway à traction chevaline, en voie de60 cm , d'Adinkerque (Adinkerke) àLa Panne (De Panne ). Ce mode de traction fut ensuite remplacé par la vapeur puis finalement par des autorails Fordson. En 1932, la SELVOP reprit la ligne et la convertit à l'écartement métrique.
C'est le 2/9/1902, que la CGTA (Compagnie Générale des Tramways d’Anvers ), mit progressivement en service ses premiers trams électriques en remplacement de la traction chevaline.
En 1902, sous la direction de l'architecteGeorges Dhaeyer , on construisit au Coq (De Haan ), une charmante petite gare vicinale. Bien que les trams de la côte s'y arrêtent toujours, le bâtiment est, depuis 1977, occupé par le service du tourisme.
En 1903, la concession des deux lignes du réseau de Charleroi de la SCFVB (Société des Chemins de Fer Vicinaux Belges ), fut transférée aux RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ).Ceux-ci , mirent ces deux lignes à l'écartement métrique et les électrifièrent. Puis, le 17/10/1904, ils les cédèrent à leur filiale, créée pour l'occasion, les TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ).
En 1903, une ligne fut ouverte entre Chimay etPetite Chapelle . Particularité, entre Chimay et Forges, elle comportait quatre files de rails, pour pouvoir acheminer des wagons du grand chemin de fer, jusqu'aux industries produisant des carreaux de céramique. Cette ligne fut fermée le 1/6/1960.
Cette solution était assez répandue pour desservir les établissements raccordés au vicinal et situés non loin du grand chemin de fer. Un certain nombre des engins de traction de laSNCV / NMVB étaient d'ailleurs, pour cela, équipés d'un double tamponnement et d'un double attelage.
C'est en 1903 également, que l'américaineMary Anderson , inventa l'essuie-glace . Il n'était pas encore motorisé mais simplement manoeuvré par une poignée. Dans les années 1930, il commença à équiper les trams, ce qui permit lepare-brise fixe. Avant, il n'y avait que deux volets vitrés que l'on ouvrait par forte intempérie.
Le 6/9/1903, fut ouvert le tronçonNivelles - Bois Seigneur Isaac . Ce dernier village était un point de bifurcation avec les lignes qui seront par terminées, peu de temps après, vers Virginal etBraine l'Alleud. En même temps, la ) utilisèrent alors des boeufs. De même, ils remplacèrent les lampes à pétrole par des bougies. Pendant toute la guerre, ils transportèrent, non seulement les personnes, mais aussi toutes sortes de victuailles. Ils eurent même un service de pompes funèbres.SNCV / NMVB , a établi un dépôt à Nivelles, à la limite avec Baulers.
A une certaine distance du dépôt, elle installa son administration dans une élégante bâtisse, le "Chalet du Tram ".Celle-ci , fut démolie vers 1970, suite aux travaux routiers d'accès à l'autoroute et au circuit automobile deNivelles-Baulers .
LesPapeteries Delcroix , situées à proximité du dépôt de Nivelles, rachetèrent une locomotive à la SCFVB (Société des Chemins de Fer Vicinaux Belges ).
En 1904, lesETG-TEG (Elektrische Tramwegen van Gent - Tramways Electriques de Gand ), durent se rendre à l'évidence, les accumulateurs qui alimentaient leurs motrices ne fournissaient pas assez de puissance.
Ils décidèrent donc de tirer des lignes aériennes de500 V DC et modifièrent leur matériel pour capter ce courant à l'aide de perches.
En 1904 également, laSNCV / NMVB , a établi une ligne entre Liège etFouron le Comte / 's-Gravenvoeren (commune desFourons / Voeren ). Pour franchir un éperon rocheux à Dalhem, il fallut creuser un tunnel de144 m de long. Les portails decelui-ci , sont particulièrement ornés.
A partir de 1948, cette ligne n'a plus été utilisée pour les voyageurs mais a connu un trafic intense de transport de charbon en provenance du charbonnage deBlégny-Trembleur .
Dans les années 1960, cette région flamande, mais à facilités, desFourons /Voeren , fut l'objet de troubles, car certains voulaient la rattacher à la Wallonie.
Le 2/4/1904, eut lieu la première circulation du tram hippomobile entre le village de Knocke (Konkke) et le bord de mer. Cette ligne de1,7 km , était exploitée par laSociété anonyme du Tramway de Knocke sur Mer . Elle faisait correspondance avec le tram à vapeur à destination deL'Ecluse (Sluis) ou de Bruges (Brugge).
Le 23/10/1904, laSNCV / NMVB a ouvert une courte ligne de Vielsam à Lierneux.Celle-ci , avait la particularité d'être isolée du reste du réseau. Destinée au transport du bois jusqu'à la gare de Vielsam de l'EB (Etat Belge ), elle ne connut qu'un très faible trafic de voyageurs et fut fermée en 1958.
Le 21/12/1904, vu l'extension des quartiersen-dehors du centre deBruxelles / Brussel , il fut décidé de faire franchir le canalBruxelles / Brussel - Charleroi , vers la chaussée de Ninove, à la fois par les trams de la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ) et ceux de laSNCV / NMVB .
On voulait faire passer, sur le pont tournant existant, deux voies à écartement normal pour les trams urbains et une voie à écartement métrique pour les trams vicinaux.
La solution habituelle aurait été, une voie à trois files de rails, un espace d'un mètre, puis une voie à deux files de rails. Mais vu les possibilités du pont, on innova avec une solution, de même emprise, mais à seulement quatre rails. Les rails A et B étaient à écartement normal, les rails B et C étaient à écartement métrique et les rails C et D à écartement normal.
De cette façon, lorsqu'un tram vicinal était sur le pont, on était certain qu'aucun tram urbain ne pouvait s'y engager.
A partir de 1905, on se mit à construire, àBruxelles / Brussel , d'élégants abris aux arrêts de tram. On les dénomma "aubettes".
Le 3/4/1905, la mise en service de la ligne vers Vossem, confirma l'importance deWeert Saint-Georges (Sint-Joris Weert ) comme carrefour ferroviaire. Il y avait désormais des connexions vicinales vers Tervuren, Louvain (Leuven) et Jodoigne, en plus de celles du "grand" chemin de fer, vers Louvain (Leuven) et Ottignies.
La population donna à ce tram, le surnom de "Zwarte Jan " (Jean le noiraud).
LaSNCV / NMVB fit construire un vaste dépôt à côté de la gare EB (Etat Belge ), avec la possibilité de transvaser les marchandises d'un réseau à l'autre, et en face, l'architecteHenri Vaerwyck lui édifia un élégant bâtiment pour le service des voyageurs.
Mais les locomotives vicinales à vapeur avaient besoin d'eau. La commune négocia habilement la mise à disposition d'une source, et obtient que laSNCV / NMVB approvisionne tout le quartier en eau courante, ce qui était rare à cette époque.
Le château d'eau vicinal existe toujours, bien que désaffecté, mais comme c'était fréquent aux vicinaux, il a l'apparence d'une habitation.
Le 6/4/1905, la ligneQuaregnon - Eugies est ouverte au trafic. Rapidement, d'autres lignes convergèrent vers Eugies. Aussi, laSNCV / NMVB , y construisit un dépôt et un atelier.
Dans les années 1950, cet atelier a modernisé des motrices qui furent dès lors appelées "type Eugies ".
Le 13/12/1905, la courte section, en pente très forte, qui dessert l'entrée des grottes de Han, fut mise en service. Elle est alors un embranchement de la ligneRochefort - Wellin . Mais, en 1957, suite au démontage de cette ligne, elle devint autonome, pour finalement être gérée directement par le domaine desGrottes de Han .
En 1989, l'arrêt hérité de la ligne vicinale est déplacé à l'intérieur du domaine. Ceci rend l'exploitation de la ligne indépendante du trafic automobile et permet, grâce à un tracé en boucle, de former facilement une succession de convois qui circuleront alors à l'un derrière l'autre sur la voie unique.
En 1906,Polydore Vanderschueren , qui exploitait, entre les gares deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid etBruxelles-Nord / Brussel-Noord , une ligne d'omnibus de pavé hippomobile, leTram-car Nord-Midi , fut le premier à expérimenter l'autobus. Ce service cessa définitivement en 1914.
En 1908,Henri Pieper construisit dans ses ateliers, une motricebenzo-électrique . C'était une motrice électrique, mais dont l'énergie était fournie par une dynamo actionnée par un moteur à combustion interne, alimenté au benzol, un carburant obtenu lors de la distillation du charbon. En plus, des batteries faisaient tampon, absorbant le surplus d'électricité et la redistribuant quand c'était nécessaire.
Huit motrices de ce type furent livrées à laSNCV / NMVB en 1910. Toutefois, en 1923, elles furent converties en simples motrices électriques, avec prise de courant par ligne aérienne.
Fin 1908,SNCV / NMVB , exploitait3.335 km de lignes, dont 70 km concédés à des compagnies privées. Le transport des voyageurs rapportait2/3 des recettes et celui des marchandises1/3 . Le point fort du trafic des marchandises, était ses 372 raccordements à des entreprises.
Pour toutes ces missions, laSNCV / NMVB , avait besoin de matériel roulant.
Matériel roulant dont disposait la SNCV fin 1908
matériel nombre locomotives à vapeur 597 voitures 1.566 fourgons 383 wagons 5.596 motrices électriques 316 remorques 237
L'année 1909, vit la disparition des trams hippomobiles àBruxelles / Brussel .
Le 4/7/1909, on mit en service un tram à vapeur entreCoxyde Bains (Koksijde-Bad ) et Furnes (Veurne). La ligne fut plus tard reprise et électrifiée par la SELVOP. Mais en 1941, l'agrandissement de l'aérodrome de Coxyde (Koksijde) par l'occupant allemand, entraîna la suppression de la ligne.
Le 3/8/1909, on mit en exploitation un tram électrique reliant Verviers à Spa. L'empereur allemandGuillaume II ayant établi son quartier général à Spa pendant la guerre1914-1918 , l'occupant fit construire un raccordement sur cette ligne pour alimenter en tourbe lesBains de Spa .
C'est seulement à partir de l'hiver1909-1910 , que la circulation du tram le long de la côte, fut maintenue pendant cette saison.
LaSNCV / NMVB pouvait aussi exploiter de lignes transfrontalières, ainsi avec lesPays-Bas , la ligneMaaseik - Weert ouverte le 18/1/1910.
En 1910, les TB (Tramways Bruxellois ), firent l'acquisition, d'une motrice nettoyeuse de rails. Elle était destinée à évacuer la boue qui rempli les gorges des rails. Pour cela, elle utilisait le système d'aspiration mit au point par l'ingénieur allemandHeinrich Schörling, .
Le 19/1/1910, fut créée, la société CTIB (Compagnie des Tramways Intercommunaux de Bruxelles ).Le 22/8/1912, elle fut reprise par la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques )..
Le 23/4/1910, on inaugura, àBruxelles / Brussel , la ligne de tram 33. Elle circula jusqu'au 16/4/1968.Celle-ci , est connue car dessinée par Hergé et chantée parJacques Brel .
Les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ), exploitaient, à titre de "fermier", des lignes dans la province de Limbourg (Limburg), y compris une ligneMaaseik - Lanaken - Maastricht (Aachen). Toutes ces motrices furent récupérées, en mauvais état, en 1919.qui pénétrait aux fut aussi démantelé et déplacé en Allemagne. Le petit tram local d'Ekeren, en partie hippomobile et en partie à vapeur, de laPays-Bas .
En 1911, ils cédèrent leur concession, à laSociété Belgo-Néerlandaise de Transports et Travaux , basée à Lanaken.Cette liaison fut interrompue pendant la première guerre mondiale et, par après, fut scindée de part et d'autre de la frontière, à Smeermaas (commune de Lanaken).
Du 29/4/1911 au 1/11/1911, a eu lieu l'exposition internationale de Charleroi. A cette occasion, une ligne de tramway a été temporairement ouverte entre le parvis de la gare deCharleroi-Sud etcelle-ci .
Les autorités communales et le gouverneur du Brabant, ne cessaient, de demander, de nouveaux services de trams, qui devaient à la fois, parcourir des lignes des Et autre exemple, un dépôt de trams daccessible ou qui nécessitaient une exploitation conjointe decelles-ci . De sorte, qu'après de nombreuse palabres, on put dire, qu'une certaine communauté d'exploitation s'installa.
Ainsi, le 13/5/1911, fut créée une ligne, partant du coeur de l'agglomération, soitLa Bourse / De Beurs , à l'écrin de verdure et de délassement, qu'est leBois de la Cambre / Ter Kamerenbos .
Autre exemple de la communauté entre les deux sociétés, les TB (Tramways Bruxellois ), mirent en service, le 1/6/1912, un dépôt, financé par la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ),chaussée de Louvain / Leuvensesteenweg .
Cela dura jusqu'en 1928, année où les TB (Tramways Bruxellois ), absorbèrent la SGCFE (Société Générale de Chemins de Fer Economiques ).
Le 28/8/1911, eut lieu une collision frontale entre deux convois, tractés par des locomotives à vapeur, à Fortem (commune d'Alveringem), sur la ligne vicinaleYpres (Iper) - Furnes (Veurne) . Il n'y eu que des blessés. Selon la presse, ce fut dû au fait, que les conducteurs, devant l'imminence de la collision, avaient "renversé la vapeur ".
Cette manoeuvre d'urgence, consiste à positionner l'arrivée de la vapeur sur la marche arrière. Cependant, vu l'inertie du convoi, cela n'entraîne qu'un fort freinage decelui-ci . Les roues de la locomotive ne tournent pas en sens inverse mais la vapeur agit seulement encontre-pression .
En 1912, laSNCV / NMVB , ouvrit au service la ligneMarbehan - Florenville - Sainte-Cécile . Pour franchir la Semois à Chassepierre (commune de Florenville), elle établit un élégant pont en treillis, de trois travées et de54 m de long : le pont du Breux.
Ce pont fut dynamité en 1940 et mon reconstruit, la ligne ayant cessé d'être utilisée en 1938.
Fin 1912, un brevet fut déposé, en Belgique, pour un système de frein pour tramway.Celui-ci , connu sous le nom defrein Vander Straeten , est constitué d'une timonerie qui appuie des sabots sur les roues. L'effort transmis par le levier du conducteur, est fortement augmenté par un ensemble de biellettes.
En 1913, laSNCV / NMVB , fit construire un dépôt et un atelier à Anderlecht, dans le quartier deLa Roue / Het Rad . C'est une oeuvre de l'architecteL. Dartevelle .
En 1913 également, la CGTA (Compagnie Générale des Tramways d’Anvers ), fit ériger un imposant siège social Grotehondstraat à Anvers (Antwerpen). C'est une oeuvre de l'architecteJean-Laurent Hasse , décorée de sgraffites dePaul Cauchie .
Le 1/2/1913, les bourgmestres de l'agglomération bruxelloise, ont décidés, que pour accéder aux trams, les dames qui utilisaient des épingles à chapeau, devaient obligatoirement les munir deprotège-pointes .
Ces épingles permettaient de fixer le chapeau dans la chevelure en la traversant de part en part. D'une longueur de 5 à20 cm , c'était de véritables armes. Lesprotège-pointes venaient se fixer sur la pointe des aiguilles pour éviter de blesser.
Fin 1913, les TB (Tramways Bruxellois ), décidèrent d'abandonner la livrée verte de leurs trams au profit de la couleur jaune avec les inscriptions en bleu.
Une des premières motrices livrées ainsi peintes, la 1750 de 1914, est préservée par le MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ).
En 1914, au début de la guerre, laSNCV / NMVB , avait concentré du matériel dans la région de Furnes (Veurne), de sorte qu'elle pût mettre à l'abri, derrière la ligne de front, environ 300 locomotives à vapeur.
Pendant la première guerre mondiale, de 1914 à 1918, l'occupant allemand préleva de manière importante du matériel roulant et du matériel de voie de laSNCV / NMVB : 450 locomotives,1.950 voitures pour voyageurs,4.700 wagons à marchandises,200.000 traverses et4.700 tonnes de rail.
Il démonta aussi des lignes, de sorte qu'en novembre 1918, il ne resta, du réseau vicinal, que1.865 km intacts sur4.096 km .
Ainsi, par exemple, la ligneBraine l'Alleud - Wavre fit les frais de cette politique.
Le petit chemin de fer du baronJoseph Zaman Mariaburgse Transportmaatschappij (société de transport de Mariaburg ), subit le même sort.
Les rails des réseaux à voie étroite des briqueteries de la région du Rupel, virent aussi leurs rails confisqués, ce qui entraîna automatiquement la suspension de l'extraction de l'argile. Mais la briqueterieJoseph Bricks , les cacha en les enterrant. Elle put être ainsi la première à reprendre son activité en 1918.
A Malines (Mechelen), 25 motrices étaient en cours de construction dans lesUsines Ragheno . Les allemands, après avoir interdit la poursuite des travaux, finirent par les faire terminer. De sorte que, 12 motrices furent mises à la disposition de leur grand quartier général de Spa le 3/6/1918 et que les 13 autres furent vendues au AKG (Aachener Kleinbahn-Gesellschaft ) d'Aix la Chapelle
Les chevaux vinrent à manquer, les TB (Tramways Bruxellois
Le premier service, avec une voiture transformée en corbillard, eut lieu le 21/3/1917. Par après, les voies furent prolongées jusqu'au plus près des cimetières et deux autres voitures furent ainsi modifiées.
Fin 1918, le CNSA (Comité National de Secours et d’Alimentation ) / NHVC (Nationaal Hulp- en VoedingsComité ), pour assurer l'alimentation de la population, obtint cependant l'autorisation de raccorder ses dépôts au réseau bruxellois.
Jusqu'à cette époque, presque toutes les lignes vicinales étaient affermées, c'est à dire que leur exploitation était confiée à des entreprises privées, les "fermiers". LaSNCV / NMVB se chargeait de construire l'infrastructure et de fournir le matériel roulant mais déléguait leur exploitation. Elle contrôlait et encadrait la gestion des entreprises privées et recevait un pourcentage des recettes.
La période de guerre connu un accroissement très important du trafic dû au report de celui du grand chemin de fer. Sur le plan financier, ce fut donc une période faste pour les firmes privées. Mais, une fois la guerre finie, le trafic chuta et les salaires s'envolèrent.
Ceci mis en tellement grande difficulté ces firmes, qu'elles furent, par la loi du 2/10/1919, obligée de remettre leur exploitation dans les mains de laSNCV / NMVB .
Ne restèrent exploitées par le privé que :
- leChemin de Fer Vicinal Rochefort - Grottes de Han - Wellin (actuellement réduit à la desserte des grottes mais toujours indépendant)
- la SELVOP (Société pour l'Exploitation des Lignes Vicinales d'Ostende et des Plages belges )
- les ETG-TEG (Elektrische Tramwegen van Gent -Tramways Electriques de Gand )
- les TB (Tramways Bruxellois )
- la ZVTM (Zeeuwsch-Vlaamsche Tramweg Maatschappij ).
En 1919, laSNCV / NMVB , racheta au ROD (Railway Operating Division ), 50 locomotives à vapeur construites en 1915.Celles-ci , formèrent le type 19.
Elles s'ajoutèrent aux 20 locomotives commandées à BLW (Baldwin Locomotive Works ) en 1915, mises en service par l'armée à partir de 1917, puis reprises par laSNCV / NMVB comme type 21.
A partir de 1919, les anciennes lignes de l'AMDB (Antwerpse Maatschappij voor den Dienst van Buurtspoorwegen) mais reprises par laSNCV / NMVB , et qui, en prolongement de leurs homologues néerlandaises, avait un écartement de 1,067 m (3 pieds 6 pouces), furent mises à l'écartement métrique.
Pour les nombreuses lignes qui avaient été démantelées par l'occupant, on les reconstruisit directement à l'écartement métrique. Pour les autres, afin de ne pas interrompre le trafic, on plaça un troisième rail à l'écartement d'un mètre, puis après modification des essieux du matériel roulant, on enleva le rail devenu inutile.
Par contre, les lignesGroenendael (Groenendaal) - Overijse etPoulseur - Trooz restèrent à voie normale jusqu'à leur fermeture.
La guerre allait bouleverser bien des projets, ainsi la ligneNivelles - Soignies , dont une partie de l'assiette et des ouvrages d'art avaient été réalisée, fut tout simplement abandonnée. Seule une courte section à la sortie de Nivelles fut achevée, en 1924. Elle ne connu qu'un faible trafic de marchandises, principalement du kaolin extrait à Monstreux.
L'imposant viaduc, dit des 12 arcades, achevé en 1916 à Ecaussinnes, fut réutilisé, à partir de 1927, par les carrières de Scoufflény, pour y établir son raccordement au "grand" chemin de fer.
La commune d'Eccaussines a conservé une locomotive de ces carrières comme monument.
Fin 1919, les tramways de Gand, pour capter le courant au fil de contact, remplacèrent, leurs perches, par des archets. Ce n'est qu'un exemple de l'évolution technique qui va de la perche à l'archet pour aboutir plus tard au pantographe :
- la perche
aussi appelée trolley
un bras terminé par une roulette
manoeuvrée manuellement, doit être placée en fonction de sens de circulation, sa roulette peut sauter du fil
nécessite une pose des fils complexe en cas d'aiguillage ou de croisement
- l'archet
aussi appelé lyre ou collecteur en arc
deux bras parallèles réunis par un frotteur
à droite : archet avec une palette compensatoire équilibrant la poussée du vent, utilisé seulement à la côte
manoeuvré manuellement, doit être placé en fonction de sens de circulation, son frotteur ne peut sauter du fil, sensible au vent
- le pantographe
plusieurs bras sur au moins deux étages, terminés par un frotteur
à droite : pantograhe unijambiste avec un seul bras au premier étage
manoeuvré mécaniquement, indépendant du sens de circulation, son frotteur ne peut sauter du fil.
En 1920, laSNCV / NMVB , dû se rendre à l'évidence, de nombreux "fermiers" (concessionnaires), n'étaient plus en mesure d'assurer le service. C'est donc elle, qui reprit, en direct, l'exploitation de ces lignes. Il faut dire qu'un grand nombre decelles-ci , devaient être entièrement reconstruites.
Dans les années 1920, laSNCV / NMVB , instaura, au littoral, une maison de repos pour ses retraités. C'était la villa "Les Chardons ", nichée dans les dunes de Wenduine dans la commune du Coq (De Haan ).
En janvier 1920, la Meuse déborda de son lit en région liégeoise. Les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ), modifièrent d'anciennes motrices en surélevant leur moteur. Elles pouvaient dès lors circuler dans80 cm d'eau. La population les baptisa "trams canards ".
Du 20/4/1920 au 12/9/1920, lesJeux olympiques d'été , eurent lieu à Anvers (Antwerpen). A cette occasion, une ligne de tram fut établie pour relier la gare d'Anvers-central (Antwerpen-Centraal ) au stade olympique.
En 1921, on mit enfin en exploitation l'accès à la citadelle de Namur par le tram. Les travaux de la lignes, débutés en 1910, avaient été retardés par la guerre.
Pour racheter l'importante différence de niveau, le trajet de ce tram, soit la ligne urbaine électriquen° 7 , était en lacets, avec plusieurs boucles à180 ° en tunnel. Son terminus était dissimulé sous la tribune du stade des jeux de la citadelle.
Comme les autres lignes namuroises,celle-ci , cessa d'être exploitée en 1953.
Le 21/3/1923, les communes de Zwijndrecht et Burcht, furent rattachées à la ville d'Anvers (Antwerpen). Elles formaient laTête de Flandre (Vlaams Hoofd ), sur la rive face à la ville d'Anvers (Antwerpen). Très peu peuplées, elles étaient le point de débarquement du ferry traversant l'Escaut (Schelde).Celui-ci , était le point de départ d'une ligne de tram allant à Hamme.
Ce rattachement, eu d'immenses répercussions, l'urbanisation de ces territoires se développant rapidement, surtout après 1933 et l'ouverture dutunnel du Pays de Waas (Waaslandtunnel), qui remplaça le ferry. Même l'appellationTête de Flandre (Vlaams Hoofd ) disparut au profit de l'appellation rive gauche (linkeroever).
De 1923 à 1925, la Belgique et la France mirent une partie de l'Allemagne sous occupation militaire. En conséquence, laSNCV / NMVB mis sous sa gestion les tramways d'Aix la Chapelle (Aachen).
En décembre 1921, une grève éclata dans les trams bruxellois. Ce qui fut particulier, c'est qu'une association anticommuniste, l'UCB (Union Civique Belge ), intervint pour assurer le transport des voyageurs, soit par des camions, soit en faisant appel à des étudiants pour conduire les trams.
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En 1924, des membres du personnel des TB (Tramways Bruxellois ), encouragés par la direction, fondèrent leCercle Sportif des Tramways Bruxellois . C'est l'ancêtre duRCSATIB /KKSVIVB (Royal Cercle Sportif et d'Agrément des Transports Intercommunaux Bruxellois / Koninklijke Kring van Sport en Vermaak van het Intercommunaal Vervoer van Brussel).
Le 1/1/1925, la compagnie de tramways française ELRT (Electrique Lille Roubaix Tourcoing ), atteint le poste frontière d'Halluin, où une correspondance put être organisée avec laSNCV / NMVB .
En 1925, laSNCV / NMVB , inaugura la ligneNoville-Faviers - Boneffe - Ambresin . Réutilisant l'assiette du petit train du baronJoseph Zaman , elle était à trois files de rails. Ceci permettait la desserte des sucreries par les wagons du "grand" chemin de fer depuis la gare deNoville-Faviers de l'EB (Etat Belge ). La ligne vicinale cessa d'être exploitée en 1965.
En 1925 également, laSNCV / NMVB , faute de pouvoir réaliser la liaisonEtterbeek - Auderghem - Overijse sous forme de ligne de tram, établitcelle-ci , pour la première fois, sous forme de ligne d'autobus.
La loi du 11/8/1924, venait en effet de l'autoriser à offrir du transport par autobus.
Le nombre de lignes de bus augmenta progressivement, surtout à partir de 1931, lorsque laSNCV / NMVB put intégrer des lignes privées en maintenant leur exploitant en tant que "fermier". En 1939, sur les 161 lignes existantes, 126 l'étaient sous ce statut.
LaSNCV / NMVB , confia, à la firme Publimans, la publication de l'indicateur reprenant leurs horaires.
Alors que des autobus étaient déjà exploités par des firmes privées, c'est en 1925, que laSNCV / NMVB , commença à mettre les siens en service.Ceux-ci , possédaient une motorisation et un châssis Minerva avec une carrosserie en bois, seules ses roues arrière étaient freinées.
Une des premières lignes, futEtterbeek - Auderghem/Oudergem - Notre-Dame au Bois/Jezus Eik .
En 1926, laSNCV / NMVB et les TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ), supprimèrent la seule jonction entre leur deux réseaux, qui se trouvait en gare deCharleroi-Sud . En effet, depuis 1923, TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ), s'étaient vu retirer l'exploitation du réseauSNCV / NMVB de Charleroi à titre de "fermier".
A partir de 1926, laSNCV / NMVB , qui avait terminé la reconstruction de son réseau, porta son effort sur l'électrification de ses lignes principales.
En 1927, laSNCV / NMVB , acheva la ligneAndenne - Ciney . La première partie de cette ligne, soitAndennes - Sorée (commune actuelle de Gesves) , avait été mise en exploitation en 1893 !
Il est exceptionnel qu'une ligne, dont la construction a été interrompue par la première guerre mondiale, soit terminée aussi longtemps par après.
En 1927 également, la ligneSNCV / NMVB allant de Genk à la région liégeoise, dont la construction avait commencé en 1910, atteignit enfin Coronmeuse, d'où l'on pouvait prendre un tram urbain vers le centre de Liège. Il est vrai, que les allemands avaient volé une partie de ses rails en 1918, et qu'il avait fallu les remplacer en 1921.
Elle était desservie, comme bien d'autres, par des locomotives à vapeur tractant une voiture de première classe, des voitures de deuxième classe et même un ou deux wagons de marchandises.
Le 1/1927, la CGTA (Compagnie Générale des Tramways d’Anvers ) devint la TA (société anonyme des Tramways d'Anvers ).
Cette dernière, entama, à partir de 1937, un programme de modernisation de son matériel roulant.
Pendant la période1927-1937 , laSNCV / NMVB , en vue de remplacer la traction à vapeur et d'étendre ses services électriques, agrandit son parc de matériel pour voyageurs, de plus de 500 autorails et automotrices.
Le 21/4/1928, fut créée la société des TULE (Tramways Unifiés de Liège et Extensions ) qui fusionna diverses sociétés de tramways liégeois.
Elle remplacera une partie des lignes de tram par des lignes de trolleybus.
Le 1/7/1961, elle fut rebaptisée STIAL (Société des Transports Intercommunaux de l'Agglomération Liégeoise ).
Le trolleybus est un véhicule routier électrique, alimenté par caténaire, ce qui lui donne des caractéristiques voisines d'un tramway. Comme il ne peut pas utiliser les rails pour le retour du courant, il a besoin, pour son alimentation, de deux fils dans sa caténaire, un positif et un négatif. Ceci nécessite des dispositifs spéciaux aux points de séparation ou de croisement d'itinéraires.
Dans la limite du débattement des perches captant le courant, il peut s'écarter quelque peu à gauche ou à droite de son trajet, ce qui est un avantage dans la circulation urbaine. Cette possibilité, et le fait que l'on économise la pose des rails, font qu'il est alors choisi de préférence à un tram. Néanmoins, comme sa capacité est limitée, car de même longueur qu'un bus, et qu'il ne peut être combiné avec d'autres véhicules, il ne peut remplacer le tramway sur des lignes à haute fréquentation.
Alors que de nombreuses firmes privées s'étaient lancées dans l'exploitation de lignes d'autobus, ce n'est qu'avec la loi du 2/8/1924 que laSNCV / NMVB fut autorisée à en créer.
Mais ensuite, une loi du 15/9/1924, soumit à autorisation la création et le maintien des lignes d'autobus par le privé. Il en résultat, que les firmes privées optèrent pour le statut de "fermier" (concessionnaire) de laSNCV / NMVB .
En 1932, suite à une nouvelle loi, les concessions de bus, dont le trajet était parallèle à une ligne de laSNCB / NMBS , furent placées sous la tutelle decelle-ci , tandis que les autres restèrent sous la responsabilité de laSNCV / NMVB .
Dès cette année, une première ligne vit ses trains remplacés par des bus,Roulers (Roeselare) - Ypres (Ieper) .
A titre d'essais, en 1925, laSNCV / NMVB , avait transformé deux autobus de la firme suisse Saurer pour les faire rouler sur ses rails. Ensuite, elle commença, à partir de 1932, à utiliser de vrais autorails. Parallèlement, elle débuta un intense programme d'électrification de ses lignes.
Dans ce contexte, elle prit ensuite livraison de motrices électriques à bogies appelées "standard". Les premières avaient une caisse en bois recouverte de tôles mais, par après, les livraisons suivantes eurent une construction entièrement métallique.
Autorails et motrices électriques furent équipés de klaxons deux tons, à dépression pneumatique, de la marque française CICCA (Compagnie Industrielle et Commerciale du Cycle et de l'Automobile ), dont le son était véritablement la signature du tram vicinal. A Tirlemont (Tienen), ville flamande, on a même surnommé ce tram, "poetas" (prononcerpou tas ), par imitation decelui-ci .
Une partie de ce matériel était apte à tracter des remorques pour voyageurs. Pour assurer le freinage des rames, on utilisa, soit le système de frein inventé parHenri Pieper , soit le système Westinghouse.
Le frein Pieper estélectro-oléo-pneumatique tandis que le frein Westinghouse est uniquement pneumatique. Le matériel équipé du frein Pieper se reconnait par la présence d'un boitier de connexion électrique sur les faces avant et arrière. Celui équipé de freins Westinghouse se reconnait par la présence de boyaux d'air comprimé.
Les motrices électriques captaient le courant de600 V DC au moyen de pantographes, sauf àBruxelles / Brussel , où elles le captaient via des perches. Ceci pour pouvoir utiliser le même système que les TB (Tramways Bruxellois ).
Dans les zones rurales, laSNCV / NMVB participa au relevé du courrier deLa Poste / De Post , en installant une boite aux lettres sur la face avant de ses autorails. Lors de chaque arrêt, on pouvait donc y glisser son envoi.
ABruxelles / Brussel , les trams urbains s'équipèrent également d'une telle boite, mais, à partir du 1/11/1926, une surtaxe fut appliquée à ces envois.
En 1928 et 1929, que laSNCV / NMVB , fit construire deux locomotives à vapeur du type Garratt.
Conçu par Herbert William Garratt,celui-ci se caractérise par le fait que le châssis de la locomotive repose sur deux ensembles moteur articulés, comportant les attelages et portant l'eau et le charbon. On obtient ainsi une locomotive de grande puissance.
Ces locomotives furent retirées du service en 1954.
A partir de 1929, lesETG-TEG (Elektrische Tramwegen van Gent - Tramways Electriques de Gand ), commencèrent à placer les caisses de leurs plus anciennes motrices sur de nouveaux trucks à trois essieux.
Cette politique de modernisation progressive du matériel, fut poursuivie jusqu'après la guerre, pour finalement aboutir à du matériel à caisse métallique et éclairage intérieur au néon.
C'est seulement en 1929, que laSNCV / NMVB repris l'exploitation des tramways exploités, dans la province de Namur, parLa Mosane . Commecelle-ci était une filiale du NB (Nord Belge ), dont les conditions offertes au personnel étaient plus généreuses, une grande partie decelui-ci opta pour un transfert à lamaison-mère .
Le 27/6/1929, on mit en exploitation un prolongement de4 km de la ligne de tram, permettant ainsi de relier Knocke (Belgique) à Retranchement (Pays-Bas ). On y rejoignait la ligne de la SMBM (Stoomtram-Maatschappij Breskens-Maldeghem ) (Société du Tram à Vapeur Breskens-Maldeghem ).
Dans les années 1930, on reprit la construction de la ligne vicinale, débutée en 1909, de Gedinne à la frontière française. Pour cela, on perça, entre Membre et Bohan, entre deux méandres de la Semois, le plus long tunnel du réseauSNCV / NMVB :220 m .
Le 17/10/1938, la ligne fut prolongée jusqu'en France, faisant sa jonction avec les CA (Chemins de fer départementaux des Ardennes ).
Le 11/5/1940, l'armée française fit sauter les deux ponts encadrant le tunnel, mais l'armée allemande pût les réparer. Cependant, lorsque cette dernière fit retraite, le 6/9/1944, elle les détruisit irrémédiablement.
La ligne fut rétablie jusque Vresse, mais cessa d'être exploitée le 4/5/1955 et fut démontée l'année suivante.
Dans les années 1930 également, les TB (Tramways Bruxellois ), expérimentèrent une motrice à trois essieux, la 1604. Cet essai fut infructueux, elle déraillait dans les courbes de15 m de rayon.
En 1931, laSNCV / NMVB et les TULE, réalisèrent en commun, placeSaint-Lambert , à Liège, un noeud central, qui desservait la plupart des lignes de la ville et de la région. Connu sous le nom de "tramodrome",celui-ci était formé de deux boucles se croisant, à trois files de rail, ce qui offrait de nombreux points d'embarquement pour les voyageurs.
Le 7/6/1931, il était prévu, que les TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ), inaugurassent l'extension de leur ligne 7 jusque Fleurus. Mais pour cela, ils devaient franchir, à niveau, les voiesSNCV / NMVB auVieux-Campinaire (commune de Fleurus). Alors que les rails étaient posés, cette dernière s'opposa à tout franchissement, obligeant à reporter l'inauguration.
Un motrice ayant été transportée sur le tronçonVieux-Campinaire (commune de Fleurus) - Fleurus , l'exploitation de la ligne fut cependant assurée mais avec l'obligation pour les voyageurs de changer de tram et de franchir le passage à niveau duVieux-Campinaire (commune de Fleurus) à pied. Finalement, la construction d'un pont, inauguré, le 12/4/1932 mit fin à cette particularité.
Fin 1931, laSNCV / NMVB , commença à utiliser, àBruxelles / Brussel , des ensembles de deux véhicules, liés de manière permanente. Il y en eu de deux types, soit deux motrices, soit une motrice et uneremorque-pilote .
Le but était de disposer de matériel réversible pour desservir le terminus en impasse situé près de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord ,avenue du Boulevard /Bolwerklaan àSaint-Josse ten Noode / Sint-Josse ten Node , où les manoeuvres de retournement d'une composition motrice plus remorque étaient très compliquées.
Ce matériel cessa d'être utilisé fin 1956.
Comme au "grand chemin de fer ", le personnel des sociétés de transports publics portait l'uniforme.
Couvre-chefs portés par le personnel des transports publics dans les années 1930
personnel SNCV personnel TB personnel CGTA
1932 voit l'abandon du projet de liaison par une ligne de tram vicinale deBruxelles / Brussel à Charleroi. Ce sont les autobus qui s'en chargeront. Pourtant, il ne s'agissait que de relier Waterloo à Mellet (actuellement un hameau de la communeLes Bons Villers ).
Par contre, en 1932, les TB (Tramways Bruxellois ) étaient en pleine activité :
- ils transportaient entre700.000 et800.000 voyageurs par jour
- ils exploitaient450 km de voie simple toutes avec prise de courant par trolley sauf16 km par caniveau
- ils utilisaient 900 motrices et 750 remorques
- ils employaient7.300 agents dont1.600 conducteurs et2.600 receveurs.
En 1933, on mit en service, à Anvers (Antwerpen), un tunnel piétonnier entre franchissant l'Escaut (Schelde), pour atteindre laTête de Flandre (Vlaams Hoofd ). De sa sortie rive gauche, un tram conduisait les voyageurs à laplage Sainte-Anne (Sint-Annastrand ).
De 1934 à 1939, laSNCV / NMVB , mis en circulation, en période estivale, des trams récréatifs. Ils partaient, le dimanche, d'Ougrée à destination de Warzée. De la musique était diffusée dans les voitures par deshaut-parleurs , alimentés à partir d'untourne-disque , installé dans le fourgon.
Pour desservir l'exposition universelle de 1935 àBruxelles / Brussel , les TB (Tramways Bruxellois ) et laSNCV / NMVB y établir des gares.
Pour assurer l'important trafic sur son réseau durant l'exposition qui eut lieu àBruxelles / Brussel en 1935, les TB (Tramways Bruxellois ), mirent en service de nouvelles motrices, bien plus modernes que les anciennes, les futures T5000 de laSTIB / MIVB .
Ce matériel était directement dérivé de celui de l'ATM (Azienda Trasporti Milanesi ) de Milan (Milano) qui était particulièrement innovant.
Leur caisse, de grande longueur, n'étaient plus montée sur deux essieux mais sur deux bogies. Elles avaient des portes pliantes d'un seul côté, car unidirectionnelles. L'indication de la ligne desservie n'était plus assurée par des panneaux fixés sur le toit, mais par un film se déroulant dans une boite placéeau-dessus des faces avant et arrière. Ce film reprenait plusieurs dizaines d'indications, parmi lesquelles un agent pouvait facilement choisir celle à afficher.
En effet, en plus du conducteur, il y avait un receveur. Les voyageurs devaient monter par la porte arrière, près de laquelle se trouvait son emplacement.
Le 2/7/1935, la TA (société anonyme des Tramways d'Anvers ), établit une ligne de trolleybus desservant le quai 204 du port d'Anvers (Antwerpen).
La dernière circulation d'un trolleybus à Anvers (Antwerpen), a eu lieu le 30/3/1964.
En 1936, on mit en service un nouveau dépôt de trams àLa Panne (De Panne ). Cela avait été nécessaire, car les lignes vers Furnes (Veurne) et Adinkerke avaient été électrifiées. Il était situé à l'amorce de la ligne de Furnes (Veurne). Plus tard, ce dépôt, abritera leTTO-Noordzee .
En 1936 également, l'entreprise Moës de Waremme, a mis au point un moteur diessel quatre temps équipé d'un échappement "waterlock". Danscelui-ci , les gaz sont lavés avec de l'eau. Ce dispositif est particulièrement approprié au travail dans les mines. Il équipa les locomotives types DLM4.
L'entreprise a continué ses activités ferroviaires jusqu'en 1993.
En 1937, le réseau de laSNCV / NMVB était formé de trois catégories de lignes :
- lignes de tramway électrifiées1.428 km
- lignes de tramway non électrifiées3.395 km
- lignes d’autobus3.300 km .
A l'origine, la protection des trams sur les tronçons à voie unique, était assurée par le système dubâton-pilote . Un convoi ne peut circuler sur un tronçon donné, que si son conducteur détient lebâton-pilote de ce tronçon. C'est un morceau de bois, sur lequel sont inscrits les noms du début et de la fin du tronçon.
A l'entrée et à la sortie du tronçon, les conducteurs, prennent ou remettent lebâton-pilote . Avec ce système, comme il n'y a jamais qu'un seul convoi en circulation sur un tronçon à voie unique, on ne peut y faire suivre plusieurs trams allant dans le même sens.
Mais sur les lignes électrifiées, pour remédier à cet inconvénient, on mit en place une signalisation lumineuse plus perfectionnée, pour protéger les tronçons à voie unique. Les feux, alimentés par le fil de contact, n'étaient allumés qu'en présence d'un tram. Ils étaient placés par paire côte à côte.
Ils changeaient en fonction de contacteurs déclenchés par le passage du pantographe :
- deux feux éteints : pas de circulation occupant le tronçon donc voie libre
- deux feux rouges : interdiction d'entrer sur le tronçon suivant
- deux feux verts : autorisation d'entrer sur le tronçon suivant
- un feu vert dans le sens de circulation et un feu rouge à contresens protège la circulation sur un tronçon
- deux feux blancs : confirmation qu'une autorisation de circulation est en cours sur le tronçon précédent.
non occupation autorisation interdiction signaux dos à dos confirmation
Venant d'un tronçon à double voie et avant de s'engager sur un tronçon à voie unique, le tram s'arrête au double rouge et passe au double vert.
Le passage au vert allume sur chaque tronçon de la voie unique, un feu vert dans le sens de circulation et un feu rouge pour le contresens.
Il allume également, en aval, les feux blancs de confirmation au début du tronçon reprenant la double voie. L'allumage de ces feux sur la voie voisine, permet à un train croiseur bloqué par un double rouge à l'entrée de la voie unique, d'avoir la confirmation qu'il attend qu'un train quittecelle-ci .
A la fin d'un tronçon à voie unique, lorsqu'il revient à la double voie, le tram vérifie l'extinction des feux blancs avant de poursuivre sa route.
Sur les lignes non électrifiées, ou électrifiées mais parcourues également par du matériel non électrique, un système analogue fut mis au point, à la différence que l'action des contacteurs fut remplacée par la commande, avec une clé, d'un boitier placé sur un poteau.
Trois grandes distinctions par rapport à la signalisation du "grand" chemin de fer :
- des feux éteints permettent le passage alors que pour le "grand" chemin de fer ils sont assimilés au rouge
- la signalisation n'assure pas de protection contre le rattrapage entre circulations de même sens, on fait confiance à la marche à vue
- il n'y a pas de signalisation particulière exigée pour les passages à niveau, mais on peut les signaler.
En effet, un tramway est autorisé à rouler sur la chaussée. Parfois, en cas de traversée decelle-ci par la voie, pour avertir l'automobiliste, on suspendait, par des câblesau-dessus de la route, une pancarte marquée "TRAM".
En 1937, laSNCV / NMVB , étudia la possibilité d'utiliser des trolleybus à Malines (Mechelen). La guerre qui survint par après fit abandonner ce projet.
Le 18/4/1939, les AB (les Autobus Bruxellois ), mirent en circulation leurs premiers trolleybus.
De 1939 à 1941, laSNCV / NMVB , fit construire cinq tracteurs électriques dans ses ateliers deMerksem Vieille Barrière (Merksem Oude Bareel ). Ils étaient destinés à assurer le trafic des marchandises en région anversoise et en particulier dans le port.
Un de leur trafic, fut l'acheminement, à Hoogstraten, par wagons spécialisés, du purin produit par les égouts de la ville d'Anvers (Antwerpen) et destiné à amender le sol sablonneux de la Campine (Kempen).
A la veille de la seconde guerre mondiale, pour exploiter les lignes non électrifiées, laSNCV / NMVB continue à utiliser des locomotives à vapeur mais aussi, pour le transport des voyageurs, de plus en plus d'autorails.
A la différence de laSNCB / NMBS , laSNCV / NMVB avait l'habitude de construire son matériel dans ses propres ateliers. Il en fut de même pour les autorails.
Liste des ateliers ayant existés à la SNCV
Wallonie Flandre Bruxelles
Andenne Destelbergen Cureghem Eugies Hasselt Jumet Kessel-Lo Liège Saint-Gilles Merksem Ostende
A la veille du déclenchement des hostilités de 1940, laSNCV / NMVB , à l'inverse de laSNCB / NMBS , ne fut pas impliquée dans le déplacement des troupes. A l'exception toutefois de la ligne de la côte qui fut utilisée par l'armée française dans son mouvement vers lesPays-Bas .
Naturellement, l'offensive allemande du 10/5/1940, entraîna des destructions sur le réseau de laSNCV / NMVB . Mais en quatre mois,celui-ci , à l'aide de réparations provisoires, fut de nouveau opérationnel.
En conséquence, pendant toute la seconde guerre mondiale, pour pallier à l'insuffisance des chemins de fer utilisés par priorité par l'occupant, le public se tourna vers les vicinaux.
Nombre de voyageurs transportés par la SNCV
1939 130 millions 1940 181 millions 1941 265 millions 1942 339 millions 1943 403 millions 1944 396 millions
Fin 1940, l'occupant fit venir des prisonniers de guerre polonais, pour travailler dans les charbonnages de Charleroi. Pour les transporter de leurs lieux de logement à leurs lieux de travail, il utilisa les réseaux TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions etSNCV / NMVB . Il obligea mêmeceux-ci , à établir une jonction àCharleroi-Sud , afin de ne pas devoir faire changer les prisonniers de tram à cet endroit très fréquenté.
En 1941, laSNCV / NMVB , procéda à l'électrification de la ligneAnvers (Antwerpen) - Turnhout . Cela lui permettait de répondre à la forte demande de transport sur cette ligne, économisait charbon et carburant et complétait le réseau des lignes électrifiées anversoises.
Malgré que le pays soit occupé, le 7/1/1941, a été fondée, l'UBTCUR (Union Belge des Transports en Commun. Urbains et Regionaux ) / BVGSSV (Belgische Vereniging voor Gemeenschappelijk Stads en StreekVervoer ).Celle-ci , représente la partie patronale du secteur, dans les négociations avec les syndicats.
Malgré tout, certains travaux entreprisavant-guerre , furent achevés. Ainsi, le 1/4/1941, laSNCV / NMVB , mit en service le tronçonWaimes - Dour .
Malgré le fait que l'occupant aie démantelé des centaines de kilomètres de voies pour les réutiliser sur le front de l'Est, à la libération, en septembre 1944, les trois quarts du réseauSNCV / NMVB étaient utilisables.
En cette période de guerre, en raison des menaces aériennes, un grand soin était apporté à l'occultation nocturne des bâtiments et des véhicules. Pour les tramways, seuls de petits phares bleus étaient autorisés. Pour les véhicules automobiles, cela impliquait que la lumière des phares n'était permise que par une étroite fente horizontale.
Contrairement au "grand" chemin de fer, les tramways n'ont quasi pas été la cible d'actions de la résistance. Ils étaient plus au service de la population que de l'occupant.
Le 21/1/1942, suite à un problème de signalisation, une collision frontale entre deux trams à Rixensart fit deux morts.
A partir du 1/12/1942, on voit apparaître des receveuses sur tous les réseaux urbains du pays. C'est une conséquence du départ, pour l'Allemagne, de la main d'oeuvre masculine, dans le cadre du STO (Service du Travail Obligatoire ). Elles ne seront pas maintenues en fonction après la fin de la guerre.
Quand les voyages avec laSNCB / NMBS étaient impossibles, le public n'hésitait pas à utiliser laSNCV / NMVB , de manière inhabituelle et sur de longues distances, exemple :Nivelles - Bruxelles / Brussel , en vapeur jusqu'àBraine l'Alleud puis, moyennant un petit parcours à pied, en électriqueau-delà .
En 1942 et 1943, l'occupant enleva les rails des lignes vicinales allant de Virginal àBraine le Comte et Hennuyères.Celles-ci , ne furent jamais rétablies. Virginal resta cependant connecté à Nivelles etBraine l'Alleud .
Par après, l'exploitation fut limitée à la gare vicinale de Virginal et le tronçon qui la reliait à celle du "grand" chemin de fer fut abandonné. Or,celui-ci , était très particulier, car pour rattraper l'importante différence de niveau entre les deux gares, sont tracé décrivait boucles etcontre-boucles .
Au total, les allemands démontèrent ainsi72 km de lignes, avec pour objectif d'envoyer leurs rails en Ukraine, ce qui finalement ne put se faire, vu la tournure des événements.
Début 1943, les ateliersSNCV / NMVB deSaint-Gilles à Liège, fournirent une locomotive électrique pour tracter les convois de charbon. C'était une "boite à sel " à cabine centrale, portant le numéro 10329. Elle venait d'être construite sur base de deuxtrucks-moteurs récupérés de motrices de type Manage.
Avec une autre de 1913, ce sont les deux seules locomotives électriques utilisées par laSNCV / NMVB .
1943 est l'année du marché noir. Devant les difficultés qu'à la population à s'alimenter, on voit des "smokkeleers" (trafiquants), se répandre dans les campagnes, notamment àBruxelles / Brussel par la ligne vicinale partant de l'Allée-Verte / Groendreef , pour aller chercher de la nourriture chez les fermiers et la revendre ensuite en ville à des prix exorbitants.
Malgré ces temps difficiles, la SELVOP, réussit, en1943-1944 , à construire dans ses ateliers d'Ostende (Oostende), des petites motrices électriques à deux essieux, numérotées de 401 à 425. Ce sont les derniers trams de cette configuration qui ont été construits en Belgique.
Les allemands s'emparaient des cloches des églises, pour en récupérer le métal. Le 16/8/1944, en gare d'Angleur (commune de Liège), des cheminots, ayant remarqué qu'un wagon en transportait, le déchargèrent et les cachèrent dans un autre, en les recouvrant d'une couche de cendrée.
Le 18/8/1944, en préparation de la libération de la Belgique, l'aviation américaine voulu détruire les ponts sur la Meuse à Namur. Malheureusement, les bombes manquèrent leurs cibles et détruisirent une grande partie du centre de la ville, faisant plus de 300 victimes.
C'est laSNCV / NMVB qui, au moyen de ses wagons destinés au transport des betteraves, évacua pendant des semaines les gravats.
A la fin des combats, les militaires allemands désarmés, furent regroupés dans des camps. A partir de novembre 1945, certains deceux-ci furent utilisés comme manoeuvres dans les charbonnages. Pour cela, on créa 7 camps au Limbourg (Limburg) et 25 en Wallonie. Les déplacements entre les camps et les mines se faisaient à pied et dans certains cas en tram, comme par exemple au charbonnage duBois du Cazier à Marcinelle.
Les belges ayant collaborés avec les occupants, incarcérés à la prison de Verviers, furent affectés à la réhabilitation de l'aérodrome deSpa-La Sauvenière . Ils faisaient aussi le voyage en tram.Celui-ci fut appelé par la population, le "tram des inciviques ".
Au sortir de la guerre, laSNCV / NMVB de disposait plus que de 40 autobus, tous équipés du gazogène. Il n'y avait donc pas d'alternative à l'utilisation du rail pour le transport des voyageurs.
Pour éviter l'utilisation coûteuse de locomotives à vapeur pour le trafic des marchandises en déclin, laSNCV / NMVB transforma, dans ses ateliers des autorails (AR) enautorails-tracteurs (ART). Ils furent équipés avec des moteurs diesel, initialement destinés aux chars Sherman de l’armée américaine. En plus, ils étaient lestés pour une meilleure adhérence et avaient une boite de vitesse adaptée à la remorque d'un convoi lourd.
En cette période d'après-guerre , il eut une intense contrebande entre lesPays-Bas et la Belgique, car le beurre hollandais était nettement moins cher. Outre le vélo, le moyen de transport privilégié fut le tram.
Mais produire son propre beurre, c'était encore mieux. On raconte que dans la région de Damme, on faisait passer la frontière à des veaux vivants assis et habillés comme des passagers du vicinal.
Pendant l'occupation, les prix des transports publics avaient été bloqués. Mais maintenant qu'elle est terminée, ils pouvaient être adaptés aux nouvelles conditions économiques et financières. En effet, sous la direction de ministreCamille Gutt , un réforme monétaire venait d'être mise en oeuvre, avec comme but d'éviter une inflation massive.
C'est ainsi que, par exemple, les TB (Tramways Bruxellois ), furent autorisés à augmenter leurs tarifs le 6/12/1944. Ils en profitèrent pour passer à la classe unique. Il est vrai que le tarif decelle-ci était supérieur à celui de l'ancienne première classe.
Dans l'après-guerre , le transport des marchandises ne cessa de régresser. Et en plus, certains deceux-ci , comme le transport des betteraves et des pulpes, à destination et en retour des sucreries, est très saisonnier, tout en immobilisant matériel et infrastructure toute l'année.
Part des recettes du trafic marchandises à la SNCV
1895 25 % 1913 38 % 1938 15 % 1945 10 % 1950 4 % 1960 1 %
Malgré les difficultés de la guerre, quelques constructions de matériel furent possibles. Ainsi, pendant les années 1944 et 1945, les ateliers d'Ostende (Oostende) de la SELVOP (Société pour l'Exploitation des Lignes Vicinales d'Ostende et des Plages belges ) fournirent 25 motrices à deux essieux aux TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ), qui les reprirent comme série 400 (numérotées de 401 à 425).
La concession des TB (Tramways Bruxellois ), se terminant le 31/1/1945, une solution devait être trouvée pour assurer la continuité du service.
On créa donc leComité Provisoire de Gestion des TUAG (Transports Urbains de l’Agglomération Bruxelloise ) /Voorlopig Beheerscomité voor het SVBA (Stedelijk Vervoer in de Brusselse Agglomeratie ).Celui-ci , resta actif jusqu'à la solution définitive de 1954.
C'est en 1945, que laSNCV / NMVB , commença à éditer une revue à destination de son personnel, intituléeNos vicinaux / Onze buurtspoorwegen .
Au sortir de la guerre, l'administration centrale de laSNCV / NMVB , était composée de cinq directions : Services généraux - secrétariat, Comptabilité - services financiers, Traction - matériel, Voie - travaux - supervision et finalement Exploitation.
Par la suite, on y ajouta les éléments suivants, en 1948 : Inspection générale, Service du personnel et Service social; en 1951 : Service des Achats.
Le 1/1/1946, débuta les activités des TAO (Tramwegen van Antwerpen en Omgeving ), soit lestramways d'Anvers et environs . Cette société sera absorbée plus tard par la MIVA (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Antwerpen ).
En 1946, laSNCV / NMVB , supprima la distinction entre première et deuxième classe. Les véhicules sont adaptés avec, notamment, enlèvement de la cloison qui séparait les deux classes.
En 1947, devant la dégradation de la situation de laSNCV / NMVB , uneCommission d'Assainissement / Saneringscommisie , fut mise en place. Elle préconisa :
- une réduction des effectifs
- le remplacement progressif de la traction vapeur par la traction diesel
- la suppression des lignes déficitaires avec seulement si nécessaire remplacement par un service routier
- la non reconstruction des lignes démontées par l'occupant sauf exceptions justifiées.
Le 22/11/1947, le service mécanographique de laSNCV / NMVB , fit une démonstration, devant différents membres du personnel qu'il avait invité, des capacités de ses machines. Décrirecelle-ci , permet de comprendre la technique de l'époque.
Pour déterminer quels seront les prochains agents pensionnés, il utilisa les cartes perforées des données du personnel, étant entendu, qu'en 1948, ce seront ceux nés en 1883.
Il procéda a un premier tri des cartes ayant une perforation 3 dans la colonne des unités de la date de naissance. Puis, il fit un deuxième tri, à partir des cartes du premier tri, en sélectant celles ayant une perforation 8 dans la colonne des dizaines de la date de naissance. En moins de10 minutes , il ne restait que les cartes des 12 futurs pensionnés. Ceci était infiniment plus rapide, que de parcourir manuellement tous les dossiers du personnel.
En 1948, laSNCV / NMVB , donna des conseils linguistiques, à ses receveurs néerlandophones. Ainsi, elle leur proposa l'expression, "Is idereen bediend ? " (Tout le monde est-il servi ? ), au lieu de "Is idereen gediend ? ". Ceci est très représentatif, de la volonté, de remplacer les patois locaux, par un néerlandais de Belgique unifié et pas trop éloigné du néerlandais desPays-Bas .
Le 11/3/1948, un autorail de laSNCV / NMVB , assurant un serviceNamur - Andenne , se fit happer par un train de marchandises au passage à niveau de Jambes (commune de Namur), bilan :9 morts .
Le 25/5/1948, a l'assemblée générale de laSNCV / NMVB , il est annoncé que la situation financière de la société était catastrophique. En effet, elle n'a pas pu répercuter sur ses tarifs, l'importante hausse générale des prix et des salaires. De plus, suite à la défaillance des exploitants privés, elle a dû reprendre l'exploitation de presque toutes les lignes affermées, elle en exploite maintenant4.536 km , contre seulement233 km restant confiés au privé
Il faut donc élaguer le réseau de ses lignes ferrées plus viables et leur substituer le transport des marchandises et des voyageurs par la route.
En 1949, Anvers (Antwerpen), était une ville parcourue par de nombreuses lignes de tram : 19 pour les TAO (Tramwegen van Antwerpen en Omgeving ) et 14 pour laSNCV /NMVB , dont une rive gauche (linkeroever).
En 1949, laSNCV / NMVB , construisit quatreautorails-tracteurs (ART) destinés au trafic des marchandises. Numérotés de 297 à 300, ils avaient un aspect plus moderne que leurs prédécesseurs.
A partir de 1949, les ateliersSNCV / NMVB de Cureghem construisirent, reconstruisirent, réutilisèrent de nombreuses motrices électriques, pour finalement en faire des engins d'allure moderne et confortables : les types N à deux moteurs et, à partir de 1953, les types S à quatre moteurs.
Elles étaient bidirectionnelles, sauf les types S destinées à la ligne de la côte. Construites en 1956,celles-ci étaient unidirectionnelles et formèrent le type SO (O de Ostende).
Le 13/2/1949, laSNCV / NMVB mit fin au transport des voyageurs sur sa ligne à voie normaleGroenendael (Groenendaal) - Overijse et le remplaça par des autobus. Comme elle ne disposait pas d'autorails pour cet écartement, c'était des locomotives à vapeur qui continuaient à être utilisées.
Il en était de même pour le transport des marchandises, qui cessa officiellement le 9/8/1963, mais quelques circulations eurent encore lieu jusqu'en 1966.
Mi-1949 , laSNCV / NMVB , mit en service des ensembles motrice plus remorque, construits par lesUsines de Braine-le-Comte . Dénommés types BLC,ceux-ci , n'avait qu'un poste de conduite sur la motrice et un sur la remorque.
Après avoir testé, en 1947, une motrice amenée desEtats-Unis , laSNCV / NMVB mit en service, en 1950, des motrices de type PCC, construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ). En effet, ces derniers, détenaient la licence pour la construction de ce matériel, dans le Benelux, depuis le 29/8/1946.
C'étaient des motrices unidirectionnelles, à une caisse, montées sur bogies. Elles disposaient, en plus du poste de conduite à l'avant, d'un poste simplifié à l'arrière, utilisé pour les manoeuvres.
En 1960, après la fin de leur utilisation sur les lignes suburbaines de Louvain (Leuven) et Charleroi, elles furent vendues au réseau de Belgrade (Beograd). Un exemplaire fut rapatrié, en 1986, pour être préservé, à titre de matériel historique, par l'ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal ).
On appelle PCC (Presidents Conference Committee ), les trams construits en exploitant la licence d'un type élaboré avec l'accord des présidents des principales compagnies de tramways desEtats-Unis .
En 1951, les TB (Tramways Bruxellois ), commandèrent une série de trams de type PCC, à la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ). Ces trams, qui formeront le type T7000 de laSTIB / MIVB , étaient unidirectionnels, donc n'avaient qu'un seul poste de conduite et des portes que d'un seul côté.
Dans les années qui suivirent, d'autres commandes furent faites et toute une famille de trams de type PCC, de plus en plus grande capacité, fut mise en service. En plus, tous ces trams subirent, à maintes reprises, de profondes transformations.
Comme toutes les PCC produites en Belgique après celles de laSNCV / NMVB , elles comportaient de grandes fenêtres d'un seul tenant côté voyageurs.
En 1951 également, les ateliersSNCV / NMVB de Cureghem, construisirent une locomotive diesel monocabine, à voie normale, sur base d'une ancienne voiture alsacienne. NumérotéeART 500 , elle assurait le trafic des marchandises sur la ligneGroenendael (Groenendaal) - Overijse .
Dès 1951, la commune de Knocke (Knokke) entama un long combat pour supprimer les trams au Zoute (Het Zoute ). Elle considéraitceux-ci comme démodés et pas en accord avec le prestige qu'elle voulait donner à cette plage.
L'accès des trams fut finalement, en septembre 1966, limité aux environs de la gareSNCB / NMBS , ainsi qu'au dépôt de trams à proximité decelle-ci .
Le 15/10/1952, à Anvers (Antwerpen), les TAO (Tramwegen van Antwerpen en Omgeving ) remplaçèrent les trams de la ligneZuidstation - Petroleumtanks , par des bus. D'autres lignes suivirent jusque 1958.
En décembre 1952, laSNCV / NMVB assurait encore le transport des betteraves vers les sucreries et râperies situées des localités suivantes:
Ambresin, Bierges, Bray, Chassart, Crisnée, Eghezée,Fexhe le Haut Clocher , Frasnes, Furnes,Hollogne sur Geer , Hougaerde (Hoegaarden), Gembloux, Granglise, Liers, Lillo, Marlinne, Moha,Péronnes lez Binche , Quévy, Rosoux,Saint-Trond (Sint-Truiden ), Trognée, Viemme, Wanze, Warcoing, Waremme.
A ces localités, il faut ajouter celles où la sucrerie était desservie moyennant un transbordement sur des wagons SNCB : Brugelette, Genappe,Moerbeke-Waas . Ainsi par exemple, la gare deNivelles-Nord , possédait une voie dédiée qui côtoyait la voie vicinale.Celle-ci , était légèrement surélevée pour faciliter le transbordement.
Mentionnons, aussi que les sucreriesGrand-Pont à Hougaerde (Hoegaarden), avaient confié à laSNCV / NMVB le déplacement des wagons à voie normale. Dans d'autres sucreries, comme à Bierges par exemple, ce sont bien des locomotives vicinales qui manoeuvraient ces wagons, mais elles avaient été louées ou rachetées à laSNCV / NMVB .
En 1953, les TULE (Tramways Unifiés de Liège et Extensions ), passèrent commande à laFN Herstal (Fabrique Nationale Herstal ), de 30 nouveaux trolleybus. La société exploitait déjà, depuis 1930, de petits trolleybus de9 m de long, mais les nouveaux en avaient 12.
A partir de 1953, laSNCV / NMVB se mit à remplacer systématiquement ses trams par des bus et à déferrer ses lignes, ce qui entraîna naturellement la disparition de tout trafic marchandises. Les réseaux urbains furent généralement les derniers fermés.
De ces réseaux d'avant-guerre , ne subsistèrent que les réseaux ferrés suivants :
- le long de la côte, à Anvers (antwerpen) et à Gand (Gent) pourDe Lijn
- à Charleroi pour le TEC.
Toutefois, une exploitation touristique s'est maintenue grâce à des associations :
- Lobbes - Thuin par l'ASVi
- Erezée -Forge à la Plez par le TTA
-Blegny-Mine - Mortroux par Li trimbleu jusqu'en 1991 et un accident ayant fait 7 morts.
A ces lignes, il faut ajouter celle exploitée par le domaine desGrottes de Han .
Mais c'est aussi à partir de 1953, que laSNCV / NMVB , se mit à moderniser, à moindre frais, son matériel roulant. Les caisses en bois de ses motrices standards, furent remplacées par des caisses métalliques, donnant ainsi naissance au type S. Ces travaux se firent à l'atelier deCureghem / Kuregem , et durèrent jusqu'en 1959.
Le 1/2/1953, une terrible inondation frappa la Zélande (Zeeland). Le dépôtSNCV / NMVB de Blauwhoef, près de Lillo, non loin de la frontière néerlandaise, fut aussi touché. Cette partie du territoire a été rasée en 1965 pour permettre l'agrandissement du port d'Anvers (Antwerpen).
A contre temps de la tendance générale, on inaugura le 17/5/1953, une liaison vicinale entre Namur et Charleroi. Il est vrai, que cette ligne réemployait en grande partie des sections existantes.
En 1955, l'entrée sur la place de la gare à Namur lui fut refusée. En 1957, l'interdiction de traverser la ligneSNCB / NMBS à Onoz coupa la ligne en deux. Le 31/12/1958, le tronçonNamur - Onoz cessa d'être exploité. Finalement, toute la ligne fermée le 26/5/1963.
Le 1/1/1954, l'Etat belge, la Province de Brabant et 21 communes bruxelloises fondent une nouvelle société de transport public pour la région bruxelloise, laSTIB / MIVB (Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles /Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Brussel ). Lorsque laRégion de Bruxelles-Capitale / Brussels Hoofdstedelijk Gewest sera créée, c'est elle qui reprendra la tutelle de laSTIB / MIVB .
LaSTIB / MIVB repris à son compte les lignes de tram, de bus et de trolleybus des TB (Tramways bruxellois ). Comme le réseau de trams était établit à l'écartement de1,435 m et celui de laSNCV / NMVB à l'écartement de 1 m, il s'en suit que sur les trajets communs, la voie comportait trois files de rails.
En néerlandais, STIB se traduit par MIVB (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Brussel ).
Enfin, en 1955, laSTIB / MIVB absorbe la société AB (les Autobus Bruxellois ).
LaSNCV / NMVB , recherchait une solution pour faciliter la délivrance des tickets à bord de ses véhicules desservis par un seul agent. En 1955, elle a choisi l'appareil de la firme ALMEX. Non seulement,celui-ci imprime les titres de transport, mais en plus, il possède des compteurs qui facilitent leur comptabilité.
A la moitié des années 1950, la traction vapeur était de moins en moins utilisée à laSNCV / NMVB . Aussi,celle-ci , procéda, par étape, à la radiation de la totalité de ces engins jusqu'en 1958. Certains étaient très âgés, en voici un récapitulatif.
L'attribution des numéros de type se faisait dans l'ordre chronologique et non par catégories. Sauf mention contraire, les machines sont à trois essieux.
Récapitulatif des engins à vapeur de la SNCV
catégorie voie type locomotive bicabine légère métrique 1, 2 et 8 locomotive bicabine moyenne métrique 3, 4, 18 et 19 locomotive bicabine lourde métrique 6, 7, 9, 13 et 21 prototype bicabine à surchauffe métrique 16 et 17 locomotive Garratt métrique 23 bicabine à deux essieux métrique Cockerill et Bréda autorail à vapeur métrique Rowan locomotive bicabine normale 10, 11 et 12 locomotive-tender normale 15, 20 et 22
Le 2/10/1954, on mit fin à l'exploitation de la ligne de tram non électrifiéeMerelbeke - Sint-Lievens-Houtem .Celle-ci , avait la particularité de croiser à niveau l'autorouteBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) . Bien que sur l'autoroute, à l'endroit de ce croissement, les travaux soient terminés, cette section n'était pas encore ouverte à la circulation automobile. L'inauguration officielle de l'autoroute n'eut lieu que le 21/4/1956.
En 1955, on mit en exploitation, un tunnel de2 km , qui reliait le charbonnage duGrand-Trait à celui de Crachet en passant sous Frameries. Ce "métro charbonnier ", permettait la circulation des berlines chargées de charbon. Son exploitation, cessa dès 1960.
En 1955 également, laSNCV / NMVB , a pris livraison d'un engin meuleur de rail. Construit par lesForges, Usines et Fonderies de Haine Saint-Pierre ,celui-ci a été immatriculé21.001 . Il est autonome et est destiné à combattre l'usure ondulatoire des rails.
LaSNCV / NMVB , avait déjà construit, dans ses ateliers, à partir de matériels déclassés, des engins meuleurs. Maisceux-ci , rectifiaient les rails par le frottement de patins lors de leur déplacement. Le nouvel engin, lui, attaque les rails au moyen d'une meule rotative, ajustable en hauteur et largeur. Ceci permet de traiter des ondulations de plus grande importance, et ce, même dans les courbes serrées.
En 1956, laSNCV / NMVB , a expérimenté, à Gand (Gent), le gyrobus, avec trois véhicules fournis par la firme suisse MFO (MaschinenFabrik Oerlikon ).
C'est un bus à propulsion électrique dont l'énergie est stockée à bord par l'inertie d'un lourd volant gyroscopique. Au dépôt et aux arrêts, grâce à trois perches prenant contact avec une potence, il capte le courant triphasé nécessaire pour faire tourner ce volant.
Cette expérience fut non satisfaisante et abandonnée en 1959.
C'est en 1956 également, qu'on mit en activité le premier téléphérique du pays, pour accéder à la citadelle de Dinant.
C'est le 28/9/1957, qu'eut lieu la dernière circulation du tramGand (Gent) - Lochristi .Celle-ci , avait été exploitée par les VF (Vicinaux de Flandre ), puis par les TUV (Tramways Urbains et Vicinaux ) et finalement par laSNCV / NMBS
En 1958, laSNCV / NMVB , transforma dans ses ateliers, à titre d'essai, un de ses autobus, en trolleybus. N'ayant pas de réseau de trolleybus, elle le testa sur le réseau liégeois des TULE (Tramways Unifiés de Liège et Extensions ).
C'est en 1958 également, que fut fondée l'association bruxelloise MUPDOFER (MUsée Privé de DOcumentation FERroviaire ). Ses fondateurs, s'étaient émus de la disparition rapide des documents concernant les anciens tramways.
Pour desservir l'Expo 58 , qui eut lieu du 17/4/1958 au 19/10/1958, laSNCV / NMVB , établit une liaison avec des tunnels pour éviter les carrefours, des voies surélevéesau-dessus de l'autoroute A12, un terminus avec des voies de garage et une passerelle qui permettait aux visiteurs d'accéder directement à l'expo.
Elle creusa même un tunnel, mis en service le 20/2/1957, sous tout le plateau duHeysel / Heisel , où se trouvait l'expo, ce qui lui permit de boucler ses lignes.
En plus, elle développa une motrice un peu plus luxueuse que le type S, qu'elle dénomma type SE (E pour expo).
Le 1/1/1956, la ligne de la côte,jusque-là exploitée par la SELVOP (Société pour l'Exploitation des Lignes Vicinales d'Ostende et des Plages belges ) du holding du baronEdouard Empain , est reprise en exploitation directe par laSNCV / NMVB .
Celle-ci , ne maintenat que la ligne principaleLa Panne (De Panne) - Ostende (Oostende) - Knocke (Knokke) - Le Zoute (Het Zoute) , abandonnant la ligneKnocke (Knokke) - Bruges (Brugge) et le réseau urbain d'Ostende (Oostende).
Par contre, elle modernisa quelque peu le matériel roulant en remplaçant les caisses en bois des motrices par des caisses métalliques, donnant ainsi naissance au type SO.Celui-ci , est unidirectionnel et possède une porte d'intercirculation sur sa face arrière.
Il n'y avait plus de trafic de marchandises, mais elle continua aussi à mettre en ligne de longs convois de voitures de voyageurs remorquées par desfourgons-moteur , notamment pour acheminer les colonies de vacances.
Chronologie des motrices électriques SNCV
année type 1927 Standard 1940 fourgon-moteur 1949 N * 1949 BLC 1950 PCC 1953 S * 1956 SO * 1958 SE * 1976 SM * 1977 SJ * 1980 BN LRV * reconstruction
A la fin des années 1950, dans toutes les villes importantes du pays, les automobilistes demandent que l'on débarrasse les voiries de ces trams qui les empêchent de circuler. Une des solutions serait de les enterrer. Certains esprits donnent même à cette expression, le sens de "mettre à mort ".
Mais heureusement, d'autres lui gardent son sens premier. C'est ainsi qu'a été mise en service àBruxelles / Brussel , le 17/12/1957, le premier complexe souterrain pour trams. Il se situe àSaint-Gilles /Sint-Gillis , sous la place de la Constitution, à proximité de la gare du Midi.
Ce n'est qu'en 1989, qu'un ministre régional bruxellois,Jean-Louis Tijs , osa réduire l'espace dédié aux voitures, en créant, pour les trams, les premiers sites propres en surface. Ceci lui valut le surnom de "Jef Le Tram ".
Le 15/7/1957, fut inauguré le téléphérique de Huy. Le 6/4/2012, un hélicoptère sectionna son câble, le rendant inutilisable.
Lors de l'Expo 58 , laSTIB / MIVB , présenta, dans le pavillon des transports, le tout nouveau tram 7155, de type PCC, et un tram hippomobile de 1869.
Autre particularité : la desserte des parkings pour autocars. Commeceux-ci , étaient éloignés du site de l'expo, on confia à laSTIB / MIVB , la mission de transporter leurs voyageurs du parking à l'expo. Pour cela, une voie indépendante du réseau, fut posée en forme de boucle fermée, passant même sur une estacadeau-dessus de l'autoroute A12. Jusqu'à neuf convois, formés d'une motrice et d'une remorque, y circulaient en continu.
En 1959, laSNCV / NMVB , abandonna le trafic de sable entre la carrière deChaumont-Champtaine (commune de Chaumont-Gistoux) et Chastre où le contenu des wagons vicinaux, étaient transféré, à la main, dans ceux du "grand" chemin de fer. Un relais de traction avait lieu à Corbais (commune deMont Saint-Guibert ).
Ce sable très blanc, était très apprécié pour la fabrication du verre. La sablière amenait le sable par une voie de60 cm surélevée qui permettait de le verser par gravité dans les wagons vicinaux.Ceux-ci , étaient manoeuvrés par une petite locomotive diesel appelée "Babette". Les convois, formés de quatre wagons, étaient enlevés par unautorail-tracteur de laSNCV / NMVB .
En 1959, laSNCV / NMVB , remplaça de nombreux service de trams par des services de bus. Cela entraîna une profonde transformation des dépôts pour les adapter au nouveau matériel.
Prenons l'exemple du dépôt de trams de Nivelles, dont la conversion fut effective le 5/7/1956. On y effectua les travaux suivants :
- enlèvement des rails dans le garage du dépôt
- enlèvement de deux piliers de soutien pour permettre l'élargissement des entrées du garage
- placement de portes coulissantes aux nouvelles entrées
- creusement de deux fosses de visite dans le garage
- création d'un local d'entreposage des pneus
- installation d'un générateur à air chaud pour le préchauffage des moteurs
- enlèvement des rails et aiguillages des emprises à l'air libre du dépôt
- couverture de ces emprises et du chemin d'accès au dépôt par un revêtement routier
- installation à chaque emplacement de parking à l'air libre d'une arrivée d'air chaud souterraine.
Avec les bus cédés par laSNCB / NMBS , le dépôt de Nivelles accueilli ainsi une trentaine de bus, dont seize pouvaient être abrités dans le garage. Cela nécessita d'agrandir et de rénové les installations destinées au personnel.
Le 31/5/1959, laSNCV / NMVB , supprima le tram qui reliait Zomergen à Gand, une ligne supprimée comme bien d'autres. Seulement, ce tram portait un surnom, "Kamielke" (petit Camil). Son souvenir ne s'est pas éteint, car maintenant ce nom a été donné à une bière régionale.
Le 19/9/1959, ce fut le tour d'Anvers rive gauche (Anwerpen-Linkeroever) - Tamise (Temse) - Hamme .
Le 26/11/1959, c'est au tour des trams de voyageurs de la liaisonTirlemont (Tienen) - Hamme-Mille d'être supprimés, mais la ligne fut encore utilisée pour la saison betteravière de fin 1961.
En 1959 et 1960, il devint évident que le tram rural, tel qu'il fonctionnait, n'avait plus aucun avenir, et que son mode de fonctionnement, intensif en main d'oeuvre, était dépassé.
Pour le transport des passagers, il se voyait concurrencé par l'autobus et la voiture individuelle. Pour le transport des marchandises, il se voyait concurrencé par les camions et même par les tracteurs que les agriculteurs n'hésitaient pas à utiliser pour conduire leurs remorques de betteraves à la sucrerie.
En plus, le ministre des communications de l'époque,Paul-Willem Segers était connu comme un partisan de la rationalisation et de la modernisation des transports publics, et il se disait lassé par les réclamations incessantes des usagers vis à vis de la qualité de leur service.
Au tournant des années1950-1960 , la "journée continue ", devint la norme dans les horaires de travail. Cela veut dire, que le temps de repos à midi, était réduit au minimum, et qu'il ne permettait plus, au travailleur, de rentrer manger chez lui. Cela, eu un impact significatif sur le trafic de laSNCV / NMVB et des compagnies de transport urbain.
En 1960, laSNCV / NMVB a mis fin au transport de marchandises qui ne cessait de décliner, sauf pour ses deux lignes à voie normale. D'ailleurs, de nombreuses lignes avaient été fermées, comme le montre la chute brutale des km exploités.
Dimension du réseau SNCV
année km 1940 4.812 1945 4.769 1950 4.236 1960 978 1965 582 1980 205
Parallèlement, les ménages acquièrent en masse leur première voiture et donc leur indépendance vis à vis des transports en commun.
Nombre d'automobiles immatriculées en Belgique
année nombre 1960 750.000 1970 2.000.000 1980 4.500.000
En conséquence, dans les années 1960, progressivement, les dépôts de tramsSNCV / NMVB reçurent une autre affectation, le plus souvent ils furent adaptés pour abriter les autobus.
Particularité de l'architecture de ces dépôts, leur château d'eau était en continuité des bâtiments, alors que la pratique, à laSNCB / NMBS , était d'en faire des installations imposantes et isolées. Ceci permit, plus tard, des réaffectations inattendues, comme à Lochrsisti, où il fut intégré dans une maison d'habitation.
C'est en 1960 également, que laSNCV / NMVB , céda au charbonnage deBlegny-Mine , la section de ligneBlegny - Mortroux - Warsage .
Celui-ci l'utilisa, jusqu'à sa fermeture en 1980. Elle permettait de transporter des wagons à écartement normal sur des trucks porteurs remorqués par un locotracteur.
Le chargement ou le déchargement des wagons sur ces derniers, se faisait à Warsage, sur la ligneTongres (Tongeren) - Aix la Chapelle (Aachen) .
Le charbonnage ayant été reconvertit en site touristique, la section de ligne fut tout naturellement exploitée par un petit train tracté par le locotracteur,Li Trimbleu (jeu de mots car en wallon cela veut dire le train bleu or il part de la localité deBlegny-Trembleur ).
Malheureusement, le 5/10/1991, ce train connu un problème de frein dans la descente vers Dalhem. Son conducteur immobilisa le convoi et partit chercher de l'aide. Le train repartit sans lui et vint s'écraser au bas de la pente, faisant 7 morts.
L'exploitation de ce train cessa immédiatement et une réglementation plus sévère fut, par après, imposée à tous les trains touristiques.
Toujours en 1960, les TAO (Tramwegen van Antwerpen en Omgeving ) commandèrent à leur tour des trams de type PCC à la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
La première motrice fut livrée le 3/10/1960. Arrivée par chemin de fer en gare d'Anvers-Est (Antwerpen-Oost ), elle fut acheminée sur son réseau via le raccordement vicinal de Zurenborg. Au total, 166 motrices furent livrées en cinq tranches, s'étalant jusque 1972.
Plus tard, profitant de la forme arrondie des faces avant de ces motrices et de leur solidité, un dispositif inédit fut installé dans certaines rues que l'on voulait réserver au tram. Il s'agit d'une barrière métallique, pivotant sur un axe vertical, et qui est pourvue, sur son bras horizontal, de roues d'automobile.
Le tram la pousse à petite vitesse et passe tandis quecelle-ci empêche le passage à d'autres véhicules.
A partir de 1960, laSTIB / MIVB , remplaça la carrosserie des T4000, datant de 1930, par une carrosserie de style PCC. Ces trams reconstruits, formèrent la série T9000. Ils étaient à deux essieux et équipés pour être desservis par un seul agent.
Dorénavant, les voyageurs doivent monter par l'avant et non plus par l'arrière.
Le 7/3/1961, fut fondée l'AMUTRA (Association pour le MUsée du TRAmway ) / VETRAMU (VEreniging van het TRAMUseum ), première association de sauvegarde du patrimoine tramviaire.Celle-ci , s'installa, jusque 1999, dans ce qui deviendra plus tard leTramsite Schepdaal (Dépôt de trams de Schepdael ) à Dilbeek. Une fois l'association chassée, le site fut laissé à l'abandon.
Une partie des membres de l'AMUTRA (Association pour le MUsée du TRAmway ) / VETRAMU (VEreniging van het TRAMUseum ), fondèrent alors le TTA (Tramway Touristique de l’Aisne ) créé le 18/9/1964.
Le 29/3/1961, fut créé la MIVG (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Gent ), qui reprend le réseau gantois, et, le 10/10/1962, la MIVA (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Antwerpen ), qui reprend le réseau anversois. Toutes deux seront finalement absorbées bien plus tard parDe Lijn .
A lami-1961 , laSNCV / NMVB , fit faire un sondage parmi les voyageurs montant dans un tram du littoral. On voulait savoir s'ils ne préféreraient pas un bus :
- 50 % préféraient le tram
- 39 % préféraient le bus
- 11 % n'avaient pas d'avis.
En 1962, à Charleroi, la STIC (Société des Transports Intercommunaux de Charleroi ) succède, maintenant que leur concession est expirée, aux TEPCE (Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions ).
Bien que de petites locomotives à air comprimé ou électriques étaient utilisées depuis longtemps dans le fond des mines, ce n'est qu'en 1962, que le dernier charbonnage, qui employait encore des chevaux, le charbonnage du Hasard, cessa leur utilisation.
Ainsi finissait la traction hippomobile qui avait tant été utilisée par les tramways.
En 1962, laSTIB / MIVB , créa le SSE (Service Spécial d'Etudes ) / SSD (Speciale Studie Dienst ) en prévision de la constitution d'un réseau de métro.
C'est en 1962 également, que laSTIB / MIVB , testa une motrice articulée prototype construite par la BN (Brugeoise et Nivelles ). C'était en fait deux PCC posées sur trois bogies. Le bogie central reliant les deux caisses.
Ainsi, on doublerait facilement la capacité tout en n'ayant besoin que d'un seul conducteur et d'un seul receveur.
Le poste de conduite, devait pouvoir commander, non seulement le bogie placé sous sa caisse, mais aussi celui entre les deux caisses et celui sous la deuxième caisse. Le test échoua sur ce point.
Quand en 1972, on pût enfin remédier à ce problème et passer commande de la série articulée T7500, ce prototype fut modifié et incorporé dans la série sous le numéro 7501.
Le 1/1/1962, la ville de Verviers a créé la STIV (Société des Transports Intercommunaux de Verviers ), en évinçant laSNCV / NMVB de son réseau urbain.
En 1963, laSTIB / MIVB , qui tenait absolument à avoir des motrices articulées, en fit construire une petite série dans ces ateliers. Pour cela, on prit deux anciens châssis à deux essieux, que l'on dota d'une nouvelle carrosserie et qu'on relia par un nouvel élément non motorisé formant pont.
Ce type T4000 de 1963, ne doit pas être confondu avec le T4000 de 2005.
Le 14/2/1964, laSTIB / MIVB , a mis fin à l'exploitation de ses trolleybus. Idem pour Anvers (Antwerpen) le 30/3/1964.Ceux-ci étaient apparus, comme ailleurs en Belgique, dans les années 1930.
Le 23/4/1964, est rendue opérationnelle la STIL (Société de Transports Intercommunaux de Liège ), qui fusionne deux sociétés, la STILS (Société des Transports Intercommunaux de Liège-Seraing ) et la STIAL (Société des Transports Intercommunaux de l'Agglomération Liégeoise ).
C'est le 1/9/1964, qu'on mit fin à la circulation des trams dans la ville de Liège. Le public les appelait trams blancs, malgré leur couleur crème, pour les distinguer des trams verts de la ligne de Seraing.
Le 30/4/1965, a lieu la dernière circulation vapeur sur le réseauSNCV / NMVB . En effet, la dernière section de la lignePoulseur - Trooz , soit la section à voie normalePoulseur - Sprimont , est alors fermée.
Elle avait, au cours de son histoire, contribué au renforcement des digues en Zélande (Zeeland) en transportant d'énormes quantités de pierres dans le cadre des Deltawerken (travaux effectués dans le cadre du plan Delta).
C'est le 25/5/1966, qu'eut lieu la dernière circulation d'un tramSNCV / NMVB dans la ville d'Anvers (Antwerpen).Celle-ci , fut assurée par la motrice 9666.
En 1966, on expérimente, sur plusieurs réseaux, l'électrobus. C'est un bus a propulsiondiesel-électrique . Ce fut un fiasco.
C'est le 25/6/1966, que le TTA (Tramway Touristique de l’Aisne ), a débuté son exploitation touristique.
Le 15/6/1967, laSNCV / NMVB , céda l'exploitation, de la ligne industrielle à voie normale de Merksem, à laSNCB / NMBS . C'était depuis 1907, que les locomotives à vapeur vicinales, assuraient l'acheminement des wagons du "grand" chemin de fer aux entreprises situées le long du canal Albert (Albertkanaal).
Avant cette date, lesEtablissements industriels et commerciaux de Merxem , assuraienteux-mêmes ce traffic (orthographe de l'époque).
Du 31/10/1967 au 16/4/1968, laSTIB / MIVB , a procédé par étapes, à la restructuration de son réseau :
- avant, il y avait 34 lignes de tram et 29 de bus
- après, il restait 27 lignes de tram et 28 de bus.
Pendant la période de transition, on créa cependant, du 12/12/1967 au 3/1/1968, la ligne de tram 75, à destination de Neerpede (commune d'Anderlecht).
Le 12/3/1968, on a cessé d'exploiter les trolleybus à Liège.
Le 30/4/1968, les RELSE (Railways Économiques de Liége-Seraing et Extensions ), cessèrent l'exploitation de leurs trams verts sur la ligneLiège - Seraing - Flémalle .
Le 26/6/1968, laSNCB / NMBS , a repris à son compte la desserte de l'usine CERABEL (CERAmique BELge ) de Baudour.
Auparavant,celle-ci , était effectuée par laSNCV / NMVB . Pour cela, la voie était à quatre files de rails et l'autorail-tracteur vicinal, qui y était affecté, était pourvu de l'attelage et des tamponsSNCB / NMBS .
En fait, ce raccordement était le reliquat de la ligneSNCV / NMVB Baudour - Lens supprimée le 31/7/1954.
LaSTIB / MIVB , a mis en oeuvre, le 20/12/1969, unpré-métro , prévu pour être transformé plus tard en métro.
Avant de devenir un véritable métro, avec captation du courant900 V DC par un troisième rail latéral, les parties souterraines furent équipées d'un fil de contact destiné à alimenter les pantographes des trams. Ceci obligea laSTIB / MIVB à remplacer les perches des trams qui y allaient circuler par des pantographes. Ensuite, ce remplacement fut progressivement généralisé à l'ensemble du parc. Sauf sur le trajet parcouru par les trams historiques, les fils de contact actuels ne sont plus adaptés à l'usage des perches.
En effet, alors qu'un véhicule équipé d'un pantographe peut circuler sous n'importe quel fil d'alimentation, un véhicule équipé d'une perche ne peut circuler que sous un fil prévu pour cela. Ceci est dû au fait que la perche se termine par une roulette dont les bords dépassent la base du fil.Au-dessus d'un aiguillage ou d'un croisement, cette particularité nécessite des dispositions particulières assez complexes.
En plus, la perche devait être tournée en fonction du sens de déplacement du véhicule. Pour cela, on la manoeuvrait une corde fixée à l'extérieur du tram. Une irrésistible tentation pour les plaisantins qui s'écriaient "Jef, de flech es af " (Jef, la perche a déjanté ). Naturellement, quand la perche perdait le contact avec le fil d'alimentation, le tram ne pouvait plus avancer.
A l'entrée d'une section depré-métro , un dispositif fixe désengageait la perche, ce qui permettait de lever le pantographe. A la sortie, un autre dispositif, une fois le pantographe baissé, libérait la perche et réengageait sa roulette sur le fil d'alimentation.
Les stations souterraines, n'étaient accessibles que via des escaliers et des escalators et ne comportaient pas d'ascenseurs.
Dès la première année, laSTIB / MIVB , a diffusé de la musique d'ambiance dans les stations souterraines dupré-métro ainsi que des informations pour les voyageurs.
Les entrées de ces stations, avaient une signalisation, indiquant un accès à une ligne de tram.
C'est le 5/1/1970, qu'ont été entamés, par la MIVA (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Antwerpen ), les travaux de construction du métro anversois.
Le 26/6/1970, laSNCV / NMVB , cessa la desserte de la carrière de sable deMol-Donk . Elle permettait l'acheminent de wagons de laSNCB / NMBS , depuis la gare de Mol, grâce à une voie à quatre files de rails. C'était le dernier trafic de marchandises de laSNCV / NMVB . C'est désormais la carrièreelle-même , qui assurera directement le trafic, au moyen d'un locotracteur à voie normale.
Le 21/12/1970, laSTIB / MIVB mit en service unpré-métro (tram en souterrain) entre Madou et laPorte de Namur.
Le 17/3/1971, la MIVG (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Gent ) prit livraison de leur première motrice de type PCC.
C'est aussi courant 1971, que vit le jour, un projet de métro pour Gand. On recouvrerait la Lys, encentre-ville , d'une boite en béton, dans laquelle circuleraient des trams etau-dessus de laquelle circulerait le trafic automobile. Ce projet fut l'objet d'une violente opposition de la part de la population, dont le slogan était "metro neen, gelijkgrondse tram ja " (métro non, tram au niveau du sol oui ), et il fut abandonné.
En 1972, la MIVA (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Antwerpen ), reçu la dernière tranche des motrices PCC commandées.Celle-ci , était équipée d'origine de l'attelage Scharfenberg, ce qui n'avait pas été le cas pour les autres tranches.
Dans la foulée de cette livraison, cet attelage fut aussi installé sur certaines motrices des tranches antérieures. Commecelui-ci est proéminent, les engins équipés contrastaient fortement avec ceux non équipés. Ces derniers reçurent le surnom de "platkop" (tête plate ).
En 1972 également, laSTIB / MIVB , commanda une nouvelle série de trams, de type PCC à deux caisses, à la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ). Mais cette fois, contrairement aux séries précédentes, ces motrices T7800 étaient bidirectionnelles, donc avec deux postes de conduite et des portes des deux côtés. Ceci simplifiait fortement leur utilisation sur le réseau.
Par après, pour augmenter la disponibilité de ce type de matériel on transforma, sur le modèle des T7800, toutes les motrices unidirectionnelles T7500, en motrices bidirectionnelles T7700.
Et en 1977, on mit en service des PCC bidirectionnelles, toujours de la même famille, mais cette fois à trois caisses, les T7900.
En 1972 également, laSTIB / MIVB introduit de nouveaux tickets et les oblitérateurs pour les traiter. Ce sont les clientseux-mêmes qui, désormais, devront valider leurs titres de transport.
Les tickets se présentent sous forme d'un rectangle de papier fort qu'il faut introduire verticalement dans l'oblitérateur. Ce dernier, non seulement imprime des mentions sur le ticket, mais découpe une partie du papier, de telle sorte que la fois suivante, il se positionnera à la case suivante.
Ils remplaçaient, les tickets délivrés par les receveurs, qui se présentaient sous forme d'une bande de papier, sur lequel il marquait d'un trait la course payée.
A partir de 1993, laSTIB / MIVB utilisa des tickets avec une piste magnétique et des oblitérateurs adaptés à cette technologie.
Puis, elle introduisit progressivement, à partir de 2008, comme signalé plus loin, la carte MOBIB (MOBility In Belgium ). Cette carte, qui ne nécessite pas de contact, fonctionne avec un validateur posé à côté de l'oblitérateur. Cette configuration pris fin le 1/6/2016 avec la dépose, en une nuit, des anciens oblitérateurs.
Tickets successifs de la STIB
délivrés par le receveur à oblitérer ticket magnétique carte MOBIB
C'est encore en 1972, qu'a été inauguré leRail Rebecq Rognon . Ce petit train touristique à voie de60 cm utilise de Rebecq à Rognon une partie de l'assiette de l'ancienne ligneSNCB / NMBS Braine l'Alleud - Braine le Comte . Les rails et les traverses surdimensionnées proviennent de l'ancienne ligne vicinaleBruxelles / Brussel - Leerbeek .
En 2003, il a racheté et remis en circulation, la locomotive à vapeur "Arthur", datant de 1905, qui était exposée comme monument en gare d'Etterbeek.
Le 26/12/1972, laSTIB / MIVB , a désaffecté la "gare du bois ". Ce terminus, qui donnait accès auBois de la Cambre / Ter Kamerenbos àBruxelles / Brussel , comportait une galerie couverte datant de 1908.
Le 1/7/1974, disparurent, à Charleroi, lestrams verts de la STIC (Société des Transports Intercommunaux de Charleroi ).
Lignes des trams verts
2 Charleroi-Sud - Taillis Prés fermée en 1974 4 Charleroi-Sud - Châtelinea u fermée en 1969 5 Charleroi-Sud - Montignies sur Sambre fermée en 1974 7 Charleroi-Sud - Fleurus dernière à être fermée en 1974 8 Charleroi gare du Nord - Couillet bifurcation fermée en 1972 9 Jumet - Charleroi gare du Nord - Loverval / Châtelet fermée en 1972 15 Charleroi-Sud - Châtelineau place Wilson fermée en 1974
Le 25/3/1975, on ouvrit à l'exploitation un très court tronçon depré-métro (trams en souterrain) à Anvers (Antwerpen), entre les stations "Opera" et "Groenplaats". D'autres suivirent au cours des années, ainsi le 10/3/1980, les stations "Diamant" et "Plantin", ce qui permit une jonction piétonne avec la gare d'Anvers-Central" (Antwerpen-Centraal ).
La signalisation decelui-ci a été progressivement adaptée, au fur et à mesure des extensions, pour offrir le grand débit possible :
Protection des convois :
protection des convois et respect de leur espacement contresens voie déviée
- rouge = arrêt
- rouge et jaune = autorisation à10 km/h
- jaune = autorisation à27 km/h
- jaune et vert = autorisation à vitesse limitée
- vert = autorisation sans restriction.
Protection du contresens :
quatre rouges = arrêt absolu.
Indication de la voie déviée :
la pointe du V indique le sens de la déviation.
L'arrêté royal du 1/12/1975 du code de la route, a instauré des "signaux lumineux spéciaux destinés à régler la circulation des véhicules des services réguliers de transport en commun".
Il s'agit de feux qui ne sont destinés qu'aux conducteurs de tram et, par assimilation, aux conducteurs de bus roulant en site propre.
Ils sont utilisés, soit en synchronisation avec des feux routiers tricolores, pour sécuriser la traversée des trams dans les carrefours, soit de manière indépendante, pour régler tout autre problème de circulation des trams. Citons, départ d'un garage, accès à une voie unique, évolution sur un "chapeau de curé" (triangle de retournement), confirmation d'une voie déviée, etc.
En mars 2014, on a ajouté un feu, utilisé lorsqu'aucun ordre n'est donné, par exemple en cas de dérangement de la signalisation.
passage changement passage autorisé passage autorisé passage autorisé passage autorisé
non autorisé des feux toutes directions tout droit vers la droite vers la gauche
En 1976, l'AMUTRA (Association pour le MUsée du TRAmway ) / VETRAMU (VEreniging van het TRAMUseum ), lança la revueTRAM MAGAZINE . Elle était éditée en français, mais il lui arriva d'insérer une article en néerlandais, sans le traduire.
Le 21/6/1976, c'est au tour de Charleroi d'inaugurer sa première section de métro léger qui s'intègre dans le réseau existant. De la station Pétria àFontaine l'Evêque au terminus d'Anderlues-Monument , c'est en fait l'ancienne ligne vicinale qui continua à être utilisée.
Le réseau comportera les lignes suivantes :
- ligne 54Gilly - Charleroi-Sud
- ligne 55 Gilly - Parc de Charleroi
- ligne 88 Anderlues - Parc de Charleroi
- ligne 89 Anderlues -Charleroi-Sud .
Dans Anderlues, les trams roulent en rue comme du temps du vicinal.
Comme matériel roulant, on conserva les motrices vicinales type S, en les adaptant. Leurs marchepieds furent rendus relevables, pour pouvoir être effacés en présence de quai. Les motrices type S adaptées furent dénommées type SM. Visuellement, les motrices adaptées se reconnaissaient aux "moustaches" vertes sur leurs faces avant et arrière.
En 1979, ces motrices furent suivies par d'autres ayant subi une rénovation plus profonde, avec notamment dédoublement des phares des faces avant et arrière, les types SJ.
Il fut opté pour signalisation, inspirée de celle de laSNCV / NMVB . En situation tram, les feux sont parfois dédoublés, parfois pas, et les feux éteints assurent qu'il n'y a pas de circulation en sens contraire, comme c'était le cas à laSNCV / NMVB .
Dans les carrefours protégés par des feux routiers tricolores, on y ajoute naturellement les feux "trams" synchronisés prévus par le code de la route.
pas sens inverse autorisation interdiction fin autorisation traversée routière
tram tram tram tram tramautorisation interdiction marche prudente
métro métro tram et métrodébut ralentissement fin ralentissement début métro fin métro
métro métro tram métro
Un arrêté royal du 15/9/1976, regroupa la réglementation du transport de personnes par tram,pré-métro , métro, autobus et autocar. Il porte sur :
- l'infrastructure
- le matériel roulant
- l'exploitation
- le personnel
- le public et les voyageurs
- les contraventions et sanctions.
Le 20/9/1976, on inaugura le métro bruxellois. Il absorba le tronçon depré-métro De Brouckère - Schuman . Comme son tracé est en forme d'Y, on le fractionne en deux lignes :
- 1ADe Brouckère - Schuman - Merode - Beaulieu
- 1BDe Brouckère - Schuman - Merode - Tomberg.
En tout, il y a déjà seize stations. Une decelles-ci , Hankar, se distingue par la gigantesque peinture murale deRoger Somville qui la décore.
Il y a aussi naturellement un dépôt, Delta. Situé à Auderghem, il est raccordé au chemin de fer et possède un tour en fosse.
Le designer belgePhilippe Neerman est intervenu dans toute la conception du métro, y compris son logo.
Le matériel du métro était constitué de rames de deux voitures, la première, U1, avec poste de pilotage, et la deuxième, U2, sans ce poste. Un train était constitué de deux rames disposées pour avoir un poste de pilotage à chacune de ses extrémités.
Deux consortiums de constructeurs ont fourni ces rames de première génération :
- BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi )
en 1976 60 voitures U1/U2 formant la série M1
en 1980 70 voitures U1/U2 formant la série M3
en 1989 32 voitures motorisée U3 pour allonger les rames pour former la série M4.
- CFC (Construction Ferroviaire du Centre ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi )
en 1976 30 voitures U1/U2 formant la série M2.
En plus du matériel commercial, le métro disposait de matériel de service :
- matériel moteur ou motorisé, deux locotracteurs, une voiture d'intervention et un train dépoussiéreur
- matériel remorqué, 13 wagons à deux essieux et un wagon à bogies.
La signalisation de ce métro est très simple, un feu rouge, un jaune et un vert, avec indicationen-dessous de la vitesse enkm/h à respecter sur le tronçon.
interdiction accès au tronçon autorisation accès au tronçon accès tronçon à vitesse limitée
Un timbre postal commémoratif, fut émis à l'occasion de cette inauguration.
Le 4/10/1976, toujours àBruxelles / Brussel , on à mis en service lepré-métro entre la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid et celle deBruxelles-Nord / Brussel-Noord . Danscelui-ci , les trams respectent la même signalisation que celle du métro.
début signalisation
pré-métro fin signalisationpré-métro
Naturellement, les trams, lors de leur parcours à l'air libre, doivent suivre la signalisation habituelle.
arrêt tout droit à gauche à droite position aiguillage
marquer arrêt céder priorité est prioritaire interdiction croiser
changer de poste de conduite attendre dégagement du précédent couper traction
En 1977, commenca la modernisation de la ligne de la côte ou Kusttram : nouveau matériel, nouvelle voie et nouvelle caténaire. Son apparence en est complètement transformée. Des panneaux spécifiques font leur apparition :
vitesse maximum fin limitation vitesse danger passage de trams
Le 3/4/1977, la ligneSNCV / NMVB ,Grimbergen - Meise , fut coupée par les travaux de construction de l'autorouteBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) . Elle ne fut pas rétablie.
A partir du 22/5/1977, les trams de Charleroi ne furent plus desservis que par un seul agent. C'était la fin des receveurs. Les voyageurs durent désormais monter par la porte avant des motrices et s'adresser au conducteur. Les éventuelles remorques n'étaient accessibles qu'aux abonnés.
Le 1/6/1977, laSNCV / NMVB , a repris sous sa gestion, les services d'autobus de laSNCB / NMBS qui se distinguaient des siens par leur couleur verte.
Le 30/9/1977, six anciennes motrices de laSTIB / MIVB , ont été embarquées à Anvers (Antwerpen), sur le navire Tatrina, à destination deBuenos Aires . En effet,celles-ci , ont été revendues au réseau d'Assomption (Asunción) au Paraguay.
Au 8/5/1978, laSTIB / MIVB , généralisa aussi la desserte de ses trams par un seul agent, le conducteur assurant la perception des titres de transport. Il n'y avait dès lors plus de receveur à bord et, pour payer les voyageurs devaient embarquer par la porte avant.
Une des conséquences de la disparition des receveurs, fut la nécessité de modifier le mécanisme des aiguillages en ligne. En effet,celui-ci , contenait un ressort, de sorte que, pour la direction déviée, la commande devait être maintenue par le receveur, pendant tout le passage du tram.
Le 31/7/1978, laSNCV / NMVB cesse d'exploiter son réseau urbain bruxellois. C'était le dernier réseau, de ce type, encore en activité. Les réseaux urbainsSNCV / NMVB étaient établis à l'écartement métrique et équipés de l'alimentation électrique.
Fermeture des réseaux urbains SNCV
1951 Bruges 1952 Tournai 1953 Louvain 1953 Malines 1953 Namur 1958 Hasselt 1958 Ostende 1959 Gand 1961 Liège 1963 Courtrai 1968 Anvers 1973 Mons 1978 Bruxelles
Le 25/9/1978, laSTIB / MIVB , retira les motrices T9000 du servce régulier.
Dans les années 1980, Liège espéra se doter d'un métro automatique souterrain. La BN (Brugeoise et Nivelles ), accompagné pour la partie électrique par les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ), présenta un prototype en 1985 : le TAU (Transport Automatisé Urbain ) et l'expérimenta même sur un petit circuit à Jumet. En 1989, le projet fut abandonné alors qu'une amorce de tunnel avait déjà été creusée.
On se servit alors de ce tunnel pour abriter de vieux bus et deux motrices historiques de tramway. Mais l'accès au tunnel se trouvant sur le tracé en surface du futur tram, il doit être comblé.
Le 14/12/2018, ces deux motrices ont été retirées et transportées dans un musée de Verviers, installé dans l'ancienne usine textile,Le Solvent belge .
En 1981, la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ), débuta la livraison de 50 motrices doubles unidirectionnelles pour le réseau de la côte, type 6000, et ensuite de 55 bidirectionnelles pour celui de Charleroi, type 6100. Ce matériel était du type LRV (Light Rail Vehicle véhicule ferroviaire léger .
Les motrices 6000 ont une vitesse maximum de85 km/h , avec une capacité de 59 places assises et 88 debout, tandis que les motrices 6100 ont une vitesse maximum de65 km/h , avec une capacité de 44 places assises et 98 debout.
Toutes deux étaient pourvues d'attelages Scharfenberg permettant l'accouplement automatique entre deux motrices.
Le 7/4/1981, la firme organisa une démonstration de son matériel avec deux motrices.Celles-ci se télescopèrent violemment au point qu'on ne put reconstruire qu'une motrice à partir des deux accidentées. Toutefois,celle-ci , comportait maintenant trois éléments. En 1983, elle fut transformée en tram de service (sleeptram) et affectée au dépannage sur la ligne de la côte.
Récapitulatif du matériel moteur de la SNCV
catégorie modéle période de construction bicabine 1886-1919 vapeur locotender 1906-1926 Garrat 1928 pétrole 1908-1934 autorail pétrole-électrique 1935diesel 1940-1949 locotracteur 1929 et 1961 électrique deux essieux 1898-1913 deux bogies 1920-1981
C'est en 1981 également, que Joseph Delmelle publia son livre "Histoire des tramways et vicinaux belges ".
Le 20/3/1981 vit la sortie, du premier numéro de la revueTram 2000 , publiée par de fervents amateurs des trams bruxellois.
Le 17/12/1981,Herman De Croo devint ministre des transports et le resta jusqu'au 9/5/1988. En exigeant une augmentation du taux de couverture des dépenses d'exploitation par les recettes du trafic, il provoqua la fermeture des très nombreuses les lignes de tram, qui ne pouvaient atteindre le ratio exigé.
C'est en 1982, qu'a été inauguré leChemin de fer de Sprimont . Cette petite ligne touristique, exploite une voie de60 cm sur une partie de l'ancienne ligne vicinalePoulseur - Sprimont .
En 1982 également, laSTIB / MIVB , a inauguré la station de métro Alma. Faisant partie d'un campus universitaire bruxellois, c'est une réalisationavant-gardiste du couple d'architectesSimone et Lucien Kroll .
C'est le 31/8/1982, qu'a eu lieu la dernière circulation commerciale d'une motrice type SO sur la Kusttram.
Le 6/10/1982, on mit en service, la prolongation de la ligne 1A du métro bruxellois entre entre Beekkant et Bockstael. A Simonis (commune de Koekelberg) et Bockstael (Laeken commune deBruxelles / Brussel ), il était prévu une connexion avec le chemin de fer. Mais ce n'est que le 13/12/2009, que laSNCB / NMBS , fit circuler des trains de voyageurs sur la ligne concernée.
En décembre 1982, des scouts ont décidés de venir au secours dessans-abris qui passent l'hiver en rue. Rapidement, laSTIB / MIVB a fourni son appui à ce qui est devenu l'Opération Thermos . Depuis, chaque hiver, les bénévoles de l'association distribuent des colis alimentaires dans la station de métroBotanique / Kruidtuin .
Courant 1983, laSTIB / MIVB , a confié à des bénévoles, la gestion du MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) ou plus simplementMusée du Tram et en néerlandais MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ) ou Trammuseum. Elle y rassemblait progressivement le matériel à préserver depuis septembre 1976.
Ce musée est localisé dans son dépôt deWoluwe Saint-Pierre . Raccordé au réseau, il est le point de départ de circulations de trams historiques.
En 1984, laSNCV / NMVB , racheta un locotracteur O&K (Orenstein & Koppe ), construit en 1960, au petit réseau allemand HKB (Hohenlimburger Kleinbahn ). Elle l'affecta au service des travaux du dépôt de Jumet sous le numéro 1203. Ce dépôt, utilisait, pour ces manoeuvres, un autre locotracteur semblable, qui portait le numéro 1202.
En 1984, l'administration centrale de laSNCV / NMVB , était composée de six directions : Secrétariat, Personnel, Inspection Générale, Exploitation, Finances et Service technique. On y ajouta un Service des affaires litigieuses.
Le 25/4/1985, on a ouvert à Liège, dans l'ancien dépôt Natalis de la STIL (Société des Transports Intercommunaux de Liège ), le MTCW (Musée des Transports en Commun de Wallonie ).
De 1985 à 1990, la BN (Brugeoise et Nivelles ) expérimenta un tramway sur pneus : le GLT (Guided Light Transit ). Les mois de juillet et août connurent même une exploitation touristique au départ de Jemelle (commune de Rochefort). Le parcours comprenait une partie en mode guidé, utilisant un rail central, puis un parcours non guidé, sur route ordinaire. A cause des trop nombreux déraillements, l'expérience fut abandonnée et cet engin n'eut pas de descendance directe.
Toutefois, on en déclina un prototype de tramway, leLRV-2000 , expérimenté sur le réseau bruxellois en 1990.
Le 9/3/1987, la MIVA (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Antwerpen ), commença à équiper ses trams PCC du dispositif de "banalisatie der deuren ", soit de banalisation des portes.
Aveccelui-ci , c'est le voyageur, et non plus le conducteur, qui ouvre et ferme les portes. En plus, toutes les portes peuvent être utilisées à la montée comme à la descente. Seule restriction, le voyageur qui monte et doit acheter un billet, doit monter par la porte avant.
On espère que ce dispositif permettra de gagner du temps aux arrêts.
En 1988, laSTIB / MIVB , prolongea sa ligne de tram 39 jusqueBan Eik sur la commune deWezembeek-Oppem . Pour cela, elle réutilisa une partie de l'assiette de l'ancien BT (Bruxelles - Tervueren ).
Cette commune, bien qu'offrant des facilités linguistiques pour les francophones, fait partie duBrabant flamand et non de la région bruxelloise. C'est donc exceptionnel que laSTIB / MIVB y circule.
Les chemins de fer modernes
A sa création, en 1926, laSNCB / NMBS ne disposait que de voitures à trois essieux pour le service intérieur des voyageurs. Celles d'origine belge, les GCI (Grande Capacité et Intercirculation / Grote Capaciteit en Intercirculatie ), avaient une caisse en bois et un châssis en métal, mais étaient pourvues de l'intercirculation. Celle d'origine prussienne, avaient une caisse en bois tôlé et un châssis en métal, mais étaient dépourvues de l'intercirculation. L'éclairage de ces voitures était au gaz, mais il fut converti en éclairage électrique.
Immédiatement, on comprit le besoin de disposer de voitures à bogies entièrement métalliques, à l'instar de celles du NB (Nord Belge ) et de la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ). La catastrophe du 17/4/1929 à Hal, démontra d'ailleurs le danger des caisses en bois.
Un bogie est un châssis court à deux, voire trois essieux, qui, placé sous la caisse, peut pivoter dans les courbes. En cas de déplacement vertical d'un essieu, seule une partie decelui-ci est transmis à la caisse. Ceci améliore le confort et produit le "tac-tac " si caractéristique de la circulation sur les rails de l'époque. La généralisation de leur emploi fut lente pour le matériel pour voyageurs et encore plus pour le matériel pour marchandises.
On fit donc construire les premières voitures à bogies, entièrement métalliques, avec assemblage par rivets, et avec intercirculation. Ce fut fait, pour le service international, à partir de 1931, avec les voitures I1, et pour le service intérieur à partir de 1932, avec les voitures K1. Toutefois, le bois resta largement utilisé dans leur aménagement intérieur.
Les voitures K1 ont une structure analogue à celles des I1, mais elles disposent de portes d'accès doubles au lieu de portes simples.
Les anciennes voitures à caisse en bois, continuèrent toutefois à être utilisées jusque 1961.
La deuxième partie des années 1920, fut aussi l'époque des premiers autorails diesel.
Ces derniers, plus légers, mais moins capacitaires, ont une montée en vitesse plus rapide que les trains classiques, sont réversibles et ne nécessitent qu'un seul conducteur. Une locomotive à vapeur devait, en effet, manoeuvrer en cas d'arrivée dans une gare en impasse et avoir, en plus du conducteur, un chauffeur chargé de l'alimenter en charbon et eau.
A défaut d'autorails, on utilisa des trains légers appelés "trains-trottinettes ".
A partir d'avril 1926, laSNCB / NMBS organisa, avec des camions et non plus des chevaux, son propre service d'enlèvement et de remise de colis à domicile.
Le tri, le chargement et le déchargement des wagons et des camions, sont sous la responsabilité d'un chef de factage.
Entre 1926 et 1929, laSNCB / NMBS se dota de quatre installations de mélangeur de charbon, à Bressoux (commune de Liège),Haine Saint-Pierre (commune deLa Louvière ), Merelbeke etSchaerbeek / Schaarbeek .
Leur rôle était de recevoir le combustible en provenance des charbonnages, d'homogénéiser leur composition en mélangeant les différentes qualités, et ensuite de le distribuer aux différents dépôts.
Par ailleurs, ces quatre dépôts et d'autres, commeAnvers-Dam (Antwerpen-Dam),Forest-Sud / Vorst-Zuid et Kinkempois, par exemple, disposaient d'impressionnantes installations mécanisées de stockage et de chargement du charbon destiné aux locomotives.
Toute une série d'améliorations techniques et de modifications d'organisation, permirent une réduction des effectifs de laSNCB / NMBS . Ainsi, on passa de105.342 agents en 1927, à85.929 agents en 1937.
Début 1927, lescharbonnages d'Hensies-Pommeroeul , électrifièrent, en550 V DC , leur réseau privé et les voies de la gare de Bernissart auquel il était raccordé. Ceci permit, avec trois locomotives électriques, d'évacuer le charbon, d'amener des marchandises et de transporter le personnel. Le trafic de voyageurs subsista jusqu'en 1961 et le charbonnage fut fermé le 31/3/1976.
Ces locomotives, deuxboites à sel et une à deux postes de conduite, étaient les premières de type "grand chemin de fer " en Belgique. Elles avaient été construites par les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Le suisseAuguste Scheuchzer , qui avait fondé la firme Scheuchzer, inventa les premières machines destinées à mécaniser les travaux de voie, en 1927 la cribleuse pour assainir le ballast et en 1931 la bourreuse pour le tasser.
En 1927 également, l'allemandRobert Bosch , commercialisa les premiers systèmes d'injection qu'il avait conçus pour alimenter les moteurs diesel.Ceux-ci , permirent de construire des moteurs à plus haute vitesse de rotation et donc de plus grande puissance.
En 1928, la sociétéAngleur-Athus déposa un brevet pour une traverse métallique d'un nouveau type. La fixation du rail ne nécessitait plus de trous dans la traverse.Ceux-ci étaient en effet source de corrosion et de fissures. Dans le nouveau type, la fixation était basée sur un dispositif soudé sur la traverse.
Les traverses métalliques étaient pratiquement indestructibles et subsistèrent longtemps sur des lignes industrielles Elles furent finalement abandonnées lorsqu'en commença à utiliser des systèmes de détection de la présence d'un train parcourt-circuit d'un courant entre les deux files de rails.
En 1928 également, les FUF (Forges Usines et Fonderies de Haine Saint-Pierre ), conçurent un nouveau type de locomotive à vapeur, destiné aux colonies françaises d'Afrique.Celui-ci , le Golwé tenait son nom de ses concepteurs, GOLdschmid et WEber.
C'est une locomotive articulée en trois parties :
- à l'avant, un premier truck moteur articulé sur un pivot placé à hauteur de l'avant de la chaudière
- au centre, un châssis portant la chaudière, le foyer, la cabine de conduite et la soute à charbon
- à l'arrière, un châssis articulé à hauteur de la soute à charbon, portant la soute à eau entourant à distancecelle-ci et un deuxième truck moteur.
Toujours en 1928,Henri Hessers , fonda à Genk, la société de transportH. Essers .Celle-ci est devenue une compagnie multimodale qui organise des trains, surtout vers l'Europe centrale et en particulier vers la Roumanie, et ce au départ duH.Essers Railport Genk .
Encore en 1928, le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ) et laSNCB / NMBS , s'unirent pour mettre en exploitation, un train international,Pullman Express , original et éphémère : leParis - Côte Belge .Celui-ci , avait une branche pour Ostende (Oostend) et une autre pourKnocke sur Mer (Knokke op Zee) , commune deKnocke-Heist (Knokke-Heist ).
En Belgique, son trajet, empruntait une ligne à voie unique, construite par laCompagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières , mais rachetée par l'EB (Etat Belge ) en 1875.Celui-ci , depuis Lille, gagnait Armentières, toujours en France, puis passait par Thourout (Thorout). Cette liaison transfrontalière par Armentières a été ferméeaprès-guerre .
On avait pris l'habitude de placer des plaques d'itinéraire sur les trains internationaux, mais quand des voitures avaient des destinations différentes, cela devenait indispensable.
C'est aussi en 1928, que les laminoires, commencèrent à produire des rails de plus grande longueur.
Longueur des rails
1835 4,5 m 1848 6 m 1882 8 m 1898 12 m 1907 18 m 1928 27 m
Mais depuis 1935, on soude deux barres de27 m pour en faire un rail de54 m . C'est la longueur maximale compatible avec l'intervalle à laisser libre pour la dilatation entre deux coupons de rail. De plus, leur manutention à la main, au moyen de grandes pinces, avait atteint ses limites.
A partir de 1928, les locomotives à vapeur type 10 (ancien type 45 EB), qui avaient déjà été modifiées à de multiples reprises, reçurent des déflecteurs et des tenders à bogies, provenant de machines "armistice" déclassées.
Les déflecteurs oupare-fumée , sont des tôles placées verticalement à l'avant des locomotives, qui, créant un courant d'air, entraînent et canalisent les fumées de la cheminée, de façon à ce qu'elles ne masquent pas le champ de vision du conducteur.
Après bien des hésitations, laSNCB / NMBS se décida, pour l'été 1928, à offrir des circuits touristiques combinéstrains-autocars , en partenariat avec des autocaristes privés. Jusqu'en 1939, cette offre attira, chaque année, quelques milliers de touristes, principalement à destination des Ardennes.
Ces circuits furent de nouveau organisés, dans les premières décennies d'après-guerre .
Alors qu'auparavant, chaque compagnies avait sa police des chemins de fer, au 1/5/1928,celles-ci , ont été placées sous une direction unique.
Le 7/10/1928, laSNCB / NMBS ferma la gare deGand-Sud (Gent-Zuid ) et regroupa ses services dans celle deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ). A cette occasion, le tracé de la ligne en provenance de Courtrai (Kortijk) fut modifié.
L'imposant édifice deGand-Sud (Gent-Zuid ), construit en 1850 par l'architecteAuguste Payen , fut rapidement démoli et ses emprises réaffectées à d'autres destinations.
Le 3/11/1928, fut créée la sociétéCarbonisation centrale qui gérera, à Tertre (commune deSaint-Ghislain ), la plus importante cokerie de Belgique. Une telle installation, opère une distillation à sec du charbon pour produire à la fois du coke et du gaz. Le coke est utilisé dans leshauts-fourneaux et le gaz sert à produire du goudron et de nombreux produits chimiques.
Naturellement, une telle industrie est un très important client du rail puisqu'elle doit s'approvisionner en charbon et écouler sa production de coke et autres produits.
En août 1974, avec les cokeries de Zeebruges (Zeebrugge) et Marly, située le long du canal àBruxelles / Brussel , elle forme la société Carcoke. Suite à la fermeture des charbonnages belges,celle-ci , doit de plus en plus importer du charbon de l'étranger et en plus la sidérurgie entre en déclin en Belgique.
En juin 1977, le siège de Tertre ferma et en 1999, Carcoke, fut mise en liquidation.
En 1929, on mit en service quatre locomotives à vapeur de configuration "Mikado", formant le type 5 et quatre locomotives de configuration "Consolidation", formant le type 35. Ces monstres, étaient destinés à la traction des trains de marchandises sur la dure ligneNamur - Arlon .
A partir de 1929, on construisit un immense complexe de voies, dans le Muysbroekpolder, pour desservir le port d'Anvers (Antwerpen) :Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ) avec une gare de formation et, en 1939, un atelier.
Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ), comme d'autres, est un triage par gravité à partir d'une bosse, au pied de laquelle, se trouve un faisceau de voies. Surcelles-ci , sont disposés des freins de voie qui pincent les roues des wagons pour maîtriser leur vitesse.
Il a pour fonction de répartir, par destinations, les wagons de marchandises qui lui sont présentés. Il y a deux installations distingues, bien que côte à côte, une pour le trafic qui entre au port et l'autre pour le trafic qui en sort.
Les étapes du triage sont les suivantes :
- réception des trains amenant les wagons et libération de leur locomotive
- identification de la destination des wagons, repérage deceux-ci
- libération des freins des wagons et découplage des conduites d'air
- prise en charge des wagons par une locomotive de manoeuvre
- poussée par la locomotive de manoeuvre des wagons jusqu'au sommet de la bosse
- positionnement des aiguillages vers la voie correspondant à la destination des wagons
- coupure entre les wagons de destinations différentes
- poussée des wagons dans la pente
- freinage des wagons, assez pour éviter les chocs, pas trop pour qu'ils puissent être facilement attelés
- attelage des wagons destinés au même train avec l'aide d'une locomotive de manoeuvre
- accouplement des conduites d'air et repositionnement du mode de freinage des wagons en mode normal
- conduite par une locomotive de manoeuvre des wagons formant un train vers une voie de départ
- libération de la locomotive de manoeuvre et prise en charge du train par la locomotive titulaire.
La coupure des wagons se fait par un préposé qui soulève la boucle de l'attelage au moyen d'une perche s'appuyant sur un tampon.
Le freinage des wagons se faisait par un "enrayeur", soit un préposé qui plaçait sur le rail un "sabot d'enrayage", c'est à dire un coin qui coince une roue de wagon. Par après, on a utilisé des freins à mâchoires qui emprisonnent les flancs des roues des wagons. La force du serrage des mâchoires tient compte des caractéristiques du wagon et de celles du vent.
Les manoeuvres étaient faites par des locomotives à vapeur, puis par des locomotives diesel avec conducteur, et enfin par des locomotives diesel télécommandées munies d'un dispositif permettant d'accrocher et de décrocher les wagons.
Le positionnement des aiguillages fit appel aux techniques mécaniques puis électromécaniques. On utilisa aussi un dispositif basé sur le parcours d'une bille qui simulait celui du wagon.
Actuellement, l'informatique intervient à toutes les étapes du triage.
Toujours en 1929, laSNCB / NMBS , créa un service médical dans chaque centre régional. Il y a toujours des CMR (Centres Médicaux Régional ) / GGC (Gewestelijke Geneeskundige Centrum ) à Bruges (Brugge),Bruxelles / Brussel , Hasselt, Mons et Namur mais avec une activité réduite.
A la même époque des années 1929, pour diminuer les transactions en espèces dans les gares, descomptes courants , assortis d'un crédit, furent instaurés au niveau de l'administration centrale. Ceci ne concernait qu'un petit nombre de gros clients en trafic marchandises. Les paiements aux gares se faisaient au moyen d'une sorte de chèque à usage restreint : la fiche de crédit.
C'est en 1929, qu'ont été fondés lesLaminoirs et Tréfilleries d'Anvers . Cette société, actuellement dénommée Lamifil, produit des câbles électriques en cuivre, puis à partir de 1959, aussi en aluminium.Ceux-ci sont vendus dans le monde entier. En Belgique, c'est elle, qui depuis toujours, fournit les fils de caténaire.
Inventé en 1929, le verre Securit remplaça progressivement les anciens vitrages sur le matériel roulant. Ce verre est trempé. Ceci a comme conséquence que, lorsqu'il se casse, il éclate en petits morceaux, évitant ainsi de graves blessures en cas d'accident.
En 1929, a été fondée, à Ninove, la sociétéLampes & Entreprises Électriques , qui fabriqua des ampoules électriques, commercialisées sous la marque Sigtay. Ce sont des ampoules de cette marque, qui équiperont, plus tard, le fanal avant des locomotives à vapeur.
Un échappement novateur avait été conçu par l'ingénieur finlandaisKyösti Kylälä en 1919.
La vapeur, en s'échappant, traverse une tuyère, entraînant, avec une grande puissance, les gaz de combustion et la vapeur, par la cheminée. Sa fonction est d'augmenter le tirage du foyer et de diminuer lecontre-pression qui freine la sortie de la vapeur des pistons. Quand il y a beaucoup de production de vapeur, le tirage devient très fort, il y a donc un ajustement automatique de la conduite du feu.
En 1929, l'ingénieur françaisAndré Chapelon , l'améliora avec la disposition en "petticoat" (sorte de jupon à étages) de plusieurs tuyèresau-dessus l'une de l'autre, de façon à ce que l'aspiration soit mieux répartie dans la boite à fumée.
Tout ce dispositif, simple et efficace, puisque fixe, fut popularisé sous le nom de Kylchap (Kyl östiChapelon).
A cette époque, les moyens de communication étant embryonnaire, c'est en plaçant des drapeaux et des feux sur les convois, qu'on annonçait leur statut et donc leur potentiel danger. Ainsi, le règlement du 1/3/1929 de laSNCB / NMBS , prévoyait les dispositionsci-après .
Train circulant normalement :
- de jour avant du convoi rien
arrière du convoi au centre un disque ou un feu rouge et en haut à droite une lanterne rouge
- de nuit avant du convoi au centre un feu blanc
arrière du convoi au centre un feu rouge et en haut à droite une lanterne rouge.
Locomotive circulant seule (haut le pied) ;
- de jour avant de la locomotive rien
arrière de la locomotive au centre un disque ou un feu rouge
- de nuit avant de la locomotive au centre un feu blanc
arrière de la locomotive au centre un feu rouge.
Convoi (train ou locomotive seule) circulant àcontre-voie :
- de jour on ajoute aux dispositions normales un drapeau rouge sur la locomotive dépassant à droite à hauteur du tender
- de nuit on ajoute un falot (lanterne au bout d'un bâton) sur la locomotive dépassant à droite à hauteur du tender.
Convoi (train ou locomotive seule) annonçant qu'il est suivi par un convoi facultatif ou extraordinaire :
- de jour on ajoute à gauche en queue du convoi un drapeau rouge ou vert selon le sens du convoi annoncé
- de nuit on déplace à gauche en queue de convoi la deuxième lanterne rouge en la faisant afficher du rouge ou du vert selon le sens du convoi annoncé.
Locomotive effectuant des manoeuvres ;
- de jour avant de la locomotive rien
arrière de la locomotive rien
- de nuit avant de la locomotive au centre un feu blanc
arrière de la locomotive au centre un feu blanc.
On constate, qu'en Belgique, on pratique un seul feu central puissant à l'avant des locomotives, alors qu'en Allemagne, on utilise deux feux posés sur la traverse. Le matériel d'origine allemande, doit donc être adapté à ce fait.
Edicter un règlement c'est bien, s'assurer qu'il est connu, compris et appliqué, c'est mieux. Ainsi, une disposition de 1/3/1929 de laSNCB / NMBS , instaura, leLivret réglementaire du machiniste et du chauffeur /Dienstvoorschriften voor den machinist en den stoker .
Elle prévoyait, que :"Les machinistes doivent relire fréquemment leur livret réglementaire, le conserver avec soin et ils doivent le présenter à toute réquisition".
Le 1/4/1929, a été créée laCaisse des Assurances Sociales /Kas der Sociale Verzekeringen de laSNCB / NMBS . Elle couvrait principalement les risques de santé, mais de manière différentiée suivant le statut de l'agent.
Peu de temps après, ont été créées des institutions destinées à permettre aux cheminots d'accéder au logement et d'en devenir propriétaire.Celles-ci , sont les lointains ancêtres de Railfacilities qui, depuis 2006, recherche des commerces offrant des réductions au personnel des chemins de fer.
Le 17/4/1929, dans le brouillard matinal, un train de marchandises venant deBruxelles / Brussel et à destination d'Enghien / Edingen , ne respecta pas le signal fermé à la bifurcation de Hal (Halle). Il éventra un train express venant de Paris dont l'itinéraire cisaillait le sien. Il eut onze morts, la plupart dans le wagon postal qui occupait la première position du train express. Le conducteur du train de marchandises, non blessé, fut immédiatement incarcéré.
Une circulaire ministérielle du 11/6/1929, préconisa de remplacer les locomotives de mine à benzine par des locomotives diesel.Celles-ci , utilisaient un carburant moins explosif et n'avais pas de dispositif d'allumage.
Par rapport aux locomotives diesel habituelles, celles destinées aux mines de charbon, possédaient des filtres supplémentaires à l'admission et à l'échappement. Elles étaient même considérées comme plus sécurisantes que les locomotives électriques qui étaient source d'étincelles. A remarquer, qu'elles étaient de faible puissance, quelques dizaines de kW.
A ce moment, 158 de ces locomotives étaient utilisées en Belgique.
Le 19/6/1929, une locomotive déraillée, empiétant le gabarit, fut heurtée par un train circulant sur la voie voisine. L'accident eut lieu non loin de la gare deViane-Moerbeke dans la commune de Grammont (Geraardsbergen). il y eut 9 morts, des ouvriers flamands qui allaient travailler dans les mines wallonnes.
Le 24/10/1929, éclata, auxEtats-Unis , une crise boursière, financière et économique, le "krach", qui progressivement ébranla la planète entière. L'économie de la Belgique aussi fut touchée, la production industrielle s'effondra et, en 1934, le chômage des ouvriers atteignit les40 % .
Tout ceci eut naturellement, dans les années qui suivirent, des conséquences sur le trafic ferroviaire en Belgique, d'abord une baisse du trafic des marchandises, suivie ensuite par celle des voyageurs.
Evolution du trafic ferroviaire en Belgique suite à la crise de 1929
année trafic des de voyageurs trafic des marchandises
en milliers de trajets en milliers de tonnes x km1929 238.094 8.380 1933 185.192 4.440 1934 176.794 4.483 1937 202.440 6.230
En 1930, fut décidée à Paris, la création de l'AICMR (Association Internationale des Constructeurs de Matériel Roulant ). Regroupant 86 membres de 13 pays européens, dont la Belgique, elle qui rentra en activité le 12/4/1931.
Les constructeurs se plaignaient notamment de la tendance des exploitants de réseaux à construireeux-mêmes leur matériel.
A partir des années 1930, LaSNCB / NMBS , commença à faire circuler des "trains-radio ". Ces trains récréatifs étaient organisés les dimanches d'été à destination des Ardennes. Les voitures diffusaient de la musique et un fourgon assurait l'approvisionnement en boissons.
Elle collaborait avec laSNCV / NMVB , pour atteindre Bouillon et avec le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ) pour atteindre Dinant.
En 1930, les frères Duchêne, fondèrent à Strée (commune de Modave), l'entreprise Duchêne, qui en 1990 à rejoint le groupe Eiffage. Une des branches de l'entreprise, est spécialisée dans les travaux de placement et d'entretien de la caténaire.
En ces années 1930, la technologie des locomotives à vapeur, a finalement permis d'atteindre de grandes puissances.Celles-ci , étaient alors exprimées en ch (cheval-vapeur). Un ch, est la puissance nécessaire pour soulever75 kg à une hauteur d'un mètre en une seconde. Depuis 1955, on n'utilise plus cette unité qui a été remplacée par le kW.
Evolution de la puissance des locomotives à vapeur belges en cv
année nom ou type puissance
1835 Le Belge 40 1836 Hercule 60 1848 Marneffe 140 1888 Wilson 850 1903 Type 15 1.200 1910 Type 10 2.250 1930 Type 5 2.950 1935 Type 1 3.400
LaSNCB / NMBS commença, dans les années 1930, à remplacer les palissades faites de traverses usagées plantées verticalement par des clôtures en béton. Un premier type, dénommé "Roulers", fut utilisé, mais un second le supplanta. Il avait été également dessiné parHenry van de Velde .
Ces types se différencient par le dessin de leur partie supérieure, de petits losanges pour le premier, deux longs rectangles horizontaux pour le second. Au fur et à mesure de l'évolution, on constate bien l'épurement des formes.
Autre élément du paysage qui reflète l'histoire des chemins de fer : les bornes en pierre, ou plus récemment, en béton, enfouies dans le sol.Celles-ci , marquent qu'elle compagnie ferroviaire était, à l'origine, propriétaire du terrain.
non Etat belge Etat belge SNCB
La sécurité s'améliora sans cesse et devient même obsessionnelle. Chaque accident est suivi d'une enquête qui débouche sur l'amélioration de la réglementation, du matériel et de l'infrastructure.
C'est en réaction à des accidents, qu'en 1930, on commence à utiliser le crocodile. Ce dispositif installé, au milieu de la voie, peut recevoir une tension électrique.Celle-ci , est transmise par une brosse du véhicule qui forme contact lors de son passage. Cela déclenche, dans la cabine de conduite, un signal sonore au passage d'un signal avertisseur fermé. Remarquons qu'il n'a pas d'action pour un signal d'arrêt fermé ni pour les signaux ouverts.
Pendant la guerre40-45 , l'autorité allemande fit démonter ce dispositif, car incompatible avec ses locomotives, mais il fut rétabli par la suite.
Ce premier dispositif d'avertissement en cabine fut complété quelques années plus tard par un dispositif de vigilance qui prévient de la perte de conscience du conducteur.
A l'occasion de l'exposition universelle de Liège de 1930, le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ), mit en service un train rapide, sans arrêts intermédiaires, qui reliait Paris à Liège enquatre heures : leValeureux Liégeois .
C'est à cette même époque des années 1930, que laSNCB / NMBS , mis en service ses premiers trains désherbeurs.Ceux-ci projetaient une solution herbicide liquide à base de chlorate de soude. Avant, on désherbait à la main, soit par arrachage, soit en répandant de la poudre herbicide.
En effet, il est important d'enlever la végétation qui y pousse dans les voie Pour garder la souplesse de ses fondations.
A peine créée, laSNCB / NMBS entama la construction d'undépôt central de la voie , sur un terrain situé à Haren (commune deBruxelles / Brussel ), au fond de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek . Depuis 1930, cet établissement stocke, usine et approvisionne les rails et leurs accessoires.
Cet atelier poursuit toujours ses activités sous le nom deProduction Plant Schaerbeek / Production Plant Schaarbeek .
La loi du 10/7/1930, en créant la RTT (Régie des Télégraphes et des Téléphones ) / RTT (Regie van Telegraaf en Telefoon ), entérina l'indépendance de la gestion du réseau téléphonique. Cette société, est l'ancêtre de Proximus.
En 1931, la société STOCATRA (STOCkage & TRAnsbordements ), commença à exploiter un quai de l'Hansadok, dans la zone portuaire anversoise. Mais c'estaprès-guerre que son rôle prit de l'importance. au fur et à mesure, que l'on dut faire venir du charbon et du minerai de fer de pays lointains.
Normalement, ces matières étaient entreposées, avant d'être réexpédiées par péniches ou trains de marchandises. Cependant, dans les années 1970, laSNCB / NMBS , réussissait à enlever, le chargement d'un cargo, via son raccordement électrifié; sans que l'on doive avoir recours à un stockage intermédiaire. Ceci nécessitait l'engagement de centaines de wagons.
En 1983, cet emplacement, qui ne pouvait pas accueillir les nouveaux bateaux, exigeant un plus grand tirant d'eau, fut délaissé au profit du Delwaidedok (actuel Bevrijdingsdok ou en français dock de la Libération).
En 1931 également, fut fondée à Gand (Gent), la société CBM (Compagnie Belge de Manutention ). Elle se chargeait du trafic des wagons dans le port.
Pour cela, elle utilisait de petites locomotives à vapeur Cockerill à chaudière verticale. A partir de 1961,celles-ci , ont été progressivement remplacées par des locotracteurs Renault.
Depuis 1989, CBM (Compagnie Belge de Manutention ), est intégrée dans le groupe internationalSEA-invest , pour l'utiliser à la desserte de son terminal charbonnier du Sifferdok.
Le 11/3/1932,Henry van de Velde , fut nommé, conseiller artistique de laSNCB / NMBS . A ce titre, il eu une grande influence surcelle-ci . Il toucha de nombreux domaines, comme, par exemple, l'agencement intérieur des nouvelles voitures et l'architecture des gares. Parlant de son rôle à cette époque, il déclara : "Ma tâche était d’orienter les formes vers leur état de rationalité essentielle, vers la forme la plus pure".
Le 14/10/1932, la première CPN (Commission Paritaire Nationale) / NPC (Nationale Paritaire Commissie ), a adopté le statut du personnel de.laSNCB / NMBS .
Le 24/7/1934, laSNCB / NMBS , décida d'utiliser, comme logo, un "B" dans un ovale. Ce monogramme est l'oeuvre d’Henry van de Velde mais basée sur une idée deJean de Roy . Ce dernier avait proposé cette simple lettre pour éviter tout problème linguistique.
Alors que les locomotives de l'EB (Etat Belge ) étaient peintes en brun "chocolat", elle opta pour le vert "wagon" sur lequel le monogramme s'affichait fièrement en jaune "chamois". Il fallut attendre les années 1970 pour voir régresser l'usage de cette couleur.
Rappelons, que laSNCB / NMBS marquait alors ses voitures et wagons, non pas de ses nomsSNCB - MNBS , mais des lettresCFB - BSM , ce qui correspondait àChemins de Fer Belges etBelgische SpoorWegen .
Dans les années 1930, laSNCB / NMBS se mit à expérimenter divers nouveaux types d'autorail, vapeur et diesel. Elle commanda de nombreux exemplaires uniques et n'hésita pas à faire appel à des constructeurs étrangers.
Les premiers autorails de la SNCB
année nombre catégorie constructeur et motorisation type 1930 3 diesel-mécanique EVA-Haybach 600 1930 3 vapeur Sentinel 500 1932 1 diesel-électrique DEVA-Burmeister 650 1933 14 diesel-mécanique La Brugeoise-Meybach 601 1933 3 vapeur Birmingham 501 1934 1 diesel-mécanique La Brugeoise-Meybach 602 1934 1 diesel-électrique La Brugeoise-Meybach 651 1934 1 diesel-électrique La Brugeoise-Meybach 652 1934 1 diesel-mécanique La Dyle-MAN 603 1934 5 diesel-mécanique Ganz 604 1935 1 diesel-mécanique Braine le Conte-SEM 605 1936 1 diesel-mécanique Baume et Marpent - SEM 606 1936 1 diesel-mécanique FUF - Mercedes-Benz 607 1936 2 * diesel-mécanique Ganz 610 1936 1 vapeur Nivelles-Sentinel 502 1939 12 diesel-mécanique Baume et Marpent - Carels 620 1939 56 diesel-mécanique SNCB Malines - Brossel ** 551 1939 6 diesel-mécanique SNCB Malines - Brossel ** 552 1941 50 diesel-mécanique Ateliers Germain - Brossel ** 553 * commande du Nord Belge
** alimenté en gazogène pendant la guerre
Dans les années 1930, on construisit ou reconstruisit différentes gares dans un style beaucoup plus moderne. Citons, par exemple, la gare deCourt Saint-Etienne en 1936 et celle de Blankenberghe (Blankenberg) en 1937. Quelques architectes illustrèrent cette période :August Desmet ,Paul Nouille etHenry van de Velde .
C'est également dans ces années 1930, que laSNCB / NMBS , profitant de l'essor du tourisme, loua l'été aux vacanciers, des voitures camping spécialement aménagées. Elles étaient installées dans les cours à marchandises, de certaines petites gares, situées dans des régions attractives.
LaSNCV / NMVB fit de même avec des wagons camping. Ces prestations touristiques ne furent pas reconduitesaprès-guerre .
Rappelons, que dans les années 1930, on ne disposait que de solutions mécaniques pour effectuer des calculs.
Pour établir le temps qu'un train devra mettre sur un trajet déterminé, laSNCB / NMBS , utilisa donc une machine mécanique, dédiée à cet usage, la Cuypers, du nom de son inventeur.Celle-ci , compte le nombre de tours d'une roulette que l'on place sur un plateau tournant, à un endroit fonction de la vitesse et de l'accélération du train.
Egalement dans les années 1930, laSNCB / NMBS entreprit de grands travaux pour sécuriser ses besoins en eau de qualité pour ses locomotives à vapeur :
- pose d'une canalisation pour amener de l'eau du lac d'Hofstade dans l'agglomération bruxelloise
- pose d'une canalisation pour amener de l'eau de la Meuse à Liège et à Ans
- pose d'une canalisation pour amener de l'eau du canal Albert (Albertkanaal) à Anvers (Antwerpen)
- pose d'une canalisation reliantMarchienne au Pont et Charleroi.
De 1930 à 1933, on procéda à l'installation systématique du frein à air comprimé sur tous les wagons à marchandises. C'est l'atelier de Louvain (Leuven) qui se chargea de cette opération. Une moitié des wagons reçu une installation complète et l'autre une simple conduite blanche.
Le 1/2/1930, on inaugura la nouvelle gare deVerviers-Central . Oeuvre de l'architecteEmile Burguet , elle fut construite en partieau-dessus des voies. Elle remplaça la gare en impasse deVerviers-Ouest .
Son implantation se fit sur le tracé direct qui évitait le rebroussement en gare deVerviers-Ouest .Celui-ci avait été construit par l'occupant allemand en 1917 qui, pour cela, fit percer le tunnel dit du "chic-chac ".
Mais dès 1920, une gare provisoire en bois fut établie sur le nouveau tracé. On la surnomma "Verviers-Matadi " à cause de son style colonial.
Le 2/8/1930, les troupes des chemins de fer, qui depuis la fin de la guerre avaient été réorganisées et renforcées, inaugurèrent leur caserne à Hoogboom commune de Cappellen (maintenant orthographiée Kapellen).
Il y avait un faisceau de voies, un petit atelier, un minuscule bâtiment appelé "Militair station " (gare militaire) et naturellement les casernements habituels. Un peu de matériel roulant était aussi disponible, dont unelocomotive-tender d'instruction.
insigne du Régiment de chemin de fer / Spoorwegregiment
A partir de 1931, laSNCB / NMBS réorganisa la numérotation de ses locomotives et opta pour un système à quatre chiffres, les deux premiers désignaient le type et les deux derniers le numéro d'ordre dans ce type. Lorsqu'il y avait plus de 99 locomotives dans un type, on incrémentait le numéro de type.
En octobre 1931, l'ABAC (Association Belge des Amis des Chemins de fer ), débuta l'édition d'une revue : Ferrovia. Interrompue par la guerre,celle-ci , réapparu en janvier 1959.
Le 1/9/1931, laSNCB / NMBS , appliqua un nouveau règlement pour ses titres de transport. Il n'y avait peu de différences avec l'ancien et d'ailleurs ni le nom de l'ancienne compagnie ni le nom de la nouvelle n'y était mentionné.
Les titres de transport était émis sous plusieurs formats. Les tickets, les plus courants,étaient sous forme de carton, au format Edmondson (30 x 66 mm), le plus souvent imprimés mais parfois complétés de mentions manuscrites. Pour les cas spéciaux, on utilisait des feuillets de différents formats, à compléter manuellement. Il y avait aussi différents types d'abonnements.
La couleur des cartons Edmondson, dépendait de la classe concernée : jaune pour la première classe, verte pour la deuxième et brune pour la troisième. Il y avait une infinité de billets spécialement destiné à certaines catégories de voyageurs : enfants, militaires, gendarmes, fonctionnaires, etc. Parmicelles-ci , signalons l'existence d'un billet sans destination précise destiné ... aux policiers qui effectue inconito la filature d'un suspect.
Les ticketsaller-retour comprenaient une partie haute pour l'aller et une partie basse pour le retour. En voici un exemple de troisième classe :
Au recto, on trouve verticalement :
recto verso
- le code du guichetier, le jour, l'abréviation du mois et l'heure démission
(ces données sont mentionnées avec une presse au moment de l'émission)
- une lettre de série et un numéro d'ordre (nécessaires pour la compabilité).
Au recto, on trouve en partie haute horizontalement (aller) :
- la gare de départ
- le kilométrage autorisé
- la classe et le prix plein etdemi-tarif
- la mention "vers - naar ".
Au recto, on trouve verticalement, en partie basse (retour) :
- les gares de destination possibles avec cette tarification
- une lettre de série et un numéro d'ordre (idem partie haute).
Au verso, on trouve en partie haute horizontalement (aller) :
- la gare de départ
- le kilométrage autorisé
- la classe et le prix plein etdemi-tarif
- les gares de destination possibles avec cette tarification.
Au verso, on trouve verticalement, en partie basse (retour) :
- les gares de destination possibles avec cette tarification.
Le 1/12/1931, débuta l'exploitation en traction électrique de la ligne de banlieue privéeBruxelles / Brussel - Tervuren par le BT (Bruxelles - Tervueren ) (maintenant Tervueren s'écrit Tervuren).
Electrifiée en1,5 kV DC continu et en site propre, elle préfigurait une ligne RER. Elle servit de banc d'essai pour l'électrification de laSNCB / NMBS . Elle possédait des quais séparés en gare deBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk (maintenantBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg ). A remarquer que sur les tronçons à double voie, on y circulait à droite.
Le matériel roulant, pour les voyageurs, était constitué d'automotrices récupérées du métro parisien. Pour les trains de marchandises, c'est seulement à partir de septembre 1935, qu'on passa à la traction électrique, avec une locomotive neuve livrée par les ACEC.
Bien qu'entamés, les travaux d'un raccordement versSchaerbeek / Schaarbeek , furent abandonnés.
Faute de rentabilité, Electrabel, a abandonné son exploitation le 31/12/1958. LaSNCB / NMBS , l'a alors reprise et a supprimé la caténaire, mais elle a maintenu un trafic pour les marchandises jusqu'au 11/3/1970.
Le matériel roulant fut ferraillé, à l'exception de la seule locomotive du réseau, qui fut vendue à un charbonnage.
En 1932,Narcisse Rulot , qui a déjà une longue carrière dans le ferroviaire, fut nommé directeur général de laSNCB / NMBS . Son style de management était dictatorial, ce qui aggrava encore un climat social déjà très tendu vu le contexte de crise de l'époque.
C'est en 1932, qu'on fit construire une gigantesque locomotive à vapeur articulée systèmeFranco-Crosti (33 m de long). Ce système se caractérise par une utilisation des gaz de combustion pour le préchauffage de l'eau de la chaudière. Présentée à l'exposition universelle deBruxelles / Brussel en 1935, elle fut démembrée et emmenée par l'occupant allemand.
Egalement présentes à cette exposition, des locomotives "Liliput", à voie de60 cm , reproductions à l'échelle de vraies locomotives. Elles promenaient les visiteurs dans l'enceinte de l'exposition.
Le 21/3/1932, l'EST (compagnie de l'EST ), mit en service en France, sur la ligneCharleville - Givet , les premières "michelines".Celles-ci , étaient des engins ferroviaires à moteur thermique mais dont les roues étaient équipées de pneumatiques. Ils furent retirés de la circulation en 1939.
Mais quel rapport avec la Belgique ? La présence de ces engins dans les Ardennes françaises, a eu un tel retentissement dans les Ardennes belges, que la population locale se mit à appeler "micheline" les autorails belges qui pourtant avaient bien des roues en acier.
Le 19/4/1932, fut fondée Publifer. Cette filiale de laSNCB / NMBS a pour mission de commercialiser les espaces publicitaires dans les gares et les trains.
Le 14/10/1932, la commission paritaire constituante de laSNCB / NMBS , a élaboré le statut de son personnel.
En 1933, sur la ligneCharleroi - Namur , laSNCB / NMBS , remplaça, pour la première fois, la signalisation mécanique par une signalisation lumineuse.Celle-ci différait toutefois de la signalisation actuelle. En voulant coller au plus près l'affichage des feux avec ceux de la signalisation mécanique nocturne, on maintint la distinction entre signalisation à deux positions et signalisation à trois positions. Les nouveaux feux, se plaçaient de la même manière que les anciens signaux, donc même sur des chandeliers.
Le panneau de fond ou cible, avait différentes formes et sens en fonction du nombre de feux : rectangulaire, étroite ou large, ou en losange. Il comportait deux ou trois feux pour la signalisation en deux positions et quatre ou cinq feux pour celle en trois positions. Il pouvait donc y avoir trois jaunes mais on n'en allumait jamais qu'un ou deux.
voie libre arrêt marche prudente manoeuvre
Lors de l'électrification de la ligneBruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) , qui suivit peu de temps après, une signalisation lumineuse permanente analogue fut aussi adoptée. Toutefois, les feux étaient maintenant alignés verticalement et étaient placés sur des supports conçus pour eux.
voie libre arrêt marche prudente
C'est aussi dans cette année 1933, que laSNCB / NMBS , commença à traiter thermiquement les extrémités des rails pour les durcir et à utiliser des éclisses de type C (César).Celles-ci , non seulement assemblent les deux rails, mais ayant des bords obliques et étant attachées avec des boulons munis d'une rondelle élastique, elles compressent les rails et les maintiennent mieux à même hauteur.
En 1933, au NB (Nord Belge), où on était habitué à utiliser des échappements variables, on cherchait une alternative à l'échappement fixe Kylchap, alors en vogue. Aveccelui-ci , lacontre-pression qui freine la sortie de la vapeur des cylindres, restait trop importante à basse vitesse. Par contre, leur disposition "petticoat" n'était pas remise en cause.
Sur la proposition d'un de ses ingénieurs et après de nombreux essais comparatifs, un nouveau dispositif fut proposé : l'échappement Lemaître.Celui-ci , insère dans les tuyères, une masse mobile en forme poire, qu'on peut mouvoir verticalement, ce qui modifie la vitesse d'échappement des gaz de comustion et de la vapeur et donc lacontre-pression .
A partir de 1933, tous les trains de marchandises furent équipés du frein à air comprimé. Ce système remplace le freinage manuel effectué par des agentsserre-freins , répartis le long du train, et obéissant aux ordres donnés par le sifflet de la locomotive.
Cependant, tous les wagons ne furent pas équipés du frein pneumatique, une majorité reçurent seulement une conduite permettant la continuité de la circulation de l'air. C'est en effet l'air sous pression qui comprime un ressort libérant les freins et la baisse de cette pression qui déclenche le freinage. Petit à petit, les loges desserre-freins disparurent donc du paysage ferroviaire.
Une autre conséquence, fut la disparition de la technique de lacontre-vapeur .Celle-ci , était utilisée pour ralentir les convois de marchandises dans les longues descentes, comme en province de Luxembourg, tout en soulageant l'action des freins. Pour l'actionner, le machiniste déplaçait le levier de changement de marche, vers la position de marche arrière, mais sans aller jusqu'à faire tourner les roues motrices en sens contraire.
En septembre 1933, laSNCB / NMBS , posa à Tirlemont (Tienen), à titre expérimental, des rails dont les extrémités avaient été traitées thermiquement. En les réchauffant puis en les refroidissant brusquement, on obtient un effet de trempe qui augmente fortement leur dureté.
Lorsque deux rails sont reliés par une paire d'éclisses, on est obligé de laisser un espace entreceux-ci pour permettre leur dilation en fonction de la température. Le passage des rouesau-dessus de cette lacune, martèle les bords des rails, qui s'affaissent progressivement en augmentant de plus en plus le choc des roues.
En augmentant la dureté des extrémités des rails, l'expérience a démontré qu'on pouvait fortement limiter cet affaissement.
En septembre 1933 également, on expérimenta un échappement double, dans la cheminée d'une Pacific type 10, au lieu de l'échappement simple d'origine.
De 1933 à 1935, on entreprit d'électrifier la ligneBruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) . A Malines (Mechelen), on en profita pour surélever les voies. L'ancien pont en briques sur la Dyle (Dijle), est alors surmonté d'une structure en béton, ce qui lui donne un cachet unique.
Bien que d'autres réseaux aient déjà sauté le pas, la décision de laSNCB / NMBS , de se lancer dans la traction électrique, était toute une aventure industrielle. A cette époque, la traction à vapeur était technologiquement aboutie, tandis que la traction électrique était très sommaire.
Les inconvénients de la traction à vapeur, étaient bien connus : sa locomotive nécessite une longue préparation avant le départ, sa conduite demande deux agents, après son service elle doit encore subir des soins.
Par contre, la traction électrique de l'époque, nécessitait d'alimenter la caténaire en courant continu, donc en redressant le courant fourni par les centrales, et la vitesse de la locomotive n'était réglable qu'en dissipant la puissance excédentaire dans des résistances. Mais elle était prête au départ en quelques instants, était conduite par un seul agent et ne nécessitait pas de soins particuliers après son service. Toutefois, les moteurs d'alors, avait un point faible, ils utilisaient un collecteur et des balais qui nécessitaient un entretien attentif.
Comme l'isolant des bobinages alors disponible pour les moteurs, ne tolérait qu'un maximum de1,5 kV , mais qu'ils pouvaient être placés par deux en série, une alimentation de la caténaire en3 kV DC , semblait être la meilleure option pour minimiser les pertes en ligne.
Electrifier une ligne, nécessitait de dégager le gabarit des ouvrages d'art pour tenir compte de la caténaire, d'installer les poteaux et les fils, ainsi que de prévoir les postes d'alimentation. Par contre, dans les dépôts, tout ce qui avait trait à la traction à vapeur, pouvait être abandonné.
Et naturellement, il faut remplacer l'ancien matériel de traction à vapeur par le nouveau matériel de traction électrique. Et donc former les agents de conduite et réorganiser les ateliers et dépôts. Le chauffage des vieilles voitures pour voyageurs, devra être modifié pour fonctionner à l'électricité et non à la vapeur.
Les coûts du passage de la traction à vapeur à la traction électrique sont importants, mais les perspectives d'économie le sont encore plus.
De 1933 à 1937, laSNCB / NMBS , mit progressivement en service 502 voitures K1 pour le service intérieur et 506 voitures M1 pour le service de banlieue.
D'une part, elle avaient un grand besoin de remplacer ses voitures à caisses en bois par d'autres à caisses métalliques, et d'autre part, le gouvernement y voyait un moyen de lutter contre le chômage et de relancer l'économie. Remarquons toutefois, que l'utilisation du bois restait importante, car tout l'aménagement intérieur des voitures lui était confiée.
Les voitures K1 se répartissaient comme ceci :
- 122 type AB voitures mixtes avec une partie de première classe et une de deuxième offrant 64 places
- 40 type B voitures de deuxième classe offrant 72 places
- 247 type C voitures de troisième classe offrant 108 places
- 40 type BD voitures de deuxième classe avec compartiment fourgon offrant 48 places
- 53 type CD voitures de troisième classe avec compartiment fourgon offrant 69 places.
Les voitures M1 se répartissaient comme ceci :
- 127 type BC voitures mixtes avec une partie de deuxième classe et une de troisième offrant 74 places
- 252 type C voitures de troisième classe offrant 94 places
- 127 type CD voitures de troisième classe avec compartiment fourgon offrant 77 places.
Ces voitures étaient équipées de roues à bandage mais de roues de type monobloc. Alors que les premières ont un bandage monté à chaud qui serrait sur le voile de la roue lors de son refroidissement, les secondes ont les bords du voile qui forment directement la bande de roulement.
Les roues à bandages présentaient des dangers que les roues monobloc n'ont plus :
- leur bandage peut glisser par rapport au voile, pour surveiller cela, on traçait un trait blanc sur la roue,celui-ci , ne pouvant être interrompu
- leur bandage peut se fêler, pour surveiller cela, on le frappait avec un marteau, le son devant être clair.
Les voitures M1, étaient les premières conçues avec un système de fermeture automatique des portes.Celles-ci , glissaient longitudinalement et, en position ouverte, rentraient dans une espace vitré aménagé le long de la plateforme.
Henry van de Velde , puisVictor Horta , participèrent à la conception et à l'aménagement de ces voitures.
En 1934, laSNCB / NMBS rationalisa la collecte des petits colis, qui se faisait alors par des trains qui s'arrêtaient dans toutes les gares, par le système des "trains de transbordement ". Danscelui-ci , les trains collecteurs, conduisent les colis jusqu'à une gare centralisatrice où, par transbordement, on les place dans un autre convoi.
Ces gares de transbordement étaient : Alost (Aalst),Anvers Bassins-Entrepôts (Antwerpen-Dokken en -Stapelplaatsen ), Arlon,Bruxelles-Petite Ile / Brussel Klein Eiland , Courtrai (Kortrijk), Hasselt, Louvain (Leuven), Merelbeke, Mons, Namur, Verviers,Bruxelles Tour et Taxis / Brussel-Thurn en Taxis , Chênée etCharleroi Sud .
Pour transporter les colis pendant les transbordements, on utilisait un matériel varié, choisi en fonction de la taille et du poids du coli.
Pour les petites gares, citons les "avions", soit des charrettes à bras à un essieu avec de grandes roues, dont le profil évoquait un avion.
Pour les grands centres, il y eut d'abord des tricycles, soit des chariots à quatre petites roues (et non trois !), dont l'essieu fixe était très large alors que l'essieu mobile était très court.Ceux-ci , pouvaient s'atteler à l'un l'autre et former un convoi remorqué par un tracteur électrique alimenté par des batteries. Par après, on utilisa aussi les élévateurs à fourche et les palettes.
Toujours en 1934, laSNCB / NMBS , imposa pour la première fois, dans le cahier des charges pour la construction des locomotives, le contrôle des dimensions, au moyen de calibres normalisés.
Les calibres vont par paire, soit un calibre "ENTRE" et un calibre "N'ENTRE PAS". On présente chacun des calibres à la pièce. Une dimension est conforme, quand le premier peut passer dans ou autour la pièce et que le deuxième ne le peut pas.
C'est à partir de 1934 également, qu'on remplace la couleur blanche, du toit des voitures pour voyageurs, par la couleur noire. Les militaires trouvaient que la couleur blanche favorisait les attaques aériennes.
Le 1/1/1934,Agatha Christie , publia son roman "Murder on the Orient Express " (Le Crime de l'Orient-Express ).Celui-ci , illustre l'attirance des auteurs de livres, films et bandes dessinées, pour les trains mythiques tractés par des locomotives à vapeur.
En juillet 1934, le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ) mit en service des autorails rapides sur les relationsParis - Bruxelles / Brussel etParis - Liège . Ce matériel appelé TAR (Train Automoteur Rapide ) resta utilisé, sauf pendant la guerre, jusqu'en 1959.
Ils étaient fortement inspirés des réalisations allemandes de l'époque et possédaient d'ailleurs comme elles une motorisation diesel Maybach qui lui permettait d'atteindre les140 km/h .
De 1934 à 1936, laSNCB / NMBS , expérimenta diverses solutions pour améliorer certains types de ses locomotives à vapeur. La réussite dans pareil exercice, dont avait fait preuve l'ingénieur françaisAndré Chapelon , avait fortement marqué les esprits.
Pour obtenir plus de puissance, on testa des sections de passages de la vapeur agrandies, des surchauffeurs de vapeur plus puissants et de nouveaux échappements de la vapeur, qui augmentaient le tirage des gaz de combustion.
Pour obtenir moins de consommation de charbon et d'eau, on remplaça les deux cylindres à simple expansion de la vapeur, par un système compound, où la vapeur donnait sa puissance dans deux cylindres à haute pression, puis dans un second temps, dans deux autres cylindres à basse pression.
C'est ainsi que les locomotives type 7 connurent quatre variantes.
En 1935, laSNCB / NMBS , mis en service une nouvelle série de voitures pour voyageurs, les voitures type L.
Destinées à remplacer les voitures GCI (Grande Capacité /Grote Capaciteit ), ce sont, contrairement àcelles-ci , des voitures à bogies avec carrosserie entièrement métallique. Elles ne possédaient plus autant de portes d'embarquement que de compartiment, mais possédaient des portes donnant directement sur un petit nombre de salles disposées dans les voitures. Toutefois, ces portes s'ouvraient toujours vers l'extérieur. On pouvait circuler à l'intérieur des voitures, grâce à leur couloir central, mais le passage d'une voiture à l'autre, était réservé au personnel.
Conformément à la pratique généralisée à cette époque, leur construction fut répartie entre un grand nombre d'usines belges. Elles furent retirées du service au début des années 1980.
La ligne rapideBruxelles / Brussel - Malines (Mechelen) - Anvers (Antwerpen) , fut, le 5/5/1935, équipée de la signalisation lumineuse et électrifiée en3 kV DC (courant continu), mais il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour assister à la poursuite des électrifications et atteindre les frontières.
Le choix du courant continu, s'explique parce que les moteurs de traction, à l'époque, utilisaient ce courant. Mais cela pose un problème de conversion de courant, car les centrales produisent de l'alternatif triphasé.
Le courant de traction est fourni par dessous-stations ,elles-mêmes raccordées au réseau industriel à haute tension.
Dans l'alimentation du courant par caténaire, seulecelle-ci est sous tension. L'indispensable le retour du courant se fait par les rails maisceux-ci sont mis à la terre et donc à0 V . Mais il arrive que le courant gagne le sol et s'échappe des emprises ferroviaires, comme ce fut le cas à Verviers en 1996.
Initialement,celles-ci utilisaient la technique du redresseurmulti-anodique à vapeur de mercure, puis, à partir de 1961, celle du redresseur à pastilles de silicium, et enfin, depuis 1975, le redresseur à diodes de puissance.
La distance entre le rail et le fil de contact fut fixée à6 m pour offrir plus de sécurité aux équipes de la traction vapeur lorsqu'elles devaient monter sur le tender. Après la fin de la traction vapeur, cette hauteur fut alors ramenée à5,50 m .
Pour limiter les coûts, on utilisait une caténaire évitant au mieux les écarts de hauteur en fonction de son utilisation :
- caténaire de type tramway pour voies de garage, maximum40 km/h , un simple fil tendu assurant le contact
- caténaire simple pour voies de circulation en gare, maximum90 km/h , un fil de contact suspendu à un câble porteur
- caténaire compound pour pleine ligne, deux fils de contact côte à côte, suspendus à un câble porteur auxiliairelui-même suspendu à un porteur principal.
Les poteaux supportant la caténaire étaient, conformément à l'usage de l'époque, formés de quatre cornières reliées par des croisillons rivés. Cette configuration fut, par la suite, abandonnée au profit de poutrelles au profil en H (poutrelles Grey), d'abord peintes, puis, à partir de 1965, galvanisées. La distance entre deux poteaux est de maximum63 m .
Jusqu'en 1949, les consoles, auxquelles étaient suspendue la caténaire, étaient attachées à des profilés directement reliés aux poteaux. Par après, on relia les poteaux par une traverse, sur laquelle elles s'attachaient.
Le tendeur qui maintenait les fils, était constitué d'un contrepoids. Ce n'est que bien plus tard, et dans des cas particuliers, que l'on utilisa un ressort.
Lorsqu'il y a beaucoup de voies, comme dans les grandes gares, on suspendit la caténaire à des câbles tendus entre deux pylônes. Il était étonnant de voir les monteurs se déplacer en marchant sur ces câbles.
Pour circuler sur la nouvelle ligne électrifiée, laSNCB / NMBS , fit construire 12 automotrices qui formèrent le type AM35. Commecelles-ci , n'étaient prévues que pour desservir des quais hauts, elles ne circulèrent que sur des lignes ainsi équipées, soit l'axeAnvers (Antwerpen) - Bruxelles / Brussel - Charleroi . Leurs bogies se révélèrent dures et fragiles, aussi elles commencèrent à être retirées du service à partir de 1959.
Elles étaient équipées du frein électropneumatique. Par rapport au freinage classique, totalement pneumatique, danscelui-ci , la commande du frein se fait électriquement alors que le freinage reste pneumatique. Cela permet une plus grande vitesse de transmission des ordres de freinage.
Ce matériel connu de nombreux problèmes techniques au début de son utilisation, maisceux-ci , furent corrigés progressivement.
En 1938, on commanda 8 automotrices supplémentaires, qui formèrent le type AM39, ainsi que 16 remorques.
Comme ces automotrices étaient dédicacées à l'axeAnvers (Antwerpen) - Charleroi , qui disposait de quais hauts, on ne les dota pas de la possibilité de desservir d'autres quais. En plus, comme on ne prévoyait pas d'autres services que la navette entre ces deux villes, on installa qu'un seul coupleurbasse-tension du côté gauche. Ce coupleur est nécessaire pour pouvoir circuler en unité multiple. Les automotrices plus récentes, reçurent un coupleur de chaque côté, de sorte que l'accouplement puisse se faire quelque soit l'orientation des engins.
Un partie de ce matériel, servira, plus tard, de base pour la construction des automotrices postales et de diverses voitures de service.
A été fondée en 1935, la société ENGEMA à Muizen, près de Malines (Mechelen), spécialisée dans les travaux de caténaire, et devenue MOBIX.Celle-ci possède son propre train de déroulement de la caténaire.
Un tel train, qui sert à placer ou remplacer les fils qui composent la caténaire, est composé de deux parties.
La première, possède des plateformes en hauteur qui permettent le travail des ouvriers. Ce sont souvent d'anciens wagons couverts qui ont été surmontés d'une passerelle. L'autre partie, est formée de wagons plats, sur lesquels sont placées, sur des supports, les bobines de fils en attente de déroulement.
Pour relancer la construction de la jonctionNord-Midi , on créa, en 1935, l'ONJ (Office National pour l’Achèvement de la Jonction Nord-Midi ) sous la direction d'Eudore Franchimont . Les travaux furent de nouveau interrompus par la guerre mais reprirent immédiatement après la fin decelle-ci .
En néerlandais, l'ONJ s'appelle le NVB (Nationaal Bureau voor de Voltooiing der Noord-Zuidverbinding ).
Pour creuser dans les sables bruxellois gorgés d'eau, on a procédé comme ceci : on ceinture la zone à traiter d'un mur de palplanches, ensuite, par des puits, on pompe l'eau pour abaisser la nappe phréatique et finalement on peut alors creuser normalement.
En 1935 également, dans le cadre du centième anniversaire des chemins de fer belge, on frappa une pièce de monnaie de 50 FB (Franc Belge ).
Toujours en 1935, Hergé, le père de Tintin, illustra une publicité pour le transport des marchandises de laSNCB / NMBS . Il collabora ainsi à plusieurs reprises et incorpora des trains dans de nombreux de ses albums.
C'est à partir de 1935, qu'on commença à équiper certains passages à niveau, sur des lignes de faible trafic, d'une signalisation lumineuse et sonore, déclenchée par l'arrivée des trains. Ce dispositif permettait de faire l'économie d'un ou d'unegarde-barrière .
Du 27/4/1935 au 25/11/1935, eut lieu une grande exposition internationale sur le plateau duHeysel / Heisel . Comme c'était les100 ans du chemin fer en Belgique, une gare modèle fut installée dans le grand palais. Sur ses12 voies , on pouvait admirer du matériel roulant belge et étranger.
Pour acheminer les matériaux de construction et le matériel ferroviaire, on construisit une ligne de chemin de fer, raccordée au réseau du port de Vilvorde (Vilvoorde), le CFI (Chemin de Fer Industriel du port de Vilvorde et extensions ). Cette ligne comportait de sévères rampes, alors que les autres lignes de ce réseau, implantées le long du canal, étaient parfaitement horizontales.
En 1936, on commença à équiper les passages à niveau de feux rouges destinés à imposer l'arrêt des véhicules routiers. Leurs barrières coulissant horizontalement furent, progressivement, remplacées par des barrières se mouvant verticalement à partir d'un axe fixe.
C'est à partir de 1936 également, que laSNCB / NMBS commença à souder, en atelier, les coupons de rails neufs, de18 m , pour obtenir des longueurs plus grandes. On souda aussi les rails usagés, dont on coupait les bouts écrouis pour en faire des rails réutilisables.
On procède par étincelage en injectant un intense courant électrique entre les rails à souder puis on les presse fortement l'un contre l'autre jusqu'à les fusionner sous la chaleur dégagée. Le transport de rails de grandes longueurs, surwagons-plats , ne présente aucune difficulté, car les rails sont assez souples, latéralement, pour absorber les courbes.
La soudure sur place, pour obtenir d'encore plus grandes longueurs, ne s'est faite qu'à partir de 1954. Pour cela, on utilise la soudure aluminothermique : avec la chaleur obtenue en brulant de la poudre d'aluminium dans un creuset, on fait couler ce métal entre les deux rails.
Toujours en 1936, on mit en service la nouvelle gare de Bruges (Brugge). Elle est l'oeuvre des architectesJosse Van Kriekinge etMaurice Van Kriekinge . Elle a remplacé le bâtiment de 1877 de l'architecteJoseph Schadde , quilui-même avait succédé à celui de l'architecteAuguste Payen datant de 1844, quielle-même avait succédé aux installations précaires de 1838. Une profonde modernisation de la gare fut terminée en 2008.
Dans les années qui suivirent, le développement du projet de quartierNieuw Brugge , avec ses hauts immeubles modernes, offrit, de l'autre côté de la gare, un deuxième accès aux voies.
C'est encore en 1936, que la firme DAF (Van Doorne's Automobiel Fabriek ), présenta une remorque avec des glissières basculantes, qui pouvait charger et décharger un container de taille adaptée, au niveau du sol ou d'un wagon. En 1938, lorsque la firme se mit à produire des camions, elle y monta ce système et le baptisaDAF-losser (losser peut se traduire par "qui peut relâcher").
Ce matériel, conçu pour les NS (Nederlandse Spoorwegen ), fut aussi utilisé par laSNCB / NMBS .
L'arrêté royal du 26/3/1936, imposa, aux passages à niveau, le placement, dans chaque sens de la voirie, d'un feu sur le côté droit. Pour les passages à niveau gardés, l'allumage de feux rouges fixes, fut rendu obligatoire en cas de fermeture du passage. Pour les passages à niveau automatiques, c'est l'allumage de feux rouges clignotants et la sonnerie de cloches.
C'est seulement l'arrêté royal du 18/10/1957, qui imposa l'installation des feux des deux côtés de la voirie. Il imposa aussi, pour les passages à niveau automatiques, le dédoublement des feux clignotants et leur alternance, l'utilisation de simples sonneries ainsi que l'allumage de feux blancs lunaires en cas de voirie libre.
sans feu lunaire avec feu lunaire
deux voies croisées une voie croisée
Le 25/5/1936, lors d'une bagarre à Anvers (Antwerpen), des extrémistes de droite, firent feu sur deux dockers syndicalistes. Une grève éclata qui embrasa tous le pays.Celle-ci cessa néanmoins le 21/6/1926 sous la répression. Le 24/6/1936, le gouvernement, consenti diverses avancées sociales dont l'instauration d'un congé payé de six jours par an.
En 1937, on améliora les cabines ACEC de telle sorte qu'en manoeuvrant une seule manette, on pouvait commander l'ensemble des aiguillages et signaux d'un itinéraire. Ce type de cabine, qui fut ensuite généralisé, est appelé type "Manage", car c'est là qu'elle fut implantée en premier.
Le 7/9/1937, on inaugura la gare deZeebruges-Centre (Zeebrugge-Centrum ). C'est une oeuvre de l'architecteAugust Desmet . Mais les poissonniers du port étaient mécontents, car si 13 trains par jour, dans les deux sens, desservaient Knocke (Knokke), eux n'en avaient que sept. Pour protester, ils organisèrent un cortège au son de la marche funèbre.
Depuis, le bâtiment de cette gare a été réaffecté, mais un arrêt a été maintenu, sous le nom deZeebruges-Village (Zeebrugge-Dorp ).
Un arrêté royal du 2/10/1937 porta réforme du statut des agents des ministères. Directement ou indirectement, il eut une grande influence sur l'organisation administrative de tout le secteur public belge.
Dans ce statut, le grade, l'ancienneté et le signalement (avec recours) sont déterminants pour la carrière de l'agent. La manière dont il exerce sa fonction, son apport, sa valeur ajoutée, sont au second plan.
En ce qui concerne laSNCB / NMBS , retenons principalement la répartition de son personnel en rangs hiérarchiques subdivisés en grades.Ceux-ci sont basés, au recrutement, sur le diplôme. Par après, des possibilités de promotion existent, moyennement ancienneté.
Rangs hiérarchiques des agents SNCB
rang 1 cadres supérieurs hors statut rang 2 cadres supérieurs hors statut rang 3 supérieur cadres supérieurs hors statut rang 3 inférieur enseignement supérieur deuxième cycle rang 4 enseignement supérieur premier cycle rang 5 enseignement secondaire supérieur rang 6 promotion interne du rang 7 rang 7 enseignement secondaire inférieur rang 8 réussite d'une formation interne rang 9 aucune exigence
Un ingénieur de laSNCB / NMBS ,Raoul Notesse , fut particulièrement talentueux dans la conception des locomotives à vapeur : citons la puissante Pacifictype 01 construite entre 1935 et 1938 ainsi que la rapide Atlantic carénée,type 12 , mise en service en 1939.
Latype 01 étaitsemi-carénée . Elle fut construite en deuxsous-séries , une première de 15 machines, suivie d'une deuxième de 20 machines. Cette dernière était équipée d'un double échappement Kylchap.
Latype 12 possédait un carénage aérodynamique, étudié par André Huet, caractérisé par une ouverture verticale sur la face avant.
Le 12/6/1939, alors qu'elle remorquait un train régulier, sur la ligneBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Ostende (Oostende) , unetype 12 , atteignit la vitesse moyenne de120,5 km/h .Celle-ci , pour une circulation régulière, était un record mondial. Au cours d'essais, la 1202 atteignit même la vitesse de165 km/h .
A cette époque, laSNCB / NMBS , ne disposait pas de locomotives électriques, seulement d'automotrices datant de 1935 et 1939.
Cettetype 12 a tellement marqué les esprits, qu'elle inspira un récit de fiction, dessiné parFrançois Schuiten , intitulé "La Douce ", paru le 18/4/2012.
Le 1/1/1938, fut créé en France, la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ), en fusionnant les compagnies privées françaises, dont le NORD (compagnie du chemin de fer du NORD ). En conséquence, le réseau NB (Nord Belge ) devint sa seule activité ferroviaire. Il fut officiellement absorbé par laSNCB / NMBS le 5/2/1941. Du point de vue juridique, on donna néanmoins un effet rétroactif au 10/5/1940, date de l'invasion allemande, pour pouvoir appliquer les dispositions en cas d'envahissement par l'ennemi.
Dans les faits, la reprise de l'exploitation eut lieu en juillet 1940 au fur et à mesure que le service ferroviaire redémarrait dans le pays. Le matériel et les installations, construits en Belgique selon des plans français, furent repris par laSNCB / NMBS , le personnel qui le voulait, le fut aussi, avec perte de salaire.
Début 1938,Narcisse Rulot , directeur général de laSNCB / NMBS , installa dans chaque direction, une cellule organisation, qui relevait directement de sa propre autorité. Le but, était de généraliser le management dit de l'organisation scientifique du travail.
En 1938, laSNCB / NMBS instaure unBureau central de Tourisme /Centraal Bureau voor Toerisme .Celui-ci , poursuivant ce qui avait été entrepris dans les années 1900 par l'EB (Etat Belge ), fit dessiner, par divers peintres, des affiches ventant des buts de voyage. Ces affiches, et celles similaires de réseaux étrangers, sont restées dans la mémoire collective et font la joie des collectionneurs.
avant première entre deux après deuxième
guerre guerres guerre
C'est en 1938 également, queRaymond Legrand entama, àForest / Vorst , un des premiers réseaux de trains miniatures digne de ce nom. Fabriquant toutlui-même , à l'échelle G (1:22,5 ), il a laissé, après son décès, de nombreuses maquettes de matériel roulant, sauvegardées parTrain World .
En 1938, laSNCB / NMBS , commanda à Cockerill, quatre petiteslocomotives-tender à trois essieux et à chaudière verticale. Elles auraient dû former letype 21 , mais suite à de nombreuses difficultés, le projet fut abandonné.
En 1938 également, l'américainEugene Kettering , conçu pour EMD (Electro-Motive Division ) of GM (General Motors ), un nouveau modèle de moteur diesel, le type 567.
Celui-ci , était de cycle deux temps mais à soupapes. Ses cylindres était placés en V, on pouvait en compter 6, 8, 12 ou 16. il y eut plusieurs versions désignées de A à E. Jusqu'à la version C, l'admission d'air était confiée à un souffleur, par après ce fut à un turbocompresseur.
Les moteurs deux temps sont connus pour être bruyants, peu économes et très polluants, mais, à l'époque, ces défauts étaient bien tolérés. Aussi il équipa de nombreuses locomotives dans le monde, y compris à laSNCB / NMBS . Sa production ne fut arrêtée qu'en 1966.
C'est toujours en 1938, que, sous la supervision d'Henry van de Velde , on construisit l'Hôtel des Chemins de Fer à Charleroi.
C'est encore en 1938, laSNCB / NMBS , parsema son réseau d'abrisanti-aérien . Souvent, c'était des abris individuels, placés dans les faisceaux des gares ou à côté des passages à niveau gardés. Parfois, comme en gare deSchaerbekk / Schaarbeek , ce fut un abri plus important.
Le 13/12/1938, la Belgique vit arriver en gare frontière d'Herbesthal (commune de Lontzen), des enfants juifs que leurs parents envoyaient auRoyaume-Uni . Ils fuyaient la montée du nazisme en Allemagne. Après un moment d'hésitation, leur passage à travers le pays fut autorisé. Ce trafic persista jusqu'en juin 1939.10.000 enfants environ, furent ainsi sauvés d'une mort certaine.
A cette époque, le trafic des marchandises par le rail, connaissait une intense utilisation du wagon isolé. Cela nécessitait toute une organisation. Il fallait faire en sorte qu'un wagon vide, du bon type, soit disponible, dans les 48 h , à l'endroit où il devait être chargé.
En 1939, ce pilotage se structurait de la manière suivante :
- un bureau central répartiteur
- sept bureaux répartiteurs de groupe
- 150 gares répartitrices
- les gares de chargement.
Tous ces organes échangeaient leurs informations par téléphone, aidés de bureaux de concentration qui aggloméraient les données.
Le bureau centralisateur, se basait essentiellement sur la situation moyenne des périodes antérieures. Pour visualiser les grands flux de wagons vides et chargés, il s'aidait de représentations graphiques.
La nécessité d'avoir des wagons vides, répartis dans tout le pays, explique leur important effectif : plus de120.000 .
En 1939, laSNCB / NMBS , commença à équiper ses petites gares d'abris de quai sommaires, dit "abris économiques ".Ceux-ci , étaient composés d'éléments standardisés en béton.
Il fallut attendre 1964, pour que ces abris, peu accueillants, commencèrent à être remplacés par des abris de type "abribus ".
En 1939 également, l'ONJ (Office National pour l’Achèvement de la Jonction Nord-Midi ), organisa un concours d'architecture en vue de la construction de la nouvelle gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .Celle-ci , était nécessitée par la surélévation de la jonctionNord-Midi . Aucun des projets présentés ne fut retenu.
Néanmoins, on désigna deux des participants,Adrien et Yvan Blomme , un père et son fils, ainsi queFernand Petit , pour concevoir le projet définitif.
Toujours en 1939, lesPays-Bas , ont innové en adoptant l'horaire cadencé.Celui-ci , consiste à adopter, toutes les deux heures ou toutes les heures, le même horaire des trains, exprimé en minutes.
Ceci a de nombreux avantages, mais si les autres pays, furent si longtemps réticents, c'est parce qu'il ne tient pas compte de la variation de la demande de transport pendant la journée. Aussi, la formule qui a finalement prévalu, c'est un horaire cadencé renforcé par des trains supplémentaires aux heures de pointe.
La Belgique, appliquera cette formule mixte, à partir de 1984.
C'est en 1939, que fut créée, suite à des fusions, la société de construction ferroviaire AFB (Anglo-Franco-Belge ). Elle avait des ateliers àLa Croyère , Seneffe et Godarville. Elle fusionnera à son tour et finit par disparaître en 1968.
C'est le 15/3/1939, que parut le premier numéro de la revueLe Rail / Het Spoor .Celle-ci , était éditée par les oeuvres sociales de laSNCB / NMBS , et envoyée gratuitement à tous ses membres du personnel.
Pour l'historien, elle est une mine d'informations. Sa publication cessa en 1989.
A partir de mai 1939, remplaçant l'ancien matériel en bois, un nouveau train royal fut mis à la disposition du souverain. Ses voitures bénéficiaient d'un conditionnement d'air Westinghouse, ce qui était une première en Belgique.
Ce train comportait unevoiture-salon qui possédait une large porte avec un escalier escamotable. Ceci permettait aux personnalités de descendre majestueusement sur le quai.
En 1940, il fut évacué en France. En 1941, les allemands le découvrirent àAx les Thermes et l'utilisèrent pour leurétat-major . Récupéré par les américains en 1944,ceux-ci le mirent à disposition de leur propreétat-major .
Restitué à la Belgique, il fut utilisé, jusqu'en 1982, non seulement pour quelques déplacements de la famille royale, mais surtout lors de la visite de personnalités étrangères.
En 1939, on se prépare à un conflit que l'on sent venir. Des abris sont construits dans les gares et dépôts. Des occultations sont prévues pour les bâtiments et le matériel roulant. Des ponts sont pourvus d'une chambre où on dispose des explosifs. C'est ainsi que, le 31/8/1939, les ponts ferroviaires deVal-Benoit et d'Ougrée sont détruits à Liège par l’explosion accidentelle, suite à un orage, des charges installées par l'armée.
Le trainLiège - Luxembourg , déboucha sur le pont deVal-Benoit au moment de l'explosion. L'accident fit 12 morts et 80 blessés.
Par ailleurs, un organe de commandement militaire, la DTA (Direction des Transports de l'Armée ) / DVL (Directie van het Vervoer bij het Leger ) est installé au siège de laSNCB / NMBS , soit hôtel des chemins de ferrue de Louvain / Leuvenseweg . En plus, l'armée dispose de sept comités régionaux de régulation du trafic.
Le 25/8/1939, l'ordre de mobilisation générale est donné. Peu après, le réseau à voie de60 cm du camp d'Elsenborn, jugé trop exposé, est démonté, et son matériel fut mis en réserve à l'intérieur du pays.
Le 26/8/1939, tous les congés des cheminots sont supendus. Cette mesure, de même que l'interdiction des séjours à l'étranger, sera par après tantôt allégée, tantôt renforcée. En plus, ordre est donné de leurs distribuer des masques à gaz.
Le 3/9/1939, en réplique à l'invasion de la Pologne par l'Allemagne du 1/9/1939, la France et leRoyaume-Uni , lui déclarèrent la guerre.
En septembre 1939, les cheminots, comme les autres agents des services publiques, reçoivent un document nominatif appelé "Livret de Mobilisation civile " / "Burgerlijk Mobilisatieboekje ".Celui-ci , contient les consignes à suivre en cas d'occupation du territoire par un ennemi.
Alors que de plus en plus d'hommes étaient mobilisés par l'armée, la campagne sucrière, qui eut lieu le dernier trimestre de 1939, fut d'un rendement exceptionnel. Elle força laSNCB / NMBS , a engager, pour le transport des betteraves et de la pulpe, tous seswagons-tombereaux disponibles. On atteignit ainsi le nombre record de90.948 chargements contre67.324 l'année précédente. Fin 1939, l'effectif de l'armée belge, s'éleva à616.000 hommes.
Le 8/10/1939, il fut mis fin au trafic des voyageurs avec la France, par la gare frontière de Bléharies (commune de Brunehaut). Cette gare continua cependant à être desservie, côté belge, jusqu'en juin 1950 pour les voyageurs et jusqu'au 29/12/1974 pour les marchandises.
A partir du 8/10/1939, la totalité des trains de voyageurs, entreBruxelles / Brussel et Anvers (Antwerpen), fut assurée en traction électrique. En effet, à partir du 5/5/1935, c'était seulement les trains directsBruxelles / Brussel - Malines (Mechelen) - Anvers (Antwerpen) qui étaient assurés par des automotrices électriques. Les trainssemi-directs et omnibus, continuaient à être assurés par des rames tractées par des locomotives à vapeur.
Guerre et reconstruction
Le 10/5/1940, a lieu de nouveau une invasion allemande. Les chemins de fer participèrent intensément aux mouvements des troupes belges et alliées, françaises et britanniques. Ils contribuèrent également à l'évacuation, vers la France, d'une partie de la population.
En particulier, les jeunes de plus de 16 ans, non encore incorporés dans l'armée, reçurent l'ordre d'évacuer par leurs propres moyens.
Dans l'urgence, le gouvernement, décréta la reprise de l'exploitation du NB (Nord Belge ) et de ses 150 locomotives, par laSNCB / NMBS . En fait, il ne faisait qu'anticiper d'un an sur la fin de sa concession.
Bien que ce préparant depuis 1939,celle-ci , ne fut effective que début 1941. Les aspects financiers de cette reprise, ne furent réglés qu'en 1948.
Les combats tournèrent presqu'immédiatement à l'avantage des envahisseurs, dont l'avance fut rapide.
L'armée allemande utilisa,entre-autres , de l'artillerie sur voie ferrée pour attaquer des forts belges.
Pour protéger sa retraite, l'armée belge fit de nombreuses destructions d'ouvrages d'art, en particulier ferroviaires. Ainsi, le viaduc d'Hermanmont,260 m de long, sur la ligneVielsam - Saint-Vith / Sank Vith , fut dynamité au point qu'il ne pût jamais être réparé.
Le génie belge mit une charge si puissante pour dynamiter le Hammerbrücke à Hergenrath, qu'elle tua huit de ses soldats.
Deux travées de l'important viaduc de Moresnet (commune de Plombières) furent aussi détruites, maiscelui-ci sera remis en état par l'armée allemande qui rétablit le trafic le 16/12/1940.
L'armée belge, détruisit aussi la partie métallique du viaduc de Remouchamps (commune de Stoumont) et des travées en maçonnerie. Rétablit précairement en novembre 1940, il le sera pleinement en mars 1941.
Le chef de gare de Termonde fit même incendier sa gare.Celle-ci avait été construite en bois, pour pouvoir être facilement détruite en cas d'invasion.
Le 12/5/1940, c'est au tour du viaduc d'Anseremme d'être dynamité par l'armée belge. L'armée allemande y établira, à côté, un pont provisoire en bois. Le viaduc ne sera réparé qu'en 1942.
Le 12/5/1940 également, l'aviation allemande, réussit à couper la ligneAnvers (Antwerpen) - Rosendael (Roosendaal) , de part et d'autre du convoi qui acheminait des blindés français, le bloquant ainsi à Essen. D'une manière générale, les circulations ferroviaires furent de plus en plus perturbées et finirent par ne plus pouvoir être utilisées pour les transports militaires.
Le 18/5/1940, les cantons rédimés, centrés autour d'Eupen, qui n'avaient été détachés de l'Allemagne et rattachés à la Belgique après 1919, puis intégrés àcelle-ci en 1925, sont de nouveau rattachés à l'Allemagne.
En conséquence, la Vennbahn ne sera plus exploitée par laSNCB / NMBS , mais bien par la DRG (Deutsche Reichsbahn Gesellschaft ).
Bien que le trafic aie repris le 15/7/1940, ce n'est que le 1/9/1940 que le personnel belge germanophone resté sur place, fut mit dans l'obligation de travailler pour la DRG (Deutsche Reichsbahn Gesellschaft ).
Toutefois, les allemands, firent une distinction, entre ceux qualifiés de Reichsdeutsche (allemand de l'Empire) et ceux de Volksdeutsche (allemand de souche). Seuls ces derniers portèrent l'uniforme des chemins de fer allemands.
Le 18/5/1940 également, l'armée française, en retraite, dynamita le pont mixte,rail-route , sur l'Escaut (Schelde) à Temse (Tense).Celui-ci , ne sera reconstruit qu'en 1955.
Le 25/5/1940, on tenta d'établir un obstacle antitank en massant2.000 wagons sur une section de20 km de la ligneYpres - Roulers .
Finalement, le 28/5/1940, l'armée belge capitula, le gouvernement s'enfuit à Londres (London). Le roi resta en Belgique et les autorités administratives, restées sur place, durent assurer la gestion du pays sous les ordres de l'occupant.
Début juin, l'occupant, fit diffuser des affiches, ordonnant aux cheminots de reprendre le travail, sous peine de sanction. Environ un quart deceux-ci , obéirent à cet ordre. Ensuite, le 22/6/1940, sous l'intense pression des allemands, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS , donnalui-même , l'ordre de reprendre le travail.
Du 7 au 12/6/1940, les militaires belges désarmés, furent regroupés par les autorités allemandes. Une minorité deceux-ci , environ50.000 , furent envoyés dans des camps en Allemagne, la plupart en train. Les autres furent libérés.
Du 7/6/1940 au 3/7/1940, le maréchal Göring s'installa dans le tunnel d'Yvoir pour orchestrer les combats aériens.Celui-ci , servi ensuite à abriter le train d'Hitler se rendant en France les 22 et 23/10/1940 ainsi que les 25 et 26/10/1940 au retour.
Le 19/6/1940, la direction de laSNCB / NMBS , décide qu'il faudra reprendre le trafic dès que possible. Ceci ne sera approuvé que le 14/8/1940 par laWehrmacht Verkehrs Direktion .
La priorité est l'approvisionnement de la population, mais il est aussi décidé, d'acheminer en France,13.500 personnes, qui, au regard de la législation belge, ne sont plus autorisées à résider en Belgique.
Dès le 29/6/1940, l'occupant mit sur pied un organisme chargé de la reconstruction des dommages de guerre et de la relance de la production industrielle, en vue d'intégrer la Belgique à l'économie allemande. Une des premières priorités du CGRP (Commissariat général à la Restauration du Pays ) / CGLW (Commissariaat-generaal 's Lands Wederopbouw ), fut le rétablissement des communications ferroviaires.
A partir du 15/8/1940, un faible trafic fut rouvert aux voyageurs, typiquement deux trains par jour uniquement sur les grandes relations. Leurs horaires étaient imprimés en trois langues, allemand, français et néerlandais. Ils étaient édités sous le strict contrôle de la WVD (Wehrmacht Verkehrsdirektion ) de l'Eisenbahnbetriebsdirektion Brüssel , soit la direction militaire du trafic ferroviaire deBruxelles / Brussel .
Durant toute l'occupation, le trafic de laSNCB / NMBS continua a être assuré par son personnel. Mais il fut fortement contrôlé par l'armée allemande qui alla jusqu'à mettre des cheminots allemands mobilisés sur les locomotives pour surveiller le personnel belge.
Priorité était donnée aux convois militaires et la population dut souvent se rabattre sur les tramways.
Les autorités allemandes saisirent,soi-disant en prêt, de nombreuses locomotives, les Leihlok, en priorité celles qui avaient été cédées en 1918.
Vu la pénurie de carburant, l'utilisation des autorails fut abandonnée sauf de rares cas de conversion au gazogène, y compris à laSNCV / NMVB .
Tout ceci s'inscrivait dans ce que les autorités belges appelaient "la politique du moindre mal ".
Cette politique avait été développée par plusieurs personnalités, dont la plus emblématique étaitAlexandre Galopin , gouverneur de la SGBSociété Générale de Belgique .
Fin août 1940, les ateliers de Malines aménagèrent un train sanitaire pour rapatrier de France, les belges blessés, qui devaient voyager couché. A partir de 1941, il en fut de même, à23 reprises , pour ramener au pays, les prisonniers de guerre, que les autorités allemandes libéraient pour raison de santé.
Le 15/11/1940, deux trains entrèrent en collision à Diegem. L'accident fit 20 morts et 79 blessés. L'occupant censura les informations sur cet événement.
Le 22/11/1940, l'occupant remplaça tous les syndicats par un syndicat unique qu'il contrôlait : l'UTMI (Union des Travailleurs Manuels et Intellectuels ) / UNIE (UNIE van hand- en geestesarbeiders ). Dans le secteur ferroviaire, cela concerna, non seulement les syndicats de laSNCB / NMBS , mais aussi ceux des autres compagnies, comme, par exemple, leSyndicat des Cheminots du Nord-Belge .
D'autre part, l'occupant interdit la grève et prit toute une série de mesures générales pour réduire le rôle des syndicats. Il les priva, notamment, de leur mission de payer les indemnités de chômage. Aussi, sans pouvoir véritable, le syndicat unique n'eut pas beaucoup d'influence dans laSNCB / NMBS .
L'opposition au syndicat unique, alla grandissante et, dans tous les secteurs, des syndicats clandestins, à orientation socialiste et communiste, apparurent. Cette opposition, s'est notamment exprimée par la feuille de presse clandestine "Ralliement", qui parut brièvement au printemps 1942.
La nuit du 22 au 23/12/1940, le train d'Hitler se rendant de nouveau en France, s'abrita encore dans un tunnel. Cette fois, ce fut dans le tunnelLouise-Marie près deRenaix / Ronse .
Début 1941, les allemands commencèrent à libérer un grand nombre des soldats flamands qu'ils avaient fait prisonnier. Ils estimaient, que la population flamande, faisait preuve de moins d'hostilité vis à vis de l'Allemagne, que le reste de la population belge.
Un des trains qui les ramenait en Belgique, fut l'objet, le 22/1/1941, d'un terrible accident, à Isenbüttel (Basse-Saxe ), qui fit 94 morts.
Malgré la pénurie de métaux, en 1941, le liégeoisAndré Gils , commença à fabriquer artisanalement des trams et trains miniatures reproduisant des modèles belges. Sa production, principalement en fer blanc, cessa en 1965.
De 1941 à 1947, les 50 nouveaux autorails type 553, furent équipés de gazogène de deux types différents, 25 de type Brossel et 25 de type Bernard. Pour distinguer ces derniers, on leur attribua le type 554. Après l'enlèvement du gazogène, les 50 furent rassemblés dans le type 553.
Le gazogène, qui était peu utiliséavant-guerre , connu un essor considérable pendantcelle-ci , car il permettait de remplacer les carburants. Il est constitué d'une enceinte, où l'on fait se consumer du charbon ou du bois, ce qui produit un gaz directement utilisable dans les moteurs automobiles ou ferroviaires.
Contrairement à la guerre précédente, l'armée allemande ne fit pas construire de nouvelles lignes de chemin de fer. Tout juste quelques raccordements, comme la liaison vers l'aérodrome de Melsbroek et le court tronçon pour desservir l'usine de fabrications militaires MECAR (MEcanique et ARmement ) dePetit Roeulx lez Nivelles (commune de Seneffe).
Alors que ce dernier fut supprimé dès la fin des hostilités, la liaison vers l'aéroport fut conservée, mais remaniée en 1958 et 2012.
En effet, de l'autre côté des pistes de l'aéroport militaire de Melsbroek, se développa l'aéroport civil de Zaventem, futurBrussels Airport .
Par contre, les autorités allemandes commandèrent à l'industrie belge 400 locomotives à vapeur de deux séries différentes, desBR 50 etBR 52 : 186 furent terminées et livrées, 114 furent achevées après la libération et livrées à laSNCB / NMBS . Une partie des locomotives livrées, sera néanmoins récupérée.
A remarquer, que laSNCB / NMBS , exigea que lesBR 52 , aient les mêmes cabines de conduite que celles desBR 50 . Ceci; les différencie de celles que l'on rencontre dans d'autres pays, où elles ont une cabine fermée du côté tender.
Dès 1941, laSNCB / NMBS entreprit de remplacer, sur les lignes concernées, la signalisation de type NB (Nord Belge ), par la sienne. Alors que le tronçonNamur - Bas-Oha (commune de Wanze) , avait déjà été traité, l'occupant interrompit ces travaux.Ceux-ci , ne reprirent qu'en 1945.
Mais d'autres caractéristiques NB (Nord Belge ), persistèrent très longtemps, ainsi par exemple, le nom des gares en lettres noires sur fond blanc, alors qu'à laSNCB / NMBS , c'est lettres blanches sur fond bleu foncé.
Sous l'impulsion deNarcisse Rulot , laSNCB / NMBS créa, dès 1941, des maisons d’accueil pour les enfants de ses agents. Des dizaines de milliers d'enfants bénéficièrent ainsi, en ce temps de guerre, d'un séjour agréable et d'une meilleure nourriture.
En plus, le 22/3/1941, un service social fut créé, comportant des "assistants professionnels " choisis personnellement parNarcisse Rulot . Ceci sans concertation avec les syndicats puisque l'occupant les interdisait.
Le 1/5/1941, l'ingénieur britanniqueDonald Bailey , présenta aux armées alliées, un pont routier, de son invention, qui pouvait être monté et démonté facilement. De tels ponts seront massivement utilisés pour rétablir les communications après le débarquement.
Après-guerre , ces ponts servir d'installations provisoires. Ainsi par exemple, l'armée belge en monta un pour franchir les voies de la ligneParis - Bruxelles / Brussel à Drogenbos en 1968 et le démonta dix ans plus tard.
En mai 1941, fut fondée, par des politiciens collaborateurs, laVlaamse Wacht (Garde flamande ) et en novembre de la même année, laGarde wallonne .
Au départ, ces milices, composées de belges, avaient pour but de protéger les lignes de chemins de fer des sabotages de la résistance, mais rapidement, elles reçurent d'autres missions des autorités allemandes.
En août 1941, pour essayer de freiner l'extension du marché noir des denrées alimentaires, uneDirection centrale des Services de Contrôle /Hoofdbestuur der Controlediensten est crée. Ses agents, inspectent donc tous les colis, à la recherche de nourriture.
Mais quelle doit être l'attitude du personnel ferroviaire pendant ces contrôles ? Selon les instructions de la direction, il ne doit ni entraver ni collaborer àceux-ci .
En 1942, la pénurie de locomotives était devenue telle en Belgique, que les autorités allemandes en firent venir de France, empruntées à la SNCF.En plus, comme elles faisaient réparer une quarantaine de locomotives, destinées au front de l'Est, par l'atelier central de Malines (Mechelen), la capacité de laSNCB / NMBS , à traiter son propre matériel, était réduite.
C'est en 1942 également, que laSNCB / NMBS mit en service un petit nombre de téléscripteurs. Avec ces appareils, des messages introduits sur le clavier d'une machine émettrice, pouvaient être transmis par ligne téléphonique puis imprimés automatiquement sur la machine réceptrice à laquelle il était destiné.
En 1942, la diffusion des journaux clandestins s'intensifie. Ils répondaient à la presse officielle téléguidée par l'occupant.
Ils étaient tirés à un petit nombre d'exemplaires et utilisaient surtout des machines basées sur le stencil. C'est une feuille cirée que l'on martel avec une machine à écrire classique, dont on a désactivé le ruban et qui laisse passer l'encre sur les feuilles à imprimer.
Parmiceux-ci , il y avait des journaux d'émanation syndicale destinés au personnel des chemins de fer. Citons, à titre d'exemple, "La Voix du Cheminot " à Charleroi, "Ralliement" à Liège et "De Spoorman " (Le Cheminot ) à Alost (Aalst).
A partir de l'année 1942, des spécialistes de laSNCB / NMBS et de l'industrie, procédèrent, à une remise à plat, des normes et techniques à appliquer, après la libération, dans la construction du matériel roulant ferroviaire.
En 1942, sur base des travaux de l'américainFloyd Alburn Firestone , laSperry Corporation , commercialisa, auxEtats-Unis , le premier appareil de contrôle des pièces métalliques par ultrasons, le Reflectoscope. Cette technique est devenue usuelle pour inspecter les rails et les organes du matériel roulant.
En mai 1942, pour permettre à la locomotive effectuant les manoeuvres en gare de Marloie (commune deMarche en Famenne ), de ne plus devoir s'approvisionner quotidiennement au dépôt de Jemelle (commune de Rochefort), on lui adjoignit un tender. Il est tout à fait exceptionnel, qu'unelocomotive-tender , comme la type 53 concernée, reçoive un tender.
Plus tard, la même solution fut adoptée pour permettre à deux autres locomotives type 53, de desservir Frameries au départ du dépôt de Mons.
Le 17/4/1942, le général françaisHenri Giraud , qui était interné en Allemagne, s'évada. Pour regagner la France, il passa par la Belgique, où il fut aidé par des cheminots belges.
Vers lami-mai 1942, les allemands, commencèrent à placer en queue des trains militaires, un FLAK (FLugzeug Abwehr Kanone ). Cette pièceanti-aérienne , posée sur un wagon plat, devait protéger le convoi des attaques de l'aviation alliée.
A partir du 4/8/1942, au départ de Malines (Mechelen), environ 25.000 juifs, soit la moitié de cette population, ainsi que des tziganes, furent emmenés par train en Allemagne, où la plus grande partie furent exterminée. Déplorable naturellement, mais laSNCB / NMBS était-elle en mesure de s'opposer aux requêtes de laWehrmacht Verkehrsdirektion ?
Pour les premiers convois, les allemands utilisèrent des voitures de troisième classe. Cependant, vu le nombre élevé d'évasions par leurs fenêtres, elles furent remplacées par des wagons fermés. Un de ces convois, fut arrêté, la nuit, peu avant Louvain (Leuven), parYoura Livschitz , qui agitait une lampe torche. Il ouvrit une première porte et les prisonniers, ainsi libérés, ouvrirent les autres portes.
D'autre part, les autorités d'occupation, envoyaient systématiquement tous les chômeurs au STO (Service du Travail Obligatoire ) en Allemagne. En conséquence, de nombreuses firmes belges gonflèrent leur personnel.
LaSNCB / NMBS le fit aussi, de telle sorte que, fin 1944, elle occupait95.000 personnes , contre, par exemple,36.000 en 2012.
En octobre 1942,Ulysse Lamalle a achevé d'écrire son livre "Histoire des chemins de fer belges ".Celui-ci sera édité l'année suivante puis traduit sous le titre "De Geschiedenis der Belgische Spoorwegen ".
Cet ancien directeur général de laSNCB / NMBS , a écrit de nombreux ouvrages sur les chemins de fer et était alors professeur du cours d'exploitation des chemins de fer à l'UCL (Université Catholique de Louvain ).
En 1943, laSNCB / NMBS a mis en service le TES (Train Ecole Signalisation ) / STS (SchoolTrein Signalisatie ). Ce train était constitué de quatre wagons comprenant des reproductions de cabines de signalisation. Il parcourait le pays pour former les signaleurs.
Se déplaçant dans les différentes gares de moyenne importance, il est composé de quatre voitures :
- voiture 1 abrite la direction du train et divers matériels nécessaires à l'apprentissage
- voiture 2 abrite un auditoire
- voiture 3 abrite deux types de poste de commande électrique
- voiture 4 abrite trois types de poste de commande électromécanique.
En 1943 également, on a inauguré la nouvelle gare de Termonde (Dendermonde). Oeuvre de l'architecteJosse Van Kriekinge , elle est un des rares bâtiments construits sous l'occupation. Le fait qu'elle remplace une construction détruite volontairement pour contrer l'armée allemande, explique sans doute cela.
Toujours en 1943, laSNCB / NMBS a développé un nouveau type de grue à eau pour alimenter les locomotives à vapeur.
C'est à partir de 1943, que laSNCB / NMBS se mit à remplacer les foyers en cuivre, de ses locomotives à vapeur, par des foyers en acier. Naturellement, la pénurie de métaux joua un rôle dans ce remplacement, mais il fut aussi estimé, que la meilleure résistance de l'acier à la haute température était un atout.
Dès la capitulation, on connut des actions de la résistance contre les installations ferroviaires et le matériel roulant, l'objectif étant de freiner la production de biens destinés à l'occupant ainsi que leur transport.
Mais en 1943, à côté des actions conduites dans cet objectif, apparaissent des actions plus agressives, visant à faire mal à l'ennemi, à le démoraliser et à préparer la libération du pays. Les moyens de la résistance étant décuplés grâce au parachutage d'armes et d'explosifs.
Si souvent cela ne causa que des dégâts matériels, parfois vite réparés, dans certains cas, cela lui causa des pertes humaines :
- le 30/4/1943, dynamitage du viaduc métallique de Tilleur le rendant indisponible pendant trois mois
- le 3/5/1943, sabotage de la voie à Harelbeke ayant entraîné le déraillement d'un train militaire allemand et causé de nombreux morts
- le 30/7/1943, dynamitage d'un pont àVieux-Heverlee (Oud-Heverlee ) peu avant le passage d'un train militaire allemand, bilan 270 tués
- le 10/12/1943, placement de charges explosives sur la voie àVoroux-Goreux (commune deFexhe le Haut Clocher ) avant le passage d'un train militaire
allemand, bilan 85 tués.
Le 3/12/1943, une collision frontale de deux trains à Lisp, commune de Lierre (Lier), fit vingt victimes.
La résistance essayait que, si possible, il n'y ait pas de victimes belges suite à ses sabotages. Ainsi, par exemple, le 2/3/1944, elle fit dérailler un train de minerais à l'intérieur du tunnel deHam sur Heure .
Elle avait, au préalable, fait descendre l'équipe de conduite, de sorte quecelle-ci fut saine et sauve. Vu la difficulté d'extraire le train avarié dans ce lieu confiné, la ligne fut coupée une dizaine de jours.
La résistance à l'occupant, s'exprimait aussi par des actions non violentes. Ainsi, à l'atelier central de Salzinnes (commune de Namur), les ouvriers ralentissaient le plus possible leur travail. Force fut alors d'engager, si bien, qu'avec le double du personnel, on ne put fournir, que les trois quarts des prestations normalement attendues.
Plus on se rapprochait du débarquement, plus l'aviation alliée intensifiait ses bombardements. Les grands sites ferroviaires, de par leur importance pour la logistique de l'armée allemande, étaient des cibles de choix.
Ainsi les installations de Merelbeke furent bombardées les 5/9/1943, 10/4/1944 et 10/5/1944. De nombreuses bombes tombèrent sur les habitations des alentours, ce qui fit que ces trois bombardements causèrent 557 victimes civiles.
Mais ce n'était pas un cas isolé, ainsi, le 24/4/1944, le bombardement de la gare et du dépôt d'Ottignies, fit 103 victimes civiles. Les allemands rétablir la circulation versBruxelles / Brussel , en remblayant la brèche du pont détruit à Limelette, ce qui boucha un ruisseau et provoqua une inondation.
En 1944,Fernand Lebbe , réalisa une bande dessinée, destinée à un public enfantin : "Bob ou l'enfant du rail ". A partir de 1946, il publia, une collection d'ouvrages de vulgarisation : "Au Fil du Rail ".Celle-ci , concernait tous les aspects laSNCB / NMBS .
A signaler, que depuis le début des années 1940, il fabriquait des modèles réduits ferroviaires à l'échelle 0 (zéro), ainsi que tous les accessoires pour les faire rouler. Il les commercialisait sous la marque CAM (Chemin de fer Aviation Marine).
Le 1/4/1944, un train belge fut désigné, au départ de Turnhout, pour acheminer vers le front de Normandie, un bataillon blindé allemand de la12e Panzerdivision SS Hitlerjugend .
Peu après son entrée en France, à Ascq, des résistants français le firent dérailler, ne provoquant que quelques dégâts matériels. En représailles, les allemands fusillèrent86 civils du village voisin.
Comme bien d'autres installations, le complexe ferroviaire deSchaerbeek / Schaarbeek , subit plusieurs bombardements alliés en 1943 et 1944, avec en particulier, ceux très violents des 8 et 11/5/1944.
Une des conséquences deceux-ci , fut la destruction d'une grande partie de sa remise aux locomotives. Cet édifice était le plus vaste du réseau. Il était constitué de deuxdemi-remises , comptant chacune 19 voies, et reliées par un atelier.
Lors de sa reconstruction,après-guerre , on opta pour le gabarit électrique qui était plus haut que celui vapeur. Particularité de la reconstruction de sa toiture, on fitcelle-ci au-dessus des parties intactes qui continuaient à abriter les locomotives. Ces anciennes parties furent détruites par après.
Le 28/5/1944, à Liège, le pont deVal-Benoit , qui avait été rétabli en 1942, fut mis hors d'usage suite à un bombardement allié. Il dû être remplacéaprès-guerre .
En juin 1944, l'armée allemande, entreprit la construction; àWatermael-Boitsfort / Watermaal-Bosvoorde , d'un site de lancement de bombes volantes sans pilote V1. Cet emplacement, avait été choisi, à proximité de la voie ferrée, pour faciliter son approvisionnement. Ce chantier, sera cependant abandonné.
Le 6/6/1944, les troupes alliées, débarquèrent en Normandie et, le 8/6/1944, la radio anglaise diffusa la phrase suivante : "Le roi Salomon a mis ses gros sabots". C'était le signal qu'attendait la résistance pour déclencher une intense campagne de sabotage, en particulier contre les chemins de fer.
Le 19/7/1944, la résistance fit exploser deux trains dans le tunnel de Spontin (commune d'Yvoir), dont un chargé d'essence.
Le blocage des tunnels ferroviaires était un objectif prioritaire pour la résistance. En août 1944, ce fut le tour du tunnelLouise-Marie près deRenaix / Ronse .Celui-ci , ne fut dégagé qu'après la fin de la guerre.
Dans la nuit du 2 au 3/8/1944, un groupe de résistants de l'AS / GL (Armée Secrète / Geheim Leger ), dynamita les importantes installations ferroviaires de Latour (commune de Virton).
Le 10/8/1944, un groupe de l'Armée belge des Partisans fit sauter le pont métallique de Remouchamps (commune d'Aywaille), tandis qu'un autre groupe y envoya une locomotive qui tomba dès lors dans l'Amblève. Ce pont sera reconstruit en maçonnerie en 1948.
Parmi les nombreux autres actes de résistance, signalons celui des 2 et 3/9/1944 qui permit d'éviter le départ en Allemagne du dernier convoi de déportés. Cet épisode, entra dans la légende, sous le nom du "train fantôme ", car, au lieu de le faire partir pour l'Allemagne, on le fit tourner en rond autour deBruxelles / Brussel .
Au total; les actions de la résistance, mirent hors service 285 locomotives et1.305 wagons et endommagèrent 95 ponts et 17 tunnels ferroviaires.
En plus, lors de la préparation du débarquement allié, le matériel, les voies et les installations ferroviaires subirent d'importants dégâts suite aux nombreux bombardementsanglo-américains .
Les populations furent aussi victimes des bombardements, exemple : le 21/5/1944, un avion allié fit sauter un train de munitions allemand à Marloie (commune deMarche en Famenne ), ce qui ravagea une grande partie de la localité.
Le 3/9/1944,Bruxelles / Brussel fut libérée. La population se mit à piller ce que les allemands avaient laissé. ATour et Taxis / Thurn en Taxis elle fit exploser une caisse de grenades, ce qui fit une vingtaine de victimes.
Le 9/9/1944, des avions américains, attaquèrent un train de munitions allemand, en route pour Bréda (Breda).Celui-ci , circulait alors au environ de Hoogboom (commune de Kapellen). Suite à son explosion, un grand nombre de munitions furent dispersées le long des voies. On appela, pour cela, cette section "Bomenspoor" (voie des bombes ). Elle nécessita plusieurs campagne de déminage, dont une encore en mai 2023.
A lami-septembre 1944, les allemands se retirèrent de la Belgique, non sans opérer d'importantes destructions, comme par exemple une grande partie du viaduc de Moresnet le 10/9/1944. A tel point que l'on mit cinq années pour le rétablir, soit le 2/10/1949.
Cette période de confusion, fut l'occasion de toutes sortes de règlements de compte. Ainsi, il eu des cas, où l'équipage belge d'une locomotive à vapeur, se débarrassa radicalement du cheminot allemand qui les avait surveillé pendant des années.
Conséquence ferroviaire du départ des allemands, ils cédèrent la place au744th ROB (Railway Operating Battalion ) de l'US Army .
Cette unité américaine était composée de cheminots mobilisés. Elle disposait de son propre matériel, dont des petiteslocomotives-tender S100, des locomotives à vapeur de ligne S160, des locomotives diesel65-DE et des locotracteurs.
Sa mission était d'acheminer, par le rail, au plus près du front, le maximum d'approvisionnement et surtout de carburant.Celle-ci était importante car l'acheminement par la route consommait une grande quantité de carburant, qui aurait été bien utile aux unités opérationnelles. La difficulté venait de l'importante remise en état des voies et des ponts, nécessitée suite aux destructions effectuées par l'ennemi.
Le 17/9/1944, les premiers trains, venant de France, via Anor, atteignirent Liège puis, le 5/10/1944, Herbesthal (commune de Lontzen). Mais le 29/11/1944, un premier navire put accoster au port d'Anvers, ce qui permit un approvisionnement direct à partir decelui-ci .
Dans les derniers mois de 1944, l'armée américaine, établit un dépôt de munition d'artillerie à Braives, dans les anciens bâtiments de la sucrerie qui avait été fermée en 1932. Pour l'occasion, son faisceau de voies fut réactivé et son raccordement à la ligneLanden - Statte (commune de Huy) , remis en activité.
Le 22/11/1944, fut fondée, l'ORE (Office de Récupération Economique ) / DER (Dienst voor Economische Recuperatie ).Celui-ci , eu pour mission, jusqu'à sa dissolution en 1967, de récupérer et de gérer toutes les sortes de biens spoliés ou abandonnés par l'ennemi.
En novembre 1944, laSNCB / NMBS , qui ne disposait plus que de 736 locomotives de ligne et 216 locomotives de manoeuvre en état de marche, assura par priorité les trains pour les forces alliées ainsi que ceux destinés à permettre aux mineurs d'extraire l'indispensable charbon.
L'arrêté-loi du 28/12/1944 a instauré un régime général de sécurité sociale pour les travailleurs salariés. LaSNCB / NMBS en fut exemptée à condition d'offrir un régime au moins équivalent.
Après la libération, laSNCB / NMBS ne rétablit pas l'usage du télégraphe mais opta pour l'utilisation généralisée de sa téléphonie interne.
On pourrait penser que pendant l'occupation, le bureau d'études de la construction ferroviaire de laSNCB / NMBS , était resté inactif. En fait, en concertation avec l'industrie, il s'occupa à définir les futures spécifications techniques à appliquer au matériel roulant.
C'est aussi fin 1944, qu'une délégation de laSNCB / NMBS , se rendit enAmérique du Nord avec pour objectif d'y faire construire, pour ses besoins, des locomotives à vapeur alimentées au charbon. Il avait en effet été estimé que ce choix correspondait le mieux aux besoins et aux ressources du pays.
Avec l'aide du TACIT (Technical Advisory Committee on Inland Transport ), une locomotive de type Consolidation dérivée du type S160 fut choisie.
300 exemplaires furent commandés pour former le futur type 29 :
- 160 à la MLW (Montreal Locomtive Work)
- 60 à la CLC (Canadian Locomotive Company)
- 80 à l'ALCO (American Locomotive COmpany ).
De lami-décembre 1944 à lami-janvier 1945, l'armée allemande fit une importantecontre-offensive dans les Ardennes.Celle-ci échoua et elle subit d'importantes pertes en hommes et en matériel, dont du matériel ferroviaire utilisé en Allemagne en appui de ses troupes.
Rapidement cependant, fin 1944, laSNCB / NMBS repris son activité, y compris sur la Vennbahn.
Début 1945, l'armée américaine organisa des trains sanitaires et permissionnaires entre l'Allemagne etBruxelles / Brussel via lagare-frontière Herbesthal (commune de Lontzen). Pour cela, elle utilisa des locomotives à vapeur allemandes capturées, soit uneBR 39 , uneBR 44 et deuxBR 50 . Elles les avait numérotées de 1001 à 1004.
Le 16/2/1945, un train de l'armée américaine, transportant des jerricans d'essence, entra en collision avec une locomotive en gare de Châtelet, entraînant un gigantesque incendie. Heureusement, une partie des wagons put être détachée et éloignée du feu.
En mars 1945, pour contrer les pénuries qui accablaient la population et entravaient la reprise de l'activité économique, le nouveau premier ministre,Achille Van Acker , lança une campagne de lutte contre les gaspillages et le marché noir, tout en ordonnant à l'industrie minière de gagner "la bataille du charbon " ("de kolenslag ").
De grands slogans étaient mêmes peints sur les flancs des tenders des locomotives, tels que "Dood aan de zwarte markt " (Mort au marché noir ), ou encore "Verkoop tegen lage prijzen ). Elles installèrent leur quartier général à Cologne. Dans toute la zone, elles répartirent des casernes, des logements pour les familles et même des écoles." ( .Vendez à des prix baissés ).
En mars 1945 également, laSNCB / NMBS , édita les TFL (prescriptions des Tolérances pour la Fabrication des Locomotives ). A l'époque, où lesmachines-outils étaient pilotées manuellement, le respect des tolérances, dans les dimensions des pièces usinées, était d'une importance capitale. Chaque cote concernée, se voyait attribuer une variation moins maximum et une variation plus maximum.
Le document est conforme à la technologie alors en vigueur. Il aborde tous ses aspects : le choix de la tolérance, son indication sur le plan, son contrôle, etc.
Le 26/4/1945, est installée, laCommission Nationale d'Electrification des Chemins de Fer belges / Nationale Commissie voor de elektrificatie van de Belgische Spoorwegen.
Celle-ci , s'attela en premier à préparer l'électrification de ligne deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid àCharleroi-Sud et de la lignes pour trafic de marchandises de Linkebeek àAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ).
Le 8/5/1945, l'Allemagne capitula. Elle fut divisée en secteurs, chacun aux mains d'un allié. L'armée belge reconstituée, rattachée à l'armée britannique, occupa une partie du pays.
Avec la fin de la guerre, on ne put que constater, combiencelle-ci avait causé de destructions aux chemins de fer belges. Toutes ne seront pas réparées ou reconstruites.
En ce qui concerne les cheminots,3.000 étaient décédés de faits de guerre. Les résistants eurent accès au statut de reconnaissance nationale. A l'instar des autres administrations publiques, laSNCB / NMBS , organisa des commissions d'enquête pour décréter des sanctions aux agents ayant fait preuve d'incivisme, c'est à dire de la complaisance envers l'ennemi.
En mai 1945, seulement 1.008 locomotives à vapeursur 3.413 restaient en état de marche.
Pourtant, on disposait d'un certain nombre de locomotives allemandes :
- 14BR 50 reprises sous le type 25, construites et récupérées en Belgique ou en Allemagne
- 11BR 50 reprises sous le type 25, capturées en Allemagne
- 100BR 52 reprises sous le type 26, dont la construction avait été terminée après la fin des hostilités
- 2BR 52 tender à condensation reprises sous le type 27, construites et récupérées en Belgique.
Aussi, on avait un besoin urgent des 300 locomotives neuves de type 29 commandées à l'industrie américaine et canadienne.Celles-ci furent débarquées au port d'Anvers en 1945 et 1946 et c'est au dépôt d'Anvers-Dam (Antwerpen-Dam ) qu'on les prépara à leur utilisation en Belgique. Elles reçurent le surnom de "Jeep" et restèrent actives jusqu'en 1967. Les locomotives construites par les deux usines canadiennes, furent numérotées de29.001 à29.220 , et celles par l'usine américaine de29.221 à29.300
Par ailleurs, des locomotives avaient été commandées par l'occupant à l'industrie belge. Les locomotives en construction furent terminées et les autres furent récupérées. Toutes furent incorporées par laSNCB / NMBS où elles formèrent les types 25 et 26.
Pendant la guerre, laSNCB / NMBS avait formé le projet de construire son propre réseau téléphonique. En effet, elle utilisait alors, le réseau public de la RTT (Régie des Télégraphes et des Téléphones ) / RTT (Regie voor Telegraaf en Telefoon ), qui avait le monopole dans ce secteur.
Une dérogation fut obtenue et ce projet fut relancé à la libération. En plus, les lignes aériennes, le long des voies, furent progressivement remplacées par des câbles enterrés.
Le 10/6/1945, laSNCB / NMBS , mit en vigueur une nouvelle numérotation de ses trains, mieux adaptée au traitement mécanographique.
Les numéros pairs sont réservés aux trainsnord-sud etouest-est et les impairs aux trainssud-nord etest-ouest .
Numérotation des trains de voyageurs :
- quatre chiffres indiquant la caractéristique, l'utilisation, la catégorie, et le genre de train
- quatre chiffres attribués par plages à la catégorie du train et à la ligne.
Numérotation des trains de marchandises :
- un chiffre indiquant la nature de la traction
- deux chiffres indiquant le groupe de départ et d'arrivée
- un chiffre indiquant la nature de la circulation
- deux chiffres indiquant le numéro d'ordre du train.
Numérotation des trains militaires :
- un chiffre indiquant l'armée
- deux chiffres indiquant le groupe de départ et d'arrivée
- trois chiffres attribués par plages selon qu'ils sont assimilés à des trains de voyageurs ou de marchandises.
Exemple : train militaire 782092, soit 7 armée belge, 8 départ groupe de Mons, 2 arrivée groupe d'Anvers et 092 train assimilé à un train de voyageurs.
Le 2/9/1945, la circulation est rétablie sur le viaduc d'Anseremme, qui avait été dynamité par l'armée allemande en retraite un an plus tôt, mais une de ses travées dû être remplacée en 1997.
Courant septembre 1945,Narcisse Rulot fut blâmé pour sa trop grande proximité avec les autorités allemandes pendant l'occupation et mis en disponibilité. Il fut remplacé parFernand Delory , le seul administrateur à qui on ne pouvait rien reprocher.
Pour la même raison, on sanctionna également en interne 1.202 cheminots. Par contre, furent payées, les périodes pendant lesquelles certains n'avaient pas presté pour cause de leur engagement dans la résistance.
Toujours durant le mois de septembre 1945, la vie culturelle et festive reprit dans tout le pays. Ainsi, par exemple, les musiciens du personnel de l'atelier central de Malines (Mechelen), se réunirent pour former une société de musique. Par après, cette harmonie, participa à de nombreuses cérémonies organisées par laSNCB / NMBS .
Dans les mois qui suivirent la fin des combats et la capitulation allemande du 8/4/1945, la circulation des trains civils fut très difficile et toutes les lignes n'étaient pas opérationnelles.
Mais le 8/10/1945, on mit en application un horaire qui donnait déjà plus de possibilités. Ainsi, par exemple, sur la relation entre Paris etBruxelles / Brussel , les liaisons suivantes étaient assurées :
- trois trajet en train express, durée six heures
- un trajet sans arrêt intermédiaire en TAR (Train Automoteur Rapide ), durée quatre heures quinze
- un trajet en train de nuit, durée huit heures.
Le 9/10/1945, on remit en service le train royal qui avait traversé la guerre sans dommage. Il alla chercher, à Paris, leGénéral De Gaulle , qui faisait une visite officielle àBruxelles / Brussel .
Le 24/11/1945, fut officialisée l'Association nationale des Résistants du Chemin de fer /Nationale Vereniging der Weerstanders van 't Spoor
La fin de la guerre en 1945, constitua un moment propice aux réorganisations. Ainsi, laSNCB / NMBS , en profita pour centraliser sa comptabilité, alors qu'avant chaque direction gérait la sienne.
De même, fin 1945, on déménagea l'imprimerie de laSNCB / NMBS , qui se trouvait dans lessous-sols de l'hôtel des chemins de fer, versBruxelles Petite-Ile /Brussel-Klein Eiland . Les nouvelles installations étaient plus spacieuses, plus confortables et les vapeurs de plomb y étaient mieux maîtrisées. Sa localisation près deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , la rendait facilement accessible. En plus, une partie du matériel était neuf.
Elle pratiquait deux procédés d’impression : la typographie et la photozincographie. L'assemblage des feuillets d'un document, se faisait par plusieurs agents, installés à une table tournante, qui présentait successivement le document en composition à chacun d'eux.
Sa production, allait des tickets Edmondson, jusqu'à des plans, des documents techniques et des brochures diverses.
Fin 1945,André Mauzin , ingénieur à la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ), fit construire les premières voitures de mesure des défauts de géométrie de la voie. Par après, une decelles-ci , vint faire une inspection annuelle sur le réseau belge.
Au lendemain de la guerre, laSNCB / NMBS , prend conscience de la montée en puissance de la concurrence du transport routier. Elle détache de la direction de l'exploitation un petit nombre de personnes pour former une nouvelle entité : la direction commerciale, qui aura comme objectif d'acquérir de nouveaux trafics.Celle-ci , prit place aux côté des autres directions, à savoir : l'Exploitation, le Matériel et les Achats, la Voie, l'Electricité et la Signalisation, les Finances et le Personnel et les Services sociaux.
Des postes de représentants commerciaux furent créés, répartis dans les principales localités du pays mais aussi dans quelques capitales européennes.
En ce qui concerne le transport des voyageurs,celle-ci essaie d'élargir l'offre aux voyages d'agréments, exemple : les billets "un beau jour à ... " / "een mooie dag te ... ".
En ce qui concerne le transport de marchandises, elle le fait en proposant des services annexes, comme la manutention, et en comptant sur des prospecteurs commerciaux.
Dans les années 1960, 15 agents commerciaux, avaient même reçu une voiture de fonction, pour effectuer leurs démarches.
Non seulement les gares d'une certaine importance avaient leur agence commerciale, mais à l'étranger, il y en avait à Amsterdam, Bâle (Basel), Cologne (Köln), Londres (London), Luxembourg et Paris.
Longtemps, cette direction commerciale et son esprit "marketing" furent rejetés par la culture de l'entreprise.
Toujours au lendemain de la guerre, laSNCB / NMBS , reprit et intensifia, l'équipement, de ses locomotives à vapeur, d'uneturbo-dynamo . Cet appareil, fait passer la vapeur dans une petite turbine, qui fait tourner une dynamo, produisant de l'électricité, alimentant uniquement le fanal et la lampe de cabine de la locomotive.
La généralisation de l'utilisation de l'électricité, pour éclairer la marche de la locomotives, se fit très progressivement, et donna lieu à des pratiques très diverses de la part des ateliers et des équipages. On pourrait les résumer comme ceci.
Au départ, il y a un seul fanal blanc, alimenté au pétrole ou à l'acétylène, placé à gauche sur la traverse avant ou au centre de la boite à fumée.
Ensuite, on remplaça ce fanal par une lampe électrique, au même emplacement, l'ancien fanal restant en réserve à bord. Puis, on redisposa ce fanal à son emplacement, éteint en temps normal, et en disposant le phare électrique, plus bas ou à son côté.
Enfin, on dédoubla les phares électrique, en les posant sur la traverse avant et en maintenant l'ancien fanal, normalement éteint, sur la boite à fumée. Les locomotives non encore équipées deturbo-dynamo , utilisèrent alors des lampes à pile.
A la fin de l'année 1945, les militaires prisonniers de guerre en Allemagne, commencèrent à rentrer au pays. Ils avaient été mobilisés depuis lami-1939 .
Ceux qui faisaient partie du personnel de laSNCB / NMBS reprirent donc leur place. Cela posa un grand problème de gestion des ressources humaines car, pendant leur absence, ils avaient été remplacés. S'en suivi tout un jeu de déclassement ou de licenciement des nombreux recrutés du temps de guerre.
La guerre terminée, laSNCB / NMBS , avait grand besoin de reconstituer son parc de wagons de marchandises :6.000 furent livrés par le Canada et10.000 furent produits par l'industrie belge jusqu'en 1947.
Pour désigner ces wagons, on utilisait un numéro de série suivi d'un numéro dans la série. Les numéros de série étaient déterminés de la manière suivante :
- premier chiffre
1 tombereau, 2 fermé, 3 plat, 4 fourgon, 5ferry-boat , 6 privé, 7 container, 8 étranger et 9 bâché
- deuxième chiffre
0 tonnage indéterminé, 2 vingt tonnes, 4 quarante tonnes et 5 quinze tonnes
- troisième chiffre
0 origine indéterminée, 1 origine belge, 2 origine allemande et 3 origine anglaise
- quatrième chiffre
0 nature de la caisse non déterminée, 1 caisse en bois, 2 caisse en métal et 4 caisse articulée sur bogies.
Lorsque l'application de ces règles, donnait des numéros identiques pour des séries différentes, on faisait suivre les quatre chiffres par une petite lettre, de la plus vieille à la plus récente, en commençant par le a.
Exemple :
1212a wagon tombereau de vingt tonnes, d'origine belge, à caisse en métal, construit dans les années1914-1919
1212b wagon tombereau de vingt tonnes, d'origine belge, à caisse en métal, construit dans les années1919-1929 .
Il était clair, que ce système de numérotation, ne résisterait pas à l'évolution, de plus en plus diversifiée, des catégories de wagons.
Dans l'immédiataprès-guerre , laSNCB / NMBS , s'engagea dans un programme de reconstruction de ses remises pour locomotives.
Furent ainsi traitées, celles détruites par fait de guerre, soit :Haine Saint-Pierre (commune de La Louvière), Merelbeek, Monceau (commune deMoceau sur Sambre ), Ronet (commune de Namur), Termonde (Dendermonde) etSchaerbeek / Schaarbeek .
D'autres, furent reconstruites en remplacement d'installations vétustes, soit : Courtrai (Kortrijk), Jemelle (commune de Rochefort) et Kinkempois (commune de Liège).
C'est en 1946, que laSNCB / NMBS , instaura un service de renseignements par téléphone à destination du public.
En 1946, fut créée, Lomatfer (union professionnelle des LOueurs de MATériel FERroviaire ). Ce groupement, qui défend surtout les intérêts des loueurs de wagons privés belges, prendra plus tard le nom de BeWag.
Dans l'après-guerre , on réutilisa fréquemment à des fins civiles du matériel d'origine militaire. C'est ainsi, que la CCB (Compagnie des Ciments Belges ), réutilisa deux locomotives diesel de manoeuvre de l'armée allemandeWR 360 C 14 du type V36, construites en 1940 par O&K (Orenstein & Koppel ).
Numérotées 215 et 216, elles restèrent en service dans la carrière dite du Milieu à Gaurain, commune de Tournai, jusqu'en 1983.
Naturellement, dans les années qui suivirent la guerre, les convois de voyageurs étaient régulièrement bondés. Aussi, un système de priorité à l'embarquementfut-il mis en place. Moyennant une surtaxe, on pouvait "louer" un emplacement à bord de certains trains, en s'inscrivant au guichet pendant une période allant de deux jours à 30 minutes avant son départ.
Dans cette période d'après-guerre , laSNCB / NMBS , utilisa de plus en plus de wagons, retirés du service commercial, comme locaux destinés au personnel et au petit matériel. Pour indiquer que ces wagons ne pouvaient pas être tamponnés, ils arboraient un grand verre rouge dans un rectangle blanc. Ce n'était donc pas l'indication que c'était un endroit où l'on pouvait boire un verre, quoique ...
Toujoursaprès-guerre , laSNCB / NMBS , se mit à utiliser, pour ses voies secondaires, des traverses "bi-bloc" .Celles-ci , sont constituées de deux blocs de béton qui soutiennent les rails et d'une liaison entre ces deux blocs réalisée par deux tubes métalliques.
En ce qui concerne les voies principales, ce n'est qu'à partir de 1952, qu'on posa des traverses "bi-bloc ", dans lesquelles, les éléments en béton étaient reliés par un profilé en acier. Ensuite, à partir de 1954, on utilisa des traverses de typeFranki-Bagon , dans lesquelles, l'élément de liaison, étaitlui-même en béton, les trois pièces étant assemblées par une tige d'acier qui les traversait.
Cependant, les appareils de voie et les passages à niveau, restèrent posés sur des traverses en bois.
En 1946, laSNCB / NMBS expérimenta sous ses voies la traverse en béton.Celle-ci va progressivement remplacer la traditionnelle traverse en bois et même la plus récente traverse métallique. Par son poids, elle maintient mieux les rails qui pourront dès lors être soudésentre eux . Ceci fait disparaître le "tac tac " dû au passage des roues sur les joints des rails.
Mais ce n'est qu'à partir de 1949 que l'on commença à utiliser, à titre d'essais, les longs rails soudés, et seulement couramment à partir de 1954. Dans un premier temps, ces rails avaient une longueur de216 m (8 coupons de27 m ).
Avant, on n'utilisait que des longueurs de54 m (2 coupons de27 m ). Pour des rails, dont la dilatation n'est pas maîtrisée par les traverses, on ne peut en effet dépasser cette longueur, sous peine d'élargir inconsidérément les joints entreceux-ci .
La longueur des longs rails soudés variant avec la température ambiante, ils ne peuvent être posésen-dessous de0 °C niau-dessus de35 °C . Si la température est trop basse, on peut les réchauffer ou les tendre avec des vérins hydrauliques.
En 1946 également, on a testé sur une automotrice prototype, le contacteur JH (Jeumont-Heidmann ), qui, par un dispositif mécanique, permettait d'enclencher automatiquement les résistances, qui limitaient le courant au démarrage, mais qui devaient être progressivement effacées ensuite.
Ce contacteur fut ensuite utilisé sur toutes les automotrices dites "classiques", jusqu'à l'apparition de l'électronique en 1970.
A remarquer que, contrairement à la série qui l'a suivie, l'automotrice prototype228.501 , de 1951, n'avait pas de portes frontales d'intercirculation.
Automotrices classiques SNCB
type année nombre numéros avant 1971 numéros après 1971 particularité AM39 1939 8 228.001 - 008 001 - 008 AM46 1946 1 228.009 009 prototype AM50 1950 25 228.010 - 034 010 - 034 AM51 1951 1 228.501 501 prototype AM53 1953 15 228.035 - 049 035 - 049 AM54 1954 79 228.050 - 128 050 - 128 AM55 1955 38 228.502 - 539 502 - 539 AM56 1956 22 228.129 - 150 129 - 150 inox AM62 1962/63 60 228.151 - 210 151 - 210 AM63 1964/65 40 228.211 - 250 211 - 250 AM66 1966/70 76 228.601 - 654 601 - 654 AM70 1970 6 228.851 - 856 851 - 856 Sabena* AM70 TH 1970 12 228.665 - 676 665 - 676 AM73 1973/79 106 228.677 - 782 677 - 782 CityRail 2006/08 40 960 - 969 reconstruction AM66/73 * après reprise par la SNCB en 1974 renumérotées 595 - 600
A partir du 1/1/1946, laSNCB / NMBS , remplaça l'ancienne numérotation de son matériel moteur par une numérotation en cinq ou six chiffres :
- locomotives à vapeur deux chiffres pour le type, un point et trois chiffres pour le numéro d'ordre dans le type, doncxx.yyy
si le premier chiffre est un zéro, il est omis
- autres trois chiffres pour le type, un point et trois chiffres pour le numéro d'ordre dans le type, donc xxx.yyy.
L'apposition de la nouvelle numérotation sur le matériel, fut terminée en avril 1948.
Le 17/1/1946, laSNCB / NMBS , commanda9.500 wagons de marchandises et 500 fourgons à l'industrie belge. Leur livraison s'étala sur plusieurs années. Maisentre-temps , l'industrie canadienne, fournit6.000 wagons.
Début 1946, fut projeté sur les écrans des cinémas belges, un film français qui venait de sortir le 27/2/1946 : "La Bataille du Rail ".Celui-ci , exalte les actions de la résistance concernant le ferroviaire.
Le 1/4/1946, les troupes belges qui se trouvaient en Allemagne, furent chargées d'occuper une partie du secteur britannique. Elles prirent le nom de FBA (Forces belges en Allemagne ) / BSD (Belgische Strijdkrachten in Duitsland
Pour les besoins de son dépôt de Soest en Allemagne, l'armée belge racheta à l'armée anglaise, une locomotive diesel de manoeuvreWR 360 C 14 du type V36, construite en 1940 par O&K (Orenstein & Koppel ).Celle-ci , l'avaitelle-même récupérée de l'armée allemande.
En raison du service militaire obligatoire, il y avait un grand nombre de miliciens dans ces casernes.Ceux-ci généraient un flux important de voyages entre la Belgique et l'Allemagne.
On avait donc organisé, dès le 8/8/1946, un TPJ (Train de Permissionnaires Journalier ) / DVT (Dagelijkse VerlofgangersTrein ). Il reliaitBruxelles / Brussel à Kassel, mais comportait aussi une branche vers Siegen, se détachant à Cologne (Köln).
Le train était composé de voitures allemandes, tractées par une locomotive belge en Belgique et une allemande en Allemagne, le changement de machines se faisant à Herbesthal (commune de Lontzen).
Suite à la fin du service obligatoire, le train cessa de rouler en 1993. L'armée resta cependant présente en Allemagne jusqu'au 31/8/2003.
Le 17/4/1946, fut fondé, auGrand-Duché de Luxembourg , les CFL (société nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois ). La nouvelle société regroupa tous les chemins de fer du pays. Elle est détenue à 51 % par leGrand-Duché et le restant est réparti par moitié entre la France et la Belgique.
LaSNCB / NMBS , lui fournit, dix locomotives à vapeur type 26 (BR 52 ), qui y furent numérotées 5601 à 5610.
A lami-1946 , la RTT (Régie des Télégraphes et des Téléphones ) / RTT (Regie voor Telegraaf en Telefoon ), ouvrit un service de téléscripteurs, mais uniquement sur le réseau belge. Les premières liaisons internationales n'eurent lieu qu'en 1954.
Les téléscripteurs, sont aussi appelés télétypes ou télex. Ces appareils, sont capables de transmettre de l'information codées sur les lignes téléphoniques. En pratique, ils ressemblent à une machine à écrire qui imprimerait son texte sur l'appareil du destinataire. Si l'on voulait réutiliser ou archiver un message, on l'enregistrait par perforation sur une bandelette en papier
Au départ, ce système ne fut utilisé, à laSNCB / NMBS , que par sa direction centrale pour envoyer des messages à quelques autres postes, installés dans d'autres directions, et quelques rares gares importantes. Mais sont utilisation s'étendit progressivement dans d'autres domaines.
Au début des années 1960, la gestion des wagons de marchandises, fut même organisée à partir de cartes Selex.Celles-ci , sont disposées dans des classeurs où elles peuvent être triées. Elles comportent un partie imprimée, avec le texte de leur contenu, et une partie perforée, compatible avec les bandes perforées des téléscripteurs.
Enfin, notons que les téléscripteurs, furent plus tard, aussi utilisés comme terminaux informatiques.
L'horaire du 6/5/1946, a vu le rétablissement des trains internationaux avec les pays voisins, y compris l'Allemagne. Epinglons en particulier, le train longue distanceParis - Liège - Hambourg (Hamburg) - Copenhague (København) , dont voici la plaque d'itinéraire apposée sur le flanc de ses voitures.
Ces plaques, de dimensions désormais normalisées, comportaient des mentions sur leur deux faces: un côté pour l'aller et l'autre pour le retour.
Le 23/6/1946, fut signé un accord entre la Belgique et l'Italie, qui permit a des dizaines de milliers d'italiens de venir travailler dans les mines belges. Leur voyage se fit naturellement par chemin de fer, en deux jours au départ de Milan (Milano).
Ils venaient remplacer les soldats allemands prisonniers de guerre travaillant dans les mines.
La Fédéchar (Fédération charbonnière de Belgique ) encouragea vivement cette migration, ainsi que le regroupement ultérieur des familles.
Du 5/9/1946 au 19/9/1946, dans les principales gares du pays, on présenta au public, moyennant paiement, un train blindé allemand capturé.
Entre 1946 et 1948, laSNCB / NMBS , prit livraison de différents types de draisines. Elles étaient destinées à l'inspection des voies, au transport du personnel vers les chantiers et certaines pouvaient même remorquer quelques wagons ou étaient munies d'un mat de manutention.
Pour l'entretien des caténaires, on utilisa de petits autorails spécialement construits, les ES100 duservice ES (Electricité - Signalisation ) ou en néerlandaisdienst ES (Elektriciteit – Signalisatie ).
Mentionnons aussi la draisine d'inspection de la direction, immatriculéeA 325 101 .Celle-ci , lorsqu'elle ne fut plus utilisée pour des inspections, fut alors positionnée à l'entrée Nord de la jonctionNord-Midi , prête à intervenir comme véhicule de secours.
Après quelques dizaines d'années, tout ce matériel commença à être remplacé puis il disparut progressivement du paysage ferroviaire.
Types de draisines utilisés par la SNCB
type utilisation 1 inspection des voies 2 inspection et transport 3 transport personnes et matériel 4 transport personnes et matériel 5 transport personnes et matériel 7 transport et traction 8 traction et manutention
Dans ces années d'après-guerre , les chemins de fer ont inspirés de nombreux artistes. Citons les peintresPaul Delvaux etHenri Dethier .
En 1947, on construisit à Balgerhoeke, un nouveau pont pour remplacer celui détruit par les hostilités. Permettant à la ligneEeklo - Maldegem de franchir le canal de Schipdonk (Schipdonkkanaal), ce petit pont est d'un type tout particulier. Son tablier s'élève à l'horizontal dans une cadre métallique.
En 1947 également, la société AFB (Anglo-Franco-Belge ), publia un document à usage de promotion commerciale, qui met en valeur le meilleur de sa production de matériel ferroviaire roulant depuis 1859.
Outre ses productions pour les sociétés de chemins de fer et de trams belges, on y retrouve de nombreuses réalisations destinées à l'étranger, soit les pays suivants : Angleterre, Argentine, Chine, Colombie,Congo belge , Egypte, Ethiopie, France,Grand-Duché de Luxembourg ,Indes anglaises , Italie,Pays-Bas , Maroc, Pologne, Sarre, Turquie,Union Sud-Africaine ,URSS , Yougoslavie.
C'est un bel exemple de ce que l'industrie ferroviaire belge produisait et exportait, principalementavant-guerre .
C'est aussi à partir de 1947, que les CFL, firent l'acquisition de leurs premiers engins diesel, les autorails de la sérieZ 100 (idemX 3700 SNCF). Construits parDe Dietrich Ferroviaire ,ceux-ci venaient régulièrement en gare d'Arlon.
Le 26/2/1947, eut lieu, àBruxelles / Brussel , une violente manifestation des anciens prisonniers de guerre qui se sentaient délaissés par le gouvernement. En effet, comme la plus part des militaires belges n'avait été retenus prisonniers que peu de temps, voire pas du tout, les allemands ne gardant que les militaires de carrière et les conscrits wallons, ils se sentaient marginalisés.
Finalement, ils obtinrent une série d'avantages, dont une tarification avantageuse des déplacements à laSNCB / NMBS .
Les invalides de guerre, obtinrent aussi des avantages pour leur déplacements, mais en plus, que certaines places assises dans les voitures pour voyageurs soient marquées de l'emblème de leur fédération. Le voyageur qui l'occupait, devait céder sa place à un invalide.
Vu les difficultés pratiques qu'un invalide avait à monter dans un train dans les conditions de l'immédiataprès-guerre , cela avait peu de chance d'arriver.
De 1947 à 1948, laSNCB / NMBS procéda à des essais de chauffe de ses locomotives à vapeur avec du fuel lourd, en remplacement du charbon, alors très demandé par l'industrie.
Le fuel lourd est un résidu du raffinage du pétrole. Très visqueux, il doit être réchauffé à85 - 90 °C par de la vapeur avant utilisation. Une locomotive ainsi chauffée, dépend donc d'un apport de vapeur extérieur, par exemple d'une autre locomotive, pour être mise en chauffe.
Alors que cette chauffe fut utilisée notamment en Allemagne et en France, elle ne fut finalement pas adoptée en Belgique.
De 1947 à 1952, d'importants travaux furent effectués àBruxelles / Brussel pour remplacer l'ancienne gare du Midi de l'architecteAuguste Payen , qui était en impasse et dont les voies étaient au niveau du sol, par une nouvelle gare, dont les voies sont situées6 m plus haut. Ceci de telle sorte qu'elles s'inscrivent dans le tracé de la future jonctionNord-Midi .
Comme seul ornement, cette gare était dotée d’une tour d'horloge. Ses architectes étaientYvan Blomme etFernand Petit , héritiers du projet de 1939. Toutefois, en 1992, cette tour d'horloge sera supprimée par l'architecteMarc De Vreese , pour créer des voies dédiées aux trains à grande vitesse.
Devenue gare de passage, la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid est désormais le point central du réseau.
Les quatre statues qui ornaient l'ancienne gare, oeuvre du sculpteurJoseph-Jacob Ducaju , ont été préservées et placées dans le parc de Nivelles.
De nombreuses entreprises, comme les mines, la sidérurgie, les carrières, avaient un réseau ferroviaire interne. La sécurité dans ces réseaux, n'étaient pas assurée par des dispositifs mécaniques ou électriques, mais reposait uniquement sur la vigilance et le respect des consignes du personnel.
Ainsi, par exemple, dans l'enceinte de l'entreprise sidérurgique liégeoiseOugrée-Marihaye , il y eut pas moins de cinq décès causés par une de ses locomotives pendant la période allant de 1948 à 1957.
Fin 1947, trois ingénieurs américains,John Bardeen ,Walter Brattain etWilliam Schockley , expérimentent le premier transistor. Mais il fallu attendre les années 1960 pour que cette technologie soit mûre.
En particulier, le thyristor de puissance, qui sera utilisé plus tard dans le ferroviaire, date de 1961.
En 1948, en prévision de la quasi reconstruction qui serait appliquée aux lignes qu'on envisageait d'électrifier, on définit les principes de la signalisation lumineuse permanente destinée à remplacer la signalisation mécanique. A cette occasion, on abandonna la distinction entre signalisation à deux positions et signalisation à trois positions.
Tenant compte des essais d'avant-guerre en signalisation lumineuse permanente, on maintint la décision d'afficher deux feux jaunes pour la fonction avertisseur. C'était la seule modification par rapport à l'affichage des feux en signalisation mécanique nocturne, qui n'en affiche qu'un seul.
Par contre, par rapport à la signalisation permanente d'avant-guerre , on apporta deux modifications :
- la cible sur lequel sont disposés les feux devient le même quelque soit le nombre deceux-ci
- cette cible a une forme spécifique, comme une oreille, et est entourée d'un liseré blanc
- le feu jaune autorisant une manoeuvre est remplacé par un feu blanc.
En 1948 également, laSNCB / NMBS , réalisa les premières commandes à distance d'un poste de signalisation à partir d'une cabine située à plusieurs kilomètres decelui-ci . La liaison était réalisée par deux fils électriques, au moyen desquels on envoyait des impulsions analogues à celles utilisées lorsqu'un téléphone automatique compose un numéro. Des relais, commandaient alors les moteurs d'aiguillage et l'allumage des feux de signalisation.
Un des premiers cas, fut le poste qui commandait la bifurcation deBois de Nivelles (commune de Nivelles) par la cabine de Baulers (commune de Nivelles). C'est à cet endroit, que la ligne vers Fleurus, se débranche de l'axeBruxelles / Brussel - Charleroi . Cet axe était alors en plein travaux de modernisation à l'occasion de son électrification et sa signalisation mécanique était en cours de remplacement par la signalisation lumineuse.
C'est en 1948, que fut interdite l'utilisation du minium de plomb. Cette peinture toxique avait été longtemps utilisée comme antirouille. Et dire, que pour recouvrir, les parties inaccessibles à un adulte, comme l'intérieur des soutes à eau deslocomotive-tender , on alla jusqu'à utiliser des gamins.
C'est également en 1948, que la prostitution fut légalisée. Le lieu le plus connu où elle s'exerce, est lesoi-disant "quai n° 13 " de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord . En fait, cela désigne larue d'Aerschot / Aarschotstraat , qui longe lequai n° 12 .
La traction à vapeur, exigeait un grand nombre de locomotives, car elles devaient souvent être immobilisées pour approvisionnement ou entretien. En conséquence, un grand nombre de dépôts étaient nécessaire.Ceux-ci , se répartissaient en remises, gérant un grand parc de locomotives, et abris, de très petite taille. La situation était la suivante en 1948.
Nombre de remises et abris en 1948
groupe nombre Anvers 8 Bruxelles 3 Charleroi 9 Hasselt 2 Liège 10 Mons 7 Namur 7 Abris 6 Total 58
Le réglage des différentes horloges utilisées par laSNCB / NMBS , se faisait à partir d'un grand nombre d'horloges mères réparties dans tout le pays. A partir de 1948, on procéda par la mise à l'heure decelles-ci , à partir une horloge centrale.
La chaîne horloge centrale, horloges mères, horloges filles, est enfin automatisée.
Le 1/1/1948, est entrée en vigueur, l'union douanière qui instaure l'Union Benelux / Benelux Unie entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Les nouvelles facilités de passage des marchandises aux frontières de ces pays, auront profiteront au rail mais auront d'autres répercussions. Ainsi, la gare d'Essen, qui contrôlait le trafic avec les Pays-Bas, perdra une grande partie de son importance.
Le 21/1/1948, la partie belge du MT (Chemin de Fer international de Malines à Terneuzen) est absorbée par laSNCB / NMBS et la partie néerlandaise par les NS (Nederlandse Spoorwegen ). Cette dernière est d'ailleurs isolée du reste du réseau néerlandais.
DeSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ) à Terneuzen la ligne a été fermée au trafic des voyageurs en 1952, puis l'extrémité de la section belge a été déferrée. Sur les deux parties de la ligne, de part et d'autre de la frontière, il ne reste alors qu'un trafic de marchandises.
Le 26/2/1948, sous l'impulsion de l'ABAC (Association Belge des Amis des Chemins de fer ), est inauguré un train exposition "modélisme-rail ". Ce train comportait trois voitures : une présentant des maquettes construites par les apprentis des ateliers centraux de laSNCB / NMBS , une exposant un réseau miniature à l'échelle 0 (1:43,5 ) et une voiture cinéma.
Depuis, l'ABAC est devenue l'ARBAC (Association Royale Belge des Amis des Chemins de Fer ) / KBVVS (Koninklijke Belgische Vereniging der Vrienden van het Spoor ).
En 1948, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), a fondé l'ORE (Office de Recherche et d'Essais). Une des premières propositions innovantes de cet organisme, a été de réunir les attelages de part et d'autre d'un wagon à marchandises, par une barre de liaison. Ceci permet de ne pas reporter sur son châssis, les efforts causés par la traction du wagon qui le suit.
En 1992, cet office est devenu l'ERRI (European Rail Research Institute ) basé à Utrecht (Pays-Bas ).
Toujours en 1948, laSNCB / NMBS mis en service des fourgons métalliques, pour trains de marchandises, en remplacement des anciens en bois. Ces fourgons, placés en queue de train, possédaient une vigie sur leur toit, qui permettait au garde, qui l'occupait, de surveiller le train.
Ce garde, chef de train, disposant d'un petit bureau, remplissait les formalités administratives et calculait lepoids-frein du train. En effet, à l'époque tous les wagons de marchandises n'étaient pas freinés, et il fallait, après chaque ajout ou retrait d'un wagon, veiller à ce qu'une proportion suffisante de wagons freinés compose le convoi.
Après la suppression des fourgons de fin de convoi et de son chef de train, au milieu des années 1950, ces fourgons eurent leur vigie supprimée, leur intérieur vidé, et furent transformés en petit wagons à marchandises.
LaSNCB / NMBS , a utilisé d'autres dispositifs que les vigies pour permettre une vision sur le convoi à partir du fourgon.
Une solution ancienne, était celle d'un renflement des parois latérales, comme dans lesfourgons-ballons , ou plus récent, en service international, un périscope placé sur le toit. C'était une petite boite qui, par un jeu de miroirs, permettait de surveiller le train.
Mais finalement, la nécessité d'une surveillance fut abandonnée, et ces vigies et périscopes furent progressivement supprimés.
De 1948 à 1968, dans le cadre de la construction du nouveau canalBruxelles / Brussel - Charleroi , on creusa la tranchée de Godarville. D'une largeur de320 m et d'une profondeur de45 m , elle permet de traverser la ligne de partage des eaux entre les bassins de l'Escaut (Schelde) et de la Meuse.
Les déblais de cet immense chantier, furent évacués au moyen d'un réseau à voie étroite, dont les wagonnets étaient tirés par des locomotives à vapeur.
Les principaux réseaux européens, dont laSNCB / NMBS , fondèrent, en 1949, Interfrigo. Cette société avait pour mission le transport de marchandises qui devaient être réfrigérées. Pour transporter les diverses catégories de marchandises,celle-ci , se constitua une flotte de wagons spéciaux de trois types :
- wagon isotherme, où la marchandise est protégée des variations de température par les parois isolantes du wagon
- wagon réfrigérant, où le froid était obtenu par insertion de blocs de glace
- wagon frigorifique, apparût plus tard, où le froid est produit à bord par un groupe frigorifique autonome.
Bien que son siège juridique soit établi à Bâle, son administration s'installa àBruxelles / Brussel .
En 1949, laSNCB / NMBS mis en service ses vingt premières locomotives électriques : le type 101 (future série 29) dérivé desBB 300 du PO (Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans ) (compagnie absorbée par la SNCF).
Celles-ci , ont été construites parBaume et Marpent avec ACEC et SEM pour la partie électrique.
Particularité qui ne sera pas renouvelée, les attelages et tampons étaient placés sur les bogies etceux-ci étaient reliés par un tirant, ce qui évitait de transmettre les efforts au châssis de la locomotive.
Fidèle à la tradition de la vapeur, ces locomotives se conduisaient debout, ce qui ne semble plus pensable de nos jours.
Autre particularité que l'évolution de la technique a fait disparaître, le hublot chauffant placé sur lepare-brise pour lutter contre la buée. En effet, au milieu des années 1950, Univerbel (Union Des Verreries Mécaniques Belges ), mit au point unpare-brise chauffant, qui remplaça avantageusement ce dispositif.
C'est en 1949, que l'on mit en service la nouvelle gare d'Aerschot (Aarschot). Elle remplace le bâtiment de 1863 détruit en mai 1940. Elle est l'oeuvre de l'architecteGustave Hendrickx .
Le 14/10/2011, une passerelle est venue compléter la gare en donnant accès aux quais et en reliant les quartiers situés de deux côtés des voies.
Toujours en 1949, a été fondée, à Anvers (Antwerpen), la société ETAP, qui s'est s'installée à Oostmalle (commune de Malle) en 1960. Elle fournit régulièrement laSNCB / NMBS , en particulier pour l'éclairage de ses quais, faisceaux de voies et bâtiments.
Aussi à partir de 1949, laSNCB / NMBS commença à équiper ses gares de machines Schuster.Celles-ci permettaient d'imprimer au guichet les billets pour les voyageurs sur de petits cartons au format Edmondson (30 x 66 mm ).
Les mentions à imprimer sont gravées sur de petites plaques de zinc rangées dans des casiers. Ce système est plus efficient que l'impression centralisée des billets qui devaient ensuite être stockés en gare. De plus, en cas de modification des prix, seules les plaques de zinc devaient être renouvelées. Elles pouvaient être estampées six fois.
Cet appareil porte le nom de son inventeur. Expérimenté depuis 1947, il fut ensuite fabriqué par laSNCB / NMBS . Il se manoeuvrait en enfonçant fermement sa poignée à main.
L'aspect comptable n'avait pas été oublié. Une bande enregistreuse en papier permettait au préposé d’établir sa recette et une bande de contrôle était enregistrée dans un tiroir plombé.
Les titres de transport alors délivrés étaient les suivants :
- billets Edmondson : billets simples, billetsaller-retour , billets à prix réduit, billets pour x jours par semaine, billets combinés avec la SNCV
- billets papier : billets simples, billetsaller-retour , carnet de 10 voyages, billets d'agence
- abonnements : abonnements réseau ordinaires, abonnements ordinaires à parcours limité, abonnements de travail, abonnements scolaires.
Lors du contrôle à bord du train, on perforait le ticket avec une pince. Plus tard,celle-ci fut perfectionnée pour imprimer le numéro du train, le numéro de l'agent contrôleur et la date. Ces données permettaient de contrôler un voyage empruntant plusieurs trains.
Exemple d'un ticket ainsi perforé. On remarque, par rapport aux anciens tickets, une disposition différentes des mentions, une couleur uniforme quelque soit la classe et l'apparition, en rouge, de la roue ailée.
C'est encore à partir de 1949, que SEM (Société d'Electricité et de Mécanique ), se mit à importer et à commercialiser des locomotives et des locotracteurs industrielsGE Transportation (General Electric Transportation ).
Citons, à titre d'exemple, celles acquises par l'usine chimique ostendaise CNO (Chemische Nijverheid Oostende .
En cette période d'après-guerre , le CFI (Chemin de Fer Industriel du port de Vilvorde et extensions ) engrange un important trafic. Ses six locotracteurs échangent les wagons avec laSNCB / NMBS en gare d'Haren (commune deBruxelles / Brussel ) et desservent les industries réparties le long des40 km de voies de son réseau.
Lepont de Buda / Budabrug , un pont ferroviaire levant qu'il avait construit en 1931 pour faire franchir par ses voies, le canal maritime deBruxelles / Brussel au Rupel et à l'Escaut (Schelde), mais détruit en mai 1940, était alors remplacé par un pont provisoire. Il était indispensable à l'exploitation, car le dépôt du matériel étaient situé au Marly, de l'autre côté du canal.
Néanmoins, début 1949, il s'est plaint du blocage de ses tarifs par le gouvernement, à l'instar de ceux de laSNCB / NMBS . En effet,ceux-ci , pour lutter contre l'inflation, sont bloqués à240 % du tarif du premier semestre 1939.
Evolution du trafic du CFI à la sortie de la guerre
année wagons traités 1944 64.771 1945 81.618 1946 111.033 1947 121.864 1948 108.849
En octobre 1949, laSNCB / NMBS , commanda auxUsines Ragheno de Malines et au bruxelloisBrossel Frères , 10 autorails légers aptes aux80 km/h . Une deuxième commande identique fut faite en mai 1950.
Ces 20 autorails commencèrent à être livrés en 1954 et formèrent le type 554 (future série 46). Conformément à une idée fortement répandue à cette époque, ils étaient censés éviter la fermeture des petites lignes.
Malgré une rénovation et une remotorisation GM (General Motors ) dans les années 1970, ils cessèrent d'être utilisés dans le service des voyageurs dans les années 1980, maisquelques-uns furent préservés sur les lignes touristiques.
Le 26/10/1949, une automotrice du BT (Bruxelles-Tervueren ), ne put s'arrêter à son terminus deBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk (renomméeBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg ), et défonça les heurtoirs.
Le 12/11/1949, pour la première fois après la guerre, on mit en service la traction électrique sur une ligne ferroviaire belge, soitBruxelles / Brussel - Charleroi .
Le courant industriel alternatif était converti en courant continu au moyen de redresseurs métalliques, installés dans dessous-stations . Celle de Baulers (commune de Nivelles), avait en plus une voie de garage, sur laquelle était stationné un wagon portant un groupe d'alimentation mobile.Celui-ci , ne fut cependant jamais déplacé.
On en profita en plus, pour installer une cabine téléphonique, à titre d'essai, dans une automotrice. Cette cabine, permettait aux voyageurs, d'appeler un téléphone fixe, depuis le train en mouvement, une première.
Parallèlement, on termina les travaux de mise à quatre voies de la sectionLuttre - Charleroi .
Pour célébrer l'électrification de la ligne, le peintreArmand Massonet , réalisa une affiche, à placer dans les gares, illustrée par la nouvelle locomotive électrique101.001 .
Mais d'autres lignes furent ensuite électrifiées. A chaque fois, c'était l'occasion d'une remise à niveau des voies et de l'implantation de la signalisation lumineuse moderne.
Lignes électrifiées dans l'immédiat après-guerre
1949 Bruxelles - Charleroi 1954 Bruxelles - Gand - Bruges - Ostende 1954 Bruges - Blankenberghe 1954 Bruxelles - Louvain - Liège 1955 Bruges - Zeebruges - Knocke 1956 Malines - Louvain - Ottignies 1956 Bruxelles - Namur - Luxembourg 1957 Anvers - Amsterdam 1963 Bruxelles - Mons - Paris 1966 Liège - Verviers - Aix la Chapelle .
En 1949 et 1950, laSNCB / NMBS voulu expérimenter des locomotives électriques au design plus moderne.
En 1949, elle prit livraison de trois locomotives qui formèrent le type 120 (future série 28) construites parBaume et Marpent et ACEC pour la partie électrique.
En 1949 et 1950, elle prit livraison de trois locomotives électriques qui formèrent le type 121.Celles-ci , avaient été construites par les FUF (Forges Usines et Fonderies de Haine Saint-Pierre ), mais sous licence suisse deSLM Winterthur / Brown Boveri . Elles servirent surtout de comparaison avec le matériel de conception belge et furent retirées de l'exploitation en 1967.
Ces locomotives, furent parmi les premières à disposer d'un dispositif deveille automatique .
A la fin des années 1940, et pendant de longues années, lesAteliers de Construction de Jambes-Namur , connurent un certain succès avec leur locopulseur PULSO. C'est une sorte de brouette motorisée qui sert à déplacer les wagons.
Au tournant des années 1950, on vit le développement de la mécanographie à laSNCB / NMBS , en commençant par la comptabilité et le paiement du personnel, la gestion des stocks, puis, progressivement, par des tâches plus spécifiques au ferroviaire.
il y eut des services mécanographiques dans les ateliers centraux, les centres régionaux, ainsi qu'un service central installé àBruxelles-Petite Ile / Brussel-Klein Eiland . Ces services apportaient une économie de main d'oeuvre et fournissaient des statistiques utiles à la direction.
La mécanographie et un traitement automatisé des données, lesquelles sont encodées sur une carte de papier fort, comptant 80 colonnes, dans lesquelles on peut faire des perforations qui représentent les chiffres et les lettres. C'est l'ancêtre de l'informatique.
En 1950, en application d'une convention signée le 5/4/1950 avec l'Allemagne de l'Ouest , laSNCB / NMBS , lui restitua le matériel roulant, dont 48 locomotives, que l'occupant avait abandonné en Belgique lors de sa retraite. L'Allemagne, pour sa part, restitua à la Belgique, tout le matériel belge retrouvé sur son territoire.
C'est l'occasion d'illustrer sur un exemple, les locomotives à vapeur T14 des PStB (Preußische Staatseisenbahnen ) (chemins de fer de l'état prussien), devenuestype 97 à laSNCB / NMBS , combien varia leur présence en Belgique. Cédées par l'Allemagne suivant les conditions de l'armistice de la première guerre mondiale, elles furent reprisent par les allemands pendant la seconde. Mais l'occupant fit venir ses propres locomotives en Belgique, et certaines y furent abandonnées. Et finalement, ces dernières furent restituées à l'Allemagne.
Evolution de l'effectif du type 97
année mouvement effectif 1919 +56 56 1940 -21 35 1942 -35 0 1944 +1 1 * 1946 +24 25 1950 -1 24 * 1950 +11 35 * locomotive abandonnée par l'occupant
Alors qu'avant, laSNCB / NMBS , n'exploitait que des lignes d'autobus de complément, à partir de 1950, elle commença à remplacer les trains de certaines lignes par des autobus de substitution puis même à fermer des lignes au profit d'un service d'autobus.
La tarificationSNCB / NMBS était naturellement d'application sur ces services.32 lignes furent ainsi fermées ou déclassées en lignes à trafic marchandises restreint. La dernière fermée futFleurus - Tamines le 12/7/1965 maiscelle-ci fut partiellement rouverte en 2001 dans le cadre du corridor fret européen.
Le ministreEdward Anseele junior était pleinement convaincu du bienfondé de sa politique et ne s'embarrassait ni de statistiques ni de potentialité de trafic.
Les services d'autobus, d'abord assurés par des privés, furent finalement intégrés à laSNCV / NMVB le 1/6/1977.
A partir de 1950, les essais du traitement des eaux des chaudières des locomotives à vapeur, au moyen du DISKRO, montrèrent qu'il était possible d'allonger fortement le délai entre les grosses interventions surcelles-ci . En effet, ce produit empêche les incrustations, produites lors de la vaporisation de l'eau, d'adhérer au métal. Elles se déposent alors au fond de la chaudière, d'où on les évacuent en ouvrant une vanne.
Mais ce n'est qu'en 1954, que laSNCB / NMBS , généralisa le traitement chimique des eaux destinées aux locomotives à vapeur.
En effet, il y eut de longs tâtonnements, avant qu'une solution satisfaisante ne fut trouvée. Il fallut en effet établir la composition et le dosage d'un additif à ajouter à l'eau, pour éviter les dépôts de tartre dans les chaudières, mais qui ne les corrodent pas.
L'enlèvement manuel de ce tartre en atelier était coûteux mais le retarder augmentait la consommation de combustible.
Les 25 automotrices AM50, construites à partir de 1950, furent les premières dont l'éclairage des compartiments des voyageurs, se fit avec des tubes fluorescents au lieu de lampes à incandescences. Ils étaient beaucoup plus économiques et donnaient un éclairage beaucoup plus puissant.
Dansceux-ci , l'ionisation, provoquée par un courant électrique, est transformée en lumière au contact du revêtement interne du tube. Ces seulement des perfectionnements récents, qui avaient permis d'allonger la durée de vie de ces tubes, et donc leur diffusion en masse.
Ces tubes différaient cependant des tubes les plus courants, car il étaient alimenté en72 V DC au lieu du220 AC .
En 1950, la FTS (France Tourisme Service ), une filiale de la SCTEA (Société de Contrôle et d’Exploitation des Transports Auxiliaires ),elle-même filiale de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ), s'établit àBruxelles / Brussel et commença à ouvrir des bureaux dans les principaux pays européens.
A partir de 1953, elle organisa régulièrement des trains spéciaux, vers des destinations touristiques françaises, au départ deBruxelles / Brussel et d'Amsterdam, en été vers le Sud et en hiver vers les stations de ski.
En 1989, la FTS (France Tourisme Service ), est devenuFrantour Europe .
En juillet 1950, laquestion royale enflamma les passions au point que des sabotages furent opérés sur des lignes de chemin de fer wallonnes.
Alors que le pays vivait sous le règne d'une régence, le référendum du 12/3/1950, devait décider si on acceptait le retour d'exil du roiLéopold III . En effet, on lui reprochait son attitude pendant la guerre. Malgré une majorité de oui, l'opposition wallonne fut si forte, quasi insurrectionnelle, que le roi finit par abdiquer pour préserver l'unité du pays.
C'est cette même année 1950, que fut installé, à Soignies, la première cabine de signalisation "tout relais ", c'est à dire avec des enclenchements de sécurité électriques et non mécaniques.
Ces cabines, ainsi que celles encore mécaniques, furent progressivement remplacées, à partir de 2008 et sur une période d'une douzaine d'années, par des cabinesEBP-PLP (Electronique BlokPost -Poste à Logique Programmée ) basées sur l'informatique.
Un cabine comprend plusieurs postes de travail, chacun occupé par un opérateur.Celui-ci , dispose de deux écrans de contrôle, un donnant une vue général des voies et de leur occupation, et un, plus détaillé, donnant les mêmes informations mais seulement pour son secteur. Il utilise un troisième écran, lié à son clavier, pour piloter le trafic.
Tout ceci, a permis de nouvelles fonctionnalités, comme celle permettant de commander automatiquement l'ouverture de certains signaux lorsqu'un mouvement se trouve dans la ZAP (Zone d'APproche ou Zone APprochement ).
De plus, les nouvelles cabines furentelles-mêmes commandées à distance par des cabines plus importantes, de telle sorte qu'on assista à une forte concentration des moyens en personnel.
Cabines appelées à subsister au terme de la concentration
code implantation B.1 Bruxelles-Midi B.6 Gand Saint-Pierre B.7 Bruges B.9 Anvers-Nord B.12 Anvers-Berchem B.14 Hasselt B.20 Charleroi-Sud B.27 Mons B.30 Namur B.45 Liège
Jusque dans les années 1950, laSNCB / NMBS , organisait annuellement, un concours entre ses six écoles d'apprentissage au travail des dépôts, soit Cuesmes, Gentbrugge, Louvain (Leuven), Luttre, Malines (Mechelen) et Salzinnes. Ce concours, consistait en la réalisation d'une maquette non motorisée, au dixième et en métal, d'un matériel roulant.
Pour l'année1950-1951 , le premier prix, fut attribué aux apprentis de Louvain (Leuven), pour la réalisation d'un autorail triple type 654.
C'est dans les années 1950, qu'apparurent des outils individuels motorisés pour les travaux de la voie. Ils étaient entraînés par un moteur à explosion fonctionnant à l'essence. Citons, latirefonneuse-éclisseuse , la perceuse de traverses, la perceuse de rails, la scie à rails, etc.
Dans les années 1950 à 1970, laSNCB / NMBS , déploya de grandes campagnes, pour sensibiliser les ouvriers, de ses ateliers, à la sécurité au travail :
- affichage devant les bâtiments des sites les plus méritants, d'un drapeau spécial "sécurité / veiligheid "
- cérémonies et discours, devant tout le personnel, de remise de ces drapeaux
- attribution de médailles, plaquettes et drapeaux miniatures aux dirigeants concernés
- organisation de voyages à l'étranger pour les groupes de d'ouvriers qui se sont distingués.
En 1951, laSNCB / NMBS , inaugure une nouvelle organisation pour l'enlèvement et la remise des colis. Elle est basée sur trente centres routiers. Dansceux-ci , toute une flotte de camions collecte et distribue à domicile les colis que des trains spécialisés, composés de wagons dédicacés, acheminent entre ces centres.
En 1978, on équipa les cinq plus grands centres routiers d'un miniordinateur. Relié à l'unité centrale deBruxelles / Brussel , il facilitait la gestion des envois.
Jusqu'en 1979, l'affranchissement des colis se faisaient au moyen des timbres de chemin de fer, ensuite il fut informatisé.
A remarquer, que peu de temps avant, laSNCV / NMVB , avait aussi ébauché un service de remise des colis à domicile au moyen de camions, mais elle cessa rapidement cette activité devant le développement de celle de laSNCB / NMBS .
LaSNCB / NMBS , utilisera des camions de plusieurs marques, mais en particulier celui que laFN Herstal (Fabrique Nationale Herstal ) construisit exclusivement pour elle et l'armée.
En 1951 également, les autorités fédérales allemandes, ont fondé, à Hambourg, la firme VTG (Vereinigte Tanklager und transportmittel Gmbh ) qui a ensuite été privatisée en 1961.
Devenue le plus grand loueur européen de wagons de fret mais aussi active dans la logistique, elle a ouvert des bureaux à Anvers (Antwerpen) le 26/10/2015.
Toujours en 1951, laSNCB / NMBS , remplaça les circulations des trains de voyageurs par des bus, entre Bastogne et la gare frontière de Benonchamps. Toutefois, quelques trains circulèrent encore lorsque les conditions hivernales empêchaient l'utilisation des bus.
Mais toute circulation disparut lorsque, le 23/9/1967, les CFL, fermèrent leur ligne de Wiltz à la frontière belge.
C'est en 1951, que, à l'initiative des SBB CFF FFS, douze réseaux de chemin de fer européens, dont laSNCB / NMBS , fondèrent la société URF (Union des services Routiers des chemins de Fer européens ).
Celle-ci , fit circuler, dès mai 1951, de luxueux autocars touristiques à longue distance, sous la marque commerciale Europabus. Leurs voyages, prenaient souvent plusieurs jours.
En mars 1951, laSNCB / NMBS met en service une nouvelle génération d'automotrices, qui aura une nombreuse descendance, équipées du contacteur JH (Jeumont-Heidmann ) et de portes d'accès pliantes au lieu de coulissantes.
Il s'agit d'un matériel à deux caisses, prévu pour le3 kV DC , construit par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC. Il comporte des compartiments de première et deuxième classe,eux-mêmes subdivisés à l'origine en fumeur etnon-fumeur .
Plusieurs automotrices peuvent être jumelées, un corridor est prévu pour permettre le passe d'une rame à l'autre. Il longe la très étroite cabine de conduite et débouche sur une porte, avec un soufflet d'intercirculation rétractable, au milieu de la face avant et de la face arrière.
Cette série d'automotrices a connu de nombreuses modifications, dont la plus importante fut la transformation des plus récentes, en automotrices CityRail.
En avril 1951, la revue Trains, prit un nouveau départ. Elle obtint la collaboration du service de presse de laSNCB / NMBS et se dota d'une édition en néerlandais : Treinen.
En septembre 1951, dans le cadre des manifestations de sonvingt-cinquième anniversaire, laSNCB / NMBS , fit appel aux nombreuses sociétés de loisirs de ses membres. A cette époque, tous masculins.
Nombre de sociétés de loisirs du personnel SNCB en 1951
Art théâtral 3 Athlétisme 7 Autres sports 19 Balle pelote 25 Basket-ball 10 Billard 5 Football 49 Musique 13 Natation 7 Ping-pong 15 Tourisme 8 Divers 16 Total 177
Le 8/10/1951, lecharbonnage de Beringen (steenkoolmijn van Beringen ), mit en activité, sa première locomotive à vapeur sans foyer. La décision de remplacer ses locomotives industrielles conventionnelles, par des locomotives sans foyer, reposait sur les considérations suivantes :
- la centrale électrique de la mine disposait d'une production de vapeur abondante
- le rechargement en vapeur de ces locomotives ne prenait de 30 minutes
- ces locomotives ne devaient s'éloigner du charbonnage que de quelques kilomètres
- ces locomotives étaient économiques et ne nécessitaient qu'un seul agent pour les conduire.
De 1951 à 1959, lesAteliers de la Meuse , fournirent ainsi dix de ces locomotives. Elles furent retirées du service de 1971 à 1976.
Une seule de ces locomotives, lan° 12 , a pu être préservée. Restaurée, elle est revenue sur le site en 2023.
Le 30/10/1951, fut inauguré, un petit musée, dans un local d'une aile latérale de lagare du Nord/Noordstation .Celui-ci , a été créé dans le cadre duvingt-cinquième anniversaire de laSNCB / NMBS . Il n'exposait que quelques pièces de petite taille mais possédait un réseau de trains miniatures.
Sa localisation était provisoire, car son bâtiment était voué à disparaître dans le cadre des travaux de la jonction.
C'est le 15/11/1951, que les trains de voyageurs furent supprimés entre Chimay et Anor. Cette petite ville française, étant située sur l'artèreDunkerque - Bâle (Basel) , offrait cependant d'intéressantes possibilités de correspondance.
Le trafic des marchandises, ne fut, lui, supprimé que le 3/6/1987.
La station balnéaire d'Heist, commune deKnokke-Heist , se lamentait depuis des années de sa "barakkenstatie" (gare formée de baraquements). Le 15/12/1951, elle obtint enfin une nouvelle gare. Pour fêter cet événement, la veille, une maquette des anciens baraquements, fut symboliquement incendiée devant la population.
En 1952, l'ORE (Office de Récupération Economique ) / DER (Dienst voor Economische Recuperatie ), a vendu aux DSB (Danske StatsBaner ), douze locomotives à vapeurBR 50 qui avaient été utilisées en Belgique commetype 25 .
En 1952 également, c'est la commune de Coxyde (Koksijde) qui prit l'initiative de se construire une gare et même de la reconstruire en 2011.
LaSNCB / NMBS , quant à elle, avait entrepris son propre programme de reconstruction des gares détruites ou endommagées par faits de guerre. A remarquer, qu'il n'y avait aucun souci de créer un style maison mais au contraire de s'intégrer au style local.
Gares reconstruites après-guerre
1948 Marchienne-Est 1956 Knokke 1952 Diest 1956 Tamise 1952 Jemelle 1956 Tongres 1952 Marloie 1958 Etterbeek 1952 Pepinster 1958 Mortsel 1953 Tournai 1960 Etterbeek 1953 Waterschei 1961 Monst sur Marchienne 1954 Andenne-Seilles 1962 Anvers-Est 1954 Malmedy 1962 Dixmude 1955 Grand Halleux 1962 Ypres 1956 Courtrai
En 1952 également, laSNCB / NMBS commença à mettre en service les 50 voitures internationales, les I2, construites par lesUsines Ragheno de Malines.
En 1963, douze de ces voitures furent converties en voitures-buffet. Tout ce matériel cessa d'être utilisé en 1991.
En 1952 également, laMutualité chrétienne /Christelijke Mutualiteit , a confié à l'association nouvellement créée INTERSOC (service INTERSOCial belge /belgische INTERSOCiale dienst ), l'organisation des vacances de ses membres. Depuis, cette dernière affrète régulièrement des trains spéciaux à destination de la Suisse. Fort nombreux au début, jusque 200 par an, ils n'étaient au départ que de villes flamandes.
Lorsqu'en 2011, laSNCB / NMBS ne fut plus en mesure de fournir des voitures pour composer les convois, on fit appel à la firme allemandeEuro-Express .
Mais le nombre de trains ne cessa de diminuer et le dernier circula le 23/1/2020.
Toujours en 1952, un cinéaste belge,Charles Dekeukeleire , réalisa un des rares films à thème ferroviaire, "Voyage au pays du rail ".
C'est en 1952, que la firme ATEA (AuTomatic Electric Antwerp ); installa, dans les bâtiments deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , le premier central automatique, desservant le réseau de téléphonie de laSNCB / NMBS .
C'est à partir de 1952, qu'a débuté, auCongo belge , l'électrification, en25 kV AC , de la ligne du chemin de fer du BCK (Bas-Congo au Katanga ). L'industrie belge devançant ainsi la française dans l'utilisation de ce courant.
A partir de 1952, on commença à construire à Jehonville, commune de Bertrix, une base aérienne militaire pour les besoins de l'OTAN / NATO (Organisation du traité de l'Atlantique nord /North Atlantic Treaty Organization ). Elle servit peu comme base aérienne, mais comme elle disposait d'un raccordement ferroviaire, elle servit pendant quelques années de dépôt de munition. Ce raccordement a été supprimé en 1997.
Le 18/5/1952, cesse le trafic des voyageurs à destination de Nieuport (Nieuwpoort)). Conservée, elle aurait pu contribuer au développement du tourisme sur la côte.
Le 1/7/1952, laSNCB / NMBS a supprimé la troisième classe en trafic intérieur des voyageurs. Les anciennes première et deuxième classes, devinrent la nouvelle première classe, et l'ancienne troisième classe, devint la nouvelle deuxième classe.
On peut se demander ce qui motive un voyageur à payer plus cher pour un même trajet :
- le confort d'une place assise avec plus d'espace et un meilleur siège
- la possibilité de s'occuper selon ses désirs
- des voisins plus agréables ou plus discrets
- un certain "m'a tu vu ".
A l'époque, les banquettes de bois de troisième classe étaient parfois occupées par des joueurs de cartes particulièrement bruyants. Dans les trains qui reconduisaient les mineurs flamands, après leur travail dans les mines wallonnes, elles étaient monopolisées par des travailleurs endormis.
La même chose fut faite pour le trafic international en juin 1956.
Le 4/7/1952,Marcel De Vos , a été nommé directeur général de laSNCB / NMBS . Auparavant, il était directeur général de laSNCV / NMVB , où il s'était illustré pour en avoir redressé sa situation financière.
Le 23/7/1952, est entrée en vigueur, la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier ), qui regroupait la France, l'Allemagne et le Benelux.
En octobre 1952,Marcel de Vos , devintdirecteur général de laSNCB / NMBS .
Le 4/10/1952, le roi Baudouin inaugura la jonctionNord-Midi . Elle relie les gares deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid et deBruxelles-Nord / Brussel-Noord par un pertuis souterrain de six voies. Les gares à ses extrémités ont été reconstruites et, surtout, on établit une nouvelle gare importante, en partie souterraine,Bruxelles-Central / Brussel-Centraal , due à l'architecteVictor Horta puis finalisée parMaxime Brunfaut .
Tant que continua la traction vapeur, une allège électrique était nécessaire pour traverser le pertuis. Progressivement, pour rentabiliser les trains au maximum, de nombreuses liaisons furent tracées par la jonction, jusqu'à atteindre sa limite de capacité.
En même temps que l'inauguration de la jonction, eut lieu, en gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal , celle d'un monument honorant les 3.012 cheminots morts au cours des deux guerres mondiales.
L'inauguration de la jonction aussi fut le signal de l'électrification des principales lignes et en particulier de celles qui convergeaient versBruxelles / Brussel . Ceci pour permettre la continuité du mode de traction en amont et en aval de la jonction. Ces travaux s'étalèrent sur plus d'une décennie.
On en a profité pour améliorer le tracé des lignes et supprimer un maximum de passages à niveau, quitte à bâtir des viaducs urbains avec des gares adaptées à la nouvelle hauteur des voies.
Maxime Brunfaut , était aussi l'architecte de l'Air Terminus de la Sabena (Société Anonyme Belge d'Exploitation de la Navigation Aérienne ). Or cet immeuble était proche celui de la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal . Aussi, quand on voulut donner un accès ferroviaire à cette compagnie, il modifia les plans de la jonctionnord-Midi en construction, pour y ajouter une voie en impasse et un passage souterrain jusqu'à ce bâtiment.
Le 5/10/1952, on mit en service les deux voies centrales de la jonctionNord-Midi .
Dans les années1952-1954 , laSNCB / NMBS a commencé à utiliser des engins mécaniques pour l'entretien des voies.
En 1953, laSNCB / NMBS , a ouvert en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , une agence en douane, pour exécuter les formalités douanières des colis qu'elle achemine. Les autres envois, restent traités aux gares frontières ou dans les entrepôts douaniers, par des agencesSNCB / NMBS ou privées.
En 1953 également, laSNCB / NMBS , a acheté le château de Leignon (commune de Ciney). Des colonies de vacances pour enfants, y furent organisées jusqu'en 1987.
Dans la jonctionNord-Midi , les trains de voyageurs en traction vapeur, étaient poussés par une locomotive électrique dans le sensNord-Midi et tractés dans l'autre sens. Ceci, afin de limiter les émissions de fumées, dans les parties souterraines. L'ajout d'une deuxième locomotive, nécessitait d'effectuer des essais de freins, simultanément, à partir des deux locomotives.
Ceux-ci , étaient particulièrement difficiles à opérer en gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , car la rame de voitures du train de voyageurs, séparaient les deux locomotives, de toute sa longueur. Aussi, leur personnel, avait de la peine à se synchroniser. Pour l'aider, début 1953, on installa, sous les auvents de la gare, une signalisation spécifique. Elle comportait trois lampes blanches qui pilotaient les opérations d'essais de frein (une lampe : début de l'essai, deux lampes : freins serrés, trois lampes : freins desserrés), plus une lampe jaune avertissant de l'imminence du départ et une lampe verte l'autorisant.
Le 29/1/1953,Louis Armand , qui présidait alors à la fois la SNCF et l'UIC, réunit à Paris, les ministres des transports d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de France, d’Italie, du Luxembourg, desPays-Bas et de Suisse.
Son objectif, était que ces pays se mettent d'accord sur les caractéristiques des futures locomotivesdiesel-électriques de grande puissance. Ceci afin d'obtenir, par cette standardisation, une diminution des prix, et d'assurer leur interopérabilité, mais il échoua.
Respectivement en 1953 et 1955, laSNCB / NMBS , a équipé les triages par gravité de Courtrai (Kortrijk) et deSaint-Ghislain , d'une automatisation de la commande des aiguillages, développée par les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
En utilisant des capteurs de passage, l'appareillage, actionne les aiguillages dans la bonne position, au fur et à mesure de la progression des coupes de wagons, sur l'itinéraire tracé. Ceci permet de lâcher les coupes à intervalle réduit, sans craindre qu'une coupe roulant trop vite, ne soit déviée à tort.
C'est donc, un premier pas vers une automatisation complète, du processus de triage. En effet,celle-ci , ne prend pas en charge, le freinage des coupes, pour en maîtriser la vitesse et les arrêter en fin d'itinéraire.
En tant que puissance coloniale, la Belgique privilégiait son industrie pour équiper les chemins de fer du Congo. C'est ainsi que, par exemple, les FUF (Forges Usines et Fonderies de Haine Saint-Pierre ), leur fournir 12 Garratt en 1953.
En juin 1953, pour faciliter l'accès des navires, le point d'accostage du ferry pour Harwich, a été déplacé dans le port de Zeebruges (Zeebrugge). Ceci, a entraîné la construction d'un nouveau faisceau de voies, comportant un poste d'approvisionnement en glace pour les wagons destinés au transport du poisson.
Il faut savoir, qu'à l'époque, ces wagons ne produisaient pas le froideux-mêmes , mais l'obtenaient grâce à des pains de glace.
En 1953 et 1954, les AM (Ateliers Métallurgiques ) et lesAteliers Germain , fournirent à laSNCB / NMBS , de nouvelles séries d'autorails :
- 36 des nouveaux types 602/603 (futures séries 42/43) à transmission hydraulique SEM avec un seul moteur diesel Carels actionnant un seul essieu
- 20 des nouveaux types 604/605 (futures séries 44/45) à transmission hydraulique Voith avec deux moteurs diesel GM (General Motors ) actionnant deux essieux.
En complément, des remorques pour ces autorails furent également commandées : 20 de type 732 à deux essieux et 30 de type 734 à deux bogies.
Tout ce matériel, fut profondément modernisé dans les années 1973-1977. Notamment, sur leurs faces frontales des autorails, les trois petites fenêtres furent remplacées par deux plus larges et le phare unique par deux blancs et deux rouges.
Les 6 autorails de la série 42, qui initialement étaient spécialement aménagés pour la desserte de l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal , furent en décembre 1972, réintégrés dans la série 43.Celle-ci cessa d'être exploitée en service commercial en 1984, mais 11 engins furent transformés enautorails-caténaire ES400.
Les autres autorails furent remplacés progressivement, à partir de 2000, par les nouveaux autorails de la série 41.
De 1953 à 1957, de nombreux constructeurs, fournirent à laSNCB / NMBS , 136 voitures K2 pour le service intérieur et les ateliers centraux de Malines et de Salzines construisirent 100 voitures K3 analogues. Toutes se caractérisaient par des portes d'accès pliantes à trois battants, des châssis de fenêtre en aluminium et des intercirculations à soufflets. Toutefois, par après, des voitures plus anciennes, reçurent aussi ces attributs.
Les voitures K2 se répartissaient comme ceci :
- 116 type C voitures de troisième classe offrant 108 places
- 10 type CD voitures de troisième classe avec compartiment fourgon offrant 69 places
- 10 type CR voitures de troisième classe avec compartimentsnack-bar offrant 98 places.
Le compartimentsnack-bar , servait à ranger le chariot ambulant ainsi que la réserve de marchandises.
Les 100 voitures K3 étaient toutes du type C voitures de troisième classe offrant aussi 108 places.
Le fait que les troisièmes classes venaient d'être rebaptisées deuxièmes classes, n'influença pas la construction des voitures.
Elles étaient équipées de bogies de type "Schlieren" permettant le140 km/h . Ce type de bogie avait été conçu par la firme suisse appelée usuellement WAGI (WAGonsfabrIk Schlieren ). Particularité : sa dynamo était montée à l'extérieur.
Tout ce matériel subi, au long de sa carrière, de nombreuses modifications, citons par exemple, le rembourrage de ses banquettes en bois.
A partir de 1983, les plus anciennes voitures K furent revendues et les autres furent retirées du service en 1995.
Le 2/3/1953, la Belgique adhère à la "Convention EUROP " qui veut remédier à l'inconvénient majeur du "Règlement RIV " qui réglait la circulation à l'étranger d'un wagon : son renvoi dans son pays d'origine. Mais pour cela, les wagons concernés, devront répondre à des normes communes strictes.
Pour les distinguer, ils porteront le marquage EUROP.Celui-ci comportait, dans un carré, la mention "RIV EUROP ", précédée de deux chiffres indiquant le type de wagon.
Exemples de marquage RIV EUROP
01 ou 02 pour un wagon à deux essieux d'une compagnie de chemin de fer 03 ou 04 pour un wagon privé à deux essieux 05 ou 06 pour un wagon loué à deux essieux 31 ou 32 pour un wagon à bogies d'une compagnie de chemin de fer 33 ou 34 pour un wagon privé à bogies 35 ou 36 pour un wagon loué à bogies
Toutefois, ce marquage disparu progressivement à partir de 1964 car le régime d'échange des wagons est repris dans la numérotation UIC du matériel qui a commencé d'être d'application au 1/10/1964.
Numérotation UIC du matériel
12 chiffresaa bb ccccccc-d a 2 chiffres type et régime d'échange b 2 chiffres compagnie propriétaire c 7 chiffres * identification du matériel d 1 chiffre nombre contrôle * bloc parfois subdivisé en plusieurs parties
Désignation du type et régime d'échange UIC
de 01 à 49 wagons fret interopérables de 50 à 79 voitures et fourgons de 80 à 90 wagons fret non interopérables de 91 à 99 engins moteur
Identification littérale UIC du matériel remorqué
une lettre majusculeG wagon couvert de type courant H wagon couvert de type spécial K wagon plat de type courant à deux essieux R wagon plat de type courant à bogies L wagon plat de type spécial à deux essieux S wagon plat de type spécial à bogies E wagon tombereau de type courant F wagon tombereau de type spécial T wagon à toit ouvrant Z wagon-citerne I wagon à température contrôlée U wagon spécial A voiture voyageurs de première classe B voiture voyageurs de deuxième classe AB voiture voyageurs mixte A et B D fourgon AD voiture combinée A et D BD voiture combinée B et D W voiture-lits R voiture-restaurant WR voiture combinée W et R
suivie éventuellement de lettres minuscules * a wagon à quatre essieux aa wagon à six essieux s wagon apte au 100 km/h ss wagon apte au 120 km/h m voiture motorisée x voiture-pilote non motorisée mx voiture-pilote motorisée * uniquement quelques exemples vu leur nombre
La numérotation UIC du matériel sert de clé d'accès du registre européen NVR (National Vehicle Register ) qui fournit 13 informations sur le véhicule.
Le numéro belge du matériel moteur est inclus dans le numéro UIC. Toutefois, le matériel pris en location conserve son numéro UIC d'origine, et ce même s'il lui a été attribué un numéro belge complétement différent.
Le 1/6/2003, la signification des deux chiffres désignant la compagnie propriétaire, a été modifiée pour désigner le pays qui a attribué le numéro du matériel.
Cependant, le nouveau code pays, a repris le numéro de sa principale compagnie. Les chiffres 88 représentent donc maintenant la Belgique, d'où l'utilité de faire suivre le numéro par les lettresB-NMBS pour mentionner le propriétaire.
Ainsi, la locomotive 1802, propriété de laSNCB / NMBS , a comme désignation UIC91 88 0018 002-1 B-NMBS .
Quelques codes pays UIC
51 Pologne 70 Royaume-Uni 80 Allemagne 81 Autriche 82 Luxembourg 85 Suisse 84 Pays-Bas 87 France 88 Belgique
Pour le matériel moteur, le numéro UIC du matériel belge SNCB, Lineas ouInfrabel/TUC Rail est principalement basé sur l'appellation technique du véhicule.
Correspondance numéro belge - numéro UIC
dénomination belge UIC AM66 601 à 640 94 88 066 601 à 640 AM80 301 à 335 94 88 080 301 à 335 AM82 336 à 370 94 88 080 336 à 370 AM83 371 à 440 94 88 080 371 à 440 AM96 P 441 à 490 94 88 096 441 à 490 AM96 M 501 à 570 94 88 096 501 à 570 AM73 677 à 706 94 88 066 677 à 706 AM74 707 à 730 94 88 066 707 à 730 AM78 731 à 756 94 88 066 731 à 756 AM79 757 à 782 94 88 066 757 à 782 AM75 801 à 820 94 88 075 801 à 820 AM76 821 à 832 94 88 075 821 à 832 AM77 833 à 844 94 88 075 833 à 844 AM86 901 à 935 94 88 086 901 à 935 AM89 936 à 952 94 88 086 936 à 952 CityRail 960 à 999 94 88 066 960 à 999 Desiro M 08001 à 210 94 88 008 001 à 210 Desiro P 08501 à 595 94 88 008 501 à 595 HLE13 1301 à 1360 91 88 013 001 à 060 HLE18 1801 à 1896 91 88 018 001 à 096 HLE19 1901 à 1924 91 88 019 001 à 024 HLE21 2101 à 2160 91 88 021 001 à 060 HLE27 2701 à 2760 91 88 027 001 à 060 AR41 4101 à 4196 95 88 004 101 à 180 HLD55 5501 à 5514 92 88 0055 001 à 014 HLD62 6201 à 6333 92 88 0062 001 à 133 HLR77 7701 à 7870 92 88 0077 001 à 170 M = monocourant P = polycourant
Pour le matériel remorqué destiné aux voyageurs, le numéro UIC est basé surcelui de la série. Ce dernier, dans un premier temps, restera inscrit mais barré.
Exemple : la voiture numéro11.705 devint la voiture numéro UIC51 88 1170 005-4 .
Le 17/10/1953, seize pays réunis àBruxelles / Brussel , fondèrent la CEMT (Conférence Européenne des Ministres des Transports ).
C'est aussi en 1954, qu'on mit en service un nouveau bâtiment de gare pour la gare dénomméeAndenne-Seilles .Celui-ci , remplaça l'ancien construit par le NB (Nord Belge ) de 1850. Depuis, cette gare a été renommé simplement Andenne.
Toujours en 1954, laSNCB / NMBS , prit livraison de cinquante locomotives électriques auxquelles elle attribua le type 122, future série 22.Celles-ci , étaient construites parLa Brugeoise et Nicaise et Delcuve et ACEC pour la partie électrique. Les dernières de cette série ne furent retirées du service qu'en 2009.
Dès l'année suivante, donc en 1955, laSNCB / NMBS commença à prendre livraison des locomotives électriques type 123, future série 23.Celles-ci étaient quasi identiques au type 122, mais étaient équipées, pour la première fois, d'un circuit électrique dit "de récupération ". Dans les descentes, les moteurs pouvaient faire office de génératrices et renvoyaient l'énergie électrique du freinage dans la caténaire, où elle était disponible pour d'autres trains.
La circulation en double traction, exigeait, à l'époque, la présence d'un conducteur dans chaque engin. Pour pouvoir coordonner leur conduite, les locomotives, étaient équipées de petites lampes de contrôleau-dessus dupare-brise . Elles étaient familièrement appelées le "cinéma".
Dans les années 1970, on estima qu'il serait préférable, de n'avoir qu'un seul conducteur pour mener les deux engins.Ceux-ci , formeraient alors une "unité multiple ".
Pour obtenir ce résultat, on équipa les faces des locomotives des séries 23 et 26, de trois câblots à gauche et de trois prises pour câblot à droite. Lorsque les câblots étaient insérés dans les prises, les connexions ainsi réalisées entre deux locomotives, permettaient, à la locomotive menante, de transmettre les commandes nécessaires, à la locomotive menée.
C'est à partir de 1954, qu'on commença à distinguer, sur les wagons, la charge admise en fonction des catégories de voie A, B et C.
Celles-ci , sont fonction de la charge admise par essieu :A 16 tonnes ,B 18 tonnes etC 20 tonnes .
En 1954, comme on avait décidé d'activer les crocodiles, non plus avec une polarité mais avec les deux, on était en mesure de transmettre plus d'informations aux cabines de conduite.
On installa danscelles-ci , le système de la firme suisse Hasler, maintenant HaslerRail, appelégong-sifflet . Au passage d'un signal avertisseur ouvert,celui-ci émet un gong, au passage d'un signal avertisseur,celui-ci émet un coup de sifflet.
Ce système fut complété, en 1958, par le nouveau système de veille automatique.Celui-ci , appelé familièrement le système de l'homme mort, a pour but de s'assurer de la vigilance effective du conducteur. Pour éviter toutes fraudes, le nouveau système se base sur le maintien en équilibre d'une pédale. Si cet équilibre est rompu ou si le dispositif n'est pas réarmé immédiatement après le déclenchement d'un ronfleur, l'arrêt d'urgence du convoi est déclenché.
A cette époque, il était habituel de trouver dans l'emballage des bâtons de chocolat, des chronos dont on pouvait faire collection. En 1954, les chocolats Jacques, éditèrent une série portant sur les locomotives belges.
La gare deBruxelles Allée Verte / Brussel-Groendreef , fut fermée le 16/1/1954, puis démolie. Son emplacement avait connu les débuts du chemin de fer.
Le 23/5/1954, le service des voyageurs en provenance de Courtrai (Kortrijk), est limité à Poperinge, et le 25/9/1970, c'est au tour du trafic des marchandises. Poperingue (Poperinge) devint dès lors une gare en impasse. Il n'y a donc plus de liaison directe entre Courtrai (Kortrijk) et Hazebrouck en France.
Si cet itinéraire avait été maintenu, il aurait permis une liaison fret directe entre Courtrai (Kortrijk) et le port de Dunkerque. Comme entretemps, la gare Hazebrouck est devenue une gare TGV, cette relation aurait aussi été intéressante pour les voyageurs.
Cette ligne avait été construite de Courtrai (Kortrijk) jusque Poperingue (Poperinge) en1853-1854 , par la FO (société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale ), puis prolongée jusque Hazebrouck en 1870.
Le 17/10/1954, on a mis en service la traction électrique sur le tronçonBruxelles-Nord / Brussel-Noord - Louvain (Leuven) . Ensuite, le 1/10/1955, ce fut le tour deLouvain (Leuven) - Liège-Guillemins .
Comme pour les autres électrifications de ligne, on en profita pour la moderniser profondément. Mais en plus, on innova, en installant une signalisation permanente decontre-voie .
Les signaux decontre-voie , sont implantés à droite et non à gauche, car les trains y circulent en sens contraire au sens normal.
Sur une ligne à double voie, l'utilisation de lacontre-voie , permet de ne pas suspendre le trafic lorsque qu'une des deux voies est indisponible. Elle permet aussi à un train rapide, de dépasser un train lent circulant dans le même sens.
Le 2/12/1954, un train qui reconduisait, dans leur pays, des supporters allemands, après un match de footballAngleterre - Allemagne , a déraillé à Wilsele, commune de Louvain (Leuven). Il avait abordé un aiguillage à une vitesse excessive. Il eut 24 morts.
L'implantation d'une voie dans une courbe se fait en mesurant de distance à distance la flèche decelle-ci . En effet, on n'a pas accès au centre de la courbe et de plus le début et la fin decelle-ci suit un profil parabolique.
Dans le cas d'une courbe, la flèche vaut le rayon de la courbe moins la hauteur d'un triangle rectangle dont les autres côtés sont le rayon de la courbe et lademi-longueur des points de repère. Cette hauteur peut être calculée grâce au théorème de Pythagore.
Pour éviter de fastidieux calculs manuels, laSNCB / NMBS utilisait, au milieu des années 1950, l'appareil "Medico". C'est un boitier mécanique pesant6 kg , comportant des engrenages et des axes filetés, manoeuvrés par manivelle, qui déplaçait des compteurs permettant de lire la valeur de la flèche.
Si l'utilisation d'un tel appareil peut surprendre de nos jours, il faut se rendre compte que cette technologie était largement répandue à l'époque, où on l'utilisait dans des machines pour additionner par exemple.
La première locomotivediesel-électrique , la201.001 (renumérotée 5901 en 1971), fut livrée à laSNCB / NMBS par Cockerill le 22/12/1954. Sa partie électrique avait été confiée aux ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
La conception de son câblage électrique, permettait que toute la puissance de son moteur diesel Cockerill, soit utilisée par sa génératrice, dès que la locomotive atteignait la vitesse de12 km/h .
Leurs cabines étaient inconfortables. 55 exemplaires furent livrés de 1954 à 1955. Elles furent reprisent dans la série 59 et arrêtées en 1984. Quelques exemplaires furent cependant remis en état pour participer, en France, à la construction de la ligne à grande vitesse.
Dès 1955, laSNCB / NMBS prit possession de locomotives de lignediesel-électriques un peu moins puissantes, les types 202, 203 et 204, qui formèrent plus tard les séries 52, 53 et 54. Egalement de conception américaine, elles avaient des faces arrondies qui leur valurent le surnom de "gros nez " (ou "grote neus" ).
Les différents types correspondaient à leur destination : remorque de trains pour voyageurs, remorque de train de marchandises et remorque de trains express. Pour les trains lourds, on les utilisait habituellement en double traction.
Leurs moteurs étaient des 16 cylindres en V, suralimentés et de cycle deux temps, donc au bruit caractéristique.
Leurs cabines de conduite étaient très inconfortables et non adaptées à la conduite à gauche. Aussi, toutes les faces arrondies et les cabines furent progressivement remplacées, au début des années 1980, par de nouvelles de forme plus moderne. Montées sur une isolation en caoutchouc, les cabines étaient donc "flottantes".
Au début des années 1955, la codification en chiffres utilisée pour décrire la disposition des essieux d'une locomotive, avait atteint ses limites. En effet, pour les locomotives électriques et diesel, il était devenu nécessaire de spécifier si les roues motrices étaient à motorisation indépendante ou non.
Codification des locomotives selon le rôle et l'ordre de leurs essieux :
- essieux porteurs un chiffre
1 essieu chiffre 1, 2 essieux chiffre 2, etc.
- essieux moteurs à motorisation non indépendante une lettre
un essieu lettre A, deux essieux lettre B, etc.
- essieux moteurs à motorisation indépendante un lettre suivie de l'indice o.
un essieu Ao, deux essieux Bo, etc.
Ainsi, la locomotive diesel type 202, était une CoCo et une locomotive à vapeur Pacific, serait une 2C1.
En 1955, le trafic des voyageurs sur la ligneHombourg - Vaux sous Chèvremont ne cessant de décliner, laSNCB / NMBS expérimenta une formule nouvelle d'exploitation, le "train-tramway ". Comme pour un tramway desservant des arrêts facultatifs, les voyageurs devaient demandereux-mêmes l'arrêt de l'autorail.
Le trafic continuant à décliner, le service des voyageurs fut supprimé en 1957.
A partir de 1955, le peintreGaston Bogaert , dit "Capouillard", réalisa de nombreuses affiches pour laSNCB / NMBS .
Début 1955, la société AFB (Anglo-Franco-Belge ), construisit des locomotives à vapeur à l'écartement de1,67 m pour l'Inde. Pour les acheminer, par le rail, deLa Croyère (commune deLa Louvière ) à Anvers (Antwerpen), elle n'eut d'autre solution, que de les placer sur des trucks porteurs spécialement construits.
Le 22/5/1955, on met en exploitation une liaison avec l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal au départ deBruxelles-Central / Brussel-Centraal . Cette ligne reprenait une partie du tracé d'une liaison établie en 1943 par l'occupant allemand à des fins militaires.
Cette ligne fut exploitée, jusqu'au 27/5/1979, sous un statut propre et une tarification spécifique, en partenariat avec la compagnie aérienne Sabena (Société Anonyme Belge d'Exploitation de la Navigation Aérienne ).
Elle sera plusieurs fois remaniée, électrifiée et finalement intégrée au réseau des lignes rapides avec prolongation vers Malines (Mechelen).
Le 19/6/1955, on inaugura le nouveaupont de Buda / Budabrug . Il avait été reconstruit comme pontrail-route . En plus du trafic routier, il comportait une voie pour le CFI (Chemin de Fer Industriel du port de Vilvorde (Vilvoorde) et extensions ). Après la fin de l'exploitation de ce dernier, il est devenu un important lien entre Haren etNeder over Heembeek , deux quartiers de la ville deBruxelles / Brussel .
De temps en temps, les souverains empruntaient le train royal pour leurs déplacements en Belgique. La composition du train était réduite. Lors du voyage à Verviers du 30/10/1955 par exemple, ce train était composé d'une locomotive diesel type 201 tractant deuxvoitures-salon encadrées par deux fourgons.
De 1955 à 1963, on procéda au marquage UIC et à la remise en peinture du matériel affecté au transport des marchandises. La couleurrouge-brun remplaça la couleur vert "wagon". Le matériel trop ancien ne fut pas traité mais déclassé.
A remarquer, que cet ancien vert, était plus foncé, que celui qui sera utilisé, plus tard, parB-Cargo , puis par les compagnies qui lui ont succédé.
Le 12/12/1955, la CIWL, a mis en service un nouveau type devoitures-lits , les voitures P. Il est innovant par sa caisse en inox, mais surtout par l'agencement de ses compartiments d'inspiration américaine.Ceux-ci sont disposés sur deux niveaux et s'imbriquent l'un dans l'autre.
Ce matériel continua d'être en service jusque dans les années 1990.
Alors qu'avant, chaque locomotive à vapeur avait une équipe de conduite fixe, à partir de 1956, laSNCB / NMBS appliqua la banalisation, c'est à dire qu'une locomotive à vapeur pouvait être conduite par n'importe quelle équipe.
Si cette mesure était économiquement justifiée, elle eut aussi des conséquences négatives. Avec la perte du sentiment d'être propriétaire de "sa" machine, la propreté externe et surtout interne des locomotives se dégrada. On vit apparaître des plaintes contre les crasses laissées par les occupants précédents.
En 1956, les sociétés,La Brugeoise et Nicaise et Delcuve et les AM (Ateliers Métallurgiques ), fusionnèrent pour former la BN (Brugoise et Nivelles ).Celle-ci possède alors quatre centres de production,Saint-Michel lez Bruges , Nivelles, Manage etMont sur Marchienne .
Désormais, la BN (Brugeoise et Nivelles ) (ateliers de Nivelles), aidés des ACEC pour la partie électrique et de Cockerill pour la partie diesel (sous licence Baldwin), sera le principal constructeur belge des locomotives de typediesel-électrique .
Ce type de locomotive est ditdiesel-électrique car le moteur diesel entraine une génératrice qui fournit du courant aux moteurs de traction qui sont eux électriques. Ceci permet de transmettre plus souplement la puissance du moteur à l'effort de traction.
La génératrice est aussi utilisée, alimentée par des batteries, pour démarrer le moteur diesel. La locomotive dispose d'un générateur de vapeur, indépendant de la traction, pour assurer le chauffage des voitures à voyageurs.
Une locomotivediesel-électrique est bien plus rapide à mettre en marche qu'une locomotive à vapeur et nécessite moins d'immobilisation pour son entretien. Aussi, on considère qu'une locomotivediesel-électrique pouvait remplacer deux locomotives à vapeur. En plus, elle est conduite par un seul homme là où il en fallait deux pour une locomotive à vapeur.
Toutefois, signalons qu'une locomotive diesel de l'armée américaine, stationnée àAix la Chapelle (Aachen), la 1818 du typeMRS-1 (Military Road-Switcher ) construite par EMD (Electro-Motive Division ) of GM (General Motors ), fit une courte démonstration sur le réseau belge en avril 1954 et est donc la première locomotive diesel à y avoir circulé.
La traction de ligne diesel doit beaucoup à la marine de guerre américaine qui, pour équiper sessous-marins , a, entre les deux guerres, fait développer des moteurs à la fois puissants et d'une taille suffisamment réduite pour être incorporés dans une locomotive.
Qui dit locomotive diesel dit locomotive alimentée au fuel. Or, bien que dans certains pays, les locomotives à vapeur étaient alimentées au fuel, en Belgique elles étaient alimentées au charbon. En plus, une locomotive à vapeur nécessite pour son entretien des installations très différentes de celle d'une locomotive diesel. En conséquence, la physionomie des dépôts sera radicalement transformée par le passage de la vapeur au diesel.
Plus besoin de parc à charbon, de grue pour le charbon, de château d'eau, de grue à eau, de fosse à cendrée, depont tournant , de lampisterie, etc.
En 1956 également, laSNCB / NMBS remplaça la gare de Tamise (Temse), construite en 1870 par le MT (Chemin de Fer international de Malines à Terneuzen), par un nouveau bâtiment, oeuvre de l'architecteP.E. Moreels .
En 2019, des rampes furent ajoutées pour donner un accès aux quais à partir du tunnel de la rue voisine, ce qui permit d'éviter la traversée des voies.
En 1956, pour faciliter l'accès aux marchés financiers, fut créée, à Bâle (Basel), par 25 réseaux européens dont laSNCB / NMBS , la société Eurofima (société EUROpéenne pour le Financement de MAtériel ferroviaire ).
Début 1956, laSNCB / NMBS prit livraison des premières des quinze locomotivesdiesel-hydrauliques type 272, futures série 72. Construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ) avec motorisation SEM, elles étaient destinées aux manoeuvres lourdes dans la zone portuaire d'Anvers (Antwerpen). Pour cela, elles disposaient de deux régimes de vitesse,30 km/h et50 km/h .
Courant 1956, laSNCB / NMBS mit en service une petite série d'automotrices à caisse en inox, les AM56. L'utilisation de ce matériau avait été popularisée auxEtats-Unis par laBudd Company . Ce sont les premières automotrices équipées de double vitrage.
Le 21/4/1956, on procéda à l'inauguration de l'autorouteBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) . Le chantier avait duré sept ans et la création d'un véritable réseau autoroutier fut très lente. Néanmoins, ceci fut à l'origine d'une concurrence de plus en plus grande vis à vis du rail.
Du 26/4/1956 au 9/5/1956, plusieurs pays européens, prêtèrent du matériel moteur, pour participer à des essais communs, pilotés par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ). Ils avaient comme but, d'évaluer les effets de l'augmentation de la vitesse et de la charge, lors du passage des trains sur les ponts métalliques.
Ceux-ci , eurent lieu sur le pont en treillis de Riddes, dans le Valais (Suisse). LaSNCB / NMBS , y envoya la Pacific type 11.024 .
C'est le 30/6/1956, que laSNCB / NMBS lança, sur la relationOstende (Oostende) - Bruxelles / Brussel - Munich (München) , son premierauto-train ouautos-couchettes . Il s'agissait d'un train qui transportait des autos sur des wagons et les passagers de ces autos dans desvoitures-lits ou desvoitures-couchettes .
Dans unevoiture-lits (aussi appeléewagon-lits ), les compartiments comprennent de un à trois lits et il y a uncoin-lavabo-toilette . Les voyageurs se connaissent et se mettent en tenue de nuit. Dans unevoiture-couchettes , les compartiments comprennent six sièges pouvant être transformés en couchettes et il n'y a pas decoin-lavabo-toilette . Les voyageurs ne se connaissent pas nécessairement et restent en tenue de jour.
Par la suite, d'autres trains similaires, mais à destination du sud de l'Europe, furent créés et les points de départ deceux-ci , furent concentrés àSchaerbeek / Schaarbeek (déplacé ensuite à Denderleeuw) et Bressoux (commune de Liège). Ces trains étaient fusionnés à Marloie (commune deMarche en Famenne ) au prix de longues manoeuvres.
Le serviceauto-train fonctionnait toute l'année mais des destinations comme Milan (Milano), Narbonne, Avignon ouSaint-Raphaël étaient surtout prisées l'été.
Au départ, on utilisa des wagons couverts adaptés pour transporter les autos, mais à partir de 1969, elles furent chargées sur des wagons spéciaux à deux étages, type DDm, dont le chargement ou le déchargement se faisait via une rampe placée à un des extrémités.
Tous ces services disparurent en 2003 comme mentionné plus loin.
Le 7/7/1956, on inaugura la nouvelle gare de Courtrai (Kortrijk), oeuvre de l'architectePierre-Albert Pauwels . Elle remplaça la gare de 1857, détruite suite aux bombardements de 1944.Elle-même avait remplacé une première gare de 1839.
Sa façade, est ornée debas-reliefs du sculpteurMaurits Witdouck .
En 2007, une extension multimodale moderne fut ajoutée de l'autre côté des voies. Un projet existe qui veut améliorer et développer ce côté de la gare, leStationsproject Kortrijk .
Le 1/8/1956, le service des trains de secours et des grues de relevage fut rationalisé. Si de nombreuses gares conservèrent leur train de secours, le nombre de grues de relevage fut réduit.
Les trains de secours étaient seulement formés d'un wagon ou d'une ancienne voiture, pour le personnel, et d'un wagon couvert, transportant le matériel, soit des crics, des palans, des cales, etc.
Les grues de relevages, à vapeur, étaient basées dans des dépôts, soit àAnvers-Dam (Antwerpen-Dam),Haine Saint-Pierre (commune de La Louvière), Kinkempois, Merelbeke, Ronet (commune de Namur) etSchaerbeek / Schaarbeek .
Le 29/9/1956, fut mis en service l'électrification, sur le territoiregrand-ducal , de l'accès à la gare de Luxembourg. Cette électrification fut en fait, un prolongement de celle de la ligneBruxelles / Brussel - Arlon est a été réalisée, commecelle-ci en3 kV DC (courant continu).
Mais peu de temps auparavant, les CFL avaient optés pour une électrification en25 kV AC (courant alternatif) en prolongement de l'électrification française arrivée à Thionville le 15/9/1955. Ceci eut comme conséquence que la gare de Luxembourg fut équipée de voies dédiées à l'un des deux systèmes mais avec possibilité, pour une voie, de commuterceux-ci . Tout ce dispositif fut inauguré le 29/9/1956.
Naturellement, lorsque la Belgique décida, le 2/3/2007, de moderniser et deré-électrifier la ligneNamur - Arlon en25 kV AC, les CFL firent le projet de remplacer le3 kV DC par le25 kV AC sur tout leur territoire. D'autant plus, que cette année également, tout ceci reçu un Financement dans le cadre du projet européenEuroCap-Rail .
Tant du côté belge que du côté luxembourgeois, les travaux s'étalèrent sur plus d'une dizaine d'années, les tronçons de la nouvelle caténaire25 kV AC étant, dans un premier temps, alimentés en3 kV DC .
Le 17/9/2018, la première section fut enfin convertie au25 kV AC . Comme il s'agissait du trajetArlon - Luxembourg , cela mit fin à la présence du3 kV DC sur le territoire luxembourgeois. Ceci permettra aux trains des CFL de venir jusqu'Arlon.
Durant les mois qui suivirent, la circulation des trains de laSNCB / NMBS , à destination de Luxembourg, connu de nombreux incidents dus,. entre-autres , à des problèmes d'adaptation des conducteurs.
En plus, l'homologation, sur le réseau luxembourgeois25 kV , des automotrices Desiro bicourant du service intérieur, n'était pas terminée. Il est vrai que les dernières spécifications luxembourgeoises dataient seulement du 3/8/2018.
Ceci limita le matériel disponible au seul matériel destiné initialement au trafic international. En conséquence, souvent, les voyageurs d'unBruxelles / Brussel - Luxembourg , devaient changer de train en gare d'Arlon.
Par ailleurs, une forte demande s'est manifestée en faveur de la prolongation des trainsLuxembourg - Arlon jusqu'à Viville, ce qui permettrait de soulager la gare d'Arlon et désengorgerait la circulation automobile dans la ville.
Ce point d'arrêt en pleine ligne, situé à proximité des anciens ateliers de Stockem, devrait alors être adapté à sa nouvelle fonction de terminus.
En septembre 1956, la Belgique signa un traité avec l'Allemagne, dont une des clauses donnait à la Belgique la souveraineté sur la Vennbahn même en territoire allemand. C'est ainsi que la gare de Montjoie (Monschau)) sera belge alors que la localité, assez distante, sera allemande.
Cette situation perdure toujours, même si, depuis 2013, la Vennbahn est devenue un RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes ).
A partir de 2004, la sectionLeykaul - Sourbrodt est exploitée par unvélo-rail , le Rail-Bike des Hautes Fagnes
C'est le 29/9/1956, qu'une locomotive à vapeur type 10, assura pour la dernière fois. une relation sur la ligne du Luxembourg. C'est la10.018 , qui partie de Luxembourg, emmena ce convoi jusqueBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Rappelons, que la type 10, fut la plus puissante des locomotives à vapeur possédées par laSNCB / NMBS
En 1957, le charbonnage de Houthalen (commune deHouthalen-Helchteren ), qui possédait un réseau privé à voie normale, l'électrifia en600 V DC . La BN et les ACEC, fournirent deux types de locomotives : un à deux bogies et cabine centrale et un à deux essieux.
C'est à partir de 1957 que l'on commença, très progressivement, à équiper les aiguillages d'un chauffage électrique. Ceci devait leur permettre de fonctionner en cas de neige ou de gelée, sans l'intervention d'une équipe pour les débloquer.
Ceci permit de remplacer les méthodes empiriques utilisées jusqu'alors :
- l'application de la "crosse d'évêque c'est à dire une barre de fer courbée avec de l'amiante à son extrémité où on enflamme du pétrole ou du mazout
- le chauffage par jet de carbure dont on enflamme le gaz qui se dégage alors au contact de la neige
- l'arrosage avec de l'eau salée
- et naturellement le grattage et le brossage.
C'est à partir de 1957 également, qu'une voiture, à destination deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , fut ajoutée en queue duNight-Ferry de la CIWL.
Ce train reliait Londres (London) à Paris, ses voitures étant embarquées sur un ferry pour le trajetDouvres (Dover) - Dunkerque . La voiture pourBruxelles / Brussel était différée à Hazebrouck, puis accrochée à des trains réguliers. En 1967, la scission et le regroupement des tranches se firent en gare deLille-Flandres .
Cette liaison fut supprimée le 31/10/1980. Elle fut remplacée par la traverséeHoek van Holland - Harwich .Celle-ci , se faisait en utilisant des trains réguliers, en correspondance à Rotterdam.
Toujours en 1957, l'ingénieur norvégienPer Pande-Rolfsen , inventa un nouveau système de fixation des rails aux traverses. C'est une sorte de ressort qui se clips sur un support spécial, d'un type différent selon que les traverses sont en béton et en bois. Leur pose nécessite un outillage spécial.
Contrairement au tirefond qui doit périodiquement être revissé, le nouveau système ne nécessite pas d'entretien.
Commercialisée sous la marque Pandrol, cette fixation fut bientôt adoptée par de nombreux réseaux, dont le belge en 1977. Jusque 2005, des attaches de ce type furent même fabriquées à Anderlues par la boulonneriePandrol Avaux .
En 1957, apparaissent, à l'initiative du président des NS,Frans den Hollander , lesTrans Europ Express ou TEE. Les membres fondateurs furent les chemins de fer belges, français, italiens, luxembourgeois, néerlandais,ouest-allemands et suisses. Ils ont été ensuite rejoints par les chemins de fer autrichiens et espagnols. Le TEEParis - Bruxelles / Brussel , fut ainsi inauguré le 2/6/1957.
Ce sont, à l'origine, des trains de jour, rapides, transfrontaliers et uniquement accessibles par réservation en première classe. Il y avait une restauration à bord et même des hôtesses.
Pour s'affranchir des différences de courant de traction, ils furent assurés, au début, par des autorails diesel français,hollando-suisses , italiens etouest-allemands .
Rames autonomes des débuts des TEE en Belgique
dénomination mode compagnie DE-IV/RAm TEE I diesel NS-CFF RAe TEE II * électrique CFF RGP1 diesel SNCF VT 11.5 diesel DB * ont remplacé les DE-IV/RAm TEE I+nobr> en 1961
Contrairement à la pratique de l'époque, qui était de laisser conduire le matériel étranger par son personnel de conduite habituel, mais de lui adjoindre, sur le réseau belge, un pilote connaissant la réglementation
SNCB / NMBS , ces autorails étrangers purent être conduit par du personnel belge qui relayait aux frontières.
Par la suite, ils furent assurés par des rames tractées, souvent électriques. Cette fois, laSNCB / NMBS , fournit le matériel roulant nécessaire. Fin des années 1980, ils furent ouverts à la deuxième classe. Finalement, comme on le verra plus loin, ils furent remplacés par les EuroCity et les TGV (Train à Grande Vitesse ).
On essaya d'appliquer au trafic international des marchandises le même concept que celui des voyageurs. Ainsi furent créés, le 28/5/1961, les TEEM (TEE Marchandises ). Leurs horaires étaient décidés par la CEHM (Conférence Européenne des Horaires de trains Marchandises ) et repris dans le LIM (Livret-indicateur International des trains de Marchandises ). Cette formule ne rencontra pas le succès espéré et fut arrêtée le 27/5/1996.
Début 1957, laSNCB / NMBS ,SNCB / NMBS , a signalé, avoir subit des vols de câble en cuivre; sur ses lignes électrifiées. Depuis, ce problème s'est amplifié.
Cette année 1957 voit aussi le début de la traction diesel de ligne et la mise en exploitation des automotrices Benelux bitension courant continu (3 kV DC belge et1,5 kV DC néerlandais), ceci en partenariat avec les NS.
Ces automotrices étant directement dérivées de leurs homologues néerlandaises, appelées commecelles-ci , "Hondekop" (tête de chien ), et plus précisémentHondekop-Benelux . Ce surnom fait allusion à la forme de leurs faces.
Les quatre automotrices de laSNCB / NMBS , formèrent le type 220 et les huit des NS, le matérielMat'57 .
Peu avant Rosendael (Roosendaal), on a prévu une courte section qui, sur les caténaires, forme un "écluse" électrique, que les automotrices franchissent, pantographes baissés, grâce à leur vitesse acquise.
C'est encore en 1957, que laSNCB / NMBS , fit construire, dans son atelier central de Malines (Mechelen), une rame autorail triple. Pour cela, on réutilisa un maximum de composants en surplus.
Cette rame prototype comportait :
- un élément moteur avec compartiment poste de conduite, un compartiment avec deux moteurs SEM et un compartiment fourgon
- une voiture
- unevoiture-pilote .
On remarquera que les voyageurs n'étaient pas en contact avec l'élément contenant les moteurs, ce qui leur permettait d'éviter bruit et vibration, mais qui entraînait un énorme gaspillage d'espace.
En 1961, on construisit, aussi à l'atelier de Malines (Mechelen), 6 autorails basés sur le prototype. Les 7 exemplaires formèrent le type 630 (future série 40). Ils étaient aptes aux100 km/h et offraient des places dans toutes les classes. Leur élément moteur était étonnamment vide derrière ses hublots. Il ne prévoyait que la cabine de conduite et à l'autre extrémité un petit espace fourgon pour l'accompagnateur de train. Ce matériel resta actif jusqu'en 1984.
L'année 1957, fut aussi celle de la construction de la dernière locomotive à vapeur par l'industrie belge. C'était une machine de type Consolidation, à voie de60 cm , destinée au Maroc espagnol, qui fut construite par lesAteliers de la Meuse à Sclessin.
Le 25/3/1957, fut signé le traité de Rome qui fondait la CEE (Communauté Economique Européenne ), qui deviendra ensuite l'UE (Union européenne ) ou EU (European Union ). Il associait les trois pays du Benelux, la France et l'Italie. La Belgique était représentée parPaul-Henri Spaak .
Le 5/4/1957 est supprimé le tunnel deBraine le Comte , datant de 1841. Désormais, la ligneBruxelles / Brussel - Mons a un nouveau tracé qui évitecelui-ci .
Le 2/6/1957, la ligneTermonde (Dendermonde) - Saint-Nicolas (Sint-Niklaas) , a été fermée. Le trafic de voyageurs avait déjà été transféré sur route en 1946.
A partir du 2/6/1957, on spécialisa la ligneTongres (Tongeren) - Aix la Chapelle (Aachen) , au trafic des marchandises, pour en faire l'axe principal du transit du fret entre le port d'Anvers (Antwerpen) et l'Allemagne. En même temps, on ferma la sectionBattice - Plombières
En juillet 1957, la SNCF, créa EVS (société d’études et d’Exploitation de Wagons Spécialisés ).Celle-ci , fit construire, par un grand nombre de sociétés, des prototypes de wagon agencés pour permettre une manutention des palettes, par les parois latérales voire par le haut grâce à un toit enroulable.
Parmiceux-ci , se trouvait le wagon à portes coulissantes superposables conçu par la firme allemande SEAG (Siegener Eisenbahnbedarf AG ), dont un certain nombre fut acquis par laSNCB / NMBS .
D'une manière générale, tous les chemins de fer européens, se mirent à rechercher de nouveaux types de wagons, adaptés à l'évolution des nouveaux conditionnements et procédés de manutention utilisés dans le transport. Citons :
- le wagon couvert à parois coulissantes
- le wagon couvert à parois bâchées
- le wagon couvert à toit ouvrant
- le wagon à toit enroulable
- lewagon-citerne à déchargement automatique
- lewagon-trémie à déchargement entre les voies
- lewagon-trémie à déchargement par vannes rotatives
- lewagon-trémie à déchargement automatique latéral
- etc.
C'est le 20/12/1957, que fut installé, à Kalmthout, le premier passage à niveau équipé dedemi-barrières .
Les barrières de ce type de passage à niveau, ne couvrent que la moitié droite de la chaussée dans chaque sens de circulation. Elles ne s'abaissent qu'après le passage au rouge des feux et le déclenchement des sonneries. Cette disposition, évite qu'un véhicule ne soit prisonnier entre les barrières.
Depuis, ce type de passage à niveau, s'est largement généralisé.
Mais un inconvénient est apparu, en zone urbaine, les piétons qui se massaient à gauche de la chaussée, n'avaient aucune protectionvis-à-vis des voies. Aussi, en 2011, on décida, dans ce cas, d'ajouter, desmini-barrières à gauche.
C'est en 1958, que laSNCB / NMBS , créa, dans une salle latérale du bâtiment de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , un discret et modesteMusée des Chemins de fer /Museum van de Spoorwegen . Plus tard, il fut avantageusement remplacé parTrain World .
A remarquer, qu'à l'étage, il y avait, entre-autres, un modeste standSNCV / NMVB .
Toujours en 1958, laSNCB / NMBS , organisa une surveillance des moteurs diesel de ses locomotives, à partir d'échantillons de leur huile et de leur eau de refroidissement.Celles-ci , étaient examinées en laboratoire. En cas d'anomalie, l'information était transmise aux ateliers concernés.
C'est en 1958 également, qu'on expérimenta, dans les gares deBruxelles-Central / Brussel-Centraal et deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , la mise en marche des escalators, grâce à une cellule photoélectrique.
A partir de 1958, laSNCB / NMBS , commença à utiliser des boites d'essieu à rouleaux, au lieu de boites d'essieu à palier lisse, pour ses wagons marchandises. A partir de 1970, elle procéda au remplacement des boites sur les wagons en service.
Dans une boite à rouleaux, de petits cylindres, les rouleaux, sont intercalés entre la tête d'essieu mobile et le palier fixe.
Les avantages de ces sont multiples : la traction du wagon nécessite nettement moins d'effort, des vitesses plus élevées peuvent être atteintes sans échauffement, consommation de graisse et entretien fortement réduit.
Les boites à rouleaux étaient déjà largement utilisées dans les autres types de matériel. Ils sont lubrifiés à la graisse. Le fournisseur le plus connu à cette époque était la firme SKF (Svenska KullagerFabriken ).
Les boites à palier lisse étaient lubrifiées à l'huile. Le type la plus ancien avait son tampon de fibres imbibées d'huile, couvrant simplement le dessous de la fusée d'essieu. Le type plus récent, dit "perfect-packing ", avait son tampon qui entourait la fusée jusquemi-hauteur , y compris sa face avant.
C'est en 1958, queLa Poste / De Post , inaugura son principal tri postal jouxtant un des quais de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Ceci permettait de charger, pendant la nuit, les sacs postaux sur les plateformes d'automotrices ordinaires qui, à cette heure, étaient disponibles pour le service postal.
Conçu par les architectesYvan Blomme ,Fernand et Jean Petit , ce bâtiment a été désaffecté 1998.
De 1958 à 1960, laSNCB / NMBS , fit construire 620 nouvelles voitures à voyageurs pour le service intérieur. Les M2, fournies en seulement deux ans par huit constructeurs, étaient équipées de bogies Schlieren. Elles étaient aptes aux140 km/h au lieu des120 km/h des M1.
Elles se répartissaient comme ceci :
- 35 type A voitures de première classe offrent 98 places
- 350 type B voitures de deuxième classe offrant 136 places
- 104 type AB voitures mixtes avec une partie de première classe et une de deuxième offrant 113 places
- 71 type BD voitures de deuxième classe avec compartiment fourgon offrant 90 places
- 22 type BDxvoitures-pilote de deuxième classe avec compartiment fourgon offrant 90 places
- 15 type BDR voitures de deuxième classe avec compartiment fourgon plus compartimentsnack-bar offrant 80 places.
Le compartimentsnack-bar , servait à ranger le chariot ambulant ainsi que la réserve de marchandises.
De février à juillet 1958, on procéda à la démolition de la marquise de la gare deCharleroi-Sud .Celle-ci , se trouvait côté Bruxelles du bâtiment principal.
Du 17/4/1958 au 19/10/1958, s'est tenue àBruxelles / Brussel la grandeExposition universelle de 1958 , appeléeExpo 58 .
Elle motiva de nombreux travaux publics, dans tout le pays mais surtout àBruxelles / Brussel , travaux principalement routiers mais parfois aussi ferroviaires. C'est dans ce cadre que, le 1/7/1958, est inaugurée une nouvelle gare deLiège-Guillemins qui remplace le bâtiment de 1864.
Dans le pavillon des transports de l'exposition, les constructeurs ferroviaires occupaient des stands où ils mettaient en valeur leurs réalisations. On y présenta aussi une maquette de la jonctionNord-Midi .
Devant le pavillon, étaient posées des voies sur lesquelles on trouvait :
- une locomotive électrique de typeAe 6/6 des chemins de fer suisses
- un autorailALE 840 des chemins de fer italiens
- une rame dieselTEE VT 11.5 des chemins de fer allemands
- une locomotive électriqueBB 9200 des chemins de fer français
- une locomotive électrique série 1050 des chemins de fer autrichiens
- une locomotive diesel type 204 des chemins de fer belges.
LaSNCB / NMBS n'avait pas de gare proche de l'expo, mais elle collabora avec laSTIB / MIVB , et privilégiaSchaerbeek / Schaarbeek comme gare de correspondance.
Dans le cadre de l'expo, laSNCB / NMBS , engagea, pour la première fois, des hôtesses.Celles-ci , étaient des femmes non mariées de moins de trente ans.
Le 23/5/1958, la firmeVan den Bossche , reçu l'autorisation d'enfouir des ordures ménagères dans la sablière deMont Saint-Guibert . Rapidement, elle se mit à traiter celles en provenance de la région bruxelloise.
Celles-ci , chargées à l'écart de la gare d'Etterbeek, étaient acheminées, chaque nuit, par un train dewagons-tombereaux , couverts de filets. L'entreprise disposait de deux locotracteurs pour les conduire au déchargement par le raccordement de la sablière. Ce trafic cessa en 1985.
En 1959, a été fondé à Utrecht (Pays-Bas ), Eurail, pour commercialiser des titres de transport forfaitaires valables dans de nombreux pays européens, dont la Belgique.
En 2007, la gestion des cartes Interrail ont été confiée à cette société.
Pour des raisons de tarification et de sécurité, il était nécessaire de pouvoir peser les véhicules, avec ou sans leur chargement. Pour cela, les cours aux marchandises, étaient équipées deponts-bascules . En 1959, il y en avait ainsi environ 700 pour wagons et de 200 pour camions. Ils étaient presque tous d'un type ancien, où l'opérateur devait déplacer des poids pour équilibrer la charge.
La contraction du réseau
Le 30/1/1959, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS , estima qu'il n'était plus économiquement justifié, d'assurer la desserte pour les voyageurs de nombreuses lignes locales. Il établit un plan, pour transférer graduellement,4 % des voyageurs, du rail vers les autobus.
Il est vrai, qu'il était poussé par son ministre,Paul-Willem Segers , qui, toute sa carrière, a préconisé le transfert du train au bus.
C'est ainsi, que dans l'année,407 km de lignes furent immédiatement transférés et750 km devraient suivre dans les deux ans.
La desserte pour les marchandises de ces lignes était en principe maintenue, mais privées de leur trafic pour voyageurs, nombreuses furent celles qui furent jugées non rentables et disparurent ultérieurement.
En compensation, l'armée fut autorisée à maintenir en état, à sa charge, certaines lignes qui n'étaient plus utilisées en service commercial. C'est la CICF (Commission Interministérielle des Chemins de Fer ) / ICS (Interministeriële Commissie der Spoorwegen ) qui les choisissait.
C'est ainsi qu'en mars 1989, on remit en état les lignesTrois-Ponts - Waimes - Wevercé (Weywertz) qui, avec leur prolongement en Allemagne, également réhabilité, permettaient aux troupes belges d'atteindre le camp militaire d’Elsenborn et de le relier àAix la Chapelle (Aachen). Cette ligne connu sa dernière circulation le 4/10/2006 et est devenue un RAVeL.
Toutefois, ce maintien d'infrastructures, pour les besoins de la nation, se fit de plus en plus précaire et disparu progressivement au fil des années.
Parallèlement, aux transferts vers la route, un plan de réduction des effectifs de l'entreprise, d'environ10 % sur deux ans, fut aussi établi.
Naturellement, certaines des lignes abandonnées n'avaient pas de potentiel de trafic, mais pour d'autres, on regrette encore maintenant leur disparition.
Prenons l'exemple de l'axe structurant du Brabant wallon, qui relie Wavre, capitale provinciale (depuis 1995), à Nivelles,chef-lieu d'arrondissement :
- la liaisonWavre - Court Saint-Etienne et la liaisonBaulers - Nivelles existent toujours
- à l'automne 1952 création d'un autobus de substitution entre Ottignies et Nivelles
- le dernier train de voyageurs entreCourt Saint-Etienne et Baulers a eut lieu le 3/10/1953 mais circulent encore quelques trains de marchandises
- la gare deNivelles-Nord est fermée aux voyageurs le 22/11/1959 et la gare deNivelles-Est devient la seule gare nivelloise pourceux-ci
- en 1960 la sectionCourt Saint-Etienne - Baulers fut mise à voie unique et maintenue pour les besoins de l'armée
- le 1/6/1974 la gare deNivelles-Est est rebâtisée tout simplement Nivelles
- en 1985 la sectionGenappe - Baulers est déferrée l'accès à la sucrerie de Genappe se faisant depuisCourt Saint-Etienne
- en 1988 on ouvre un premier tronçon d'une route à quatre bandes entreCourt Saint-Etienne et Nivelles
- à partir du 26/9/1993 les trains ne s'arrêtent plus à Baulers
- le 30/8/2003 un autorail duPFT / TSP se rend à la braderie de Genappe
- en 2003 la voie cède sous un wagon de sucre àCourt Saint-Etienne et n'est plus utilisable
- en 2004 la sucrerie de Genappe ferme et la sectionCourt Saint-Etienne - Genappe perd son unique client
- en 2007 la sectionCourt Saint-Etienne - Genappe est déferrée
- à partir de 2009 la sectionCourt Saint-Etienne - Baulers est transformée en RAVeL bien que la ministreIsabelle Durant ait évoqué sa réouverture
- les gares deCourt Saint-Etienne et Baulers ont été vendues et les autres démolies
- en 2011 l'hypothèse d'untram-train est abandonnée
- en 2014 le réaménagement des quais àCourt Saint-Etienne a utilisé l'assiette de la voie vers Baulers
- en 2020 ont débuté des travaux à Baulers déplaçant la ligneCharleroi - Nivelles loin de la ligne versCourt Saint-Etienne .
C'était partout le même scénario :
- transfert du trafic voyageurs aux autobus
- fin du trafic de marchandises en transit
- mise à voie unique et parfois affectation aux besoins de l'armée
- plus de circulation de bout en bout mais uniquement desserte des clients des marchandises à partir d'une extrémité
- entretien minimum conduisant à une impossibilité de circulation ou cessation de la prestation pour le dernier client
- déferrage et parfois réaffectation de l'assiette.
En résumé, avec ce plan de 1959, le réseau des chemins de fer belges entame une longue période de contraction.
Evolution de la longueur du réseau belge en km
1930 5.125 1950 5.046 1970 4.236 1990 3.149
On constate, qu'après une période de stabilité, malgré la guerre, la longueur du réseau décroit sans cesse. Si, en 2018, elle a remonté à3.602 km , c'est dû principalement à la création des lignes à grande vitesse.
C'est aussi en 1959 que laSNCB / NMBS acquit son premier ordinateur. Mais des cartes perforées étaient déjà utilisées depuis 1926. Les premiers salaires, calculés par un ordinateur, unIBM 1410 , furent ceux de janvier 1963.
Les ordinateurs de l'époque, n'avaient pas une mémoire centrale basée sur des composants électroniques, mais utilisaient des tores magnétiques.Ceux-ci , étaient formés par un anneau de ferrite, traversé par des fils, qui en influençant son aimantation, mémorise un "0" ou un "1".
Par ailleurs, en 1959, on commence à dédoubler les phares à l'avant des locomotives, automotrices et autorails. Alors qu'ils n'avaient qu'un seul phare blanc, désormais, ils en auront au moins deux.
Mais parfois trois si l'ancien phare central est conservé mais plus utilisé. Cet ancien phare central, ne doit pas être confondu avec le troisième phare, placé beaucoup plus haut, installé pour la circulation à l'international, mais non allumé en Belgique à cette époque.
Toujours en 1959, on mit en activité un nouveau pont sur l'Escaut pour la courte ligne à trafic restreint entre Tournai et Orchies en France.
Pour cela, on expérimenta une nouvelle technique, le béton précontraint. Comme le béton ne résiste qu'aux efforts de compression, et que dans un pont, il y a aussi des efforts de traction, on fait assurerceux-ci par des câbles sous tension. Mais dans le système belge, ces câbles, contrairement à la pratique qui sera généralisée, ne sont pas enrobés dans le béton et restent externes.
Très peu de ponts furent construits selon ce principe et la ligne cessa d'être utilisée en 1994.
En février 1959, les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ), mirent en service un wagons spécial, dit "balançant". Construit pareux-mêmes . Il était destiné au transport des charges lourdes et volumineuses, excédant le gabarit autorisé, notamment des transformateurs. Sa particularité, était qu'il pouvait incliner sa charge et même la déplacer latéralement de25 cm .
Monté sur quatre bogies, deux de trois essieux et deux de deux essieux, il acceptait une charge jusqu'à150 T . Grâce à ses possibilités de déplacement decelle-ci , il pouvait éviter les obstacles que rencontre un tel transport spécial.
Le 13/4/1959, le trafic des voyageurs est abandonné sur la ligne à voie uniqueHouyet - Jemelle (commune de Rochefort) . Un faible trafic de marchandises est maintenu entre Jemelle (commune de Rochefort) etHour-Havenne (commune de Houyet) jusqu'en novembre 1978. La ligne est déferrée pendant l'hiver 1984. La ligneBertrix - Muno , subit une évolution semblable.
Le 31/5/1959, on mit fin à la desserte des voyageurs de la gare de Turnhout, tout en maintenant le trafic des marchandises. Cet imposant bâtiment, datant de 1896, était l'oeuvre de l'ingénieur en chefE. De Rudder . Dans les années 1950, des parties secondaires de la gare furent démolies.
Le 31/5/1970, le trafic des voyageurs fut rétabli. Des travaux de rénovation et de mise à niveau firent effectués en 2007 et 2019.
Le 1/8/1959, on ferma au trafic des voyageurs, la ligneLeupegem - Herseaux via Avelgem. Pendant longtemps, cette ligne avait servi à acheminer les travailleurs flamands qui allaient travailler en France. Au point frontière de Herseaux (commune de Mouscron / Moeskroen), ils continuaient avec le tram de l'ELRT (Electrique Lille Roubaix Tourcoing ).
Commeceux-ci trimaient en France dans les mines et l'industrie textile, cette ligne était appelée la "trimaarzate". Ce nom reste porté par la piste pour vélos établie sur son assiette en 2006.
Le 2/12/1959, plusieurs constructeurs de matériel ferroviaire, s'unirent pour former les ABR (Ateliers Belges Réunis ). Cette société seraelle-même absorbée par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en 1977.
C'est le 26/2/1959, qu'eut lieu le dernier train de voyageurs parcourant la totalité de la ligneGand (Gent) - Bruges (Brugge) via Eeclo (Eeklo) et Maldegem. Le trafic des voyageurs fut alors limité à Eeclo (Eeklo) et tout trafic de marchandises cessaau-delà en 1967. Le tronçonEeklo - Maldegem reste en bon état car parcouru par des trains touristiques.
Au tournant des années 1950 et 1960, la brasserieStella Artois de Louvain (Leuven), possédait encore sa propre flotte de wagons particuliers. Ils portaient le slogan "ARTOIS La grande bière / Artois HET bier ". En modélisme, il y a un grand nombre de modèles réduits de wagons de brasserie qui sont disponibles, mais la plupart ne correspondent pas à un modèle ayant réellement existé.
A la fin des années 1950 et au début des années 1960, laSNCB / NMBS se mit à douter de la pertinence de la transmission électrique pour les locomotives diesel de manoeuvre et de moyenne puissance. Elle fit, à plusieurs reprises, construire de petites séries de locomotives semblables, les unes à transmission électrique, les autres à transmission hydraulique. Après des années de comparaison, il apparut clairement que la transmission hydraulique de la firme Voith, combinée à un convertisseur de couple, était le meilleur choix.
La transmission de la puissance d'une locomotive au démarrage doit se faire de manière progressive. Dans la solution électrique, à cette époque qui ne connaissait pas encore l'électronique, on dissipait la puissance excédentaire, en la brulant dans des résistances. Dans la solution hydraulique, on baisse simplement le niveau du fluide qui circule dans la transmission, de telle sorte quecelle-ci transmette moins de puissance.
Pendant cette même période des années1950-1960 , la soudure électrique de l'acier fit de grands progrès technologiques. On commença donc à l'utiliser dans la construction de toutes les catégories de matériel roulant ferroviaire et même pour les ponts et autres structures métalliques.
Ce procédé d'assemblage, de deux plats d'acier, remplaçait avantageusement l'assemblage par rivets qui nécessite de juxtaposer les bords des pièces et de les percer pour y placer de petits cylindres dont les extrémités étaient martelées. La fermeté de l'assemblage venait du fait que le rivet, placé à chaud, déployait un serrage important en se refroidissant.
L'esthétique était aussi améliorée car, au lieu de rangées de rivets à tête arrondie, comme par exemple dans les voitures M1 de 1937, on ne voyait plus que des surfaces plates, comme par exemple dans les voitures M2 de 1958.
Le rivetage à chaud nécessite trois ouvriers, un qui chauffe le rivet et le place, un qui appuie sur sa tête et un qui martèle sa queue. La soudure ne nécessite qu'un soudeur.
En 1960, l'ISO (Organisation Internationale de Normalisation ) fixa les normes des containers métalliques modernes de 10, 20, 30 et 40 pieds (et même plus tard 45 pieds). D'origine américaine,ceux-ci , remplacèrent les petites caisses mobiles, parfois en bois, utilisées précédemment. Stimulé par l'armée américaine, le transport de ces nouveaux containers, utilisés en premier lieu par la navigation maritime, pris une importance croissante.
Les ports d'Anvers (antwerpen) et de Zeebruges (Zeebrugge) s'adaptèrent rapidement à ce nouveau trafic et les infrastructures ferroviaires suivirent. Pour transporter ces containers, on utilisa d'abord deswagons-plats classiques, puis deswagons-tombereaux auxquels on avait enlevé les portes et finalement des wagons doubles spécialisés.
L'utilisation, à partir des années 1980, d'une pince télécommandée permettant de soulever les containers (spreader), facilita leur manutention.
Encore en 1960, la BN (Brugeoise et Nivelles ) et les ABR (Ateliers Belges Réunis ), livrèrent à laSNCB/ NMBS , 69 locomotives diesel de manoeuvre de type 260, future série 80. Cette locomotive était une adaptation de la V60 allemande.
Toujours en 1960, laSNCB/ NMBS mit en service les premières des 40voitures-couchettes I3, construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ).
Directement dérivées des voitures françaises développées par la DEV (Division d'Etude des Voitures ) de la SNCF, elles furent les premières où l'intercirculation à soufflet, fut remplacée par des bourrelets en caoutchouc.
Elles ont été retirées du service commercial en 1995. Certaines ont été converties envoitures-dortoir , pour loger les ouvriers participants aux chantiers mobiles de renouvellement des voies.
C'est en 1960 également, que laSNCB / NMBS s'équipa d'un train désherbeur moderne. En plus duwagon-arroseur , il comportait deswagons-citernes et un wagon d'accompagnement.
Le produit pulvérisé était un mélange de chlorate de soude et de carbonate de soude. Ce mélange a depuis été interdit. Il était non sélectif, corrosif et dangereux du point de vue incendie. Aussi, son remplacement, en 2005, par le glyphosate, qui n'avait aucun de ces inconvénients, fut un réel progrès.
Cependant, le train désherbeur arrosait la voie en continu ce qui, au vu de la prise de conscience écologique, devint insupportable. Aussi, il fut fait appel, en 2008, à une firme spécialisée britannique, Weedfree qui constitua, en Belgique, son propre train.Celui-ci , est encadré par deux locomotives diesel d'Infrabel, ce qui lui permet de circuler librement sur le réseau.
Grace à une caméraopto-électronique placée sur chaque locomotive, ce train n'arrose que les grandes concentrations de mauvaises herbes. Il en découla une économie considérable de produit désherbant. Malheureusement, ce produit est du glyphosate, Produit de plus en plus contesté voire progressivement interdit.
La Belgique suit les recommandations du groupe de travail européen, le Sustainable Land Use - UIC, qui est dédié à cette problématique depuis 2007.
C'est encore en 1960 qu'on mit fin à l'exploitation du trafic des voyageurs sur la ligneCiney - Yvoir . Après l'arrêt des autorails, le trafic des marchandises fut cependant maintenu en engageant des locotracteurs pour desservir les carrières.
En 1983, toute circulation cessa sur le dernier tronçon encore en activité, soitCiney - Spontin . En 1992, lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), rétablit une circulation touristique surcelui-ci , avec comme objectif de rouvrir la totalité de la ligne sous le nom de CFB (Chemin de Fer du Bocq ).
Sont ainsi atteint à partir de Spontin :
-Dorine-Durnal en 2002
- Purnode en 2007
- Bauche en 2015
- mais la gare de Ciney en travaux n'est plus accessible de 2018 à 2020
- Evrehailles en 2018.
En 1960, l'armée belge, transféra sa locomotive diesel type V36, de Soest en Allemagne, à sa base belge de Brasschaat, où elle l'utilisa jusqu'en 2003.
Celle-ci , numérotée231.001 , est préservée par lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ).
Pendant ses vacances à Dinant en 1960, le jeune néerlandaisTon Pruissen , fut fasciné par la locomotive à vapeur. Plus tard, il deviendra un prolifique producteur de films ferroviaires.
Ce n'est cependant qu'à partir de 2002, que bénéficiant de l'essor de la technologie numérique, que sa production se développa massivement. Bien qu'elle soit orientée vers l'Allemagne, on trouve pour la Belgique,Trains et Trams en Belgique 1930-1964 Tome 1 /Spoorwegen en Trams in Belgie 1930-1964 deel 1 etTrains et Trams en Belgique 1930-1964 Tome 2 /Spoorwegen en Trams in Belgie 1930-1964 deel 2 .
Petite modification de la signalisation lumineuse : en 1960, le chevron qui indique un changement de régime de circulation (voie normale/ oucontre-voie contre-voie /voie normale), fut "retourné". Avant, il présentait un Ʌ inversé et dorénavant, il présentera un V normal.
C'est vers 1960, que laSNCB/ NMBS , apporta une touche de modernité à ses uniformes. L'ancien insigne, qui datait encore d'avant sa création, fit place à un nouvel, plus moderne, et combinant la roue et le B de son logo.
ancien insigne nouvelle insigne
roue ailée roue combinée
C'est le 1/1/1960, que les compagnies de chemin de fer européennes, adoptèrent, por les expèditions internantionales de colis express, le TCEx (Tarif commun pour Colis EXpress ).Celui-ci , permettait d'éviter de devoir appliquer un tarif différent par pays concerné par un envoi.
Le 1/5/1960, dans le cadre de la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier ), a été instaurée, une nomenclature tarifaire internationale commune, pour le transport par le rail, des produits couverts par ce traité, soit charbon, lignite, coke, minerai de fer, produits sidérurgiques, mitraille, etc.
L’indépendance du Congo belge est proclamée le 30/6/1960 à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa). Le colonisateur belge y avait construit5.121 km de lignes de chemins de fer sur le modèle de la métropole.
Il y avait fondé plusieurs compagnies :
- l'OTRCO (Office des TRansports COloniaux )
- la CFL (compagnie des Chemins de Fer du congo supérieur et des grands Lacs africains )
- la BCK (compagnie du chemin de fer du )Bas-Congo au Katanga
- laVICI-CONGO (société des chemins de fer VICInaux du CONGO ).
Le 20/9/1960, un traité fut signé entre la Belgique et lesPays-Bas , pour permettre l'élargissement, la rectification et l'approfondissement du canalGand (Gent) - Terneuzen . Il prévoyait aussi le déplacement de la ligne ferroviaire qui le longeait ainsi que dupont-rail qui le franchissait.
En plus, une disposition particulière, prévoyait que la tarification appliquée par les chemins de fer néerlandais, sur leur partie de ligne, serait la prolongation de la tarification belge.
A lami-1960 , laSNCB/ NMBS , installa son imprimerie àBruxelles-Petite Ile / Brussel-Klein Eiland .
Celle-ci , utilise trois types de procédés pour composer ce qui doit être imprimé :
- la zincographie, pour les dessins, utilise une plaque de zinc attaquée par de l'acide sauf sur les motifs dessinés en gras
- composition à la linotype, pour les textes, un clavier forme des moules dans lesquels sont coulés les caractères
- composition à la monotype, pour les textes, un clavier forme une bande perforés utilisée par une machine fondeuse pour couler les caractères.
Le 4/11/1960, le gouvernement déposa, au parlement, un projet dit de "loi unique ". Il s'agissait d'une loi qui pénalisait fortement les travailleurs, du privé comme du public.
Des manifestations éclatèrent sans tous le pays. Le 22/12/1960, les cheminots et les mineurs socialistes wallons, appelèrent à la grève.Celle-ci , s'étendit brièvement dans tout le pays, puis se concentra sur la Wallonie. Devant la perspective de son échec, la réaction populaire wallonne fut très vive, au point que la nouvelle gare deLiège-Guillemins , fut complètement saccagée. Les installations ferroviaires furent dès lors mises sous la protection de l'armée. La grève prit fin, à lami-janvier , sur un échec.
La loi fut finalement votée le 14/2/1961. Toutefois, ses dispositions les plus extrêmes, ne furent jamais appliquées.
Pour illustrer la vie des conducteurs dans les années 1960, donnons la parole àJean Dubuffet qui était une figure emblématique du monde ferroviaire de cette époque : "Quand je rentrais chez moi, ma femme savait toujours quel type de locomotive j’avais conduit ce jour-là. Si j’avais des traces noires autour des yeux, c’était une locomotive à vapeur. Si je n’avais pas mangé toutes mes tartines, c’était une diesel. En effet, l’odeur du diesel pénétrait jusque dans mes tartines et ce n’était pas très appétissant ! Si je n’avais ni traces ni odeurs, c’est que j’avais roulé avec une locomotive électrique. Moi, cela m’était égal, j’aimais rouler avec les trois !"
Retraité, il venait fréquemment au RMM (Rail Miniature Mosan ) et y racontait plein d'anecdotes. Parmicelles-ci , voici celle de la planche.
Sur la locomotive à vapeur de manoeuvre type 53, il n’y avait aucun de siège. C'était très handicapant pendant les temps d'attente entre deux circulations.
Mais il était possible de poser une planche sur le levier de changement de marche et un marchepied qui servait à monter sur le toit. Un jour, un machiniste, qui n'était pas aimé de ses collègues, eu la surprise, en prenant son service, de voir que la planche brulait dans le foyer. Il demanda àJean Dubuffet , son chauffeur, d'installer sa propre planche et de pouvoir la partager.
Celui-ci marqua une limite à la craie et dit "Ca, quand j'étais au bataillon Corée, c’était le 38ième parallèle, maintenant, essaie de passer de l’autre côté".
En 1960 et 1961, laSNCB / NMBS , prit livraison de 22 locomotives électriques auxquelles elle attribua les types 125 et 140.Celles-ci , étaient construites par la BN et les ACEC. Elles formèrent plus tard la série 25.
En 1973, huit de ces locomotives furent transformées pour pouvoir circuler auxPays-Bas en tête des trains Benelux sous1,5 kV DC . Elles formèrent alors la série25.5 . Elles furent les premières à être équipées de pantographes unijambistes, solution qui fut ensuite généralisée.
En mars 1998, quatre de ces locomotives furent louées àLovers Rail . Toutefois, cette société privée néerlandaise, qui exploitait des voitures M2 modernisées, cessa ses activités le 30/9/1998.
Ces deux séries cessèrent d'être utilisées en 2009.
Dans les années 1960, la signalisation lumineuse remplace de plus en plus la signalisation mécanique et apparaît, en complément, dans les gares principales, le signalIOT (Indication Opérations Terminées ) ou en néerlandais AVG (Aanduider Verrichtingen Gedaan ).
Il s'agit d'un signal, à l'apparence d'une marguerite, placé en bout de quai. Il donne au conducteur, l'assurance, que les portes du train sont refermées et que le prochain signal est vert, et donc qu'il peut démarrer. L'accompagnateur, demande son ouverture, avec sa clé, à partir de boîtiers disséminés sur le quai.
Il sera progressivement généralisé, avec la conséquence, que même à un arrêt où aucun voyageur ne descendait ni ne montait, l'accompagnateur devait descendre du train pour le manoeuvrer.
Dans les années 2010, la commande du signal sur le quai, a dû être modifiée car trop facile à manoeuvrer par une personne mal intentionnée. La procédure de départ des trains ayant été changée, le 19/2/2023, ces signaux ont été désactivés.
signal éteint départ imminent départ autorisé
Pendant cette période des années 1960, les progrès technologique permirent une évolution dans le domaine de la signalisation.
Cela concerne la détection de la présence des trains à un endroit déterminé. La solution classique, par contact électrique entre les rails par les roues, fut progressivement remplacée par un dispositif électronique, ditcircuit de voie .Celui-ci détecte le passage d'un train, par la perturbation d'un courant alternatif à haute fréquence injecté ponctuellement dans les rails.
Cette solution a l'avantage de ne pas devoir couper les rails pour y placer des joints isolants. En effet, le courant à haute fréquence injecté ne se propage pas dans les railsau-delà de quelques dizaines de mètres.
En français, lecircuit de voie est usuellement appelé CV et en néerlandais SK (spoorstroomkring).
Au début des années 1960, laSNCB / NMBS , installa dans ses gares importantes ou touristiques, des consignes automatiques pour bagages. Il s'agissait de coffres (lockers), que l'on pouvaient utiliser, en y insérant une pièce de monnaie.
Plus tard, ce service fut confié au privé sous le régime de la concession.
C'est aussi dans les années 1960, que l'entrepriseDe Witte-Vandecaveye de Wingene, fondée en 1948, commença à travailler pour laSNCB / NMBS .
Au départ, elle était spécialisée dans le domaine de l'électricité, mais progressivement, elle a élargi son champ d'activité à tous les travaux d'infrastructure ferroviaire, au point qu'elle a acquis en 2020, une bourreuse Matisa de typeB66 U , apte à travailler dans les appareils de voie.
Dans les années 1960, laSNCB / NMBS , fit construire toute une gamme de wagons spécialement adaptés à certains trafics et nécessitant moins de main d'oeuvre pour les charger et les décharger.
Un de ses types de wagons et emblématique de cette époque, lewagon-trémie à déchargement par gravité à deux essieux. Construit à partir de 1962, il fut intensément utilisé, en remplacement deswagons-tombereaux , par approvisionner les marchands de charbon.
Ceux-ci pouvaient facilement, à l'aide d'une sauterelle, une bande transporteuse mobile, soit transvaser directement le charbon dans leur camion, soit le verser en silo pour plus tard le mettre dans des sacs.
Encore dans les années 1960, laSNCB / NMBS , avait transformé d'anciens matériels pour leur donner un nouvel usage. Citons par exemple :
- la voiture de mesuresn° 11 ancienne remorque d’AM35 est utilisée pour le contrôle des performances du matériel de traction .
- la voiture de mesuresn° 12 ancienne voiture allemande dommage de guerre est utilisée pour le contrôle des freins
- la voiture de mesuresn° 13 ancien fourgon DMS est utilisée pour le contrôle des performances du matériel de traction
- la voiture de mesuresn° 14 anciengrill express est utilisée pour le contrôle des freins
- la voiture de mesuresn° 15 ancien fourgon DMS est utilisée pour le contrôle des freins.
Toujours dans les années 1960, anticipant les commandes importantes de locomotives diesel nécessaires pour remplacer ses locomotives à vapeur, laSNCB / NMBS , commanda à l'industrie belge de nombreux prototypes. L'objectif était de tester diverses solutions techniques, et en particulier l'alternative à la transmissiondiesel-électrique que constituait la transmissiondiesel-hydraulique .
Locomotives diesel prototypes des années 1960
année type future série expérimentation 1961 212 62 bogies 1961 261 81 initiative de Cockerill 1962 211 64 transmission diesel-hydraulique 1962 222 71 transmission diesel-hydraulique 1965 210 61 régulation électronique 1965 213 65 transmission diesel-hydraulique
En tout, prototypes compris, l'industrie belge fournit, dans cette période, 285 locomotives diesel de ligne, 165 locomotives diesel de manoeuvre et 85 locotracteurs. Toutes étaient de conception belge, à l'exception de la locomotive de manoeuvre du type 260, future série 80, qui était inspirée de la locomotive allemande V60.
C'est encore dans les années 1960, que laSNCB / NMBS , assura un important trafic de blocs de pierre, au départ des carrières wallonnes et destinés à l'agrandissement des ports d'Amsterdam et de Rotterdam. Les wagons tombereaux, qui y étaient affectés, durent être modifiés : renforcement du plancher et abaissement des parois. Le dernier de ces trains circula le 10/9/1971.
C'est aussi dans les années 1960, que l'on commença à remplacer, à bord du matériel roulant, les nombreux fusibles, par des disjoncteurs. Alors qu'un fusible qui a coupé le courant doit être remplacé, un disjoncteur doit seulement être réarmé.
De 1960 à 1962, laSNCB / NMBS mis en service 46 voitures pour le service intérieur. Les M3.Celles-ci , avaient été construites à l'économie, dans ses ateliers de Malines, avec pour objectif d'éliminer les dernières voitures en bois.
Limitées à120 km/h , dotées uniquement de banquettes en bois et du seul chauffage à la vapeur, elles furent mises hors service en 1994.
De 1960 à 1963, laSNCB / NMBS , prit livraison de 93 locomotives diesel de type 200, future série 51. Construites par Cockerill, elles avaient des bogies à trois essieux, ce qui, en répartissant mieux leur poids, leur permettaient de circuler sur toutes les lignes.
Comme tout le matériel moteur destiné a être conduit par un seul homme, elles furent équipées du dispositif dit de l'homme mort.
Elles restèrent en service jusqu'en 2003. Par après, plusieurs locomotives furent vendues à l'étranger tandis que la 5172 fut vendue à la cimenterie Holcim d'Obourg (commune de Mons) qui l'utilisa jusqu'en 2021.
En 1961, pour distribuer par camions les colis réceptionnés àTour et Taxis / Thurn en Taxis , ont utilisa un traitement mécanographique basé sur une "carte-bulletin " perforée. Voici les étapes du traitement decelle-ci :
- perforation des données du colis sur la carte
- présentation de la carte au "cerveau électronique " pour perforation des données de facturation
- présentation de la carte à une interpréteuse qui imprime en clair les données perforées
- microfilmage de la carte
- découpe de la carte en une partie document de transport et une partie récépissé
- présentation du document de transport à une tabulatrice pour impression dubordereau-facture
- agrafage du récépissé aubordereau-facture (
- remise du récépissé et dubordereau-facture à l'agent qui distribuera le colis.
Tous les documents de transport sont ensuite triés et traités par une tabulatrice pour imprimer un bordereau récapitulatif destiné à la comptabilité.
C'est en 1961, qu'a circulé la dernière voiture à caisse en bois de laSNCB / NMBS .
Cette même année 1961, on basa dans les gares qui assuraient un trafic de marchandises local, des locotracteurs Cockerill type 230, future série90/91 .
Contrairement aux locomotives à vapeur, ces locotracteurs ne devaient pas rentrer dans un dépôt éloigné pour s'approvisionner et pouvaient rester sur place. Une simple voie latérale, avec fosse de visite, et un approvisionnement de gasoil suffisait pour les héberger en plein air.
Pour les gares qui ne disposaient pas de citernes à gasoil fixes, on leur fournit une citerne placée sur un ancien wagon.Celle-ci , était peinte de couleur argentée et décorée d'une cocarde tricolore.
Il faut signaler, qu'en plus de laSNCB / NMBS , une vingtaine de firmes industrielles belges utilisèrent des engins semblables.
C'est également à partir de 1961, que leservice ES (Electricité - Signalisation )dienst ES (Elektriciteit – Signalisatie ) fit convertir des autorails déclassés en engins de maintenance des caténaires, les ES400.
C'est toujours en 1961, que, profitant de l'équipement des postes de signalisation avec la technique tout relais, on appliqua pour la première fois la gestion centralisée de la signalisation de toute une ligne, soitLiège - Welkenraedt .
Aveccelle-ci , le chef de ligne règlelui-même toutes les circulations. Mais il doit aussi être en contact par téléphone avec les cabines de signalisation, les gares, les agents des passages à niveau, etc.
Un cas particulier est celui des postes de téléphone disposés au pied des signaux dits "non franchissables ". Ces postes servent justement aux conducteurs à demander au chef de ligne l'autorisation de franchir ce signal lorsqu'il est fermé, et uniquement cela. Il faut donc que dès qu'un de ces téléphones est décroché, le chef de ligne visualise immédiatement quel est le signal qui l'appel.
Pour cela, il dispose d'un tableau où chaque signal a sa lampe qui s'allume quand il demande la communication. Le repérage du poste appelant, se fait grâce à un circuit électronique, qui envoie des impulsions d'identification dès que l'on décroche le combiné.
C'est à partir de janvier 1961, que laSNCB / NMBS , a commencé à publier la revueInformations SNCB / Spoornieuws .Celle-ci , avait comme objectif de donner des informations et des conseils aux professionnels qui lui confiaient le transport de leurs marchandises.
Par après, en 1991, cette revue deviendraB-Cargo News .
Le 1/1/1961, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), publia une fiche décrivant une nouvelle manière de réaliser l'intercirculation entre les voitures de voyageurs. Alors qu'avant, on s'était contenté d'entourer la passerelle de liaison par un soufflet, le nouveau dispositif remplacecelui-ci par un cadre revêtu d'un bourrelet en caoutchouc.
C'est beaucoup plus étanche, large et sécurisé et ne nécessite aucune manipulation lors de l'accouplement des voitures. Ce sera progressivement généralisé.
intercirculation à soufflet intercirculation à bourrelet
Au 1/4/1961, laSNCB / NMBS , réorganisa le trafic des marchandises passant par ses gares frontières. Seules, les plus importantes decelles-ci , pouvaient encore être utilisées pour le trafic à longue distance. Les autres gares, n'étaient plus désormais ouvertes qu'au trafic local avec le pays voisin.
Un point important pour laSNCB / NMBS , était la mise à disposition de ses clients de wagons dans les cours de marchandises attenantes aux gares. Voici comment fonctionnait ce service en avril 1961.
Demande des wagons :
- ce fait auprès de la gare
- en principe le client ne choisit pas le type de wagon
- au moins48 heures à l'avance.
Chargement et déchargement des wagons :
- les jours ouvrables
- dans les8 heures sinon frais de chômage.
Délais de transport service intérieur :
- régime express, dans les21 heures
- régime grande vitesse, dans les48 heures
- régime petite vitesse, dans les72 heures .
Délais de transport service international :
- régime express,24 heures par tranche de400 km
- régime grande vitesse,12 heures plus24 heures par tranche de300 km
- régime petite vitesse,24 heures plus24 heures par tranche de200 km .
A partir du 1/4/1961, laSNCB / NMBS a rationnalisé l'utilisation de ses points frontières pour le trafic international des marchandises. Soit :
- avec l'Allemagne Montzen
- avec leGrand-Duché de Luxembourg Gouvy, Sterpenich et Athus
- avec la France Mouscron / Moeskroen, Quiévrain, Quévy, Erquelinnes,Heer-Agimont , Lamorteau et Athus
- avec laFlandre zélandaise (Zeeuws-Vlaanderen )Sas de Gand (Sas van Gent ) et Hulst
- avec le reste desPays-Bas Essen, Weelde, Achel, Hamont, Lanaken et Visé.
Le 17/4/1961, un convoi tout à fait exceptionnel, s'est arrêté au pied du Steen, le long des quais de l'Escaut (Schelde) à Anvers (Antwerpen).
Il transportait les cheminots qui avaient été distingués auConcours de Sécurité / Veiligheidswedstrijd de laSNCB/ NMBS . Normalement, ces voies ne sont jamais parcourues par des trains de voyageurs.
Alors que depuis 1957 àSaint-Ghislain , on utilisait des freins de voie commandés manuellement, en novembre 1961, laSNCB / NMBS met en oeuvre, dans la gare de triage de Ronet (commune de Namur), un premier processus entièrement automatisé.
Le bureau de factage, qui élabore le plan de coupe des wagons en fonction de leur destination, encode ces données, au moyen d'un téléimprimeur, sur une bande de papier perforée.Celle-ci est ensuite portée à la cabine de triage. Dans la cabine de triage, la bande perforée est lue dans un lecteur qui allume des voyants lumineux qui indiquent les opérations à faire.
A cette époque, il y avait encore plusieurs triages en Belgique.Ceux-ci traitaient essentiellement les wagons isolés, catégorie alors en lent déclin, les entreprises s'orientant de plus en plus vers des rames entières de wagons chargées parelles-mêmes .
Dans un triage, une locomotive pousse les wagons, freins et attelages desserrés, sur une bosse surélevée. Là ils sont débranchés au moyen d'une perche et dévalent vers des aiguillages qui les répartissent entre différentes voies. Sur ces voies, ils sont freinés et arrêtés, soit manuellement au moyen d'une sorte de cale qui se glisse sous la roue, un sabot, soit au moyen de freins de voie électropneumatiques, qui pincent les roues entre des mâchoires.
Les wagons regroupés sur une voie, qui ont tous la même destination, sont repris par une autre locomotive avec laquelle il forment un train. Cette manière de former les trains, assez brutale, voire dangereuse, ne convient que pour le transport de marchandises peu fragiles.
Le 24/4/1961, le flamandAlfred Bertrand , devint ministre des communications. Désormais, les séances du conseil d'administration de laSNCB / NMBS , débutèrent en néerlandais au lieu du français.
Au premier trimestre 1961, laSNCB / NMBS , mit en service ses premierswagons-silo pour matières pulvérulentes, comme le ciment et les scories. Ces wagons à deux essieux, comportaient deux silos cylindriques placés verticalement. Leur déchargement, se faisait en y envoyant de l'air comprimé.
En mai 1961, on a mis en service, un wagon avec une échelle déployable, pouvant monter à30 m . Il est spécialement destiné, au contrôle et à l'entretien des pylônes de27 m de haut, qui supportent les caténaires dans les gares deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid plan D, était fournie par les NS.et , et en particulier, de sa sérieBruxelles-Nord / Brussel-Noord .
Le 8/6/1961, on a inauguré les passages souterrains piétonniers, donnant accès à la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal .
Le 22/6/1961, a été mis en service, à Vienne (Wien), le RTA (Rail Tec Arsenal ). Ce sont des installations de test climatique, pour le matériel roulant, que tous les réseaux d'Europe, y compris laSNCB / NMBS , utilisent depuis.
Le 1/7/1961, laSNCB / NMBS et sept autres réseaux, fondèrent l'EPAL (European PALlet association ).
Son objectif, est de permettre à un client, de maintenir constant le nombre de palettes à sa disposition. Pour cela, pour chaque palette qui sort de son entreprise, on lui en fournira une autre.Celles-ci , sont standardisées (120 cm x80 cm ) et portent le sigle EUR ainsi que celui du réseau propriétaire.
En août 1961, un groupe de travail international plancha sur une hypothétique exploitation ferroviaire dans un futur tunnel sous la Manche. Il se base sur des hypothèses, bien dans l'esprit du temps, mais qui peuvent faire sourire :
- le tunnel serait à voie unique
- tous les trains seraient remorqués par des locomotives, donc même les voyageurs
- on procéderait à des échanges de machines pour les trains de marchandises
- de part et d'autre du tunnel on utilise les lignes existantes
- de nombreux arrêts intermédiaires sont prévus sur les lignes concernées.
C'est le 4/9/1961, qu'on inaugura, le nouvel atelier d'entretien des locomotives diesel d'Hasselt. Il comportait aussi une annexe, destinée aux dernières locomotives à vapeur, avec, à son étage, des chambrettes pour les machinistes et chauffeurs en découché.
Le 15/9/1961, laSNCB / NMBS , installa, à titre d'essai, un redresseur au silicium, à lasous-station de traction de Haren (commune deBruxelles / Brussel ). Si cette expérience est une réussite, ce type de redresseur sera généralisé.
Le 11/11/1961, a été mis fin au trafic des voyageurs sur la sectionWondelgem - Zelzate de la ligneGand (Gent) - Terneuzen . Comme la ligne est toujours active pour les marchandises, des voix s'élèvent régulièrement pour rouvrir aux voyageurs cette liaison avec lesPays-Bas .
Comme au 8/12/2017, les ports de Gand (Gent) et de Terneuzen ont fusionnés en une structure unique,North Sea Port , cette demande se fait de plus en plus pressante.
En 1961 et 1962, la BN (Brugeoise et Nivelles ), livra à laSNCB/ NMBS , 42 locomotives diesel de type 205, future série 55.
Comme les types 202 et 203, futures séries 52 et 53, étaient des locomotivesdiesel-électriques montées sur des bogies à trois essieux, avec une motorisation GM (General Motors ) et la partie électrique réalisée par les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
De 1961 à 1966, la BN (Brugeoise et Nivelles ), livra aussi à laSNCB/ NMBS , 136 locomotives diesel de type 212, future série 62/63.
Fortement inspirées des types 205, elles étaient moins puissantes, plus courtes et montées sur des bogies à deux essieux.
En 1964, 6 machines semblables aux types 205, mais à transmission hydraulique, furent aussi livrées. Elles formèrent le type 213, future série 65. En 1982, elles furent affectées aux manoeuvres dans la zone portuaire d'Anvers (Antwerpen) et renumérotées série 75.
De 1961 à 1969, on entreprit de grands travaux pour permettre la navigation de bateaux de1.350 tonnes sur la Sambre.Ceux-ci , eurent un grand impact sur la ligne de chemin de fer voisine, tel que reconstruction de pont et déplacement de tracé.
En 1962, laSNCB / NMBS acquit ses premières locomotives électriques polycourant.
Il s'agit d'abord de cinq locomotives tricourant de type 150 (future série 15), qui permettaient de combiner le1,5 kV DC, le3 kV DC et le25 kV AC courant alternatif50 Hz . Elles seront engagées sur la relationAmsterdam - Bruxelles / Brussel - Paris .
En 1966, suivirent les six locomotives quadricourant type 160 (future série 16), qui disposeront en plus du15 kV AC courant alternatif16 2/3 Hz , et étaient destinées à la relation avec Cologne (Köln).
Leur construction fut confiée à la BN (Brugeoise et Nivelles ) et aux ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).Cela a représenté, pour l'époque, un véritable exploit technologique pour ce un petit nombre d'engins. De nos jours, avec l'apparition de l'électronique de puissance, la possibilité de capter plusieurs types de courant ne présente plus de difficultés techniques et ceci pour un surcoût nettement moindre.
Dans la même année 1962, apparurent les premières automotrices équipées de freins à disque au lieu de freins à sabot. Les freins à disque, n'agissant pas sur les tables de roulement des roues, ils n'y provoquent pas ces microsillons, qui sont en grande partie responsable du bruit de roulement.
Dans les années 1960 qui suivirent, l'industrie ferroviaire subi un double mouvement defusion-diversifications . Comme exemple de fusion, citonsBombardier Transport qui acquit progressivement, de 1986 à 1988, la BN (Brugeoise et Nivelles ) et concentra tous ses sites à Bruges. Les plus petites sociétés se diversifièrent en sortant partiellement de leur secteur d'origine. Avec la région voisine de Valenciennes, elles forment un important tissu industriel ferroviaire.
C'est en 1962, que cessa l'exploitation de la sectionTreignes (Belgique) - Vireux (France) . Le tunnel transfrontalier fut alors muré. L'année suivante, soit en 1963, laSNCB / NMBS , abandonna le tronçonMariembourg - Treignes , ainsi que la grande gare frontalière de Treignes.
En 1962 également, que l'architecteF. Verbeemen , construisit une nouvelle gare à Denderleeuw.Celle-ci , remplaçait celle détruite en 1918. Une importante rénovation de cette gare a débuté le 19/4/2021.
Par ailleurs, c'est à partir du 1/1/1962, que laSNCB / NMBS , commença à remplacer, très progressivement, sur ses anciens wagons de marchandises, les boites d'essieux à coussinet par des boites à rouleaux, avantages : plus d'avarie de "boite chaude" et possibilité de dépasser le80 km/h .
C'est en 1962 qu'on ferma au trafic des voyageurs le gare deFlorennes-Central . Cette gare était le centre d'une importante étoile ferroviaire à six directions. Le trafic des marchandises subsista jusqu'en 1983. L'imposant bâtiment a été réaffecté à un autre usage. Les bus ont pris le relais des dessertes ferroviaires. Les lignes ont été converties en RAVeL.
Le 4/6/1962, l'atelier de réparation de wagons de Latour a été fermé. L'ensemble du dépôt le fut ensuite en 1988. Toutes ces activités ont été regroupées à l'atelier de Stockem.
Une loi du 27/7/1962, ayant prévu une intervention de l'employeur pour les abonnements des ouvriers et des employés, laSNCB / NMBS , s'empressa de créer, le 1/8/1962, un abonnement social qui s'inscrivait dans son cadre.
Ce nouveau titre de transport, est accessible à tous les ouvriers et aux employés dont le salaire ne dépasse pas un certain plafond. Il peut être demandé pour voyager en première ou en deuxième classe. Son paiement peut être mensuel ou trimestriel. Pour les ouvriers, il y a en plus la possibilité d'un abonnement en deuxième classe payable par semaine.
Les nouveaux tarifs, s'ils sont plus élevés que les types d'abonnements qu'ils remplacent, ont été calculés pour que, déduction faite de l'intervention de l'employeur, leur coût pour le travailleur soit quasi inchangé. Cette hausse "indolore", avait pour but de diminuer l'écart avec les abonnements ordinaires.
Le 30/9/1962, le trafic des voyageurs est arrêté surCuesmes (commune de Mons) - Lobbes , puis le 31/5/1964 surLobbes - Chimay . Le trafic des marchandises le sera en 1971.
Du 27/10/1962 au 11/11/1962, s'est tenu, en gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal , un salon international des chemins de fer.
Le 11/11/1962, la ligne allant de Statte, près de Huy, à Ciney, est fermée au trafic des voyageurs. Une partie decelle-ci , au départ de Statte, est cependant maintenue au trafic des marchandises.
La loi du 20/11/1962, a instauré un précompte immobilier. Cela veut dire que les revenus des placements financiers sont désormais taxés. Or à l'époque, il existait des placements non nominatifs, sous forme de titres au porteur, pourvus de coupons pour les intérêts ou les dividendes.
Comme leGrand-Duché de Luxembourg n'avait pas instauré cette taxe, et que le franc belge y était la monnaie légale, il était tentant d'y aller encaisser ces coupons. On vit donc apparaître, dans les trains à destination de Luxembourg, de nombreux messieurs en veston et cravate, surveillant jalousement leur petite serviette noire.
Début 1963, dans le cadre des travaux d'électrification de la ligneBruxelles / Brussel - Mons - Quévy , on a mis en service une importante rectification de tracé entre Cuesmes (commune de Mons) et Frameries ainsi qu'une nouvelle gare à Frameries.
En 1963, Cockerill a développé un dispositif de guidage à distance de ses locotracteurs industriels par ondes radio.
C'était stupéfiant de voir la maîtrise des opérateurs et leur confiance dans le système. Ils s'amusaient, à placer les visiteurs dans les voies, et à faire arrêter un convoi à quelques mètres d'eux.
C'est en 1963, que laSNCB / NMBS a acquis la société de camionnageEdmond Depaire .Celle-ci sera fusionnée le 1/5/1965 avec IFB (Inter Ferry Boats ).
Toujours en 1963, la firmeSPENO INTERNATIONAL , fondée en 1960 par le suisseFrank Speno , a mis en activité son premier train meuleur de rails.
Les objectifs de ce meulage sont :
- d'éliminer les ondulations du rail, source d'augmentation du bruit de roulement
- de redonner au rail un profil compatible avec celui des roues, alors qu'il a tendance à prendre, avec l'usure, un profil carré
- effacer les traces de patinage et autres défauts.
C'est à partir de 1963, qu'on commença à automatiser un grand nombre de passages à niveau, y compris de nombreux qui, avant, n'étaient pas gardés.
Consciente queceux-ci , étaient une nouveauté pour de nombreux automobilistes, laSNCB / NMBS , installa des appareils photographiques à déclenchement automatique à un petit nombre de ces passages. Dans un premier temps, elle n'envoya aux automobilistes qu'une lettre de sensibilisation au danger, mais dans un deuxième temps, elle dressaprocès-verbal .
Les voyageurs qui ne gardaient pas leurs bagages près d'eux, mais les déposaient dans le fourgon du train, devaient s'y présenter lors les contrôles de douane, tant à la sortie qu'à l'entrée d'un pays.
Pour les dispenser de cette présence, une convention a été signée en mai 1963, entre les pays suivants :Allemagne fédérale , Autriche, Belgique, Espagne, Italie,Grand-duché de Luxembourg ,Pays-Bas , Portugal et Suisse. Elle instaure un formulaire de "Déclaration en douane pour bagages enregistrés ", qui mit en possession de la douane, permet d'exercer le contrôle en leur absence.
Le 16/5/1963, la société sidérurgique liégeoiseEspérance-Longdoz , mit en fonction son aciérie de Chertal. Comme la fonte qui l'alimentait était produite par lehaut-fourneau 6 de Seraing, soit à22 km , et il fallait la transporter toujours en fusion. C'est le rail qui fut choisi. On établit une ligne ferroviaire de liaison, y compris un pont sur la Meuse à l'île Monsin, et on fit construire deswagons-thermos .
C'est laSNCB / NMBS qui assurait le transport en ligne et des machines d'usine les manoeuvres dans les emprises. Ce service, a cessé en 2013, quand l'aciérie a fermé.
A lami-1963 , le producteur d'électricité Intercom, commença à prendre livraison de wagons spécialement destinés au transport de schlamm, soit de la poussière de charbon humide. Ces wagons privés, avaient un fond en dos d'âne et des parois latérales articulées. Ces dispositions permettaient un déchargement rapide du contenu dans une fosse.
Mais cette même année, toutes les centrales thermiques belges produisant de l'électricité, se regroupèrent pour acheter en commun leurs produits charbonniers. Ce groupement fut appeléPool des Calories / Caloriepool. Ceci eu comme effet, que les wagons spéciaux pour le transport du schlamm, furent utilisés de manière générale dans toute la Belgique.
Courant 1963, laSNCB / NMBS , voulu mettre en évidence le fait que1.055 km de son réseau étaient désormais électrifiés.
Pour cela, elle fit appel à un artiste renommé,Roger De Boeck , qui reproduisit une carte du réseau, sous forme de tapis de sable, dans le gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
La loi du 2/8/1963, confirmant les principes de la loi de 1921, régla l'emploi des langues et définit les régions où elles s'appliquent : néerlandais en Flandre (Vlaanderen), français en Wallonie, français plus néerlandais àBruxelles / Brussel et allemand en région germanophone. Ceci eu de multiples conséquences sur le nom des gares, les titres de transport, les affichages de quai, les annonces dans les trains, etc.
Cette loi fut confirmée par celle du 18/7/1966 réglant l'emploi des langues dans le domaine administratif.
C'est en vertu de ces lois, que les annonces dans un même train se font, au fur et à mesure de son parcours, dans des langues différentes, le nom des gares desservies, même étrangères, changeant en conséquence.
Heureusement, de nombreuses localités ont le même nom dans les deux langues. Hors du domaine administratif ou en interne, on peut utiliser, comme dénomination, la langue de la localité. Cela permet d'éviter des confusions commeSaint-Nicolas (province de Liège) etSint-Niklaas (province de Flandre orientale ou Oost-Vlaanderen).
Traduction en néerlandais de quelques noms de localités *
Braine l'Alleud Eigenbrakel Braine le Comte 's Gravenbrakel Bruxelles Brussels Gembloux Gembloers Huy Hoei Liège Luik Lille Rijsel Mons Bergen Namur Namen Nivelles Nijvel Soignies Zinnik Visé Wezet   Waremme Borgworm * la pronociation du néerlandais est celle d'une langue germanique
Traduction en français de quelques noms de localités *
Antwerpen Anvers Brugge Bruges Brussels Bruxelles Dendermonde Termonde Drongen Tronchiennes Gent Gand Geraardsbergen Grammont Kortrij Courtrai Leuven Louvain Mechelen Malines Roeselare Roulers Tienen Tirlemont * la pronociation du néerlandais est celle d'une langue germanique
C'est le 9/9/1963, que la continuité de l'électrification de l'axeParis - Bruxelles / Brussel fut assurée. La jonction des caténaires belges et françaises se fit à Quévy,Celle-ci , devint une gare commutable,c'est à dire , qu'elle a la possibilité d'alimenter la caténaire, au choix, en courant de traction belge (3 kV DC) ou français (25 kV AC).
La SNCF, engagea aussi tôt, ses deux locomotives prototypes tricourant, lesBB 30001 et 30002, pour assurer la traction des TEE sur cette relation.
Le 1/11/1963, on a supprimé, à titre expérimental, les contrôles d'accès aux gares deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) etLiège-Guillemins . Au 1/1/1966, suivirent les gares d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), Bruges (Brugge),Charleroi-Sud etVerviers-Central . Les contrôles à la sortie étaient cependant maintenus.
C'est seulement en 1993, que seront aussi supprimés les contrôles d'entrée et de sortie pour toutes les gares.Celles-ci , au lieu d'être un espace fermé, purent, progressivement, devenir un espace ouvert et connecté à leur environnement.
Enfin, c'est à partir de 1963, que laSNCB / NMBS , adopte progressivement, pour le dressage et le nivellement des voies, l'utilisation d'engins mécaniques. Il est en effet important que la voie soit parfaitement alignée, tant horizontalement que verticalement. Pour cela, on déplace les rails horizontalement, et on règle leur hauteur en bourrant le ballast.
Les premièresbourreuses-niveleuses ne pouvaient traiter que la peine voie et une intervention manuelle était toujours requise dans les aiguillages. En particulier, le passage des convois en voie déviée exerçant une forte poussée latérale, l'aiguillage se déplace transversalement et doit être remis en place.
C'est aussi en 1963, que l'ETCR (European Training Centre for Railways ), organisa son premier séminaire. Par après, d'autres eurent lieu régulièrement. Ces séminaires de15 jours , de niveau international, se tiennent auCollege of Europe à Bruges.
Le 10/11/1963, on a mis en service la nouvelle gare de Thourout (Thorout). Oeuvre de l'architecteVincent Van Houtryve , elle a remplacé un bâtiment de 1920, quilui-même a remplacé la gare d'origine, de 1847, détruite par un bombardement de 1917.
Fin 1963, laSNCB / NMBS , disposait d'un important parc de3.298 voitures plus 4 prototypes.
Effectif des voitures du service international de la SNCB en 1963
type nombre I1 261 I2 50 I3 40 R 20 total 371
Effectif des voitures du service intérieur de la SNCB en 1963
type nombre k1 623 k2 136 k3 100 L 289 M1 1.113 M2 620 M3 46 total 2.927
L'année 1964 vit la disparition des derniers "trains-radio " de laSNCB / NMBS .
En 1964, la SNCF a mis en service ses quatre premières locomotives électriques bicourant quadritension. En effet, lesCC 40100 pouvaient circuler sous1,5 kV DC ,3 kV DC ,25 kV AC 50 Hz ) / BTW (et et "15 kV AC 16 2/3 Hz . Conformément à la pratique quePaul Arzens allait ensuite populariser en France, elles avaient le "nez cassé ", c'est à dire le parebrise incliné vers le bas.
Maintenant que la caténaire couvrait l'ensemble de la relation, elles furent immédiatement engagées sur lesTEE PBA (Paris - Bruxelles / Brussel - Amsterdam ).
Six autres exemplaires les rejoignirent en 1969 et 1970. A remarquer que toutes ce machines restèrent affectées à leur ligne initiale et ne roulèrent jamais en service régulier en Allemagne.
C'est en 1964 également, que la SNCF et laSNCB / NMBS , commencèrent à prendre livraison de voitures qu'elles avaient étudiées en commun et qui étaient aussi destinées à la liaisonTEE PBA (Paris - Bruxelles / Brussel - Amsterdam ).
L'agencement et la décoration des voitures belges, avait été confié àLéon Stynen et celui des voitures françaises àPaul Arzens .
Les 36 voitures avaient une caisse en acier inoxydable et étaient climatisées. Elles se répartissaient comme ceci :
- 11 voitures à couloir central (SNCB)
- 7 voitures à compartiments (SNCF)
- 7 voitures avec cuisine (SNCF)
- 4voitures-bar (SNCF)
- 7fourgons-générateur (SNCF).
La présence d'unfourgon-générateur dans la rame était nécessaire pour l'alimentation électrique de la cuisine et de la climatisation. Bien que les lignes parcourues soient sous caténaire, la multiplicité des courants de traction interdisait leur utilisation avec la technologie de l'époque.
En 1968, la SNCF, compléta ce parc avec des voitures très semblables de type Mistral.
En 1964, on inaugura une nouvelle gare àLa Louvière . Elle remplaçait le bâtiment de 1848. En 1983, elle fut rebaptiséeLa Louvière-Centre pour la distinguer de la gare deLa Louvière-Sud qui venait d'être mise en service. En 2020, la ville racheta le bâtiment en vue d'y installer un commissariat tout en maintenant sa fonction de gare.
C'est en 1964, que la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ), fit construire 100voitures-lits de type MU (Modernes Universelles ). Bien plus tard, cinq d'entre-elles furent louées à laSNCB / NMBS .
Toujours en 1964, FMC (Ford Motor Company ), transféra la production d'automobiles, de son usine située dans la zone portuaire anversoise, dans un nouveau complexe à Genk. L'usine anversoise fut réorientée vers la production de tracteurs. Raccordée au chemin de fer, elle exportait une grande partie de sa production viacelui-ci .
L'adoption massive du tracteur en remplacement des chevaux, provoqua un immense bouleversement dans le monde agricole.
C'est aussi en 1964, qu'on a appris que le producteur d'électricité Intercom, avait équipé sa centrale thermique de Ruien, d'un système de déchargement automatique des wagons. Un deuxième de ses centrales, celle de Monceau (commune deMoceau sur Sambre ), est elle en cours d'équipement.
Le wagon est poussé dans un bâtiment spécial où des profilés, insérés obliquement entre les rails, poussent des leviers, qui font ouvrir ses portes latérales, des deux côtés. Comme c'est unwagon-trémie , son chargement tombe dans la fosse. De là, il est repris par des vis sans fin et acheminé à destination par des tapis roulants.
Ce système ne fonctionne naturellement, qu'avec les wagons spéciaux appartenant à l'entreprise.
A partir de 1964, laSNCB / NMBS . prit livraison des locomotives diesel de moyenne puissance de type 210. Ces locomotives avaient été précédées de six prototypes, mais avaient une carrosserie complétement différente deceux-ci . La première locomotive de série de ce type porta donc le numéro210.007 .
Au cours de la livraison, on opta pour un système de régulation électronique, de sorte que l'on eut deux types de locomotives, le type210.000 , future série 60, et le type210.200 , future série 61.
A remarquer que la régulation électronique ne donna pas satisfaction et fut désactivée.
Début 1964, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), préconisa, l'adoption de 19 pictogrammes, pour indiquer aux voyageurs l'endroit où ils pouvaient obtenir un service.Ceux-ci , sont des dessins simplifiés, ne comportant aucun texte.
Pour le 1/4/1964, la revueLe Rail / Het Spoor , annonça, que laSNCB / NMBS , expérimentait l'installation de la télévision à bord d'unevoiture-bar-buffet de la relationOstende (Oostende) - Arlon . Quatre téléviseurs, diffuseraient des documentaires muets. Pourquoi pas de son ? Pour éviter tous problèmes linguistiques. C'était naturellement un poisson d'avril.
Le 16/4/1964, la sectionRenaix / Ronse - Ellezelles est fermée à tout trafic. C'était la dernière encore en activité de la ligne à voie uniqueBassilly - Tournai . Créée en 1880, cette ligne rencontrait, depuis 1932, une vive concurrence, de services d'autocars, puis d'autobus.
Le 7/6/1964, laSNCB / NMBS prit livraison de la locomotive électrique126.001 . C'était la première de cinq prototypes.Ceux-ci étaient innovants sur de nombreux points :
- ergonomie et confort du poste de conduite
- effort de traction en partie basse pour éviter le cabrage du bogie
- dispositif électronique pour détecter le patinage des roues.
Les essais montèrent qu'il fallait modifier la partie mécanique des bogies. Les locomotives furent adaptées et renumérotées à partir de126.101 . La production de la série s'étala jusqu'en 1971. Au total, 35 engins furent livrés par la BN et les ACEC. Elles formèrent la future série 26 et restèrent en service jusqu'en 2012.
Dans les années 1970, elles furent équipées de câblots, pour pouvoir former une unité multiple, avec une autre série 26 ou une série 23.
Récapitulatif des types de locomotives électriques de la SNCB
année type série effectif 1949 101 29 20 1949 120 28 3 1954 122 22 50 1955 123 23 82 1960 125/140 * 25/25,5 ** 14+8 1964 126 *** 26 5 1969 126 26 20 1969 **** 26 10 * distinction supprimée après rapport de transmission uniformisé ** suite transformation en bitension 3 kV DC / 1,5 kV DC *** prototype **** type directement livré avec la numérotation série
La loi du 3/7/1964, donna plus de souplesse à l'action de laSNCB / NMBS . Les points suivants la loi du 25/8/1891 furent modifiés :
- l'obligation de transporter toutes les marchandises et les personnes est maintenant conditionnée
parce qu'elle puisse se faire avec un matériel normal et qu'elle donne lieu à un trafic régulier
- l'obligation de transporter les marchandises dans l'ordre de leur remise est supprimée
- l'obligation de transporter les marchandises tous les jours de la semaine est supprimée.
Les 28, 29 et 30/10/1964, eu lieu sur le réseauSNCB / NMBS , des scènes de tournage pour le film "Coplan prend des risques ". En particulier, il eu plusieurs scènes de cascade en gare deCouilIet-Montignies .
Le 15/11/1964, eut lieu un transport exceptionnel que l'on peut qualifier de record du monde. Alors que laSNCB / NMBS avait l'habitude des transporter de la fonte en fusion, dans deswagons-thermos , entre Seraing et Chertal, soit sur22 km , cette fois elle a réalisé, en collaboration avec les CFL, un transport entreEsch sur Alzette et Chertal, soit sur248 km .
Ces wagons, quand ils étaient chargés, pesaient320 tonnes . Ils étaient portés par quatre bogies à quatre essieux.
Dans la première moitié des années 1960, on voit se constituer les premiers clubs de trains miniatures modernes. Citons :
- en 1963 l'AMRA (Antwerp Model Railroad Association ) à Anvers (Antwerpen)
- en 1965 l'AMSAC (Artevelde Miniature Railway Amateurs Club ) à Gand (Gent)
- en 1965 le RMM (Rail Miniature Mosan ) à Namur.
Ces clubs bénéficient de l'évolution des offres commerciales du modélisme qui deviennent plus réalistes et plus diversifiées. Leurs membres, sont des passionnés qui font la promotion du ferroviaire et entretiennent la mémoire du rail.
La proximité d'une gare a toujours attiré des commerces offrant des services aux voyageurs : hôtel de la gare, café de la gare, etc. Mais, dans lesgares-mêmes , laSNCB / NMBS avait installé des buffets de gare, soit descafés-restaurants .
Au milieu des années 1960, il y en avait encore une petite centaine, mais ce nombre ne cesse de diminuer, d'autant plus que le nombre de gares avec des locaux ouverts au public, diminue aussi.
En 1965, laSNCB / NMBS , avait déjà un service de parking, pour automobilistes, dans 200 gares. Pour cela, de nombreuses cours à marchandises, plus utilisées, avaient été sommairement réaffectée à ce rôle.
Ces parkings étaient strictement réservés aux voyageurs. Il y avait deux modalités.
Pour un parking occasionnel, le voyageur payait la redevance, au guichet de la gare, avant de reprendre sa voiture, en signalant son numéro de plaque. En effet, au cours de la journée, un préposé de la gare, avait fait le tour du parking et noté tous les numéros de plaque concernés.
Pour un parking habituel, le voyageur achetait un abonnement de parking, au guichet de la gare qu'il allait utiliser, et l'apposait derrière lepare-brise de sa voiture. Il ne devait donc plus se rendre chaque jour à ce guichet.
Toujours en 1965, les CFL (société nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois ), mirent en service une série de voitures construites par Wegmann.Celles-ci , furent abondamment engagées sur la liaisonLuxembourg - Liège . Elles ont été radiées en 2005.
A partir de 1965, s'appuyant sur l'expérience française, la SNCB / NMBS fit installer un poste de pilotage dans le compartiment fourgon de certaines voitures. Des fenêtres frontales et des feux furent aussi installés. De la sorte, on obtient desvoitures-pilote .Celles-ci permirent de créer des rames réversibles, avec à une extrémité unevoiture-pilote et à l'autre une locomotive diesel ou électrique.
La priorité fut donnée à la formation de rames réversibles diesel, qui pouvaient remplacer les autorails de trop faible capacité. Puis suivirent les rames réversibles électriques, qui étaient utiles pour limiter les manoeuvres dans les gares encul de sac . Les voitures composant ces rames étaient spécialement adaptées et devaient être positionnées de manière précise, ce qui entraina, surcelles-ci , la pose de marquages colorés spécifiques.
La première liaison à bénéficier de cette réversibilité, futVerviers - Spa en avril 1965.
Matériel de la SNCB transformé pour la réversibilité
1965 voitures M1 réversibilité diesel 1978 voitures M2 (coins jaunes) réversibilité diesel 1981 voitures M2 (coins bleus) réversibilité diesel et électrique
C'est aussi en 1965, que la firme allemande Atlas, mit sur le marché les premières gruesrail-route . Il s'agit d'engins du génie civil qui roulent sur les rails, avec leurs pneus, mais qui sont guidés par des galets ferroviaires escamotables.
Ces pelles motorisées, ainsi que celles d'autres fabricants, sont devenues depuis indispensables à tous les travaux sur les voies.
D'autre part, avec d'autres partenaires du secteur logistique, laSNCB / NMBS , a aussi fondé en 1965, la société de transport multimodal TRW (Transport Route-Wagon / Transport Rail Weg ).
Celle-ci , s'orienta vers l'utilisation des wagons "kangourou".Ceux-ci , disposait d'une poche, pour abriter le train de roulement dessemi-remorques . Cette technique était celle préconisée par la SNCF.
, La première gare équipée pour ce trafic, fut celle deBruxelles-Ouest / Brussel-West , inaugurée le 4/5/1966.
En 1965, les ateliers de laSNCB / NMBS , se préparaient à la fin de la traction à vapeur. Celui de Salzinnes (commune de Namur), par exemple, effectua cette année là, son dernier grand entretien d'une telle locomotive. Par contre, il avait commencé à oeuvrer sur le matériel diesel dès 1955. La coexistence des deux modes de traction, dans cet atelier, dura donc dix ans.
Le 1/1/1965, laSNCB / NMBS , a abandonné, pour le transport des marchandises, la tarification "ad valorem ". Sous la pression de la concurrence de la route, elle a dû se résoudre à l'évidence, elle ne pouvait plus fixer son prix en fonction de la valeur de la chose transportée mais seulement en fonction de la valeur commerciale de son transport.
Le 9/2/1965, a été fondée, en Suisse, la firme de location de wagons TWA (TransWAgon).Celle-ci , innovait, en mettant sur le marché, des wagons articulés en deux parties et montés sur trois essieux. De tels wagons, seront couramment utilisés pour le transport d'automobiles neuves et de containers.
C'est le 12/4/1965, qu'on inaugura la nouvelle gare d'Hasselt, bien quecelle-ci , soit en service depuis plusieurs mois. A cette occasion, on suréleva les voies pour permettre la suppression de passages à niveau. Le nouveau bâtiment remplace la gare de 1880, qui avaitelle-même , succédé à celle du 24/10/1843.
En 2021 et 2022, les quais de la gare furent rehaussés et rénovés.
Il faut aussi signaler, que la compagnie LL (Liégeois-Limbourgeois ), qui exista de 1866 à 1896, eu aussi sa gare.
C'est le 12/7/1965, que le service des voyageurs de la relationFleurus - Tamines , fut transféré sur bus. La ligne fut mise à voie unique, puis finalement déferrée en 1989. Une partie de son itinéraire, sera cependant rouvert aux trains de fret en 2001.
Avec cette busification, se clôture la vague des fermetures au trafic des voyageurs des petites lignes.
Le 14/10/1965, laSNCB / NMBS , fit la démonstration de l'aptitude de ses nouveauxwagons-citerne calorifugés, à transporter dufuel extra lourd, sur de longues distances. En effet, ce combustible doit être maintenu chaud pendant le voyage.
Tous les représentants des industries potentiellement utilisatrices, on été invités à observer le déchargement de wagons, chargés à Anvers (Antwerpen) et arrivés aux installations de l'ARBED à Belval (Grand-Duché de Luxembourg ).
Pendant la période1966-1970 , on appliqua progressivement aux wagons et aux voitures la numérotation établie selon les normes de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ).
Des modifications de ce genre, aussi visibles, sont tellement importantes pour les modélistes, qu'elles leur ont servis de base pour déterminer des "époques de modélisme ".Celles-ci ont pour but, de faciliter la vraisemblance du matériel roulant sur un réseau miniature.
A remarquer, qu'avec le développement de l'électronique et de l'informatique, il y a de plus en plus de convergence technologique entre les trains miniatures et les trains réels. Cette convergence débouchera-t-elle sur des trains réels sans conducteurs à bord, comme c'est le cas pour les trains miniatures ?
En 1966,Lucien Lataire , devintdirecteur général de laSNCB / NMBS . Dans la même année, il eut l'honneur d'être appelé à présider l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), pour un mandat de deux ans.
Il a notamment déclaré : "Si nous réalisons nos projets dans le domaine des grandes vitesses, un partie de la clientèle aviation passera chez nous ".
Début 1966, laSNCB / NMBS , expérimenta des détecteurs électroniques de boites chaudes.Ceux-ci permettaient, au passage des trains, et sans influencer sur leur vitesse, de détecter l'échauffement anormal d'une boite d'essieu. Cette détection est importante pour la sécurité, car un tel échauffement peut déboucher sur une rupture d'essieu voire un incendie.
Les températures lues par l'appareil étaient enregistrées, dans un local annexe, par un stylet sur un rouleau de papier. L'information n'était donc disponible qu'a posteriori , alors que les appareillages récents, DWBC (Detectie Warme bussen détection Boîtes Chaudes ), permettent de prendre la décision de garer le train.
L'expérience fut jugée concluante, et la décision fut prise, d'en équiper l'ensemble des lignes importantes.
A partir de 1966, laSNCB/ NMBS mit en service les voitures internationales I4 suivies en 1967 des I5. Ces 85 voitures étaient aptes au160 km/h .
Le 18/5/1966, fut mise en service l'électrification de la ligneLiège-Guillemins - Aix la Chapelle (Aachen) . De nombreux travaux d'adaptation des tunnels et de rectification de courbes furent nécessaires.
A remarquer que la caténaire3 kV DC fut amenée jusque dans la gare allemande d'Aix la Chapelle (Aachen) alors quecelle-ci , comme toutes les gares allemandes, est électrifiée en15 kV AC 16 2/3 Hz .
Pour gérer cette coexistence, quatre voies de la gare sont commutable en l'un ou l'autre courant. Avant toute commutation, il faut, au moyen d'un boitier disposé sur le quai, confirmer à l'opérateur, qu'aucun pantographe d'un engin de traction n'est levé contre la caténaire.
Particularité, le courant3 kV DC est fourni par la Belgique et non par l'Allemagne.
LaSNCB/ NMBS , engagea immédiatement ses nouvelles locomotives électriques type 160 (future série 16), sur les ICBruxelles / Brussel - Cologne (Köln) . Dérivées des locomotives électriques tricourant type 150 (future série 15),celles-ci sont quadricourant.
Le 1/7/1966, fut créé le serviceSNCB Colis / NMBS Colli qui reprend la collecte et la distribution des colis des centres routiers. Dès lors, les wagons, utilisés pour l'acheminement, entre les trente centres répartis dans tout le pays, furent marqués : "SNCB ColisNMBS Colli ".
On pouvait déposer ou reprendre son colis au centre routier, oùceux-ci étaient chargés ou déchargés des wagons. Mais on pouvait aussi faire appel à son service de camionnage.Celui-ci , effectuait des prises et des distributions à domicile selon un tarif précis. Il y avait trois catégories d'envoi : Express,Grande vitesse etColis postaux (moins de5 kg ). Pour les clients qui confiaient un grand volume d'envoi, la prise à domicile était gratuite.
En plus du transport, le service mettait à disposition des clients, toute une gamme de petits containers fabriqués par Collico.
En 1993, le service fut partiellement privatisé sous le nom d'ABX Transport puis d'ABX Logistics . Cette nouvelle société n'utilisa plus que des camions et réduit drastiquement le nombre de ses centres de distributions.
Devenue autonome, elle adopta une politique d'expansion démesurée dans le domaine de la logistique internationale et tourna le dos à ses origines ferroviaires. Malgré d'importants apports d'argent public, elle connut des déboires financiers tels que le gouvernement s'en débarrassa en la vendant à vil prix en 2006 au fond d'investissement britannique 3i. Ce dernier s'en débarrassa d'ailleurs très rapidement.
Cette aventure a finalement englouti plus de 1,3 milliard d'euros.
En octobre 1966, une commission nationale fut mise sur pied pour concevoir une standardisation des ponts préfabriqués en béton, aussi bien pour les ponts routiers que les ponts ferroviaires. Plusieurs types de pont y furent étudiés.
LaSNCB / NMBS , qui participait à la commission, proposa un type qu'elle avait développé, lepont-bac . Danscelui-ci , le tablier en béton comprend des câbles précontraints et il est entouré de deux massifs, également en béton, dans lesquels une poutrelle est noyée. L'avantage est qu'ainsi on obtient un bac qui peut contenir le ballast.
Ce type de pont a été abondamment utilisé sur tout le réseau par la suite. Il est bien sonore que les ponts métalliques.
En décembre 1966, la SNCF, a lancé le projet de recherche C03, intitulé "Possibilités ferroviaires sur infrastructures nouvelles ". De ces études et expérimentations, découleront le TGV (Train à Grande Vitesse ) et la LGV (Ligne à Grande Vitesse ).
Mais ce projet était en concurrence avec celui de l'aérotrain deJean Bertin . Ce n'est que le 5/3/1974, que le conseil des ministres français, opta pour le TGV.
En 1990, apparut un nouveau logo typique de la pub provocatrice à la mode à cette époque. Inversé il évoquait un escargot.
premier logo deuxième logo
A partir de 2012, on n'apposa plus de logo spécifique.
logo position normale logo inversé
Le règlement général de la signalisation de 1967, détaille notamment comment, les signaux doivent être représentés sur les plans. Cette matière est très complexe, mais voici quelques exemples pour l'illustrer.
signal d'arrêt signal avertisseur signal decontre-voie
Le dernier train de voyageurs en traction à vapeur circula entre Ath et Denderleeuw le 20/12/1966. Il fut assuré par la29.013 . Ensuite, on utilisa sporadiquement cette locomotive pour tracter des trains festifs. Après rénovation, en 2003, elle continua à être utilisée comme matériel historique par laSNCB / NMBS .
C'est le 10/1/1967, que la
SNCB / NMBS cessa d'utiliser la traction à vapeur pour le trafic des marchandises, Ce sont des locomotives du dépôt de Gouvy qui furent les dernières à être utilisées.
A remarquer que dans l'industrie, en particulier dans les mines de charbon, on continua à utiliser des locomotives à vapeur jusque dans les années 1980 et que des locomotives à vapeur des réseaux voisins continuèrent à pénétrer en Belgique pendant quelques années. Citons le charbonnage de Wérister, dans le siège de Romsée (commune de Fléron), utilisa encore une locomotive à vapeur, jusqu'au 23/3/1979, alors qu'il allait fermer le 30/4/1967.
Dans les dépôts de laSNCB / NMBS , de nombreuses locomotives à vapeur encore en bon état, furent converties en générateurs de vapeur. Elles permettaient ainsi, d'assurer le préchauffage des trains de voyageurs, pendant leur garage. Parfois, elles servirent même au chauffage de locaux. Pour assurer leur nouvelle mission, leur sortie de vapeur était raccordée à un réseau de canalisation calorifugées. Leur numéro de série fut modifié, ainsi, par exemple, la locomotive44.021 devint le générateurA621/11 .
La64.045 , qui avait été préservée comme générateur de vapeur pour le préchauffage des voitures, fut brièvement remise en service le 10/5/1967, pour une festivité à Ostende (Oostende). Mais l'époque n'était pas à la nostalgie de la vapeur : instruction fut donnée de débieller les générateurs de vapeur et de découper les manetons de leurs roues.
La traction vapeur restera toujours dans la mémoire de ceux qui l'on connue. Un livre de référence sur elle a été publié en 1968 par
Phil Dambly , "Nos inoubliables vapeur ". Cette édition en français, sera suivie d'une édition en néerlandais : "Onze onvergetelijke stomers ".
Pour le personnel de conduite vapeur, le bouleversement fut total. Du travail en équipe de deux, avec un rôle bien défini pour le machiniste et le chauffeur, on passait à une conduite en solo sur un engin diesel ou électrique. La situation des chauffeurs était la plus critique, car leur reconversion était plus difficile. L'intervention des syndicats évita la casse sociale et ils négocièrent un salaire plus élevé pour l'agent qui conduisait seul.
Le dépôt de Louvain (Leuven) ne fut pas converti au diesel et à l'électrique. Il fut chargé du démantèlement des locomotives à vapeur misent à la ferraille. Ses dirigeants locaux prirent l'initiative d'en conserver quelques exemplaires représentatifs, ce qui le transforma en musée ferroviaire. Il abrita aussi quelques wagons et diverses pièces, mais le matériel roulant garé à l'extérieure, sans protection, se dégrada irrémédiablement
Au lendemain de la fin de la traction vapeur, les engins moteur dont disposait laSNCB / NMBS se répartissaient ainsi :
- locomotives électriques : 196 réparties en 8 séries
- automotrices électriques : 308 réparties en 10 séries
- automotrices Benelux : 4 sur les 12 en commun avec les NS
- locomotives diesel de lignes : 486 réparties en 9 séries (11 si on compte lessous-séries )
- locomotives diesel de manoeuvre : 393 réparties en 10 séries
-autorails : 99 répartis en 7 séries (8 si on compte les . Immédiatement,sous-séries ).
Soit 48 séries différentes de matériel de traction !
En 1967, les principales compagnies européennes, dont laSNCB / NMBS , ont fondé Intercontainer. L'objectif est de développer le trafic ferroviaire des containers en Europe. La nouvelle société, absorbe Transcofer, qui avait le même objet, et, comme elle, reste dirigée depuisBruxelles / Brussel .
C'est aussi en 1967, queCaterpillar Belgium s'installa à Gosselies. Comme ce fabriquant d'engins de chantier, n'était pas raccordé au rail, il utilisa des remorques routières surbaissées, sur lesquelles on transportait les wagons.
En 1967 également, la construction à Landen, d'un passage de la ligne vers Hasselt, sous les voies de celle deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Liège , permit de tracer des trainsBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Louvain (Leuven) - Landen - Hasselt.
En février 1967, pour répliquer aux articles de presse qui voyaient dans les chemins de fer un gouffre financier, la direction répliqua en déclarant "Ce n'est pas la SNCB qui coûte des milliards à l'Etat, mais l'Etat qui coûte des milliards à la SNCB". C'était une allusion aux prestations faites à tarif réduit sur injonction des autorités.
Le 1/3/1967, a été fondée à Chiasso en Suisse, la société HUPACcelle-ci , se lança dans le transport combiné, c'est à dire l'acheminement de convoi de camions par le train. Ensuite, elle fit du transport combiné, en acheminant des containers, et acquit une envergure internationale.
Le 17/4/1967, a été inauguré le nouveau bâtiment de la gare de Landen. Il remplace celui du 8/6/1857, reconstruit après son incendie en 1920, et quilui-même , avait remplacé celui d'origine du 2/4/1838.
Le 29/4/1967, la CR (Commission de Révision ) / HR (HerzieningsRaad ), réforma en bloc, toutes les locomotives à vapeur subsistantes à laSNCB / NMBS .
Certaines furent cependant converties en générateurs de vapeur.Ceux-ci , étaient utilisés pour assurer la chauffe des voitures avant leur départ ou pour assurer celle des bâtiments. A cette occasion, elles furent renumérotées comme type A621. Les bielles étaient enlevées et un tuyau de prélèvement remplaçait l'échappement, par contre le tender était maintenu.
L'utilisation de ces générateurs, cessa au début des années 1980.
En mai 1967, débute l'activité de l'entreprise sidérurgique SIDMAR (SIDérurgie MARitime ), établie en Flandre (Vlaanderen) le long du canal maritimeGand (Gent) - Terneuzen .
L'apport de cette nouvelle entreprise, bénéficia au rail, car à cette époque prospère, si on additionne le transport de minerai et le transport des produits finis, la sidérurgie pesa jusque51 % du trafic marchandises.
En juin 2006, le site a été fondu dans le groupe international ArcelorMittal.
Finalement, on assista à une contraction et à un basculement de l'industrie lourde de la Wallonie vers la Flandre (Vlaanderen) qui aboutira, en 2012, à la fermeture du dernierhaut-fourneau wallon : Carsid de Marcinelle.
C'est le 5/9/1967, qu'eut lieu la première circulation d'un train TERRE (Trans Europ RailRoad Express )).Celui-ci , acheminait des containers d'Anvers (Antwerpen) à Milan (Milano).
Le 4/10/1967, àFexhe le Haut Clocher , deux trains entrèrent en collision frontale. Mais en plus, ils engagèrent le gabarit de la voie adjacente, de sorte qu'un troisième train les heurta. L'accident fit 12 morts et 76 blessés.
Du 5/11/1967 au 31/3/1968, éclata la crise nommée par les francophones le "Walen buiten " (les wallons dehors) et par les flamands "Leuven Vlaams " (Louvain doit être flamande). Cet événement, non ferroviaire, fut le signe du basculement du pouvoir en Belgique. En acquérant la force de chasser de Flandre l'université, l'UCL (Université Catholique de Louvain ), devenue depuis UCLouvain, qui formait la majorité des élites francophones, la classe politique flamande prit définitivement le pas sur la classe politique francophone. Et ceci aura clairement des conséquences ferroviaires. La première priorité des chemins de fer en Belgique sera, désormais, d'accompagner la montée en puissance de l'économie flamande.
A partir de 1970, la Belgique connut une succession de réformes constitutionnelles. Elles eurent pour résultat que, le 16/7/1993, la Belgique devint officiellement un état fédéral. Ce fait marquant influencera énormément l'évolution du rail belge, Flandre (Vlaanderen) et Wallonie se disputant constamment les budgets fédéraux d'investissement.
Au fur et à mesure que la classe politique flamande montait en puissance, sa population prit de plus en plus d'assurance et s'émancipa culturellement.
Ceci s'est traduit en particulier dans la langue, y compris professionnelle, qui passa par plusieurs stades :
- acceptation du mot français ex.: autorail abrévié en AR
- néerlandisation du mot français ex.: railauto pas abrévié
- utilisation du mot néerlandais ex.: motorwagen abrévié en MW
- parfois utilisation du mot anglais ex.: diesel unit abréviation DU.
Le 1/12/1967, on termina la construction de la première automotrice postale sur une série prévue de huit, lesAM ATP 35 . Ce matériel avait été réalisé à partir d'éléments moteur récupérés d'automotrices de 1935, les AM35.
De son côté,La Poste / De Post avait fait d'équiper les centres de tri concernés, de quais de chargement et de déchargement, pour la manutention des sacs postaux.
Le premier service régulier eut lieu le 23/4/1968 entreBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , Namur, Jemelle (commune de Rochefort) et Luxembourg. Ensuite d'autres destinations furent desservies.
Ce matériel fut remplacé, fin 1988, par lesAM APT 54 réalisées à partir d'automotricesAM 54 . Ces nouvelles automotrices postales, avaient des portes plus larges, ce qui permettait d'utiliser de véhiculer les sacs dans des containers spéciaux.
Fin 1967,SNCB / NMBS prit possession d'un terminal à quai pour la manutention des containers dans le port d'Anvers (Antwerpen). Il en fut de même, début 1968, dans le port de Zeebruges (Zeebrugge). Ces terminaux sont notamment équipés de gigantesques grues à portiques dont l'avant-bec surplombe l’eau sur une longueur de18 m .
Au milieu des années 1960, une évolution importante eut lieu dans la peinture du matériel ferroviaire, l'utilisation du polyuréthane, qui permet d'obtenir une peinture beaucoup plus résistante.
A partir de 1968, ce produit fut fabriqué par firme allemande HÜBNER.Celui-ci , sera utilisé de plus en plus et particulièrement pour le nouveau matériel de laSNCB / NMBS et les nouveaux trams commandés par la Belgique.
A la fin des années 1960,SNCB / NMBS , adopta le "joint collé " pour réaliser une coupure électrique dans ses rails. Ce dispositif, remplace les éclisses isolantes, trop fragiles, qui étaient utilisées jusque là.
Dans ce nouveau procédé, la jonction entre les deux rails qui doivent être isolés, se fait par une éclisse ordinaire. Cependant,celle-ci et ses boulons, sont enduits d'une substance isolante. En plus, cette dernière étant une colle, l'éclisse est maintenue fermement à son emplacement. Les éclisse à "juin isolant ", ne sont pas installées sur place. Elles sont montées en atelier entre deux bouts de rail de1,5 m .
Sur place, l'ensemble de3 m de rail, avec son joint isolant, est soudé par soudure aluminothermique avec les rails adjacents.
En 1968, la construction de l'autoroute E40, entraîna la coupure de la ligne à trafic restreintTirlemont (Tienen) - Ramilies .
C'est en 1968, qu'on installa une chaufferie moderne à l'atelier central de Malines (Mechelen).Celle-ci , fournit la vapeur nécessaire à divers processus industriels et permet le chauffage des bâtiments. Ses quatre chaudières sont alimentées enfuel extra-lourd stocké dans des réservoirs non enterrés.
La précédente chaufferie ayant été détruite par faits de guerre, on l'avait remplacée par des chaudières d'anciennes locomotives. Chauffées au charbon, elles nécessitaient un quarantaine d'hommes qui se relayaient pour les alimenter en permanence.
Le 1/1/1968, a été fondée à Olen, la société Laborex.Celle-ci , s'est spécialisée dans la fabrication d'installations de lavage de pièces industrielles. Avant d'intervenir en atelier, il est en effet nécessaire de nettoyer les pièces du matériel ferroviaire, qui sont souvent couvertes de graisse et autres salissures.
Lorsque le matériel roulant sera équipé de WC à vider, la société fournira, à laSNCB / NMBS , les installations pour les nettoyer, les vider et les réapprovisionner en eau.
A partir du 1/1/1968, la facturation du trafic intérieur belge par wagons complet, a été informatisée. A cette occasion, on a procédé à une simplification de la tarification et de ses critères. Ainsi par exemple, si un même envoi, comporte plusieurs wagons de même caractéristiques, on prendra en compte le poids moyen de la marchandise et non le poids transporté par chaque wagon.
C'est le 18/3/1968, qu'accosta, dans le port de Zeebruges (Zeebrugge), le premier bateau au nouveau terminalShort Sea Terminal Container .Celui-ci , est exploité, tout comme l'OCZ (Ocean Containerterminal Zeebrugge ) qui l'a précédé de trois ans, par la SBAFB (Société Belo-Anglaise des Ferry-Boats / BEVFV (Belgisch-Engelse Vennootschap der Ferry-Boats ). Cette société est une filiale de laSNCB / NMBS , spécialisée dans le transfert des containers entre navires et trains.
En mai 1968, on assista à la fermeture définitive des ateliersGermain-Anglo deLa Louvière .Ceux-ci avaient un long passé de constructeur ferroviaire mais ne survécurent pas à l'évolution technique et économique du secteur.
Ils étaient le résultat de la fusion, en 1964, desAteliers Germain avec l'AFB (Anglo-Franco-Belge ).
A cette époque, la fabrication des tôles par la sidérurgie connu une évolution importante. Au lieu de fabriquer des paquets de tôles que l'on empilait les unes sur les autres, l'industrie se mit à les rouler en forme de bobines, les coils. Ces tôles étaient alors de bien plus grande longueur et pesaient bien plus lourd.
Les chemins de fer durent donc s'adapter et un nouveau type de wagons fut créé, leporte-coils . Vu la masse transportée, il est a bogie, vu la nécessité de bloquer les coils contre tout mouvement pendant le transport,ceux-ci sont déposés dans des berceaux, et, vu la nature de la marchandise, il est équipé d'un toit escamotable.
Le 1/7/1968, est entré effectivement en vigueur, le régime de douane dit de "transit communautaire interne ". Cela veut dire qu'il n'y a plus de droits de douane, et donc de contrôles douaniers, entre les six pays de la CEE.
Le résultat de cette simplification administrative fut un grand gain de temps. Ainsi, par exemple, en 1970, pour un train de marchandises entre la région parisienne et Rotterdam, passant par la Belgique, il s'éleva à une heure trente.
Mais subsistent des droits de douane pour les importations et exportations avec les pays tiers. En 1987, un document unique européen, remplaça tous les documents nationaux qui concernent ces droits.
Le 1/11/1968, a débuté, l'utilisation en pool, despalettes-box . Ce sont casiers en grillage galvanisé, montés sur une structure qui permet leur palettisation. LaSNCB / NMBS et les réseaux voisins, sont parties prenantes àcelui-ci .
En 1969, laSNCB / NMBS , a procédé à des essais de vitesse sur la ligneBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) avec la locomotive électrique123.089 renumérotée pour l'occasion124.001 . On testa différents carénages de la face avant et différents bogies. La vitesse maximale fut atteinte le 28/5/1969 :206 km/h .
C'est aussi en 1969, que l'informatique de laSNCB / NMBS passa aux ordinateurs dits de la troisième génération.
Du point de vue matériel (hardware), c'était une informatique centralisée tournant autour d'un ordinateur central (mainframe).Celui-ci était relié localement à des terminaux à écran cathodique, à des lecteurs de bandes magnétiques et à des imprimantes. Mais il pouvait aussi être relié à distance à des miniordinateurs, à des imprimantes locales voire à d'autres ordinateurs.
Les échanges de données de grand volume, par exemple entre les guichets des gares et l'informatique centrale, ne se faisaient pas par ligne (on line ) mais par échange de disques magnétiques (off line ).
Du point de vue des applications (software), dominent les traitements par lots (batch processing ). Comme l'informatique n'intervient dans ce cas qu'a posteriori, ses applications ciblent surtout les travaux administratifs et comptables, auxquels elle apporte un énorme gain de productivité. Citons :
- la gestion du personnel
- la comptabilisation des billets et abonnements du service intérieur
- la taxation des envois de détail
- la gestion du trafic des marchandises en charges complètes.
C'est en 1969, qu'est sorti le film "Le Cerveau ".Celui-ci , relate l'attaque d'un fourgon blindé du trainParis - Bruxelles / Brussel transportant des fonds de l'OTAN / NAVO (Organisation du traité de l'Atlantique nord / North Atlantic Treaty Organization ).
Si le scénario est complétement imaginaire, il se base cependant sur deux faits réels, une attaque semblable a eu lieu auRoyaume Uni et l'OTAN / NAVO a effectivement déménagé de Paris àBruxelles / Brussel .
C'est encore en 1969, qu'a été lancé l'Eurochèque. C'était un chèque, garanti au moyen d'une carte, qui était accepté en paiement en Belgique et dans de nombreux pays européens. Rapidement, l'Eurochèque est devenu le seul type de chèque utilisé en Belgique.
On s'en servait naturellement pour, par exemple, renouveler son abonnement à un guichet de gare.
Comme la carte de garantie, a permis progressivement de plus en plus de fonctions électroniques, elle a finit par servir de moyen de paiement et s'est substituée à l'usage de l'Eurochèque.Celui-ci , n'est plus émis depuis le 1/1/2002. En Belgique, on n'utilise plus que du cash, des paiements électroniques ou de la monnaie scripturale.
Le 25/3/1969, le train quittant la gare deLa Louvière Centre en direction deBruxelles / Brussel sous une averse de neige, brûla un feu au rouge. Survint le trainMons - Tournai qui le percuta frontalement. L'accident fit 15 morts.
En avril 1969, la firme italienne Ambrogio a ouvert un terminal multimodal à Muizen, près de Malines (Mechelen).
En juin 1969, laSNCB / NMBS , a fait le point sur l'usage qu'elle fait des caméras de contrôle, qu'elle appelle à cette époque "télévision en circuit fermé". Leur utilisation est limitée à huit passages à niveau et à deux ponts mobiles. Chaque fois, c'est pour permettre leur commande par un opérateur éloigné.
A l'époque, l'affichage de l'image se faisait sur un petit écran cathodique en noir et blanc. C'est seulement par après que viendra la couleur et les écrans plats.
On ajouta ensuite des caméras de sécurité, pour surveiller les gares, leurs abords et autres endroits sensibles. En 2010, il y avait déjà2.000 .
En 2012, on se mit à surveiller l'intérieur des trains et, en 2019, les incidents auxpassages à niveau . Le nombre de caméras explosa.
Tout au long des années 1960, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), étudia la possibilité de remplacer, dans toute l'Europe, l'attelage à vis, alors généralisé, par un attelage automatique. Cela aurait permis un sérieux gain de main d'oeuvre mais aurait nécessité une longue période de transition.
Cet attelage aurait maintenu l'accouplement, aussi bien en traction qu'en compression, et aurait assuré aussi les liaisons pneumatiques et électriques. Ce projet, sans doute trop ambitieux, fut finalement abandonné.
Pendant l'été 1969, les gardes etchefs-gardes , ont été autorisés à laisser tomber la veste et à rester en chemise. Cette tenue fut ensuite pérennisée et appelée "tenue d'été / zomeruniform ".
Le 25/9/1969, la locomotive quadricourantCC 40106 de la SNCF, qui était en charge d'unParis - Bruxelles / Brussel , heurta un camion immobilisé sur un passage à niveau à Lembeek. Le conducteur et son accompagnateur furent tués.
Cette locomotive, gravement avariée, ne fut reconstruite qu'en 1973, en Belgique et non en France, par la BN (Brugeoise et Nivelles , dans la foulée de la construction de la série 18 de laSNCB / NMBS .
C'est le 17/12/1969, que fut inaugurée la gare deBruxelles-Schuman / Brussel-Schuman . C'est une gare souterraine en correspondance avec le métro et qui est située dans le quartier européen. Elle joue un rôle important dans les échanges de voyageurs entre train et métro car elle supplée au fait que la gare proche deBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg n'est pas, elle, desservie par le métro.
Au départ, elle n'avait que les deux voies passantes, mais rapidement une troisième voie en impasse lui fut ajoutée. La mise en service du tunnelSchuman-Josaphat , a nécessité un agrandissement et une reconfiguration complète de la gare.Celle-ci , met désormais en correspondance deux lignes de chemin de fer en plus du métro.
Au tournant des années1960-1970 , le trafic par wagons complets, est en plein essor à laSNCB / NMBS .
Trafic par wagons complets en milliers de tonnes
année trafic intérieur trafic international trafic total 1967 22.426 36.658 59.084 1968 22.271 40.699 62.970 1969 23.183 45.748 68.931
En 1970, laSNCB / NMBS entre dans le capital de l'agence de voyage RAILTOUR et organise sous ce logo des trains spéciaux vers des destinations touristiques lointaines. Ce service ira en déclinant et finira par disparaître.
Si en 1970, la location de wagons privés n'avait pas encore pris l'ampleur qu'elle a aujourd'hui, différentes firmes offraient cependant ce service en Belgique :
- ALGECO (ALliance de GEstion COmmerciale ) Belgique
- CAIB (Compagnie Internationale Auxiliaire de chemins de fer - Bruxelles )
- Etablissements Etienne Evrard
- ORETRA
- SEBIC
- VTG (Vereinigte Tanklager und transportmittel Gmbh ) Belgique.
En 1970 également, laSNCB / NMBS , fit construire six automotrices qui constituaient une variante de la série AM70, les AM70 Sabena ou AM70A.
Elles étaient destinées à la navette entreBruxelles / Brussel et son aéroport. CetAirport City Express , avait une tarification spéciale plus élevée. Elles étaient équipées de sièges individuels et d'un plus grand espace pour les bagages. Elles portaient une livrée spéciale de couleur bleue et étaient numérotées de 851 à 856. Leurs flancs reçurent par après le mot "Airport" en grandes lettres.
En 1991, ayant perdus leur affectation spéciale, elles furent profondément modifiées, puis réintégrées dans la série AM70, sous les numéros 595 à 600.
A partir de 1970, toutes les nouvelles automotrices seront équipées de thyristors, pour régler leur puissance de traction, en remplacement du contacteur JH ( Jeumont-Heidmann ). Ceci signifie, pour laSNCB / NMBS , le passage de l'électromécanique à l'électronique. Cette même évolution eut lieu en 1975 pour les locomotives avec la série 20.
Début 1970, est achevé le nouveau tunnel à double voie entre Statte et Huy, remplaçant l'ancien tunnel à simple voie, très pénalisant sur la ligneNamur - Liège .
Ce tronçon connu une histoire mouvementée. Le premier tunnel fut construit à double voie, en 1887, pour réaliser une liaison direct entre Statte et la gare actuel de Huy, mettant fin au rebroussement en gare deHuy-ville . Mais la pression des terrains fut tellement forte qu'elle déforma le profil du tunnel. Pour stopper ces déformations, on consolida le tunnel par l'intérieur, ce qui ne laissa plus la place que pour une seule voie.
Jusque dans les années 1970, la ventilation et le chauffage du matériel pour voyageurs, étaient confiés à des dispositifs statiques.
La ventilation était assurée par des aérateurs placés en toiture. Du fait du déplacement d'air, lorsque le véhicule était en mouvement, ils aspiraient l'air vicié des compartiments. L'air frais entrait par de petites grilles réglables placées dans les parois latérales. Pour les WC, les aérateurs soufflaient l'air qui était évacuée par le conduit des matières fécales donnant directement sur la voie. Différents types furent utilisés : Torpédo, Schepens, Flettner, Chenard, etc. On remarquera, qu'à l'arrêt, il n'y avait aucune ventilation.
Le chauffage, se faisaient de deux manières, par des tubes alimentés par la vapeur, placés en plinthe, et par des radiateurs à ailettes, alimentés par l'électricité, et placés sous les sièges. Au fil du temps, le matériel chauffé uniquement à la vapeur, reçu, en complément, le chauffage électrique.
Tous ces dispositifs statiques, firent place à une ventilation mécanique qui soufflait l'air de l'extérieur en été et de l'air chauffé en hiver. Ce n'est que bien plus tard, qu'on souffla de l'air froid en été
aérateur extractant aérateur soufflant
Torpédo Chenard
Le 22/1/1970, une raffinerie de pétrole s'installa à Feluy (commune de Seneffe). Une ligne industrielle, électrifiée, fut construite, pour ce qui deviendra un important zoning pétrochimique.
Le 1/2/1970, le tunnel Kennedy fut mis en service. Cet ouvrage mixte,rail-route , permet le franchissement de l'Escaut (Schelde) et des bassins du port d'Anvers (Antwerpen).
A partir du 24/4/1970,SNCB / NMBS , expérimenta, à petite échelle, du matériel AUTELCA, pour imprimer ses tickets Edmondson. Ces machines disposaient d'unmicro-ordinateur , facilitant le choix du billet à imprimer.
Fin 1978, ces expérimentations cessèrent, quand le matériel Prodata fut choisi et les tickets Edmondson abandonnés.
Le 1/7/1970, est entré en vigueur, le TEW (Tarif Européen Wagon ).Celui-ci , s'applique aux transports de marchandises,par wagon complet, entre la Belgique, la France, le Luxembourg et l'Italie.
Il y a deux barèmes, un pour les wagons à deux essieux et un pour les autres. La nature de la marchandise n'est pas prise en compte, seul son poids et la distance fixent les prix.
C'est à l'expéditeur à demander l'application de ce tarif, s'il constate qu'il lui est plus favorable que le tarif usuel qui lui tient compte de la nature de la marchandise.
Le 31/8/1970, suite à la construction des barrages de l'Eau d'Heure , la ligneCharleroi - Mariembourg voit son tracé modifié entre Walcourt et Neuville.
Le 23/10/1970, fut créée l'UIRR (Union International for Road-Rail combined transport ) pour défendre, au niveau européen, le transport combinérail-route . En Belgique, en feront partie le COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp ) et le TCA (Terminal Container Athus ).
En 1970, les ACEC, ont été intégrés au groupe américainWestinghouse Electric Company . La société change ensuite plusieurs fois de propriétaires, qui la démembre. Finalement, en temps qu'entité intégrée, elle disparaît le 13/5/1995.
Mais ses divisions poursuivent leur chemin, de telle sorte, que l'ancienneACEC Energie , devint la branche belge d'Alstom en 2008. Dans ce nouveau groupe, elle prendra ensuite une place importante, en tant que spécialiste de l'énergie électrique et surtout de la signalisation ferroviaire.
C'est aussi dans les années 1970, que laSNCB / NMBS se mit à remplacer les simples phares blancs du matériel moteur par des doubles phares, l'un blanc, l'autre rouge. Ils pouvaient être disposés horizontalement, en oblique ou verticalement. Cette opération s'étala sur plus de dix ans.
Alors qu'avant, le conducteur devait descendre de sa cabine pour glisser ou enlever des disques rouges transparents placés sur les phares blanc, maintenant il peut commander le changement de couleur au moyen d'un interrupteur depuis sa cabine. Précisons, qu'à l'époque, on utilisait des lampes à incandescence n'émettant que la couleur blanche.
A remarquer, que les engins, nonSNCB / NMBS , peuvent adopter une disposition des feux inverse.
Des dizaines d'années plus tard, avec l'apparition des LED's bicoloresblanc-rouge , on assista au phénomène inverse, à savoir le retour aux simples phares, allant jusqu'à l'obturation de l'emplacement des anciens feux rouges.
Dans les années 1970, on a commencé à renforcer le système acoustique de répétition des signaux en cabine, le systèmegong-sifflet , par des voyants lumineux : le MEMOR. Outre l'aspect confort pour le conducteur, ce système a l'avantage de remplacer une information ponctuelle, par une information qui est mémorisée tant qu'elle est nécessaire, et ce même si le train fait un arrêt en gare par exemple.
A partir de 1978, on perfectionna le système en lui permettant d'arrêter le train dans certaines circonstances, c'est leMEMOR STOP .
Lorsque le conducteur aperçoit un signal lumineux imposant une réduction de vitesse (double feu jaune ou vert plus jaune), il doit appuyer sur lebouton-poussoir de vigilance, ce qui provoque l'allumage d'une lampe jaune au tableau de bord.
Lorsque le train approche d'un signal avertisseur imposant une réduction de vitesse, il passe sur un crocodile qui envoie des impulsions électriques positives. Cela provoque le clignotement de la lampe jaune. Le conducteur doit alors appuyer sur lebouton-poussoir de vigilance, sinon le freinage d'urgence est déclenché. La lampe jaune, cesse alors de clignoter.
Lorsque le train passe au droit d'un signal au vert, un crocodile lui envoie des impulsions négatives.Celles-ci , allument brièvement une lampe bleue ou font sonner le gong et éteignent la lampe jaune.
On remarquera, que le dépassement d'un signal au rouge n'est pas prit en charge par le système qui ne gère que son approche.
C'est à partir du 15/12/1970, que la liaison qui relie l'Air Terminus de la Sabena (Société Anonyme Belge d'Exploitation de la Navigation Aérienne ) à l'aéroport, fut exploitée en traction électrique.
En 1971, pour l'entretien des caténaires, on fit construire 12 autorails, les ES200, destinés auservice ES (Electricité - Signalisation ) /dienst ES (Elektriciteit – Signalisatie ).
Pour le même usage, on modifia d'anciens autorails de type 551, pour en faire des ES300.
En 1971 également, on remplaça le bâtiment de la gare deBoitsfort / Bosvoorde , par une construction légère sans étage.Celle-ci , futelle-même détruite, le 23/9/2009, dans le cadre des travaux du RER. En juin 2013, une dalle fut placéeau-dessus de ses quais.
En 1971, fut fondé, le pool TEN (Trans Euro Nuit/Nacht/Notte ), entre les réseaux: allemand, autrichien, belge, danois, français, italien, luxembourgeois, néerlandais et suisse. Il gère lesvoitures-lits mises en commun, après que la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ) eu cessé cette activité.
LaSNCB / NMBS confira 16 voitures au pool : 6 T2, 5 MU et 5 AB30.
Entretemps, la CIWL est devenue la CIWLT (Compagnie Internationale des Wagons-Lits et du Tourisme ), mais la notoriété de son ancienne appellation est si forte, que son usage persista.
En 1971 encore, les ABT (Ateliers de Braine-le-Comte et Thiriau ), en partenariat avec la firme Gottwald, fournirent à laSNCB / NMBS , deux grues destinées à être intégrées aux trains de relevage deSchaerbeek / Schaarbeek et d'Anvers-Dam (Antwerpen-Dam ). Capable de soulever55 tonnes , elles avaient une motorisation diesel. Par rapport aux anciennes grues à vapeur, elles pouvaient être plus rapidement mises en action.
Au 1/1/1971, a été mise en vigueur une nouvelle numérotation du matériel moteur en seulement quatre chiffres et sans point parmiceux-ci . Dans l'ancienne numérotation, les chiffres avant le point formaient le "type". Dans la nouvelle numérotation, les deux premiers chiffres forment la "série". Attention : vu le peu de possibilités de la numérotation à quatre chiffres, on réutilise les numéros des séries éteintes pour numéroter les nouvelles.
Signification du premier chiffre du matériel moteur de la SNCB
0 automotrices (est omis pour les matériels anciens) 1 locomotives électriques polycourant 2 locomotives électriques monocourant 3 en réserve (Eurostar 31) 4 autorails (mais Thalys 43) 5 locomotives diesel de ligne lourdes 6 locomotives diesel de ligne légères 7 locomotives diesel de manoeuvre lourdes 8 locomotives diesel de manoeuvre légères 9 locotracteurs (pousseurs rail-route 97, 98 et 99)
Le premier chiffre est suivi d'un deuxième qui lui indique la série. Les différents types de locomotives sont appelés par leur deux premiers numéros, on dira par exemple une locomotive série 77/78.
On trouvera un tableau détaillé de la correspondancesérie/type sur cette page deDavid De Neef .
Les automotrices sont appelées par les lettres AM (MS en néerlandais) suivies des deux derniers chiffres de leur année de commande, on dira par exemple une automotrice AM96. Les automotrices Desiro, commandée en 2007, sont néanmoins parfois appelée AM08, 08 étant les deux premiers chiffres de leur immatriculation.
Signification de la première lettre des voitures pour voyageurs de la SNCB
I voitures internationales K voitures avec portières et plateformes d'extrémité M voitures avec portières et plateformes centrales
Cette lettre est suivie d'un chiffre qui indique le type de matériel, on dira par exemple une voiture type M6.
Dans les années septante, le réseau se réduit lentement, souffre de la concurrence routière et passe en 1976 en dessous des4.000 km . C'est l'époque de la priorité à la construction d'autoroutes mais aussi celle de la naissance des premiers chemins de fer touristiques.
L'exploitation du charbon et une grande partie de l'industrie lourde établie le long du sillon Sambre et Meuse ayant disparu, le transport de marchandises s'articule de plus en plus sur le trafic international de ou vers les ports d'Anvers (Antwerpen), de Gand (Gent) et de Zeebruges (Zeebrugge).
L'activité voyageurs "domestique" offre un service cadencé autour des grandes métropoles et notamment deBruxelles / Brussel .
C'est aussi au 1/1/1971, qu'est entrée en vigueur la TVA (Taxe sur la Valeur AjoutéeBelasting Toegevoegde Waarde ). Elle a eu un grand impact sur l'organisation de la comptabilité, y compris à laSNCB / NMBS .
Cette taxe s'applique sur toutes les transactions de vente mais les professionnels récupèrent celle payée sur leurs transactions d'achat. C'est donc le consommateur particulier qui seul assure la charge de la taxe. Dans le système précédent, tous les participants de la chaîne en supportaient une partie.
A partir du 1/5/1971, laSNCB / NMBS enregistra ses réservations sur les trains internationaux, en raccordant ses principales gares, au centre de traitement des données de laDB AG (Deutsche Bahn ) à Francfort (Frankfurt). Comme son système EPA (Elektronische Platzreservierung Anlage ), traitait aussi les réservations des autres pays d'Europe occidentale, cela permettait de garantir la fiabilité des enregistrements.
Seules onze gares importantes, disposaient de l'équipement nécessaire. Danscelles-ci , le passage du traitement classique au traitement électronique procura, un gain de temps considérable dont bénéficièrent les voyageurs.
Le 23/5/1971, on inaugura la traction électrique sur la ligne à voie uniquePépinstère - Spa-Géronstère . Situé non loin de la gare de Spa, mais plus proche ducentre-ville ,Spa-Géronstère est un simple point d'arrêt, avec une seule voie et un seul quai.
Alors qu'auparavant, cette ligne allait jusque Stavelot, elle avait perdu, le 2/8/1959, son trafic de voyageursau-delà de Géronstère, sauf des circulations occasionnelles pour desservir leCircuit de Spa-Francorchamps , ce qui fut abandonné en 1966.
Le 30/12/1968, un train de marchandises ayant perdu sa capacité de freinage, sur la section en forte pente à trafic restreint, dérailla, ce qui causa deux morts. Le trafic des marchandises fut dès lors arrêté surcelle-ci en 1969.
A partir d'août 1971, la firme Intercontainer, a commencé à prendre livraison des 555 wagons, destinés au transport des containers, qu'elle avait commandé à ARBEL de Douai (France).
Après de nombreux changements de noms et de propriétaires, cette dernière société, a été reprise, en août 2019, par le Groupe Millet et dénomméeMillet AFR (Millet - Arbel Fauvet Rail ).
Le 26/9/1971, leTEE Saphir ,Ostende (Oostende) - Cologne (Köln) , qui,jusque-là , était assuré par une rame dieselVT 11.5 , le fut désormais par un train en traction électrique.
Le 2/10/1971,Jean Renard , organisa son premier voyage en autorailSNCB / NMBS . Répété à plusieurs reprises, ces périples, en autorail, en traction vapeur ou autre, permirent de découvrir et de photographier les aspects ferroviaires les plus beaux de la Belgique et des pays voisins. Ils sont à l'origine de la passion que le rail inspira à de nombreux amateurs.
Après la création du GTF (Groupement belge pour la promotion et l’exploitation touristique du Transport Ferroviaire ), il continua à les organiser dans le cadre de cette association.
Le 22/10/1971, on inaugura la nouvelle gare deSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ) située sur la ligneAnvers (Antwerpen) - Gand (Gent) .
Les travaux, accompagnant l'électrification de la ligne, avaient également portés sur un rehaussement des voies qui permettaient àcelles-ci de ne plus couper le tissu urbain. Cette solution fut d'ailleurs largement utilisée pour d'autres gares de cette ligne.
Les architectesLudwig Van Wilder etOmer De Grootte avaient prévus une construction modulaire pouvant être adaptée à de nombreux types de gares, ce qui ne fut jamais exploité.
A partir de 1972, laSNCB / NMBS se met à remplacer les lanternes à pétrole de fin de convoi de marchandises, par des lampes électriques à accumulateurs aucadmium-nickel .
C'est à partir aussi de 1972, que laSNCB / NMBS , commença à faire appel régulièrement à la firmeSPENO INTERNATIONAL pour meuler ses rails.
Le meulage des rails est bénéfique pour de nombreuses raisons, mais, surtout, pour lutter contre son usure ondulatoire.Celle-ci provoque des vibrations dangereuses pour le matériel et la voie.
Mais l'entretien des rails ne suffit pas, il faut aussi entretenir les roues. En effet, à l'usage, de petits défauts apparaissent et elle finit par "tourner carrée".
Pour y remédier, on fait passer le matériel, dans un atelier, au tour en fosse.Celui-ci , enfoui dans le sol, accède à la roue, toujours en place, en escamotant un petit segment de rail. Il la fait tourner et, avec un outil, vient y enlever de la matière, jusqu'à ce quelle reprenne un forme adéquate.
Pour célébrer les50 ans de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), on décida d'émettre un titre de voyage, permettant aux jeunes de moins de22 ans , de voyager librement sur les réseaux des pays membres. La Belgique en faisait partie. Ce titre était valable du 1/3/1972 au 30/11/1972.
Devant son succès, on rendit permanente l'émission d'un tel titre, cette fois pour des durées allant de16 jours à1 mois . Ainsi naissait la carte Interrail. En 1998, la limitation d'âge a été supprimée, et depuis, elle est devenue un "pass" qui se décline en de nombreuses formules.
A l'origine, la répartition des recettes se faisait en fonction du kilométrage des compagnies, ce qui défavorisait celles à forte attraction estivale, mais ceci fut revu ultérieurement.
De 1972 à 1982, laSNCB / NMBS fit des essais en vue de définir une locomotive diesel de ligne de grande puissance, apte au chauffage électrique des voitures pour voyageurs. Pour cela elle utilisa la 5101, renumérotée 5001, et revêtue d'une livrée bleue au lieu de la traditionnelle livrée verte.
Le 14/7/1972, la 5001, maintenant équipée d'un moteur équipée d'un moteurBrown-Boveri de4.000 CV , était enfin prete à faire des essais.
Ces essais révélèrent un manque de fiabilité de la partie électrique et la création d'une série 50 fut abandonnée6, après une dernière avarie survenue le 27/2/1976.
C'est le 15/5/1972, que fut inauguré, le terminal à containers de Bressoux (commune de Liège).
En octobre 1972, on inaugura, en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , un salon d'accueil pour les voyageurs internationaux. Danscelui-ci , officiaient des hôtesses.Celles-ci , disposaient d'un terminal informatique, pour encoder les réservations. Par contre, elles ne pouvaient émettreelles-mêmes les titres de transport. Elles transmettaient les demandes au bureau central, au moyen d'un pneumatique. Le client pouvait alors se rendre à ce bureau pour les payer et les retirer.
Dans un pneumatique, les documents sont insérés dans une cartouche qui est ensuite introduite dans un tube où, par pression d'air, est elle envoyée à destination.
En 1973, on construisit une nouvelle gare à Bressoux (commune de Liège). C'était un modeste bâtiment moderne à toit plat, agencé pour le service desautos-trains . Quandceux-ci disparurent, il fut abandonné, vandalisé et finalement rasé en 2014.
La nouvelle gare avait remplacé un précédent bâtiment, datant des années 1930, quilui-même avait succédé à celui de 1899.
Toujours en 1973, un progrès technique important eut lieu dans le domaine des travaux de voie : la stabilisation dynamique. En effectuant des vibrations sur les rails dont le ballast est récent, on permet à ses pierres de se disposer de manière appropriée. Cela permet de se passer des restrictions de vitesse de circulation consécutives à des travaux.
Début 1973, on ouvre au service des voyageurs la courte ligneLiers - Ans . En 1976, en l'électrifie et en 1984 on la ferme. Bien courte existence d'une ligne qui offrait des perspectives intéressantes dans la banlieue liégeoise.
Courant 1973, on désaffecta une ligne industrielle qui desservait divers clients au départ de la gare de Mons. Traversant un milieu urbain, cette petite ligne était à voie unique, sauf place Nervienne, où une voie de croisement avait été posée.
Dans l'année 1973, laSNCB / NMBS modifia huit locomotives pour les rendre aptes à circuler auxPays-Bas . Elles formèrent, la série25.5 . Ceci permit de remplacer les automotrices Benelux par des ramestractées/poussées de plus grande capacité. Les voitures de ces rames furent, elles, fournies par les NS.
Pour les circulations vers Paris, ce sont des locomotives quadricourant, quasi identiques auxCC 40100 de la SNCF, qui furent acquises. Elles formèrent la série 18 construite par la BN (Brugeoise et Nivelles ) sous licence Alsthom (on écrit maintenant Alstom), à ne pas confondre avec la série 18, bien plus récente, construite parSiemens Mobility .
En 1973 également, laSNCB / NMBS mit en service une rame médicale pour contrôler, de manière itinérante, la santé de son personnel.
Pendant l'année 1973, le chanteur grecDemis Roussos , enregistra la chanson "Goodbye My Love, Goodbye ". Son clip, est illustré ... de trains en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Le 26/2/1973, a débuté une tournée de deux mois, d'untrain-exposition , pour présenter dans tout le pays, les ordinateurs de bureau de Philips-ElectrogicaP 350 .
C'est le 3/4/1973, que lecode-barre , fut inventé auxEtats-Unis .
En 1973 et 1974, laSNCB / NMBS , fit l'acquisition de sixvoitures-lits , de conception française, de type T2 (Tourisme 2ième classe ). Ces voitures climatisées, comportaient 18 cabines, réparties sur deux niveaux imbriqués.
Le 2/7/1973, Cockerill, devenuJohn Cockerill Group , a fondé un bureau d'étude spécialisé dans le ferroviaire, Transurb. LaSNCB / NMBS et laSTIB / MIVB , y prendront une participation symbolique. Actif en Europe et en Afrique, il comprend deux départements :Transurb Technirail etTransurb Simulation .
Le 30/6/2017, il a porté sa participation à82 % .
En octobre 1973, en raison d'une guerre auMoyen-Orient , il y eut pénurie de pétrole. Cela eu de graves conséquences économiques mais aussi ce fut un choc culturel. Les dimanches sans voitures montrèrent la fragilité d'une société basée sur l'automobile négligeant le chemin de fer.
Alors que depuis la fin de la guerre, le trafic de marchandises transporté par le rail n'avait cessé de croître, suite à la crise, il amorça une courbe descendante. Avec75.724 milliers de tonnes transportées, l'année 1973 sera donc celle de son record. Ainsi en 2003, par exemple, il n'y aura plus que62.189 milliers de tonnes transportées.
Si en chiffres absolus, le déclin semble être lent, quoique continu, compte tenus de l'augmentation générale du besoin de transport, en termes de parts de marché, il n'en est rien.
Les combustibles solides, minerais et produits métallurgiques en constituaient75 % et le trafic intérieur54,9 % . Cette répartition sur des secteurs trop traditionnels, expliquera le déclin de ce trafic dans les années ultérieures.
Répartition des parts de marché du transport des marchandises
année rail route fluvial 1970 28,1 % 48,0 % 23,8 % 1980 26,3 % 54,3 % 19,4 % 1990 21,5 % 64,1 % 14,4 % 2000 14,4 % 71,9 % 12,0 %
A partir du milieu des années 1970, on commence à allumer le troisième phare central du matériel moteur en service intérieur. Mais tout le matériel n'en est pas équipé. Au sein d'une même série, certains le sont, d'autres pas.
A remarquer que l'intensité de ce phare est réduite pour ne pas éblouir les conducteurs des trains croiseurs.
En 1974, qu'André Dagant , publia son livre "125 ans de construction de locomotives à vapeur en Belgique ". Il y décrivit la production des ateliers suivants :
- les Etablissements John Cockerill à Seraing
- les Ateliers Métallurgiques à Tubize
- la Société de Saint-Léonard à Liège
- la Société de Couillet
- la Franco-Belge de Matériel de Chemin de Fer à la Croyère
- Les Forges, Usines et Fonderies de Haine Saint-Pierre
- les Ateliers de la Meuse à Sclessin
- les Ateliers Carels Frères à Gand (Gent)
- L'Energie, à Marcinelle
- les Ateliers de Construction de Boussu
- les Ateliers Zimmermann-Hanrez à Monceau sur Sambre
- les Ateliers du Thiriau à la Croyère
- les Forges, Usines et Fonderies de Gilly
- les Ateliers de Construction J. J. Gilain à Tirlemont (Tienen)
- les Ateliers de Construction de la Biesme à Boufïïoulx
- les Ateliers de Construction du Grand-Hornu
- les Ateliers Tilkin et Mention à Liège
- les Grosses Forges et Usines de la Hestre à Haine Saint-Pierre
- les Ateliers Detombay à Marcinelle
- l'Arsenal SNCB de Malines (Mechelen)
- les Ateliers Lambert, à Marcinelle
- la Société de Bruxelles pour la fabrication de Machines et Mécaniques dite du Renard
- les Usines Ragheno à Malines (Mechelen)
- les Anciens Etablissements Cail, Halot et Cie à Molenbeek Saint-Jean
- les Leuvensche Metaalwerken à Louvain (Leuven)
- les Ateliers des Produits à Flénu
- les ateliers centraux SNCB de Luttre, Louvain (Leuven) et Saint-Martin.
Egalement en 1974, on a construit une nouvelle gare à Dinant, à côté de l'ancienne gare du NB (Nord Belge ) de 1862. Cette dernière a ensuite été démolie en 1975. Pendant les travaux, on a découvert qu'en cet endroit, lesous-sol contenait du charbon.
Aussi en 1974, une nouvelle gare dut être construite àMortsel Vieux Dieu (Mortsel-Oude-God ), car on avait enterré les voies à cet endroit. C'est une oeuvre des architectesDirk Servaes etJohan Beyne .
Comme les quais sont maintenant dans un tunnel, leurs portes d'accès sont pourvues d'un système de fermeture automatique au passage des trains. Ceci en vue d'éviter le refoulement d'air dans les locaux de la gare.
Encore en 1974, dans la foulée de l'électrification de la ligneBraine le Comte - Luttre , on mit en service un nouveau bâtiment de gare àEcaussinnes-Carrières . Depuis 1842, ce n'était pas la première construction à cet endroit. Notons, qu'en 1991, la gare fut renommée simplement Ecaussinnes.
Toujours en 1974, la société sidérurgique liégeoiseEspérance-Longdoz , acquit six locomotivesGE Transportation (General Electric Transportation ) directement auxEtats-Unis .
C'est encore en 1974, que le glyphosate, ou sel d’isopropylamine, qui avant était utilisé comme détartrant, a été commercialisé comme herbicide, sous la marque Roundup.
Début 1974, l'industrie sidérurgique liégeoise et carolorégienne, généralisa la télécommande de ses locotracteurs circulant au sein de ses complexes.
Lorsque le conducteur se déplace à pied, non loin de sa machine, il la commande avec un poste émetteur, pesant2,5 kg , porté sur sa poitrine et retenu par une courroie autour du cou. Ce poste comporte neuf interrupteurs à trois positions qui correspondent aux ordres à donner à la machine.
Lorsque le conducteur est à bord de la machine, il utilise de même les neuf interrupteurs du tableau de bord.
En 1974, laSucrerie de Wavre a cessé ses activités. Du temps de sa splendeur, elle était à la fois raccordée au grand chemin de fer et au vicinal. Ses voies intérieures étaient à trois files de rails.
Après la fin du vicinal, elle utilisa du matérielSNCV / NMVB de récupération, vapeur puis autorail, pour manoeuvrer les wagons de laSNCB / NMBS . Pour cela, on devait intercaler unwagon-raccord .
C'est aussi en 1974, que l'ATCB (Association Touristique des Cheminots Belges ), a été remplacée par l'ALC (Amicale des Loisirs du Cheminot ).Celle-ci , a donné naissance, en 2016, avec un partenaire français, àALC Voyages .
A partir de 1974, la SGM (Société Générale des Minerais ), qui possédait un dock dans les installations portuaires anversoises, se mit à importer du charbon par voie maritime. Cette activité, s'ajouta donc à l'importation des minerais, mais devint devint dominante au cours des années. Aussi, elle s'équipa, d'un important faisceau de voies, pour pouvoir expédier ce charbon, par chemin de fer, vers les centrales électriques.
Le 26/5/1974, laSNCB / NMBS et les NS, mirent en service, des compositions réversibles, pour assurer les trains Benelux. La traction ou la pousse était assurée par une locomotive série25.5 . Lavoiture-pilote , issue de la transformation d'unevoiture-restaurant
C'est aussi le 26/5/1974, que fut ouverte la halte d'Anvers-Noorderdokken (Antwerpen-Noorderdokken ), sur la ligne entre Anvers (Antwerpen) et la frontière néerlandaise.
Le 15/8/1974, un train dérailla en pleine vitesse sur le pont, à Luttre, qui franchit le canalBruxelles / Brussel - Charleroi . Cela provoqua un énorme chaos. L'accident fit 18 morts.
C'est le 28/8/1974, qu'a été mis en service, à Doel, la première centrale électrique nucléaire belge. Alors que la production d'électricité, était majoritairement produite à partir de charbon transporté par voie fluviale et ferroviaire, sa production par le nucléaire, va progressivement éliminer cette source d'énergie, et donc tarir ce trafic.
En 1975, laSNCB / NMBS se dota d'uneDirection de l’Informatique /Directie van de Informatica . Pourtant, elle utilisait l'informatique depuis les années 1960, avec un ordinateurIBM 1410 , mais surtout à des fins comptables. Ceci explique, qu'initialement, l'informatique était rattachée à laDirection Finances /Directie Financiën .
A partir de ce moment, la puissance des ordinateurs ne cessant de croître, l'informatique se répandit dans toutes les activités de la société.
Les accidents aux passages à niveau sont le plus souvent causés, par lenon-respect de la réglementation, de la part des usagers de la route.
Un triste exemple est celui qui a eu lieu le 12/11/1974, à Kortemark. Un bus scolaire, était à l'arrêt à un passage à niveau, non équipé de barrière, mais feux rouges allumés. Après le passage du train, il s'est remis en route, sans tenir compte de l'arrivée d'un train croiseur : bilan, quatre enfants tués ainsi que le chauffeur et l'accompagnateur.
Toujours en 1975, laSNCB / NMBS prit livraison de ses premières automotrices quadruples, les AM75.Celles-ci , présentaient une rupture complète avec les automotrices de la génération précédente. Avec leur gabarit plus large, elles offraient plus d'espace et de confort aux voyageurs.
Elles avaient cependant été aussi construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ) et les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Revêtues d'une livrée grise et orange, elles étaient couplables avec les automotrices doubles. C'était d'ailleurs un spectacle étonnant, de voir un convoi formé de matériels aussi dissemblables.
C'est à partir de 1975 également, que le personnel travaillant sur la voie, reçu des vêtements de travail jaunes, et ce pour d'évidentes raisons de sécurité.
Encore en 1975, la firme danoiseBates Cargo-Pak , a développé des coussins gonflables, destinés à caler la marchandise, notamment dans les wagons couverts.
C'est aussi en 1975, que les conducteurs, se sont regroupés dans une association de défense, baptisée Loco. Les syndicats traditionnels, l'ont qualifiée de corporatiste.
Cette association disparaît en 1983, peut être considérée comme la précurseur du SACT (Syndicat Autonome des Conducteurs de Train ) / ASTB (Autonoom Syndicaat van TreinBestuurders ) de 2011.
Au début de l'année 1975, laSNCB / NMBS , mit en vente ses deux locotracteurs construits par la firme françaiseGaston Moyse , les38.025.601 et38.025.602 . Les engins de ce type, de faible puissance, étaient usuellement utilisés à la manoeuvre des wagons dans les enceintes des entreprises.
Le 1/2/1975, laSNCB / NMBS , a adopté pour, sa tarification, la NCM (Nomenclature Commune des Marchandises ).Celle-ci , a été établie par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), afin d'attribuer une désignation des marchandises transportées à l'international, qui soit indépendante des langues.
Cette codification, a depuis été adaptée aux standards internationaux, sous le nom de NHM (Nomenclature Harmonisée des Marchandises ).
Le 27/2/1975, il y eut une collision frontale, à Lillois (commune deBraine-l'Alleud ), entre deux convois formés d'automotrices. L'un parti àcontre-sens depuisBraine l'Alleud et l'autre parti dans le sens normal depuis Nivelles. Il y eut deux morts.
Le conducteur du train parti deBraine l'Alleud a été induit en erreur par une signalisation ambigüe qui n'avertissait pas du changement de régime de circulation. Pour remédier à cela, dans la nouvelle signalisation de 1978, en a prévu l'affichage d'un chevron.
Le 16/3/1975, une première CCT (Convention Collective du Travail ) / CAO (Collectieve ArbeidsOvereenkomst ), réglementa l'intervention de l'employeur du privé dans le prix du déplacementdomicile-travail de son personnel.
Le 15/4/1975, a été créé à Liège, le GTF (Groupement belge pour la promotion et l’exploitation touristique du Transport Ferroviaire ). Cette association, ne possédait pas de matériel roulant. Néanmoins, elle fit circuler nombre de trains spéciaux avec du matériel de laSNCB / NMBS . Elle permit ainsi aux amateurs ferroviaires, de découvrir les coins les plus insolites du réseau belge.
Le 11/6/1975, a été fondé le CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées ). Son nom fait référence à l’Eau Blanche et à l’Eau Noire , qui forment ensemble le Viroin. La nouvelle association, fit l'acquisition de trois locomotives à vapeur de charbonnage, et les abrita dans la remise de Mariembourg.
Du 15/7/1975 au 30/9/1975, laSNCB / NMBS , offrit, en complément du voyage, des vélos en location, dans cinq de ses gares flamandes et cinq de ses gares wallonnes, situées dans une région touristique. Cette formule, fut baptisée : "Train + Vélo / Trein + Fiets ".
Le 1/9/1975, on mit en service la gare deLouvain la Neuve . Elle désert une ville nouvelle, bâtie, à partir de 1972, pour accueillir la section francophone de l'UCL (Université Catholique de Louvain ), suite au "Walen buiten " (les wallons dehors).
C'est une gare en impasse, que l'on atteint par un embranchement de4 km , passant par une tranchée couverte. Ses guichets sont situés dans lesHalle universitaires . L'accord de son financement, aurait été accepté, du côté flamand, à titre de compensation pour le déménagement des francophones depuis Louvain (Leuven).
Notons que demi-1997 àmi-2007 , elle porta le nom deLouvain la Neuve-Université .
En septembre 1975, laSNCB / NMBS commença à prendre livraison d'une petite série de 25 locomotives électriques de grande puissance, la série 20.Celles-ci , étaient construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC.
Ces machines, monocourant3 kV DC , avaient une puissance de5.150 kW et étaient aptes aux160 km/h . Leur masse record de111 T , avait exigé des bogies à trois essieux. Leur mise au point fut laborieuse et elles restèrent fragiles.
Elles étaient destinées à remorquer les trains de voyageurs lourds sur l'axeBruxelles / Brussel - Luxembourg . Le bruit assourdissant de leurs ventilateurs, lors de leurs arrêts en gare, reste dans la mémoire des voyageurs de l'époque.
Leur livraison s'étala jusqu'en 1978, de sorte que, si les premières construites reçurent la livrée verte traditionnelle, les deux dernières, reçurent la nouvelle livrée bleue et jaune, qui sera généralisée ensuite.
En novembre 1975, laSNCB / NMBS expérimenta la radio à bord des locomotives sur la ligneBruxelles / Brussel - Tournai . Ceci nécessita l'implantation de cinq pylônes d'émission. Un des problèmes à résoudre fut celui des parasites provoqués par le frottement du pantographe sur la ligne de contact.
Ce n'était pas le premier usage de la radio qu'elle faisait,celle-ci était déjà utilisée par les locomotives de manoeuvre dans les triages.
LaSNCB / NMBS , qui disposait d'une grande variété de bourreuses d'ancienne conception, entreprit un travail de rationalisation et d'achat de matériel plus moderne. En 1976, elle put ainsi disposer de 15 nouvelles bourreuses de typeMainliner MU 07-16B construites parPlasser et Theurer .
Par rapport aux anciennes bourreuses, qui n'agissaient que sur le ballast, les nouvelles, déplacent aussi les rails, pour les amener à bonne hauteur. En plus, elles disposaient de deux cabines fermées pour abriter le personnel.
En 1976, laSNCB / NMBS prit conscience qu'il était opportun d'augmenter la visibilité des faces avant de son matériel moteur. Ceci devrait améliorer la sécurité, en particulier aux passages à niveau.
L'idée était d'augmenter la proportion de couleur jaune sur ces faces. Elle se lança dans tout un éventail d'essais plus ou moins réalistes et esthétiques. C'est la locomotive électrique 2376 qui, en février, inauguraceux-ci , mais elle fut suivie de bien d'autres.
Toujours en 1976, laSNCB / NMBS , fit l'acquisition de deux véhiculesrail-route Unimog. Basés dans les dépôts d'Anvers-Dam (Antwerpen-Dam ) et de Monceau (commune deMoceau sur Sambre ), ils étaient chargés d'intervenir en cas d'incidents de faible importance à proximité deceux-ci .
C'est finalement en 1976, que fut prise la décision, après de nombreux débats, de créer un port pétrolier sur la rive gauche de l'Escaut (Schelde), face au port d'Anvers (Antwerpen).Jusque-là , le port n'occupait que la rive droite.
Dès 1978, une ligne industrielle en impasse fut posée. Elle fut utilisée par les chantiers de creusement des bassins puis par les activités du nouveau port. Si bien qu'en 2006, elle est devenue une ligne principale à double voie et électrifiée. Mais ce n'est qu'en 2014, avec son raccordement à l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone), qu'elle devint une ligne de passage et même une ligne d'importance primordiale pour le port d'Anvers (Antwerpen).
Encore en 1976, dans le cadre des travaux de la gare de Schuman àBruxelles / Brussel , on abaissa les voies et reconstruisit, en l'élargissant, le pont qui enjambe lachaussée d'Etterbeek / Etterbeeksesteenweg . Ce fut possible, grâce à l'utilisation de poutres Preflex. Bien qu'inventé en 1953, ce type de poutres, de faible hauteur, n'avait presque pas encore été utilisé àBruxelles / Brussel .
Pour former une poutre de ce type, on applique une charge sur l'armature métallique pendant la coulée du béton, puis on la relâche après sa prise. L'armature met alors le bas de la poutre sous tension.
Début 1976, Charleroi, reçu plusieurs fois, la visite de l'engin turbine à gaz, TGS (Turbine à Gaz Spéciale ) de la SNCF.Celui-ci ,avait permis de tester ce nouveau mode de propulsion à partir de 1967. Depuis, sans emploi, il effectuait des voyages à la demande de groupes ou association. En l'occurrence, c'était des fournisseurs qui se rendaient à l'usine Caterpillar.
La propulsion ferroviaire par turbine à gaz, était très compacte et très puissante. Elle bénéficiait de l'évolution technologique des réacteurs utilisés en aéronautique. Après un usage limité en France et dans de rares pays, elle a été abandonnée, car trop énergivore et trop polluante.
Le 1/8/1976, laSNCB / NMBS organisa un train historique entre Opwijk et Moorsel. C'était à l'occasion de la fête de la Pikkeling (fête de la moisson). Ce fut la dernière circulation sur cette ligne, dite de Leireken.
A signaler, qu'une de ses gares, celle de Baardegem, commune d'Alost (Aalst), a été reconvertie encafé-restaurant , laBrasserie 't Stationneken .
En septembre et octobre 1976, pour célébrer son cinquantième anniversaire, laSNCB / NMBS , présenta, dans les principales gares du pays, deuxtrains-expo . L'un était consacré au transport des voyageurs et l'autre à celui des marchandises. A cette occasion, un logo spécial fut dessiné.
Le 3/10/1976, la modernisation de la signalisation à Walcourt, a donné la possibilité d'utiliser lacontre-voie depuis la Sambre jusqu'à la gare. Ceci n'est qu'un exemple de ce qui se passe sur l'ensemble du réseau. Chaque fois que l'on remplace la signalisation mécanique par la signalisation lumineuse, on offre la possibilité d'utiliser lacontre-voie .
A partir de 1977, c'est laSNCB / NMBS qui, depuisBruxelles / Brussel , gèra la répartition, entre les différents réseaux européens, des wagons de laCommunauté d'Exploitation des Wagons EUROP .
C'est en 1977 que fut installé, àSchaerbeek / Schaarbeek , le premiertrain-wash . C'est le même principe qu'uncar-wash mais dimensionné pour un train. Le nombre d'installations semblables, sur l'ensemble du réseau, resta longtemps très limité. En 1988, il n'y en avait que huit. En 2019, on atteignit finalement les douze.
Jusque-là , le nettoyage extérieur des voitures, se faisait à la main par des ouvriers montés sur des échelles.
En 1977 également a été fondée l'association BVS (Belgische vrienden van de stoomlocomotief ) (Amis belges de la locomotive à vapeur ). Son intention initiale était d'utiliser la ligneOstende (Oostende) - Tourhout (Torhout) pour y faire circuler un train à vapeur touristique.
Ce projet n'aboutit pas, mais plus tard, cette association fut à la base de ce qui deviendra, à Baesrode (Baasrode), leStoomtrein Dendermonde-Puurs (Train à vapeur Termonde-Puers ).
En 1977, laSNCB / NMBS , débuta la mise en service des 80 voitures internationales I6. Pour la première fois, ces voitures disposèrent de l'air conditionné et de fenêtres à double vitrage.
Ce qui a de particulier, c'est quecelles-ci ont été construites sur des plans communs avec d'autres réseaux et avec une livrée identique, soit au total 520 voitures, et financées via Eurofima (société EUROpéenne pour le Financement de MAtériel ferroviaire ).
Ces voitures VSE (Voiture Standard Européenne ), ont aussi été livrées à l'Allemagne, l'Autriche, la France, l'Italie et la Suisse.
En 1989, quinze de ces voitures ont été transformées envoitures-couchettes par l'atelier de Malines (Mechelen). Une rénovation des autres voitures a débuté en 2017 et ces dernières sont désormais utilisées principalement en service intérieur.
En avril 1989, des cheminots de Kinkempois, ont fondé l'ATF (Amicale Transport Ferroviaire ) qui constitua un petit musée dans l'enceinte du dépôt.
Le 29/4/1977, le dépôt d'Anvers-DamAntwerpen-Dam ), qui alors avait la charge des manoeuvres dans le port, mit en service une locomotive dont on avait enlevé la cabine, la 8275. C'était une tentative pour remédier au fait qu'alors la double traction nécessitait deux conducteurs.
Naturellement, cette locomotive devait toujours être accouplée à une locomotive normale qui la pilotait, on appelait cet ensemble "vache et veau " ou ("koe en kalf "). L'inconvénient était le manque de visibilité lorsqu'on circulait "veau" en avant.
Cet essai n'eut pas de descendance et on adapta tout simplement les locomotives de manoeuvre du port pour que la double traction puisse se faire avec un seul conducteur.
Le 22/5/1977, laSNCB / NMBS , mit en marche, le premierArdennes Express / Ardennen Express . Ce train touristique, qui ne circulait que les dimanches, partait d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) et desservait différents arrêts et gares des Ardennes pour terminer à Bastogne. Il fut maintenu jusqu'en 1988.
C'est encore à partir du 22/5/1977, que la SNCF, commença à utiliser des voitures Corail sur la relationParis - Bruxelles / Brussel - Amsterdam .
Déjà utilisées en service intérieur depuis 1975, ces voitures étaient considérées comme bien plus confortables que les modèles antérieurs. Elles étaient présentées comme "La voiture qui vous fera aimer le train ". Jusqu'en 1987, les Corail utilisées en service international, portaient une livrée spécifique.
C'est le 22/5/1977 également qu'eut lieu la dernière circulation deOrient-Express . Mais en 1982, ce train mythique, a été relancé sous le nom de VSOE (Venice Simplon-Orient-Express ). Depuis,celui-ci , vient plusieurs fois par an en Belgique.
L'arrêté royal du 2/8/1977, répartit, du point de vue circulation routière, les passages à niveau en cinq catégories.
Equipement des passages à niveau selon leur catégorie
barrières complètes croix de saint André première catégorie ou feux rouges clignotants doubles partielles feu blanc lunaire croix de saint André deuxième catégorie simples barrières partielles feux rouges clignotants feu blanc lunaire croix de saint André troisième catégorie pas de barrière feux rouges clignotants feu blanc lunaire quatrième catégorie pas de barrière croix de saint André cinquième catégorie pas de barrière pas de signalisation
En dernier ressort (panne, passage à niveau de cinquième catégorie), on utilise un agent agitant un drapeau rouge, actuellement un disque rouge avec une lampebi-flash .
Les trois premières catégories sont dites à signalisation active et les autres à signalisation passive. En pratique, ces dernières catégories se rencontrent surtout dans des lieux particuliers, tels les ports, les dépôts, les embranchements, etc.
Du point de vue ferroviaire, les feux et barrières sont, soit commandés par des agents à poste fixe (gardes-barrières, signaleurs lorsqu'une cabine est à proximité), soit par des agents à bord des trains (dessertes marchandises où le train s'arrête pour fermer puis ouvrir le passage) ou le, plus souvent, par des circuits de voie.
Quelques exemples de signalisation routière pour passages à niveau :
avertissement traversée une voie traversée deux voies traversée deux voies
passage avec barrières sans feux autorisée interdite
A côté des passages à niveau régis par le code de la route, existent les traversées de service à l'intérieur des emprises ferroviaires. Elles sont également classées en plusieurs catégories. Celles allant de A à D sont calquées sur les catégories des passages à niveau routier. Leurs feux ne sont pas nécessairement allumés en permanence mais peuvent l'être seulement suite à une demande déclenchée en actionnant unbouton poussoir .
Les traversées de service de type E sont rares et tout à fait particulières. Elles sont placées sur des lignes à grande vitesse à un endroit où il n'y a d'autres aménagements que des rails peints en blanc et des lampes blanches. Si en actionnant lebouton-poussoir , les lampes s'allument, c'est qu'il n'y a pas de train en approche.
En ce qui concerne la signalisation ferroviaire qui régit la circulation des trains, deux grands principes sont à retenir à partir de 1978 :
- la distinction entre le grand mouvement et le petit mouvement
- la distinction entre le régime de voie normale et le régime decontre-voie .
Contrairement au grand mouvement, le déplacement en petit mouvement se fait en marche à vue, à maximum40 km/h .
Contrairement au régime de voie normale où l'on respecte les signaux implanté à gauche, en régime decontre-voie on respecte les signaux implantés à droite. Ces derniers signaux sont d'ailleurs clignotants. L'affichage d'un chevron lumineux en forme de V indique un changement de régime.
Voici les principaux signaux utilisés sur le réseau belge.
voie libre marche prudente arrêt
le signal suivant le signal suivant restriction de vitesse
est restrictif à courte distance affiche une réduction de vitesse à 40 km/hautorisation petit mouvement passage à
Il existe aussi des signaux simplifiés utilisés dans les faisceaux et voies à faible vitesse.contre-voie voie libre encontre-voie
et vice versa
voie libre arrêt tout mouvement arrêt petit mouvement
Le conducteur doit confirmer qu'il a vu un de ces signaux. Pour cela, il "acquitte la vigilance " en enfonçant un bouton. Ceci est mémorisé et son absence déclenche un freinage d'urgence.
Si le signal est rouge mais permissif, le conducteur peut décider, moyennant certaines formalités, de le franchir à vitesse réduite. Différentes caractéristiques identifient les signaux permissifs, la plus courante est la présence sur le mat d'une petite cocarde noire et blanche.
Si un signal est rouge mais non franchissable, il ne peut le dépasser qu'après avoir demandé puis reçu une autorisation de franchissement. Le mat du signal porte alors un boitier marqué d'un T rouge. Avant la radio disponible pour les conducteurs, ce boitier contenait un téléphone et des formulaires d'autorisation.
Ces signaux sont précédés, à distance, de deux balises successives. Elles affichent des traits noirs sur fond blanc ou jaune :
permissif non franchissable
- fond blanc, les balises précèdent un signal d'arrêt simple ou combiné avec un avertisseur
- fond jaune, les balises précèdent un signal avertisseur indépendant.
voie normale contre-voie voie normale contre-voie
Il y a aussi des panneaux indiquant la vitesse à respecter.Celle-ci est exprimée de dizaines dekm/h .
avertissement vitesse max
90 km/h exécution vitesse max90 km/h vitesse référence max160 km/h reprise vitesse inférieure référence reprise vitesse référence jalon limite de canton sur LGV
Enfin, il existe aussi tout une variété de panneaux, à buts divers, dont voici quelques exemples.
signal placé à droite numéro de ligne est 161 prochain point d'arrêt est Wavre
fin de caténaire limite d'arrêt sur un quai passage à niveau 41
Pour la gestion d'une ligne à double voie, on nomme chacune des voies par une des lettre A ou B :
- la voie A est celle qui s'éloigne deBruxelles / Brussel , ses bornes portent des chiffres impaires
- la voie B est celle qui se rapproche deBruxelles / Brussel , ses bornes portent des chiffres paires.
En effet, ces bornes sont placées alternativement voie A et voie B.
borne kilométrique 27 voie A borne hectométrique 6 voie B
Notons enfin, que laSNCB / NMBS , utilisait un ingénieux dispositif pour produire l'effet clignotant de ses feux. Un petit moteur, faisait se lever et s'abaisser, deux fils dans une ampoule remplie de mercure. Le courant pouvait ainsi passer ou se couper très progressivement, ce qui donne un effet visuel caractéristique. Techniquement, on évitait un dispositif soumis à usure tel qu'un relais.
En octobre de 1977, paraît un livre "Histoire des chemins de fer belges " écrit parJoseph Delmelle .
C'est aussi en 1977, qu'on a mis en service une nouvelle gare à Ciney. Oeuvre de l'architecteEdmond Lejaer , elle remplaça un somptueux bâtiment de 1895, quilui-même remplaça la gare d'origine de 1858.
En 1978, laSNCB / NMBS , adhéra au système RAPILEGE (train RAPIde LEGE ) que la SNCF venait d'instaurer. Ces trains de fret, remis par un même expéditeur, roulaient en principe à100 km/h . Comme ils étaient censés occuper une niche commerciale entre le wagon isolé et le train complet lourd, on n'exigeait pas la même quantité de wagons que ces derniers.
A partir de 1978, à l'initiative d'une association luxembourgeoise, le GAR (Groupement des Amis du Rail ), chaque été, un train touristique, leLuxembourg Blankenberge Express , traverse toute la Belgique, sans marquer d'arrêt, au départ duGrand-Duché de Luxembourg et à destination de la côte.
Ce train circula pour la dernière fois lors de la saison 2016. Par après, les nombreux travaux sur la ligne ne permettaient plus de lui attribuer un sillon.
Courant 1978, RAILTOUR, fit appel au dessinateurWilly Vandersteen , pour faire sa publicité avec ses personnages de bande dessinée : Bob et Bobette en français et Suske en Wiske en néerlandais.
Les slogans étaient respectivement : "EN TRAIN ... PLEIN D'ENTRAIN " et "DE TREIN ... EEN FESTIJN ! ".
C'est en 1978, qu'a été créée, àEnghien / Edingen , la société Jocadis. C'était à la fois un magasin de modélisme et un constructeur de modèles réduits belges, trains et trams. A cette époque, les grandes marques, n'offraient pas ce genre de matériel.
Le 9/11/2011, la firme, en plein développement, s'installa dans les locaux de la gare d'Enghien / Edingen . Mais ce fut de courte durée, car elle cessa ses activités, dès le 10/6/2013.
En avril 1978, l'ABAC (Association Belge des Amis des Chemins de fer ), relança sa revue; Cette fois ci, à l'édition en françaisRail et Traction , fut adjoint une édition en néerlandaisRail et Tractie .
Le 28/5/1978, la sectionMol - Neerpelt est rouverte au trafic des voyageurs.Celui-ci avait cessé en 1963.
A la même date, un point d'arrêt est créé à Haren (commune deBruxelles / Brussel ).
En 1978, laSNCB / NMBS acquière un train de renouvellement de rails et traverses ainsi qu'un train de chargement et déchargement de rails. Combinés avec d'autres engins, ils permettent un renouvellement rapide de la voie. La première utilisation de cet ensemble mécanisé a lieu sur la ligneLouvain - Ottignies .
A partir de 1979 et jusqu'en 1984, laSNCB / NMBS commença à prendre livraison de 579 nouvelles voitures pour le service intérieur, les M4 :
- 50 type A voitures de première classe
- 33 type AD voitures de première classe avec compartiment fourgon
- 32 type ADx voitures-pilote de première classe avec compartiment fourgon
- 429 type B voitures de deuxième classe
- 35 type BD voitures de deuxième classe avec compartiment fourgon.
Ces voitures étaient aptes aux160 km/h . Elles inaugurèrent la nouvelle livrée bordeaux adoptée par laSNCB / NMBS .
Elles étaient équipées d'intercirculations à bourrelets, beaucoup plus sécurisantes que celle à soufflets. Ses fenêtres étaient équipées de rideaux. Les compartiments n'étaient plus équipés d'aérateurs en toiture mais recevaient de l'air frais par la ventilation qui servait au chauffage en hiver.
Elles possédaient,au-dessus de ces portes, un boîtier combinant signal d'alarme et marteau de secours, pour briser les vitres en cas d'urgence.
Entre 1996 et 2009, elles furent modernisées, de sorte que l'on parle parfois de série M4m.
En 1979, c'est pour combler le vide qu'a laissé la fermeture de la sidérurgie dans la région et pour développer l'utilisation des containers en trafic combiné, qu'est créé le TCA (Terminal Container Athus ). Unsavoir-faire dans la logistique est ainsi préservé.
En 1979 également,
Edouard Flachet , fut nommédirecteur général de laSNCB / NMBS . En fait, il fut le dernierdirecteur général , car ensuite ce titre fut remplacé, par celui d'administrateur-délégué. fit des démarches en vue d'exploiter un train touristique entre
Les différents directeurs généraux de la SNCB
E. Foulon 1926-1932 * N. Rulot 1933-1944 R. Henning 1945 F. Delory 1946-1951 M. de Vos 1952-1965 L. Lataire 1966-1973 ** G. Vanhee 1974-1978 E. Flachet 1979-1986 * administrateur - directeur général de l'EB ** présida l'UIC en 1969 et 1970
En mai 1979, on mit en service un nouveau bâtiment de voyageurs à Huy. C'est une oeuvre de l'architecteMaurice Léonard-Etienne .
Le nom de la gare deHuy-Nord fut alors changé en tout simplement Huy. Le rappel du temps du NB (Nord Belge ) n'avait plus lieu d'être à cette époque. Pourtant, nombreux sont ceux à Huy qui continue à appeler la gareHuy-Nord .
En mai 1979 également, une brochure est éditée, dans laquelle on trouve,entre-autres , la liste des directions de laSNCB / NMBS .
Les différentes directions de la SNCB en 1979
Direction générale Direction de l'Exploitation Direction du Matériel Direction de la Voie Direction financière Direction du Personnel et des Services sociaux Direction commerciale Direction de l'Electricité et de la Signalisation Direction des Achats Direction de l'Informatique
Le 26/5/1979, on a inauguré la nouvelle gare en impasse de Genk. C'est une oeuvre de l'architecteJacques Devincke . Elle se situe à l'extrémité d'un nouveau raccordement, depuis la bifurcation de Boksbergheide.
On a ainsi créé une ligne directe électrifiéeHasselt - Genk et de bonnes relations vers Louvain (Leuven) etBruxelles / Brussel .
Mais Genk avait déjà été desservi par le chemin de fer. En effet, en 1874, le chemin de fer traversait Genk et y comportait un point d'arrêt. Mais en 1935, on a construit une ligne contournant la ville. En 1941, le tracé traversant Genk a été abandonné, ainsi que son arrêt. C'est la gare du quartier de Winterslag qui désormais la desservait.
La gare de Winterslag a reçu depuis une vocation exclusivement marchandises. On l'appelle d'ailleurs, depuis 1995,Genk-Marchandises (Genk-Goederen ). Elle ne connait cependant plus l'importance qu'elle avait du temps de l'exploitation du charbon.
Le 27/5/1979, est officiellement entrée en activité, la nouvelle gare de Couillet, qui remplace celles deCouillet-Montignies et deCouillet-Centre . Cette restructuration, c'est faite dans le cadre de la mise à quatre voies de la sectionCharleroi-Sud - Montignies-formation .
En juin 1979, le système bancaire belge a lancé Bancontact. C'est un système informatique, utilisant les cartes bancaires, pour permettre,), entama une exploitation touristique entre Zolder et le port charbonnier de Genenbos sur le canal Albert (Albertkanaal). Cette ligne appartenait aux entre-autres , le paiement dans les commerces par voie électronique.
LaSNCB / NMBS l'adopta d'abord aux guichets des gares, puis, en 2006, dans les trains.
En 2007, un distributeur de billets utilisant ces cartes bancaires, fut installé en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , puis dans les gares de Louvain (Leuven) et d'Ottignies, et enfin dans d'autres gares importantes.
C'est à partir août 1979, que l'on équipa un petit nombre de locomotivesdiesel-électriques de la série 55, d’une génératrice pour alimenter le chauffage électrique des rames remorquées modernes. Ceci dans le but de s'affranchir de la présence d'unfourgon-générateur .
C'était en particulier le cas des trains internationaux circulant sur la ligne, non encore électrifiée,Liège - Luxembourg .
Pour, à la formation des rames, bien distinguer celles où la présence d'un tel fourgon n'était pas nécessaire, les locomotives aptes au chauffage électrique, reçurent une livrée bleue au lieu de la traditionnelle livrée verte.
Le 8/9/1979, lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), organisa une ultime circulation sur la ligneBraine-l'Alleud - Tubize et donc sur l'imposant viaduc de l'Estrée.
Anecdotique, mais à signaler, c'est suite à un concours à Gistel en 1980, organisé parFrans Larridon , que fut lancé en Europe le concept devélo-rail .
Tout au long des années 1970 et 1980, l'architecteJacques Devincke , qui avait réalisé la nouvelle gare de Genk, continua à dessiner les plans des nouveaux bâtiments, remplaçant ceux de nombreuses petites gares en Flandre (Vlaanderen).Ceux-ci , étaient sobres et construits à l'économie. Citons Alter, Boom, Eeklo, Ninove, Tielt, Zele, Zottegem, etc.
En 1980, laSNCB / NMBS mit en service, une nouvelle génération d'automotrices, différentes des précédentes, les AM80 dites "Break" (rupture), construites par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Monocourant3 kV DC , elles sont sorties d'usine à deux caisses. Elles étaient aptes aux160 km/h et possédaient à la fois de freins à disque et à sabots. Elles étaient équipées de l'attelage automatique GF/Sécheron . GF sont les initales de l'inventeurGeorg Fischer . Elles ne pouvaient dès lors plus d'être attelées avec les anciennes séries, ce qui effectivement constituait une rupture.
En 1980 également, laSNCB / NMBS acquiert son premier train de renouvellement de voie, le P811S de Matisa.Celui-ci peut remplacer 500 traverses à l’heure, tout en nécessitant peu de main d'oeuvre. Il sera suivi par l'acquisition du train P93LS qui renouvelle les traverses et les rails.
Le développement de tels matériels est le fruit des recherches innovantes deSergio Valditerra .
Le personnel nécessaire au fonctionnement deceux-ci , était logé dans destrains-dortoir ou "trains de séjour ". D'abord composé d'anciennes voitures aménagées,celles-ci , seront plus tard, remplacées par des plats chargés de containers.
C'est aussi en 1980, que l'on a abandonné le raccordement et le faisceau qui desservait l'hippodrome de Groenendael (Groenendaal) commune de Hoeilaart (Hoelaert).
Situé en pleineforêt de Soignes / Zoniënwoud , cet hippodrome sera d'ailleurs fermé quelques années plus tard. A la fin de la première guerre mondiale, ce lieu servit au regroupement de munitions allemandes, maiscelles-ci furent détruites, suite à une explosion accidentelle, le 6/5/1919.
En 1980, a été fondée COLPOFER (COLlaboration POlice FER ), pour assurer, au niveau européen, une collaboration entre police et entreprises ferroviaires publiques et privées.
Toujours en 1980, la GIMV) (Gewestelijke InvesteringsMaatschappij voor Vlaanderen ) (société régionale d'investissement pour la Flandre ), a racheté la sociétéGreeg Europe , qui connaissait des difficultés financières.Celle-ci , installée à Lot (commune de Beersel), construisait du matériel ferroviaire depuis 1898. La nouvelle société fur revendue au privé en 1988 qui fit faillite à lami-2001 .
Progressivement, au début des années 1980, toutes les gares furent équipées de matériel informatique Prodata pour délivrer les billets. Ceci permis d'ouvrir largement l'éventail des tarifs et d'en adapter les montants bien plus fréquemment.
Ce système local, produisait aussi une disquette (support de données amovible), qui était ensuite traitée par l'ordinateur central à des fins statistiques.
Au début des années 1980 également, la sidérurgie liégeoise, s'approvisionnait en mineraioutre-mer et le faisait venir des ports par le rail. C'est une locomotiveSNCB / NMBS , qui conduisait ces trains jusqu'au poste de déchargement, donc en circulant sur le réseau interne de Cockerill.
Par contre, pour approvisionner la tréfilerie Valfll en billettes, c'est une locomotive Cockerill qui, via le réseauSNCB / NMBS , acheminait le convoi. En effet, il y avait sur une partie du trajet des courbes de70 m de rayon que ne pouvait franchir les locomotivesSNCB / NMBS .
Du 11 au 17/3/1980, les NS présentèrent àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , un train de promotion pour le tourisme auxPays-Bas . Une partie de cetrain-expo était composée d'anciennes voitures des automotrices électriques "Blokkendoos". Elles étaient ainsi nommées, car leur forme angulaire rappelait celle d'une boite de blocs de construction pour enfants.
Ce qui est remarquable dans ce matériel, c'est qu'il datait de 1927, soit bien avant les premières automotrices belges.
Le 9/5/1980, a été signée, par de nombreux pays, la COTIF (COnvention relative aux Transports Internationaux Ferroviaires ). Elle établissait des règles juridiques communes pour encadrer tout ce secteur d'activité.
Pour faciliter leur évolution, fut fondée, le 1/5/1985, l'OTIF (Organisation intergouvernementale pour les Transports Internationaux Ferroviaires ).Celle-ci , est basée à Berne.
La convention fut modifiée par le protocole de Vilnius du 3/6/1999, entré en vigueur le 1/7/2006. L'Union européenne décida d'y adhérer le 16/6/2011.
La convention fixe différentes "règles uniformes ", qui sont régulièrement mises à jour :
- pour les marchandises la CIM (Convention Internationale concernant le transport de Marchandises ferroviaires )
- pour les marchandises dangereuses le RID (Règlement concernant le transport ferroviaire International de marchandises Dangereuses )
- pour la validation des normes du matériel roulant l'APTU (convention Applicable aux Prescriptions Techniques Uniformes du matériel ferroviaire )
- pour l’admission du matériel roulant l'ATMF (convention Applicable aux règles Techniques du Matériel Ferroviaire )
- pour l'utilisation du matériel roulant la CUV (Convention d'Utilisation des Véhicules ferroviaires )
- pour l'utilisation de l'infrastructure ferroviaire la CUI (Convention d'Utilisation de l'Infrastructure ferroviaire )
- pour diverses autres règles de droit.
En juillet 1980, on revêtit la locomotive électrique 2629 d'une nouvelle livrée bleue à filet jaune. Par après on étendit cette livrée à toutes les locomotives électriques. L'intention était de les distinguer des locomotives diesel qui conservaient leur livrée verte.
Le 6/11/1980,Guy Spitaels , fit approuver, par le gouvernement, le principe de la fusion de laSNCB / NMBS et de laSNCV / NMVB . Mais par après, vu la complexité de l'opération, ce projet fut abandonné.
En 1980, avec la mise en pleine activité de l'écluse de Kallo (Kallosluis), une importante évolution se fit dans la zone portuaire anversoise. Alors, que jusque là, l'activité, était concentrée sur la rive droite de Escaut (Schelde), maintenant, elle pourra aussi s'étendre, progressivement, sur sa rive gauche.
Une première ligne industrielle, avait déjà été posée rive gauche, en 1978, dans le cadre des travaux portuaires. Par après, de nombreuses installations ferroviaires, y furent ajoutées.
Dans les années 1980, vu l'augmentation des vitesses pratiquées, on commença à installer des aiguillages et des traversées à coeur mobile.
Les traversées, sont des appareils de voie, qui permettent à deux files de rails d'en sectionner deux autres. Il en existe trois types :
- les traversées simples qui permettent uniquement le sectionnement
- les traversées jonction simples qui permettent le sectionnement et la déviation vers une voie croisée
- les traversées jonction doubles qui permettent le sectionnement et la déviation vers deux voies croisées.
Du fait qu'elles permettent une ou deux déviations, ces deux dernières catégories, comportent une ou deux parties qui fonctionnent comme un aiguillage.
Dans un aiguillage ou une traversée classique, descontre-rails sont nécessaires pour pincer les roues pendant le franchissement de la lacune, soit l'endroit ou les rails se coupent et qui doit rester libre pour permettre le passage du mentonnet des roues. La lacune, provoque naturellement, une secousse dans le véhicule.
Dans un aiguillage ou une traversée à coeur mobile, il n'y a pas de lacune et donc pas decontre-rail . Explicitons cela sur un aiguillage.
aiguillage classique aiguillage à coeur mobile
aveccontre-rail sanscontre-rail
Début 1981, laSNCB / NMBS installa, à Bruges (Brugge), le premier système électronique, de communication en gare des informations sur les trains annoncés.
L'affichage utilisait la technique du télépancartage. Danscelle-ci , chaque lettre ou chiffre est représenté sur un petit volet mobile. Tous ces volets sont montés sur un axe horizontal. Il y a autant de groupes de volets que de caractères que l'on veut afficher. Un mécanisme fait tourner les volets jusqu'à ce que ceux qui sont sélectionnés soient en place.
Le nouveau système offre plus de services aux voyageurs, car on peut installer les dispositifs d'affichage, non seulement dans le hall de la gare, mais aussi, de manière partielle, dans les couloirs sous voies et sur les quais. Tousceux-ci , sont commandés en une fois par un opérateur unique.
Dans le système traditionnel, le préposé manipulait des pancartes sur un tableau ou un présentoir, habituellement uniquement dans le hall de la gare.
C'est en 1981, que laSNCB / NMBS cessa d'utiliser des voitures pour voyageurs dont les portières devaient être manoeuvrées à la main. Il s'agissait destypes L datant de1933-1935 . C'est lechef-garde qui devait veiller, à chaque arrêt, à ce que toutes les portes soient refermées.
En 1981 également, le TTZ (Toeristische Trein ZolderCharbonnages de Helchteren-Zolder . Cette exploitation touristique cessa en 1989.
Le 12/6/1981, la firme multimodale danoise d'envergure mondiale MAERSK a ouvert un bureau dans la région anversoise.
Juillet 1981, vit la fin du dernier service, avec des passagers, des autorails Brossel. Il s'agissait d'une circulation de service entre Liège et Montzen, par un autorail série 49 (ex-type 553), ouverte seulement au personnel de ce dépôt.
A partir du 1/8/1981, laSNCB / NMBS , prolongea temporairement l'utilisation de quelques locomotives diesel des séries 60 et 61, qui avaient cependant atteint leur limite de kilométrage. Toutefois, leur vitesse fut limitée à80 km/h . Pour les distinguer, un grand X fut peint derrière leur numéro.
De toute façon ces séries étaient vouées à être radiées. Ceci fut terminé en 1988, sauf pour la 6005.Celle-ci , qui avait servi à tester un nouveau moteur ABC (Anglo Belgian Company ), ne fut radiée que l'année suivante.
Le 22/9/1981, la SNCF inaugure sa première ligne pour TGV (Train à Grande Vitesse). Importé du Japon, le concept de lignes dédiées à la grande vitesse va ensuite être repris dans toute l'Europe, y compris la Belgique.
Il s'agissait du tronçonSaint-Florentin - Sathonay de l'axeParis - Lyon . Des normes spécifiques étaient alors établies pour permettre la grande vitesse sur ces nouvelles lignes qu'on réserverait exclusivement aux TGV :
- rayons de courbure minimum plus grand (4.000 m contre300 m )
- peu d'arrêts intermédiaires et pas de passages à niveau
- pentes plus fortes acceptées (35 ‰ contre20 ‰ )
- rails soudés et aiguillages à coeur mobile
- signalisation en cabine
- charge à l'essieu plus faible (17 t contre22,5 t )
- alimentation électrique25 kV AC 50 HZ .
De 1981 à 1984, laSNCB / NMBS , prit livraison de 60 locomotives électriques de la série 27. Elles avaient été fabriquées par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Les 2742 et 2760, furent équipées, à une de leurs extrémités, de l'attelage automatique GF/Sécheron . Ceci, afin de permettre de remorquer les rames de voitures M6 qui en étaient aussi équipées. Cette solution sera reprise par les locomotives de la série 19.
En 1982, comme l'entrée et la sortie des quais et étaient devenues libres, laSNCB / NMBS , mit fin à la fonction degarde-salle .
Ces préposés, souvent d'anciens ouvriers handicapés suite à un accident du travail, étaient postés dans une petite guérite, près de la porte, qui de la salle d'attente, donnait sur les quais. Ils avaient comme mission de poinçonner les titres de transport des voyageurs qui allaient prendre le train et de récupérer les tickets de ceux qui en descendaient. Dans les petites gares, ils annonçaient de vive voix les trains et alimentaient le poele à charbon de la salle d'attente.
De 1982 à 2002, les NS (Nederlandse Spoorwegen ), firent circuler un train touristique, les mois d'été, au départ deZandvoort sur Mer (Zandvoort aan Zee ), puis d'Haarlem, à destination de Luxembourg.Celui-ci , était dénommé "Ardennen Express ".
LaSNCB / NMBS , assurait sa traction depuis Maastricht, avec recours à la traction dieselau-delà deLiège-Guillemenins , jusqu'au 30/8/1998.
Le 1/1/1982, on ferma officiellement la section de ligne à voie uniqueBraine l'Alleud - Clabecq , mais elle n'avait plus connu de circulation depuis 1979.
A l'entrée deBraine l'Alleud , elle comportait l'imposant viaduc de l'Estrée, d'une longueur de270 m . Sur son parcours, se trouvait la modeste gare deSart-Moulin , devenue célèbre parce que Hergé, s'est inspiré de ce nom pour créer celui de Moulinsart.
Cette ligne permettait d'expédier la production des nombreuses carrières de sable de la région. En 1943 et 1944, elle connu un important trafic de cette nature, pour alimenter les fortifications que les allemands établissaient le long de la côte : le "Mur de l'Atlantique ".
Le 23/5/1982, sur la ligne à voie unique électrifiéeLanden - Hasselt , on mit en exploitation, une deuxième voie entre Alken et Hasselt.
Le 13/7/1982, un accident se produisit à Aalter. Un train express, brulant un feu au rouge, emboutit à grande vitesse un train omnibus à l'arrêt. On compta cinq morts.
La question d'une amélioration de la signalisation fut alors posée et il fut envisagé de faire développer un système où, dans de telles circonstances, des balises déclencheraient le freinage du train.
Ce système aurait dû être développé par les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ). En effet,ceux-ci avait réalisé, depuis 1962, un système semblable pour les NS, l'ATB (Automatische TreinBeïnvloeding ) (influence automatique du train ).
Mais ce projet ne reçut aucun soutien, ni de laSNCB / NMBS ni du monde politique, et ne reçut pas de priorité.
En 1982, en prolongement du bâtiment de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , on inaugure le CCN (Centre de Communication Nord ) / CCN (Communicatie Centrum Noord). Il comporte notamment les niveaux suivants :
-niveau -1 station de métro
-niveau 0 gare d'autobus
-niveau +1 guichets STIB et accès à la gare SNCB.
En 1982 également, fut créée l'association Febelrail qui regroupe les amateurs de chemins de fer, y compris les modélistes et vaporistes.
Toujours en 1982, l'activité mécanique de Cockerill, y compris la ferroviaire, a été filialisée dans CMI (Cockerill Mechanical Industries ). Cette filiale deviendra une société autonome en 2002.
C'est encore en 1982, que la gare d'origine de Tubize, de l'architecteAuguste Payen , datant du 18/5/1840, fut remplacée par un nouveau bâtiment de l'architectePierre Sevrin .
Le 23/5/1982, la gare d'Adinkerque (Adinkerke) a été rebaptisée gare deLa Panne (De Panne ), soit du nom de la commune depuis la fusion de 1977.
Le 26/11/1982, l'autorail néerlandaisNS 20 , ce rendant à Terneuzen, est passé par la Belgique. Cet autorail unique, a été mis en service en 1954. Il est surnommé "Kameel" (chameau), car ses deux postes de conduite, placés sur son toit, y forment deux bosses.
De 1982 à 1985, laSNCB / NMBS , quitta progressivement ses locaux rue deLouvain / Leuvenseweg , pour emménagerrue de France / Frankrijkstraat , toujours àBruxelles / Brussel (commune deSaint-Gilles / Sint-Gillis ). Son ancien hôtel des chemins de fer, fut intégré dans les bâtiments du parlement.
Le 9/1/1983, on met en service la nouvelle gare deLa Louvière-Sud qui remplace celle d'Haine Saint-Pierre (commune de La Louvière). Elle est construite dans une zone non urbanisée mais dispose d'un vaste parking.
Le dépôt deHaine Saint-Pierre (commune deLa Louvière ) servi dès lors à abriter du matériel du patrimoine historique.
En 1983, une firme artisanale anversoise, DACKER, se lança dans la production de wagons de marchandises miniatures à l'échelle H0 (1:87 ).
Pour la première fois, on put dès lors disposer de modèles de matériel roulant belges.Ceux-ci , était en plastique et non plus en métal. Ils étaient donc beaucoup plus détaillés. Ils étaient proposés en boite de construction, de sorte qu'on les assemblaitsoi-même .
En 1983, la tréfilerie de Gorcy ferme ses portes. Cette usine française, située à quelques kilomètres de la frontière, avait la particularité d'être desservie par le rail qu'au départ de la Belgique.
En 1983 également, les autorités flamandes ont fondé l'ETWIE (Expertisecentrum voor het Technisch, Wetenschappelijk en Industrieel Erfgoed ) qui peut se traduire parCentre d'Expertise pour le Patrimoine Technique, Scientifique et Industriel .
Cet organisme, actif en Flandre (Vlaanderen) et àBruxelles / Brussel , publie parfois des études en français, sur des sujets belges non spécifiquement flamands. Il comprend unWerkgroep Spoorweggeschiedenis /Groupe de Travail d'Histoire Ferroviaire .
A plusieurs reprises au cours de l'année 1983, on signala des mouvements de lacet importants sur les locomotives électriques des séries 12, 21 et 27. Ce sont des mouvements latéraux du véhicule qui peuvent endommager la voie.
On dut donc limiter leur vitesse à140 km/h . La recherche d'une solution fut très longue, et ce n'est qu'en 1999, que, par la pose d'amortisseursanti-lacets , que ces locomotives purent de nouveau circuler à160 km/h .
C'est encore durant l'année 1983, que le parc d'attractionMeli Park à Adinkerque (Adinkerke), commune deLa Panne (De Panne ), installa un circuit pour train à vapeur à écartement de610 mm , leTuf-tuf Express . Après la transformation du parc enPlopsaland de Panne , il fut rebaptiséPlopsa Express .
Le 14/5/1983, on mit en service la nouvelle gare de Zottegem. Comme d'autres, c'est une oeuvre de l'architecteJacques Devincke . Cette même année, on fit de même, pour une nouvelle gare àLa Hulpe , située à quelques dizaines de mètres de l'ancienne.
En 1983, l'extension du port de Zeebruges (Zeebrugge) coupa la ligne vers Knocke (Knokke) mais un nouveau tracé fut établi offrant cette fois une liaison directe avec Bruges (Brugge). Ouverte le 31/5/1983, cette ligne franchit le canal Baudouin (Bauduijnkanaal) à Dudzele grâce à un pont basculant.
En septembre 1983, a été fondé àSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ), le club de modélisme ferroviaireHET SPOOR .Celui-ci , fort de son important effectif, est devenu le plus actif de Belgique.
Le 2/10/1983, eurent lieu les premièresJournées Train Tram Bus /Train Tram Busdagen qui permettaient, pour un prix modique, d'obtenir un libre parcours permettant de voyager, par les transports en commun, partout en Belgique, voire avec un léger supplément, auGrand-Duché de Luxembourg .
Ces journées se tenaient chaque année fin septembre ou début octobre. Elles étaient intéressantes, car permettant de voyager à l'aventure. Elles sont disparues depuis 2006 et non pas été remplacées par une formule vraiment équivalente.
Dans la foulée, en 1985, une association flamande, leBond van Trein-, Tram en Busgebruikers (Association des utilisateurs des trains, trams et bus ), fut fondée et se donna comme mission la défense des usagers des transports publics. Le 10/3/2009, elle créa le site internetTrein Tram Bus et pris comme nom celui du site.
Notons, que pour laSemaine de la Mobilité / Week van de Mobiliteit et danscelle-ci leDimanche sans Voiture / Autoloze Zondag , laSNCB / NMBS , a créé un "Mobility Ticket ", qui, à partir de septembre 2023, a rétabli une action spéciale similaire.
De 1983 à 1986, laSNCB / NMBS , prit livraison de 60 locomotives électriques de la série 21. Elles avaient été fabriquées par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Elles étaient semblables aux locomotives de la série 27 mais avaient une puissance réduite. En 2014, la moitié de leur effectif fut mise en parc. En effet, vu leur faible puissance, on avait de plus en plus de difficultés à leur trouver une utilisation et, finalement,celle-ci cessa.
En 2017 et 2018, une partie des locomotives subsistantes fut vendue en Pologne. Les ateliers ZNTK (Zakłady Naprawcze Taboru Kolejowego ), construisirent de nouvelles locomotives en récupérant un maximum des anciens engins.
En 1984, le gouvernement belge, fournit 16 locomotives,diesel-électrique à voie métrique, au Vietnam. Elles ont été construites par CMI (Cockerill Mechanical Industries ).
En janvier 1984, profitant des travaux d'électrification, on reconstruisit complétement un tronçon de la dorsale wallonne, c'est à dire la ligneLiège - Tournai . Ce nouveau tronçon de7 km , entre Piéton etMarchienne au Pont , a permis de gagner4 km par rapport à l'ancien tracé.
Le 3/6/1984, le ministre Herman De Croo met en vigueur le planIC-IR qui avait pour but une rationalisation et un cadencement du réseau. Ces trains cadencés étaient de trois catégories : les IC (InterCity) desservant les 63 grandes gares, les IR (InterRégio) desservant 92 gares grandes et moyennes et les trains L (Local/Lokaal ) desservant toutes les gares.
De nombreux points d'arrêt furent supprimés et certaines lignes furent fermées au trafic voyageurs.
Lignes fermées au trafic des voyageurs par le plan IC-IR
Boksbergheide - Eisden Renaix - Leuze Leuze - Blaton Manage - Piéton Tubize - Ecaussines-Carrières Mons - Pâturages - Saint-Ghislain Ans - Liers Libramont - Bastogne - Gouvy Dinant - Givet Virton - Athus * Athus - Autelbas - (Arlon) * * lignes rouvertes bien plus tard
Il faut ajouter à cette liste, la ligne de la ceinture Ouest deBruxelles / Brussel , aussi rouverte depuis.
Deux sections de ligne furent cependant rouvertes au trafic des voyageurs.
Il s'agit deMariembourg - Couvin , fermée à ce trafic depuis le 17/10/1954, et deWelkenraedt - Eupen , fermée à ce trafic depuis le 29/3/1959. Cette dernière, bénéficie désormais de l'électrification et d'une nouvelle gare à Eupen.
Les trains des lignes fermées, on été reportés sur les lignes subsistantes, avec comme objectif, non pas une réduction du nombre detrain-km , mais bien une meilleure répartition deceux-ci , moins en semaine et plus leweek-end .
Au total, on est passé de471.000 train-km à497.000 train-km , soit une augmentation de5,5 % ..
Nombre de train-km journalier avant et après le plan IC-IR
type semaine samedis dimanches avant après avant après avant après INT 9.000 9.000 9.000 9.000 9.000 9.000 EC-IR 75.000 120.000 70.000 106.000 61.000 106.000 L 106.000 56.000 60.000 31.000 50.000 31.000 P 22.000 20.000 total 212.000 205.000 139.000 146.000 120.000 146.000
Il y eut aussi des conséquences sur le matériel moteur le plus ancien.
Conséquences sur le matériel moteur du plan IC-IR
autorails mis hors service séries 40 et 49
autorails aux prestations réduites séries 43 et 44
locomotives diesel retirées du service voyageurs séries 59 et 60
locomotives électriques mises hors service série 29
Et même la dénomination des trains fut modifiée.
Dénomination des trains depuis le plan IC-IR *
CHAR trains charter CR trains CityRail EC trains EuroCity EUR trains Eurostar EXP trains express EXT trains supplémentaires IC trains InterCity ICT trains touristiques ICE trains ICE INT trains internationaux IR trains InterRegio IZY trains Izy L trains omnibus NJ trains de nuit Nightjet P trains de pointe S trains RER SERV trains de service TAC trains autos-couchettes THA trains Thalys TGV trains TVG * y compris ceux ajoutés plus tard ou supprimés depuis
Le plan de transport intérieur était structuré comme ceci :
- un réseau IC cadencé au minimum à l'heure reliant 70 gares importantes
- un réseau IR cadencé au minimum à l'heure reliant une centaine de gares dont 30 du réseau IC
- des trains L cadencés au minimum toutes les deux heures pour les dessertes locales omnibus
- des trains P aux heures de pointe pendant les jours ouvrables.
Par ailleurs, on adopta une affectation spécialisée aux locomotives, elle furent réparties en celles destinées au trafic des voyageurs et en celles destinées au trafic des marchandises.
Avant, on pouvait affecter une locomotive à un train de voyageurs en heures de pointe et l'utiliser pour un train de marchandises en heures creuses. Si cela augmentait l'utilisation de la locomotive, cela créait le risque que, suite à un incident avec le train de marchandises,celle-ci , ne puisse effectuer ensuite son train de voyageurs.
En conclusion, le planIC-IR de 1984, fut pour l'exploitation, une réorganisation qui lui fit faire des gains de productivité. En ce qui concerne le réseau, l'abandon de lignes vieillissantes, fut évidement source d'économie. Enfin, pour les voyageurs transférés aux bus, suite à la fermeture de leur ligne, ce fut un bouleversement de leur vie quotidienne.
Dans la nuit du 27 au 28/1/1984, on procéda à la première phase de la mise en service de l'imposante cabine de signalisation deBruxelles-Midi , ainsi que de la modernisation de la signalisation de la gare.
De type "tout relais ", la cabine s'étend sur sept nivaux avec au troisième étage la salle des relais et au quatrième la salle de commande. Danscelle-ci , se trouve un TCO (Tableau de Contrôle Optique ) de plus de20 m de large.
Cette cabine unique est destinée à remplacer, pour 1987, trois cabines principales et deux postes de block. Elle fut utilisée jusque 2019.
L'année 1984 fut aussi celle de la première utilisation par laSNCB / NMBS de voitures à deux niveaux : les M5.Celles-ci s'inspirèrent de l'expérience française en banlieue parisienne. 130 voitures furent livrées :
- 15 type A voitures de première classe offrant 142 places
- 97 type B voitures de deuxième classe offrant 146 places
- 18 type BDx voitures-pilote de seconde classe offrant 118 places.
Ces voitures du service intérieur sont aptes aux140 km/h . Elles n'étaient pas autonomes, mais devaient absolument circuler dans une rame comprenant unevoiture-pilote . En effet, seule cette dernière était équipée d'un compartiment spécial où étaient installés le convertisseur et les accumulateurs qui fournissaient l'alimentation électrique à l'ensemble de la rame.
Lors de la rénovation de 2009, un convertisseur et des batteries furent installés dans chaque voiture, mettant fin à cet inconvénient.
Une rame de voiture à deux niveaux présente l'avantage d'embarquer plus de voyageurs, s'en nécessiter l'allongement du quai. Par contre, les temps de montée et de sortie des voyageurs, peuvent être plus longs.
C'était initialement le cas des voitures M5, dont les marches d'accès fixes, positionnées trop près des bogies, étaient très étroites.
C'est en février 1984, que débutent les activités du terminal multimodal LAR (Lauwe Aalbeke Rekkem ), situé à proximité de Menin, et dont le nom est formé à partir de celui des trois localités sur lesquelles s'étend la zone industrielle dont il fait partie.
C'est la firmeDelca Logistics qui est active sur ce site.
Le 1/7/1984, est entré en vigueur, le document de douaneRelevé Benelux 50 / Opgave Benelux 50 .Celui-ci , concerne tous les échanges de marchandises à l'intérieur du Benelux, quelque soit leur mode de transport. Il a la même présentation dans les trois pays du Benelux.
En septembre 1984, laSNCB / NMBS met en place, sur l'axeCharleroi - Bruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) , une liaison radio entre conducteur et centre de traitement du trafic. Cette possibilité sera ensuite progressivement généralisée. Outre une communication vocale, une telle liaison permet l'échange de messages standardisés correspondant aux problèmes les plus fréquents ainsi qu'un message de danger adressé à tous les conducteurs de la ligne.
De 10 au 17/9/1984, l'OTAN / NATO (Organisation du traité de l'Atlantique nord /North Atlantic Treaty Organization ), organisa de grandes manoeuvres en Belgique. A cette occasion, circula, un nombre exceptionnel de trains militaires :
- 22 pour l'armée américaine
- 14 pour l'armée britannique
- 7 pour l'armée belge.
En plus, le 21/9/1984, l'autorail de commandement de l'armée américaine, leVT 608 801 , vint d'Allemagne à Bastogne, dans le cadre du quarantième anniversaire de la bataille des Ardennes.
Fin 1984, laSNCB / NMBS possédait encore cinq grues de relevage, dont deux relativement récentes à motorisation diesel, datant de 1971, et trois autres plus anciennes, datant de l'époque de la vapeur. Aussi, il a été décidé de ne plus utiliser que les deux grues de 1971 de la firme Gottwald.
Ces deux grues de relevage, furent incorporées dans deux trains de secours, destinés à intervenir en cas de déraillement de matériel roulant pour les remettre sur la voie. L'intervention conjointe des deux grues, et donc des deux trains, est souvent nécessaire pour relever un engin accidenté.
En 1985, suite à l'électrification de la ligne vers Maastricht, cesse la venue àLiège-Guillemins des autorailsBlauwe Engel (ange bleu ) des NS.
. En 1985 également, on utilisa pour la première fois une liaison fibres optiques, pour la transmission de données, dans la jonction entreBruxelles-Nord / Brussel-Noord etBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Progressivement, un réseau complet de fibres optiques fut posé le long des voies dans toute la Belgique. Généralement, un câble de fibres en caniveau et, par soucis de redondance, un en aérien, pendu aux poteaux des caténaires.
D'abord utilisé uniquement à usage interne, les capacités supplémentaires de ce réseau furent ensuite louées à des opérateurs extérieurs.
En 1985, sous l'égide de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), on développa le système informatique HERMES. Ce système informatique assure l'échange de données entre les administrations ferroviaires européennes
Pour fêter les150 ans du chemin de fer en Belgique, l'année 1985 fut décrétée "Année des transports en commun " / "Jaar van het openbaar vervoer ". A cette occasion, laSNCB / NMBS organisa, du 6/4/1985 au 9/12/1985, toute une série d'événements. Citons :
- ouverture de musée ou de lieu de préservation
- exposition rétrospective
- journée portes ouvertes
- parcours en train à vapeur
- circulation d'untrain-expo
- exposition de matériel historique
- circulation d'une automotrice historique
- émission d'un timbre postal commémoratif.
Letrain-expo , comprenait notamment cinq anciennes voitures I1, adaptées en 1973 à ce nouvel usage.
LaSNCB / NMBS édita aussi un livre, "150 ans de chemins de fer en Belgique " et "150 jaar spoorwegen in België ".
Et le 5/5/1985, elle offrit un costume de chef de gare auManneken-Pis bruxellois.
Le 14/6/1985, fut signé les premiers accords de Schengen, qui conduisirent à la libération de la circulation des voyageurs en Europe.
Parfois, le matériel ferroviaire n'a pas de chance. Le 12/8/1985, l'automotrice quadruple AM75 806, sorti de grande révision de l'atelier central de Malines (Mechelen). Elle arborait fièrement, première de sa série, sa nouvelle livrée bordeaux.
Dès le lendemain, elle fut accidentée suite à une collision à un passage à niveau, et dû retourner à l'atelier pour réparation.
Le 20/7/1985, on inaugura l'importante extension du port de Zeebruges (Zeebrugge) :avant-port , nouvelle écluse et quais équipés de voies ferrées. Il pouvait désormais accueillir des navires de grande taille.
Une compagnie intermodale, spécialisée dans les containers, a donc put y être créée, le 30/8/1988 : ECS (European Containers Society ).
Le 31/8/1985, l'atelier de traction de Bertrix est fermé. La gestion de ses autorails est reprise par l'atelier de Stockem (Arlon). Le garage des autorails et leur approvisionnement en gasoil seront cependant maintenus jusque fin 2002.
Le 29/9/1985, on a mis en service un nouveau tronçon de la ligneHal (Halle) - Tournai , entreMarcq / Mark , commune d'Enghien / Edingen , et Ath. Son tracé, est quasi en alignement, évitant les nombreuses courbes de l'ancien, et plus court d'un kilomètre.
Il ne comporte qu'une petite gare, Silly, installée au milieu de nul part mais dotée d'un vaste parking. On espère quecelui-ci permettra de récupérer les voyageurs des gares supprimées de l'ancien tracé.
Le tronçon délaissé, resta exploité comme ligne industrielle entre Ath et Ghislenghien.
C'est le 20/10/1985, qu'eut lieu, en Allemagne, les premiers essais de la rame ICE (InterCityExperimental ), qui préfigura les ICE (InterCity-Express ).
A partir du 28/10/1985, les services centraux de laSNCB / NMBS , disposèrent d'un central téléphonique, permettant à un correspondant extérieur, d'appeler directement un poste intérieur, sans passer par l'intermédiaire d'une opératrice.
Le 15/11/1985, fut créée l'associationLes Amis du Rail d'Halanzy . D'une association de loisirs,celle-ci , s'orientera progressivement vers une association de défense des usagers du rail dans la province de Luxembourg.
Le 15/12/1985, un convoi de marchandises arrêté sur le viaduc de Montzen, a été rattrapé par l'arrière par un autre. Le dernier wagon du train percuté, a résisté et n'est pas déraillé, c'était unwagon-citerne chargé de chloroforme !
Le 19/12/1985, a été fondé leStoomcentrum Maldegem , qui deviendra leStoomtrein Maldegem-Eeklo .
A partir de la fin des années 1980, d'un simple coup d'oeil, on peut se rendre compte de combien le chemin de fer a changé depuis.
En ce qui concerne la voie et l'infrastructure :
- les rails sont bien plus lourds et plus gros, ils sont de plus en plus soudés en sections importantes
- les traverses en bois sont progressivement remplacées par des traverses en béton
- le ballast est beaucoup plus épais
- les heurtoirs fixes sont progressivement remplacés par des heurtoirs qui reculent en cas de choc
- les poteaux et fils téléphoniques ont disparus et sont remplacés par des câbles dans des caniveaux de béton apparents
- la caténaire est fréquemment présente
- les signaux mécaniques et leur transmission bifilaire sont remplacés par des signaux lumineux
- les aiguillages sont manoeuvrés par des moteurs électriques et les cabines de signalisation se raréfient et sont plus distantes des appareils de voie
- les aiguillages manoeuvrés à la main se font de plus en plus rares
- les plaques et ponts tournants disparaissent
- les passages à niveau sont automatisés
- la signalisation mécanique est remplacée par la signalisation lumineuse
- les clôtures typiques en béton cèdent la place à des grillages métalliques rigides de type courant
- les nouvelles lignes s'entourent d'écransanti-bruit en béton et les talus en pente sont remplacés par des murs verticaux végétalisés
- l'environnement ferroviaire n'échappe pas à l'envahissement croissant de la saleté, des herbes folles et plus tard des graffitis.
En ce qui concerne le matériel roulant :
- la traction vapeur est remplacée par la traction diesel et souvent même par la traction électrique
- lorsque plusieurs les locomotives diesel et électriques sont couplées en tête des trains marchandises de telle sorte qu'un seul conducteur les conduisent
- il n'y a plus de fourgon en fin des trains marchandises
- en voyageurs c'est le règne des automotrices couplables en de multiples unités
- le matériel moteur dispose maintenant de phares qui peuvent afficher le blanc et le rouge sans devoir mettre un écran rouge sur un phare blanc
- le matériel sur bogies devient de plus en plus fréquent
- les portes des voitures à voyageurs sont manoeuvrées à distance par le conducteur
- le chauffage des voitures à voyageurs passe du chauffage par la vapeur au chauffage électrique
- le matériel moteur susceptible de faire un service international est équipé d'un troisième phare en position centrale mais éteint en trafic intérieur
- les nouvelles voitures à voyageurs ne possèdent plus d'aérateurs statiques qui dépassent du toit mais une ventilation mécanique
- les fenêtres des nouvelles voitures à voyageurs n'ont plus que de petits volets qui peuvent s'ouvrir "sans courant d'air "
- lorsque le matériel pour voyageurs dispose de l'air conditionné les fenêtres sont fixes
- l'éclairage intérieur des voitures à voyageurs se fait avec des tubes au néon et plus tard desLED's et non plus avec des ampoules à incandescence
- les toilettes sont en circuit fermé et non plus de décharge sur la voie
- il n'y a presque plus de roues à rayons sous les wagons mais des roues pleines, de plus en plus monobloc, c'est-à-dire sans bandage rapporté.
En ce qui concerne les gares et les bâtiments :
- l'époque des gares fleuries est terminée
- sur les quais le nom de la gare s'affiche dans un caisson lumineux
- un effort est effectué pour remplacer les quais bas par des quais hauts
- les grands vases en béton qui ornaient les quais disparaissent comme tout ce qui était fleuri
- dans les gares on supprime le contrôle de l'entrée et de la sortie des quais
- deshaut-parleurs commencent à être utilisés dans les gares importantes pour les annonces aux voyageurs
- les tableaux d'affichage des trains sont automatisés
- les noms des gares s'écrivent sur les façades en majuscules et minuscules et non plus en majuscules uniquement
- des escalators voire des ascenseurs font leur apparition dans certaines gares importantes
- les toilettes non surveillées des gares sont soumises à un monnayeur
- les consignes à bagages gérées par du personnel sont remplacées par des coffres manipulés par le voyageur
- les cabines de signalisation avec vue sur les voies sont remplacées progressivement par des bâtiments anonymes
- le nombre de cabines de signalisation et de centres de dispatching se réduit sans cesse
- les halles à marchandises ne sont plus utilisées et les bâtiments sans emploi sont régulièrement démolis.
En ce qui concerne les circulations et l'utilisation de l'infrastructure :
- la déserte des petits embranchements industriels est progressivement abandonnée
- le petit train de quelques wagons tirés par un locotracteur devient de plus en plus rare
- les cours à marchandises sont désertées
- les plus petites gares de triage et les plus petits ateliers et remises du matériel disparaissent
- la possibilité de recevoir un wagon marchandises sur une voie de débord de la gare de votre localité est découragée puis supprimée.
En ce qui concerne le personnel :
- le personnel se trouvant à proximité des voies porte la tenue uniformément jaune puis avec veste "HI-VIS " (haute visibilité)
- la pratique de partir et de rentrer chez soi en uniforme tend à disparaître
- il n'y a plus de personnel logé dans les gares ou à proximité des cabines de signalisation
- les découchés ne sont plus hébergés dans des dortoirs
- l'agent visiteur qui frappait le matériel roulant avec son marteau a disparu des gares.
Caractéristique de cette période : la montée en puissance des impératifs de rentabilité économique qui avaient étésous-estimés lorsque le chemin de fer occupait une place dominante dans les transports. Maintenant qu'en raison de la domination de la route son rôle est devenu plus modeste, on se lance dans une politique de réduction des coûts et du personnel, facilitée par le progrès technique, mais en n'hésitant pas à réduire les prestations et sans grand souci de la qualité du service ni même de la protection des personnes et des biens. Cette politique simpliste sera bien plus tard heureusement corrigée par une attention plus soutenue à la qualité et un accroissement du personnel affecté à la sûreté des voyageurs et au gardiennage des installations.
En conséquence, l'utilisation des locotracteurs se limite de plus en plus aux trains de travaux, en 1986 il n'y en avait plus que 45 en service dans les gares et dépôts contre 40 utilisés par le service de la voie.
Effectif des voitures internationales de la SNCB fin 1985
type année effectif remarque T2 1974-1975 6 voiture-lits TEE 1964 4 TEE 1968-1970 7 ex-SNCF TEE 1974 6 I1 1931-1939 69 I2 1952 46 I3 1960 40 I4 1961 2 prototype I4 1966 40 I5 1967 45 couchette I6 1977-1978 79 Eurofima SR1 1974 1 bar-dancing SR2 1978 1 bar-dancing total 346
Effectif des wagons de marchandises de la SNCB fin 1985
type à essieux à bogies total E 3.474 2.917 6.391 F 1.692 1.809 3.501 G 6.184 - 6.184 H 1.228 - 1.228 I 91 - 91 K 3.803 6.172 9.975 L 940 - 940 S - 3.015 3.015 T 2.182 2.432 4.614 U 371 7 378 Z 372 4 376 total 20.337 15.416 35.753
L'année 1986 fut celle des grandes décisions politiques qui engagèrent à long terme la configuration des chemins de fer en Belgique :
- le 20/1/1986, accord entre la France et leRoyaume-Uni pour la construction d'un tunnel ferroviaire sous la Manche
- le 22/12/1986, accord entre la France, la Belgique, lesPays-Bas et l'Allemagne pour établir un réseau de lignes à grande vitesse.
Ce réseau serait centré sur Lille et Bruxelles. La Flandre (Vlaanderen), hostile au projet, obtint qu'entreBruxelles / Brussel et Anvers (Antwerpen), on se contente d'aménager la ligne existante.
C'est en 1986, que laSNCB / NMBS , utilisa pour la première fois la CAD (Computer Aided Design ) (Conception Assistée par Ordinateur ), pour dessiner les plans des nouveaux postes de signalisation.
Par ailleurs, on équipa les cabines de signalisation deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid et deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , d'un système informatique basé sur un ordinateur mini6/54 Honeywell Bull .
Toujours en 1986, la ligneOttignies - Charleroi fit l'objet d'une importante rénovation : remise à double voie, électrification et pont sur la Sambre pour reporter son terminus sur l'autre rive àCharleroi-Sud .
Mis en service le 31/5/1987, ce pont est très particulier, alors que son tablier métallique est droit mais large, la voie unique qui le parcourt est en courbe serrée.
En 1986, l'entreprise de vente par correspondance par catalogueConcordia Mail de Turnhout, était en plein essor. Son centre d'expédition des colis, était intensivement informatisé et elle disposait d'un quai de chargement pour dix wagons dans son bâtiment.
Fondée en 1964, cette entreprise, comme les autres de son secteur, ne survivra pas au changement du comportement des clients. Elle disparaîtra le 1/1/1994.
Egalement en 1986, le CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées ) racheta à la DRG (Deutsche Reichsbahn Gesellschaft ), unelocomotive-tender ) de Flémalle, qui avait été fondée le 11/2/1977 et était active dans le béton, a livré ses premières traverses à laBR 64 (BauReihe 64 ) de 1933 en mauvais état. Après sept ans de travaux, elle fut mise en service en 1994, numérotéeBR 64 250 . A remarquer qu'elle ne porte plus sa livrée d'origine, qui était noire, mais est peinte en gris.
C'est à partir de 1986 également, que laSNCB / NMBS prit livraison d'automotrices qui tranchaient complètement avec les automotrices classiques de l'époque. 52 exemplaires furent livrés par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC.
Les AM86, qui formèrent la série 900 (Sprinter), avaient non seulement leur caisse en polyester au lieu de l'acier traditionnel, mais aussi des faces largement vitrées, qui leur valurent le surnom de "masque de plongée " (ou "duikbril").
Le gain de poids, dû au remplacement de l'acier par le polyester, se révéla être un désavantage, car il entraînait un manque d'adhérence. Ce matériel fut, dès lors, cantonné sur les lignes de plaine de la région flamande.
Ces automotrices sont équipées de rétroviseurs rétractables, ce qui est très rare sur du matériel belge. De 2012 à 2018, elles ont fait l'objet d'une rénovation.
En 1986, laSNCB / NMBS , disposait encore de deux locomotives à vapeur en état de marche : la 12.004 et le 29.013. Elle les utilisait intensivement pour des circulations spéciales, soit à son initiative, soit à la demande d'une firme organisatrice :
- le 18/3/1986 train Moët & Chandon avec la 12.004 et la 29.013
- le 26/4/1986 train Rail Tours avec la 12.004
- le 20/6/1986 train Kiwanis avec la 12.004
- le 29/6/1986 train Kempenland avec la 12.004
- les 9 et 10/8/1986 train Molenfeesten avec la 12.004 et la 29.013
- du 22 au 25/8/1986 train Fregata Travel avec 12.004 et le 29.013
- le 28/8/1986 train Vrije Universiteit Brussel avec la 12.004
- le 28/9/1986 train Viroinvalexpress avec le 29.013.
En 1986, peu de temps après la fermeture de la mine, on créa leMijnmuseum Beringen (Musée de la mine de Beringen). Divers matériels sont ainsi préservés, dont la locomotive Petra, qui avant parcourait les galeries et maintenant achemine les visiteurs. Elle a été rénovée le 14/3/2014.
Au milieu des années 1980, laSNCB / NMBS , dû bien se rendre à l'évidence, le trafic par wagons complets déclinait inexorablement. Ainsi, par exemple, alors qu'en 1985, elle avait transporté72.349 tonnes , en 1986 ce n'était plus que63.119 , soit une réduction de12,8 % en une seule année.
Cette évolution était générale en Europe. Aussi, toutes les compagnies européennes mirent l'accent sur le trafic par trains complets, et délaissèrent celui par wagons complets. Il en résultat, que de nombreuses petites ou moyennes entreprises, pourtant raccordées au rail, durent se tourner vers le transport routier.
Malgré une perte de part de marché inévitable de plus ou moins10 % , la politique du train entier, a stabilisé la part de marché du transport ferroviaire des marchandises aux environs des15 % . Elle avait sa pertinence économique, soit affecter le transport ferroviaire au segment où il est compétitif, mais aussi sa pertinence sociale.
En effet, sur une ligne à potentiel de trafic de voyageurs, la desserte des embranchements, immobilisait des sillons qui donc manquaient dans la grille horaire. Ainsi, par exemple, la remise d'un wagon, quelques fois par an, par la firmeThomas Locker de Limal, bloquait la possibilité de créer un train pour les scolaires, entre Wavre et Ottignies.
Le 1/6/1986, laSNCB / NMBS , réagit en mettant en oeuvre sonPlan Top (Transport OPtimalisé ) /TOP-Plan (Transport OPtimalisering ).
Celui-ci rationalisait l'organisation du trafic des marchandises et portait sur les points suivants :
- restructuration des cours à marchandises et des raccordements en désignant des gares centre responsables de gares de desserte
- distinction entre le trafic par trains directs et celui des wagons diffus
- nouvelle organisation des triages avec allongement de leur plage de travail et recours à l'informatique en utilisant les systèmes GEM et HERMES.
En plus, il réduisait fortement le nombre de triages et les répartissait en deux catégories :
- les triages aptes à toutes les missions, soitAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ), Hasselt, Kinkempois, Merelbeke, Monceau etSaint-Ghislain
- les triages chargés de missions particulières, soitSchaerbeek / Schaarbeek , Stockem, Montzen et Ronet.
Enfin, il instaura une nouvelle grille des acheminements en trafic intérieur, basée sur une relation deux fois par jour entre les différents triages. Son objectif était d'assurer l'arrivée d'un wagon au plus tard le lendemain de son départ.
Vers lami-1986 , on mit progressivement en service un nouveau matériel sur les trains Benelux de la relationBruxelles / Brussel - Amsterdam . Il s'agissait de rames réversibles constituées d'une locomotive électrique bitension fournie par laSNCB / NMBS et de voitures fournies par les NS (Nederlandse Spoorwegen ).
La locomotive était une des douze locomotives série 11 livrée de novembre 1985 à avril 1986 par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ).
Les sept voitures qui composaient le train faisaient partie des 59 voitures livrées à partir de janvier 1986. Elles se répartissaient comme ceci :
- 18 voitures de deuxième classe
- 10 de première classe
- 10 mixtes première et deuxième classe
- 10 mixtes première et deuxième classe avec compartiment bagages, local pour le personnel de train et petite cuisine
- 11voitures-pilotes avec compartiments de deuxième classe.
Locomotives et voitures reçurent une livrée jaune et rouge. Il arriva cependant de plus en plus, que les NS incorporèrent une de leur voiture de leur service intérieur dans la livrée tranchait alors avec celle du train.
Un arrêté royal du 9/7/1986, a interdit toute nouvelle utilisation du PCB (PolyChlorobiPhényles) et du PCT (PolyChloroTerphényles). C'est le début d'un long processus qui aboutit finalement à une interdiction totale.
Le PCB était très utilisé pour le refroidissement des transformateurs électriques dans les chemins de fer.
C'est en novembre 1986, que paru le premier numéro d'une revue commerciale bimensuelle destinées aux amateurs ferroviaires belges.Celle-ci , comporte deux éditions, une en français,Journal du Chemins de Fer , et une en néerlandais,Spoorweg Journaal .
C'est fin 1986, qu'on procéda au démontage de la ligne privée, qui reliait les CUP (Carrières Unies de Porphyre ), aux bords de la Dendre, en coupant perpendiculairement, toutes les voies de la gare de Lessines. Cette particularité, datait du temps desCarrières Tacquenier
En 1987, a été créé un groupe de travailfranco-britannique , pour étudier l'instauration de trains à grande vitesse entre le continent et les îles britanniques, s'en suivit la création d'Eurostar International . Son capital fut souscrit à55 % par la SNCF et à40 % parBritish Rail , avec un appoint de5 % de laSNCB / NMBS .
En mai 2015,British Rail ayant été privatisé, la participation britannique fut revendue à un consortium financier,Patina Rail .
La compagnie commerciale est rapidement mise sur pied, et, en 1989, elle lance la commande de 38 rames.Celles-ci , étaient dérivées des TGV, mais adaptées aux spécificités britanniques.
premier logo logo depuis 2015
A partir de 1987, laSNCB / NMBS , mis en service desvoitures-restaurants louées à la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ).
Construit en Italie sur des châssis datant de 1926 et 1927, ce matériel fut pris en main par l'atelier ostendais de la compagnie et rendu apte aux160 km/h . Leur cuisine n'avait pas de porte donnant sur l'extérieur mais seulement une trappe pour passer les fournitures.
D'abord deux voitures, arrivées à Ostende (Oostende) le 22/7/1986, y furent profondément rénovées et reçurent la livrée orange du matériel international. Elles furent prises en location de lami-1987 à 1994.
Ensuite trois voitures, arrivées à Ostende (Oostende) les 1/8/1988 et 3/8/1988, y furent rénovées à minima, conservant leur livrée bleue d'origine. Elles furent prises en location de 1988 à 1995.
Le 1/1/1987,Herman De Croo , nommaHonoré Paelinck , un fervent défenseur des méthodes de gestion du privé, à la tête de laSNCB / NMBS . Sa mission était "despoor-olifant op zijn poten zetten" (remettre l'éléphant ferroviaire sur ses pieds). Il démissionna après quatre mois.
Il fut alors remplacé parEtienne Schouppe , qui avait débuté comme expert financier à laSNCB / NMBS en 1965, mais avait ensuite rejoint plusieurs cabinets ministériels. Se basant sur ses connaissances d'expert, il entraînera la société dans des montages financiers audacieux mais risqués.
C'est en janvier 1987, qu'un premier tronçon de ligne fut autorisé à la vitesse de référence de160 km/h au lieu des140 km/h habituels. Il s'agit deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) - Courtrai (Kortrijk).
En même temps, une adaptation de la signalisation; a été expérimentée sur la ligneMouscron/Moeskroen - Tournai . Le feu blanc de manoeuvre des signaux, a été remplacé, par un deuxième feu vert. L'allumage des deux feux verts, autorisait la vitesse de160 km/h , au lieu de140 km/h . Cette formule n'a pas été retenue.
Le 28/1/1987, leSpeedlink Vanguard a effectué la dernière traversée, d'un ferry transportant des wagons, de Harwich à Zeebruges (Zeebrugge).
Par contre, il y avait une liaison par ferry, entre Zeebruges (Zeebrugge) et Douvres (Dover), mais uniquement pour les véhicules routiers.Celle-ci , connu même une catastrophe, le 6/3/1987, avec le naufrage de l'Herald of Free Enterprise , qui fit 193 morts.
Une liaison par ferry, transportant des wagons, subsista entre Dunkerque et Douvres (Dover), jusqu'à 1995.
En mai 1987, la société britannique, Sealink, se mit à exploiter un transport de containers, entre Zeebuges (Zeebrugge) et Douvres (Dover). Elle utilisait son navireSeafreight Freeway . Naturellement, ce trafic était connecté avec le rail. Mais il fut de courte durée, car il cessa dès novembre 1988.
Le 14/5/1987, laSNCB / NMBS , a présenté, à la presse, ses premières voitures internationales I10.
A l'inverse des voitures I6 qui sont à compartiments, les I10 sont du type "coach". En première classe, elles ont deux sièges de part et d'autre du couloir central. En deuxième classe, elles en ont deux d'un côté et trois de l'autre.
Au total, 89 de ces voitures internationales I10, furent mises en service. Elles ont la même caisse que les voitures I6, sauf quecelle-ci , est dépourvue de jupe de bas de caisse. Certaines sont équipées de la climatisation et sont habilitées aux200 km/h .
Un exemplaire, fut ultérieurement, transformé envoiture-bistro , puis ensuite cinq autres envoiture-resto et encore un enbar-disco . Cette dernière ne roule plus mais est utilisée, depuis 2015, par leTrain Lodge Hostel à Amsterdam.
En 2017 et 2018, dix voitures ont reçu un espace pour les vélos et les fauteuils roulants.
Le 31/5/1987, devant la diminution de la clientèle des trains TEE,ceux-ci , ont été renommés EuroCity et acceptent désormais les deux classes.
C'est le 15/9/1987, qu'a eu lieu, en gare de Lessines, le remplacement du dernier signal mécanique à deux positions. Il fut remplacé par une signalisation lumineuse.
Il n'y eut dès lors plus, sur le réseau, que de la signalisation lumineuse et de la signalisation mécanique à trois positions. Cette dernière disparut petit à petit mais subsitera sur la ligne industrielleSaint-Ghislain – Tertre-Carbo – Zoning industriel Hautrage-Villerot .
Il est important mentionner, qu'à cette époque de fin des années 1980, des associations ont repris certaines lignes abandonnées par laSNCB / NMBS pour les exploiter à des fins touristiques. Certaines ont même atteint une grande expansion et ont maintenu la traction vapeur, ce sont :
- le CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées )
- lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium )
- leStoomcentrum Maldegem devenu leStoomtrein Maldegem-Eeklo
- leStoomtrein Dendermonde-Puurs .
Il eu même des tronçons repris par desvélos-rail :
-Les Draisines de la Molignée
-Le Railbike des Hautes Fagnes .
Devant cet abandon, la SNCF essaya de maintenir un trafic de voyageurs sur certaines lignes frontalières, malheureusement pour très peu de temps :
- Dinant - Givet de 1984 à 1988
- Quévy -Aulnoye-Aymeries de 2004 à 2008.
Furent notamment engagés, des autorails EAD (Elément Automoteur Diesel ), surnommés "caravelle", dont certains avaient été modernisés par la régionChampagne-Ardennes .
De même, de 1988 à 2006, les CFL seront les seuls à avoir une activité de voyageurs en gare d'Athus, jusqu'au rétablissement du trafic avec Virton.
Ces dernières années, si le réseauSNCB / NMBS avait globalement diminué, la part des lignes électrifiées était devenue majoritaire.
Evolution du réseau SNCB en km année lignes non électrifiées lignes électrifiées total 1969 3.148 1.125 4.273 1972 2.849 1.232 4.081 1977 2.701 1.301 4.002 1979 2.634 1.344 3.978 1982 2.157 1.763 3.920 1984 1.834 1.907 3.741 1987 1.368 2.200 3.568 1988 1.290 2.264 3.554
C'est en 1987 qu'a été créée àVillers le Bouillet , la société INOV.Celle-ci est spécialisée dans la fabrication de maquettes statiques à l'échelle 1/1 pour le matériel ferroviaire, et en particulier les trams. Ces maquettes sont utilisées pour finaliser certains détails de construction d'un futur matériel puis le présenter au public.
Fin 1987, laSNCB / NMBS , commença à utiliser un programme de DAO (Dessin Assisté par Ordinateur ), pour élaborer ses plans de voies. En l'occurrence, ce fut le logiciel AutoCAD de la firme Autodesk qui fut choisi.
Le 27/11/1987, on a fêté le 50.000ième wagon utilisé par la verrerie EMGO (Europese Maatschappij voor GlOeilampen ) de Lommel.Celle-ci , était spécialisée dans la production des globes pour lampes à incandescence, qu'elle expédiait partout en Europe, à partir de son raccordement.
Après l'interdiction de ce produit, elle a continué à produire des tubes en verre, toujours utilisés dans l'éclairage, mais a finalement fermé ses portes en 2013.
Ce n'est qu'à partir du 1/12/1987, que la gare d'Eupen, put émettre des titres de transport, au choix du voyageur, en Français ou en Allemand.
En 1988, laSNCB / NMBS , décida de ne plus utiliser les traverses "bi-bloc" , mais d'opter pour des traverses monobloc plus lourdes, en béton renforcé par une armature d'acier.
En 1988 également, a été fondé, àBruxelles / Brussel , laCER (Communauté Européenne du Rail ), pour représenter les réseaux européens au niveau de l'Europe.
C'est également en 1988, que laSNCB / NMBS , décida d'exiger au moins un wagon par jour pour maintenir un raccordement industriel. Seuls40 % deceux-ci respectaient cette norme. Les60 % restant durent donc fermer.
Toujours en 1988, la gare désaffectée de Racour (Raatshoven), dans la commune de Landen, est rénovée et transformée en maison d'hôtes, sous le nom bilingue deStation Racour . Elle possède d'anciennes voituresSNCB / NMBS , qui servent de logement aux visiteurs.
Si le nom de cette gare, officiellement flamande, est taillé en français dans la pierre, c'est parce que, jusqu'en 1963,celle-ci , faisait partie de la Wallonie.
En 1988 aussi, laSNCB / NMBS , pour décider quels bâtiments et quels matériels roulant sans usage, devaient être sauvegardés, instaura en son sein, laCommission nationale du Patrimoine historique /Nationale Commissie historisch Patrimonium .
Parallèlement, lePFT / TSP , fondé officiellement le 11/8/1988, voulait absolument faire revivre d'anciennes locomotives à vapeur ayant circulé en Belgique. Comme il n'était plus possible d'en trouver d'authentiques, cette association a, en 1990, récupéré une locomotive polonaise similaire aux locomotives belges et, de même, en 2007, avec une locomotive roumaine.
Comme ce type de locomotives, d'origine allemande, avait été largement utilisé dans toute l'Europe, il était encore possible d'en trouver dans certains pays. Pour mettre en évidence que ces locomotives n'étaient d'authentiques locomotives belges, elles ont chacune reçu, comme numéro, le dernier numéro belge de la série plus un : soit respectivement les26.101 et64.169 .
Le 1/1/1988, est entré en vigueur une nouvelle découpe territoriale de laSNCB / NMBS , cinq districts au lieu de huit groupes régionaux.
Les nouveaux districts de la SNCB
district n°1 "Centre" siège Bruxelles district n°2 " Nord-Est " siège Anversdistrict n°3 " Nord-Ouest " siège Ganddistrict n°4 " Sud-Est " siège Liègedistrict n°5 " Sud-Ouest " siège Charleroi
Les anciens groupes régionaux de la SNCB
Bruxelles Anvers Charleroi Gand Hasselt Liège Mons Namur
Chacun des nouveaux districts comprend une direction régionale, une unité administrative "gares", une unité administrative "ateliers de traction " ainsi que des arrondissements "infrastructure" comprenant des sections composées de brigades.
A cette époque, non seulement les fermetures de lignes ne n'étaient plus à l'ordre du jour, mais d'importants travaux sont en cours et une grande partie du matériel est en passe d'être renouvelé. Progressivement, la vitesse sur les grandes lignes passera ainsi de 140 à160 km/h . Ceci a été concrétisé, fin 1989, dans le planSTAR 21 (Spoor Toekomst / Avenir du Rail ).
En ce qui concerne le réseau, il fut envisagé de nombreuses électrifications de lignes, quelques poses de troisième ou quatrième voie, l'établissement de courbes de raccord entre lignes et même de nouvelles liaisons.
Ce plan ne sera cependant que partiellement réalisé dans le temps prévu.
C'est aussi à cette époque que, sur les locomotives diesel, on commença à enlever la chaudière prévue pour fournir la vapeur nécessaire au chauffage des voitures pour voyageurs. D'une part, il y avait une régression de l'utilisation des voitures M1 et M2 équipées du chauffage par la vapeur, et d'autre part ces locomotives assuraient de moins en moins de services voyageurs.
Pour distinguer ces locomotives de celles qui avaient conservé leur chaudière, on apposa un gros point (une boule) devant leur numéro de série.
Par après, disparurent aussi les dispositifs d'approvisionnement en eau de ces chaudières qui étaient placés sur les quai de certaines gares.
En 1988, les NS (Nederlandse Spoorwegen ), commencèrent à mettre en service des locomotivesdiesel-électrique monocabine, série 6400, construites par MaK (Maschinenbau Kiel ). Elles furent notamment utilisées à Terneuzen, qui n'est accessible que via le réseau belge. On pouvait donc les rencontrer fréquemment en Belgique. On les surnomma les "Vlaamse Reuzen " (géants des Flandres ).
C'est en 1988, que la SNCF, adopta le "yield management ", pour la tarification de ses voyages en TGV. Dans la pratique antérieure, tous les voyageurs, payaient le même prix, pour un même nombre de kilomètres, avec le même niveau de confort. Désormais,celui-ci , variera en fonction de multiples facteurs, dont le principal est la précocité de l'achat du titre de transport, qui offrira les tarifs les plus bas.
Ce système de fixation des prix, a donc pour objectifs, de remplir les rames et de maximiser les recettes. Un grand nombre de compagnies européennes, gérant des trains internationaux à grande vitesse, l'on adopté.
Du 12/1/1988 au 19/5/1989, untrain-expo parcouru toute la Wallonie. Cette "technorame" mettait en valeur les récents développements technologiques.
Le matériel du train, y compris la locomotive 2109, avait été repeint, spécialement pour cet événement, dans des teintes plus claires. En plus, cette dernière était ceinturée par un bandeau aux couleurs wallonnes, jaune et rouge.
Le 29/2/1988, BNFW (Belgian New Fruit Wharf ) et Interfrigo, ont lancé leBananes-Express / Bananen-Express qui transporte des bananes arrivées par bateau à Anvers (Antwerpen) jusqu'en Allemagne.
C'est le 6/3/1988, que laSNCB / NMBS , mit fin au transport de poissons de mer à partir d'Ostende (Oostende). D'une part, les volumes étaient en déclin et, d'autre part, les exigences, en ce qui concerne la chaîne du froid, étaient de plus en plus difficiles à respecter.
A partir du 21/3/1988, les 38 gares autorisées à réserver des places et à vendre des billets internationaux, purent utiliser le système informatisé Reselec. A partir du 28/5/1998,celui-ci , cessera d'être utilisé. En effet, ses fonctionnalités, ont alors été intégrées au système Sabin, qui avait été mit en place en 1993.
Le 1/6/1988, on mit fin au trafic sur la sectionBraine-le-Comte – ). Cette société privée avait pour but d'exploiter le trafic de marchandises sur la ligneEnghien / Edingen .Celle-ci , faisait partie des liaisons qui acheminaient les travailleurs flamands vers les mines wallonnes.
Fin octobre 1988, alors que le sort de la ligneLiège - Hasselt était en question, une vaste enquête dans le public fut commencée pour connaître sa potentialité.
Ce fut l'oeuvre de la SPI (Société Provinciale d'Industrialisation de Liège ) et de la POM (Provinciale Ontwikkelings Maatschappij Limburg ). Ces sociétés, wallonne et flamande, interrogèrent le public, dans les trains, les écoles et au moyen d'untoute-boite .
Le 25/9/1988, on mit en activité un nouveau faisceau de voies à Dampremy (commune de Charleroi).Celui-ci , appelé "Blanchisserie", améliore considérablement la desserte de la sidérurgie carolorégienne. En effet, il permet de recevoir directement les trains de minerais venant des différents ports dont le trajet a été modifié. Au lieu de passer par Nivelles, ils viennent maintenant par Ottignies, profitant de la récente électrification de la ligneOttignies - Charleroi .
Le 26/9/1988, fur le dernier jour auquel les envois postaux entre la Belgique et la France, furent confiés au rail. Désormais,ceux-ci , ce font par des camions circulant entre Mons et Paris.
En novembre 1988, une nouvelle ligne, a été rendue opérationnelle, entreCharleroi-Ouest etMonceau-Formation .Celle-ci , comprend un faisceau, appelé "Blanchisserie", et un poste de signalisation. Elle raccourci de10 km , le trajet des trains de minerais destinés à la sidérurgie carolorégienne.
Cette ligne, à voie unique, a été ensuite électrifiée, mais, finalement, fermée en 2009.
Le 20/12/1988,Colas Rail , a annoncé avoir effectué une opération de "Sale and Rent Back " (cession-bail ) avec le loueur de matériel roulant Beacon.
En 1989, lesPays-Bas , fêtèrent les 150 ans du chemin de fer, dans leur pays, en organisant une parade de trains à vapeur à Utrecht le 23/7/1989. Des locomotives de nombreux pays y participèrent. LaSNCB / NMBS y délégua ses deux engins historiques, la12.004 de 1939 et la29.0013 de 1945.
En 1989 également, laSNCB / NMBS , acquit, de petites grues Gottwald, de capacité de10 T , montées sur un wagon à deux essieux.
C'est en 1989, que laSNCB / NMBS , proposa à ses clients, qui lui confiait des wagons de marchandise, un système de gestion, baptisé RailEasy.Celui-ci , leur offrait une solution "zéro papier ", allant de l'introduction de la lettre de voiture à la réception de la facture, en passant par la localisation du chargement.
Ce système utilisait les éléments disponibles pour l'informatique de l'époque, à savoir le télex comme terminal et les bandes magnétiques comme support de l'information.
Le 29/3/1989, a été créée, l'association RAPD (Rassemblement pour une Autre Politique de Déplacement ).
C'est en avril 1989, qu'eut lieu la première circulation du train télévie.Celui-ci , participait à une récolte de fonds pour la lutte contre le cancer. Il a été répété plusieurs années de suite.
Le 13/5/1989, pour renforcer leur parc, les NS (Nederlandse Spoorwegen ), prirent en location auprès de laSNCB / NMBS , des voitures M2. Durant leur séjour auxPays-Bas ,celles-ci conservèrent leur livrée bordeaux et ne circulèrent qu'en rame homogène. Cette location cessa à la fin des années 1990.
C'est le 27/5/1989, que la ligneDinant - Givet , qui ne connaissait plus qu'un trafic de marchandises, a été fermée.
En juin 1989, à l'initiative du CFV3V, fut fondé le TEMCA (Transports de l'Entre Sambre et Meuse, de Chimay et des ArdennesMariembourg - Momignies - Anor (France) , principalement des produits de carrière. En effet,celui-ci , avait été abandonné par laSNCB / NMBS . Cette activité cessa en 1999 en raison de la dégradation de l'état de la voie.
Ses locomotives 6019 et 6086, furent alors acquises par la carrière CCM (Comptoir des Calcaires et Matériaux ), qui les utilisa jusque 2005.
Le 13/6/1989, on a inauguré, la nouvelle gare deJambes-Nord (commune de Namur). Elle remplace l'ancien bâtiment de 1862. Elle est l'oeuvre de l'architecteRaymond Picquet . Elle dispose d'un parking.
En plus, en prolongement de la gare, on a installé, une troisième voie en impasse.Celle-ci , est destinée au garage des rames qui y feront terminus. En effet, les trains de la liaisonBruxelles-Namur , sont dès maintenant prolongés jusqueJambes-Nord . Ceci permet de désengorger la gare de Namur, située sur la rive gauche de la Meuse. La nouvelle gare, située, elle, sur la rive droite, devient ainsi extrêmement intéressante pour toute une catégorie de voyageurs.
C'est le 30/10/1989, que le premier des autorails des séries 44 et 45, soit le 4506, reçu la nouvelle livrée bleue et jaune.
Le 21/12/1989, laSNCB / NMBS , se lance dans des opérations de "Sale and Rent Back ".
Ces opérations sont des montages financiers, par lesquels on transfert à un prêteur la propriété de certains biens, que l'on reloue immédiatement. Il s'agit dans ce cas de matériel roulant.
L'avantage pour le prêteur est qu'un titre de propriété lui donne la garantie maximum sur la récupération de son Financement. L'avantage pour le bénéficiaire, est de disposer à court terme d'une rentrée financière. C'est en quelque sorte un leasing qui se fait après l'achat d'un bien et non au moment decelui-ci .
LaSNCB / NMBS , s'est engagée à faire des remboursements fortement croissants au fur et à mesure des années.
L'électrification de la ligneNamur - Dinant , réalisée en 1990 en3 kV DC , a permis, pour les voyageurs, de meilleurs relations de cette ville vers Namur etBruxelles / Brussel . Par contre, pour les marchandises, cela n'apporta pas de changement, car l'Athus-Meuse n'était pas encore électrifiée.
Dans les années 1990, la sucrerie de Genappe, alors propriété de Südzucker, a utilisé, pour ses manoeuvres internes, un locotracteurclass 03 .Celui-ci , construit en 1957, dans les usines deBritish Rail , avait une vitesse maximum de45 km/h et était surnommé "Lucie".
En 1990, la société PREFER (PREfabrication et FERraillageSNCB / NMBS .Celles-ci , étaient du type "bi-bloc ". Mais à partir de 1996, ce seront des traverses du type "monobloc".
C'est en 1990 également, que lePFT / TSP , commença à publier ses revuesEn lignes /Op de Baan .
Le 1/4/1990, des cheminots liégeois, firent circuler un train de voyageurs en traction électrique et non diesel comme d'habitude, sur la ligneMarloie (commune de Marche en Famenne) - Liège-Guillemins , qui alors n'était pas électrifiée. Pour réaliser cela, la locomotive 2745, était tout simplement alimentée par deuxfourgons-générateur . C'était gag, que ces fourgons, destinés à assurer l'alimentation électrique du chauffage des rames, soient utilisés pour la traction.
Cette anecdote, démontre qu'à cette époque, on avait de l'humour, de la fierté des connaissances techniques et la possibilité d'initiatives locales.
Le 16/5/1990, la locomotive quadricourant 1805, lors d'une marche spéciale sous3 kV DC , a établi un nouveau record de vitesse à218 km/h .
En juin 1990, l'association Meuse-MolignéeErmeton sur Biert et Florennes, le TTMM (Train Touristique Meuse-Molignée ).
Cette section de ligne étant abandonnée depuis 1967, elle n'eut pas les moyens de remettre la voie en état et le projet fut abandonné deux ans plus tard.
A partir de mai 1994, la sectionWarnant - Falaën , fut utilisée par desvélos-rail , lesDraisines de la Molignée .
En novembre 1990, les chemins de fer britanniques, fondèrent une filiale, EPS (European Passenger Services ), pour exploiter de futures rames tractées en diesel, destinées à former des trains de jour et des trains de nuit.Ceux-ci , relieraient les principales villes duRoyaume-Uni , à Paris etBruxelles / Brussel , via le tunnel sous la Manche. Ce projet ambitieux fut finalement abandonné. Seul Londres (London) serait desservit et uniquement avec des rames électriques automotrices.
En 1991, apparaissent les premiers graffitis sur le matériel roulant et l'infrastructure. Ils avaient été précédés par des slogans politiques, dont on retrouve une survivance dans le taganti-police "ACAB 1312 " (All Cops Are Bastards suivi de la position de ces lettres dans l'alphabet).
Le phénomène ira sans cesse croissant, absorbant des moyens de plus en plus importants pour le contrer. Les rares cas de poursuites judiciaires donnent lieu à des dédommagements effectifs dérisoires.
Il a commencé à la fin des années 1960, lorsque des jeunes de Philadelphie (Philadelphia) et deNew York , commencent à couvrir trains et métros de graffitis. Pour cela, ils utilisent des peintures en bombe. Ils donnent comme nom à ces peintures, celui de leurs chapeaux diffuseurs : les "caps".
Progressivement, une différence apparait entre pur vandalisme et expression artistique.
Les actes de vandalisme sur le matériel s'effectuent de nuit et on enregistre des cas d'électrocution suite au touché de la caténaire.
Les compositions artistiques se font au grand jour, avec l'autorisation de laSNCB / NMBS , seulement sur des bâtiments, murs ou ponts. Elle espère ainsi les protéger du vandalisme, mais le succès de cette stratégie est loin d'être garanti.
C'est en 1991, qu'on mit en activité, une ligne électrifiée, à double voie, entreAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ), et le faisceau Zandvliet à proximité de la frontière néerlandaise. Cette ligne directe, contourne toute la zone portuaire anversoise. L'éventualité de sa prolongation vers la ville néerlandaise deBerg op Zoom (Bergen op Zoom ), fut abandonnée.
Le 2/6/1995, cette ligne, fut prolongée, à voie unique non électrifiée, vers les installations de BASF Antwerpen. Comme elle franchit leCanal Dock (Kanaaldoc), par un pont fixe, sans plus passer par le pont mobile de Llllo, le gain de temps est considérable.
D'autre part, toujours en 1991, laSNCB / NMBS donna une plus grande visibilité à son activité marchandises en lui donnant le statut de division.
Ainsi naquitSNCB Cargo / NMBS Cargo , ou plus simplementB-Cargo , qui deviendraSNCB Logistics / NMBS Logistics puis B-Logistics.
Le 15/1/1991, laCommission nationale du Patrimoine historique / Nationale Commissie historisch Patrimonium , a tenu une réunion d'information avec des représentants d'associations d'amateurs ferroviaires. Installée en 1989,celle-ci , comprend quatresous-commissions :
- sous-commission du patrimoine immobilier
- sous-commission du patrimoine mobilier roulant
- sous-commission du patrimoine mobilier non roulant
- sous-commission des archives et de la documentation.
Parmi les efforts consentis par laSNCB / NMBS , en faveur de la conservations du patrimoine, citonsceux-ci .
Elle a installé un petit musée en gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , elle a maintenu en état de marche, la vapeur29.013 , elle a transformé deux de ses sites endépôt-musée, ) / GEN (Haine Saint-Pierre (commune deLa Louvière ) et Louvain (Leuven), et elle a acquis une partie des documents et des photos de la collection deJoop Quanjer .
Ce néerlandais, décédé le 9/10/1988, avait fait de nombreuses photos de locomotives à vapeur belges entre de 1926 et 1958.
Une loi du 21/3/1991, visant à moderniser la gestion des entreprises publiques autonomes, pour leur donner plus d'autonomie de gestion, créa le statut de société anonyme publique. Néanmoins, l'Etat y nomme les dirigeants, approuve leur plan d'entreprise et leur fixe un contrat de gestion.
Alors qu'en droit public, un organe doit exercerlui-même sa fonction, une entreprise publique autonome, pourra utiliser dessous-traitants et des travailleurs indépendants.
Ce nouveau statut, fut appliqué à la laSNCB / NMBS le 14/10/1992.
Le contrat de gestion distingue les missions de service public, qui sont financées par l'Etat, des missions commerciales, que la société peut exercer librement mais sans être déficitaire.
Les principales missions de service public sont les suivantes :
- le transport intérieur des voyageurs par chemin de fer
- l'acquisition et la gestion du matériel roulant en rapport avec ce transport
- la construction et la gestion des gares en rapport avec ce transport
- les activités de sécurité et de gardiennage en rapport avec ce transport
- la préservation du patrimoine historique ferroviaire.
Comme activité commerciale, on peut citer par exemple le transport international de voyageurs.
LaCour des Comptes belge /Belgische Rekenhof , fait chaque année une évaluation de la mise en oeuvre du contrat de gestion.
Historique des contrats de gestion
date années * portée 30/9/1992 1992-1996 SNCB 25/9/1997 1997-2001 SNCB 31/12/2004 2008-2012   SNCB SNCB 21/12/2013 ** à partir de 2014 Infrabel B-Holding 30/7/2021 *** 2023-2032 SNCB Infrabel * ¨les contrats échus sont prolongés tant qu'il n'y a pas de nouveau contrat ** contrat provisoire  , *** appelé contrat de service
La même loi du 21/3/1991, en voulant lui donner plus d'indépendance, transforma le CCU (Comité Consultatif des Usagers auprès du groupe SNCB ) / RCG (Raadgevend Comité van de NMBS-Gebruikers ), en CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires ) / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ).
Le 27/4/1991, laSNCB / NMBS , a battu un record de plus long train de voyageurs. En effet, la locomotive électrique 2711, à remorqué 70 voitures M4, de Gand (Gent) à Ostende (Oostende). Ce convoi de1.762 m , a été organisé pour soutenir laFondation contre le Cancer /Stichting tegen Kanker .
Les 4 et 5/5/1991, laSNCB / NMBS , organisa des trains spéciaux au départ de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Ces circulations étaient assurées par la locomotive à vapeur Pacific 1002 datant de 1935. Pourcelle-ci , c'était sa première prestation depuis son avarie du 29/9/1961.
La 1002, ou1.002 selon la numérotation à 5 chiffres (le premier zéro est omis), fut retirée du service fin 1999 et est préservée au musée du CFV3V à Treignes.
En juin 1991, laSNCB / NMBS installa à Ostende (Oostende), la première plateforme dédicacée au nettoyage intérieur des voitures. Ce sont des quais dont le sol est formé de grilles et qui sont pourvus de tout le nécessaire pour le travail des équipes de nettoyage. De telles plateformes furent ensuite installées dans diverses autres localisations et intégrées dans les PET (Poste d'Entretien Technique ) - TOP (Technische Onderhoud Post ).
Le 2/6/1991, laSNCB / NMBS , commença à appliquer une nouvelle livrée sur ses voitures I6, qui étaient incorporées dans l'IC Memling assurant la liaisonOstende (Oostende) - Dortmund . Cette livrée, avait un fond gris avec des lignes de bas de caisse rouges et bleues.Celle-ci , sera appliquée sur d'autres matériels, mais restera connue connue sous le nom de livrée "Memling".
Le 2/6/1991, on modifia les noms des deux gares de Jambes (commune de Namur). En effet, elles portaient encore le nom des compagnies ayant précédés laSNCB / NMBS .Jambes-Nord , la plus importante, devint tout simplement Jambes, et le point d'arrêt deJambes-Etat , devintJambes-Est .
Le 6/6/1991, il a été décidé de créer une "Task Force ", pour étudier la desserte ferroviaire de la région bruxelloise et des zones à proximité decelle-ci .
Le 10/6/1991, les bureaux d'information de laSNCB / NMBS , ont reçus de horaires enregistrés surfloppy disk (disque souple ).Ceux-ci , étaient surtout destinés à un usage interne et seul, un nombre restreint, fut vendu au public.
Les disques de cette opération expérimentale, baptisée ARISTOTE (Automatic Railway Information System of Timetables and Tarif Evaluation ), avaient été conçus et fournis par les NS, sur le modèle de leur "reisplanner" (planificateur d'horaires). Ils nécessitaient, l'utilisation d'un mini ordinateur, matériel alors peu répandu.
C'est à partir de septembre 1991, qu'on commença à équiper les passages à niveau, de dalles caoutchoutées, fournies par la firme STRAIL.
Cette filiale bavaroise du groupeKraiburg TPE , est le leader mondial de l'insertion des voies dans la voirie. Son nom l'illustre :STReet RAIL .
Ce nouveau type de couverture de passage à niveau, remplacera progressivement celle de type Gand. Danscelui-ci , l'entrevoie est couverte par des dalles carrées en béton, qui sont encadrées de larges pièces de bois, entailléesen-dessous , pour laisser l'espace nécessaire aux attaches Pandrol.
A signaler, la promulgation de la directive91/440 CEE du 29/7/1991, qui est le point de départ de toute la réglementation ferroviaire européenne.
A partir du 29/11/1991, unevoiture-bistro , obtenue par transformation d'une voiture I10, a été incorporée dans l'IC Memling assurant la liaisonOstende (Oostende) - Dortmund . Le service est assuré par Restorail et s'inspire de ce qui est réalisé dans le transport aérien.
Pendant les fêtes de fin d'année 1991, l'automotriceAM52 064 , a été copieusement taguée dans les faisceaux de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek . Ce serait la première, mais pas la dernière, a avoir subi ce sort.
De 1991 à 1993, laSNCB / NMBS ; commença à modifier ses automotrices AM80, dites "Break", en leur ajoutant une voiture intercalaire. A cette occasion, elles reçurent la livrée "Memling", qui venait d'être développée pour l'EuroCity du même nom.
C'était une opération inédite et fortement contre-versée, certains pensant que le passage de deux à trois caisses, sans modifier la motorisation, poserait un problème de manque de puissance. Ceci ne se vérifia pas.
A remarquer, que bien que de deuxièmes classes, les voitures intercalaires avaient une disposition des sièges en2 + 2 , comme les premières classes, et non en2 + 3 , comme les autres deuxièmes classes. De ce fait, elles étaient très prisées par les voyageurs.
Pour renforcer la sécurité en cas de choc frontal, une étrave en tubes d'acier, a été placée sous chaque faces.
C'est en 1992, que lePFT / TSP a commencé a exploiter sa ligne touristique du CFB (Chemin de Fer du Bocq ) entre Ciney et Spontin. Si ce premier tronçon, fut relativement facile à remettre en état, il n'en fut pas de même pour les autres, remis progressivement en état en direction d'Yvoir. Plus tard, la gare de Spontin, fut équipée de voies supplémentaires et d'une remise.
En 1992 encore, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) a lancé le projet EIRENE (European Integrated Radio Enhanced NEtwork ) pour aboutir, en 1995, à définir les normes duGSM-R (Global System for Mobile communication for Railways ).
Ensuite, ce sera celles de l'ETCS (European Train Control System ), pour ensemble former l'ERTMS (European Rail Traffic Management System ).
Toujours en 1992, fut fondée àBruxelles / Brussel , l'UNIFE (UNion des Industries Ferroviaires Européennes ). Cette organisation défend, au niveau européen, la vision des constructeurs de matériel et autres entreprises touchant au ferroviaire.
En 1992, trois entreprises actives dans le commerce de gros des fruits et légumes, auxPays-Bas , en Belgique et en Allemagne, ont crééEuro Pool System .
Ses bacs de plastique bleu, de600 x 400 mm , sont devenus rapidement le standard pour le transport des produits frais. Ils connurent par la suite plusieurs déclinaisons, bacs pliables, bacs pour la viande ou le poisson, etc. Chargés dans des containers frigorifiques, ils voyagent par la route et le rail.
C'est aussi en 1992, qu'a été fondée, àBruxelles / Brussel , l'association Proforal.Celle-ci , apprend la compréhension orale du français, aux personnes dont ce n'est pas la langue maternelle. Elle utilise comme moyen d'évaluation de l'acquisition de cette connaissance ... la compréhension des annonces vocales en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
En février 1992, la faillite des ABT (Ateliers de Braine le Comte et du Thiriau réunis ) est déclarée. On reprocha, à la direction, son manque d'ambitions commerciales.
Avec elle, c'était quasi la fin de la construction ferroviaire dans la région du Centre (région située entre Charleroi et Mons). Elle connut pourtant un grand développement et exporta dans le monde entier. Seul subsistera, jusqu'en 2000, une usine annexe de la BN (Brugeoise et Nivelles ) à Manage.
Le 5/2/1992, laSNCB / NMBS a créé, un bureau d'étude, EuroStation, qui plancha sur la reconstruction de différentes gares en Flandre (Vlaanderen), notamment :Anvers-Central (Antwerpen-Centraal), Bruges (Brugge), Courtrai (Kortrijk), et la firme VTG (Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), Malines (Mechelen) et Zaventem, plusBruxelles-Nord / Brussel-Noord . Son pendant, Eurogare, s'occupa notamment lui des gares wallonnes deLiège-Guillemins , Mons et Namur, ainsi que deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Le 15/4/1992, tout trafic cessa entre Valenciennes (France) et Quiévrain (Belgique). Il n'y avait plus de circulations de voyageurs sur ce tronçon depuis 1964.
Du 27 au 29/4/1992, s'est tenu àBruxelles / Brussel , le premier congrès international consacré à la grande vitesse sur rail,EURAILSPEED 92 . A cette occasion, différents pays présentèrent, en gare deSchaerbeek / Schaarbeek , leur matériel roulant prévu pour la grande vitesse.
Du 12 au 15/5/1992,B-Cargo Vereinigte Tanklager und transportmittel Gmbh ), on exposé, en gare d'Anvers Bassins et Entrepôts (Antwerpen-Dokken en -Stapelplaatsen ), l'éventail des wagons de marchandises qu'elles offrent aux clients du rail.
Le 29/5/1992, les ateliers deHaine Saint-Pierre (commune deLa Louvière ), ont été fermés. Désormais, leurs bâtiments, non ouverts au public, n'abriterons plus que le matériel préservé à titre de patrimoine historique.
C'est à partir du 1/6/1992, que laSNCB / NMBS se met à vendre des disquettes (petits disques magnétiques amovibles) puis desCD-ROM (disques optiques amovibles), dénommés ARIdisc (Automatic Railway Information disc ), permettant de consulter ses horaires sur un ordinateur personnel.
Chaque année, une nouvelle version était diffusée et il existait aussi des disques ou desCD-ROM de mise à jour en cas d'adaptation des horaires dans l'année en cours.
Bien que le terme ARIdisc soit utilisé dans la majorité des cas, on emploie parfois sa forme néerlandaise ARIdisk.
Il y eut aussi ARIgate, accessible via le "Télétexte" de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone ) et le "Teletekst" ainsi que de la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie ).Ceux-ci pouvaient être consultés par certains appareils de télévision branchés sur le câble ou par des ordinateurs personnels reliés par un modem formant un numéro de téléphone préenregistré.
Le 30/6/1992, la société STOCATRA (STOCkage & TRAnsbordements ), a été renommée ABT (Antwerp Bulk Terminal ).Celle-ci , exploitera six terminaux dans la zone portuaire anversoise, tous raccordés au rail.
Le 10/7/1992, laSNCB / NMBS et Transurb, ont fondéTUC Rail (TransUrb Consult ). Cette filiale, est active dans les grands projets d'infrastructure ferroviaire en Belgique et à l'étranger.
Sa première mission, qui justifiait sa création, fut la conception et la réalisation des lignes à grande vitesse en Belgique. Ceci dans le cadre du projet PBKAL (Paris - Brussels - Köln - Amsterdam - London ), lancé en 1990 par le gouvernement.
Plus tard,TUC Rail deviendra une filiale d'Infrabel.
Quand le dernier charbonnage de Belgique fut fermé en Campine (Kempen), le 30/9/1992 à Zolder, une page était tournée aussi pour les chemins de fer.
Il eut bien une tentative de faire circuler un train touristique sur les voies délaissées par l'exploitation charbonnière, le Kolenspoor au départ de As, mais elle fut abandonnée suite à leur mauvais état.
Finalement, en octobre 2018, laProvince de Limbourg acquit l'assiette de la voie pour en faire une piste cyclable.
Fin 1992, débutent d'importants travaux dans la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , pour refondre toute la partie qui sera dédiée aux futures liaisons à grande vitesse. En particulier, sera créé un terminal en impasse, complétement isolé des autres quais, qui sera réservé aux liaisons avec leRoyaume-Uni .
En 1993, Interfrigo tente de compenser son activité frigorifique en déclin en se diversifiant. Elle devient ICF (InterContainer-interFrigo ). Le déclin continua jusqu'à la cessation d'activité le 26/11/2010.
Toujours en 1993, on modifia une locomotive électrique, la 2130, pour procéder à des essais de motorisation asynchrone en courant alternatif triphasé. Ceci était rendu possible par la conversion, par une électronique de puissance utilisant des thyristors, du courant de la caténaire fournissant du3 kV DC , voire du25 kV AC courant alternatif monophasé (en fait une phase du triphasé).
L'avantage de cette motorisation par rapport à l'utilisation traditionnelle de moteurs à courant continu, est que l'on s'affranchit du collecteur et des balais. Ces pièces délicates sont en effet souvent la source de problèmes et nécessitent un entretien coûteux.
De plus, maintenant que l'on dispose de thyristors GTO (Gate-Turn-Off ), le circuit d'alimentation est devenu plus simple et plus compacte.
La locomotive modifiée roula sous le numéro 1901. En 2001, on la remit au type et elle retrouva son numéro d'origine.
Ces essais avaient pour but de préparer la commande conjointe des locomotives série 13SNCB / NMBS et 3000 CFL dont la livraison débuta en 1998.
Le pelliculage publicitaire, fut utilisé, pour la première fois, en 1993, sur des bus californiens, à l'initiative de laPepsi-Cola Company . Cette technique s'est depuis, largement répandue. Elle consiste, à appliquer un film plastiquemicro-perforé , sur la carrosserie des véhicule. Ce film est au préalable imprimé d'une décoration et d'un message publicitaire.
C'est en 1993, que laSNCB / NMBS , a terminé de remplacer, dans toutes les gares, le matériel de vente des billets Prodata, par du matériel informatique. Grâce au système Sabin, il était connecté à l'ordinateur central.
Désormais, les titres de transport ressembleront àcelui-ci , avec des variations de format et de consistance du support, en fonction de la machine qui les a délivrés.
Le 2/2/1993, laSNCB / NMBS a supprimé le ticket de quai. C'était un ticket qui, à l'époque où l'accès aux quais n'était pas libre, permettait à une personne qui ne désirait pas voyager, d'entrer sur le quai, soit pour accompagner un passager, soit pour accueillir un voyageur. Certaines gares disposaient même d'automates distributeurs de tickets de quai, moyennant l'insertion d'une pièce de cinq francs.
Le 30/4/1993, le CERN (European Organization for Nuclear Research ) rend public ses travaux sur leWorld Wide Web . Peu après, la NCSA (National Center for Supercomputing Applications ) développera le premier navigateur web.
Ce sont les deux points de départ d'internet qui, par son caractère universel, modifiera profondément notre société. Mais l'évolution fut lente pour qu'il s'impose pleinement. Par exemple, ce n'est qu'en 1997, que laSNCB / NMBS créa son site internet et en 2014, qu'elle cessa de vendre sa solution propre de consultation des horaires, ARIdisc.
Ce long délai s'explique par le fait, qu'au départ, la vitesse et le débit des connexions étaient très faibles et qu'il fallut attendre l'arrivée des lignes ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line ), dans les années 2000, pour s'affranchir de cette limitation.
C'est à partir de mai 1993, que la liaisonTournai - Lille-Flandres , a pu se faire en traction électrique. Comme le changement de courant de traction, se fait peu après la bifurcation de Froyennes, ce sont6 km de ligne qui, sur le territoire belge, sont électrifiés en25 kV AC .
Le 18/5/1993, a été fondée, la sociétéecore group , installée à Aubange.Celle-ci , est active dans le recyclage des métaux. Comme elle est reliée au réseau ferroviaire, elle reçoit régulièrement du matériel roulantSNCB / NMBS , destiné à la casse.
En juin 1993, a été créé un syndicat d’études pour améliorer l'infrastructure ferroviaire bruxelloise. Sur les conseils du bureau d'étude français SOFRETU, il a proposé, en juillet 1996, la création d'un RER (Réseau Express RégionalGewestelijk ExpresNet ), centré sur la jonctionNord-Midi , mais couvrant plus que l'espace urbain.
Cette extension a dû vaincre la résistance de ceux qui pensaient qu'elle favoriserait la fuite de la population vers la périphérie. Par contre, elle a permis d'obtenir le soutien des régions flamande et wallonne.
Il a fallu cependant attendre le milieu des années 2000, pour voir démarrer les premiers travaux, et encore, beaucoup deceux-ci avaient une utilité générale et non spécifiquement RER. Une vision définitive du projet ne vit le jour qu'en2008-2009 .
La reconfiguration de la halte Bordet à Evere, inaugurée le 14/1/2005, peut être considérée comme la première manifestation concrète du RER bruxellois.
L'appellation RER fait directement référence au RER parisien. Mais cette appellation parisienne, aelle-même une origine particulièrement cocasse. En 1970, lorsqu'on allait inaugurer à Paris leMétro Express Régional Défense Etoile , on s'est rendu compte que l'abréviation de son nom était MERDE. Aussi, il fut changé en RER pourRéseau Express Régional .
Le 23/5/1993, la SNCF, mit en exploitation une première partie de la ligne à grande vitesse qui allait relier Paris à la Belgique. Cette section, au départ de la région parisienne, avait été construite avec l'appui de dix locomotives série 59 fournies par laSNCB / NMBS . La totalité du tracé français fut terminée le 2/6/1996.
Le 28/5/1993, on a appris, que laSNCB / NMBS , après des tests, avait choisi la firme anversoise Betonkonstruktie, au détriment de la firmeBETONAC (BETON Algemene Constructie ) deSaint-Trond (Sint-Truiden ), pour la fourniture des traverses en béton de la future ligne à grande vitesse. Cette dernière contesta ce choix en justice, et, le 4/9/1998, elle obtint une indemnité réparatrice.
Un décret du 21/6/1993, préconise, pour la langue française, de féminiser les noms de métier, fonction, grade et titre, lorsqu'il s'appliquent au personnel féminin. Ainsi, par exemple, au lieu de dire "Madame le Chef de gare ", on dira tout simplement "la Cheffe de gare ".
C'est le 24/8/1993, que, pour la première fois, une rame TGV (Train à Grande Vitesse ) a circulé de manière autonome sur la nouvelle ligne à grande vitesse belge. Il s'agissait d'essais, effectués entre Ath et Silly, par une rame acheminée depuis Lille.
Le 10/9/1993, l'arrêt de Bierges, a été renomméBierges-Walibi . En effet, il dessert directement le parc d'attraction de Walibi (WAvre LImal BIerges ).
Le 1/11/1993, est entré en vigueur, le traité de Maastricht, fondant l'Union européenne .
Le 15/12/1993, un accord a été signé entre leRoyaume-Uni , la France et la Belgique, concernant le contrôle des passagers des trains empruntant la liaison fixe transmanche. LesPays-Bas le rejoindront à lami-2020 .
C'est sur base de ces dispositions, qu'est organisé, depuis la mise en circulation des trains Eurostar, le 14/11/1994, les contrôles à l'embarquement des passagers à destination duRoyaume-Uni . Des agents britanniques effectuent, à la gare de départ, un contrôle en supplément du contrôle du pays concerné.
Le 15/12/1993 également, le dernier tronçon de la ligneLiège - Luxembourg , a été électrifié, soit la section frontalièreGouvy - Trois Vierges .
C'est le 31/12/1993, que la malleOstende (Oostende) - Douvre (Dover) ) a effectué son dernier voyage.Celle-ci , ne transportait pas de voitures de chemin de fer, mais permettait néanmoins aux voyageurs, venus en train, de continuer leur voyage sur ce bateau.
C'est en 1994, qu'un modéliste anversois, fonda la firmepb Messing Modelbouw .Celle-ci , acquit une grande notoriété dans la production de kits en laiton de matériel ancienSNCB / NMBS à l'échelle H0 (1:87 ).
C'est en 1994 que l'on commence les premiers travaux visant à la mise à quatre voies du tronçonGand (Gent) - Bruges (Brugge) .
Toujours en 1994, laSNCB / NMBS , acquit auprès de la firme allemande Robel, un train spécialisé au transport et à la dépose des longs rails soudés. Un deuxième fut acquis en 1997. Vu la longueur de ces rails, ces trains sont les seuls à pouvoir mettre en oeuvre les longs rails soudés.
En 1994 également, a été fondé à Louvain, FEDECRAIL, laFédération Européenne des Chemins de Fer Touristiques et Historiques .
Grâce à son action, de nombreuses dérogations à la réglementation ferroviaire européennes ont été obtenues, exemple : il n'y a pas pour eux d'obligation de séparer gestion de l'infrastructure et exploitation des circulations.
Febelrail en fait évidemment partie.
Le 1/1/1994 a vu naitre, en Belgique, le premier réseau de téléphones mobiles. Des années plus tard, on constatera combien cela a changé la vie de tous les jours de toute la population, y compris des usagers des transports publics.
Pendant la nuit du 20 au 21/3/1994, une rame Eurostar, fit des essais de vitesse entreGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters) et Bruges (Brugge). Elle atteignit la vitesse record de215 km/h , et ce malgré qu'une première tentative, avait rencontré des obstacles sur la voie, placés par des inconnus.
En avril 1994, leRoyaume-Uni a décidé de privatiser ses chemins de fer. Ceci eut un grand retentissement en Europe, certains y voyant un modèle, d'autres un repoussoir, mais par tous l'expérience fut suivie avec attention.
Une des conséquences de cette opération, fut la création des ROSCO (Rolling Stock Compagny ), qui reprirent la gestion du matériel roulant. Après quelques années, ces sociétés étendirent leurs activités à l'ensemble de l'Europe. L'une d'elle,Angel Trains International , futureAlpha Trains , ouvrit un bureau à Anvers (Antwerpen) en 2001.
Ce n'est cependant que le 4/2/1996, que circula, le premier train issu de cette privatisation.
Le 29/4/1994, le CFV3V a inauguré à Treignes, leMusée du Chemin de Fer à Vapeur . Raccordé à la ligne touristique, ce nouveau bâtiment abrite aussi un atelier pour le matériel qui y circule. On peut y voir,entre-autres , les locomotives à vapeur1.002 et16.042 , l’autorail diesel608.05 , la locomotive électrique101.012 et la voituren°4 du train royal, dite "voiture des Princes ".
Le 22/5/1994, on a ouvert la traction électrique entre Angleur (commune de Liège) et Marloie (comune deMarche en Famenne ), portant de50 % à69 % la couverture des lignes électrifiées de la Belgique.
Le tunnel sous la Manche a été inauguré le 6/5/1994, mais pas mit en exploitation directement. Il est composé de trois tubes : deux extérieurs, avec chacun une voie électrifiée en25 kV , et un tube central de petit diamètre, sans rail, utilisé pour la maintenance et les secours.
Dans le courant de l'année 1994, laSNCB / NMBS restructura drastiquement son trafic pour les marchandises. Plus d'une centaine de raccordements privés sont brutalement fermés. Il ne s'agissait pas de raccordements qui ne connaissaient pas de trafic, mais de raccordements qui, selon la comptabilité deSNCB / NMBS , ne couvraient pas les frais qu'ils engendraient.
Il faut savoir, qu'outre les frais variables que causent le trafic des wagons, un raccordement est source, pour le chemin de fer, d'un important frais fixe : l'entretien de l'aiguillage qui lui donne accès. En effet,celui-ci s'use bien plus par le passage des trains sur la voie directe que par les trains empruntant la voie déviée vers le raccordement et ce, quel que soit le trafic de ce dernier.
D'autre part, la présence de raccordements sur une ligne limite l'extension de la fréquence des trains voyageurs. Il faut en effet prévoir, dans les horaires, une plage de temps pour la desserte des raccordements, et ce, même siceux-ci ne sont que ponctuellement desservis.
On peut donc voir dans cette opération, un tournant de l'orientation des chemins de fer belges qui choisissent désormais de privilégier le transport des voyageurs par rapport au transport des marchandises.
Néanmoins, des efforts étaient toujours faits. En témoigne, en septembre 1994, la création, par laSNCB / NMBS , d'une liaison marchandises avec la Suisse, sous le nom de Belvetic, et labellisée EurailCargo.
Ce label est celui qui a remplacé le TEEM. Les trains belges qui l'ont porté sont :
- le Belapia, liaison avec l'Allemagne
- le Belvetic, liaison avec la Suisse
- le Cargo Bayern, liaison avec la Bavière
- l'Interdelta, liaison avec le sud de la France
- le Norlink, liaison avec la Scandinavie
- le Scaldo, liaison avec l'Autriche.
Le 28/10/1994, laSNCB / NMBS , a vendu aux CFL, les automotrices 325 et 326. Cependant rien ne changea dans leur utilisation. C'était simplement un moyen de réduire les redevances dues pour parcourir le réseau luxembourgeois. Ces automotrices, furent finalement rétrocédée à laSNCB / NMBS en 2006.
L'exploitation ferroviaire du tunnel sous la Manche débute le 17/11/1994. Une nouvelle ère commence pour le rail européen.
La grande vitesse et le renouveau
Un accord entre les ministres du transport d'Allemagne, de Belgique, de France et desPays-Bas , de novembre 1989, avait défini la structure du réseau à grande vitesse belge, en faisant de lui une étoile à trois branches, centrée surBruxelles / Brussel , qui relie les autres pays de l'accord.
Aussi, un vaste programme de LGV (Lignes à Grande Vitesse ) / HSL (HogeSnelheidsLijn) est lancé. Le programme prend en compte le tunnel sous la Manche. Il confirme le réseau à trois branches :
-Paris/Londres (London) - Bruxelles / Brussel via Lille
-Amsterdam -la ligne à grande vitesse brux Bruxelles / Brussel via Anvers (Antwerpen)
-Cologne (Köln) - Bruxelles / Brussel via Liège.
Les spécifications techniques, prévues pour ces lignes, sont calquées sur le modèle français :
- uniquement prévues pour le trafic des voyageurs
- électrification en25 kV AC
- pentes plus importantes que les lignes classiques (maximum25 ‰ au lieu de15 ‰ )
- rayons de courbure beaucoup plus larges que les lignes classiques (minimum2.500 m au lieu de300 m )
- épaisseur du ballast plus importante que les lignes classiques
- l'ensemble de la ligne est clôturé
- à intervalle régulier présence d'une troisième voie de garage pour la maintenance et les secours
- pas de signalisation latérale mais une signalisation en cabine.
La signalisation en cabine est nécessaire car à grande vitesse, il ne serait pas possible d'observer efficacement une signalisation latérale placée en bordure de voie. La vitesse à respecter dans le prochain canton est donc affichée en cabine (000 pour l'arrêt).
Pour marquer le début de ce prochain canton, un jalon est toutefois installé en bordure de voie.
Les travaux débutèrent, en 1993, par la frontière française. En effet, en France, la ligne venant de Paris était alors en construction, débuter par sa prolongation en Belgique était donc logique. Pour ce faire, on a installé à Maffle (commune d'Ath), une base de travaux dite du Coucou.
En plus de l'adaptation de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid déjà réalisée en 1994, ces travaux prévoient une nouvelle gare souterraine àAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ), une nouvelle gare àLiège-Guillemins , un tunnel de6,5 km entre Liège et la frontière allemande, le tunnel de Soumagne, et une nouvelle déserte de l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal .
Comme habituellement pour les LGV (Lignes à Grande Vitesse ) / HSL (HogeSnelheidsLijn), seule la partie centrale du trajet est effectivement une ligne nouvelle à grande vitesse, les extrémités se faisant par des lignes classiques aménagées.
Est prévu comme section à grande vitesse sur le territoire belge :
- ligneBruxelles / Brussel - Paris : sectionHal (Halle) - frontière française , soit71 km
- ligneBruxelles / Brussel - Amsterdam : sectionAnvers (Antwerpen) - frontière néerlandaise , soit40 km
- ligneBruxelles / Brussel - Cologne (Köln) : sectionsLouvain (Leuven) - Ans etChénée - Hergenrath , soit100 km .
Le 14/11/1994, a démarré l'exploitation des liaisons Eurostar entreBruxelles / Brussel et Londres (London).
Mais tout le trajet ne se fait pas sur des lignes à grande vitesse. En particulier, sur la partie britannique de l'itinéraire, les trains doivent emprunter la ligne classique. Orcelle-ci , est à petit gabarit et est électrifiée, non pas par une ligne aérienne, mais par un troisième rail latéral.
On a donc dû construire un matériel très spécifique : les rames TMST (TransManche SuperTrain ). Elles sont quadricourant :25 kV AC ,3 kV DC ,1.5 kV DC et750 V DC troisième rail. Elles sont formées de 18 voitures encadrées par deux motrices. Les deux voitures près des motrices, sont motorisées et les deux voitures du milieu, sont prévues pour permettre de scinder la rame en deux parties. Elles formeront la série e300.
Le personnel portait des blazers jaunes banane conçus parPierre Balmain .
En 1995, laSNCB / NMBS avait un grand besoin de locomotives diesel pour les trains de travaux du chantier de la ligne à grande vitesse. Aussi, il a été procédé à l'achat, aux NS, de 25 locomotives type 2200.Celles-ci formèrent la série 76 qui resta en service jusque 2002. Comme ces locomotives monocabines avaient été conçues pour la circulation à droite, elles devaient obligatoirement être groupées par deux, avec les cabines aux extrémités. Sinon, le conducteur n'aurait pas pu observer les signaux belges à gauche.
Si on excepte le matériel allemand reçu à l'issue des guerres, c'était alors la première fois que laSNCB / NMBS utilisait du matériel étranger. De nos jours, on louerait le matériel à des firmes internationales spécialisées.
C'est en 1995 également, que la SNCF prit livraison de ses premiersTGV Duplex . Ce matériel à deux niveaux, qui peut naturellement circuler aussi en Belgique, a fait l'objet de recherches pour l'alléger au maximum. En effet, pour circuler sur LGV, le matériel doit avoir une charge par essieu plus faible que sur ligne classique.
Finalement, il fut opté pour réaliser la structure en profilés d'aluminium. Naturellement, l'aluminium était déjà utilisé dans la construction ferroviaire, mais seulement pour des parties accessoires. On s'écartait donc de la construction traditionnelle en acier, basée sur des montants encadrant des tôles.
Du point de vue financier, il fut constaté que, si l'aluminium était plus cher que l'acier, son utilisation nécessitait moins de main d'oeuvre. Ceci rendait ce type de construction compétitif et, progressivement, toute l'industrie se convertit à cette solution pour la construction du matériel pour voyageurs.
En 1995, la FPMS (Faculté Polytechnique de l’université de MonS ), a créé Multitel, qui se dota ensuite un département de certification ferroviaire. C'est danscelui-ci , que l'on développera plus tard des solutions de test et certification, pour l'ERA (European Railways Agency ), concernant les composants du système ERTMS.
C'est le 20/1/1995, qu'on a inauguré, à Gembloux, le tunnel qui permet à la route nationale de passer sous les voies de chemin de fer. Cet ouvrage, est un exemple de l'utilisation de plus en plus fréquente de la technique du poussage des ouvrages d'art situés sous des voies.
Aveccelle-ci , on peut construire l'ouvrage non loin de son emplacement définitif, mais à un endroit qui ne gêne pas, puis le pousser horizontalement à sa place. Ceci permet de ne couper le trafic ferroviaire que pendant deux à trois jours.
Le 23/1/1995, alors qu'il n'y avait pas encore de lignes à grande vitesse en service en Belgique, une première rame TGV est engagée par la SNCF sur la liaisonParis-Nord - Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
A partir du 23/1/1995, comme laSNCB / NMBS avait réduit fortement les places pour les fumeurs dans son matériel roulant, on apposa une bande bleue, àmi-hauteur du flanc des véhicules, pour visualiser où se trouvaient ces places.
Le 18/2/1995, laSNCB / NMBS , a expérimenté, le paiement aux guichets, dans les gares de Louvain et de Wavre, par le système Proton. Ce mode de paiement fut ensuite généralisé.
Le client devait au préalable, charger son "portefeuille électronique ", jusqu'à un maximum de5.000 FB . Pour cela, il présentait une carte spéciale, ou plus tard sa carte de banque, dans un distributeur de billets. Disposant alors d'une provision suffisante, il pouvait ensuite faire ses paiements en introduisant simplement sa carte dans le terminal du commerçant.
Les paiements individuels n'étaient pas communiqués au système informatique de la banque et le client, pour connaître le solde disponible de sa carte, devait l'introduire dans un distributeur de billets. Plus tard, il put disposer d'un petit lecteur. Le commerçant disposait lui d'un terminal lisant les cartes et transmettant le total de la journée au système informatique de la banque. Ce système a été abandonné par les banques en 2015.
Le 23/3/1995, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) instaura un groupe de travail pour informatiser les échanges de données qui se font encore le plus souvent sous forme papier : Raildata.
Les implications juridiques et administratives dans de nombreux pays, rendirent l'avancement des projets dans ce domaine, très difficile et lent.
Le 26/3/1995, en application des accords de Schengen, les contrôles aux frontières entre pays européens sont abolis. Ceci facilita naturellement les déplacements en train mais plus encore les déplacements par la route.
En mai 1995, la SNCF et laSNCB / NMBS , ont fondéWestrail International en vue de l'exploitation de trains à grande vitesse transfrontaliers. Les NS et laDB AG (Deutsche Bahn Chemins de fer allemands ) les rejoignent. Le 28/11/1999, la société sera renomméeThalys International .
L'intention est d'exploiter, sous la dénomination commerciale Thalys, des liaisons à grande vitesse au départ de Paris, d'abord versBruxelles / Brussel , puis Amsterdam et enfin Cologne (Köln).
Au départ, la SNCF fournira le matériel roulant, soit desTGV PBA (Train à Grande Vitesse Paris Bruxelles Amsterdam ). Ces nouvelles rames tricourant sont dérivées desTGV Réseau . En 1996, s'y ajoutera des rames quadricourantTGV PBKA (Train à Grande Vitesse Paris Bruxelles Köln Amsterdam ), dont laSNCB / NMBS prit en charge sept exemplaires.
Le personnel des trains sera recruté dans les différents pays et portera l'uniforme de la nouvelle compagnie. C'estTotal Design , qui a conseillé pour le logo et les uniformes.
Le 29/5/1995, a été créé le terminal intermodal de Genk, l'ETG (Euro Terminal Genk ).
Le 31/5/1995, a été inauguré, dans la commune de Malines (Mechelen), leDry Port Muizen (port sec de Muizen),Celui-ci , a pour but de faciliter les échanges de fretrail-route etvice-versa .
Fin mai 1995, disparaissait, après dix ans d'existence, la revue trimestrielle néerlandophone "Rail-Revue ".
Le 29/6/1995, la locomotive électrique polycourant 1602 arbora une nouvelle peinture.Celle-ci , avait été financée par la firme Märklin. Ce n'était pas une livrée publicitaire; mais le nom du sponsor était indiqué sur les flancs. Peu de temps après, il en fut de même pour la 1601.
Ces locomotives, qui roulaient aussi en Allemagne, furent reproduites en miniature et vendues comme modèle exclusif.
Le 30/6/1995, on a appris, que l'atelier de Salzinnes (commune de Namur), qui, depuis 1993, a regroupé les activités de l'atelier voisin de Ronet (commune de Namur), a reçu une installation de découpe de tôles au laser.
Le 1/8/1995, laSNCB / NMBS commença à tester la TBL (Transmission Balise Locomotive /Transmissie Baken Locomotief ) avec une automotrice déclassée. Il s'agissait de préparer une signalisation en cabine, indispensable pour les lignes à grande vitesse, où l'observation des signaux au bord des voies est impossible à cause de la rapidité du déplacement.
Ces essais conduisirent à la définition de laTBL2/3 , implémentée sur la ligne à grande vitesse entre Louvain et Ans. Son développement fut cependant interrompu avec l'arrivée de l'ETCS.
En ce qui concerne les lignes classiques, une système, également de TBL, fut étudié pour remplacer le système du "crocodile", mais peu appliqué.
Les balises étaient formées d'un cadre métallique ouvert et pouvaient être doublées par un câble disposé entre les rails. Elles étaient seulement posées aux endroits critiques et restaient complémentaires au système "crocodile".
Le 22/8/1995, les automotrices AM54 092, 104 et 108, vendues en Italie, ont été acheminées à leur acheteur. Le reste de cette série, a été ferraillé.
En septembre 1995, laSNCB / NMBS mit en service des voitures pour voyageurs, qu'elle avait rachetées d'occasion à la SNCF. Elle les baptisa du type K4.
Elles étaient équipées de portes pliantes à deux volets de longueur inégales, assez étroites. C'est un type de portes qui avait été développé par un ingénieur allemand,Paul Mielich , et qui était d'un usage courant en Allemagne et en France.
Ces voitures ne furent utilisées qu'en rame complète et seulement aux heures de pointe. Elles n'étaient pas adaptées aux trajets avec de nombreux d'arrêts, qui sont la majorité en Belgique. Elles ne permettaient pas l'embarquement des vélos ni des chaises roulantes.
Après avoir été louées temporairement aux NS, elles prestèrent leur dernier service le 10/12/2004.
En octobre 1995, à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du célèbre grammairienMaurice Grevisse , toute la gare de Marbehan à été décorée en son honneur.
Le 19/10/1995; on a inauguré, en gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , quatre groupes électrogènes.Ceux-ci , ont pour mission, de fournir un appoint de courant de traction, à la jonctionNord-Midi , aux heures de pointe. C'est intéressant du point de vue financier, car cela diminue la consommation de crête. Or, une partie de la facturation de la fourniture d'électricité, est basée sur cette donnée.
Dans la nuit du 2 au 3/12/1995, un incendie a mis hors service la cabine de signalisation deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , ce qui obligea à suspendre tout trafic dans la jonctionnord-midi . Après la construction d'une cabine provisoire, dans l'ancien buffet de la gare, qui commandait seulement six aiguillages, un trafic restreint put reprendre.
C'est seulement après l'installation d'une cabine définitive, début 1997, que le trafic put reprendre normalement.
En 1995 et 1996, on transforma 40 wagons tombereaux de type Eaos, en remplaçant leur plancher en bois, par une épaisse tôle. Ceci pour leur permettre de transporter du minerai de zinc, d'Anvers (Antwerpen) jusque Budel.
Dans cette localité, située auxPays-Bas mais à proximité de la frontière belge, se trouve en effet, une usine de production de zinc : NedZinc.Celle-ci , est la descendante de l'usine KZM (Kempensche Zinkmaatschappij ) (Société des Zincs de la Campine ) de 1892,
Pour distinguer ces wagons, laSNCB / NMBS , leur apposa, une fine ligne blanche le long de leur bord supérieur.
En 1996, on mit en service une nouvelle gare à Audenarde (Oudenaarde) située sous les voies récemment surélevées. C'est une réalisation de l'architecteMarc De Vreese . Elle remplace la superbe gare de 1892 de l'architecteHenri Fouquet qui a cependant été préservée.
Audenarde, revendiquait depuis 1851 d'avoir une gare, et n'obtint qu'en 1862 les premiers bâtiments provisoires, alors que le village voisin, Bevere, en disposait d'une depuis le 28/6/1857.
En 1996 également, est inauguré le premier tronçon de RAVeL, entre les gares de Rochefort et deVillers sur Lesse .
Les RAVeL sont des chemins, pour piétons et cyclistes, établis, en Wallonie, principalement sur l'assiette de lignes ferroviaires désaffectées. Un équivalent existe aussi en Flandre (Vlaanderen) mais sans désignation spécifique.
Le 19/1/1996, on a inauguré la plate-forme multifonctionnelle de Boom. Une telle infrastructure, centralise les échanges de marchandises entre le rail et les autres moyens de transport. En partenariat avec des firmes privées, il est envisagé d'en ouvrir d'autres.
Le 15/2/1996, laSNCB / NMBS , a entériné un accord syndical qui a mis fin à trois mois de turbulences sociales.
C'est le 11/4/1996, que la première locomotive série 55, équipée de la signalisationTVM 430 (Transmission Voie-Machine ), soit la 5506, est sortie de l'atelier de Salzinnes commune de Namur).
Les six locomotives série55 TVM , sont destinées à opérer en unité multiple de deux éléments, pour remorquer les rames qui seraient tombées en détresse, sur la ligne à grande vitesse, entreBruxelles / Brussel et la frontière française. Pour cela, elles disposaient, du coté susceptible d'assurer ce remorquage, d'un attelage Scharfenberg relevable.
Le 11/4/1996, un camion a perdu une barre métallique sur un passage à niveau à Roulers (Roselare). De ce fait, les automotrices qui arrivaient, ont déraillé, bilan : trois morts.
Le 18/4/1996, lors des parcours d'homologation du premier tronçon de ligne à grande vitesse en Belgique, la rame Thalys 4540, a atteint les335 km/h .
Les 1 et 2/6/1996, deux associations ensemble, l'une française, le COPEF (Cercle Ouest Parisien d'Etudes Ferroviaires ), et l'autre belge, le GTF (Groupement belge pour la promotion et l’exploitation touristique du Transport Ferroviaire ), firent circuler un, train spécial exceptionnel.
Baptisé "Voyage d'adieu aux TEE et aux CC 40100 ", il prit le départ de Paris. Grâce aux qualités bicourant et quadritension de sa locomotive, il put parcourir les réseaux français, allemand, belge et néerlandais. Au départ de Paris. il passa parAix la Chapelle (Aachen),Bruxelles / Brussel et Amsterdam.
C'est le 2/6/1996, qu'eut lieu, la première circulation commerciale d'un Thalys, au départ deBruxelles / Brussel .
Le 30/6/1996, lacommission européenne , a publié un livre blanc intitulé : "Une stratégie pour revitaliser les chemins de fer communautaires ".
Cette stratégie, c'est la mise en concurrence des entreprises ferroviaires, ce qui suppose leur indépendance financière. Néanmoins, les états doivent compenser financièrement les obligations qu'ils imposent aux compagnies et financer les investissements dans l'infrastructure de leur réseau.
En ce qui concerne l'indépendance financière, l'application de cette stratégie aux compagnies ferroviaires conduira à deux cas de figures.
Les entreprises qui peuvent répercuter leurs coûts sur une autre, comme par exemple les constructeurs de matériel roulant, qui incluront toutes les dépenses dues pour des obligations, dans leurs prix de vente, et donc n'auront pas besoins de Financement de la part des états.
Les entreprises qui ne peuvent pas répercuter leur coûts sur une autre, comme par exemple une compagnie transportant des passagers, pour lesquelles, le Financement de la part des états est l'écrasante majorité de leur budget.
Contrairement aux premières, ces dernières, même en concurrence, resteront bien dépendantes des états.
Par ailleurs, au niveau européen, on voulut éviter que les pays, ne choisissent spécifications incompatibles dans le domaine naissant de la grande vitesse. Aussi, le 23/7/1996, une directive fut prise, relative à l'interopérabilité du système ferroviaire transeuropéen à grande vitesse.
Par après, le ferroviaire conventionnel, fit lui aussi l'objet de directives, pour permettre son interopérabilité.
En 2008, les directives sur la grande vitesse et le conventionnel, furent fusionnées, pour former les STI (Spécifications Techniques d'Interopérabilité ).Celles-ci , furent remaniées et étendues à plusieurs reprises, pour couvrir finalement les domaines suivants :
- l'infrastructure
- l'énergie de traction
- lecontrôle-commande et la signalisation au sol
- lecontrôle-commande et la signalisation à bord
- le matériel roulant
- l'exploitation et la gestion du trafic
- l'entretien
- les applications télématiques aux services des passagers et au service du fret.
Par une loi du 4/8/1996, des dispositions ont été prises, pour assurer le bien-être des travailleurs, lors de l'exécution de leur travail.
Le 29/8/1996, un fort courant parcourait le canalGand (Gent) - Terneuzen . En effet, il y avait eu des pluies diluviennes. Le pont ferroviaire tournant Wiedauwkaaibrug (pont du quai Wiedauw ), datant de 1926, était bloqué en position ouverte et ne permettait plus le trafic ferroviaire. Devant l'impossibilité de le refermer par ses propres moyens, on fit appel à un remorqueur pour aider le mécanisme.
Le 3/5/2008, un nouveau pont, a remplacé l'ancien trop corrodé.
A partir du 2/9/1996, un premier tronçon de la nouvelle ligneParis - Bruxelles / Brussel fut parcouru par les Thalys. A partir du 14/12/1997, la totalité de la ligne fut en exploitation et fut parcourue en plus par les rames EurostarLondres (London) - Bruxelles / Brussel qui la rejoignaient à Lille. En plus, à cette date, certains Thalys. furent prolongés deBruxelles / Brussel jusque Cologne (Köln)) par les lignes classiques.
Par aiileurs, les travaux du tronçonBruxelles / Brussel - Liège ont débutés et le 15/12/2002 la ligne Louvain (Leuven) - Liège est opérationnelle. Outre les trains à grande vitesse, elle sera aussi empruntée par les InterCity mais à200 km/h .
La ligne à grande vitessefrontière française - Bruxelles / Brussel n'étant en fait qu'un tronçon de la ligneParis - Bruxelles / Brussel , elle est établie aux spécification techniques SNCF et utilise donc la signalisationTVM 430 (Transmission Voie-Machine ) développée parCSEE Transport .Celle-ci , n'est pas employée sur d'autres lignes belges. Le contrôle de cette signalisation se fait, non pas par un engin belge, mais par un TGV spécial français : leTGV IRIS 320 .
Cette rame IRIS (Inspection Rapide des Installations de Sécurité ), circule le plus souvent en couplage avec une circulation commerciale. Elle a été intégrée au programme français Vigirail créé après l'accident deBrétigny sur Orge du 12/7/2014.
Dans la numérotation des lignes, qui existait depuis la création de laSNCB / NMBS , il a fallu insérer les lignes à grande vitesse et les lignes rapides qui les accompagnaient :
- numéro 0 : jonctionNord-Midi
- numéros de 1 à 9 : lignes à grande vitesse
- numéros de 10 à 199 suivi de la lettre N : lignes rapides liées à une relation à grande vitesse
- numéros de 10 à 199 : lignes ordinaires y compris à trafic restreint
- numéros de 200 à 299 : lignes industrielles.
Remarques ;
- les sections de ligne ont leur numéro suivi d'une lettre autre que N
- les bifurcations sont notées Y numéro de ligne / numéro de ligne.
Exemple : un TGVBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Lille-Flandres emprunte la ligne 96A jusque Ruisbroek, comune deLeeuw Saint-Pierre (Sint-Pieters Leeuw ), puis la ligne 96N jusque Hal (Halle) et enfin la ligne à grande vitesse 1.
Lorsqu'il y a deux voies sur une ligne, elles sont désignées par une lettre, A pour celle s'éloigne deBruxelles / Brussel , B pour celle s'en rapproche.
En vue des prochaines électrifications de lignes en25 kV dans les Ardennes, laSNCB / NMBS commande 60 locomotives bicourant3 kV DC et25 kV AC, la futuresérie 13 , qui seront construites parAlstom Transport à Belfort etBombardier Transport à Bruges. La première locomotive, la 1301, a été présentée à Belfort le 29/1/1998 et est arrivée à Salzinnes (commune de Namur) le 2/2/1998.
Les principales caractéristiques de ces nouvelles locomotives électriques sont les suivantes :
- type BB soit deux bogies de deux essieux
- bitension soit3 kV DC et25 kV AC plus1,5 kV AC à puissance réduite.
- deux moteurs asynchrones par bogie soit quatre au total
- moteurs pilotés par thyristors GTO (Gate-Turn-Off )
- vitesse maximum de200 km/h
- convertisseurs statiques équipés de thyristors IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor )
- système informatique embarqué
- protection du conducteur contre l'écrasement par un bouclier fusible "nid d'abeille "
- faces des cabines réalisées par un carénage en polyester.
Ce carénage fut particulièrement étudié en soufflerie, pour pouvoir permettre le croisement de deux locomotives à140 km/h avec l'entrevoie des lignes les plus anciennes, soit2 m . Pour la vitesse de160 km/h , l'entrevoie doit cependant être porté à2,150 m et, pour le200 km/h , à2,250 m .
Elles ont directement été livrées dans les nouvelles couleurs "New Look " adoptées par laSNCB / NMBS .
Dans le tunnel sous la Manche, les voitures et les camions sont transportés sur des navettes ferroviaires. Le 18/11/1996, un de ces camions prend feu, ce qui déclenche un violent incendie dans le tunnel et cause de grands dégâts ainsi qu'une longue interruption du trafic.
C'est en 1996, que laSNCB / NMBS commença à prendre livraison, deBombardier Transport , d'une nouvelle série d'automotrices, les AM96. Leur chaîne de traction avait été expérimentée sur la locomotive électrique prototype 1901 développée pour la série 13.
Celles-ci possédaient de nombreuses caractéristiques innovantes, qui tranchaient avec le matériel existant, citons :
- motorisation asynchrone triphasée
- les automotrices destinées à desservir Lille étaient bicourant
- toutes étaient aptes au160 km/h
- toutes bénéficiaient de l'air conditionné
- pour permettre l'intercirculation entre les rames, leurs cabines de conduite étaient escamotables
- l'étanchéité de l'intercirculation était obtenue par d'énormes bourrelets en caoutchouc.
Leur motorisation asynchrone triphasée, impliquait une adaptation des circuits de voie. Comme ce type de motorisation, serait de plus en plus utilisé, il fut décidé d'adapter toutes les lignes. Naturellement, ce fut étalé sur plusieurs années, et pendant ce temps, cela limita leurs parcours.
Simultanément, laSNCB / NMBS reçu également deBombardier Transport , de nouvelles voitures I11, fort proches des AM96.
Destinées aussi bien au service intérieur qu'à l'international, elles tranchaient également par leur modernisme avec le matériel plus ancien. Cependant, leur disposition des sièges plus confortable, avait comme corollaire une moindre capacité quecelui-ci .
Par après, vinrent s'ajouter desvoitures-pilote dont la cabine de conduite était calquée sur celle des locomotives série 13. Ceci permit, à partir de 1998, de composer des rames réversibles tractées ou poussées par ces locomotives.
Au total, entre 1996 et 1998, le siteBombardier Transport de Bruges (Brugge), livra à laSNCB / NMBS , 163 voitures I11 :
- 36 type A voitures de première classe offrant 60 places
- 106 type B voitures de deuxième classe offrant 80 places
- 21 type BDxvoitures-pilote de seconde classe offrant 56 places.
Tout ce matériel est climatisé et apte aux200 km/h . Les toilettes desvoitures-pilote sont adaptées aux personnes handicapées.
La voiture I11 prototype, sera plus tard convertie en voiture de mesures ES800.
Mentionnons également, que c'est à partir de 1996, que les sandwicheries Panos commencèrent à s'installer dans les principales gares du pays.
Depuis 1964, l'usineFord Genk , produisait des centaines de voitures automobiles par jour. Pour ses approvisionnements et ses expéditions, cette usine utilisait massivement le chemin de fer. Normalement, ces trains étaient assurés par une locomotive diesel de la série 60, mais pour un événement festif, le 14/10/1996, un deceux-ci fut tracté par la locomotive à vapeur historique1.002 .
Ford Genk a été fermé le 18/1/2014.
Fin 1996, les ministres du transport de Belgique et desPays-Bas , ont signé un accord définissant le tracé de la ligne à grande vitesse entre Anvers (Antwerpen) et Rotterdam. A la demande des néerlandais,celui-ci , suivra l'autoroute E19. Comme il est un peu plus long que celui prévu initialement en territoire belge, lesPays-Bas , verseront une compensation financière à la Belgique.
En 1997, laSNCB / NMBS , a acquis une part majoritaire dans la société CCB (Chantier de Créosotage de Bruxelles ).Celle-ci , protégeait les traverses en bois du pourrissement, en y injectant sous pression de la créosote. Ce produit, extrait du goudron, était d'un usage généralisé à l'époque. Il est maintenant considéré comme nuisible à l'environnement.
A remarquer, que laSNCB / NMBS , avait possédé plusieurs chantiers de créosotage, mais devant la diminution de leur activité, elle les avait fermés à partir des années 1980.
L'arrêté royal du 22/5/2003, a encadré l'utilisation de la créosote, et son utilisation s'est depuis raréfiée. Ce qui, en 2009, obligea la société à se reconvertir sous le nom de BWR (Brussels Wood Renewable ).
C'est en 1997 également, qu'a été fondé àEnghien - Edingen , la sociétéABAY RAIL , qui sera rapidement très active dans les travaux de caténaire. Après être reprise par différentes sociétés, elle deviendra, en 2007, une filiale deColas Rail , puis en 2022, de EQOS (Excellent Quality Of Services ).
La même année 1997, laSNCB / NMBS racheta à la SNCF, quatre voitures "Grill Express ", pour remplacer les anciennesvoitures-restaurants de ses trains internationaux.
Début 1997, laSNCB / NMBS et la SNCF, ont conclu un accord de réciprocité, concernant la maintenance, dans leurs ateliers, des wagons, soit qui leur appartiennent, soit qu'ils entretiennent pour le compte d'un tiers.
Ceci, permettra d'éviter de longs parcours à vide, de wagons qui doivent subir une entretien ou une réparation.
Le 24/2/1997, c'est produit un événement exceptionnel : une automotrice circulant entre Dixmude (Diksmuide) et Furnes (Veurne) a été renversée par un fort coup de vent.
Pour dégager les moyens financiers nécessaires à la construction des lignes à grande vitesse, le gouvernement, a créé, le 17/3/1997, un fond spécial appeléFinancière TGV /HST-Fin .
Le 22/3/1997, laSNCB / NMBS , effectua un test pour vérifier la bonne tenue de son type de caténaire apte aux200 km/h . Pour cela, elle fit circuler la rame Thalys 4301, entre Courtrai (Kortrijk) et Waregem.Celle-ci , atteignit les225 km/h , nouveau record de vitesse.
Le 15/6/1997, on inaugure le raccordement des sources Valvert, travaux subsidiés à80 % par la région wallonne. En 2009, cette société a cependant arrêté d'utiliser le rail et, en 2019, son embranchement a été coupé du réseau.
Le 18/4/1997, pour fêter les150 ans du chemin de fer en Suisse, laSNCB / NMBS présenta, à Namur, une de ses voitures qui circulait vers ce pays, dans une livrée spéciale sponsorisée par les firmes Ricola et Märklin.
C'est le 2/6/1997, qu'une première partie des nouveaux quais de la gare de Namur, fut rendue opérationnelle. En effet, tous les quais de cette gare, sont en train d'être recouverts d'une dalle.
Le 19/6/1997, laSNCB / NMBS adhère aux normes duGSM-R . UnTeam GSM-R est créé. L'utilisation de ce système de communicationsol-train etvoix-données prendra de plus en plus d'importance et s'étendra aux domaines techniques, commerciaux et même de signalisation.
Conséquence du détournement du trafic transmanche par Calais, aussi bien que par le tunnel que par ferries, le port d'Ostende (Oostende) entra en léthargie. Ainsi, 1997 vit la fin des malles pour Douvre (Dover) et la fin des trains internationaux qui leur étaient en correspondance. Son atelier d'entretien du matériel de la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ) fut revendu et finalement fermé le 2/10/2006.
Cet atelier était capable de restaurer à l'identique les voitures de la compagnie, mais aussi de les moderniser profondément. Ainsi, il procéda, au début des années 1990, à latransformation/reconstruction de 20voitures-lits de type P, envoitures-lits AB30. Cinq decelles-ci , furent utilisées par laSNCB / NMBS .
Le 17/11/1997, fut fondée à Anvers (Antwerpen), l'ATA (Antwerp Train Association ). Ce club de modélistes ferroviaires, se distingue de tous les autres, car il ne prend pas pour exemple les chemins de fer belges, ou même européens, mais bien les chemins de fer américains.
En 1998, a été créé Syntigo sous forme d'une filiale chargée de l'informatique et de la gestion du réseau de fibres optiques.
La division fibres optiques, baptiséeB-Telecom , a été vendue à Eurofiber en juin 2015. Le restant de Syntigo, après plusieurs restructurations, sera finalement absorbé parTUC Rail en 2017.
En 1998 également, on a modernisé radicalement l'équipement de l'accompagnateur de train. Alors que ses outils étaient principalement, un sifflet, une pince pour valider les titres de transport et des documents papier, on lui a ajouté un "petit" ordinateur.
Dénommé familièrement "Ivette" mais officiellement IVET (Information et VEnte dans le Train / Informatie en Verkoop op de Trein ),celui-ci pesait plus de2 kg , avait une capacité de mémoire limitée, qui ne permettait pas d'y placer de nombreuses applications, et naturellement aucune connexion. Une imprimante était intégrée à l'appareil, ce qui explique sa taille et son poids.
En 2006, cet appareil a été remplacé par l'IBIS (Ivet BIS ).Celui-ci , est en fait un Touchpad de Panasonic.
Cette même année 1998, voit la naissance de l'ACTP (Association des Clients des Transports Publics ) pour défendre l'usager francophone des transports publics. Dans les autres régions, cette défense est assurée par leGUTIB / GEBOV (Groupement des Usagers des Transports publics à Bruxelles /Gebruikers van het Brussels Openbaar Vervoer ) et le REBO (vlaamse REizigersBOnd ) en Flandre (Vlaanderen).
L'année 1998, a aussi vu la création, par laSNCB / NMBS , du ticket Euregio, qui permet de circuler à un prix avantageux dans l'Euregio Meuse-Rhin .
Ce titre de transport permet de voyager dans les régions frontalières d'Allemagne et desPays-Bas ainsi qu'en Belgique sur les lignes suivantes :
- Liège-Guillemins – Hasselt
- Liège-Guillemins – Verviers – Welkenraedt / Eupen - frontière allemande
- Liège-Guillemins – Visé - frontière néerlandaise
- Verviers – Spa–Géronstère.
Il n'est en vente que dans les gares et points d'arrêt de ces lignes.
Toujours en 1998, mentionnons la création, par la société Eurospeed, d'un service d'aéroglisseur entre Ostende (Oostende) et Douvre (Dover).Celui-ci , fut arrêté en 2003, faute de rentabilité.
Encore en 1998, a été créé, au sein de l'UNIFE (UNion des Industries Ferroviaires Européennes ), une groupe de travail, formé d'entreprises renommées : UNISIG (UNion Industry of SIgnalling ).Celui-ci , se concentre sur les spécifications techniques de la signalisationERTMS/ETCS .
Ses membres sont :
- Alstom
-AŽD Praha
- CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles )
-Hitachi Rail
- MERMEC
-MERMEC STE
-Siemens Mobility
-Tales Group
-Progress Rail Signalling .
Le 21/2/1998, l'organisateur britannique de voyages pour amateurs ferroviaires, ADL (Along Different Lines ), organisa un train spécial qui parcourut la Belgique. Cette société était coutumière du fait et, très régulièrement, elle organisa de tels trains en Europe.
Le 19/5/1998, on a célébré la réouverture du trafic ferroviaire entre Boom et Puers (Puurs). Il était interrompu depuis 1980 suite à la défectuosité d'un pont sur le canal maritime deBruxelles / Brussel au Rupel et à l'Escaut (Schelde)
Le 24/8/1998, a été fondée, àBruxelles / Brussel , l'UIP (Union Internationale des wagons Privés devenueUnion International of wagon keePers ), pour fédérer au niveau européen, les représentants nationaux des sociétés commerciales propriétaires de wagons de fret.
Le 27/9/1998, laSNCB / NMBS , a dédoublé les numéros d'appel téléphonique du CINTEV (Centre d'INformation par TEléphone Voyageurs ) / CINTER (Centrum voor INformatie per TElefoon Reizigers ), en séparant désormais ce qui concerne le trafic international et intérieur.
C'est le 1/10/1998, que lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), a repris l'ancien atelier à wagons deSaint-Ghislain , pour en faire le Rétrotrain. Raccordé au réseau, ce musée abrite du matériel roulant historique.
Ce sont pendant les nuits du 12, 13 et 14/10/1998, que furent posés les nouveaux tabliers du Hammerbrücke à Hergenrath.Ceux-ci ne furent cependant mis en service que l'année suivante. Situés non loin de la frontière allemande, sur l'axeLiège - Aix la Chapelle , ils sont maintenant prévus pour supporter le passage des trains débouchant de la future ligne à grande vitesse.
Le premier pont à cet emplacement a été construit en 1841, lorsque ce territoire était encore prussien. Il fut détruit plusieurs fois lors des guerres et devait être remplacé.
En 1999, ont débuté les travaux pour transformer l'ancien port charbonnier de Genk, datant de 1936, en un terminal multimodal moderne, l'Haven Genk (Port de Genk ). Avec ses deux locotracteurs, il peut trier des wagons et former des trains.
C'est en 1999, qu'a été mis en place, un premierConseil de la Concurrence / Mededingingsraad , couvrant tous les secteurs de l'économie. En 2013,celui-ci a été transformé, en ABC (Autorité Belge de la Concurrence ) / BMA (Belgische MededingingsAutoriteit ).
Dans le domaine ferroviaire, cette dernière, est susceptible d'intervenir, par exemple, si une société de transport, se plaint de discrimination dans l'attribution des sillons.
Le 1/1/1999, la Belgique, adopta l'EU (EUro) (symbole €), mais uniquement de manière scripturale. En fait,celui-ci et le FB (Franc Belge ) coexistèrent.
Le 1/1/1999, est entré en vigueur le nouveau régime de temps de travail des cheminots. Il passe en théorie à36 h par semaine, mais le service est organisé sur40 h , ce qui donne droit au travailleur à une compensation de maximum 13 jours de congé par an.
Evolution du temps de travail à la SNCB
1921 48 h 1956 45 h 1965 44 h 1966 43 h 1971 41 h 30 1975 40 h 1979 38 h 1998 37 h 1999 36 h
Le 16/3/1999, leConseil d'Etat /Raad van State a annulé le cadre linguistique de laSNCB / NMBS .
Un cadre linguistique impose une répartition en pourcentage du personnel d'une administration en fonction de la langue du diplôme de son personnel. Ceci influence directement les recrutements. Les pourcentages fixés, sont plus le reflet d'un rapport de force entre communautés linguistiques, que basés sur les besoins, qui d'ailleurs évoluent. On comprend que pour une entreprise, insérée dans le flux des activités commerciales, c'est une contrainte difficile à supporter.
Depuis, plus aucun cadre linguistique n'a été établit à laSNCB / NMBS ni dans les sociétés qui en sont issues.
Le 22/6/2004, laCPCL / VCT (Commission Permanente de Contrôle Linguistique / Vaste Commissie voor Taaltoezicht ), a admis de le remplacer par une procédure simplifiée, qui tient mieux compte des spécificités du chemin de fer.
Dans la nuit du 28 au 29/3/1999, la locomotive électrique 1302, a établi un nouveau record de vitesse de sa catégorie sur le réseau belge, en atteignant les237 km/h , sur la ligne à grande vitesseHal (Halle) - frontière française .
Matériel roulant de la SNCB en 1999
locomotives 892 automotrices 497 autorails 16 voitures 1.195 wagons 6.995 rames TGV 13
En mars 1999 également, fut crééB-Security , pour assurer le gardiennage des installations et matériels de laSNCB / NMBS .
A la même époque, laSNCB / NMBS , revendit cinq locomotives diesel de la série 62, à la compagnie privée néerlandaise ACTS (Afzet Container Transport Systeem ). AuxPays-Bas , elles furent numérotées de 6701 à 6705.
Le 19/4/1999, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle allait moderniser 181 automotrices doubles classiques construites entre 1966 et 1979. Les automotrices plus anciennes, ne seront pas rénovées.
Le 30/5/1999, le personnel de laSNCB / NMBS en contact avec le public, reçu un nouvel uniforme en remplacement de l'ancienne tenue bleu foncé. Signé Carven, il marie les couleurs gris clair et gris foncé avec quelques touches de rouge.
C'est en juillet 1999, que pour la première fois, une femme,Yvette Pons , est devenue conductrice de trains à laSNCB / NMBS ,
Le 12/7/1999, pour la première fois également, une femme,Isabelle Durant , devint ministre en charge des chemins de fer. A cette occasion, on a assisté à un changement dans le nom du ministère. Auparavant, c'était leministère des communications , désormais c'est leministère de la mobilité .
Les 6 et 7/8/1999, dans le cadre de festivités communales, le VSOE (Venice Simplon-Orient-Express ), a été présenté au public à Huy.
En novembre 1999, Anvers (Antwerpen), a reçu la visite de l'Opel Millenium Express . Ce train parcourait l'Europe, à l'occasion des100 ans de ce constructeur automobile.Celui-ci , à cette époque, avait d'ailleurs une usine dans le port.
Pour pouvoir exposer ses wagons sur les anciens quais près du Steen, ont a dû les transporter par voie fluviale.
C'est le 14/12/1999, que l'entreprise néerlandaiseStrukton Rail , spécialisée dans les travaux de voie et issue de l'ancienne Spoorwegbouwbedrijf (Entreprise de construction ferroviaire ), a fondé une filiale en Belgique :Strukton Rail Belgium .
En 1918, l'entreprise qui allait devenir la Spoorwegbouwbedrijf, a débuté dans les travaux ferroviaires, en construisant "De Inkpot " (L'encrier ) à Utrecht, soit le siège social des chemins de fer néerlandais, dont le nom, tient à sa forme.
Entre 1999 et 2005, laSNCB / NMBS acquis 170 locomotivesdiesel-hydrauliques monocabine fournies par Vossloh en partenariat avecSiemens Mobility .Celles-ci , sont équipées d'un moteur diesel ABC (Anglo Belgian Corporation ) et d'une transmission hydraulique Voith avec convertisseur de couple. Elles formèrent la série77/78 . Elles sont basées sur le type G1206, mais s'en distinguent sur de nombreux points.
Ces machines avaient deux régimes de vitesse,60 km/h et100 km/h . Réparties en plusieurssous-séries équipées spécifiquement,celles-ci étaient spécialisées à de nombreux services différents : services à la butte de triage, à la desserte du port d'Anvers, aux manoeuvres lourdes, aux services de ligne, en Belgique et même auxPays-Bas . Pour les services de ligne, elles pouvaient être mises à deux ou trois en unités multiples.
Elles ne disposait que d'une seule cabine de conduite, placée aux deux tiers de la caisse. Cette cabine, disposait de quatre postes de commande, à savoir dans chaque sens, un poste principal, placé au centre, et un poste auxiliaire, placé à gauche. Ce dernier, est destiné à être utilisé pour les manoeuvres. Pour les circulations en ligne auxPays-Bas , donc à droite, on prévoit d'utiliser deux locomotives attelées de manière à avoir leur petits côtés aux extrémités.
Par rapport à la solutiondiesel-électrique , la solutiondiesel-hydraulique , si elle ne permet pas la même puissance, est bien plus compacte.
Elles subirent rapidement différentes améliorations, dont la plus visible est l'abaissement de la coiffe du moteur, pour améliorer la visibilité du conducteur.
Les locomotives utilisées pour le triage des wagons par gravité àAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ), sont pourvues d'un dispositif de la firme BSI (Bergische Stahl Industrie ) qui leur permet d'atteler et de dételer les wagons. Cette fonction, ainsi que leurs déplacements, est commandée à distance depuis la cabine de triage.
Le passage à l'an 2000 suscitait de nombreuses craintes pour le fonctionnement de tous les systèmes informatiques. En effet, l'usage était de coder la valeur d'une année sur deux chiffres. En 2000, on aurait donc une année 00. L'exploitation d'une telle valeur impossible, bloquerait tout le système. Dans le monde entier, les informaticiens ont donc modifié tous les programmes, pour coder la valeur d'une année sur quatre chiffres.
Ce fut le cas à laSNCB / NMBS . Mais en plus elle a pris deux mesures :
- pas de circulation de trains dans la nuit du 31/12/1999 au 1/1/2000
- impression de deux millions de billets à prix forfaitaire.
Ces billets devaient être utilisés en cas d'impossibilité d'émettre des titres de transport par l'informatique. Ils ne le furent heureusement pas.
Pour fêter l'an 2000, le personnel de laSNCB / NMBS , reçu en cadeau, une montre de marque Pontiac.
Le 1/1/2000, laSNCB / NMBS , a perdu le trafic d'approvisionnement en charbon de la centrale électrique de Ruien, au profit de la voie d'eau. Ceci entraîna la fermeture de la ligneLeupegem - Ruien .
Le transport de charbon pour les centrales électriques avait été longtemps très important pour chemin de fer, mais maintenant il était en forte régression. De plus, la production d'électricité étaitelle-même en mutation, avec en 1975 la mise en production de la première centrale nucléaire et en 2016 la fermeture de la dernière centrale au charbon.
En 2000, laSNCB / NMBS a enlevé ses voies du site bruxellois deTour et Taxis / Thurn en Taxis . Ce gigantesque complexe d'entrepôts et de douane réunissait, depuis 1911, à la fois le rail, le canal et la route. Vu leurs qualités architecturales, ses bâtiments ont été reconvertis.
La même année, le 28/5/2000, elle a transféré le vieux dépôt d'Anvers-Dam (Antwerpen-Dam ) àAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ), libérant ainsi d'importants terrains. En 2005,ceux-ci furent reconvertis en parc récréatif (Park Spoor Noord ).
Toujours en 2000, on a inauguré un nouveau bâtiment de gare à Gammerages (Galmaarden). En soit c'est déjà surprenant qu'on construise un nouveau bâtiment dans si petit village flamand. Mais son architecture mérite notre attention.
La salle d'attente est constituée d'une boite toute en verre. De part et d'autre de son entrée, il y a deux petites tours en treillis métallique, et sur la place devant il y a une statue de mineur couché.
Ces deux attributs, rappellent le passé des habitants de la commune. En effet, un grand nombre deceux-ci , les "Fossemannen" (hommes de la fosse soit du charbonnage), partaient chaque jour, en train, pour travailler dans les mines wallonnes du Hainaut. Ils dormaient en grande partie dans le train, car ils n'étaient chez eux que 4 à 5 heures.
Le 1/1/2000, les branches fret des entreprises ferroviaires publiques d'Allemagne et desPays-Bas , fusionnèrent pour former Railion. Le 1/1/2001, elles furent rejointes par celle du Danemark.
Le 12/3/2000, le célèbre modéliste belgeJacques Leplat , rédigea son "Manifeste du Dixième Art ". Il voyait, dans le modélisme ferroviaire, une oeuvre d'art animée en trois dimensions. Et effectivement, avec les progrès de l'électronique et l'ajout du son, on vit apparaître dans les expositions, des réseaux miniatures, qui s'exprimaient à l'égal des oeuvres artistiques cinématographiques.
Il se basait, sur l'expérience de la construction à son domicile, d'un immense réseau, débuté ne 1985 mais jamais achevé.Celui-ci , est à l'échelle H0 et est intitulé Ferbach.
Le 18/4/2000, des enfants ont bloqué un aiguillage avec un bloc de béton à Aiseau. Ceci fit dérailler un train mais un deuxième le percuta. Malheureusement, le conducteur de ce dernier fut tué. On prit alors conscience de l'importance d'établir des clôtures le long du chemin de fer.
Le 27/5/2000, la liaison entre Liège et Luxembourg est totalement électrifiée. Il fallu de nombreuses années pour obtenir ce résultat. Sans l'intervention financière duGrand-duché de Luxembourg , la branche belge aurait même pu être supprimée :
- 1988 Luxembourg - Ettelbrug (25 kV AC )
- 1991 Ettelbrug - Kautenbach (25 kV AC )
- 1993 Kautenbach - Gouvy (25 kV AC )
- 1993 Liège - Rivage (3 kV DC )
- 2000 Rivage - Gouvy (25 kV AC ).
C'est le 1/9/2000, qu'a été inauguré, à Jemelle (commune de Rochefort), leCentre du Rail et de la Pierre . Ce musée, expose de menus objets ferroviaires.
Dans la nuit du 22 au 23/9/2000, un incendie a détruit le local en matériaux légers qui servait de gare terminus à Couvin. On utilisa un wagon pour le remplacer le temps de trouver une solution pérenne l'année suivante.
Le 9/10/2000, laSNCB / NMBS a inauguré son premier autorail de la série 41. Destinée à remplacer d'anciennes séries d'autorails, la nouvelle série a été construite parAlstom Transport à Barcelone (Barcelona). Elle connut de nombreux problèmes de mise au point qui retardèrent son utilisation en service commercial jusqu'en 2002.
Ce sont des engins à deux caisses, dont chacune possède une petite porte de chaque côté et une double porte d'un seul côté. Comme les caisses sont disposées de façon inverse, une rame à quai présente à l'accès, deux petites portes et une double porte.
En octobre 2000, on a aussi inauguré le nouvel atelier de traction de Charleroi, à proximité de la gare deCharleroi-Sud . Il remplace l'atelier de traction de Monceau (commune deMoceau sur Sambre ), qui lui était situé près du triage du même nom, et reprendra les activités de l'atelier deSaint-Ghislain . Il se chargera,entre-autres , de l'entretien des nouveaux autorails de la série 41.
Le triage de Monceau, situé àMonceau sur Sambre , subsista jusque fin 2011 mais une certaine activité fut maintenue à l'atelier d'entretien des wagons.
Le 11/11/2000, à l'occasion de la foire aux oignons de Givet, le CFV3V a effectué la dernière circulation sur la ligneDinant - Givet . Depuis, malgré les sollicitations françaises, les habitants se sont toujours opposés à sa réouverture.
Une comparaison entre les situations de 1980 et de 2000, permet de visualiser l'importance de la réduction du réseau de laSNCB / NMBS en Wallonie.
Longueur du réseau de la SNCB en km
année Wallonie Flandre Bruxelles Belgique 1980 1.899 1.694 90 3.683 2000 1.506 1.545 89 3.140 perte 393 149 1 543
La ministreIsabelle Durant fit alors étudier la possibilité de rouvrir certaines lignes. Ces études furent superficielles et ne débouchèrent sur aucune décision.
Les lignes concernées étaient :
- Virton - Athus – Arlon
- Ottignies – Nivelles
- Neerpelt – Weert
- Alost - Termonde – Puers
- Genk – Maasmechelen
- Libramont – Bastogne.
Le 24/10/2000, on a appris que laSNCB / NMBS , avait acquis l'immeuble neuf de bureaux,Atrium Midi , dans le quartier de laGare de Midi / Zuidstation .
Un document de décembre 2000, a défini les fonctionnalités du dispositif de sonorisation dont doivent être équipés les trains et qui doit être mis à disposition de l'accompagnateur :
- il doit pouvoir faire des messages aux voyageurs
- il doit pouvoir appeler un collègue
- il doit pouvoir appeler le conducteur
- il doit pouvoir appeler le dispatching.
Fin 2000, laSNCB / NMBS , disposait encore d'un parc de1.694 voitures à voyageurs.
Effectif des voitures du service international de la SNCB en 2000
type nombre I5 45 I6 78 I10 91 I11 163 T2 14 SR 1 total 392
Effectif des voitures du service intérieur de la SNCB en 2000
type nombre K1 10 K4 84 L 10 M1 7 M2 457 M4 578 M5 130 total 1.276
Effectif des fourgons et fourgons-générateurs de la SNCB en 2000
type nombre RIC 24 Gen 2 total 26
C'est en 2001, que lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), a ajouté à son activité, une section de modélisme ferroviaire àSaint-Ghislain .
En 2001, fut créé au niveau européen, l'ERRAC (European Rail Research Advisory Council ), organisme consultatif, qui rassemble tous les acteurs du secteur, et qui a pour but, de conseiller laCommission européenne en ce qui concerne la recherche ferroviaire.
C'est en 2001 et dans les années suivantes, que furent commercialisés des jeux simulant la conduite des trains. Le concept était inspiré de ce qui avait été fait pour les avions. Un de ceux qui eurent le plus de succès, fut celui de Trainz, qui continue à évoluer.
Ces jeux permettent de créer ses propres lignes et son propre matériel roulant. Très vite, des amateurs rendirent disponibles gratuitement des lignes et du matériel roulant belges. Le matériel informatique utilisé par les amateurs a fortement progressé en qualité graphique et la conformité à la réalité s'est considérablement améliorée, au point d'approcher celle des simulateurs professionnels.
Parmi les sites développés par les amateurs, citons Rail Sim Belgium, fondé fin 2017.
Le 11/1/2001, un train de ballast a rattrapé un train de traverses sur la LGVBruxelles / Brussel - Liège en construction. L'accident, qui a entrainé le décès du conducteur du train tamponneur, s'est passé à hauteur du village de Pousset, commune de Remicourt.
Il est d'autant plus incompréhensible, que sur ses lignes en cours de construction, et donc dépourvue de signalisation, la circulation des trains se fait en marche à vue, donc à faible vitesse.
Le 24/1/2001, une convention a été signée entre laB-Holding et laRégion de Bruxelles-Capitale / Brussels Hoofdstedelijk Gewest . Elle a pour but de réduire les nuisances sonores ferroviaires, particulièrement aux points noirs qui concerneraient1 % de la population.
C'est le 20/1/2001, qu'on a mis hors service, le dernier chandelier de signalisation mécanique. Il s'agissait de celui à deux mats de Florenville.
Le 27/1/2001, leGroupe de Travail d'Histoire ferroviaire /Werkgroep SpoorwegGeschiedenis , dont la cheville ouvrière étaitJef Van Olmen , termina l'établissement d'un glossaire de termes ferroviairesfrançais de Belgique - Néerlandais de Belgique .
L'élément déclencheur de ce travail était les problèmes rencontrés pour donner au livre dePhil Dambly , "Nos inoubliables vapeur ", un équivalent flamand "Onze onvergetelijke stomers ".
Mais cette traduction d'un livre, participait à toute une problématique de l'évolution des langues en Belgique, qu'il est indispensable d'expliquer.
La situation du côté francophone était la suivante :
- plus personne ne s'exprimait dans les différents patois etceux-ci étaient devenus un élément de folklore
- spontanément un français uniforme de Belgique s'était constitué avec seulement quelques particularités liégeoises
- le français de Belgique et le français de France était suffisamment proches pour qu'avec un peu de bonne volonté ils se comprennent
- la francophonie belge a de fortes connections avec la France et ses artistes montent régulièrement à Paris.
La situation du côté flamand était la suivante :
- tout le monde s'exprimait ou pouvait s'exprimer dans son patois au point même de devoir utiliser le français ou l'anglais pour communiquer
- l'évolution spontanée vers un néerlandais de Belgique n'a pas eu lieu et ce sont seulement les intellectuels qui ont eu la volonté de la créer
- le néerlandais de Belgique en formation diffère du néerlandais desPays-Bas seule la forme écrite peut être comprise de part et d'autres
- il n'y a pas de connexion culturelle entre la Flandre (Vlaanderen) et lesPays-Bas .
Le 22/2/2001, a été fondé à Kallo, dans le complexe portuaire anversois, l'AET (Antwerp EuroTerminal ).Celui-ci , dispose de4.700 m de voies et de2.100 m de quais.
Le 19/3/2001, une directive européenne fonda les bases duTAF TAP TSI (Technical Specification for Interoperability relating to Telematics Applications for Freight/Passenger Services). Ce protocole d'échange de données informatiques entre les réseaux européens, seulement formalisé le 13/5/2011, joue maintenant un rôle fondamental.
Le 22/3/2001, on a appris que la région wallonne avait, pour la première fois, définit les priorités qu'elle souhaite pour le développement des infrastructures ferroviaires, en voici les principales :
- électrification du tronçonMontzen - ), pour s'ouvrir à l'industrie chimique anversoise.Aix la Chapelle (Aachen)et rénovation du viaduc de Moresnet ) /
- mise à quatre voies continues entreBruxelles-Schuman / Brussel-Schuman et Ottignies
- réorganisation du noeud ferroviaire d'Ottignies
- redressement du tracé entre Nivelles et Witterzée avec nouveau point d'arrêt à Baulers (commune de Nivelles)
- mise à quatre voies entreBraine-l'Alleud etUccle-Calevoet / Ukkel-Kalevoet
- mise à trois voies et rectification de la dorsale wallonne entre Namur et Auvelais
- raccordement de l'Athus-Meuse aux réseaux luxembourgeois et français
- réouverture de la ligneOttignies - Genappe au trafic des voyageurs
- création d'une liaison avec l'aéroport de Charleroi.
Le 19/6/2001, la priorité fut donnée aux points suivants :
- mise à quatre voies entreBruxelles / Brussel et Nivelles
- mise à quatre voies entreWatermael / Watermaal et Ottignies
- construction, le long des autoroutes, d'une ligne rapideOttignies - Daussoulx - aéroport de Gosselies
- sur cette nouvelle ligne, une nouvelle gare à Rhisnes.
Les deux premiers points seront repris dans le projet de RER, les deux derniers sont restés sans suite.
Le 27/3/2001 a eu lieu l’accident de Pécrot qui fit huit victimes dont le conducteur. Cet accident révéla une grande désorganisation interne de laSNCB / NMBS qui fut d'ailleurs sanctionnée pénalement.
On ne peut que ressentir un malaise quant au déroulement de ce procès, car le conducteur décédé, n'y fut pas représenté. On put donc très facilement lui imputer une grande partie des responsabilités.
Il est vrai, qu'après un rebroussement, il a quitté la gare de Wavre sans respecter le feu rouge. Mais les panneaux de positionnement de sa rame étaient mal placés et il ne pouvait donc pas le voir depuis sa cabine.
La rame était vide et l'accompagnatrice s'était rendue dans la cabine de conduite. Cette pratique, courante à l'époque, est actuellement strictement interdite.
La leçon de cet accident, fut qu'il fallait accélérer l'installation en cours de la communication radio avec les conducteurs.
Le 26/4/2001, la compagnie aérienne à bas coûts Ryanair, s'implante massivement à l'aéroport de GosseliesBSCA (Brussels South Charleroi Airport ). Démarre alors, sur les longues distances, une concurrence féroce vis à vis de tous les autres moyens de transport et en particulier les trains de nuit.
Le 5/5/2001, fut fondé le SACT (Syndicat Autonome des Conducteurs de TrainASTB (Autonoom Syndicaat van de TreinBesturders ).
C'est une petite révolution dans le monde syndical. En effet, jusqu'à ce moment, on ne connaissait, à laSNCB / NMBS , que des syndicats liés aux partis politiques traditionnels : socialiste, chrétien et libéral.Ceux-ci refusaient toute prise en compte de revendications catégorielles.
La création du nouveau syndicat fut précédée par celle d'une association informelle, appelée "loco", qui mit des années avant de faire accepter l'idée d'un syndicat ne regroupant pas l'ensemble des travailleurs.
Leweek-end des 5 et 6/5/2001, laSNCB / NMBS , dans le cadre de son 75ème anniversaire, organisa un rassemblement de locomotives à vapeur en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
il y eut aussi une exposition auPassage 44 àBruxelles / Brussel , retraçant l'histoire des chemins de fer, et des pins furent édités. Les pins étaient des épinglettes très recherchées par les collectionneurs à cette époque.
Le 9/6/2001, a été mis en service le point d'arrêt deZeebruges-Plage (Zeebrugge-Strand ). Situé sur la ligne qui dessert le port de Zeebruges, il donne directement accès à la plage.
Le 11/6/2001, on procéda à l'inauguration de la ligneFleurus - Auvelais . Cette ligne à voie unique mais électrifiée, réutilise une grande partie de l'assiette de l'ancienne ligne, inutilisée depuis 1972.
Depuis le 11/6/2001, elle assure le trafic des marchandises ducorridor 2 européen dans le sensNord-Sud Le traficSud-Nord passe lui par la ligneJemeppe sur Sambre - Gembloux . Cette disposition inédite permet aux trains d'éviter la forte rampe entre Ottignies etMont Saint-Guibert .
Le 1/8/2001, le site de Charleroi d'Alstom Transport , a débuté une étude sur la possibilité d'utiliser la localisation par satellite pour assurer la sécurité de la circulation des trains. Cette étude, baptisée LOCOPROL, a reçu l'appui de laSNCB / NMBS et d'autres interlocuteurs. Une sécurité à100 % n'ayant pût être atteinte, l'étude prit fin en mars 2005.
En septembre 2001, la CPDT (Conférence Permanente du Développement Territorial ) de la région wallonne, a publié une étude extrêmement riche sur leTransport ferroviaire . Tous les aspects y sont examinés, tant pour les voyageurs que pour les marchandises. La situation wallonne est décrite et comparée avec celle des autres régions. Des possibilités futures sont examinées et des recommandations sont formulées.
Cet organisme produit régulièrement des études sur des sujets en rapport avec le développement territorial.
Enfin, c'est courant 2001, à l'occasion des 175 ans des chemins de fer en Belgique, est édité un livre, écrit par un collectif, "Le Temps du Train ", ou dans sa version en néerlandais, "Sporen in België ".
De son côté, bpost, a édité un timbre postal spécial, intitulé "Sur la bonne voie " / "Op het goede spoor ".
Le 14/12/2001,SNCB / NMBS , a présenté à la presse, ses futures voitures à deux étages M6.Celles-ci , seront équipées de sièges individuels et non de banquettes.
En 2002, on frappa une pièce commémorative de dix euros, avec les inscriptions "Noord-Zuidverbinding " "Jonction Nord-Midi " "1952 2002 ".
Toujours en 2002, les pinces de contrôle des accompagnateurs de train, fabriquées par MAKO, ont été remplacées par des pinces, fabriquées également en Allemagne, mais par ZIFA.
Les nouvelles pinces étaient plus faciles d'utilisation. En effet, en plus de faire un trou dans les tickets des voyageurs, ces pinces doivent aussi y imprimer des données comme la date. Pour cela, elles doivent disposer d'un ruban encreur.Celui-ci , dans les nouvelles pinces, est contenu dans une cassette, et donc plus facile à insérer.
En 2002, laSNCB / NMBS , consciente du choc émotionnel qu'un conducteur subissait après avoir heurté une personne qui se suicidait devant lui, a instauré la fonction d'API (Assistant Post Incident ).
Ce dernier, est un autre conducteur ou un instructeur, expérimenté et formé à cette situation, qui réconforte le conducteur choqué et l'aide dans la procédure administrative et judiciaire qu'il doit suivre.
En plus, le conducteur choqué est d'office remplacé et ne conduit plus cejour-là . Il y a plusieurs cas par semaine de ce genre d'incident.
C'est en 2002 également, qu'on a ouvert au publicLe bois du Cazier . Cette ancienne mine, devenue musée, est surtout centrée sur la catastrophe minière du 8/8/1956, mais comporte également quelques éléments ferroviaires.
Encore et toujours en 2002, a été fondée l'EPF (European Passengers' Federation ). Cette fédération européenne des organisations défendant les passagers, a son siège à Gand (Gent), auprès de l'organisation flamande Trein Tram Bus.
C'est en 2002, que laSNCB / NMBS , a instauré l'intervention d'un API (Assistant Post Incident ) (assistant post-incident ) lorsqu'un membre du personnel a été traumatisé psychologiquement par le heurt d'une personne, une agression ou tout autre incident. Il ne s'agit pas d'une fonction permanente mais d'une intervention ponctuelle d'un collègue formé pour cela.
C'est encore en 2002, que laSNCB / NMBS , a créé un magazine pour son personnel :C'est à dire / Dit wil zeggen .
En 2002 toujours, le CRISP (Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques ), a consacré une étude poussée sur "La libéralisation du secteur ferroviaire et ses conséquences en Belgique ".
Les directives européennes, ont chronologiquement porté, à une ou plusieurs reprises, sur les pointsci-après .
En 1991 :
- l’autonomie des entreprises ferroviaires
- la séparation comptable entre exploitation et infrastructure.
En 1995 :
- les droits d’accès et de transit
- les licences d’entreprise ferroviaire
- la répartition des capacités d’infrastructure
- les redevances d’infrastructure
- les demandes de capacité d’infrastructure
- le certificat de sécurité
- les recours.
En 1996 :
- l'interopérabilité du système ferroviaire européen à grande vitesse
- la création d'une association pour l'interopérabilité du système ferroviaire européen à grande vitesse.
En 2001 :
- l'indépendance de la régulation de l’accès
- les normes et règles de sécurité
- le libre accès pour le fret aux réseaux européens
- les instances et modalités de contrôle
- la répartition des capacités d’infrastructure
- les redevances d’infrastructure
- les demandes de capacité d’infrastructure
- le certificat de sécurité
- l'organisme de contrôle.
Ces directives, ont été transcrites en droit belge, par les lois des 21/2/1991 et 22/3/2002.
Le 1/1/2002, avec la mise en circulation de pièces et billets, le FB (Franc Belge ) est totalement remplacé par l'EU (EUro) (symbole €).
Début 2002,B-Cargo , a commencé à prendre livraison des 250 wagonsporte-coils qu'elle a commandé à la firmeAstra Vagoane d'Arad (Roumanie).
La loi du 25/1/2002, a défini les conditions générales pour le transport des voyageurs par laSNCB / NMBS . Elle règle de manière détaillée les obligations respectives de la société, des voyageurs et des personnes présentent dans les installations et les trains de laSNCB / NMBS .
Par la loi du 26/3/2002, est organisé au sein du conseil d'administration de laSNCB / NMBS , un comité de nominations et de rémunération, ainsi qu'un comité stratégique.
Le 26/4/2002, l'anversoisChristian Heinzmann , prit les fonctions d'administrateur-délégué de laSNCB / NMBS . Le 31/4/2002, il démissionna sans donner d'explications à son geste.
A partir de juin 2002, Thalys a confié, la restauration à bord de ses trains, à la société Railrest.
En juillet 2002, en complément de l'organisation UIP (Union International of wagon keePers ), a été fondée, àBruxelles / Brussel , l'ERFA (European Rail Freight Association ). Elle représente et défend les intérêts des compagnies indépendantes européennes actives dans le fret ferroviaire.
Une association professionnelle belge existe aussi : BeWag. Tous ces acteurs travaillent en étroite collaboration.
Le 5/12/2002, leGroupe Millet , un important loueur de wagons français, a créé une filiale belge, RTChem (Rail Transport Chemical
C'est le 15/12/2002, que le tronçon, entre Louvain et Ans, de la ligne à grande vitesseBruxelles / Brussel - Cologne (Köln)) , a été inauguré. Les travaux ont été effectuées au départ de la base de Voroux (commune deFexhe le Haut Clocher ).
Le 18/12/2002, une loi a modifié le règlement de travail de laSNCB / NMBS .Celui-ci , fait référence à une charte de la diversité s'appliquant au personnel et comprend les points suivant :
- Dispositions générales
- Droits et obligations du personnel
- Prestations et repos
- Vacances annuelles
- Rémunération
- Régime disciplinaire
- Cessation des fonctions
- Accidents du travail et maladies professionnelles
- Absence pour maladie
- Statut syndical
-Bien-être au travail.
Parallèlement, un protocole d’accord social, conclut avec les partenaires sociaux, règle différents points, comme par exemple, la validation de l’expérience utile acquise par un agent avant son recrutement.
Fin 2002 et en 2003, suite à une hausse des péages à l'étranger, un grand nombre de trains internationaux, y compris lestrains-autos , furent supprimés.
Principaux trains internationaux supprimés
nom du train date de suppression Bizcaya Express 15/12/2002 Flandres Roussillon Express 15/12/2002 Freccia del Tirreno 15/12/2002 Pyrénées Express 15/12/2002 Camino Pyrénées 15/6/2003 France Alp Express 15/6/2003 Ski Express 15/6/2003 Azur Express 28/9/2003 Camino Azul 28/9/2003 Freccia del Sole 28/9/2003 Alpina Express 14/12/2003 Donauwalzer 14/12/2003 L'Etoile d'Europe 14/12/2003 Le Grand Ducal 14/12/2003
Par ailleurs, un plan de développement est alors en cours pour les marchandises avec adoption du 25 kV AC courant alternatif monophasé50 Hz pour les nouvelles électrifications dont celle de l'Athus-Meuse , inaugurée le 19/11/2002, qui écoule le trafic à destination du Sud de l'Europe. Ces nouvelles électrifications impliquent la mise en oeuvre de matériel bicourant.
L'alimentation de la caténaire en 25 kV AC présente l'avantage de pouvoir se brancher beaucoup plus simplement au réseau haute tension. Néanmoins, le fait que l'on fournit aux locomotives du courant monophasé, alors que les centrales fournissent du triphasé, a conduit, pour au moins utiliser deux des trois phases, à doubler la caténaire par un feeder, relié à la caténaire par des autotransformateurs tous les10 km .
Pour équilibrer les phases, on en change leur répartition, à chaquesous-station . Il faut donc abaisser les pantographes et les relever, entre chaque section alimentée différemment.
Profitant de l'engorgement croissant des routes et des aéroports, le transport ferroviaire jouit d'un meilleur soutien des pouvoirs publics, sans toutefois atteindre la rentabilité financière. En conséquence, le trafic intérieur des voyageurs se redresse significativement.
Trafic intérieur SNCB en milliards
de kilomètres - voyageurs
1960 8,50 1970 8,20 1980 6,90 1990 6,50 2000 7,70 2005 7,80 2010 9,20 2012 9,90 2013 9,87
Le recul de l'année 2013 est la conséquence des nombreuses suppressions de trains sur la liaisonBruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) -Pays-Bas suite à la saga du Fyra.
A remarquer que, comme laSNCB / NMBS vend de plus en plus de titres de transport pour lesquels il n'y a pas de kilométrage fixé (Go Pass ,Rail Pass ), elle n'est plus en mesure de poursuivre les statistiqueskilomètres x voyageurs , ce qui est gênant pour analyser l'évolution du trafic.
Malheureusement, les nombreux travaux d'infrastructure, la livraison de nouveaux matériels qui doivent faire leur maladie de jeunesse, l'accroissement du trafic et divers problèmes de rigidité conduisent à partir de 1998 à une dégradation de plus en plus importante de la régularité des trains.
Mais, en 2002, le développement du chemin de fer se poursuivit : un projet de RER (Réseau Express Régional ) / GEN (Gewestelijk ExpresNet ) bruxellois fut étudié. Il implique que les lignes existantes au départ deBruxelles / Brussel soient mises à quatre voies sur30 km et dotées de matériel à deux niveaux.
Parallèlement, le gouvernement initia une légère réforme de laSNCB / NMBS (moins d'influence des syndicats, plus des régions) et s'engage à financer son extension à long terme.
Le projet de RER et cette réforme aboutirent péniblement à un accord politique début 2002. Très rapidement, on s'aperçut que les promesses de financement ne seraient pas tenues et la situation financière de laSNCB / NMBS devint de plus en plus préoccupante, renforçant la pression pour sa régionalisation
C'est aussi partir de 2002 et jusque 2008, que laSNCB / NMBS a mis progressivement en service une nouvelle génération de voitures.Celles-ci , étaient destinées au service intérieur, mais à deux niveaux, les M6.
Le consortium BTAT (Bombardier Transport - Alstom Transport ), livra, en plusieurs tranches, 492 exemplaires :
- 76 type A voitures de première classe offrant 124 places
- 276 type B voitures de deuxième classe offrant 140 places
- 76 type BD voitures de seconde classe avec premier niveau multifonction offrant 103 places
- 64 type BDx voitures-pilote de seconde classe offrant 136 places.
Elles étaient bien mieux conçues et plus confortables que leurs aînées, les M5. En plus, elles comportaient des voitures avec un niveau multifonction permettant d'y installer des chaises roulantes ou des vélos. Leur embarquement nécessitait toutefois l'intervention de l'accompagnateur du train.
Leur gabarit imposant, leur interdisait l'accès aux réseaux voisins et même nécessita des adaptations sur le réseau intérieur.
La série était conçue pour les160 km/h , mais, à partir de fin 2013, quelques dizaines de voitures furent adaptées au200 km/h . Ce fut signalé en grand sur leurs flancs.
La moitié desvoitures-pilote était équipée de l'attelage automatique GF/Sécheron , identique à celui des locomotives de la série 19.
attelage GF
En 2002 déjà, anticipant sur les réformes européennes en gestation, fut créé l'EIM (European rail Infrastructure Managers ). Cet organisme, basé àBruxelles / Brussel , rassemble les gestionnaires d'infrastructure ferroviaire européens. Infrabel, lorsqu'il seralui-même créé, en fera naturellement partie. ) géant. Cette cabine, construite en 2005, sert de modèle pour toutes les nouvelles cabines prévues dans le plan de concentration.
Le premier train de fret privé a circulé en Belgique le 3/4/2002. Un nouvel exploitant ferroviaire belge est né. Il s'agit de la firme DLC (Dielen & Lejeune Cargo ) qui assure un trafic marchandises entre l'Allemagne et le port d'Anvers (Antwerpen). Cette compagnie a fusionné avec l'entreprise suisse Crossrail en 2007.
Le premier client était la société de transport maritime MSC (Mediterranean Shipping Company ), qui faisait acheminer ses containers d'Anvers (Antwerpen) vers l'Allemagne. C'est la même qui, en 2022, créera sa propre compagnie ferroviaire.
La traction était assurée par des locomotivesclass 66 prisent en location. Ces locomotives diesels, avaient des bogies à trois essieux et une motorisation GM (General Motors ). Elles étaient de conceptionnord-américaine mais de gabarit britannique. Elles étaient donc très longues mais étroites en largeur.
Adoptées par de nombreuses compagnies privées, ces locomotives, puisque diesel, permettaient de s'affranchir des différences de courant de traction entre les pays européens.
Cette timide libéralisation récompense les efforts constants de l'Union européenne depuis 1991 et dont l'objectif est une ouverture totale aux transporteurs commerciaux pour 2008. Le 16/3/2003, le fret est officiellement libéralisé mais la fonction de régulateur du marché est provisoirement exercée par le Ministère des Transports.
Le 21/8/2002, laSNCB / NMBS , devait assuré un train de pèlerinsEupen - Liège - Lourdes . Le départ de ce train fut retardé de trois heures, au motif surprenant que l'on avait oublié son existence.
En septembre 2002, laSNCB / NMBS , a décoré et peint en couleur dorée, la locomotive 1608, peu de temps avant son retrait du service. C'était dans le cadre d'une opération exceptionnelle, en faveur du fond caritatifThe Belgian Kids’ Fund . La firme Märklin a participé à l'événement, en produisant et vendant cette locomotive à l'échelle H0 (1:87 ).
Le 19/9/2002, on a inauguré la rénovation et la modernisation de la gare de Namur. Accolé derrière le bâtiment de 1864 rénové, une partie moderne a été construite sur une dalle surplombant les voies.
Dans la foulée, le plan de voies subit d'importantes modifications, s'étalant jusqu'en 2011. Un court tunnel fut même réalisé, pour faire passer les circulations de l'axeCharleroi - Liège sous celles de l'axeBruxelles / Brussel - Luxembourg .
En octobre 2002, toutes les machines de la série 13 ont été livrées et circulent désormais en pool avec celles de la série 3000 des CFL. Un changement de software effectué en 2000, pendant leur livraison, a grandement amélioré la fiabilité de ces locomotives électriques.
Début 2003, suite à l'intervention de la société informatique spécialisée Sensotec, une version de l'ARIdisc, fut développée à l'intention des non voyants.Ceux-ci , consultent les informations à l'aide de leur barrette braille ou grâce à un convertisseur vocal.
Courant 2003, laSNCB / NMBS , a démarré le projet IRT (Information Real Time ).Celui-ci , vise à donner une information aux clients, sur les quais et dans les gares, au moyen d'un système de sonorisation, piloté avec l'aide de l'informatique. Son déploiement complet est prévu dans les trois ans.
Comme la communication se ferait en temps réel, ce serait particulièrement utile en cas de perturbation.
C'est en 2003, qu'on peut considérer, que se diffuse, le vélo à assistance électrique moderne, doté d'une batterie au lithium. Il deviendra progressivement, un complément aux déplacements en train.
La maison d'édition Rétrorails, a vu le jour à Namur le 1/2/2003.
Le 4/2/2003, a été constitué, l'ICO (International Car Operators ). L'objet de cette société, est d'exploiter, dans les ports de Zeebruges (Zeebrugge) et d'Anvers (Antwerpen), des terminaux dédiés à l'importation de véhicules automobiles, amenés par voie maritime, et dont une grande partie sera réexpédiée par le rail. Elle finira par exploiter trois terminaux, tous reliés au réseau ferroviaire :
- leNoordelijk Insteek Terminal terminal Nord à Zeebruges (Zeebrugge)
- leZuidelijke Insteek Terminal terminal Sud à Zeebruges (Zeebrugge)
- leVrasene Terminal à Anvers (Antwerpen).
Le 28/2/2003, a été fondée àBruxelles / Brussel , l'association its.be (Intelligent Transport Systems ), pour promouvoir la MaaS (Mobility as a Service ).
En mars 2003, des universitaires de plusieurs pays européens, ont fondé une formation de haut niveau dans le domaine des transports de toute nature : TransportNET. Dans ce cadre, l'Universiteit Antwerpen (Université d'Anvers ), a instauré une formation spécifiquement ferroviaire, l'Antwerp Rail School .
Le 12/3/2003, un arrêté royal, a transposé, en droit belge, les directives européennes du 26/2/2001. Il fixa, notamment, les redevances dues à pour l'utilisation du réseau belge :
- redevance sillon (autorisation d'effectuer un parcours)
- redevance installation (mise à disposition de voies)
- redevance manoeuvre (formation des trains)
- redevance administrative.
Le 16/3/2003, le tronçon transfrontalierLa Panne ( est fermé à tout trafic. La circulation des trains sidérurgiques y est donc stoppée. C'est pour elle qu'il avait été rouvert le 7/12/1999.De Panne ) - Dunkerque
Le 17/3/2003, laSNCB / NMBS et les NS fondent ensemble BeNe qui aura pour but pour la vente et la distribution de billets de trains internationaux et de TGV dans le Benelux : benerail.
Le 1/4/2003, prend fin le transport par rail du courrier confié àLa Poste / De Post .Celui-ci , était alors effectué au moyen d'automotrices spécialisées : lesAM APT 54 .
Le 4/4/2003, une convention fut finalement signée, entre legouvernement fédéral et les trois gouvernements régionaux, pour créer un RER à quatre voies autour deBruxelles / Brussel . Elle fixa son planning et son financement. Mais ceci dans un climat de peu d'enthousiasme : Flandre (Vlaanderen) et Wallonie marquant peu d'intérêt à un problème jugé à tort comme bruxellois. Bruxelles craignant que cela ne favorise l'exode en périphérie des citoyens les plus aisés.
L'option des quatre voies fut choisie pour que les trains lents à arrêts fréquents ne bloquent pas les autres trains plus rapides. Comme le but final était de soulager la pression automobile surBruxelles / Brussel , il fut décidé de créer de vastes parkings près des futures gares RER.
Le financement fut prévu via un fond RER dont l'alimentation régulière par le fédéral le sera jusqu'en 2013, ce qui se révélera trop court, et ce malgré l'abandon, dès 2004, de la liaison directe vers Wavre et du prolongement de l'embranchement deLouvain la Neuve au-delà de l'autoroute E411.
En plus, les communes wallonnes exigèrent, à titre de charges d'urbanisme, des aménagements de voirie, nécessaires, mais qui mobilisèrent un tiers du budget des travaux effectués sur leur territoire.
Le 16/4/2003,RTB Cargo , a établi une filiale à Anvers (Antwerpen),RTB Cargo Belgium . Cette société est en fait la branche fret de la compagnie ferroviaire Rurtalbahn, actif dans la région d'Aix la Chapelle (Aachen).
En mai 2003,B-Cargo , qui gérait à ce moment plus de15.000 wagons, opta pour une gestion informatique de cette flotte, le NFM (New Fleet Management ).
Le 2/5/2003, on a appris laSNCB / NMBS , avait confié à Siemens, l'équipement de son réseau enGSM-R .
Pour contrôler la disponibilité des communications, elle utilisera une voiture de mesures spécialisée apte aux200 km/h ,ES800 B-Telecom .
Le 1/6/2003, les quatre voies ont été mises en service entre Herent et Louvain (Leuven) et le 14/12/2003 entre Herent et Haren (commune deBruxelles / Brussel ). La partie flamande de la ligneBruxelles / Brussel - Louvain (Leuven) , peut donc désormais absorber le trafic rapide sur les deux voies centrales et le trafic lent sur les voies latérales.
Cette séparation des trafics permet aux trains, destinés ou en provenance de la ligne à grande vitesseLouvain (Leuven) - Liège , de rouler à200 km/h .
La CICF (Commission Interministérielle des Chemins de Fer ) / ICS (Interministeriële Commissie der Spoorwegen ), avait progressivement estimé que de nombreuses lignes n'étaient plus nécessaires pour les besoins de l'armée et elle les laissait déferrer.
Au 2/6/2003, elle n'en retenait plus que trois :
-Trois-Ponts - Waimes ) / ITE (
- Wévercé (Weywertz) - Losheimergraben
- Waimes - Sourbrodt.
Au 12/2/2004, ces lignes furent restituées à laSNCB / NMBS , et il n'exista plus de lignes maintenues pour l'armée. En effet,celle-ci comptait à l'avenir ne plus utiliser de véhicules chenillés qui nécessitaient un transport ferroviaire.
Le 5/6/2003, on a appris qu'Eurostar, avait confié au designerPhilippe Starck , le relookage de l'intérieur de ses rames.
Le 10/6/2003, laSNCB / NMBS présenta son nouveau plan d'entreprise, MOVE 2007, au nouveau gouvernement en formation. Ce gouvernement, quelques mois après, conclu enfin un accord donnant un rôle aux régions.
Ensuite, l'administrateur délégué de laSNCB / NMBS ,Karel Vinck , a annoncé son plan de redressement financier. Pour cela il veut réduire progressivement de 10.000 unités l'effectif du personnel de la société, principalement par des départs naturels.
C'est le 15/6/2003, que les dernières locomotives diesel de la série 51, ont été radiées, et que les voitures de type M2, ont été retirées du service voyageurs.
Le 25/6/2003, l'UETF (Union des Entreprises de Travaux Ferroviaires ) / UASW (Unie van Aannemers van Spoorwegwerken ), dont un embryon existait depuis le début des années 1980, s'ouvrit à l'ensemble des professions du secteur des chemins de fer et des tramways.
Cet organise, essaie de maintenir de bonnes relations, entre les entreprises et les donneurs d'ordre, ainsi qu'entre ses membres.
Le 22/10/2003, on a inauguré la nouvelle gare de Hal (Halle). Elle remplaca l'ancien bâtiment mis en service le 18/5/1840 par l'EB (Etat Belge ).Celui-ci avait dû être démoli dans le cadre de la construction de la ligne à grande vitesseParis - Bruxelles / Brussel .
Le 7/11/2003, la locomotive à vapeur historique29.013 de laSNCB / NMBS fit son retour en Belgique. Pendant trois ans, elle avait été confiée aux ateliers allemands de Meiningen.Ceux-ci l'avaient remise en état de marche, notamment en remplaçant sa chaudière par une deBR 52 .
Son marquage sur le flanc de sa cabine, est maintenant précédé d'un R pour ayant subi une révision. Le O qui suit, indique que son foyer est en acier et les lettres FSR indiquent qu'elle est rattachée au dépôt deSchaerbeek / Schaarbeek .
La fin de l'année 2003 a vu la suppression des trainsautos-couchettes , des trains de nuit internationaux et des trains postaux, le 1/1/2004 celle des compartiments fumeurs et des minibars (chariots vendant des boissons et de la petite restauration dans les trains), début 2004 ce fut les trains des colombophiles.
En effet, à partir du 1/1/2004, il a été interdit de fumer dans les trains, dans les locaux des gares et sur les quais non à l'air libre. Au départ, l'amende était de12,50 € , mais depuis elle n'a cessé d'augmenter.
A partir du 23/1/2004, une partie des trains de nuit internationaux a été reprise par la firme privée néerlandaiseThe Train Company .
L'enthousiasme européen
L'année 2004 fut celle de l'élargissement de l'Union européenne pour atteindre 25 pays, mais sur le plan des chemins de fer belges, l'événement le plus important est sans nul doute leur nouvelle structure.
Il a été décidé de créer avec effet au 1/1/2005 cinq entités publiques :
- le FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) / FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ) propriétaire du réseau et gérant la dette
- leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer organisme ministériel de régulation
- leB-Holding qui complète les deux entitésci-après (gestion du personnel, de l'informatique et des grandes gares)
- laSNCB / NMBS opérateur ferroviaire comprenantSNCB-Voyageurs ,SNCB-Marchandises etSNCB-Technics (gestion du matériel roulant)
- Infrabel gestionnaire de l'infrastructure (y compris organisation du trafic).
Le service de médecine du travail CPS (Corporate Prevention Services ), fut rattaché auB-Holding .
Il faut aussi mentionner le ministère des communications, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , qui possède un départementTransport ferroviaire / Spoorvervoer comprenant le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ).
Ce service est compétent pour toutes les certifications de sécurité et autorisations de mise en service. Il comprend un organisme d'enquête sur les accidents et incidents ferroviaires.
LeService de Régulation du Transport ferroviaire est dénommé en néerlandais leDienst Regulering van het Spoorwegvervoer et le FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) le FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ).
En 2004 également, l'organisme de certification Belgorail est créé par des firmes privées.
On retrouve dans cette réforme l'influence des expériences allemande, néerlandaise et dans une moindre mesure française dans l'application de la directive91/440 CEE . Cette directive est la pierre angulaire de la politique européenne du rail. En séparant l'infrastructure du transport proprement dit et en créant des normes communes, elle espère qu'à terme des trains de n'importe quelle compagnie pourront circuler sur les réseaux de n'importe quel pays ou région d'Europe.
Les syndicats et les transports régionaux furent associés à la direction de cet ensemble via un Conseil stratégique.
C'est Infrabel qui délivrera les sillons de trains tant à laSNCB / NMBS qu'aux compagnies privées ousemi privées régionales, belges ou européennes.
A l'occasion de cette refonte des structures, l'Etat a repris à son compte,78 % des dettes des chemins de fer belges.
Ceci ne change rien en ce qui concerne le niveau d'endettement global de l'Etat belge, car les dettes des chemins de fer étaient de toute façon consolidées avec les siennes, mais maintenant, il doit prendre en charge les intérêts des dettes reprises.
Toute cette réforme se fait sur fond de profonds bouleversements économiques et d'une saturation du trafic routier et aérien qui influencent énormément la situation ferroviaire. De plus, le passage aux actes tarde et les comptes plongent dans le rouge.
Désormais, ce n'est plus l'industrie belge et celle des pays limitrophes qui fournit les produits manufacturés maisceux-ci sont importés des pays asiatiques. Comme cette importation se fait essentiellement par voie maritime, l'importance économique des ports flamands devient prépondérante non seulement pour la Belgique mais pour tous les pays limitrophes. Les trains de charbon et d'acier du sillon mosan du début du siècle précédent sont maintenant remplacés par des trains de containers axés sur les ports de la mer du Nord et le trafic marchandises devient au 3/4 international.
Les ouvriers des cités ne se rendent plus à l'usine mais les employés des lotissements campagnards convergent vers les centres tertiaires du triangleBruxelles / Brussel - Gand (Gent) - Anvers (Antwerpen) . Un petit nombre des cadres se déplacent même sporadiquement dans les capitales avoisinantes. Les trains de banlieue sont remplacés par le RER et le TGV.
En 2004, l'AUECF (Agence de l’Union Européenne pour les Chemins de Fer ) ou EUAR (European Union Agency for Railways ), a repris les activités de l'AEIF (Association Européenne pour l’Interopérabilité Ferroviaire ) ou EARI (European Association for Railway Interoperability ), association qui avait été fondée en 1994.
En 2004 également, le réseau luxembourgeois, a été équipé, d'un système de signalisation spécifique, le Memor II+.Celui-ci , utilise deux crocodiles implantés aux signaux d'arrêt, ce qui permet de déclencher le freinage d'urgence en cas de leur dépassement.
Il resta en vigueur jusque fin 2019, imposant aux enginsSNCB / NMBS , d'en être équipé, pour circuler auGrand Duché de Luxembourg .
C'est en 2004, que se concrétisèrent les premières applications d'Erex, basées sur l'expérience norvégienne.
C'est une solution pour facturer, au plus juste, la consommation électrique des locomotives. Pour cela, un compteur est installé à bord, qui transmet ses données au système de facturation, selon un protocole uniforme au niveau européen. Une directive européenne la rend obligatoire au 1/1/2022.
Pour définircelui-ci et le faire évoluer en fonction des progrès techniques, une association regroupant les gestionnaires de réseau a été créée, l'eress (European Railway Energy Settlement System ). Naturellement, Infrabel en fait partie.
Toujours en 2004, a été fondée RAILPOL (RAILway POLice ), qui représente les forces de police ferroviaire européennes.
Le 14/12/2022, elle a signé un accord de collaboration avec COLPOFER (COLlaboration POlice FER ).
Encore en 2004,Pascal Dumont etOlivier Geerinck , ont publié un livre intitulé "Sur les rails d'Ardennes et de Gaume ".Celui-ci , relate en profondeur l'histoire de toutes les lignes ferroviaires de ces régions.
Ce qui a d'original, c'est quecelles-ci , sont décrites comme ne formant qu'une seule entité, qu'elles soient en territoire belge ou français. Ceci permet de mieux comprendre la construction et la fermeture de certaines liaisons entre les deux pays et de l'influence des militaires sur leur histoire.
Le matériel roulant de laSNCB / NMBS , est parfois acquit par des chemins de fer touristiques étrangers, ainsi, par exemple, la 7309 "Atlanta", a été achetée en 2004 par leMinett Park luxembourgeois.
Signalons en 2004, la parution du livre "Financieel-institutionele analyse van de Belgische beursgenoteerde spoorwegsector:1836-1957 " deFrans Buelens etJulien Van den Broeck .
Cette analyse financière et institutionnelle du secteur ferroviaire belge côté en bourse, portant sur les années de 1836 à 1957, nous plonge dans l'époque où placer son épargne dans une compagnie ferroviaire était considéré comme un acte de gestion de "bon père de famille ".
Le 16/1/2004, laSNCB / NMBS , annonça qu'elle cessait de transport des pigeons.
La Belgique est un pays où l'on pratique régulièrement les concours de pigeons. Pour cela, il faut les transporter dans le sud de la France, afin de les lâcher pour qu'ils retournent au plus vite vers leur pigeonnier. Ceci se faisait depuis toujours par chemin de fer.
Mais laSNCB / NMBS , constatant que les recettes de ce transport ne couvraient même pas la moitié des couts, estima qu'elle ne pouvait plus assurer ce service. L'organisateur des concours, la RFCB (Royale Fédération Colombophile Belge ) / KBDB (Koninklijke Belgische DuivenliefhebbersBond ), avait de toute façon l'intention de confier ce transport à la route.
Les trains étaient remis à la SNCF, à partir des gares de Blandain (commune de Tournai), Erquelines, Quévy etMouscron / Moeskroen . Ils étaient accompagnés de convoyeurs, dont la tâche était de nourrir les pigeons pendant le trajet.
Le 17/2/2004,Euro Tunnel , actuellement Getlink, a fondé la compagnie ferroviaire Europorte.
Le 19/2/2004, avec beaucoup de retard sur les pays voisins, un accord avec les syndicats ouvre enfin la voie à la transformation de laSNCB / NMBS en une holding chapeautant une division "Infrastructure" et une division "Exploitation".
Le 20/2/2004, est publié un livre deMarc Vandermeir , "SNCB, la faillite du politique ".Celui-ci , dénonce une gestion accumulant les montages financiers et les filiales, le tout avec des soupçons de détournements de fonds. La poursuite de cette politique conduirait à la privatisation des chemins de fer.
En février 2004, la firmeL.S. Models de Sourbrodt, se lança dans la production de modèles réduits de matériel roulant belge. Crée en 1992, cette firme produit actuellement du matériel de nombreux pays dans les échelles N (1:160 ) et H0 (1:87 ). Elle a atteint une envergure internationale.
Le 29/3/2004, les travaux du RER ont débutés par le tronçon entre les gares deBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg et d'Etterbeek.
A partir du 8/3/2004, on put imprimer chez soi les billets commandés sur le site internet de laSNCB / NMBS . Puis, à partir du 4/6/2004, elle proposa, en plus, l'option d'enregistrer son billet sur sa carte d'identité. Plus besoin d'une imprimante, car plus de document papier, mais nécessité d'utiliser un lecteur de carte. Comme par exemple celui qu'on utilisait déjà pour remplir sa déclaration d'impôts parTax-on-Web .
Le 29/4/2004, fut créée l'ERA (European Railways Agency ), pour promouvoir l’interopérabilité des réseaux européens. Elle s'établit en 2009 à Valenciennes.
En 2016, elle fut rebaptiséeEuropean Union Agency for Railways mais on continue à l'appeler ERA, quoique parfois on utilise l'appellation française d'AFE (Agence Ferroviaire Européenne ).
En application du quatrième paquet ferroviaire, à partir du 16/6/2019, elle reçut l'autorité pour une acceptation préalable du matériel roulant, des compagnies ferroviaires et de l'implantation de la signalisation ERTMS.
La 14/5/2004, CMI (Cockerill Mechanical Industries ), a présenté son nouveau modèle de locomotive de manoeuvreRH 300 B .Celui-ci est équipé d'une transmission hydrostatique sur chacun des deux essieux et sa conduite peut se faire au moyen d'une télécommande.
Les hauts fourneaux de Carsid à Marcinelle, arrêtés en novembre 2008 et fermés en 2012, en utilisaient.
Le 24/5/2004, a été créée la société RSN (RailServiceNet) qui fournit des services diversifiés pour le matériel roulant utilisé en trafic fret : inspection, réparation, approvisionnement en carburant, etc. Elle opère à Anvers (Antwerpen), Gand (Gent), Genk, Lessine, Liège, Obourg et Zeebruges (Zeebrugge).
En outre, elle possède en propre des diesels de manoeuvre, avec lesquels, elle preste des dessertes dans la zone portuaire anversoise.
Le 29/5/2004, lesLes Amis du Rail d'Halanzy , ont organisé un voyage en autorail sur les lignesVirton - Athus etAthus - Arlon , pour revendiquer leur réouverture au trafic des voyageurs.
En juin 2004, IFB (Inter Ferry Boats ) a lancé les liaisons NARCON (NAtional Rail CONtainer Network ). Ce sont des trains de containers journaliers qui relient les terminaux d'Anvers (Antwerpen), Courtrai (Kortrijk), Mouscron / Moeskroen, Zeebruges (Zeebrugge), Charleroi et Athus.
De juin 2004 à décembre 2005, le train de nuit à destination de Varsovie (Warszawa) et Moscou (Moskva), baptisé "Jan Kiepura ", soit du nom d'un chanteur d'opéra d'origine polonaise, eut son départ deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Le pays d'origine de ce train fut modifié à plusieurs reprises, et il fut finalement supprimé en décembre 2016.
A lami-2004 , laSNCB / NMBS , modifia les modalités d'action de ses brigades volantes de contrôle des passagers dans les trains, pour leur donner un aspect moins répressif. Mais, par contre, le nombre d'équipes fut augmenté et leur champ d'action ne fut plus limité aux environs deBruxelles / Brussel .
En juillet 2004, laSNCB / NMBS , décida de fermer les guichets de 41 gares : 18 en Flandre (Vlaanderen), 1 àBruxelles / Brussel , 22 en Wallonie. Par après, de telles vagues de fermeture, furent répétées à plusieurs reprises.
En juillet 2004 également, laSNCB / NMBS et les opérateurs de téléphonie mobile, ont conclu une convention de réciprocité.
Les opérateurs pourront placer leurs antennes GSM (Global System for Mobile communications ) sur les pylônes que laSNCB / NMBS va installer dans le cadre du déploiement duGSM-R , et laSNCB / NMBS pourra installer les siennes sur les leurs.
C'est le 14/7/2004, que les carrièresLes Petons àYves-Gomezée (commune de Walcourt), expédièrent leur premier train de pierres calcaires à l'usine allemande de production de soude de Rheinberg. En effet, le groupe Solvay, n'avait obtenu l'extension de ces carrières qu'à la condition de confier le transport de leur production au rail.
Pendant l'été 2004, la société privée néerlandaise EETC (Euro-Express Treincharter ), fit circuler des trainsautos-couchettes , au départ deBois le Duc ('s Hertogenbosch ) et à destination de la France. Ces trains traversaient la Belgique sans y marquer d'arrêt.
Le 5/8/2004, une organisation regroupant de nombreuses entreprises et universités européennes a été créée, FERRMED. Elle a pour mission d'élaborer des standards pour les grands axes du fret ferroviaire européen.
C'est le 2/10/2004, que l'on inaugura le viaduc de Moresnet rénové et maintenant apte à la circulation des trains à60 km/h au lieu de20 km/h . Toutes ses travées ont été remplacées.
Le 2/10/2004 également, on a appris que laSNCB / NMBS , ayant désigné ses guichets de la gare de Louvain (Leuven) sous l'appellation "Travel Centre ", ceci lui avait valu une plainte auprès laCPCL / VCT (Commission Permanente de Contrôle Linguistique / Vaste Commissie voor Taaltoezicht ).
Cette dernière, n'a pu que rappeler que, selon la loi, en région uniquement néerlandophone, un service public doit communiquer uniquement en néerlandais. Une traduction en anglais peut cependant être envisagée dans une région touristique.
Toutefois, au cours des années, cette commission, qui n'est que consultative et qui est de moins en écoutée, a été obligée de s'adapter à l'évolution de la société. Elle a dû admettre de plus en plus l'usage exclusif de l'anglais. LaSNCB / NMBS , utilise désormais à plein cette tolérance et voit dans l'utilisation de l'anglais le moyen de désigner les choses par une appellation unique et non différente selon les langues.
Les 9 et 10/10/2004, eut lieu à Malines (Mechelen), la première exposition organisée par les revues soeurs MSM (ModelSpoorMagazine) et TMM (Train Miniature Magazine ). Cette exposition a, les années suivantes, connu plusieurs localisations, mais est devenue le plus grand événement de modélisme ferroviaire de Belgique.
Le 15/4/2004, les agents de laSNCB / NMBS , en charge du respect des règles de sécurité et de l'aptitude du matériel roulant, ont été transférés auSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer .
Le 3/6/2004, un convoi tracté par les 6248 et 6326, n'ayant pas respecté la signalisation, termina sa course dans une rue de Lierre (Lier).
A cette époque, une courte section encul de sac , protégeait la voie principale, d'une irruption à partir d'une voie la rejoignant. Depuis, que l'efficacité de la signalisation aie été augmentée, cette disposition n'avait plus lieu d'être, d'autant plus qu'elle pouvait entraîner des dégâts de dehors des emprises ferroviaires.
ancienne disposition nouvelle disposition
Le 7/12/2004, le raccordement avec le réseau SNCF via Aubange a été inauguré.
C'est courant 2004, que l'on commença d'équiper les locomotives du GPS (Global Positioning System ). Puis on généralisa cette installation à tout le matériel moteur.
Les coordonnées géographiques furent ainsi automatiquement communiquées aux services qui gèrent les circulations ou qui répartissent le matériel.
Pour cela, on a développé le système de gestion du matériel roulant ATLAS (Advanced Traction vehicle Location and Administration System ), dans lequel la localisation joue un rôle important.
Ultérieurement, ces données furent aussi utilisées pour renseigner les clients de l'état de l'acheminement de leur marchandise et, finalement, pour informer les voyageurs de la situation des trains.
Le 22/12/2004, le train de produits sidérurgiquesBettembourg - Anvers (Antwerpen) , dérailla du dernier wagon à la sortie de la gare d'Ottignies. La puissance conjuguée des deux locomotives, les 1311 et 1340, était telle, que le conducteur ne se rendit compte de rien. Mais à Bierges, le convoi s'immobilisat suite à une rupture d'attelage. Billant : quatre kilomètres de traverses à remplacer.
Fin 2004, le basculement des cabines de signalisation vers le système tout relais, commencé au début des années 2000, est bien entamé.
Equipement des cabines de signalisation en 2004
système tout relais 279 système mécanique ou électromécanique 105 autres systèmes 41 total 425
C'est en janvier 2005, qu'est paru le premier numéro du magazine CONNECT.Celui-ci , est destiné à l'ensemble du personnel dugroupe SNCB / NMBS-Groep .
En 2005,B-Cargo , lança l'opération Quowadis (QUality Operations for WAgon DIStribution ) pour opérer une refonte complète de son plan de transport et rationaliser ses itinéraires.
A partir de 2005, le personnel féminin, sous statut, acquiert une part significative à laSNCB / NMBS . Depuis, l'emploi féminin y augmente lentement et se diversifie. C'est d'ailleurs, à partir de cette année là, qu'unLadies' Day , fut célébré chaque année, d'abord en novembre puis chaque 8 mars.
Pourcentage du personnel féminin à la SNCB
2005 7,75 % 2006 7,96 % 2007 8,33 % 2008 8,49 % 2009 9,11 % 2010 9,75 % 2011 10,02 % 2012 10,68 % 2013 11,30 % 2014 12,09 % 2015 14,70 %
C'est l'occasion de faire le point sur d'autres aspects deSNCB / NMBS , on remarquera l'accroissement du parc de matériel roulant et l'explosion des applications informatiques, dont on ne signale ici que celles concernant la vente des titres de transports.
Matériel roulant de la SNCB en 2005
locomotives électriques 406 locomotives diesel 499 automotrices 656 autorails 96 voitures 1.398 wagons 17.385 rames TGV 19
Applications informatiques utilisées à la SNCB pour les titres de transport en 2005
Sabin vente aux guichets de gare @lantis vente internationale par les agences de voyage Divine achat par les clients via internet Ivette vente par un accompagnateur de train Vera achat par les clients à un automate de gare E-tiketing achat par les clients via internet plusieurs modalités * BeNe vente voyages Bruxelles-Amsterdam   * initialement carte d'identité ou fichier PDF ou plus tard smartphone
Pour la première fois, le budget de la région wallonne reprend en 2005 une somme pour les investissements d'infrastructures ferroviaires. Du côté flamand, on envisage un Financement privé des nouvelles lignes.
Le 17/1/2005, la société youston, a commencé à installer, à Genk, le plus grand complexe d'archivage d'Europe. Chaque document, pourra être consulté numériquement dans l'heure et physiquement dans les 24 heures. LaSNCB / NMBS , comme d'autres entreprises et administrations, lui confiera ses archives.
Dans la nuit du 11 au 12/2/2015, un train de marchandises tomba en panne à quelques mètres du passage à niveau de Diepenbeek. En conséquence, ce passage fut fermé à la circulation automobile pendant une très longue durée. Ceci poussa un automobiliste à le franchir quand même. Un deuxième train survint en sens inverse, écrasant cette voiture et y faisant cinq morts.
Le 17/3/2005, un protocole d'accord a été signé au niveau européen pour le déploiement du système harmonisé decontrôle-commande et de signalisation ERTMS. Cet événement est important car le plus grand frein à la constitution d'un véritable réseau ferroviaire européen était le fait que les systèmes de signalisation étaient nationaux. Néanmoins il faudra des années pour adapter toutes les lignes et tout le matériel moteur. Non seulement le nouveau système permettra une circulation dans toute l'Europe sans devoir tenir compte des frontières mais il améliore considérablement la sécurité et le débit des lignes.
La Belgique, avecBruxelles / Brussel capitale de l'Europe et Anvers (Antwerpen) grand port européen, bénéficiera de manière importante de ce nouveau système. En plus, c'est le belgeKarel Vinck qui a été désigné coordinateur européen de ce projet.
En avril 2005, laSNCB / NMBS et Infrabel, ont annoncé, leur intention commune, d'utiliser de plus en plus, à l'avenir, des applications informatiques basées sur SAP (System Applications & Products in data processing ). Dans ce système, toutes les données, sont centralisées et accessibles à toutes les applications.
En mai 2005, on a appris, que seulement 47 passages à niveau, avaient été équipés du système "Harmelen" en Belgique, alors qu'ils sont très répandus auxPays-Bas . Ils portent d'ailleurs le nom de la localité néerlandaise, où ils ont été utilisés pour la première fois.
Danscelui-ci , on pose les voies, sur des caissons préfabriquées en béton, jusqu'à une très grande profondeur. Les rails y sont fixés par la méthode ERS (Embedded Rail System ). C'est à dire qu'ils y sont collés et noyés dans de la résine, et donc à l'abri de toute corrosion.
Bien que sa durée de vie sans entretien soit quasi illimitée, il a été mis fin à l'utilisation de ce système, en raison de son coût d'investissement extrêmement élevé. En plus, ils rendaient sans emploi le personnel occupé à l'entretien des passages à niveau conventionnels.
Depuis juin 2005, quelques tronçons de ligne sont désormais autorisés à120 km/h pour les trains marchandises.
Le 27/6/2005, fut publié un accord entre l'organisation patronaleCER (Communauté Européenne du Rail ) et la fédération syndicale européenne des transports ETF (European Transport workers' Fédération ).Celui-ci , précise notamment, que le temps de conduite des conducteurs en trafic transfrontalier, ne peut être supérieure à neuf heures pour une prestation de jour et à huit heures pour une prestation de nuit.
C'est le 6/8/2005, qu'on a mis en service, à Namur, la nouvelle passerelle qui relie les boulevards d'Herbatte et de Cauchy. Franchissant tous les faisceaux de la gare, elle remplace celle de 1930.
A partir du 16/8/2005, laSNCB / NMBS , a expérimenté la délivrance d'un accès gratuit, aux parkings d'une douzaine de gare, aux titulaires d'une carte train valide. Il fut mis fin à cet avantage au 1/1/2008.
Le 18/9/2005, le club de modélisme ferroviaireHoeseltse Treinclub , a battu un record mondial, en faisant circuler ses trains à l'échelle H0 (1:87 ) de Hasselt à Genk. Naturellement, on n'a pas posé10 km de voies, mais seulement des coupons que l'on déplaçait au fur et à mesure de l'avancement des convois.
Le 15/11/2005, la société internationaleP-TEC , d'origine allemande, a créé une filiale, à Herentals, destinée à produire des traverses en béton. Cette firme, produisait déjà de telles traverses, depuis 1906.
A partir du 1/12/2005, le service de gardiennageB-Security fut intégré dans le nouveau service de sécurité Securail.
Les agents deB-Security continueront à effectuer des tâches de surveillance, notamment des caméras, tandis que les nouveaux agents Securail auront des missions d'agent de sécurité. Pour cela, ils seront équipés de menottes, sprays, etc. Un SOC (Security Operations Center ), fonctionnant24 heures sur 24 , coordonnera le dispositif.
En 2005, quelques gares importantes sont équipées duWiFi (Wireless Fidelity ).Celui-ci est un protocole permettant l'échange de données sans fil.
Demi-2005 àmi-2008 , Thalys expérimenta puis équipa ses rames d'une connexion internet par satellite. Grace à une parabole montée sous un dôme en toiture, les voyageurs peuvaient ainsi disposer d'une connexionWiFi .
A partir de la seconde moitié des années 2000 et très progressivement,SNCB / NMBS a commencé à équiper son matériel du système MUX. Il s'agit d'une liaison par un câble transmettant des signaux utilisant la technique du multiplexage. Ceci permet de conduire plusieurs engins moteur avec un seul conducteur, placé en tête du convoi, dans un des engins ou dans unevoiture-pilote .
En plus, comme le nouveau matériel moteur est équipé partiellement de l'attelage automatique GF-Sécheron intégrant le MUX, ceci permet de faciliter considérablement la formation et le remaniement des convois de voyageurs. Par contre, pour le trafic des marchandises, l'attelage à vis restant le seul utilisé, la connexion des freins et la connexion MUX éventuelle doivent être réalisées manuellement.
Dispositions usuelles des locomotives dans un convoi permises par le multiplexage :
- une locomotive en tête du train
- une locomotive en queue en pousse du train avecvoiture-pilote en tête
- une locomotive en tête et une locomotive en queue encadrant le train
- deux locomotives en double traction en tête du train
- une locomotive en milieu de train dite en dromadaire avec desvoitures-pilote aux extrémités du train.
Un arrêté royal du 30/9/2005, a organisé, avec effet au 1/1/2005, la subvention du transport intermodal de containers et autres caisses mobiles par le rail.Celle-ci , est attribuée par UTI (Unité de Transport IntermodalIntermodale TransporteEnheid ) en fonction des kilomètres parcourus sur le réseau intérieur, à condition qu'ils soient supérieurs à51 km .
Le 4/11/2005, a été posée la dernière travée du viaduc deForest / Vorst sur la LGV (Ligne à Grande Vitesse )Paris - Bruxelles / Brussel .
Le 16/12/2005, a été créé le LCT (Liège Container Terminal ). Basé à Angleur (commune de Liège), le long de la Meuse, c'est un terminalrail-route-eau . Plus tard, il gérera aussi celui de Bierset qui lui estair-rail-route .
Fin 2005, l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal fut aussi desservi depuis Louvain (Leuven), grâce à une courbe de raccord.
En décembre 2005, laSNCB / NMBS innova en donnant le label CityRail à certaines liaisons omnibus autour de Bruxelles. En plus, pour exploiter ces lignes, elle rénova et modernisa des automotrices classiques en les dotant d'une livrée spécifique.
Relations CityRail
CR1 Braine-l'Alleud - Bruxelles-Luxembourg - AlostCR2 Grammont - Enghien - Bruxelles-Midi - TermondeCR3 Nivelles - Bruxelles-Midi -Louvain la Neuve CR4 Bruxelles-Midi -Zottegem / Grammont CR5 Alost - Bruxelles-Midi CR6 Braine le Comte - Hal -Bruxelles-Midi - Louvain
On transforma 40 automotrices à l'atelier central de Malines (Mechelen) :
- nouveau tableau de commande dans les cabines de conduite
- remplacement du convertisseur par un du type statique
- création de deux compartiments dans lesquels des strapontins étaient placés en longueur dos aux fenêtres.
Elles furent numérotées de 960 à 999. La première CityRail fut mise en circulation le 12/2/2006.
Mais rapidement, les automotrices CityRail furent utiliséesen-dehors de ces lignes et surcelles-ci réapparurent des automotrices classiques. Le public ne pouvait donc plus faire de différence entre les trains portant ce label et les autres.
Finalement, il fut abandonné en décembre 2012 et lors de leur nouvelle révision, les automotrices CityRail perdirent leur livrée spécifique.
A l'époque de cet abandon, on espérait la réalisation prochaine d'un RER (Réseau Express Régional ) / GEN (Gewestelijk ExpresNet ) autour deBruxelles / Brussel , pour lequel on prévoyait cette fois neuf lignes.
Relations RER prévues en 2012
ligne 1 Arenberg - Louvain - Bruxelles-Midi -Zottegem / Grammont ligne 2 Nivelles - Bruxelles-Midi - Ottignies -Louvain la Neuve ligne 3 Louvain - Brussels Airport -Bruxelles-Schuman -Braine l'Alleud ligne 4 Malines - Bruxelles-Midi - Hal - Gramontligne 5 Alost - Denderleeuw - Bockstael  : ligne 6 Termonde - Bruxelles-Midi - Halligne 7 Hal - Vilvorde ligne 8 Alost - Bruxelles-Schuman - Ottignies -Louvain la Neuve ligne 9 Villers la Ville - Ottignies - Wavre
Fin 2005,B-Holding , créa un centre de documentation à usage interne pour tout ce qui concerne la mobilité.
Pour l'hiver2005/2006 ,SNCB / NMBS relance des trains de neige à destination du Tyrol sous l'appellation de Treski mais uniquement en places assises.
A partir du 1/1/2006, il a été interdit de fumer dans les lieux publics fermés, comme par exemple les bâtiments de gare.
Début 2006, la SNCF, commença à assurer des trains de produits sidérurgiquesDunkerque - Liège .
En 2006,B-Cargo , se lança dans une profonde réorganisation de l'entreprise.
En janvier 2006, a été lancé un concours pour la construction d'une nouvelle gare à Mons, offrant une liaison avec le nouveau centre commercialLes grands prés , situé de l'autre côté des voies par rapport à la gare existante.
Comme à Liège, c'est l'architecteSantiago Calatrava Valls qui l'a emporté. Les travaux n'ont débutés qu'en 2013, après démolition de l'ancienne gare datant de 1952. Ils avancent très lentement.
En 2006 également, a débuté la réalisation d'un projet de longue haleine : leProject Gent Sint-Pieters (Projet Gand Saint-Pierre ) qui vise à rénover, agrandir et moderniser la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) y compris l'accès aux lignes de tram.
Pour ce faire, on a, en 2007, couvert le parvis de la gare, par un gigantesque auvent fait de verre et d'acier inoxydable.
L'ensemble du projet a été conçu par l'architecteJacques Voncke .
C'est en 2006, que décédaHenry Scaillet . Chauffeur puis machiniste du temps de la vapeur, il avait continué sa carrière de conducteur après cette période. Il avait retranscrit tout son vécu, dans différents ouvrages qui nous laissent un témoignage inestimable.
Le 7/2/2006, le conseil d'administration d'Infrabel a approuvé le plan BRIO (Belgian Railway Infrastructure Objectives ). Elaboré pendant des mois par les cadres supérieurs et des professeurs d'université, ce plan définit 22 priorités stratégiques pour l'entreprise.
Le 16/2/2006, la Infrabel a terminé l'installation des annonces vocales dans tous les points d'arrêt et gares. Dans l'avenir, grâce au systèmePIDAAS-EMMA , annonces et affichages en gare seront pilotés informatiquement.
Le 27/2/2006, on a inauguré l'électrification de la courte ligne entreWelkenraedt et Montzen . Elle n'est pas utilisée en service régulier mais permet une liaison, en cas de besoin, entre Welkenraedt sur l'axe voyageursLiège - Aix la Chapelle (Aachen) et Montzen sur l'axe marchandisesAnvers (Antwerpen) - Montzen .
Du 1/4/2006 au 31/12/2006, laSNCB / NMBS , loua deux locomotives type 3000 auprès des CFL. Ceci lui permit de remplacer une partie des vieilles locomotives de la série 20, dont les pannes étaient trop fréquentes.
Depuis le 3/5/2006, la société ferroviaire rail4chem roule en Belgique et au 14/12/2006 c'est le tour de TrainsporT.
Le 6/5/2006, leTour d'Italie (Giro d'Italia ), démarra de Belgique. à cette occasion, l'automotrice bicourant AM96 448, reçu un pelliculage spécial.
En juin 2006, IFB ((Inter Ferry Boats ), a participé à la création, dans le port d'Anvers (Antwerpen), d'un terminal pour containers raccordé au rail, soit l'ATO (Associated Terminal Operators ).
Le 22/6/2006, à l'occasion d'une visite de la reine Beatrix desPays-Bas ,celle-ci ., et le roi Albert II , ont emprunté le train royal pour se rendre deBruxelles / Brussel à Liège. Ce fut la dernière utilisation officielle de ce train
Le 4/7/2006, a eu lieu à Ottignies, la présentation du nouveau look des gares qui sera progressivement étendu à l'ensemble du réseau. Peu après, il a également été testé à la gare deSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ). C'est la firmeColombo Industrial Design qui a remporté le concours pour le définir.
Au cours de l'année 2006, la décision est prise d'équiper dans les prochaines années le réseau et les engins moteur d'un système de signalisation qui provoque l'arrêt des trains en cas de dépassement d'un feu rouge. Ce système belge TBL1+ sera compatible avec le système européen ERTMS : même balise dans les voies par contre récepteur à bord du matériel ne prenant pas en charge la gestion de la vitesse mais seulement l'arrêt, la marche à vue et la voie libre.
Situation type d'arrêt de sécurité sous TBL1+ (signalisation prévue jusque160 km/h ) :
- un signal d'arrêt (rouge) est placé 150 m avant le point à protéger
- une balise provoquant l'arrêt est placée au droit de ce signal (avec repère BA si à plus de 8 m)
- une balise provoquant l'arrêt si la vitesse est de plus de40 km/h est placée300 m avant le signal
- un signal d'avertissement (deux jaunes) est placé à distance de block du signal d'arrêt (environ1.500 m )
- une balise est placée au droit du signal d'avertissement (elle déclenche un témoin en cabine de conduite).
A remarquer que les balises "actives" précitées sont toujours précédées à courte distance d'une balise "passive" (non connectée). Si l'engin moteur n'a pas détecté de balise "passive" avant une balise "active", c'est qu'il circule dans un sens qui ne concerne pas cette balise "active".
Ajoutons, que la détection de la présence d'une circulation, se fait de manière indépendante des balises, au moyen de circuits de voie basés sur la détection des perturbations électromagnétiques qu'il génère.
Le nouveau système remplacera le système ancien dans lequel le passage de la brosse du matériel moteur sur une pièce métallique au milieu de la voie, le "crocodile", donne une impulsion électrique négative ou positive à bord. Ceci permet de contrôler que le conducteur a vu qu'un signal d'avertissement affiche le vert ou une restriction, comme les deux jaunes, mais n'a pas d'influence directe sur la marche du train.
crocodile paire de balises
Le conducteur, dans sa cabine, disposera, en plus des instruments habituels, d'un module de commande TBL1+, ou de son équivalent, avec des lampes de contrôle et desboutons-poussoirs qui peuvent s'éclairer ou clignoter.
module de commande lampe franchissement de signal lampe MEMOR activé poussoir extinction MEMOR lampe de contrôle poussoir vitesse < 40 km/h poussoir mise hors service poussoir vitesse > 40 km/h poussoir test
Le 1/8/2006 fut donné à Ottignies le premier coup de pioche des travaux du RER en Wallonie.
A partir du 1/9/2006, en vertu de son contrat de gestion, laSNCB / NMBS accorde une compensation financière aux voyageurs en cas d'annulation, de retard important ou trop fréquent, d'un de ses trains.
A partir du 1/9/2006 également,B-Cargo , engagea, dans les faisceaux de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek , l'enginrail-route 9802, construit parMol CY
En septembre 2006, on crée le couloir de trafic fret international Sibelit, en direction de la Suisse, suivi, fin 2008, d'Exchange, en direction de l'Allemagne. Ces couloirs de trafic seront absorbés plus tard par les corridors européens.
Le 5/9/2006, on a appris qu'un accord avait été signé entre laSNCB / NMBS et la SNCF, pour prolonger et étendre l'entretien des rames TGV par l'AT Forest / AT Vorst . Au 1/1/2007,celui-ci , prendra en charge 30 rames TGV et 33 rames Thalys.
En octobre 2006, a été créé, laTEN-T EA (Trans-European Transport Network Executive Agency ), pour implémenter les corridors européens. Au 1/1/2014, cette agence européenne fut remplacée par l'INEA (Innovation and Networks Executive Agency ).
Le 7/11/2006 laCommission européenne approuva l'ETCS de niveau 2 version2.3.0 de l'ERTMS. Cette version améliore la fluidité du trafic en autorisant une reprise de vitesse à l'intérieur d'un canton grâce à l'envoi d'un message parGSM-R . Cette décision fut suivie d'un déploiement progressif de l'ERTMS et duGSM-R sur les lignes et sur le matériel moteur.
Le déploiement de ces systèmes fut insuffisamment synchronisé et il arriva que des lignes équipées ne puissent être pleinement utilisées faute de matériel adapté.
Par ailleurs, notons que leGSM-R , qui lui aussi est un système européen, reprend les fonctionnalités de la radiosol-train , mais y ajoute la possibilité de transmettre des données. Son déploiement a été pratiquement terminé en 2009.
Par après, on incorpora dans le logiciel ETCS équipant le matériel moteur et lesvoitures-pilote , la possibilité de lire les infos d'autres systèmes de signalisation. On parle alors, par exemple, d'ETCS (STM - TBL1+) , d'ETCS (STM - TVM 430) , etc.
Le 8/12/2006, on a rouvert au trafic des voyageurs, les lignesVirton - Athus etAthus - Arlon , les points d'arrêt de Halanzy, Aubange et Messancy étant remis en servicemi-2007 .
Jusque fin 2012, les trainsSNCB / NMBS de la liaisonAthus - Arlon , allaient rebrousser à Rodange, auGrand-duché de Luxembourg , afin d'offrir une correspondance avec les CFL pour Luxembourg.
Le 10/12/2006, on a mis en service, deux voies rapides sur la ligneBruxelles / Brussel - Louvain (Leuven) , qui traversent, sans cisaillement, le complexe de voies deSchaerbeek / Schaarbeek . On mit aussi en service le raccordement direct de la ligne d'Aerschot (Aarschot) qui évite, aux trains venant ou à destination deBruxelles / Brussel de rebrousser en gare de Louvain (Leuven).
Le 19/12/2006, une loi a été promulguée, concernant la sécurité d'exploitation ferroviaire.
Le 20/12/2006, le siège de Lessines des CUP (Carrières Unies de Porphyre ), prit livraison de la première des deux locomotives série 80 reconditionnées par RTI (Rails et Traction International ). La deuxième, suivi le 18/6/2007. Il s'agit des 8020 renumérotéeRT 80.01 et 8034 renumérotéeRT 80.02 .Celles-ci , sont destinées à remplacer d'anciens locotracteurs Cockerill de 1957.
Fin 2006, les cinq centres régionaux de gestion du trafic, ou dispatching, ont été regroupés en un centre unique àBruxelles / Brussel .
Devant la désaffection du public pour la vente de l'indicateur papier des horaires de l'année couvrant l'ensemble de la Belgique, quelques milliers d'exemplaires vendus en 2006, laSNCB / NMBS décida de ne plus le promouvoir à partir de l'édition 2007. Par contre, on pouvait, gratuitement, disposer de brochures horaires sommaires par catégories de train ou lignes.
Le dernier indicateur papier imprimé fut celui de décembre 2013. Il avait atteint une épaisseur de5 cm et pesait970 g avec en plus des problèmes de mise à jour. Les brochures horaires existent toujours mais sont à décharger au format PDF (Portable Document Format ). Il y en a de deux sortes, les brochures de ligne et les brochures IC. Ces dernières donnent l'horaire d'un train IC tout au long des lignes qu'il parcourt.
C'est l'occasion de faire un retour en arrière.
1937 1943 1951 1966 1972 international
En réaction à la création deCFL Cargo avec la participation du sidérurgisteArcelorMittal , laSNCB / NMBS et la SNCF ont annoncé le 9/1/2007 la création d'une filiale commune, Sideros, qui devait commercialiser pour elles le fret sidérurgique. Ce projet fut abandonné l'année même.
C'est en 2007, que laSNCB / NMBS a adopté sonMaster plan anti-agression /Masterplan anti-agressie . Sans cesse adapté et renforcé, il a pour but de protéger, des agressions verbales et physiques, son personnel et les voyageurs, dans les trains et les gares.
C'est à partir de 2007, que l'on a commencé à effectuer un nettoyage sommaire des trains pendant les temps morts de leur roulement. L'équipe qui en a la charge, est dénomméeB-Clean .
C'est de nouveau à partir de 2007, queB-Holding , a commencé à installer desPoint Vélo / Fietspunten, à proximité de ses gares. Leur gestionnaire, s'engage à encourager la pratique du vélo et à fournir divers services aux cyclistes.
On a aussi commencé à utiliser un nouveau type de râtelier pour vélos, produit par la firme Verhofsté.Celui-ci , permet d'y attacher facilement le vélo et est souvent couvert. En 2008, il a été décidé d'équiper chaque gare ou point d'arrêt, d'un garage ou au minimum d'un tel râtelier à vélos.
Le transport d'automobiles neuves par le rail, se faisait habituellement en les chargeant sur des wagons ouverts à deux niveaux. Cependant,ceux-ci , ne les protégeaient pas assez contre les dégradations. Aussi, on commença à les transporter dans des wagons, toujours à deux niveaux, mais fermés.
Ainsi, notamment en 2019, la firme allemandeARS Altmann , commença à s'équiper de tels wagons.Ceux-ci , sont régulièrement utilisés pour acheminer des voitures neuves qui sont exportées par voie maritime à partir de Zeebruges (Zeebrugge).
wagon ouvert wagon fermé
Au 1/1/2007, l'ensemble du trafic fret est libéralisé dans toute l'Union européenne. Comme ce trafic à comme clientèle un petit nombre de professionele, ce changement ne posa pas trop de problèmes.
Le 1/1/2007, les capitaux deB-Holding couvrant le paiements des pensions (fonds de la caisse de retraite) ont été transférés à l'Etat, à charge pour lui de débloquer les sommes nécessaires au paiement des pensions des cheminots. En fait, il s'agissait seulement d'une opération comptable visant à réduire en apparence le montant nominal de la dette de l'Etat belge.
HR Rail , a donc continué, dans un premier temps, à assurer tout le travail administratif et comptable comme auparavant.
Mais depuis le 1/1/2021, c'est leService fédéral des Pensions /Federale Pensioendienst , qui en assure le paiement.
Pendant les premiers mois de l'année 2007, le gouverneur de la province flamande de Limbourg (Limburg), qui est voisine de la province wallonne de Liège, fit le forcing pour convaincre les liégeois de rebaptiser la gare deLiège-Guillemins enLiège-Limburg .
Il estimait que l'attraction de la gare deLiège-Guillemins s'étendait jusque sa province. Sa proposition fut rejetée avec indignation par tous les liégeois.
C'est le 10/1/2007, qu'une fresque, représentant Tintin, a été inaugurée dans la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Par arrêté royal du 16/1/2007, et conformément aux directives européennes, est créé un organisme totalement indépendant, pour examiner les accidents et autres incidents ferroviaires, et ceci à sa libre initiative. C'est l'OEAIF (Organisme d’Enquête sur les Accidents et Incidents Ferroviaires ) / OOIS (Onderzoeksorgaan voor Ongevallen en Incidenten op het Spoor ).
Sur base des données duSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , elle formule des recommandations pour éviter que des accidents ou incidents semblables ne se reproduisent.
En même temps, en plus de son apellation réglementaire qu'il conserve, le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ), se présenta désormais sous une appellation plus internationale, soit leNSA Rail Belgium (National Safety Authority Rail Belgium ).
Le 27/1/2007 et 28/1/2007, s'est tenu à Gits (commune de Hooglede), le championnat mondial decyclo-cross . A cette occasion, un arrêt provisoire, dénoméWK Hooglede-Gits , a été créé sur la ligneCourtrai (Kortrijk) - Bruges (Brugge). Il était obtenu par assemblage de plaques métalliques. .
A partir du 1/2/2007, les sociétés de transport publicSNCB / NMBS ,STIB / MIVB ,De Lijn et TEC ont accordé la gratuité du transport aux personnes possédant le statut de reconnaissance nationale, soit aux victimes présentant une invalidité suite à des faits de guerre ou de terrorisme.
Le 1/3/2007, on a mis en activité la nouvelle gare de Mol. C'est une oeuvre de l'architecteJacky Vanlokeren .Celle-ci , remplace le bâtiment de 1879 du GCB (Grand Central Belge ) auquel on avait ajouté un étage en 1902.
Le 22/3/2007, legroupe SNCB / NMBS-Groep , a reçu du gouvernement fédéral, un des dix premiersLabel Egalité Diversité /Label Gelijkheid Diversiteit .
Le 23/3/2007, on a inauguré la liaison souterraineNord-Sud d'Anvers (Noord-Zuidverbinding Antwerpen) qui transforme la gare encul-de-sac d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), en gare de passage permettant ainsi des liaisons directes vers lesPays-Bas .
Pour cela, sous la conduite de l'architecteJacques Voncke , on a creusé, sous la gare d'origine, une merveille d'architecture classée, trois nouveaux niveaux. Le niveau d'origine ne contient plus que six voies. Le premiersous-sol ne contient pas de voie. Le deuxième contient quatre voies en impasse et le troisième en contient deux donnant accès à la ligne vers lesPays-Bas .
En plus, l'imposante façade extérieure a été restaurée et modifiée. La rosace endemi-cercle a été remplacée par une grande baie rectangulaire, qui donne plus de lumière à l'intérieur, mais dénote quelque peu.
Dans l'année 2007,B-Cargo commença, sur ses trains de fret à destination de la France, à remplacer les disques de fin de convoi par des lanternes identiques à celles de la SNCF.Celles-ci utilisent une LED alimentée par une batterie.
Les LED's (Light Emitting Diode ) sont des composants électroniques produisant de la lumière, ils consomment beaucoup moins de courant que les traditionnelles ampoules à filament.
L'usage de ses lanternes est dénommé Magelan (Méthode d'Acheminement et de GEstion des LANternes ). L'idée originale était de faire délivrer les lanternes par les locomotives au lieu des lampisteries. Ceci suppose que les lanternes sont replacées dans les locomotives arrivé à destination. C'est pourquoi, un autocollant spécial est appliqué sur ces locomotives.
Ce procédé étant d'origne française n'a pas de dénomination en néerlandais.
C'est le 30/3/2007, que lePFT / TSP , a pris possession, en gare deSchaerbeek / Schaarbeek , de la locomotive à vapeur P8, acquise àCluj-Napoca en Roumanie. En Belgique, il lui attribuera le premier numéro non utilisé de son type, soit le64.169 .
C'est en avril 2007, que laSNCB / NMBS a publié le premier numéro deTime to B . Ce magazine, qui visait une audience "corporate", a ensuite été édité sporadiquement. Son dernier numéro serait celui de septembre 2013.
C'est aussi en avril 2007, que le jeune studio de design anversois,stefan.schöning.studio , a remporté un des prix duRedDot Design Award .Celui-ci , lui a été décerné, pour le nouveau style qu'il a développé pour laSNCB / NMBS .
Son travail sera progressivement appliqué aux guichets, distributeurs de titres de transports, panneaux de gare, tableaux d'horaires, horloges et bancs de gare. La première gare ainsi relookée, a été celle deSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ).
Le 11/4/2007, laSNCB / NMBS a commandé 305 rames automotrices électriquesDesiro ML à la firme allemandeSiemens Mobility , c'était alors la plus grosse commande qu'elle n'ait jamais faite.
Initialement, ce devait être un matériel spécifique aux liaisons RER autour deBruxelles / Brussel , donc de grande capacité et capable de fortes accélérations. Par après, pour ne pas diversifier à outrance les types de matériel, on opta cependant pour une automotrice polyvalente à un niveau et trois caisses.
Un partie decelui-ci , 95 rames, sera même bicourant3 kV DC et25 kV AC . Ceci leur permettra de circuler dans les Ardennes et même, potentiellement, d'aller jusque Luxembourg. La motorisation est asynchrone triphasée comme pour tout le matériel récent.
Le 15/5/2007, a été constituée en région anversoise, la société Rentaloc, pour reprendre les activités de l'UCA (Unimog Centre Antwerpen ).Celle-ci , avait monté sur de camions Unimog, dès les années 1980, des roues ferroviaires escamotables, pour en faire des véhiculesrail-route , particulièrement adaptés à l'activité portuaire et industrielle.
Depuis, Rentaloc s'est diversifié et étendu à l'international. Son produit phare est la gammeB-Track .
Le 18/5/2007, leB-Holding a inauguré un vaste centre commercial implanté dans la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) . Dans d'autres gares également, on constate de plus en plus la présence de boutiques diverses.
Le 1/6/2007, on a appris qu'Infrabel, avait confié l'électronique des futures cabines de signalisation centralisées, à Siemens et au site de Charleroi d'Alstom Transport . Ce consortium opérera sous le nom de Belgosignal. Il aura aussi la charge de construire les loges de signalisation et les équipements commandant les signaux et les aiguillages. Au lieu des relais traditionnels, on utilisera des solutions électroniques, dont leSmartlock 400 .
C'est en juin 2007, que les descriptions de fonction du personnel deB-Cargo , furent définies.
C'est aussi le 1/6/2007, qu'a été ouvert en gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), le premier "Vlaamse fietspunt " (point vélo flamand ).Celui-ci , permet de garer son vélo en sécurité de7 h à19 h .
D'autres grandes gares flamandes furent ainsi équipées avec le soutien de la Flandre (Vlaanderen) et en complément de l'action nationale de B-Holding
Le 23/6/2007 a été rouverte la ligneLanaken (Belgique) - Maastricht (Pays-Bas) . Cette ligne, uniquement raccordée au réseau néerlandais, devait être utilisée par un trafic de papiers.Celui-ci n'eut jamais lieu, la ligne resta inutilisée et fut finalement fermée en 2016.
Sa reconversion entram-train fut bien évoquée, mais, en 2018, elle fut déconnectée du réseau néerlandais, qui était son seul accès, et, en 2020, son entretient fut abandonné côté belge.
Le 2/7/2007, a été fondé Railteam qui est une alliance des sociétés ferroviaires européennes impliquées dans le transport à grande vitesse des voyageurs, dont laSNCB / NMBS .
Le 5/9/2007,B-Cargo , a fondé Fortitude pour attaquer le marché du transport du vrac sec et des métaux.
Le 10/9/2007, Infrabel, a conclu un accord avec l'ULB (Université Libre de Bruxelles ) et la VUB (Vrije Universiteit Brussel ) pour créer dans le master ingénieur civil électromécanicien, laChair Infrabel Railways .
Le 23/10/2007, un règlement européen a défini les droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Parmi ces dispositions, épinglons le droit à un remboursement en cas de retard :
-25 % du prix du billet en cas de retard d'une durée comprise entre 60 et 119 minutes
-50 % du prix du billet en cas de retard de 120 minutes ou plus.
Notons qu'en plus, laSNCB / NMBS accorde un remboursement de100 % aux voyageurs, ayant subi un retard d’une heure ou plus, ou ayant subi des retards récurrents et systématiques.
:11/2007 Les droits des voyageurs ont encore été renforcés par un deuxième règlement du 13/1/2021.
Les29/10/2007 et 30/10/2007 , Infrabel, a fait procéder au test des deux camions d'interventionrail-route , dont elle a doté les pompiers qui seront appelés à intervenir dans le tunnel de Soumagne.
Le 1/11/2007, s'est terminée, l'opération "New Passagers ".Celle-ci , consistait à transférer,1.500 membres du personnel, d'Infrabel vers laSNCB / NMBS . Il s'agissait de personnel de quai en relation avec les voyageurs.
Le 14/11/2007, la deuxième partie de la ligne à grande vitesse britannique, laChannel Tunnel Rail Link , est enfin opérationnel. Cela à comme conséquence, que les trains Eurostar auront pour destination, non plusWaterloo International , maisSt Pancras International , plus près du coeur de Londres (London).
Bien qu'à plusieurs reprises, les installations ferroviaires aient été ouvertes au public, citons l'opérationJ'aime le train / Ik hou van de trein , des 16 et 17/11/2007, qui a permis à100.000 visiteurs , de parcourir 21 sites.
Le 18/11/2007, comme bien d'autres à cette époque, la sucrerie deMoerbeke-Waas , du groupe Finasucre, cessa ses activités.
Jusqu'à sa fin, elle avait été un fidèle client du rail, et sans doute la dernière en ce qui concerne le transport des betteraves. A chaque saison, elle faisait circuler des trainsPoperingue (Poperinge) - Courtrai (Kortrijk) - Gand (Gent) - Moerbeke-Waas .
Le 18/11/2009, les propriétaires de la sucrerie, firent don à la commune de Moerbeke, du locotracteur Deutz qui, depuis 1954, avait manoeuvré les wagons de betteraves. La commune érigeacelui-ci en monument sur son ancien lieu de travail.
Le 29/11/2007, deux ouvriers, occupés à des travaux de soudure de rail, on été fauchés par un train.Celui-ci , circulait sur la troisième voie qui, entreLa Hulpe et Genval, permettait aux trains lents de se faire dépasser par des trains plus rapides.
Le 9/12/2007, pour répondre à la demande des navetteurs qui se rendent de plus en plus nombreux àAix la Chapelle , le point d'arrêt d'Hergenrath a été rouvert. Il avait été fermé en 1988.
A partir du 11/12/2007, les RJD (Rossiïskié Jeleznié Dorogui ), ont rétablis une voiture sur la relationMoscou (Moskva) - Bruxelles / Brussel - Paris .Celle-ci , n'est plus assurée depuis 2020.
Le 18/12/2007, a été créé en France, le loueur de matériel de traction pour train de fret akiem. Au départ, filiale de de la SNCF, la société a depuis diversifié son actionnariat et a étendu son activité à toute l'Europe.
L'année comptable 2007 duB-Holding se termine par un léger bénéfice, rappelons qu'une grande partie de la dette n'est plus prise en compte. Néanmoins c'est une évolution positive qui tranche avec le passé et qui récompense la croissance du trafic et de la productivité. Toutefois de gros efforts d'investissement, de qualité et de productivité doivent encore être faits.
En 2008,B-Cargo , prit en leasing cinq locomotives diesel Vossloh type G2000, plus d'autres par après. Elles furent numérotées dans la série 57 et engagées sur le trafic avec la France. Il fut renoncé à leur leasing en 2016.
A partir de 2008, des études furent entamées sur l'utilisation éventuelle de trains pendulaires entreBruxelles / Brussel et Luxembourg.
La caisse d'un train pendulaire est inclinée dans les virages grâce à des vérins commandés par des balises implantées dans les courbes. Ceci permet une vitesse plus élevées sans que les voyageurs ne subissent une force centrifuge plus forte. Mais ces balancements peuvent provoquer une sorte de mal de mer.
Les rares pays où cette technique a été utilisée, cessent petit à petit de l'employer, la complexité technique et les coûts qu'elle entraîne sont trop grands par rapport au gain de temps.
De toute façon, comme laSNCB / NMBS n'a pas de matériel de ce type, on espérait que les CFF suisses mettent en oeuvre de tels trains entre Bâle (Basel) etBruxelles / Brussel . Maisceux-ci n'en ont pas l'intention.
Le projet a donc été finalement abandonné.
En 2008 encore,B-Cargo Opérations , a développé une application informatique pour effectuer le suivi de ses trains et de ses wagons, CargoWeb. En 2018;celle-ci a été retravaillée, pour donner les informations en temps réel, avec l'utilisation d'un RITM (RealTime Information Module ).
C'est en 2008 également, qu'a été fondée, à Munich (München), la société de location de locomotives RAILPOOL.
Toujours en 2008, a été mise en place une TFR (Task Force Régularité / Task Force Regelmaat ) qui regroupe toutes les parties intéressées.
Début 2008, les locomotives de manoeuvre 7382 et 7394, ont été rachetées par RRF (Rotterdam Rail Feeding ). Cette société, active dans la zone portuaire de Rotterdam, les a renumérotés 101 et 102.
Le 1/1/2008, a débuté l'application du CUU (Contrat Uniforme d’Utilisation des wagons ) ou GCU (General Contract of Use for wagons ).
Il remplace les règlementsRIC-RIV pour définir les conditions d'échange des wagons entre compagnies ferroviaires et détenteurs de wagons. En plus, il uniformise les modalités appliquées aux entretiens wagons privés (P) et aux wagons réseau (R).
Le 27/4/2009, a été constituée àBruxelles / Brussel , la sociétéGCU Bureau (General Contract of Use for wagons Bureau ). Cette émanation de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), gère laplate-forme informatiqueGCU Broker , qui fait office de courtier entre les parties concernées par la mise à disposition des wagons.
Le 31/1/2008, une campagne de communication a été lancée, pour faire connaître au public, la nouvelle veste d'uniforme rouge des agents de Securail, qui remplace la bleu foncé. Le pantalon reste bleu foncé. Fin 2015, leur tenue sera complétée par un gilet de protection produit par la firme belge Seyntex. Il semblerait toutefois, que lesmaîtres-chiens , aient conservés l'uniforme entièrement bleu foncé.
En février 2008,B-Holding a installé des poubelles à quatre compartiments dans les gares deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid et Ostende (Oostende). L'affectation des compartiments est identifiée par des couleurs :
- vert les déchets en verre
- bleu les PMC (bouteilles et flacons en Plastique, emballages Métalliques et Cartons à boissons)
- jaune les papiers et les cartons
- blanc les autres déchets dont les aliments.
En 2019, la firme ENGELS, a développé et réalisé un mobilier intégrant les quatre poubelles, ramenées à trois par la suite.Celui-ci , a ensuite été installé dans les principales gares.
Les petites gares et points d'arrêt, recevront progressivement une poubelle unique pour chaque quai.
A remarquer, que les couleurs de ces poubelles, ne correspondent pas aux couleurs des sacs qui seront utilisés plus tard par les ménages.
Le 28/2/2008, une nouvelle filiale de laSNCB / NMBS a été créée : Xpedys.Celle-ci , disposant de wagons adaptés, se spécialisera dans transport des produits de l'industrie sidérurgique et métallurgique.
Le 29/2/2008, Infrabel, a annoncé avoir équipé la cabine de signalisation de Zeebruges (Zeebrugge), d'un TCO (Tableau de Contrôle Optique
Le 17/3/2008, un expert,Roland Berger , désigné par la ministre des entreprises publiques, mit en évidence, ce que tout le monde pouvait constater,c'est-à-dire , le flou de rôle deB-Holding et sa mauvaise performance en général.
Le 29/3/2008, le premier message a été écrit sur le forum internet TREINBESTUURDER.BE (ce qui se traduit par conducteurs de train).Celui-ci est une initiative privée qui vise à apporter un grand soutien aux conducteurs de laSNCB / NMBS .
Le site s'est développé les années suivantes pour fournir des infos actualisées en temps réel et procurer aux conducteurs des applications pour smartphone qui leur permettent, par exemple, de gérer leur agenda et même d'arrêter leur train à l'endroit prévu sur le quai.
Bien que d'initiative flamande, il est partiellement disponible en français. Certaines sections nécessitent un mot de passe et ne sont pas publiques.
Le 7/4/2008, a été mis en service le "Gentboog", soit une courte courbe de liaison, qui permet au port d'Anvers (Antwerpen), rive gauche, d'être relié directement à Gand (Gent), sans rebroussement.
Le 10/4/2008, a été fondée àBruxelles / Brussel , la firmeERTMS Solutions .Celle-ci , est spécialisée dans l'informatique et l'électronique utilisées dans la signalisation ferroviaire moderne.
Le processus de regroupement et de remplacement des anciennes cabines de signalisation se poursuit. Les nouvelles sont informatisées et de typeEBP-PLP (Electronique BlokPost -Poste à Logique Programmée ).
Ainsi, par exemple, le 11/4/2008, c'est celle d'Ottignies qui fut inaugurée. Plus tard, elle sera cependant télécommandée depuis Namur.
Le 13/4/2008, les locomotives diesel 5101 et 5146, vendues àColas-Rail en Algérie, ont été débarquées au port de Béjaïa.
En juin 2008, laSNCB / NMBS , a instauré un service centralisé pour traiter les situations urgentes en rapport avec les voyageurs, comme par exemple l'utilisation improvisée d'autobus ou de taxis de remplacement. C'est le RDV (Reizigers Dispatching Voyageurs ).
En juin 2008 également, laSNCB / NMBS , a lancé le produit commercial Railease. C'est la combinaison d'un abonnement pour ses trains avec le leasing d'une voiture de société.
C'est en juin 2009, que la cimenterie Holcim d'Obourg (commune de Mons), a repris ses expéditions par le rail. Son raccordement de2 km , n'avait plus été utilisé depuis 1995.
Le 6/6/2008, le gouvernement a approuvé le contrat de gestion de laSNCB / NMBS .Celui-ci , lui demande d'avoir une plus grande attention pour les voyageurs à mobilité réduite. Il faut dire, que les associations regroupant ces personnes, étaient particulièrement revendicatives sur ce point.
Le 11/6/2008,B-Cargo a créé une filiale OSR (On Site Rail ) et a installé une base à Tergnier pourOSR France . Les objectifs étaient de prendre une part du fret du marché entre la France et la Belgique et d'assurer des relations en rayonnant autour de cette base.
En juillet 2008, laSNCB / NMBS a créé une filiale,B-Parking , pour gérer ses parkings et de les ouvrir à des conditions avantageuses pour ses utilisateurs.
Mi-2008 , on a démoli le Petroleumbrug. C'était un pont levant parcouru par une voie de chemin de fer qui franchissait un canal dans le port d'Anvers (Antwerpen). La ligne de chemin de fer a été maintenue, mais est désormais en deux tronçons en impasse.
Le 25/7/2008, leConseil des Ministres décide de restructurer le FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) / FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ) :
- la dette ferroviaire historique est reprise par l'Etat, soit 4.4 milliards d'euros
- la propriété juridique de l'infrastructure ferroviaire est regroupée chez Infrabel
- la mission du FIF se limitera à valoriser le patrimoine qui ne fait pas partie de l'infrastructure ferroviaire.
En septembre 2008, a été présenté, le nouveau BMS (Building Management System ) d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ). Ce système informatique, permet, depuis un poste central, de gérer la sécurité et la maintenance de tous les bâtiments de la gare. Il est aussi chargé de surveiller les tunnels qui encadrent la gare.
Le 16/10/2008, on a appris que le raccordement de la carrièreSagrex Lustin allait être supprimé. D'une part, Infrabel trouvait qu'il était trop étriqué et ne pouvait pas accueillir un assez grand nombre de wagons, et d'autre part, l'entreprise ne voulait pas l'agrandir.
Désormais, les produits de la carrière seront transportés par camion jusque la gare de Ronet (commune de Namur).
En octobre 2008, les banques Fortis, Dexia et KBC, ainsi que l’assureur Ethias, au bord de la faillite, furent sauvés par les pouvoirs publics, au prix d'un grand endettement deceux-ci . Des situations analogues se firent jour dans toute l'Europe. Par un enchaînement complexe d'événements, ceci conduisit laBanque Centrale Européenne à faire baisser progressivement les taux d'intérêt à pratiquement zéro. Des années plus tard, les pouvoirs publics, qui avaient dépensé l'argent économisé par la réduction de la charge d'intérêt, prirent peur à la perspective inéluctable d'un relèvement des taux. Ils appliquèrent alors une réduction massive de tous les investissements, y compris dans les chemins de fer, au point, en 2016, de stopper les chantiers du RER.
C'est en octobre 2008, qu'Infrabel, a reçu un wagon supplémentaire destiné au transport des aiguillages déjà assemblés.
Transporter les aiguillages déjà montés au lieu de les transporter en pièces détachées et de les monter ensuite, comme cela se faisait avant, permet d'immobiliser le trafic, sur les voies concernées, beaucoup moins longtemps.
Pour respecter le gabarit, les aiguillages doivent être placés en oblique sur les wagons. Un mécanisme hydraulique, permet de les basculer à droite ou à gauche. A terme, Infrabel, disposera d'une dizaine de ces wagons.
C'est le 15/10/2008, queNaviland Cargo , une filiale de la SNCF, active dans le transport multimodal, installa un bureau à Anvers (Antwerpen).
Le 28/11/2008, on a inauguré, à Namur, la première cabine de signalisation dite de "nouvelle génération ". Elle regroupe sept anciennes cabines.
Le 28/11/2008 également, on a aussi inauguré le parc d'activitésArdenne Logistics à Neufchâteau. Il sera raccordé au rail quelque temps après.
Le 12/12/2008 a eu lieu l'inauguration de l'électrification de Montzen -Aix la Chapelle (Aachen). Le changement de courant du3 kV DC au 15 kV 16? Hz se fait peu après le viaduc de Moresnet.
Les travaux réalisés sur ce court tronçon dédié au trafic marchandises entre la Belgique et l'Allemagne permettent ainsi la continuité de la traction électrique entre ces deux pays, du moins pour les engins polycourant.
Profitons de cet événement pour faire le point fin 2008 sur la libéralisation du trafic marchandises en Europe et donc en Belgique :
- les sociétés historiques, telle laSNCB / NMBS , qui détenaient un monopole dans leur pays ont du céder5 % de part de marché à des concurrents
- elles ont essayé de compenser ce recul par un développement de leur trafic à l'étranger
- la concurrence dans un pays est exercée par des sociétés privées qui entrent dans le marché mais aussi par les sociétés historiques des pays voisins
- alors qu'avant on ne voyait de collaboration qu'entre sociétés historiques, on voit plutôt des collaborations entre sociétés historiques et sociétés privées
- un fort mouvement de concentration au niveau européen a lieu dans le secteur entraînant la perte d'indépendance de nombreuses petites sociétés privées
- les frictions entre sociétés historiques et sociétés privées, qui devaient débaucher du personnel actif ou pensionné pour démarrer leur activité, diminuent
en effet, maintenant les sociétés privées sont en mesure de former elles-mêmes leur propre personnel
- la scission entre infrastructure et exploitation a pour conséquence une lente montée en puissance de l'utilisation des nouvelles infrastructures
- le fait que les nouvelles infrastructures doivent obligatoirement être équipées de la signalisation ERTMS a aussi contribué à ce retard
en effet, les sociétés d'exploitation ont des difficultés à adapter leur matériel ancien et à se procurer du nouveau matériel conforme au nouveau système
- la gestion de l'infrastructure suit maintenant sa logique propre et peut ainsi entamer la rationalisation des cabines de signalisation
- en principe une concurrence accrue devrait faire diminuer les prix et augmenter la qualité mais il est difficile de juger de ces effets
c'est surtout le manque de ponctualité et d'information qui est reproché au ferroviaire, sur ces deux plans des efforts sont fait mais restent insuffisants
- enfin si l'on cite çà et là un cas d'industrie qui avait cessé d'utiliser le ferroviaire pour cause de mésentente avec le transporteur historique
et qui y est revenu dans la foulée de la libéralisation, ceci reste marginal et quasi inexistant en Belgique
- les nouvelles sociétés privées ont fait un effort pour acquérir des clients qui n'utilisaient pas le ferroviaire
dès lors la part du rail dans l'ensemble des transports en est légèrement augmentée.
Le 14/12/2008, eut lieu la dernière circulation du train de laDB AG ,Berlin - Paris viaBruxelles / Brussel . En effet, il a été désormais tracé via Mannheim pour pouvoir être en partie fusionné avec leMunich (München) - Paris . C'était alors le dernier train de nuit circulant sur le réseau belge.
Le plan de gestion2008-2012 de laSNCB / NMBS , a prévu, pour la première fois, un indemnisation en cas de retard des trains :
- pour les voyageurs dont le train à subit un retard d'au moins une heure
- pour les navetteurs dont les trains ont subit des retards fréquents d'au moins 15 minutes.
En cette période2008-2010 , se terminent différents projets, concernant des gares, qui avaient mis plusieurs années pour aboutir.
Gares reconstruites ou profondément rénovées
2006 * Gand Saint-Pierre architecteJacques Voncke 2008 Louvain architecte Philippe Samyn 2009 Liège-Guillemins architecteSantiago Calatrava 2009 Anvers-Central architecteJacques Voncke 2010 Bruges architecte Neuteling Riedijk * année du début des travaux
Fin 2008,B-Cargo , rompant avec la traditionnelle acquisition du matériel en pleine propriété, prit en leasing 40 locomotives électriques polycourant, auprès de la firmeAlpha Trains .Celles-ci étaient nécessaires pour remplacer la traction diesel sur le tronçonMontzen - Aix la Chapelle (Aachen) récemment électrifié. Elles furent engagées à partir du 14/12/2008.
Il s'agissait de locomotives électriques TRAXX (Transnational Railway Applications with eXtreme Flexibility ) deBombardier Transport aptes aux1,5 kV DC, 3 kV DC, 25 kV AC 50Hz et 16 2/3 Hz . Elles formèrent la série 28.
Comme tous les engins de traction modernes, ce type de locomotive, a abandonné, le traditionel moteur à courant continu, au profit du moteur asynchrone à courant alternatif triphasé, bien plus puissant et compacte. Comme l'alimentation de la caténaire est, soit en courant continu ou en courant alternatif monophasé, ce sont les progrès de l'électronique de puissance qui permettent leur conversion en courant alternatif triphasé.
Dans la foulée, elle prit aussi cinq autres TRAXX en leasing.Celles-ci formèrent la série 29. Elles étaient destinées àOSR-France et furent basées à Tergnier.
Par la suite, il eut énormément de mouvement avec ce matériel en leasing, des retours au propriétaire, des reprises en leasing et des échanges de matériel.
Ces locomotives, disposent d'un poste de commande informatisé, automatisant de nombreuses fonctions. Cela simplifie considérablement leur conduite. En plus, elles sont équipées de deux caméras, qui permettent de surveiller les abords de la voie.
C'est en 2009 également, qu'a débuté chez Thalys, une mission d'audit informatique prolongée, les deux années suivantes, d'une analyse des risques des systèmes informatiques, effectuées par la firmeQAP Advice & Audit .
Le 1/1/2009, a été activé le NSTI (Nouveau Système de Transit Informatisé ).Celui-ci , fournit les données aux douanes pour couvrir la circulation des marchandises en transit à travers un grand nombre de pays européens, dont les quinze de laCommunauté européenne .
Le système informatique doit être privilégié, mais, au besoin, dans le ferroviaire, on peut encore utiliser le système papier.
Le 14/1/2009, on inaugura la nouvelle gare deBruxelles Quartier-Léopold / Brussel-Leopoldswijk . Toutefois, la partie centrale de la gare de 1854, due à l'architecteGustave Saintenoy , fut préservée.
Par rapport à l'ancienne situation, les changements étaient très importants, puisque maintenant, elle était recouverte par la dalle donnant accès au Parlement européen. Elle ne disposait plus de voies de garages mais seulement de6 voies de passage. Son bâtiment fut réaffecté en vitrine de la construction européenne.
Comme un nom de gare "de quartier " ne convenait plus à une gare que l'on voulait auréolée du prestige européen, le 28/5/2000, elle fut donc renomméeBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg . Dans le langage familier, on l'appelait depuis longtemps "gare du Luxembourg ".
Son hall d'entrée est décoré d'une reproduction d'un dessin d'Hergé en noir et blanc.
C'est le 27/1/2009, qu'a été ouvert le deuxième accès à la gare de Courtrai (Kortrijk). Situé de l'autre côté des voies que la gare, son édifice moderne, tranche avec le style decelle-ci .
Le 2/2/2009, marqua la fin de l'utilisation des locomotives diesel de ligne pour les services commerciaux deB-Cargo . En effet, les locomotives diesel de la série 55 furent remplacées par des locomotives électriques de la série 28, sur la dernière relation qu'elles assuraient, souvent en double traction, soit les trains de fret pourAix la Chapelle (Aachen). Logique, puisquecelle-ci , venait d'être électrifiée de bout en bout.
Des locomotives diesel de la série 55, furent cependant conservées, en petit nombre, pour d'autres usages.
Le 12/2/2009, laCour de justice de l'Union européenne , a donné tort à la loi fiscale belge qui n'exonérait les dividendes apportés par une filiale à sa société mère. Les sociétés concernées étaient laSNCB / NMBS et sa filiale COBELFRET, spécialisée dans le transport des automobiles neuves.
Une nouvelle CCT (Convention Collective du Travail ) / CAO (Collectieve ArbeidsOvereenkomst ), datée du 20/2/2009, prévoit une intervention de l'employeur dans les frais des déplacementsdomicile-travail des salariés. Pour les trajets en train et en tram, l'intervention est forfaitaire en fonction de la distance.
Mais si l'employeur veut offrir la gratuité du transport en train à ses salariés, il peut conclure une conventiontiers-payant avec laSNCB / NMBS , et dans ce cas, il ne paiera alors que80 % .du coût réel de l'abonnement, les . On conserva la marque COBRA, en lui donnant la signification de20 % restant étant à charge de l'état.
Par après, unBusiness Portal informatique, leur sera proposé pour gérer cette problématique.
Le 10/3/2009, à l'initiative de BASF Antwerpen on a entamé la construction d'un nouveau terminal multimodal pour les besoins des industries chimiques implantées dans le port d'Anvers (Antwerpen) : COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp ).
A remarquer qu'à l'intérieur du terminal,celui-ci a fait placer, près de ses aiguillages, une signalisation qui indique la position des aiguilles.
aiguilles déviées à gauche aiguilles non déviées aiguilles déviées à droite
En 2010, les terminaux "open access " installés dans le port d'Anvers (Antwerpen) seront donc les suivants :
- COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp )
-DP WORLD Antwerp
-HUPAC Terminal Antwerp
-Main Hub devenu leLineas Intermodal Main Hub
- MPET (Msc Psa European Terminal )
-PSA Europa Terminal
-PSA Noordzee Terminal .
Par ailleurs, BASF Antwerpen dispose aussi de ses propres voies et de ses propres locomotives construites par Vossloh. L'entretien de son réseau privé est assuré par l'entrepriseFrateur - De Pourcq .
BASF Antwerpen n'est pas la seule entreprise localisée dans le port d'Anvers (Antwerpen) à disposer de voies privées, citons par exempleITC RUBIS , entreprise spécialisée dans le stockage et la manutention de produits chimiques.
Il a parfois été envisagé de faire assurer les trains navette, entre BASF Antwerpen et samaison-mère allemande de Ludwigshafen, par des trains decelle-ci .
Le 20/3/2009,B-Holding a annoncé à la presse, qu'elle a, sur conseil de la sociétéTHINK BBDO , créé le visuel "La Gare / Het Station ". En effet, elle entend dynamiser l'implantation de commerces dans les 32 gares, dont elle a la responsabilité, et qui sont les plus importantes du pays.
Ceci s'inscrit dans la tendance générale observée dans les pays voisins, de transformer les gares de grand passage en petits centres commerciaux.
Le 23/3/2009, une flashmob a eu lieu dans la grande salle de la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ). C'est une chorégraphie effectuée par des dizaines de participants. Un tel événement s'est reproduit de temps en temps dans les années suivantes.
Le 28/4/2009, laSNCB / NMBS , a revendu ses dernièresvoitures-lits , tournant ainsi sa page des trains de nuit.
Au 1/5/2009, laSNCB / NMBS rationalise l'activité de deux de ses filiales. IFB (Inter Ferry Boats ) se spécialisera désormais dans le transport combiné et TRW (Transport Route-Wagon / Transport Rail Weg ) dans la location de wagons.
Avant, TRW était spécialisé dans le transportrail-route , notamment en utilisant des wagons "kangourou", c'est à dire des wagons avec une poche pour abriter le train de roulement dessemi-remorques .
En mai 2009, a été fondée à Paris, la société Trainline.Celle-ci , veut commercialiser, via internet, la vente de billets de train et de bus, dans la plupart des pays du monde, y compris la Belgique.
Le 11/5/2009, laSNCB / NMBS a mis en service ses premières voitures M5 rénovées.
Ces premières voitures à deux niveaux, datant de 1984, étaient fort critiquées. On leur reprochait la difficulté d'accès à partir des quais bas et leur inconfort, par exemple un bandeau métallique défigurait les vitres de l'étage à hauteur des yeux.
En plus, elles souffraient d'un manque de fiabilité, car chaque voiture n'était pas autonome pour son alimentation électrique,celle-ci étant fournie par lavoiture-pilote . Une panne à son niveau impactait dès lors toute la rame.
Il fut donc décidé de rénover en profondeur les voitures M5 en s'inspirant des voitures M6.
Le 27/5/2009, laSNCB / NMBS , a annoncé, qu'elle allait offrir un service d'information en temps réel, pour informer ses voyageurs, des perturbations du trafic. Baptisé "My Train Info ", il utiliseraWindows Live . Après une période de test, il sera rendu opérationnel en septembre. Il sera gratuit pour les abonnés.
En juin 2009, Infrabel a obtenu l'autorisation de démonter la partie wallonne de la ligneGand Saint-Pierre ( . Le tronçonGent Sint-Pieters ) -Renaix / Ronse - LeuzeRenaix / Ronse - Leuze ne connaissait plus de trafic de voyageurs depuis des années. La gare de Renaix est alors devenue une gare terminus.
A partir du 14/6/2009, les trois ICE (Intercity-Express ) par jour, empruntent enfin la ligne nouvelle à grande vitesseLiège - Aix la Chapelle (Aachen) . Cette liaisonBruxelles / Brussel - Francfort (Frankfurt) , se faisait par ligne classique depuis le 12/12/2002.
A partir du 15/6/2009, des trains du service intérieur, furent mis en marche, pour relierAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ) à la nouvelle gare de Noorderkempen (commune de Brecht), sur la ligne à grande vitesseAnvers (Antwerpen) - Amsterdam . Cette ligne était en activité depuis 2006, mais jusqu'alors, elle était uniquement utilisée par les trains internationaux.
Ces trains devaient obligatoirement comprendre unevoiture-pilote M6 équipée du système ETCS Atlas à chaque extrémité.
Le 18/6/2009, a été constituée à Leuerbroek (commune de Kinrooi), la firmeWolters-Mabeg . Elle deviendra une importante société fabricant du mobilier urbain. Aufur et à mesure , de l'installation decelui-ci , sur les quais de laSNCB / NMBS , cela apporta une homogénisation de leur présentation.
Le 2/7/2009, a été constitué le CF3F (Chemin de Fer des 3 Frontières ), avec comme objectifs la mise en valeur d'une collection de matériel roulant et une exploitation touristique entre Hombourg et Montzen.
Le 7/7/2009,SNCB / NMBS et NSHispeed ont présenté à la presse Fyria qui exploitera, le 7/9/2009 par la ligne ancienne et le 13/12/2009 par la ligne nouvelle, des trains à grande vitesse entre Amsterdam, Schiphol et Rotterdam puis ultérieurement Anvers (Antwerpen) etBruxelles / Brussel .
En juillet 2009,B-Holding et Infrabel, ont établi un document appelé REVALOR.Celui-ci , définit des normes à usage interne, en faveur des PMR (Personnes à Mobilité Réduite / PBM (Personen met een Beperkte Mobiliteit ), qui seront respectées à l'avenir, dans l'aménagement des gares.Celles-ci , prévoient notamment, sur les quais, des dalles podotactiles pour guider et prévenir du danger ces personnes.
Le 6/8/2009, laSNCB / NMBS , a créé sur YouTube, la chaîne de vidéos en françaisSNCB TV , puis le 23/7/2013, son équivalent en néerlandaisNMBS TV .
Mi-2009 , Infrabel, a renouvelé l'infrastructure de la ligneAlost (Aalst) - Burst . Ceci a permis de rétablir le trafic sur cette courte ligne non électrifiée à voie unique.
La desserte est centrée sur les scolaires. En conséquence, la ligne est fermée chaque année, pendant les mois de juillet et d'août, ce qui constitue un cas unique sur le réseau belge.
Le 1/9/2009, fut créée, une collaborationbelgo-germanique pour le trafic des marchandises d'Anvers (Antwerpen) vers Cologne (Köln). Elle reçut le nom commercial de COBRA (Corridor Operation B-cargo RAilion ).
Le 1/3/2016, Railion devint DB CargoCorridor Operation Belgium RAil , mais elle fut dissoute fin 2017,B-Cargo ayant alors disparu.
Le 28/6/2016, Eurostar, a lancé une formule de voyage à prix réduit, baptisée "Snap". Le voyageur choisi la date de son départ, mais c'est la compagnie qui choisit le train. L'horaire decelui-ci , n'est définit que 48 heures à l'avance.
Pour illustrer l'ouverture européenne du trafic marchandises en Belgique, voici à lami-2009 la liste des compagnies ferroviaires de fret autorisées sur au moins une partie du réseau :
- ACTS
-B-Cargo
-CFL Cargo
-Crossrail
-DB Schenker Rail
- ERS
-SNCF Fret Benelux
- TrainsporT
- Ruhrtalbahn
-Veolia Cargo .
A cette liste, il faut ajouterAP-Rail , une société "neutre", qui se charge des dessertes terminales à l'intérieur du port d'Anvers (Antwerpen).
C'est à partir du 1/9/2009, qu'Infrabel, a pu commencer à installer la TBL1+. Pour en arriver là, un long parcours technique et administratif fut nécessaire.
Chronologie de la genèse du système TBL1+
juin 2004 adjudication du projet à Alstom et début des études 15/10/2005 tests du prototype et adjudication des différents matériels 28/8/2006 quatre firmes remettent prix pour les différents matériels 7/5/2007 commande chez Alstom des différents matériels août 2008 demande de l'attestation Belgorail 7/11/2008 demande d'homologation du système au SSICF / DVIS 19/1/2009 homologation accordée par le SSICF / DVIS 31/6/2009 délivrance de l'attestation Belgorail 1/9/2009 homologation accordée par le SSICF / DVIS pour les différents matériels
Le 18/9/2009, a été inaugurée la nouvelle gare deLiège-Guillemins . Son architecte,Santiago Calatrava Valls , est très attentif à l'aspect artistique de son oeuvre. Il avait des exigences incroyables, il fit faire plus de cent essais avant de choisir la couleur du béton, et, à plusieurs reprises, il interdira des aménagements ultérieurs.
Le 25/9/2009, c'est cette fois le tour de la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ). Elle fut l'objet d'interminables travaux, non seulement elle fut rénovée mais en plus elle fut agrandie. On y construisit en quelque sorte une deuxième gare sous la gare, véritable prouesse technique, mais combien coûteuse.
Le 31/9/2009, fut fondée, à Nivelles, la société Gantrex. Elle deviendra le leader des rails pour grues, comme on les utilise dans les ports par exemple.
Ces rails sont beaucoup plus trapus que les rails habituels. Seuls des coupons droits sont utilisés. Ils sont prévus, non seulement pour supporter les roues à double mentonnet des grues, mais aussi des galets qui s'accrochenten-dessous du champignon.
Courant 2009, ont été créées les fonctions de ROR (Régulateur Opérations Région / Regelaar Operaties Regio ). Ces régulateurs régionaux, intervenaient en cas d'incidents, en informant et coordonnant les différents services impactés et, au besoin, faisaient appel à un service de bus de remplacement.
Ces fonctions ont, depuis, été centralisées et reprises par le ROC (Railway Operation Center ).
Pour ses bus de remplacement, laSNCB / NMBS , s'est d'abord tournée vers les sociétés de transports publics, puis, leur nombre augmentant, vers des firmes privées. Certaines decelles-ci , devinrent tellement appelées, qu'elles dédièrent du matériel à ce type de prestation.
Le 2/10/2009, laSNCB / NMBS etB-Holding , ont adopté une nouvelle architecture visuelle de marque qui sera utilisée de nombreuse années.
SNCB Moblity trafic voyageurs
SNCB Europe trafic international
SNCB Logistics trafic marchandises
SNCB Technics ateliers
B-Holding
Les gares (F)
Les gares (N)
Le logo des gares reprend les couleurs des composantes de la SNCB, et devant certaines decelles-ci , on a placé quatre poteaux avec ces couleurs. De manière générale, toute la visibilité des gares a été renforcée.
Le 8/10/2009, on a appris qu'un contrôle des chiens et desmaîtres-chiens de Securail, effectué par leComité P , autrement dit, par leComité permanent de contrôle des services de police /Vast comité van toezicht op de politiediensten ; avaient révélé que presque la moitié n'étaient pas aptes à ce service.
Le 16/10/2009, a été créée, àVieux-Heverlee (Oud-Heverlee ), la firmeV2 Consult qui fournit différentes prestations ferroviaires.
Le 30/10/2009, un train spécial a circulé en Flandre (Vlaanderen), le "Clouseau Express ", pour la promotion du nouveau CD (Compact Disc ) de ce célèbre groupe musical.
Le 19/11/2009, une automotrice dérailla, suite à une vitesse excessive, à la sortie de la gare de Mons. L'accompagnatrice de train décéda. L'enquête mit en évidence le défaut de fonctionnement d'un crocodile.
Une équipe de maintenance avait été envoyée sur place mais, suite à divers disfonctionnements, n'avait pu intervenir à temps.
Le 26/11/2009, on mit en service la nouvelle gare de Gembloux, puis, le 28/5/2010, sa passerelle couverte qui la prolonge. Ces bâtiments, oeuvre de l'architecteMarinella Salemi , remplacent ceux de 1855.
Le 26/11/2009 également, on inaugura, à Rebecq, le restaurantTrain-Vedettes .Celui-ci , utilise une ancienne voiture M2 et est situé non loin du départ duRail Rebecq Rognon .
En décembre 2009, entra en application un règlement européen prévoyant, en cas d'important retard d'un train, une compensation pour les passagers.
Toutefois, laSNCB / NMBS vaau-delà et accorde, pour un retard d'au moins60 minutes , une compensation de100 % et pour des retards répétés, une compensation de25 % ou50 % selon le cas. La gestion des demandes à introduire en cas de retards répétés étant très complexe, une application, d'initiative privée; a été développée à cet effet,Trainenretard.be /Treinvertragingen.be .
Les compagnies effectuant des liaisons internationales appliquent strictement le règlement européen, soit pour un retard d'au moins60 minutes , une compensation de25 % portée à50 % (à partir de transportant des véhicules routiers (Shuttle).120 minutes . Elles sont toutefois plus généreuses si l'on accepte une compensation sous forme de voucher donnant droit à une réduction lors d'un voyage ultérieur.
Le 29/9/2013, laCour de justice de l'Union européenne , a précisé que le remboursement était dû même cas d'événement de force majeure.
C'est en décembre 2019 également, queB-Holding , a noué un partenariat avec le loueur de voitures partagées Cambio. L'objectif, est de mettrecelles-ci , à dispositions des voyageurs, sur le parking des principales gares.
> Le 12/12/2009, le réseau belge de lignes à grande vitesse est achevé et pleinement exploité. Il comprend206 km de lignes nouvelles reliées par108 km de lignes aménagées. Les lignes nouvelles sont :
- L1 frontière française - Hal (Halle) ouverte en 1997
- L2 Louvain (Leuven) - Liège ouverte en 2002
- L3 Liège - frontière allemande ouverte en 2008
- L4 Anvers (Antwerpen) - frontière néerlandaise ouverte en 2009.
Notons toutefois, qu'une courte section de la L1, de la frontière française à Antoing, a permis, dès le 2/6/1996, une liaisonParis - Bruxelles / Brussel par TGV, en poursuivant, en Belgique, par les lignes classiques, viaSaint-Ghilain et Mons.
Et ce n'est que le 12/6/2009, qu'a été inauguré le tunnel de Soumagne, à la sortie de Liège sur la L3, rendant ainsi pleinement exploitable cette liaison vers l'Allemagne.
C'est le 12/12/2009 également, qu'un train Benelux, fut remorqué pour la dernière fois, en service régulier, par une locomotive série 11. Dorénavant, les trainsBruxelles / Brussel - Amsterdam , seront encadrés par deux TRAXX, seule celle en tête tractant, l'autre étant en véhicule. On utilisa indifféremment des locomotives de la série 28 de laSNCB / NMBS ou de la série 186 de laNS Hispeed .
Cette manière d'obtenir la réversibilité était nécessaire, car lesvoitures-pilotes n'étaient pas compatibles et ne pouvaient plus être utilisées.Celles-ci furent démolies et les autres voitures furent rénovées et reçurent une livréerouge-rose-blanc puis, en 2015, bleu et jaune.
Le 13/12/2009, Infrabel etSNCB / NMBS ont rouvert au trafic des voyageurs, la ligne de la ceinture Ouest deBruxelles / Brussel . En conséquence, les points d'arrêt de Simonis et deBruxelles-Ouest / Brussel-West ont été exploités.
Ceci marque la volonté, de faire jouer au chemin de fer, un rôle dans le transport public en région bruxelloise.
Dans la nuit du 18 au 19/12/2009, pas moins de cinq trains Eurostar sont tombés en panne dans le tunnel sous la Manche. Le premier d'entre eux était celui de la liaisonBruxelles / Brussel - Londres (London) . Il a bloqué quatre autres trains Eurostar et deux navettes Eurotunnel
Après dégagement de ce train, il s'est avéré que les autres convois Eurostar tombèrent aussi en panne. Alors que dehors il neigeait, la neige accumulée dans les parties basses de ce trains s'était mise à fondre, vu la température élevée qui règne en permanence dans le tunnel. Ceci entraîna de gros dégâts aux appareillages électriques des motrices.
Après ces incidents, Eurostar entreprit un important programme de modifications techniques sur ces rames TMST (TransManche SuperTrain ), allant jusqu'à déplacer certains composants trop exposés aux entrées de neige.
Fin 2009, on confirma, que le personnel en contact avec le public et assumant un rôle d'autorité, comme par exemple leschefs de gare ,sous-chefs de gare ,chefs-gardes , gardes, etc. devait porter un uniforme complet, avec képi cylindrique,
Les képis deschefs de gare etsous-chefs de gare , continuaient à se distinguer par leur large bande rouge.
Par contre, le port d'un képi ou d'une casquette pour le personnel qui ne portait pas d'uniforme complet était encore prévu, mais comme cela n'était pas obligatoire, cette pratique s'éteignit.
Qu'il est loin le temps où, machinistes et chauffeurs, conduisaient leurs bolides à vapeur en salopette bleue, foulard rouge à pois blancs et casquette improbable sur la tête. Les deux formaient l'équipe de conduite, le machiniste pilotant la locomotive et le chauffeur approvisionnant la chaudière tout en aidant à observer les signaux.
En 2010, EuroStation, termina la construction d'une nouvelle gare à Herent.Celle-ci , remplace le bâtiment de 1867, qui avait dû être démoli, fin 1999, lors de la mise à quatre voies de la ligneBruxelles / Brussel - Louvain (Leuven) .
Début 2010, Infrabel, a annoncé tenir compte, dans ses travaux sur la ligneBruxelles - Luxembourg , d'une éventuelle utilisation de matériel pendulaire. Une rame pendulaire est une rame dont les caisses s'inclinent dans les courbes pour compenser la force centrifuge exercée sur les passagers. Ceci permet un gain de vitesse sur les lignes sinueuses, comme celle en question.
Finalement, compte tenu de la rectification des plus fortes courbes et de la perte d'importance internationale de la ligne depuis 2016, suite à la création d'une liaison TGVBruxelles - Mulhouse - Bâle via Paris, l'utilisation de matériel pendulaire a été abandonnée.
Courant 2010, la firme allemande WINDHOFF, a fourni à l'atelier de Salzinnes (commune de Namur), un transbordeur capable de déplacer des locomotives de18 m de long. Ce genre d'installations, qui permet de déplacer des engins latéralement en desservant de nombreuses voies, est très utilisé dans les ateliers.
Toujours en 2010, on frappa une pièce de monnaie de collection, de cinq euros, pour commémorer les175 ans de chemins de fer en Belgique.
Encore en 2010, fut créée, àBruxelles / Brussel , la société Railnova. Elle a pour ambition d'apporter des solutions innovantes pour la gestion d'un parc de matériel roulant ferroviaire. Au fil des années, elle a acquis comme client les principaux acteurs européens du fret ferroviaire.
C'est durant l'année 2010, que les ateliers de Raeren, ont été repris par la nouvelle société RTI (Rails & Traction International ).Celle-ci , est spécialisée dans le reconditionnement des locotracteurs et locomotives diesel destinées à des sites industriels.
Au début des années 2010, il devint nécessaire de trouver une nouvelle technique de pose des aiguillages préassemblés. En effet, pour permettre une plus grande vitesse sur la voie déviée, il fallait réduire l'angle de déviation, ce qui avait comme conséquence un allongement considérable de l'appareil de voie. L'utilisation d'une grue n'était donc plus possible.
La solution fut la suivante. Des lorries motorisés télécommandés portent et déplacent l'aiguillage ainsi qu'un un cadre muni de pieds escamotables. Le lieu de pose atteint, on déploie les pieds, on évacue les lorries, on positionne l'aiguillage et on le dépose. La firme Geismar a réalisé un tel engin, baptiséPEM-LEM (Portique Extensible de Manutention - Lorry Elévateur Motorisé ).
Au 1/1/2010, à laSNCB / NMBS , changement pour le personnel de bord des trains : les grades de garde, chef-garde et chef-garde contrôleur furent supprimés et les agents concernés sont devenus accompagnateur ou accompagnateur principal. Ce changement, avait pour but de mettre l'aspect commercial en premier devant l'aspect contrôle et surveillance.
Le 15/1/2010 fut une journée noire car une collision entre deux trains à Buizingen, entreBruxelles / Brussel et Hal (Halle), fit 19 morts. Le train percuteur n'était pas équipé du matériel moderne de signalisation, qui lui aurait permis de ne pas franchir un signal au rouge. Mais ce n'est pas la seule tragédie du rail.
Tragédies du rail belge hors faits de guerre
31/5/1858 Havré 3/2/1889 Groenendael 6/10/1895 Céroux-Mousty 19/2/1899 Forest 21/5/1908 Kontich 19/9/1917 Crisnée * 17/4/1929 Hal 19/6/1929 Grammont 10/12/1929 Namur 31/8/1939 Liège 14/11/1940 Diegem 3/12/1943 Lisp 4/10/1947 Meix devant Virton 11/3/1948 Jambes ** 2/12/1954 Wilsele 4/10/1967 Fexhe le Haut Clocher 25/3/1969 La Louvière 25/9/1969 Lembeek **** 10/10/1969 Andenne 15/8/1974 Luttre 27/2/1975 Lillois 12/6/1975 Ghlin 27/6/1976 Neufvilles 13/7/1982 Aalter 5/10/1991 Dalhem *** 11/4/96 Roulers 18/4/2000 Aiseau-Presles 27/3/2001 Pécrot 19/11/2009 Mons 29/11/2007 La Hulpe 15/1/2010 Buizingen * collision entre deux trams ** collision entre train et tram *** touristique à voie métrique **** convoi SNCF
En conséquence du drame de Buizingen, les festivités du 175ème anniversaire des chemins de fer en Belgique, qui devaient se dérouler le 5/5/2010, furent annulées. Mais un livre, d'auteurs collectifs, fut cependant édité à cette occasion : "Le Temps du Train " et "Sporen in België ".
A partir du 1/2/2010, laSNCB / NMBS , a accepté les EcoChèques /Eco-Cheques , comme moyen de paiement à ses guichets. Toutefois, les titres de transport achetés avec ces chèques "verts", ne sont pas remboursables.
Le 18/2/2010, a été fondé à Zurich, Xrail. C'est une alliance, de plusieurs compagnies de fret européennes, pour faciliter le transport par wagons isolés.SNCB Logistics / NMBS Logistics , y fut un des fondateurs.
Elle met à disposition des clients du rail, le système informatique XCB (Xrail Capacity Booking ).Celui-ci permet de réserver un wagon isolé et de gérer tous les aspects de son voyage.
En mars 2010, Infrabel, a installé, à l'accès des points d'arrêt de Bordet, Beersel et Havré, de gigantesques panneaux éclairés.Ceux-ci , reprennent de l'information actualisée sur le trafic ferroviaire.
A partir du 1/4/2010, laSNCB / NMBS , a confié aux associations et au privé, la location des vélos de son offre "Train + Vélo / Trein + Fiets ". En conséquence, l'offre a été considérablement augmentée.
Du 15/4/2010 au 7/9/2010, le Spoorwegmuseum (musée des chemins de fer ) d'Utrecht (Pays-Bas ), organisa un exposition sur les trains royaux, intitulée "Royal Class ". La Belgique y participa, en y envoyant, lavoiture-salon de 1912 de son train royal.
La loi du 28/4/2010, a institué l'Ombudsrail, le médiateur pour les voyageurs ferroviaires.
C'est le 8/5/2010, que leMuseumbewaarplaats te Leuven (Abri-musée de Louvain ) a ouvert pour la dernière fois ses portes au public. Il a été ensuite démantelé dans le cadre d'une opération urbanistique.
Le 5/6/2010, un tracteur qui travaillait dans une prairie àOlloy sur Viroin , a brusquement coupé la route d'une locomotive à vapeur du CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées ). Il a été broyé et son conducteur blessé.
Le 14/6/2010, les ministres européens des transports signent à Rotterdam une déclaration qui renforce et étend lecorridor 2 . C'est un corridor marchandises sous ERTMS qui traverse tout le pays par des lignes électrifiées.
La Belgique est concernée par trois corridors préconisés et subventionnés par laCommission européenne :
- corridor 1Rail Freight Corridor Rhine-Alpine Zeebruges (Zeebrugge) - Anvers(Antwerpen)/Rotterdam - Duisbourg (Duisburg) - Bâle (Basel] - Milan
(Milano) - Gênes (Genova)
- corridor 2Rail Freight Corridor North Sea-Med Rotterdam - Anvers (Antwerpen) - Luxembourg - Metz - Dijon - Lyon/Bâle(Basel]
- corridor 8Rail Freight Corridor North Sea–Baltic Bremerhaven/Rotterdam/Anvers(Antwerpen) - Aix-la-Chapelle(Aachen)/Berlin - Varsovie (Warszawa) -
Terespol/Kaunas étendu aux ports de Gand (Gent), Terneuzen et Zeebruges (Zeebrugge)
  le 10/1/2022.
Dans la foulée de cet accord, un groupement européen de fournisseurs, coordonné par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), entama l'étude d'un projet de signalisation adapté à l'ERTMS, l'INESS (INtegrated European Signalig System ).
Ensuite, en prolongement de ces recherches, un groupement européen de gestionnaires de réseau, dont Infrabel, est créé en 2104 pour, en particulier, imposer un protocole standard de communication digitale, entre les divers composants électroniques impliqués dans la sécurité ferroviaire, commandes de signaux, d'aiguillages, de passages à niveau, etc.
En 2018,celui-ci , EULYNX, a obtenu de quelques firmes, que l'on puisse installer, dans un même système, des composants de leurs différentes marques.
En modélisme ferroviaire (H0 deux rails), ce résultat avait déjà été obtenu en 2004 grâce à la norme DCC (Digital Command Control ).
Le 14/6/2009, laSNCB / NMBS , a fait don auNationaal Scheepvaart Museum (Musée National de la Navigation ) à Anvers (Antwerpen), d'un wagon plat et d'un wagon fermé de 1909.Ceux-ci , ont été remis en état d'origine, avec marquage EB (Etat Belge ). Ils seront exposés sur le quai de l'Escaut (Schelde) à proximité du Steen.
Le 22/6/2010, cinq trains se sont retrouvés immobilisés dans la jonctionnord-midi . Ils auraient été sabotés, avant leur départ, par une personne ayant des connaissances techniques ferroviaires.
Le 23/6/2010, un convoi de matériel historique duPFT / TSP , circulant à40 km/h , a été gravement endommagé par des jets de pierre malveillants, à hauteur de la gare bruxelloise de Simonis.
A lami-2010 , on a installé, dans une vingtaine de gares, des coffres de dépôts informatisés.Ceux-ci , permettent aux accompagnateurs de train et aux guichetiers, de déposer le cash qu'ils ont récoltés. Le coffre, compte automatiquement les espèces et transmet l'information au système informatique.
Le 23/7/2010, legouvernement flamand a approuvé un plan de lutte contre le bruit ferroviaire, l'Actieplan Spoorverkeerslawaai . Il comporte deux phases, la première porte sur les lignes ferroviaires flamandes de plus de60.000 passages de train par an, et la seconde sur les lignes de plus de30.000 passages.
Il y a lieu de ne pas dépasser la moyenne de65 dB(A) de jour et de60 dB(A) de nuit (cette moyenne se calcule avec une pondération normalisée entre les fréquences de son). Les travaux menés dans le cadre de ce plan, ont seulement mis en évidence les zones où ces dépassements ont été mesurés.
Le 23/8/2010, laSNCB / NMBS , imposa des frais de dossier lors de la vente, au guichet, des billets internationaux. Ceci en réaction à la baisse de la commission que lui versaient les opérateurs internationaux, qui passe de10 % à5 % .
Dans les années qui suivirent, ces frais de dossier évolueront à la hausse et parfois à la baisse en fonction de la politique tarifaire et des catégories de trains.
Une étude interne de laSNCB / NMBS du 24/8/2010, l'alerte sur la faible part des achats de billets par des moyens modernes, Il est vrai qu'il n'y a que 134 distributeurs automatiques et que l'achat via smartphone n'est qu'au stade de projet.
Répartition des ventes de billets en 2010
au guichet 80 % dans le train 11 % au distributeur 5 % via internet 2 % non mentionné 2 %
Durant l'année 2010, est proposé le projetLiège Carex (Liège Cargo Rail Express ).Celui-ci , vise à établir une gare fret à l'aéroport de Liège pour ensuite la connecter au réseau des lignes à grande vitesse.
L'objectif serait de la relier, avec desTGV fret , àRoissy Carex (Roissy Cargo Rail Express ).
Ce projet se heurte à de nombreux obstacles :
- il n'y a pas de matériel existant, donc il fait en construire de nouveaux
- les terminaux doivent être créés ou adaptés à la longueur desTGV fret
- plus le temps s'écoule, moins il y aura de sillons disponibles sur les lignes à grande vitesse.
Toujours en 2010, la CIWL (Compagnie Internationale des Wagons-Lits ), quientre-temps s'était diversifiée et, en ferroviaire, n'avait pratiquement plus que des activités de catering, est intégrée dans Newrest, spécialiste de la restaurationhors-foyer .
Un milliardaire américain,James Sherwood , avait déjà reconstitué en 1982, un train nostalgie, le VSOE (Venice Simplon-Orient-Express ).
Quant aux derniers wagons historiques de la CIWL, ils ont été rachetés en juin 2011 par la SNCF qui les fait rouler sous l'appellationOrient-Express .
La circulation de ces trains en Belgique est tout à fait exceptionnelle.
Dans tous les métiers des chemins de fer belges, il avait la nécessité de recruter un grand nombre de personnes, mais peu de candidats se présentaient. Aussi, une mesure inédite fut prise : du 1/9/2010 au 30/6/2011, tout recrutement d'un candidat démarché par un membre du personnel, donnerait droit à une prime pour ce dernier.
Le 15/9/2010, un train s'élança de la gare d'Arlon, alors que le signal était rouge. Il prit en écharpe un autre train qui rentrait en gare. Il n'y eut que des blessés légers. Malgré que le conducteur ait invoqué la mauvaise visibilité du signal, il fut rendu responsable par un jugement du 29/5/2013.
Le 19/9/2010, on a inauguré la rénovation de la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal . Deux nouvelles entrées ont été ajoutées, "Madeleine" et "Mont des Arts ".
En octobre 2010, Infrabel a adopté une nouvelle charte graphique, avec un nouveau logo.
ancien logo nouveau logo
Le 1/10/2010, a été fondée à Louvain, la société Prezly.Celle-ci prend en charge la communication par internet des entreprises, qu'elle héberge sur ses serveurs avec son propre nom de domaine. De nombreuses firmes lui ont confié cette mission, dont laSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail mais aussiDe Lijn , laSTIB / MIVB et le TEC.
Le 4/10/2010, les accompagnateurs de train et le personnel de gare de laSNCB / NMBS ont reçus un nouvel uniforme signéOlivier Strelli . Il remplace l'uniforme datant de 1999.
En octobre 2010, on a inauguré un nouveau hall dans l'atelier de traction de Charleroi. Il est destiné à prendre en charge les nouvelles automotrices Desiro
C'est également en octobre 2010, que le consultantArthur D. Little , a communiqué les premiers résultats de son audit sur la baisse de la ponctualité, qu'il a effectué à la demande de laSNCB / NMBS et d'Infrabel.
Il a notamment identifié, les principales lignes à problème :Bruxelles / Brussel - Liège ,Bruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) ,Anvers (Antwerpen) - Gand (Gent) ,Bruxelles / Brussel - Quévy ,Bruxelles - Charleroi et la dorsale wallonne.
Le 9/11/2010, le syndicat flamandACOD-Spoor , a publié une affiche bilingue pour railler les statistiques de ponctualité de laSNCB / NMBS .
Son slogan était "Depuis que mon mari prend le train, mon amant a plus de temps à me consacrer !" ou "Sinds mijn man de trein neemt heeft mijn minnaar meer tijd voor mij !", le tout sur fond de jolie femme dénudée. Cette affiche a scandalisé l'opinion publique, la direction de laSNCB / NMBS et même l'aile francophone de ce syndicat.
Fin 2010, leB-Holding fait installer des défibrillateurs cardiaques dans les principales gares du pays.
C'est dans les années 2010, qu'Infrabel, a choisi la couleur bleue, qui est devenue sa signature. Tous les domaines furent concernés, un des plus visibles fut ses clôtures rigides le long des voies.
Dans les années 2010, Infrabel, a commencé à installer, une signalétique plus explicite, destinée au personnel travaillant dans les zones d'aiguillages. Dans une situation complexe, il est important, pour des raisons de sécurité, de savoir exactement, les voies qu'un aiguillage commande et protège.
Les panneaux, placés à hauteur d'homme, en bord des voies, renvoient aux marquages, placés sur les moteurs d'aiguillage.
à droite plan d'ensemble marquage identifiant
à gauche indications par aiguillage un moteur d'aiguillage
En hiver, dans les ateliers de traction, l'ouverture des portes, pour faire entrer ou sortir le matériel, entraîne une forte chute de la température intérieure.
Pour y remédier, on a placé,en 2011, à l'atelier de traction de Charleroi, des jets d'airau-dessus des portes.Ceux-ci , sont mis en oeuvre automatiquement lors de leur ouverture. L'air chaud de ces jets, est prélevé dans l'air chaud de l'atelier qui stagne près de son plafond.
A partir de 2011, Infrabel commence à équiper ses cabines de signalisation d'un système ARS (Automatic Route System ). Ce programme, sous la surveillance d'un opérateur, trace les automatiquement les itinéraires que doivent parcourir les trains.
C'est à partir de l'exercice comptable de 2011, que leGroupe SNCB / NMBS-Groep , a adopté, pour les évaluations dans ses états financiers, le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards ).
Alors qu'avant, on estimait la valeur d'un bien en partant de son prix d'acquisition moins un amortissement et une dépréciation, maintenant, on l'estime à sa valeur économique.
Début 2011, la sidérurgie de l'acier inoxydable, fut séparée de la sidérurgie traditionnelle. Ainsi naquirent,Aperam Châtelet etAperam Genk , filiales du groupe international ArcelorMittal.
Ces sites, reçoivent, par le rail, les ferrailles et autres matières qu'ils vont fondre. Aussi, ils ont conservés l'ancienne flotte de locotracteurs.
En 2011, les élèves du TIO (Technisch Instituut sint-jozef Overpelt , ont effectué la reconstruction de la menuiserie intérieure de l'autorail551.26 que lePFT / TSP avait déplacé dans leur école.
Le 1/2/2011, en apprend plus d'informations sur l'évolution de l'activité fret de laSNCB / NMBS confiée àSNCB Logistics / NMBS Logistics . Particularité de cette filiale, elle est de droit privé au lieu de droit public. En conséquence, ses nouveaux employés travailleront à des conditions identiques à celles des compagnies privées.
Elle est divisée en deux entités commerciales : IFB (Inter Ferry Boats ) et Xpedys. En plus,SNCB Logistics / NMBS Logistics a aussi une filiale française en pleine croissance :OSR France .
Un manager expérimenté,Geert Pauwels , est nommé CEO deSNCB Logistics / NMBS Logistics .
Le parlement a approuvé le 10/2/2011 les conclusions de l'enquête parlementaire sur l'accident de Buizingen du 15/1/2010 : la Belgique souffre d'un retard anormal en équipement de sécurité par rapport à ses voisins mais aucune responsabilité individuelle ne peut être dégagée.
Le 13/3/2011, un incendie s'est déclaré dans la cabine de signalisation d'Etterbeek. Ceci a entraîné de profondes perturbations, pendant des mois, sur les lignesOttignies - Bruxelles-Nord / Brussel-Noord etHal (Halle) - Etterbeek - Malines (Mechelen) .
Dans son nouvel avis du 17/3/2011, le CSNPH (Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées ) / NHRPH (Nationale Hoge Raad Personen met een Handicap ), revint sur son avis du 21/3/2011, et accepta que laSNCB / NMBS utilise des chenillesmonte-escaliers dans les gares dépourvues d'ascenseurs. Il faudra cependant plusieurs années avant que ces dispositifs, permettant la prise en charge par le personnel de la gare, des fauteuils roulants, soit répandus de manière importante.
A la dispositions des handicapés, on trouve néanmoins dans des gares de moyenne importance mais dépourvues d'ascenseur :
- des rampes mobiles pour racheter la différence de niveau entre les quais et les trains
- des bornes d'appel pour demander de l'assistance, notamment pour manoeuvrer les rampes mobiles
- des guichets équipés de boucles d'induction pour prothèses auditives.
rampe simple rampe sur chariot rampe élévatrice
Le 18/3/2011, a été inauguré, sur initiative duPort de Bruxelles /Haven van Brussel , une locomotive à vapeur érigée en monument. Elle est placée, en compagnie d'unwagon-citerne , sur un pont désaffectéau-dessus du canal.
En avril 2011, on a appris queSNCB / NMBS expérimentait l'utilisation du logicielHastus-Rail , de la firme GIRO, projet baptisé chez elle, sous le nom de Power (Planning Of the Workload Executed by Railwaystaff ). Ce programme servira à planifier les prestations des accompagnateurs de train.
Une certaine inquiétude s'est manifestée chez les syndicats, car cette firme a déjà oeuvré à la planification des tournées des facteurs distribuant le courrier, ce qui avait entraîné une hausse de leur charge de travail.
LaSNCB / NMBS a commencé à utiliser le programme en fin d'année, mais n'ayant en rien changé sa réglementation, cet effet n'a pas eut lieu.
Le 14/4/2011, on a appris, que selon une étude du cabinet conseilARTHUR D. LITTLE , commandée par laSNCB / NMBS , que la principale cause des retards grandissant des trains, était le manque de collaboration entre laSNCB / NMBS et Infrabel.
Le 2/5/2011, le cardan d'un autorail de la série 41, qui effectuait le trajetNeerpelt - Anvers (Antwerpen) , s'est brisé et a été projeté loin de la voie. Cet incident, était tellement inédit, que, dans un premier temps, le dispatching a crû qu'on lui faisait une plaisanterie.
A partir du 13/5/2011, la 7392, remise en état par RTI (Rails & Traction International ), a été utilisée pour la desserte interne desPorts de Mulhouse-Rhin .
Le 14/5/2011, a été fondé, à Genk, la société de transport intermodalMove Intermodal .
Le 24/5/2011, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS , décida la fermeture de 38 guichets de gares peu fréquentées.
Promesse fut faite alors d'ouvrir quand même leur salles d'attente en hiver, au besoin avec l'aide de bénévoles. Ces ouvertures, ou ne se concrétisèrent pas ou ne furent pas tenues longtemps.
Le 7/6/2011, le CFEL (Centre Européen de Fruits et Légumes ), installéquai des Usines / Werkhuizenkaai àBruxelles / Brussel , s'est plaint, dans la presse, de la difficulté croissante de s'approvisionner par la route. Il rêve d'un retour au ferroviaire qui se ferait dans une nouvelle implantation.
En effet, jusque dans les années 1990, son approvisionnement en fruits et légumes, se faisait encore par wagons frigorifiques.
Le 9/6/2011, legouvernement wallon a approuvé un "plan rail" pour la région, toutefois il ne dispose pas de budget pour le financer.
Le 9/6/2011 également, un très grand nombre de régulateurs ferroviaires européens, dont celui compétent pour la Belgique, soit leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer , ont fondé une association, l'IRG Rail (Independant Regulator's Groupe - Rail ).Celle-ci , a pour but de leur permettre d'échanger entre eux, informations et meilleures pratiques.
Voulant se démarquer de laSNCB / NMBS , à partir de juillet 2011, Infrabel commenca à revêtir son matériel moteur d'une livrée spécifique à dominante bleue. Son matériel remorqué avait déjà été personnalisé en peignant en bleu ses boites d'essieux.
Le 12/6/2011, laSNCB Logistics / NMBS Logistics , a augmenté le nombre de ses zones marchandises qui sont utilisées pour attribuer un numéro de train.
Numérotation d'un train de la SNCB Logistics
premier chiffre 3 pour un train complet 5 pour un train du trafic diffus deuxième chiffre celui de la zone de départ troisième chiffre celui de la zone d'arrivée deux derniers chiffres numéro d'ordre exemple : un train complet Ronet - Châtelet est numéroté 36718.
Zones marchandises de la SNCB Logistics
zone n°1 la côte zone n°2 Anvers zone n°3 Limbourg zone n°4 Liège zone n°6 Ardenne zone n°7 Hainaut zone n°9 Gand
Mi-2011, le , avec l'appui de divers organismes, dont le principal estB-Holding fonde Blue-BikeDe Lijn .
Il s'agit de louer des vélos au départ des principales gares, et donc de favoriser une mobilité complémentaire au rail. On établit 32 points de location en Flandre (Vlaanderen), 4 àBruxelles / Brussel et 4 en Wallonie. Les vélos doivent être restitués là où ils ont été empruntés.
En juillet 2018, laSNCB / NMBS , quientre-temps a succédé auB-Holding et n'est plus intéressée par cette activité, a revendu ses parts àDe Lijn .Celle-ci devient ainsi majoritaire et a l'intention d'ouvrir de nouveaux points de location, en Flandre (Vlaanderen), près de ses principales stations.
Le 6/7/2011, les premières locomotives de la série 18 ont reçu une agréation provisoire et ont été mises en service commercial. Ces locomotives sont des Eurosprinter tricourant,1,5 kV DC,3 kV DC et25 kV AC, construites parSiemens Mobility . Du fait du manque d'expérience du constructeur en courant continu, leur mise au point avait pris deux ans.
Ces locomotives sont dérivées de la Taurus autrichienne, qui estelle-même , a annoncé avoir instauré quotidiennement une liaison ferroviaire continentale entre le port d'Anvers (Antwerpen) et la ville chinoise de Chongqing., une machine de la famille EuroSprinter. , qui a été chargée de concevoir
Des locomotives identiques, mais équipées à une des extrémités d'unattelage automatique GF/Sécheron , formèrent la série 19. Toutes ces locomotives sont équipées du système MUX, ce qui veut dire que dans des trains de voyageurs, on peut les retrouver en tête, en queue ou au milieu.
Cette nouvelle série 18, ne doit pas être confondue avec l'ancienne série 18, construite par Alsthom, et qui a été en service de 1973 à 1999. De même, la nouvelle série 19, ne comprend pas l'éphémère prototype 1901 de 1996.
En avril 2007, laSNCB / NMBS , avait effectué des essais avec une locomotive Taurus. A cette occasion, elle lui avait affecté le numéro 1701, alors que finalement le numéro de série choisi sera le 18. De nouveau, cette locomotive ne doit pas être comprise dans la future série 17.
Le 19/7/2011, est inauguré le raccordement direct au réseau français, de la carrière CCM (Comptoir des Calcaires et Matériaux ) située àWallers-Trélon en France. Dans cette zone frontalière,celui-ci traverse une portion du territoire belge.
L'ancien raccordement qu'il remplace, utilisait, depuis 1993, une partie de l'ancienne ligneMomignies - Anor , aussi en partie en Belgique. Ces carrières utilisaient également d'anciens engins de traction belges.
Fin août 2011,B-Holding , a fait enlever le logo de laSNCB / NMBS des quais de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Logique, c'est elle qui gère désormaiscelle-ci , mais illustratif des changements en cours.
Le 31/8/2011, Crossrail, commença à utiliser des locomotives dieselclass 77 . Ce type de locomotive est une modernisation de laclass 66 .
A partir de l'année scolaire2011-2012 , c'est l'agence Atelier DesignLe Calendrier des Ecoliers /De Grote Schoolcalender , qu'Infrabel offre traditionnellement aux écoles.Celui-ci contient des conseils de sécurité en rapport avec les dangers du chemin de fer.
Le 14/9/2011, l'associationNavetteurs.be , pour protester contre les retards des trains, a transformé le logo officiel de laSNCB / NMBS , en navetteur déçu.
Le 22/9/2011, la communauté d'agglomération deValenciennes Métropole , a lancé une étude sur une possible réouverture de la ligneValenciennes - Mons . En Belgique, il n'y aurait que800 m de voies à reposer, mais en France, tout est à reconstruire.
Le 28/9/2011, leGroupe SNCB / NMBS-Groep a lancé le concours BERT (BelgianRailways Competition for Technicians ). C'est un concours d'innovations, destiné aux écoles techniques, pour les intéresser au domaine ferroviaire. Il deviendra annuel.
Le 28/9/2011 également, une initiative privée propose à Jodoigne de créer une nouvelle ligne ferroviaire allant de Mons à Liège en passant par Nivelles, Wavre et Jodoigne :La transbrabançonne . Cette proposition a été laissée sans suite.
Le 1/10/2011, laSNCB / NMBS , a fermé leSpoorwegmuseum De Mijlpaal (musée du mijlpaal ou colonne milliaire ). Ce petit musée, géré par un bénévole, était situé sur un terrain de l'atelier central de Malines (Mechelen), qui devait être libéré. Ses collections ont été préservées.
Le 3/10/2011, laSNCB / NMBS , a mis en circulation un train spécial pour soutenir l'associationPink Ribbon qui lutte contre le cancer du sein.
Le 7/10/2011, a été inauguré, àHoudeng-Goegnies , leGarocentre Terminal , intégré aux voies du complexe sidérurgique de Duferco. Cette plateforme multimodale complète Gareocentre qui existe depuis le 1/10/1986.
C'est en octobre 2011, qu'ont commencé les travaux de rénovation et d'agrandissement de la gare d'Ostende. Le projet est piloté par le bureau d'architecturefranco-autrichien Dietmar Feichtinger Architectes .
La gare sera transformée en un vaste pôle multimodal, appeléStation aan zee (Gare du bord de mer ). Il intégrera trains, trams et bus sous une vaste verrière et comprendra des parkings pour autos et vélos.
Le 17/10/2011, on a démoli le Spookbrug (pont fantôme ) de Varsenare (commune de Jabbeke).Celui-ci , construit en 1976, enjambait les voies de la ligneBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) . Il était destiné à une autoroute qui n'a jamais vu le jour.
Le 22/10/2011, HUPAC
Le 30/10/2011, Thalys, a instauré une desserte quotidienne deBrussels Airport .
En octobre 2011, Thalys, a pelliculé une de ses rames, en promotion de la sortie d'un film sur Tintin. Depuis, ce fait fut répété à diverses reprises :
- juin 2012, départ duTour de France de Liège
- février 2013,Jean-Paul Gaultier
- avril 2013, investiture du roiWillem-Alexander
- novembre 2013, promotion d'Hello bank!
- avril 2017, championnat du monde de hockey sur glace.
Le 1/11/2011, différents partenaires du ferroviaire et des métros, dontB-Holding , ont lancés le projet international RESTRAIL. Son objectif est d'étudier les moyens de lutter contre le suicide et le trespassing le long des voies.
Le 4/11/2011, pour faire face à une pénurie de matériel pour les trains Benelux devant desservir Bréda (Breda), on prit en location, une rame de voitures des ÖBB (Österreichische BundesBahnen ), Cette location prit fin en décembre 2012.
Le 4/11/2011 également, entre Assesse et Courrière, un train formé d'automotrices AM96, a heurté un troupeau de vaches qui errait sur les rails, 17 bovidés ont été tués.
Le 22/11/2011,Europa Nostra , a remis le prix du patrimoine culturel de l’Union européenne àB-Holding . Ceci, pour récompenser la magnifique restauration et modernisation de la gare d'Anvers-central (Antwerpen-Centraal ).
Le 1/12/2011, letribunal de première Instance de Bruxelles doit, en référé, trancher un litige concernant des panneaux d'affichage entre Infrabel et Publifer, filiale duB-Holding . Anecdotique mais qui en dit l'on sur les rapports tendus entre les différents acteurs du ferroviaire belge.
Le 12/12/2011, on a inauguré à Zeebruges (Zeebrugge), le premier point d'approvisionnement en carburant diesel qu'Infrabel ouvre aux compagnies privées.
Le 5/12/2011, a été mis en service, le raccordement de la zone industrielle Plassendale dans l'arrière-port d'Ostende (Oostende). Pour l'établir, il avait fallu construire unpont tournant sur le canalGand (Gent) - Ostende (Oostende) .
Cette ligne n'a pour ainsi dire connu aucun trafic. Le principal transport qui avait motivé le projet était celui du gaz propane déchargé de bateaux. Mais, pour des raisons de sécurité, une telle activité n'a pas été autorisée dans le port.
En 2012, le loueur de wagons suisse WASCOSA a ouvert un bureau dans la région anversoise.
C'est en 2012 également, qu'a été fondé le collectif d'artistes Propaganza.Celui-ci , se positionne comme intermédiaire entre les collectivités et les artistes, pour la réalisation de peintures murales "street art ". Il favorisera ainsi la décoration de plusieurs bâtiments ferroviaires.
En janvier 2012, IEWInter-Environnement Wallonie ) a diffusé une étude intitulée "Les enjeux ferroviaires à Charleroi ". Elle attire l'attention sur d'éventuelles conséquences urbanistique d'une gare à l'aérodrome de Gosselies BSCA (Brussels South Charleroi Airport ).Celle-ci pourrait entraîner une dispersion de l'habitat qui déstabiliserait l'agglomération.
Début 2012, sur la ligneLiège - Verviers , fut mis en service un tunnel de450 m sous la colline de la Moutarde à Dolhain (commune de Limourg). La construction decelui-ci visait à résoudre un problème d'instabilité des talus et a conduit à un déplacement du point d'arrêt de la localité.
Début 2012 également, Europorte, commença à utiliser la locomotivediesel-électrique Stadler Euro 4000 , y compris en Belgique. Par la suite, d'autres compagnies l'utilisèrent également.
Construite à Valence (Valencia) à partir de 2006, c'est une locomotive de grande puissance, équipée d'un moteur EMD (Electro-Motive Division ) type 710 de 16 cylindres. L'usine, était alors propriété de Vossolh, mais lorsquecelui-ci , cessa la construction de locomotives, elle fut reprise, en 2016, par Stadler.
Le 10/1/2012, Infrabel, a communiqué avoir signé avecAlstom Transport , uncontrat-cadre pour déployer l'ERTMS sur le réseau belge. D'une durée de quinze ans, il prévoit l'adaptation de4.000 signaux à l'ETCS.
Le 16/1/2012, l'UVCW, (Union des Villes et Communes de Wallonie ), a exprimé ses revendications sur la desserte ferroviaire en Wallonie. En tête de liste, elle a placé la mise à160 km/h de l’itinéraireMouscron / Moeskroen - Tournai - Bruxelles / Brussel .
Courant 2012, un enquête approfondie fut effectuée pour comprendre le rapport des belges à la mobilité, BELDAM (BELgian DAily Mobility ). Nous en extrayons les chiffres suivants :
Fréquentation de la SNCB en 2012
fréquence Wallonie Flandre Bruxelles Belgique 10 fois par semaine ou plus 3 % 4 % 3 % 3 % 4 à 8 fois par semaine 3 % 2 % 2 % 2 % 2 fois par semaine 2 % 2 % 3 % 2 % 4 à 6 fois par mois 2 % 2 % 3 % 2 % 2 fois par mois 3 % 3 % 5 % 4 % moins de 2 fois par mois 37 % 25 % 29 % 32 % jamais 50 % 61 % 56 % 54 %
Le 25/1/2012, les nouvelles automotricesSiemens Desiro furent présentées par laSNCB / NMBS .
Une partie de ces automotrices est monocourant3 kV DC , les 08000, l'autre est bicourant3 kV DC et25 kV AC, les 08500.
Naturellement, les Desiro, comme c'est maintenant la règle pour le matériel moderne, bénéficient de l'air conditionné et de prises de courant à la disposition des voyageurs. Leurs toilettes ne se déversent plus sur la voie mais dans un réservoir qui fait l'objet de vidanges régulières.
Par contre, elles ne disposent plus de siège en vis à vis. Pendant longtemps, la présence de ces sièges qui se font face, avait créé une atmosphère de convivialité et de sociabilité dans les trains. Ils favorisaient les jeux de cartes et les échanges d'idées. Mais cette époque est révolue et le voyageur moderne recherche maintenant l'isolement et la proximité de son smartphone.
Le passage entre deux caisses d'une même automotrice est très large et facile, mais il n'y a pas de passage possible entre deux automotrices.
Les automotrices sont équipées des nouveaux systèmes de signalisation et compatibles avec les trois hauteurs de quai utilisées en Belgique (28, 55 et 78 cm). Elles se répartissent en troissous-séries : monocourant conventionnelle, monocourant RER et bicourant. Dans les premiers temps de leur mise en oeuvre, elles connurent des problèmes de fermeture de porte, d'attelage et de système de sécurité mais l'objectif reste de les mettre en service pour 2016.
Il y a cinq phares sur les faces d'extrémité : un phare central blanc, deux phares équipés de LED's qui peuvent être au choix rouges ou blancs, et deux projecteurs blancs.
Dans les compartiments des voyageurs, il y a des caméras de surveillance, enregistrant ce qui s'y passe.
Il y a aussi des écrans d'information innovant, qui permettent un suivi de l'avancement du train, minute par minute. Sont ainsi affichés successivement :
- la classe du compartiment (ce qui est utile car elle est peu visible)
- un plan de la rame avec indication de la position des prises de courant et du WC
- la destination du train
- le prochain arrêt puiscelui-ci lorsqu'il est atteint
- l'écart de temps en fonction de la position actuelle du train rapport à l'horaire théorique
- une prévision de l'écart de temps à la prochaine gare de correspondance ou au terminus
- les trains pouvant être utilisés à la prochaine gare de correspondance.
- des messages divers et des publicités.
Elles sont également équipées de l'attelage automatique GF/Sécheron .
Pour faciliter leur entretien préventif, elles disposent de la télémétrie. Par ce moyen, les données numériques relatives aux défauts détectés sur un matériel, sont envoyées, à distance, au responsable de sa maintenance.
LaSNCB / NMBS envisage d'installer un tel dispositif, d'abord sur les locomotives récentes du même constructeur, soit la série18/19 , puis, à plus long terme, sur la plus grande partie possible de son matériel moteur.
Le 25/1/2012 également, un déraillement d'un train de marchandises eut lieu àRémersdael / Remersdaal , commune deFourons / Voeren . L'enquête qui a suivi, a incriminé une usure des rails ayant provoqué des ondulations à la surface deceux-ci . Un wagon vide s'est alors mit à tressauter et finit par dérailler.
Les ondulations des rails, se traitent en les meulant avec un train spécial.
En mars 2012, fut créée, au sein duDépartement de la Stratégie de la Mobilité du Service Public de Wallonie , unecellule ferroviaire wallonne .
Toujours en mars 2012, un contrôle effectué dans les grandes gares du pays, a révélé que, dessous-traitants chargés du nettoyage, y utilisaient des travailleurs dans des conditions indignes.B-Holding a pris l'engagement d'y mettre fin.
Le pas à pas européen
Depuis son origine, la doctrine européenne de séparation entre gestionnaire de l'infrastructure d'une part et gestionnaire du transport d'autre part n'a cessé d'être critiquée d'autant plus qu'elle n'est pas appliquée dans les autres parties du monde. Mais ces critiques se neutralisent l'une l'autre : pour les uns la concurrence dans le ferroviaire est unnon-sens , pour d'autres seule la concurrence entre acteurs ferroviaires permettra de lutter contre la concurrence routière, pour d'autres encore la concurrence va permettre à des acteurs dominants de tuer la concurrence, etc.
En raison de ces critiques, la plupart des pays européens, dont la Belgique, ont déployés une ingéniosité juridique étonnante pour séparer le moins possible le gestionnaire de leur infrastructure du gestionnaire historique de leur transport. Il en résulte une grande confusion organisationnelle. Parfois les différents gestionnaires de transport s'affrontent comme des concurrents et s'attaquent aux marchés traditionnels des gestionnaires historiques. Mais parfois ces gestionnaires utilisent encore des formes de collaborations antérieures à la période concurrentielle comme en créant des structures communes.
Au fil des années, diverses conséquences des règles européennes sont apparues dont la plus importante est, sur un territoire donné, la position dominante du gestionnaire de l'infrastructure par rapport aux divers gestionnaires des transports circulant sur ce territoire. Acteur dominant, le gestionnaire de l'infrastructure capte les subventions et se finance par des péages versés par les gestionnaires des transports ce qui permet d'équilibrer ses comptes.
En Belgique, c'est donc tout à fait logiquement qu'Infrabel est devenu l'acteur clé du ferroviaire et qu'il focalise l'attention par une politique de relations publiques très active comme l'illustre son site d'info-voyageurs RailTime lancé le 28/1/2009.
Remarquons que c'est une complète inversion des valeurs traditionnelles des cheminots qui donnaient la primauté du prestige sociale aux "roulants" qui assuraient le transport.
De tout ceci, le grand public ne retient qu'une chose : il ne sait plus qui est responsable de quoi. Quasi tout incident implique le gestionnaire de l'infrastructure et celui du transport. Aussi, laSNCB / NMBS , invoquant le trouble engendré par RailTime, qui donnait des informations concurrentes aux siennes, a obtenu sa suppression le 17/4/2015. Il faut dire, que sa carte de Belgique, signalant les points à problème sur le rail était devenu illisible ... car il y avait des points partout.
Surprise, le 14/3/2012 laBanque Nationale de Belgique /Nationale Bank van België se mêle au débat estimant que toute cette tempête organisationnelle n'a finalement rien apporté aux usagers et aux pouvoirs publics. Cette opinion est naturellement invérifiable car personne ne sait ce que serait devenu le ferroviaire en l'absence de réforme. Mais, vu de l'extérieur, la situation actuelle du secteur ferroviaire, en Belgique comme en Europe, est bien dans la continuité du passé et donc cette thèse n'est pas invraisemblable.
Tant d'efforts et de tensions pour rien sèment le doute sur leur pertinence. Tout ceci dans un contexte politique européen déprimé qui n'est pas réconforté par des rumeurs comme celle de l'abandon par l'Allemagne de l'ERTMS. Toutefois, cette dernière, comme les autres partenaires européens, signa le 17/4/2012 une déclaration d'intention visant à en équiper les corridors européens mais seulement pour 2020.
Le 2/3/2012 a été inauguré, l'ETCS de niveau 1 entreBruxelles / Brussel et Louvain (Leuven). L'ETCS est le constituant essentiel du système decontrôle-commande et de signalisation ERTMS. Cette première application de l'ETCS de niveau 1 sera progressivement étendue aux principales lignes du réseau intérieur.
Tous ces systèmes sont de compatibilité ascendante et sont adaptés à des vitesses de plus en plus élevées :
- TBL1+ échange d'informations sol/train seulement au droit des balises
pas de prise en compte des caractéristiques du train
répétition sommaire en cabine de conduite de la signalisation au sol
destiné aux lignes normales
- ETCS1 échange d'informations sol/train seulement au droit des balises
prise en compte des caractéristiques du train
informations détaillées en cabine de conduite y compris sur la signalisation au sol
destiné aux lignes principales
- ETCS2 échange d'informations sol/train non seulement au droit des balises
mais aussi n'importe où grâce à un échange de données parGSM-R
prise en compte des caractéristiques du train
informations complètes en cabine de conduite car absence de signalisation au sol
destiné aux lignes à grande vitesse.
A noter, que sont en cours de conception, au niveau international, un ETCS3 et même un ETCS3 hybride avec le niveau 2. Danscelui-ci , la traditionnelle découpe de la ligne en cantons serait abandonnée.
Sur les lignes principales, on conseil d'implémenter l'ETCS2, tout en maintenant les signaux, ce qui permet en cas de problème de rouler en ETCS1.
Ces systèmes modernes s'ajoutent au système ancien du "crocodile", du moins, selon les directives européennes, jusqu'en 2025. Aucun système ne prend en compte l'adaptation aux conditions météorologiques et autre aléas qui restent de la responsabilité du conducteur.
Deux systèmes on bien été conçus pour suppléer à celui du "crocodile" mais on été peu utilisés :
- à partir des années 1970 : le système MEMOR (différentes versions successives)
- à partir des années 1980 : la TBL (différentes versions précédents la TBL1+).
C'est la mémorisation de l'aspect restrictif d'un signal qui a donné son nom au système MEMOR. Cette fonctionnalité était une avancée pour la sécurité car, par exemple, un conducteur qui avait rencontré un ralentissement puis marquait un arrêt en gare, repartait parfois en oubliant d'avoir rencontrécelui-ci .
Le défaut principal de ce système reste que les trains ne sont pas arrêtés après le franchissement d'un feu rouge et non avant.
Le matériel roulant étranger doit être équipé au minimum du système du "crocodile" pour pénétrer en Belgique et, lorsque le matériel belge est équipé de la TBL1+, celle-ci doit être démontée pour pouvoir circuler à l'étranger. Toutefois, à partir de 2012, diverses dérogations octroyées par des pays voisins ont cependant permis au matériel équipé de la TBL1+ de faire une courte incursion sur leur réseau. Au 1/1/2014, suite à l'arrivée de nouveaux matériels et au déclassement des plus anciens, tous les trains voyageurs étaient équipés de la TBL1+.
Enfin, l'expérience montre que, la TBL1+, en négligeant les caractéristiques des trains, n'interdit pas tout dépassement de feux rouges. En 2012 :8 dépassements dont un ayant atteint le point à protéger (situé en principe à 150 m du feu) mais sans conséquence.
Du fait de leur informatisation, les nouvelles cabines de signalisation offrent un visage bien différent des anciennes : les opérateurs y travaillent devant plusieurs écrans disposés en arc de cercle devant eux, dans la pénombre d'une salle sans fenêtres où chacun d'eux gère le trafic d'une zone géographique bien précise.
Dans la foulée de la généralisation de la TBL1+ et de la concentration des cabines de signalisation (de 368 à 31 dont 10 avec du personnel), il est prévu de remplacer l'équipement électromécanique des passages à niveau par un équipement électronique plus performant.
A partir de 2013, la TBL1+ a été améliorée pour contrôler aussi les vitesses inférieures à 40km/h . Cette version est appelée TBL1++. On ne peut s'empêcher de comparer les systèmes belges successifs de TBL avec les systèmes analogues desPays-Bas de l'ATB et de constater, qu'après avoir longtemps en retrait, la dernière version belge est la plus performante. Le 10/10/2014, ce système a effectivement empêché une collision de trains entreSchaerbeek / Schaarbeek et Vilvorde (Vilvoorde).
En 2013, a été fondé l'ERTMS Users Group , dont le siège est àBruxelles / Brussel , qui regroupe les pays européens concernés par la nouvelle signalisation européenne. Au départ, cet organisme a eu pour mission d'aider à surmonter les nombreuses difficultés rencontrées, dont les incompatibilités entre les différentes versions du système. Par après, il explorera des pistes nouvelles telles que l'ATO (Automatic Train Operation ) basé sur l'ERTMS.
Des convois de transport de combustibles nucléaires usés, venant desPays-Bas et à destination de la France, traversent régulièrement la Belgique. Il en a été ainsi le 5/3/2012.Ceux-ci étaient alors accompagnés par la police, car il y avait eu parfois des manifestations hostiles dans certains pays.
Comme il y a émission de rayons gamma, on utilise des wagons CASTOR (Cask for Storage and TranspOrt of Radioactive material ).
Le 19/3/2012, le SPW (Service Public de Wallonie ), a publié un étude du bureau Technum (ex-TRITEL ) qui, après avoir étudié l'existant, donne des suggestions pour le développement du rail en Wallonie.
Le 20/3/2012,B-Holding , a émis son premier emprunt obligataire institutionnel.Celui-ci , sera côté sur la place financière de Luxembourg.
C'est le 2/4/2012, que l'association de défense des usagers du rail,Navetteurs.be , a été constituée en ASBL (Association Sans But Lucratif ).
Le 18/4/2012, leB-Holding a annoncé son intention de construire un musée, appeléTrain World , dans la gare deSchaerbeek / Schaarbeek , et dans un grand hall à construire à côté decelle-ci . Il est prévu d'y regrouper quelques un des plus emblématiques matériels ferroviaires ayant roulés en Belgique ainsi qu'un réseau de train miniature.
La scénographie sera confiée à l'artiste, célèbre dessinateur de bandes dessinées,François Schuiten et à l'agence ExpoDuo.
Le 25/4/2012,B-Holding , a inauguré un nouveau "Travel Centre " dans la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord .Celui-ci , ne constitue qu'un des points de la rénovation de cette gare entamée depuis mai 2010.
En mai 2012, laSNCB / NMBS , a lancé une nouvelle version de son site internet.Celui-ci , est désormais un des plus visité du pays.
Dans un document remit le 3/5/2012 à la commissionentreprises publiques de la Chambre,B-Holding , avoue l’échec et l’inefficience du modèle d'organisation en trois entités des chemins de fer belges.
En effet, vu le manque de véritables leviers et d’autorité légale dont elle dispose, la coordination avec les deux autres entités s’avère soumise au bon vouloir decelles-ci .
Le 5/5/2012, laSNCB / NMBS , assuré le premierTrain des 1000 /Trein der 1000 . Organisé par différentes institutions, son but est de conduire des jeunes visiter le camp de concentration d'Auschwitz. Ceci les sensibiliser à ce qui s'y est passé.
Ce train a été répété certaines années, de telle sorte qu'il finit par devenir le dernier train international à longue distance de laSNCB / NMBS .
Le 11/5/2012, un accident s'est produit entre deux trains de marchandises à Godinne. Pas de victime, mais les habitants à proximité ont dû être évacués pendant plusieurs jours à cause d'un risque chimique.
L'enquête a conclu, qu'une surtension au niveau d'un "crocodile", s'était produite lors du passage d'un train précédent.Celle-ci avait provoqué une défaillance de la signalisation. Le train tamponneur n'avait donc pas été averti de la présence, devant lui, d'un train immobilisé.
C'est un câble d'alimentation des moteurs d'une automotrice qui, pendant sous sa caisse, est à l'origine de cette surtension.
Le 19/5/2012, on a appris que la gare de Limal, désertée depuis avril 2004, allait être rénovée, agrandie et recevoir une nouvelle affectation.
C'est la société VECTURIS qui va en faire son quartier général. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que c'est une société ferroviaire.Celle-ci n'a cependant pas d'activités en Europe mais se concentre principalement sur l'Afrique.
Comme la gare de Limal, bien d'autres ont été vendues et sont devenues des habitations, des restaurants ou des bâtiments communaux.
Le 21/5/2012, Europorte a innové en organisant un transport transmanche de remorques routières non accompagnées entre Anvers (Antwerpen) et Barking, à l'Est de Londres (London), via les lignes à grande vitesse.
L'assemblée générale des gestionnaires d'infrastructures ferroviaires européens, l'EIM (European rail Infrastructure Managers ). réunie à Paris le 29/5/2012, demanda aux décideurs européens, une extension et une clarification de leurs compétences.
Aux compétences actuelles :
- tarification des sillons
- attribution des sillons
devraient s'ajouter :
- gestion et commande des circulations
- maintenance, modernisation et développement du réseau.
Cet organisme, basé àBruxelles / Brussel , rassemble les gestionnaires d'infrastructure ferroviaire européens tels qu'Infrabel.
Les premières automotrices Desiro ont été mises en exploitation commerciale en juin 2012.
A partir de lami-2012 , laSNCB / NMBS , a commencé à équiper ses conducteurs, d'une tablette, résistante aux chocs et contenant l'application IDA (Intelligent Driver Assistance ).Celle-ci , remplace les volumineux et lourds documents papier queceux-ci , devaient emporter.
C'est le 10/6/2012 que fut mise en exploitation la nouvelle ligne entre l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal ,Brussels Airport , et Malines (Mechelen), soit le projet Diabolo. Ceci permet une liaison directe entre Anvers (Antwerpen) et l'aéroport sans transiter parBruxelles / Brussel .
Pour entrer ou sortir des quais de la gare deBruxelles Airport - Zaventem , il faut payer une redevance à la société de Financement du projet,Northern Diabolo . Depuis le 1/6/2015, ceci est contrôlé par des portiques d'accès.
Dès 2013, on lança le projetspoorbypass Mechelen (contournement ferroviaire de Malines ) qui, dans une première phase donnera des voies supplémentaires à la gare de Malines puis, dans une deuxième phase, prévue à partir de 2018, offrira une continuité avec la ligne Diabolo, ce qui la fera déboucherau-delà de Malines.
Cette deuxième phase doitelle-même être complétée par une reconstruction de la gareelle-même , qui s'inscrit dans le projet communalMechelen in beweging (Malines en mouvement ). Les deux nouvelles voies à quai, en gare de Malines, seront parcourables à160 km/h .
Pour cela, on commença, les 10 et 11/9/2013, par déplacer de40 m , le plus ancien bâtiment ferroviaire du continent encore debout. Cet atelier de peinture et menuiserie, datait en effet de 1837.
En ce qui concerne la restructuration duGroupe SNCB / NMBS-Groep (B-Holding ,SNCB / NMBS , Infrabel plus 114 filiales), le 15/6/2012, le ministre compétent,Paul Magnette , a annoncé sa préférence pour un modèle à deux entités, la holding étant supprimée. Cependant, quelque temps après, l’avocat général de laCour de justice de l'Union européenne , malgré l'avis contraire du commissaire européen, a estimé qu'une séparation aussi radicale n'était pas requise par la directive91/440 . Ceci ne manqua pas d'amoindrir la position du ministre fortement contestée par les syndicats qui veulent eux une seule entité juridique. D'autant plus que, la France, où se pose le même problème, opta le 30/10/2012 pour une "structure intégrée" qui subordonne plus ou moins le gestionnaire de l'infrastructure à l'opérateur historique (réforme française votée le 23/7/2014).
Néanmoins, le 21/12/2012, legouvernement fédéral donne son accord de principe à la proposition du ministre, tout en demandant de retravailler certains points, ce qui fut fait le 9/1/2013. Ce sont les syndicats qui ont fait pression pour obtenir cette décision, argumentant qu'elle allait préserver le statut unique des cheminots.
La raison principale du passage de la structure à trois entités à celle à deux entités, est le fait queB-Holding n'a jamais exercé le rôle de chef d'orchestre qu'on attendait de lui. Ceci, à cause que le politique ne lui en a pas donné le pouvoir. Cette entité apparaissait dès lors comme superflue.
Il semblerait que la raison de la précipitation avec laquelle le changement de structure a eu lieu, se trouve dans le chef du ministre, etpeut-être des syndicats, dans la peur que le changement ne débouche sur la création d'uneSNCB francophone et uneVlaamse NMBS (SNCB flamande ).
Paradoxalement, la restructuration n'a pas créé de fonction de chef d'orchestre, alors que son origine était son absence.
LeService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer a bien quelques compétences de type juridique, mais ce n'est pas lui qui pourrait arbitrer des conflits entre laSNCB / NMBS et Infrabel.
Le 1/7/2012, fut fondée en Suisse, la sociétéSCHWEIZER ELECTRONIC , qui développa différents produits améliorant la sécurité ferroviaire.
En Belgique, on utilisera notamment sonMinimel Lynx. C'est un ATWS ( , un ancien directeur deAutomatic Track Warning System ), soit un système qui émet un signal sonore avertissant le personnel d'un chantier de voies de l'arrivée d'un train.
Le 19/7/2012, Infrabel et laSNCB / NMBS ont décidés de modifier la procédure de départ des trains pour remédier aux graves lacunes de sécurité et fluidifier le trafic. On se souvient en effet du grave accident en gare de Dinant du 23/5/2009 causé par la volonté d'un voyageur de monter par la porte de l'accompagnateur dans un train qui démarrait et malgré que celui-ci s'y opposait, tous deux étant tombés sous les roues.
Ancienne procédure :
- coup de sifflet de l'accompagnateur
- de l'intérieur du train, avec une clé spéciale, l'accompagnateur ferme toutes les portes sauf la sienne
- sur le quai, avec sa clé, l'accompagnateur manoeuvre un boitier
- ceci, 10 secondes après, si la cabine de signalisation l'autorise, allume le signal de départ installé sur le quai
- à la vue du signal de départ, le conducteur démarre le train
- de l'intérieur du train, avec sa clé, l'accompagnateur ferme sa porte.
Nouvelle procédure :
- de l'intérieur du train, l'accompagnateur présente son ordinateur un dispositif spécial placé près de sa porte
- ceci mémorise quelle est la porte de l'accompagnateur
- l'accompagnateur reçoit, sur son ordinateur portable, l'autorisation de départ de la cabine de signalisation
- coup de sifflet de l'accompagnateur
- sur le quai, l'accompagnateur présente son ordinateur à un lecteur, ce qui ferme toutes les portes sauf la sienne
- de l'intérieur du train, l'accompagnateur présente son ordinateur au premier dispositif, ce qui ferme sa porte
- simultanément cela allume le signal de départ au tableau de bord du conducteur
- à la vue du signal de départ sur son tableau de bord, le conducteur démarre le train
- le lecteur du quai signale à la cabine de signalisation le départ du train.
Avantages de la nouvelle procédure par rapport à l'ancienne :
- le train démarre toutes portes fermées (obligation européenne)
- le train démarre toujours avec au moins un accompagnateur à bord
- le train reste portes accessibles tant que la cabine de signalisation n'autorise pas le départ
- disparition du délai incompressible de 10 secondes.
Du point de vue technique, il est fait appel auGSM-R , à l'ordinateur portable des accompagnateurs, à de nouveaux lecteurs spéciaux de quai et à de nouveaux dispositifs d'identification et de commande des portes de train.
Comme il faut équiper tous les quais et tous les trains de 24.000 puces RFID (Radio Frequency IDentification ), la mise en vigueur de la nouvelle procédure, faisant l'objet du projet DICE (Departure In a Controlled Environment ), n'est prévue au plus tôt qu'en 2017. En plus, d'ici là , 740 distributeurs de billets seront installés sur les quais, dispensant de la vente à bord des trains. Avec ces deux modifications, le métier d'accompagnateur sera complétement modifié.
Les premiers tests de la nouvelle procédure en situation réelle ont eu lieu en juin 2017. Ils ne furent pas satisfaisants, trop complexe, et de nouvelles études préalables s'avérèrent nécessaires.
Mi-2012 , la SNCF, a mis en service du nouveau matériel sur la relationLille - Tournai .Celui-ci remplace les rames tractées. Il s'agit d'engins bidirectionnels bimodes, les BGC (Bimode Grande Capacité ) ou "BiBi", série 82500. Ils roulent en traction électrique en France et en traction diesel en Belgique. Leur engagement sur cette ligne, a toutefois cessé fin 2023.
En France, vu l'étendue et l'hétérogénéité de son réseau, les efforts de modernisation, se portent sur la capacité du nouveau matériel roulant de circuler partout. A l'inverse, en Belgique, le nouveau matériel roulant est de conception classique et on essaie d'uniformiser le réseau.
Parmi les combinaisons du matériel moteur moderne, basées sur leur motorisation, toutes ne sont pas ou non pas été pratiquées par laSNCB / NMBS .
Familles de matériel moteur moderne utilisées par la SNCB *
thermique diesel électrique monotension électrique bitension électrique monocourant électrique bicourant électrique polycourant * autre que rail-route
Familles de matériel moteur moderne non utilisées par la SNCB *
électrique polytension électrique bifréquence électrique uniquement batteries bimode diesel plus électrique hybride diesel plus batteries hydrogène pile à combustible * autre que rail-route
Ainsi par exemple, la SNCF, utilise un matériel que n'a pas laSNCB / NMBS , un automoteur bimode (électrique et diesel) tout en étant bicourant (1,5 kV DC et25 kV AC). Un tel engin peut circuler n'importe où sur son réseau.
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Le 6/8/2012, on a appris que laSNCB / NMBS , avait acheté 23monte-escaliers sur chenille de la firme metra.Ceux-ci , acceptés depuis 2011, permettent de franchir des escaliers dans ses gares avec des fauteuils roulants.
Le 13/9/2012, fut mis en service, sur les terrains de la gare de Muizen, un datacenter, l'AlphaCloud qui abritera toutes les données informatiques duGroupe SNCB / NMBS-Groep et s'assurera de leur disponibilité24h/24 .
Le 18/9/2012, on a inauguré une crèche dans la bâtiment de la gare deLiège-Guillemins ) et de milieux d'affaires flamands.. Baptisée " , était librement accessible sur internet, alors qu'elle aurait dû être protégée.Les petits voyageurs ", c'est une première en Belgique.
Lors de l'édition de septembre 2012 du salon Innotrans de Berlin, GEISMAR, a présenté l'autorail de mesure de l'ETCS, qu'il a réalisé pour Infrabel.
C'est dans le courant de 2012, queSNCB Logistics / NMBS Logistics fonde leRail Training Institute qui se chargera de la formation de ses conducteurs.
Le 5/10/2012, on a appris que la filiale de B-Holding, ICTRA (Information & Communication Technology for Rail ), avait terminé, en quatorze mois, la migration du système informatique ARTEMIS (Advanced Railway Traffic Environment Management Information System )
En effet, ce système, qui est utilisé par Infrabel pour gérer la circulations des trains, avait été écrit enUDS Forte , langage qui n'est plus soutenu, et qui a donc dû être remplacé par un autre, soit Java.
Le 6/11/2012, leConseil d'Etat /Raad van State , a donné raison àB-Holding , qui avait infligé un mois de suspension, à un membre du personnel d'encadrement qui avait participé à une grève sauvage. En effet, son attitude, a donné un "donne un mauvais signal aux subordonnés ".
Du 19/11/2012 au 25/11/2019, eut lieu àBruxelles / Brussel , la semaine du chocolat. A cette occasion, une reproduction de train a été réalisée en chocolat et exposée en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Elle faisait34 m de long et pesait1.285 kg . Mais pourquoi avoir pris comme modèle un ancien train américain ?
Le 2/12/2012, on mit en service le nouveau pont Waggelwaterbrug.Celui-ci , enjambe le canalBruges (Brugge) - Ostende (Oostende) et commande l'accès à la zone portuaire de Zeebruges (Zeebrugge). L'ancien pont, datant de 1909, bien que plus utilisé, a été conservé en raison de sa valeur patrimoniale.
C'est lors du changement d'horaire du 9/12/2012 que débuta la liaison Fyra entreBruxelles / Brussel et Amsterdam : temps réduit mais seulement quatre arrêts intermédiaires et réservation obligatoire.
Par ailleurs, à cette date, 193 trains peu utilisés furent supprimés.
En décembre 2012, des chiffres ont été communiqués, sur les mouvements sociaux, dans le ferroviaire en Belgique.
Nombre de mouvements de grève au Groupe SNCB
année nationaux locaux total jours 2009 8 3 11 2010 11 7 18 2011 9 13 22 2012 5 12 17 2013 11 7 18
Alors qu'une partie de la charge de travail est de plus en plus externalisée et que l'évolution de la technique diminue la pénibilité du travail, le personnel en contact avec le public subit l'agressivité croissante d'une partie decelui-ci ce qui débouche par réaction sur des mouvements de grève spontanés.
En décembre 2012, laSNCB / NMBS , lança le projet BeLEAN.Celui-ci , grâce à l'intervention de consultants et de "facilitateurs", devait être, pour la gestion des ateliers, une véritable révolution copernicienne.
Son objectif énoncé, était la mise en œuvre d'une gestion allégée, devant conduire à une organisation horizontale, entraînant la responsabilisation des salariés sur le lieu du travail, un coaching inspirant et des équipes affirmées.
En fait, c'était une application duLean Management , ou "gestion sans gaspillage ", méthode des années 1990, dans la lignée du taylorisme.
Le 14/12/2012, a été fondée, à Alost (Aalst), la compagnie ferroviaire RegioRail.Celle-ci , est une filiale d'EuroRail, active dans le transport ferroviaire et la logistique en France et en Italie.
Le 22/12/2012, un internaute a découvert par hasard, que la liste des clients deSNCB International / NMBS Internationaal
Fin 2012, des bénévoles, ont décidés de venir en aide aux voyageurs, voulant utiliser un transport public de proximité, entre la Belgique et les pays voisins. Pour cela, ils ont créés un site internet, Grenstreinbus.be (que l'on pourrait traduire partrains et bus frontaliers ).
Bien qu'en néerlandais, ce site possède une traduction partielle mais suffisante en français. Il synthétise l'offre d'une dizaine de sociétés de transport public, donne une foule d'informations et est régulièrement mis à jour.
Fin 2012 également, Infrabel, a mis en service une ligne à voie unique électrifiée, reliant les deux principaux faisceaux du port de Zeebruges. Il s'agit des faisceaux Pelikaan et Ramskapelle, qui sont établis de part et d'autre du port.
C'est aussi fin 2012, qu'Infrabel, a commencé à utiliser le système PANDAS (PANtograph DAmage monitoring System ). Grâce à un petit boîtier, placé sur le pantographe, on peut déceler les chocs importants quecelui-ci rencontre et donc connaître le lieu où une vérification de la caténaire doit être faite. Ce contrôle s'effectue pendant la prestation normale de l'engin et ne la perturbe pas.
La première locomotive ainsi équipée, fut la 2145 mais, par après, une dizaine d'autres de laSNCB / NMBS le furent aussi ainsi que quelque unes d'Infrabel.
En 2013, la locomotive à vapeur historique29.013 , devait faire sa révision décennale.Celle-ci eut lieu dans laremise-abri brugeoise de Steenbrugge. On fit appel à un spécialiste britannique des chaudières de locomotive, laLNWR Heritage Co. Ltd .
En 2013 également,Train World a confié la gestion de l'hygrométrie de ses collections à BEPA.
Toujours en 2013, signalons que l'application commerciale pour smartphone, Railer, a été primée par iCulture.Celle-ci , concurrence l'application officielle de laSNCB / NMBS , avec les mêmes fonctionnalités.
C'est en 2013 également, Infrabel, opta définitivement pour conserver ses locomotive diesel série62/63 tout en les remettant à niveau.
En effet, l'expérience avait montré, que dans une machine à deux cabines, comme la série 62, le conducteur avait une vue parfaite sur les abords immédiat de sa locomotive, alors que dans les engins avec une seule cabine,ceux-ci étaient cachés par la masse de la locomotive. Or la sécurité dans les chantiers, auxquels ces engins étaient destinés, nécessitait une telle vision de près.
Ces locomotives, sortirent donc progressivement de révision revêtues d'une livrée bleue comme celle du prototype 6255 de juillet 2011.
C'est à partir de 2013, que l'Union européenne , accru et développa son vaste programme de subvention des infrastructures de transport transfrontalières.
Via le fond CEF (Connecting Europe Facility ), elle subventionne, dans le domaine ferroviaire, le développement et la modernisation duTEN-T (Trans-European Transport Network ).
C'est en 2013 également, qu'Infrabel commença à utiliser un scanner sur rail poussé à bras d'homme. Cet appareil, de la firmeAmberg Technologies , est particulièrement innovant, car il permet de modéliser en 3D, non seulement la voie qu'il parcourt, mais aussi son environnement immédiat.
Ainsi, par exemple, grâce à un programme informatique, on peut facilement identifier la présence d'obstacles dans le gabarit de roulement des trains.
Début 2013, la gare deLiège-Guillemins a été scannée par les studios américains Marvel. Son image 3D, sera ensuite intégrée dans le décor du film descience-fiction "Guardians of the Galaxy " sorti l'année suivante..
En janvier 2013, on constata que laSNCB Logistics / NMBS Logistics , était en grandes difficultés financières et sans perspectives d'amélioration. Aussi, la décision fut prise, de rechercher un partenaire, pour investir et redresser cette société.
A partir de janvier 2013,HR Rail , a rendu les fiches de paie du personnel, consultables parceux-ci , via l'applicationMyPay .
Le 17/1/2013, le ministrePaul Magnette a démissionné pour occuper d'autres fonctions.
D'autre part, la pression de l'Allemagne et de la France sur laCommission européenne s'intensifia au point que, lorsque laCommission européenne adopta le 30/1/2013 son projet de directive, à ratifier par leParlement européen et leConseil Européen ,celle-ci ne rejette pas la structure juridique unique mais exige seulement une séparation fonctionnelle et comptable complète de l'infrastructure et de l'exploitation. Toutefois, le point principal de ce projet de directive est l'ouverture à la concurrence du trafic voyageurs des grandes lignes et des lignes régionales à partir 2019.
L'utilisation du nouveau matériel du Fyra fut accompagnée d'un nombre considérable de pannes et incidents qui entraînèrent retards et suppressions de trains avec comme conséquence un effondrement du nombre de voyageurs transportés.
Finalement, leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer a interdit temporairement ce matériel le 18/1/2013, pour raison de sécurité, mais sa réutilisation semblait alors bien compromise. D'ailleurs, suite à plusieurs avis d'experts qui mirent en cause clairement la responsabilité du constructeur AnsaldoBreda, elle fut définitivement abandonnée le 31/5/2013, l'acompte avec garantie bancaire ayant même été récupéré quelques temps après. Commander du matériel à prix cassé à une firme au bord de la faillite n'aura donc pas été un bon choix.
Le 18/2/2013, un train classique, avec arrêts intermédiaires et sans réservation obligatoire fut rétabli entreBruxelles / Brussel etLa Haye (Den Haag ) qui, à la fois, palie l'arrêt du Fyra et répond à un besoin commercial pressant. Faute de sillons disponibles, le rétablissement de la liaison avec Amsterdam et reporté à fin 2014. A remarquer que la liaison intérieure néerlandaiseAmsterdam - Bréda cessa aussi d'être exploitée avec le nouveau matériel et que lesPays-Bas puis la Belgique annulèrent aussi leur commande de rames Fyra. Cette annulation fut acceptée par le constructeur moyennant compensation financière aux NS en mars 2014 et peu de temps après à laSNCB / NMBS .
Les trains qui succédèrent aux Fyra furent appelésBenelux-Plus puisIntercity Express .
Un enquête parlementaire néerlandaise établira plus tard que, pour l'achat du matériel, initialement, c'était l'offre d'Alstom Transport qui était la meilleure et que ce n'est que par une curieuse "deuxième chance" que celle d'AnsaldoBreda fut retenue. En 2016, c'est justementAlstom Transport qui reçu la commande des rames Coradia destinées à remplacer les Fyra.
Rapatriées en Italie, les rames Fyra furent reconditionnées par leur constructeur. Rachetées par Trenitalia, elles furent mises en servicemi-2017 sur la liaisonRome - Bari .
Après l'expérience malheureuse des Fyra, les NS voulurent d'abord tester le matériel de remplacement sur un petit nombre de rames.
Par ailleurs, ils avaient commandés pour leur service intérieur, en juillet 2016, des Coradia aptes au200 km/h , les ICNG (InterCity Nieuwe Generatie ) (InterCités Nouvelle Génération ). Ils ajoutèrent tout simplement à cette commande, deux rames bicourant (1,5 kV et3 kV ), prévues pour circuler aussi en Belgique, les 3301 et 3302.
Le 19/1/2013,GE Transportation (General Electric Transportation ) a annoncé fièrement son retour sur le marché européen. En effet, elle a vendu six locomotives diesel de typePowerHaul PH37ACai , construite en Turquie, à l'entreprise allemande HHPI (Heavy Haul Power International ).Celle-ci , compte les utiliser pour acheminer charbon et autres marchandises, depuis le port d'Anvers (Antwerpen), jusqu'en Allemagne.
En 2020, ces locomotives ont été adaptées pour être revendues en Finlande.
Le 8/2/2013, le MOW (departement Mobiliteit en Openbare Werken ) (département mobilité et travaux publics de la région flamande ), a rendu public une étude intituléeVlaamse Spoorstrategie (stratégie flamande concernant le transport par rail ).
En ce qui concerne le transport des voyageurs, il a recommandé une concertation avec le fédéral.
En ce qui concerne le transport des marchandises, il propose trois corridors :
- corridor 1 vers l'Allemagne : Zeebruges (Zeebrugge) - Gand (Gent) - Malines (Mechelen) - Lierre (Lier) - Aerschot - Hasselt - Montzen -Aix la Chapelle
(Aachen)
- corridor 2 vers la France : Rotterdam - Anvers (Antwerpen) - Malines (Mechelen) - Louvain (Leuven) - Ottignies - Ronet - Athus
- corridor 3 vers lesPays-Bas puis de l'Allemagne : Anvers (Antwerpen) - Herentals - Hamont - Weert - Ruremonde (Roermond) -Aix la Chapelle (Aachen).
Les deux premiers sont opérationnels et se superposent à des corridors européens. Ils traversent la Wallonie.
Le dernier, n'est pas prévu au niveau européen. Il nécessite des travaux d'infrastructure en Belgique, auxPays-Bas et en Allemagne. Il est le seul qui, en Belgique, a un tracé uniquement flamand. C'est une revendication flamande de longue date : l'Ijzeren Rijn (Rhin de fer ).
Dans les premiers mois de 2013, remet les conclusions de l'audit, sur l'état du réseau belge, qu'elle a mené suite à la demande effectuée par Infrabel en 2011. Cette école polytechnique suisse est très réputée et ses avis sont très écoutés dans le milieu ferroviaire.
Ses conclusions sont claires, il faut absolument réinvestir pour contrer la dégradation inéluctable du réseau.
Les navetteurs, ont la possibilité d'obtenir une indemnisation, dite de "retards fréquents ", pour les trains qu'ils ont empruntés et qui sont arrivés au moins 15 minutes après l'heure de l'horaire. Cependant, cette démarche était alors très pénible, car c'était le voyageur qui devait observer et noter le retard.
Mais la presse a révélé, le 13/2/2013, que des personnes privées, avaient créé un site internet,trainenretard.be / treinvertragingen.be , qui, non seulement mémorisait, pour tous les trains, les arrêts où ils avaient au moins 15 minutes de retard, mais qui permettait d'extraire facilement un fichier contenant les données dont on avait besoin.
Ce site, a été accusé de favoriser la fraude, car il permettait de signaler des retards de trains que l'on n'avait pas pris. Toutefois, il fut toléré pendant de nombreuses années.
Ces auteurs, l'ont finalement arrêté en 2020, laSNCB / NMBS , communiquant désormaiselle-même , le retard de chaque train.
Le 18/3/2013, laSNCB / NMBS a introduit la carte MOBIB. C'est un titre de transportmulti-société basé sur une carte à puce qui ne nécessite pas de contact.
Elle est gérée par une société commune aux quatre opérateurs de transport public, BMC (Belgian Mobility Card ).
La carte doit être demandée en remplissant un formulaire au guichet. Une fois en possession decelle-ci , le titre de transport peut être acheté, notamment par internet via My SNCB /My NMBS ou un système similaire pour les autres sociétés.
Il a été mis progressivement en oeuvre, d'abord par laSTIB / MIVB à partir de 2008, puis, quelques mois après son adoption par laSNCB / NMBS , en 2013, il a été étendu au TEC et par après àDe Lijn et même à quelques services annexes. Comme il nécessite l'équipement en appareillage spécial des guichets, des automates de vente, des contrôleurs de trains, des bus et des tramways, un certain temps sera nécessaire avant son utilisation généralisée.
Contrairement aux autres sociétés, laSNCB / NMBS n'émet que des cartes personnalisées basée sur les données de la carte d'identité.
La carte MOBIB a fait l'objet de sévères critiques pour son manque de confidentialité car elle est lisible, sans contact, avec simple lecteur de puce RFID.
Le 29/3/2013, on a appris que les sociétés duGroupe SNCB / NMBS-Groep et les syndicats reconnus, ont signés un accord visant à limiter les grèves sauvages.
Avant le déclenchement d'une grève :
- un syndicat doit tirer une sonnette d'alarme
- la direction doit réagir dans les trois jours
- un bureau de conciliation doit être convoqué.
La grève ne peut démarrer que huit jours après cette procédure.
De manière inattendue et non crédible, le 28/3/2013, un nouvel opérateur néerlandais, a annoncé, pour 2015, une liaison à grande vitesseAmsterdam - Bruxelles / Brussel - Paris , sous le nom deTravelteq Express , projet ensuite abandonné.
Le 9/4/2013, la locomotive électriqueSNCB / NMBS 1203, a été expédiée enRépublique tchèque pour être examinée par la firmeCZ LOKO , en vue d'une éventuelle acquisition.
En 2016,celle-ci , a acquis l'ensemble de la série pour, en ne conservant que les éléments de base, les reconstruire enEffiLiner 3000 .
Le 2/5/2013, a été fondée, l'entrepriseRail Triage .Celle-ci , fournit, à Anvers (Antwerpen), divers services aux entreprises de fret ferroviaire, dont, principalement, l'entretien des wagons.
Le 4/5/2013, un trainDB Schenker Nederland , emmenant des produits chimiques, dérailla à Wetteren. La mauvaise gestion de la crise provoqua le décès d'un riverain par inhalation des vapeurs toxiques. Ceci, relança le débat politique sur la sécurité ferroviaire, les transports de produits dangereux, la gestion des crises, etc.
Le 27/5/2016, le ministère public a conclu à la faute du conducteur du train qui avait conduit à la vitesse de87 km/h au lieu de40 km/h . Par après,celui-ci est décédé, ce qui a éteint les poursuites pénales.
Le 8/5/2013,SNCB / NMBS décida de répartir une grande partie de sa collection de matériel historique entre diverses associations : principalement lePFT / TSP , le CFV3V et leStoomcentrum Maldegem . De ce qu'elle conserve, une petite partie est destinée au futur muséeTrain World et le reste fut mis en réserve dans les anciennes remises de Steenbrugge et deLa Louvière-Sud .
Le 22/5/2013, Infrabel, a présenté à Genk, un de ses deux nouveauxtrains-dortoir servant à l'hébergement du personnel travaillant à la réfection des voies.
Ce train est constitué de containers fabriqués sur mesure par la firmeWarsco Units .Ceux-ci , sont posés sur des wagons plats. Ils sont spécialement aménagés et s'inscrivent dans le gabarit autorisé.
La composition du train est la suivante :
- six wagons dédiés chacun à un container comportant quatre chambres individuelles
- trois wagons dédiés aux containers bureau, sanitaires et réfectoire avec cuisine
- un wagon dédié au container abritant le groupe électrogène.
Au total, on forma cinqtrains-dortoir de nouvelle génération.
Le 14/6/2013, a été constitué le TTB (Trimodal Terminal Brussels ), pour exploiter un terminal à containers dans le port fluvial deBruxelles / Brussel .
En juillet 2013, Infrabel a terminé le remplacement du pont, dit "du Luxembourg", qui franchit la Meuse à Namur. Pour mettrecelui-ci en valeur la nuit, il avait été équipé de puissants luminaires bleus. Devant le mécontentement des namurois,ceux-ci furent éteints en octobre 2017. Il faut dire, qu'à cet endroit, c'est la citadelle qui doit être mise en vedette.
Le 3/7/2013, on a appris qu'Eurostar, allait faire équiper ses rames e300, de l'ETCS. C'est avec le concours de la société MASTERIS, que ce sera effectué par l'AT Forest / AT Vorst .
Le 5/7/2013, a été créé, àSaint-Gilles Waes (Sint-Gillis Waas ), un centre éducatif et touristique, le Klingspoor.Celui-ci , est installé dans l'ancien café "De oude Statie " ("La vieille Gare "), situé à proximité de l'anciennegare frontière deDe Kling . Il abrite une petite locomotive Cockerill à chaudière verticale et un ancien wagon couvert.
Son objectif est d'expliquer au public, en particulier aux jeunes, l'histoire du rail dans le pays de Waes. Située à la frontière avec lesPays-Bas , cette région est intimement liée à la ligneMalines (Mechelen) - Terneuzen .
Mi-2013 , laSNCB / NMBS débuta l'installation d'appareils distributeurs de titres de transport dans toutes les gares et points d'arrêt, soit environ 700 automates TVM (Ticket Vending Machine ).Celle-ci prit un an. Dans les premiers temps, leur usage occasionna beaucoup de plaintes pour machine en panne. Leur look terne fut sensiblement amélioré par après, passant dugris-rouge clair aubleu-noir .
A la même époque demi-2013 , laSNCB / NMBS confie à la firme Laborex, la fourniture des engins de vidange des WC de son matériel roulant. En effet, on équipe désormaiscelui-ci de citernes, qui récoltent les WC, au lieu de les laisser s'écouler directement sur le ballast.
Pendant que le problème Fyria s'enlise dans les démêlés politico-judiciaires, Arriva, une filiale néerlandaise de laDB AG (Deutsche Bahn ) (Chemins de fer allemands ), a annoncé le 20/6/2013, vouloir créer pour 2015, une relationLa Haye-Central (Den Haag-Centraal ) - Delft -Rotterdam-Central (Rotterdan-Centraal ) - Dordrecht - Rosendael (Roosendaal) -Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) - Malines (Mechelen) -Bruxelles-National / Brussel-Nationaal -Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Cette ligne serait dénommée "Lage Landen Lijn ", soit "ligne des bas pays ".
Legouvernement néerlandais veut soumettre l'acceptation de ce genre de lignes internationales avec déserte d'arrêts auxPays-Bas à des conditions telles qu'elles deviendraient impossibles. Mais laCommission européenne intervient en faveur de l'ouverture européenne. Le litige est porté devant laCour de justice de l'Union européenne . Finalement, ce projet est abandonné début 2014, faute de sillons disponibles dans la jonctionNord-Midi àBruxelles / Brussel .
Le 14/6/2013, laSNCB / NMBS , a obtenu du président dutribunal de commerce de Bruxelles , en référé, la cessation immédiate d'une publicité qui vantait son produit cosmétique comme susceptible de combattre le stress engendré par les retards des trains.
Bien qu'à prendre au second degré, cette publicité vu jugée dénigrante pour laSNCB / NMBS .
Fin juin 2013, on a appris queSNCB Logistics / NMBS Logistics , a essayé sans succès de se rapprocher du groupe allemandDB Schenker .
Le 2/7/2013, leConseil d'Etat /Raad van State a annulé le permis de bâtir accordé à Infrabel pour les travaux du RER à Linkebeek. De tels actes juridiques sont monnaie courante mais ce qui l'est moins c'est le motif de l'annulation : Infrabel a établi le dossier en français alors que les travaux se situent en Flandre (Vlaanderen) !
Cette annulation "surprise", servira longtemps comme excuse de la mise en léthargie des travaux sur la brancheBruxelles - Braine l'Alleud - Nivelles du RER.
C'est le 2/7/2013 également, queB-Parking a installé les premières bornes de recharge pour véhicules automobiles électriques. Ce sont d'abord les gares deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ),Liège-Guillemins etBruxelles-Nord / Brussel-Noord qui ont été équipées, mais par après d'autres gares le furent.
Au début, seules les voitures participant à l'expérience étaient acceptées à ces bornes, et ce gratuitement. Mais en 2015, ce service fut ouvert au public et rendu payant.
En juillet 2013, il est décidé, qu'à partir de 2015, du fait du départ de la DB Bahn du capital de Thalys,celle-ci deviendra un opérateur ferroviaire indépendant,THI Factory , détenu à 60 % par la SNCF et à 40 % par laSNCB / NMBS . Son matériel restera entretenu par l'AT Forest / AT Vorst .
Le 11/7/2013,La Chambre /De Kamer entérine la restructuration de laSNCB / NMBS proposée en son temps par le ministrePaul Magnette . leB-Holding devrait donc être supprimé le 1/1/2014. Toutefois une filiale commune à laSNCB / NMBS et à Infrabel,HR Rail , continuera à gérer de manière uniforme le personnel de ces deux entités.
Cette filiale commune aura même un département d'assurance sociale, équivalent à une mutuelle, sous le nom de RailCare, ainsi qu'un service de médecine du travail, le CPS (Corporate Prevention Services ).
Au contraire, pour l'informatique, c'est une répartition en fonction des sphères d'activités qui a été choisie. En conséquence, les effectifs qui dépendait duB-Holding , soit ceux d'ICTRA (Information & Communication Technology for Rail ), Syntigo et YPTO on été transférés vers Infrabel, laSNCB / NMBS etHR Rail .
La propriété des bâtiments et matériels duB-Holding a de même été répartie entre les autres entités en fonction de leur affectation.
A remarquer, que pendant la période de restructuration, pour distinguer, laSNCB / NMBS avec ses anciennes compétences, d'elle-même avec ses nouvelles compétences, on a désigné cette dernière parNew SNCB . Cette pratique a cessé lorsque cette période fut terminée.
Répartition des tâches entre laSNCB / NMBS et Infrabel :
SNCB / NMBS
- l’organisation du transport national et international de voyageurs
(à l'international, uniquement ses propres trains)
- la vente des titres de transport
- la gestion, l'entretien et le développement des gares
- l’information aux voyageurs
- l’entretien du matériel roulant pour voyageurs
- l'achat et la rénovation du matériel roulant pour voyageurs
- Securail
Infrabel
- l’extension et la modernisation du réseau (voie, signalisation, infrastructure)
- l’entretien du réseau
- l’alimentation électrique du réseau
- la gestion du trafic ferroviaire
- la gestion des sillons (trajet réservé à un train)
- l'accès au réseau du matériel roulant et l'accès des compagnies étrangères.
La capacité de laSNCB / NMBS de gérer des gares et points d'arrêt, est limitée par le fait, que c'est Infrabel qui est responsable de leur voies et de l'infrastructure de la base de leur quais. En pratique, il faut donc une collaboration des deux entreprises pour, par exemple, modifier une hauteur de quai.
Du point de vue comptableSNCB / NMBS , Infrabel et leurs filiales doivent cependant être consolidés.
Le principe même de la distinction comptable entre opérateur et gestionnaire de l'infrastructure, est que laSNCB / NMBS , ainsi que les autres opérateurs ferroviaires, paient, de manière égalitaire, pour circuler sur les lignes d'Infrabel. A remarquer, qu'on se base uniquement sur les coûts de l'infrastructure et non sur les recettes des opérateurs.
Mais comment sont calculés les montants à payer ?
Il y a d'abord le paiement de toutes les prestations qu'Infrabel effectue en faveur des opérateurs, les plus importantes étant la fourniture du courant de traction, si nécessaire de manière forfaitaire, et le stationnement dans les voies de garage.
Il y a ensuite le paiement des sillons utilisés successivement pour le trajet du train, section par section. La facturation se base sur un prix kilométrique indexé uniforme pour l'ensemble du réseau. Mais à ce montant, on applique toute une série de coefficients :
- coefficient de priorité de circulation
- coefficient d’importance opérationnelle de la section
- coefficient d’équipement technique de la section
- coefficient d’incidence environnementale
- coefficient relatif à la masse totale du train
- coefficient relatif à la plage horaire, au jour et au sens de circulation
- coefficient d’écart de temps par rapport au temps standard du sillon.
En pratique, les TGV paient plus que les trains de voyageurs, qui paient plus que les trains de marchandises, qui paient plus que les parcours à vide.
A partir du 15/7/2013, le service d'Infrabel, qui répond aux interrogations et plaintes des riverains, a commencé à utiliser le programme de gestion intégré à la messagerie Outlook de Microsoft.
Le 19/7/2013, legouvernement fédéral a adopté le plan d'investissement2013-2025 du chemin de fer. Si les régions flamande et bruxelloise ont signalé leurs priorités, il n'en a pas été de même pour la région wallonne incapable de se décider sur le raccordement de l'aérodrome de Gosselies au réseau ferré. Le plan prévoit néanmoins, à son échéance, la fin des travaux du RER, l'amélioration de la ligne du Luxembourg ainsi que de nombreuses réalisations en Flandre (Vlaanderen).
Finalement, le 7/11/2013, legouvernement wallon a repris le raccordement de l'aérodrome de Gosselies dans ses projets mais pour 2027 et sans la branche vers Ottignies.
Le 1/9/2013, legouvernement fédéral a désigné les deux dirigeants des nouvelles entités issues de la restructuration duGroupe SNCB / NMBS-Groep puis, peu après, un manager temporaire chargé d'assurer cette restructuration.
Le 13/9/2013, a été inauguré le RTC (Rail Terminal Chemelot ) à Geleen (commune deSittard-Geleen ) auxPays-Bas . Il faut noter que lePort of Antwerp (Port d'Anvers ) a été une des parties à la base de la création de ce terminal.
Le 23/9/2013, est entré en vigueur, une nouvelle loi, leCode ferroviaire du 30/8/2013 , ou Codex, donnant en fait de larges pouvoirs auConseil des Ministres .
En octobre 2013, débutèrent d'importants travaux en gare deVerviers-Central . Une aile de cette dernière est posée transversalementau-dessus des voies, qui y pénètrent par un tunnel dit du "chic-chac ". Or, pour permettre le passage des rames à deux niveaux, ce plafond doit être relevé et donc reconstruit50 cm plus haut.
Rappelons que le réseau belge est dimensionné pour plusieurs gabarits qui déterminent la taille des véhicules autorisés. Ce sont, du plus petit au plus grand, les BE1, BE2, BE3 et BE4.
En octobre 2013 également, Infrabel, a cessé d'utiliser les deux cabines de signalisation de Neerpelt. De type Saxby, elles sont classées depuis 1997, et doivent donc être préservées.
Le 10/10/2013, dans le cadre des travaux d'électrification de la gare de Tournai, le pont Morelle, qui enjambait les voies et avait une portée de80 m , fut déplacé vers l'endroit de sa démolition. On utilisa pour cela, pour la première fois, des chariots sur pneus.
Le 11/10/2013, débutent les activités deRailport Antwerpen . C'est une émanation duPort of Antwerp (Port d'Anvers ), de la MLSO (Maatschappij Linkerscheldeoever ) (Société de la rive gauche de l'Escaut
A l'origine, c'était un groupe d'études, mais par après il s'est profilé comme coordinateur, entre d'une part, le port et ses clients et, d'autre part, Infrabel.
Le 17/10/2013, IFB (Inter Ferry Boats ), a fermé son terminal pour containers, sonMain Hub , dans la zone portuaire anversoise. Ne recevant plus de subventions,celui-ci , n'était plus compétitif.
Désormais, les containers acheminés par le rail, sont dirigés directement, vers les quais de Deurganck et Delwaide.
Le 23/10/2013, laSNCB / NMBS a ouvert un premier canal de communication avec ses passagers sur Twitter, twitter.com/sncb et twitter.com/nmbs. Le 4/7/2015, ce fut le tour de facebook, www.facebook.com/SNCB et www.facebook.com/NMBS, puis, le 16/7/2015, celui d'Instagram www.instagram.com/sncb.be/ et instagram.com/nmbs.be/.
Une équipe spéciale est chargée d'alimenter ces réseaux sociaux. A terme, viendrait s'ajouter WhatsAPP.
Le 24/10/2013, a été signé un accord de collaboration entre ladirection générale de la mobilité et des transports de laCommission européenne (DG MOVE ), l'OTIF (Organisation intergouvernementale pour les Transports Internationaux Ferroviaires ) et l'ERA (European Railways Agency ).
A partir du 29/10/2013, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer délivrera des licences de conducteur de type européen au lieu de licences de type belge et, le 29/10/2018, tous les conducteurs devront posséder une licence de type européen. Des mesures transitoires sont prévues pour la conversion des anciennes licences.
Le 3/11/2013, on a appris queSNCB Logistics / NMBS Logistics , avait confié à la firmeAb Ovo , la mise en oeuvre du système de planification IRON (Integrated Rail OptimizatioN ).Celui-ci , sera basé sur le logiciel néerlandaisDelma Quintiq .
Le 8/11/2013, prenant en compte l'arrivée massive des rames Desiro, laSNCB / NMBS a mis fin à l'utilisation des automotrices classiques doubles en livrée bordeaux qui ont été omniprésentes pendant des dizaines d'années sur le rail belge. Les engins non encore équipés de la TBL1+ deviennent en conséquence de plus en plus rare.
A partir de novembre 2013, un guichet unique pour l'attribution des sillons dans les corridors 1 et 2, et en novembre 2015 pour le corridor 8, fut créé pour chaque corridor. D'autre part, RNE (RailNetEurope), organisme fondé en 2004 et regroupant tous les réseaux européens, a développé toute une gamme d'applications informatiques dont une permet le suivi en temps réel des trains parcourant les corridors.
Les demandes de sillons internationaux se font, via internet, auprès d'un serveur central, qui assure la coordination des itinéraires entre les différents pays traversés, grâce au système PCS (Parh Coordination System ).
Pour attribuer les sillons de circulation des trains prédéfinis, les PaP (Pre-arranged Path ), on a développé leC-OSS (Corridor One Stop Shop ). La généralisation de cette utilisation à tous les RFCs (Rail Freight Corridors ) est en cours, y compris ceux concernant la Belgique.
A la même époque de novembre 2013,SNCB Logistics / NMBS Logistics , a lancé les applications informatiques RITA (Rail Information Train Assistant ) et MIA (Mobile Information Assistant ). Elles permettent, respectivement, aux conducteurs et au personnel au sol chargé du contrôle des wagons, de disposer de toutes les informations nécessaire, grâce à l'utilisation d'une tablette de marque Samsung.
C'est en novembre 2013 également, qu'ECR (Euro Cargo Rail ), a effectué son premier train en Belgique. Cette compagnie privée française, fondée en janvier 2005, est, depuis novembre 2007, devenue une filiale deDB Cargo .
A partir du 1/12/2013, belspo, l'organisme qui gère la politique scientifique fédérale, subventionne un projet de recherche appelé, BRAIN-TRAINS. Il s'agit d'études menées par l'Universiteit Antwerpen (Université d'Anvers ) et l'Université de Liège sur le transport intermodal.
Le 6/12/2013, on a appris la création de BeMoBex (Belgian Mobility Export ). Cet éphémère cluster, était un groupement d'entreprises du ferroviaire belge, qui avait comme objectif de collaborer à la grande exportation.
Le 15/12/2013, suite à la fermeture de la gare de triage de Monceau (commune deMoceau sur Sambre ), une seule gare de triage apte à traiter le trafic des wagons isolés fut maintenue : celle d'Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ).Celle-ci , dessert un vaste réseau portuaire comportant 29 faisceaux intermédiaires.
Les plus importants sont Angola, Berendrecht, Lillo, Oorderen, Rhodesië,West-Siberië et, sur la rive gauche, Zuid.
Le 18/12/2013, laSNCB / NMBS , a communiqué que toutes ses locomotives, automotrices etvoitures-pilote , en activité, soit plus de 1.200 engins, avaient été équipées de la TBL1+, voire de l'ETCS.
Le 20/12/2013, l'IGN (Institut Géographique National ) / NGI (Nationaal Geografisch Instituut ), a publié sa première édition de Top10Vector. Ce sont des données informatiques, réalisées à partir de photos aériennes, qui fournissent un relevé complet des données géographiques de la Belgique. Celles concernant son réseau ferroviaire y figurent en détail.
A partir du 16/12/2013, certains points d'arrêt bruxellois disposent d'unWiFi limité à ce qui concerne la mobilité.
Fin 2013, laSNCB / NMBS a annoncé son intention de faire une importante commande d'automotrices à deux niveaux compatibles avec le matériel qu'elle possède déjà.
C'est aussi fin 2013, qu'a été lancée, la plateforme européenne, PRIME (Platform of Rail Infrastructure Managers in Europe ), qui permet aux responsables des infrastructures ferroviaires de se rencontrer.
Au tournant des années2013-2014 , laSNCB / NMBS , se préoccupe d'estimer ses émissions de CO². Commecelles-ci représentent65 % de l'effet des gaz responsables du réchauffement climatique, on comprend l'intérêt de suivre leur évolution.
Emissions de CO² à la SNCB exprimées en tonnes
année traction électrique traction diesel total 2012 183.226 41.798 225.024 2013 195.972 38.851 234.823 2014 171.894 38.020 209.914 2015 196.191 39.275 235.466
Début 2014, les nouveaux dirigeants des entités ferroviaires se mettent en place.
A laSNCB / NMBS , c'estJo Cornu , un manager issu du privé. Immédiatement, il décida de faire passer de 7 à 5 le nombre de directions générales qui couvriront désormais les domaines des opérations, de la finance, du commercial, des gares et de la technique.
Pour Infrabel, c'estLuc Lallemand , un ancien directeur de laSNCB / NMBS .
PourHR Rail , c'estMichel Bovy B-Holding . Particularité, il fut un temps dirigeant syndical.
En 2014, Infrabel a fait installer, sur le pont basculant qui franchit le canal Baudouin (Bauduijnkanaal) à Dudzele, des traverses en polyuréthane et fibres de verre, une première en Belgique.
Toujours en 2014, Infrabel, a débuté un gigantesque chantier informatique, étalé sur de nombreuses années,Smart Railway .Celui-ci , visait à digitaliser l'ensemble de l'infrastructure ferroviaire belge.
Mi-2018 , l'accent fut mis sur la maintenance prédictive de l'infrastructure et le système s'est mué enSmarter M (M de maintenance).
Pour obtenir ce résultat, tous les signaux, aiguillages, passages à niveau, etc. ainsi que les engins de maintenance et les drones, furent équipés de capteurs connectés au système central.
Les données recueillies, sont traitées dans une optique de prévention des incidents et rendues exploitables à tous les niveaux de l'entreprise. Sur le terrain, le personnel utilise des tablettes Toughpad, adaptées aux conditions sévères du travail au bord des voies et qui tiennent compte de leur géolocalisation.
Le 21/11/2018, ce projet, a reçu le premier prix lors desCorporate IT Awards dans la catégorie "Best Digital Enterprise ".
C'est en 2014 également, que la firme de nettoyageMobility Masters , a commencé à opérer dans le secteur du transport, notamment à laSNCB / NMBS et à laSTIB / MIVB .
En 2014, grâce à une vigoureuse intervention de la SPC Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer utilisant un hélicoptère, le vol des câbles en cuivre le long des voies fut fortement réduit.
Faits de vol de câble
2012 1.362 2013 813 2014 217 2015 182 2016 126 2017 104 2018 315 2019 203 2020 109 2021 192 2022 466 2023 451
C'est en 2014 qu'a débuté, dans plusieurs ateliers centraux, la rénovation des automotrices quadruples AM75.Celles-ci sont parfois surnommées "nez de cochon " ("varkensneus "). La première automotrice rénovée a été présentée à la presse le 21/5/2015.
A Gentbrugge, les ouvriers se sont plaints d'avoir à travailler, pendant une longue période, dans la poussière, et de subir une intoxication au chrome hexavalent (chrome VI ). LaSNCB / NMBS a d'ailleurs reçu une amende le 3/6/2020 pour cela.
Avec neuf morts en 2014, l'attention est attirée par le nombre d'incidents causés par les personnes qui pénètrent sur les voies.
Nombre d'incidents causés par des personnes sur les voies
année incidents 2012 478 2013 477 2014 509 2015 573 2016 370 2017 818 2018 768
Exemple la politique de valorisation financière des gares, c'est en 2014, qu'on démolit la gare typique de Blankenberghe (Blankenberg), pour la remplacer par un hôtel et un parking, dans lesquels un petit espace est réservé à laSNCB / NMBS . L'inauguration de ce bâtiment eut lieu le 4/7/2018.
C'est en 2014, que laSNCB / NMBS a fondé le TDTC (Train Driving Training Center ).Celui-ci est chargé de la formation et du perfectionnement des conducteurs de train et autres métiers concernés par les circulations ferroviaires. Après examen, il délivre les certifications nécessaires.
Il dispose de 45 postes Simpact, pour former à la conduite sous les différents systèmes de signalisation, qui sont répartis dans 13 centres.
Il est agréé pour des formations qui concernent le réseau belge depuis 2017 et le réseau néerlandais depuis 2019.Celles-ci sont ouvertes au personnel des autres opérateurs ferroviaires. Les cours se donnent en principe à Anvers (Antwerpen),Bruxelles / Brussel et Namur mais parfois dans des centres régionaux.
Pour les conducteurs SNCB, ils se fondent sur lelivret/boekje HLT (la signification de ces lettres est controversée). Ce texte réglementaire décrit dans le détail tout ce qu'ils doivent faire pour circuler avec du matériel SNCB en Belgique et auxPays-Bas . Ces connaissances, sont vérifiées par un examem triennal.
Toujours en 2014, laSNCB / NMBS , a choisi le logiciel suisseViriato Enterprise , pour répondre à ses besoins de planification.
Dans le courant de 2014, ont débutés les travaux de mise à double voie du tunnel de Jamioulx. En effet, dans ce tunnel, les deux voies sont "mariées", ce qui veut dire qu'elles s'entrelacent et donc que deux trains ne peuvent s'y croiser.
Début 2014, Infrabel, publia son premier "Rapport de développement durable / Duurzaamheidsverslag ". Il portait sur l'année 2013. Par la suite, un tel rapport fut publié régulièrement.
On pourrait croire que ces rapports ne portent que sur les aspects écologiques, mais en fait, son champ est plus large, puisqu'il couvre toute la RSE / MVO (Responsabilité Sociétale de l'Entreprise / Maatschappelijk Verantwoord Ondernemen ).
Au 1/1/2014, laTEN-T EA (Trans-European Transport Network Executive Agency ) a été absorbée par une nouvelle agence européenne.
La nouvelle agence, l'INEA (Innovation and Networks Executive Agency ), a un rôle bien plus large que la gestion et la promotion des corridors ferroviaires. Elle est en charge des programmes CEF (Connecting Europe Facility ) qui couvrent trois domaines :
- CEF Transport
- CEF Energy
- CEF Telecom.
Dans leCEF Transports , on retrouve, parmi d'autres projets, lesCore network corridors , qui concernent le ferroviaire.
C'est le 24/1/2014 que, pour la première fois, a été installé des tapis de cônes de caoutchouc dans le but d'empêcher d'accéder aux voies, en l'occurrence sur un des côtés du passage à niveau au centre de Wavre.
Leur efficacité est toute relative, car, comme ces cônes laissent libres les rails, il suffit naturellement de marcher dessus pour les éviter.
Ce dispositif ne fut pas maintenu lors des travaux de modernisation des quais de la gare d'avril 2022.
Le 17/2/2014,Ludivine Damay , a publié une analyse d'histoire politique éditée par l'Universite Saint-Louis - Bruxelles intitulée "Un RER à Bruxelles ? "Socio-histoire des rivalités et des régulations politiques (1989-2013).
C'est une chronologie détaillée qui met en évidence le rôle des différentes figures politiques et en particulier du ministre régional bruxelloisJean-Louis Tijs .
Le 26/2/2014, leParlement européen a adopté les grands principes du quatrième paquet ferroviaire, c'est à dire une disposition qui fixe, sauf dérogations, la libéralisation du transport de voyageurs par rail, au plus tôt au 14/12/2020 et au plus tard le 24/12/2023. En plus, il autorise, sous conditions, les holdings nationaux regroupant les gestionnaires d'infrastructure et les opérateurs ferroviaires.
Ce texte fut remanié par leConseil Européen le 17/10/2016, ce qui impliqua un retour auParlement européen qui l'approuva le 14/12/2016 (règlement (UE) 2016/2338 modifiant le règlement (CE) n° 1370/2007 ).
A côté d'un mécanisme d'attribution par un gouvernement de contrats de service public pour gérer un réseau ferroviaire, la directive prévoit aussi unopen access , soit le droit pour une compagnie ferroviaire de demander d'accéder à un réseau
Cetopen access n'est en fait que l'extension aux services voyageurs du régime qui prévaut pour les services marchandises.
En Belgique, en ce qui concerne le mécanisme d'attribution de contrats de service public, on espère activer la dérogation qui permet aux autorités nationales d’octroyer des contrats directement, sans appel d’offres, à la condition que ce soit "synonyme d’améliorations pour les passagers ou d’avantages en matière de coûts-efficacité". Cette dérogation, sur base de KPI (Key Performance Indicators ) (indicateurs représentatifs des performances ), sera réexaminée tous les cinq ans par laCommission européenne .
En ce qui concerne l'open access , c'est leSPF Mobilité et Transports / FOD Mobiliteit en Vervoer , qui possède un département ferroviaire, le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ), qui devra calibrer les conditions techniques et financières de l'accès au réseau, pour réguler la venue de nouvelles compagnies ferroviaires.
En effet, laSNCB / NMBS est très inquiète de l'arrivée de la concurrence en trafic voyageurs car elle estime quecelle-ci lui enlèvera les trajets les plus longs, les seuls selon elle qui sont rentables. Par contre, le rétablissement duB-Holding n'est pas à l'ordre du jour.
En résumé, du point de vue calendrier, trois dates sont à retenir :
- le 25/12/2018, qui sera la date ultime de transcription de la directive européenne dans le droit belge
- le 16/6/2019 (date reculée au 31/1/2020) pour la transcription des directives concernant la sécurité et l'interopérabilité du système ferroviaire
- le 14/12/2020 (date pouvant être reculée au 24/12/2023), pour l'entrée en vigueur complète de la directive..
Le 28/1/2014, Eurostar, a présenté les nouveaux uniformes de son personnel.Ceux-ci , sont une réalisation de la firme britanniqueJermyn Street Design .
Le 5/3/2014, laSNCB / NMBS , a installé le 500ième distributeur automatique de titres de transport au point d'arrêt d'Hofstade.
Le 8/3/2014, Infrabel, a fait intervenir, à Denderleeuw, un train de renouvellement de la voie, par la filiale d'une firme autrichienne,Swietelsky Rail Benelux .
Le 13/3/2014, deux conducteurs ont fondé une société, Rail4Rent.Celle-ci offre toutes sortes de prestations aux transporteurs ferroviaires, y compris la mise à disposition de personnel de conduite.
Dans un livre polémique publié en néerlandais le 18/3/2014, "Dwarsligger" (jeu de mots soit dormeur contrarié soit traverse de chemin de fer ),Marc Descheemaecker ,administrateur délégué de laSNCB / NMBS écarté par le gouvernement le 8/11/2013, rend responsable le monde politique et syndical des problèmes de l'entreprise.
Comme remède, il préconise de lui donner plus de marges de manoeuvre en appliquant une hausse des tarifs ainsi qu'une réduction du nombre de trains, du personnel et des subsides. Enfin, brisant un tabou, il lance l'idée de sa régionalisation et, dans la foulée, se porte candidat sur une liste électorale pour un parti nationaliste flamand.
Peu après, on découvrit qu'il avait laissé un lourd passif comptable à son successeur.
Cet engagement politique le fit entrer au conseil d'administration de laSNCB / NMBS fin 2016.
Le 23/3/2014, Infrabel etG&V Energy Group , ont ouvert une station d'approvisionnement en carburant pour le matériel diesel dans le port de Gand (Gent).
Une loi du 26/3/2014 impose, aux chemins de fer touristiques, des mesures de sécurité renforcées. La vitesse en ligne est limitée à50 km/h . De nombreux documents sont désormais exigés, dont une description des tâches et procédures de sécurité.
Le 1/4/2014, laSNCB / NMBS , a fermé la ligne industrielle qui, à Merksem, desservait des industries implantées le long du canal Albert (AlbertKanaal).Celle-ci , était connue comme connaissant de grandes difficultés lors de la circulation des trains, du fait queceux-ci partageaient la route avec les véhicules routiers.
Cette ligne, à voie normale, avait été exploitée, jusqu'au 15/6/1967, par laSNCV / NMVB . Le passage à laSNCB / NMBS , avait d'ailleurs nécessité le renforcement des rails et des ponts. Une partie n'avait pu être reprise, car comportant des courbes trop serrées.
Le 7/4/2014, laSNCB / NMBS , a rouvert aux voyageurs le point d'arrêt de Hamont (commune de Hamont-Achel ) sur la ligneAnvers (Antwerpen) - Weert (Pays-Bas) . C'est le troisième point d'arrêt rouvert en quelques mois dans la province de Limbourg (Limburg).
Le 12/4/2014, fut inauguré par Thalys une liaison Lille -Bruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) - Amsterdam.
Le 25/4/2014, laSNCB Logistics / NMBS Logistics annonça avoir atteint pour la première fois un EBITDA (résultat brut d'exploitation) positif.
En 2014, laSNCB / NMBS connait un énorme problème de ponctualité, alors que par exemple elle est de 93,6 % auxPays-Bas en 2013, elle est très inférieure en Belgique. Situation encore aggravée par un grand nombre de trains supprimés.
Ponctualité des trains de voyageurs SNCB
année trains avec moins de 6 minutes de retard nombre de trains supprimés 2007 89,20 % 15.849 2008 90,20 % 14.288 2009 88,90 % 21.556 2010 85,70 % 25.192 2011 87,00 % 22.154 2012 87,20 % 18.969 2013 85,60 % 20.580 2014 88,20 % 30.508 2015 90,40 % 22.947 2016 89,20 % 38.164 2017 88,30 % 19.272 2018 87,20 % 26.626 2019 90,04 % 29.679 2020 93,60 % 23.225 2021 92,60 % 34.266 2022 89,20 % 44.049 2023 87,50 % 46.086
A remarquer que le ressenti des voyageurs est encore plus pessimiste que l'image que donnent les statistiques officielles de laSNCB / NMBS .
Si la responsabilité de ce manque de ponctualité est à attribuer plus ou moins à parts égales à laSNCB / NMBS et à Infrabel, il faut bien reconnaître, qu'une part très importante, est à attribuer à des tiers ou à des événements imprévisibles.
Dans des cas, heureusement rares, des retards de même plusieurs heures ont lieu. Parfois, ce sont les autorités judiciaires qui se font attendre, mais parfois on est étonné du temps mis pour mettre en route une locomotive de secours.
Une suppression non programmée d'un train est décidée en cas d'indisponibilité du matériel ou du personnel, voire, en cas de retard important, pour éviter l'effet boule de neige sur les trains suivants.
A remarquer qu'une telle suppression de dernière minute ne permet pas d'économiser le paiement de la redevance du sillon. La règle est la suivante :
- suppression deux mois à l'avance, pas de redevance
- suppression un mois à l'avance,15 % de la redevance
- suppression24 h à l'avance,30 % de la redevance
- suppression moins de24 h à l'avance,100 % de la redevance.
La problématique de la ponctualité et de la suppression de trains, doit être mise en rapport avec celle de leur efficience économique et sociale.
Plus les trajets des trains sont longs, plus on maximise son efficacité économique, car le matériel et le personnel sont mieux employés. Plus on augmente la fréquence des trains et on multiplie leurs arrêts, plus on maximise leur utilité sociale, car on augmente le nombre de leurs utilisateurs.
Malheureusement, plus les trajets des trains sont longs, plus est grande la probabilité de leur retard à la destination finale. Plus on augmente la fréquence des trains et on multiplie leurs arrêts, plus la probabilité de leur retard augmente à cause de l'effet boule de neige et de l'augmentation du risque de délai anormal à l'embarquement des passagers aux arrêts.
En tout cas, ce qui est à proscrire, ce sont les rebroussements, qui exigent que le conducteur remonte la longueur du train, pour changer de poste de conduite.
Au management à déterminer comment il tient compte de ces différents aspects, dans les contraintes qui lui sont imposées.
Le 1/5/2014, on a appris que leStoomcentrum Maldegem , avait incorporé dans ses collections, la locomotive à vapeur41.195 , non en état de marche. Cette locomotive construite en 1910 par lesAteliers de Construction J. J. Gilain à Tirlemont (Tienen), est la plus ancienne fabriquée en Flandre (Vlaanderen) qui est encore conservée. Elle est bien connue, car elle fut exposée quelques années comme monument en gare deCharleroi-Sud .
Depuis le 21/5/2014, Infrabel exige la possession d'un certificat OTW (Opérateur Travaux Werken ), pour les conducteurs d'engins circulant sur ses voies pendant des travaux, qu'ils fassent partie ou non de son personnel.
Le 22/5/2014, le groupe de travailStudy Long Trains (740 m) , qui a étudié la possibilité de trains plus longs sur leRail Freight Corridor Rhine-Alpine , a remis ses conclusions.
Sur le trajet belge, toutes les lignes sont adaptées, mais des faisceaux de gare posent encore problème :Gand-Maritime (Gent-Zeehaven ),Anvers-Kallo (Antwerpen-Kallo ) et Kinkempois (commune de Liège). C'est principalement en Italie qu'il faudrait adapter les infrastructures.
Le 24/5/2014, leStoomtrein Dendermonde-Puurs (Train à vapeur Termonde-Puers ), a remis en activité la locomotive à vapeur "Wase Kleiputter " (ramasseuse d'argile du pays de Waese ).
Cette locomotive a été utilisée pour la collecte de l'argile, de 1922 à la fin des années 1960, par l'entreprise de production de matériaux de construction SVK (Scheerders-Van Kerckhove ) deSaint-Nicolas (Sint-Niklaas ).
Dans les semaines qui précède les élections du 25/5/2014, laSNCB / NMBS présente un projet de nouveaux horaires aux pouvoirs locaux pour le service voyageurs. D'une part, très logiquement, elle augmente la fréquence des lignes les plus chargées mais, d'autre part, comme elle fait l'hypothèse de non augmentation de ses moyens, elle diminue parfois drastiquement la desserte des autres lignes. Les pouvoirs locaux concernés sont ainsi mis dans l'obligation de réagir en demandant au futurgouvernement fédéral une augmentation de budget pour le chemin de fer.
Le 3/6/2014, une version légèrement améliorée du plan, avec 9,8 % detrains-kilomètres en plus, est présentée au gouvernement en affaires courantes : aucune ligne supprimée, aucun arrêt supprimé mais pour les petites lignes, diminution de l'amplitude des horaires et des fréquences. Si accord du gouvernement, son entrée en vigueur est prévue le 14/12/2014. Cet accord a été donné le 13/8/2014.
Par ailleurs, le matériel moteur duGroupe SNCB / NMBS-Groep est en plein renouvellement.
Matériel moteur du Groupe SNCB * au 1/3/2014
locomotives électriques 341 dont séries récentes 183 locomotives diesel 270 dont limitées aux dépôts 24 automotrices 735 dont séries récentes 203 autorails 93 rames TGV 13 * SNCB, Infrabel et TUC Rail
Le 5/6/2014, a été inauguré en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , le terminal AIR&RAIL.Il permet aux clients, de la compagnie aérienne AIRFRANCE, d'attendre plus confortablement leur correspondance ferroviaire.
En juin 2014, a été fondée à Seraing, la société LBX, spécialisée dans la production de roues ferroviaires. Mais en fait, elle reprend l'activité de RTM (Roues et Trains Montés ) qui exerçaitcelle-ci depuis 1835. En effet, cette dernière, avait été fondée parJohn Cockerill lui-même .
Le 16/6/2014, laSNCB / NMBS entame à Melle, en région gantoise, la construction d'un nouvel atelier d'entretien du matériel roulant.
Il a remplacé, en octobre 2018, l'atelier de Merelbeke, qui traitait le matériel moteur, et, le 1/3/2019, l'atelier de Gentbrugge, qui traitait le matériel remorqué. Il fut finalement pleinement opérationnel et inauguré le 27/3/2019.
A remarquer, que cet atelier, comme celui de Salzinnes (commune de Namur), pratique la TIM (Timetable Integrated Maintenance ), soit de courts mais fréquents entretiens préventifs en dehors des heures de pointe. Cette approche améliore significativement la disponibilité du matériel.
Activités des ateliers SNCB-Technics en 2019
Anvers-Nord maintenance et gros travaux sur locomotives électriques et diesel, wagons * Arlon maintenance locomotives électriques, automotrices Charleroi maintenance locomotives électriques et diesel, autorails Cuesmes gros travaux sur locomotives électriques et diesel, voitures, wagons, matériels divers Hasselt maintenance automotrices, autorails, voitures Kinkempois maintenance locomotives électriques et diesel, automotrices, voitures Malines gros travaux sur locomotives électriques et diesel, automotrices, voitures Melle maintenance et gros travaux sur locomotives électriques et diesel, automotrices, voitures Salzinnes maintenance et gros travaux sur locomotives électriques et diesel, autorails * Ostende maintenance locomotives électriques, automotrices, voitures Forest maintenance matériel à grande vitesse * * y compris matériel non SNCB
En juin 2014, Infrabel, fit exceptionnellement appel au train Puscal de la firme ETF (Européenne de Travaux Ferroviaires ), pour renouveler le ballast de la section encaissée et difficile d'accès entre Namur et Rhisnes.
Ce train de700 m de long, construit parPlasser et Theurer , assure à lui seul toutes les opérations nécessaires.
Le 1/7/2014, l'ancienne ligne militaire, qui reliait le camp de Brasschaat à Kapellen, abandonnée par l'armée, a été reconvertie envélo-rail et exploitée sous le nom de Spoorfietsen.
A remarquer que cette ligne n'a jamais fait partie du réseau national, mais était exploitée en direct par l'armée avec son propre matériel de traction.
Le 4/7/2014, Thalys, a lancé le service "Kids Connection ". Il accompagne les enfants, âgés de 4 à 14 ans qui ne voyagent pas avec un adulte.
Le 9/7/2014, une initiative européenne, fonde Shift2Rail, pour soutenir l'amélioration du secteur ferroviaire européen en déployant, en partenariat, des moyens financiers et organisationnels.
Sont ainsi associés :
- des industriels du matériel roulant
- des opérateurs du transport des voyageurs et des marchandises
- des gestionnaires de réseau
- des organismes de contrôle et de sécurité.
Sous son égide, de nombreuses améliorations, portant sur le quotidien, du rail sont apportées. Citons par exemple, la procédure automatique pour effectuer le test obligatoire des freins avant la mise en route d'un convoi, qui fut présentée, en septembre 2018, au salon Innotrans de Berlin.
Le 29/7/2014,CML Industries , a présenté son nouveau locotracteurrail-route apte à manoeuvrer une rame de sept wagons. En configuration rail,celui-ci repose sur ses roues équipées de pneus et sur ses roues rail, en configuration route, les roues rail sont relevées et il ne repose que sur ses roues équipées de pneus. Toutes les roues sont motrices.
Un tel engin à l'avantage, par rapport à un locotracteur classique, de pouvoir quitter les rails, et en plus, comme il est construit sur base d'un tracteur agricole, il peut circuler sur tout terrain. Ceci n'est pas le cas de ses concurrents qui eux exigent une aire bétonnée autour des rails..
Alors qu'un locotracteur classique a besoin d'une deuxième voie et de deux aiguillages pour se remettre en tête d'une rame, toute cette infrastructure peut être économisée avec le nouveau locotracteurrail-route .
Depuis juillet 2014, les centres de contrôle d'Infrabel et de laSNCB / NMBS sont réunis en un même local en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid : le ROC (Railway Operation Center ).
Ceci devrait permettre une meilleure prise en charge des incidents par leTraffic Control et le RDV (Reizigers Dispatching Voyageurs ).
En juillet 2014, a été créée à Gand (Gent), la plateforme multimodale, avec zone de stockage, ITG (Interface Terminal Gent ). Située au Kluizendok du canal maritimeGand (Gent) - Terneuzen , elle connecte la navigation maritime, la navigation intérieure, la route et le rail.
Pour cela, on a établi un important faisceau de voies de garage, agrandi à plusieurs reprises, et des voies à quai.
Le 28/7/2014, la cabine de signalisation d'Ottignies, a constaté un dysfonctionnement informatique. Alors qu'un train traverse la gare sur un itinéraire tracé sur son écran en vert, avec la zone occupée en rouge, le tracé disparait brusquement de l'écran.
Toutefois, le train poursuit sa route normalement, mais sa circulation est affichée à l'écran comme une circulation sur un itinéraire non tracé, soit en bistre.
Lors de l'examen du cas, on s'est aperçu que l'on n'avait pas protégé les données en cours de traitement contre l'intervention d'autres programmes. Le tracé automatique d'un deuxième itinéraire avait détruit le premier.
Le 21/8/2014, les ouvriers de la firme BM&S, se sont mis en grève. Ils étaient chargés, ensous-traitance , du nettoyage matériel roulant garé àSchaerbeek / Schaarbeek , y compris les tags. Le patron avait licencié des ouvriers accusés de collusion avec le personnel des chemins de fer surveillant leur travail. Cette accusation ne put être prouvée en justice, ce personnel fut réintégré, et la grève se termina le 5/2/2015.
Cette épisode, a mis en lumière la problématique de la sous-traitance ferroviaire, de plus en plus répandue.
A partir du 8/9/2014, tous les passages à niveau équipés de signalisation sont progressivement équipé d'une sonnerie à son pulsé. Cet équipement, orientant mieux la diffusion du son, doit améliorer le confort des riverains sans nuire à la sécurité.
Nombre d'accidents aux passages à niveau
année passages à niveau accidents décès 2012 1.857 52 13 2013 1.848 43 7 2014 1.818 47 11 2015 1.773 45 11 2016 1.751 45 4 2017 1.737 51 9 2018 1.713 38 9 2019 1.700 45 7 2020 1.662 23 9 2021 1.650 46 9 2022 1.630 32 11 2023 1.412 31 6
En septembre 2014, fut créé dans le port d'Anvers (Antwerpen),Alstom Antwerp Services , d'abord pour entretenir des wagons puis de manière plus générale faire de la maintenance ferroviaire au niveau belge et européen.
A la même époque de 2014, après les avoir expérimentés avec succès, Infrabel, a commandé à la firmeDual Inventive , des appareilsZKL 3000 . Ils permettent d'établir uncourt-circuit entre les deux files de rail d'une voie. Son avantage est qu'on peut fermer ou ouvrir la connexion à distance.
Grâce à ce dispositif, on simule la jonction électrique qu'un essieu établi entre les deux files de rail, de telle sorte que la signalisation réagit comme si un véhicule se trouvait à cet endroit et empêche donc qu'un train ne s'en approche. Ceci permet d'assurer la protection d'ouvriers travaillant temporairement sur une voie en service.
Si l'on veut une sécurité renforcée, on peut utiliser unATW-Tx (Aankondiging van Treinen bij Werken / Annoncement de Trains pour Travaux ), qui délivre un signal sonore, comme ceux fournis par la firme ZÖLLNER. Qu'il est loin le factionnaire qui agitait ses drapeaux, faisait des signaux sonores et plaçait des pétards sur les rails.
Le 11/9/2014, laCommission européenne , a étendu aux transports, le bénéfice du fond européen CEF (Connecting Europe Facility). Pour le rail,celui-ci servira principalement à cofinancer le déploiement de l'ERTMS.
Le 22/9/2014,Alstom Transport , a annoncé avoir repris une société de maintenance du matériel ferroviaire, installée dans le port d'Anvers (Antwerpen), et qui était tombée en faillite.
Le 25/9/2014, Infrabel, a présenté à la presse, les deux camions d'incendierail-route , spécialement dédiés aux interventions dans les tunnels. L'un sera mis à disposition des pompiers de Zaventem et l'autre de ceux deBruxelles / Brussel . Ils sont destinés à sécuriser le tunnel Diabolo et la jonctionNord-Midi .
Le 8/10/2014,Alstom Transport , a annoncé avoir obtenu le contrat d'équipement en matériel ETCS niveau 2, de 449 trains de laSNCB / NMBS . C'est le système Atlas, conçu et fabriqué à Charleroi, qui a été retenu.
Le 9/10/2014, Eurostar, a ouvert son salonBusiness Premier en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .Celui-ci , est uniquement accessible aux voyageursBusiness Premier et aux détenteurs de laCarte Blanche Eurostar Frequent Traveller . Il leur permet d'attendre confortablement le départ de leur train. Des salons semblables existaient déjà à Paris et à Londres (London).
Le 14/10/2014, Infrabel a signé un contrat avec l'association momentanéeSiemens Mobility -Cofely Fabricom visant à équiper l'ensemble du réseau de l'ETCS niveau 1 ou 2 pour 2023, soit deux ans avant l'obligation européenne. Ce contrat a cependant été annulé, le 23/12/2014, par leConseil d'Etat /Raad van State sur recours d'un concurrent. Le 15/7/2015, un accord entre les parties a mis fin au litige. Une première installation, servant de test du système, est prévue sur la sectionDixmude (Diksmuide) - La Panne ( .De Panne )
Le nouveaugouvernement fédéral , qui a prêté serment le 10/10/2014, a annoncé son intention de réduire de manière importante les budgets du rail.
Comme le trafic des marchandises se concentre sur les trains desservant les raccordements privés, il est important d'en avoir une vue d'ensemble. Il s'agit des raccordements officiellement enregistrés maisceux-ci ne sont pas nécessairement actifs.
Raccordements privés recensés en 2014
district " Nord-Est " port d'Anvers 73district " Nord-Est " reste pour Anvers 47district " Nord-Ouest " port de Zeebruges 9district " Nord-Ouest " port de Gand 5district " Nord-Ouest " port d'Ostende 3district " Nord-Ouest " reste pour Gand 18district " Sud-Est " Liège 38district " Sud-Ouest " Charleroi 35district "Centre" Bruxelles 8 total 236
Ces chiffres expliquent l'importance du trafic de et vers Anvers (Antwerpen) qui se fait selon trois axes principaux :
- Anvers (Antwerpen) - Montzen - Allemagne
- Anvers (Antwerpen) -Athus-Meuse - Suisse - Italie
- Anvers (Antwerpen) - France.
Le 14/12/2014, laSNCB / NMBS a mis en vigueur de nouveaux horaires qui s'accompagnent de nombreux changements dont en particulier :
- suppression de la catégorie de trains voyageurs IR et création de la catégorieGEN-RER
- réinstauration de trains voyageurs
- mise en service de l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone) sous l'Escaut (Schelde) pour absorber le trafic marchandises du port d'Anvers (Antwerpen)
et celui en provenance desPays-Bas.
Pour racheter la pente vers un des accès de l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone), la ligne fait une boucle surelle-même , ce qui est une particularité unique sur le réseau belge. D'autre part, ce tunnel est interdit à tout trafic de voyageurs, car le dispositif de lutte contre les incendies, déversant de très grande quantité de mousse, empêcherait leur évacuation.
En même temps, laSNCB / NMBS , a réservé l'utilisation de l'arrêt d'Anvers-Port (Antwerpen-Haven ), à son personnel. Cet arrêt se trouve dans les faisceaux de la gare de formation d'Anvers-Nord (Anwerpen-Noord ). Il n'y a qu'un train le matin et un le soir.Ceux-ci ne stationnant pas sur place, continuent leur trajet ou viennent prendre leur service, par des voies du port normalement pas parcourues par des trains de voyageurs.
Fin 2014, a été fondée l'association européenneBack on Track , qui a eu ensuite une déclinaison belge bilingue,Back on Track Belgium . Ces associations militent pour remplacer les vols en avion par des trajets en trains de nuit.
Le 31/12/2014, les banques ont mis fin au système de paiement parcarte Proton / Proton-kaart .Celui-ci , permettait, depuis 1996, de payer de petits montants, en offline.
En 2015, l'ABCi (Association Belge de la Communication interne ), a attribué son prix annuel, au nouveau magazine de communication interne de laSNCB / NMBS ,B & YOU , qui a remplacé l'ancienne revue CONNECT.
C'est aussi en 2015, que le TCA (Terminal Container Athus ), a fait connaître l'équipement dont il dispose :
- une capacité de stockage de plus de5.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds ) et18.000 m² d’entrepôts
- 6 grues, 3 portiques, 1empty container handler et 4 chariots élévateurs
-4.000 m de voies ferrées internes et deux enginsrail-route Mol CY .
Le 1/1/2015, est entré en vigueur une nouvelle répartition des compétences territoriales de laSNCB / NMBS , avec moins d'attributions aux districts.
Districts de la SNCB
district n°1 "Centre" siège Bruxelles district n°2 " Nord-Est " siège Anversdistrict n°3 " Nord-Ouest " siège Ganddistrict n°4 " Sud-Est " siège Liègedistrict n°5 " Sud-Ouest " siège Charleroi
Et pour Infrabel, la création d'aréas reprenant la découpe des districts.
Area d'Infrabel
area n°1 "Center" siège Bruxelles area n°2 " North-East " siège Anversarea n°3 " North-West " siège Gandarea n°4 " South-East " siège Liègearea n°5 " South-West " siège Charleroi
Signalons que, pour la gestion des accompagnateurs de train, les districtsSNCB / NMBS sont divisés en CAT (Cellules d'Accompagnement des Trains ), en néerlandais "cel treinbegeleiding ".
C'est à partir de cette époque de 2015, que laSNCB / NMBS , comme beaucoup d'autres compagnies européennes, pour permettre sur son site de consulter les horaires internationaux, se mit à utiliser la base de données de la firme HaCon.
Cette base de données se nomme HAFAS (HaCon Fahrplan-Auskunfts-System ). Il est préférable de la consulter directement, ou via un site neutre comme leRépertoire ferroviaire (rubrique : Horaires internationaux), car des compagnies cachent des itinéraires possibles pour promouvoir leurs intérêts commerciaux.
Contrairement à ce que laissait espérer le déploiement du système TBL1++, l'année 2014 n'apporta pas d'amélioration du nombre de franchissements de feux rouges : 66 en 2014 contre 56 en 2013. Ceci est d'autant plus étonnant, qu'auxPays-Bas , qui disposent d'un système équivalent, l'ATB Vv , les chiffres sont eux de 112 contre 170.
Nombre de dépassements de feux rouges en voie principale
année dépassements 2010 104 2011 91 2012 75 2013 56 2014 66 2015 92 2016 91 2017 55 2018 87 2019 85 2020 59 2021 72 2022 87 2023 54
Alors que la période2000-2010 avait connu une forte croissance du trafic intérieur de voyageurs,celle-ci a un creux à partir de 2011. Ceci devient évident début 2015 à la publication des chiffres de 2014.
Les causes sont sans doute un plafonnement de l'attractivité du chemin de fer (ponctualité en berne, manque de confort, difficulté de parquer à un prix raisonnable près des gares, etc.) mais aussi une capacité de transport qui atteint ses limites (engorgement de la jonction bruxelloise, matériel trop fréquemment en panne, travaux de voie nombreux, etc.). En plus, les restrictions budgétaires annoncées n'augurent aucune amélioration.
A partir de 2017, on a constaté un retour à une croissance vigoureuse malgré une ponctualité en chute. D'une part, l'offre a été étendue et, d'autre part, le trafic automobile connait un engorgement croissant.
Nombre de voyageurs du trafic intérieur SNCB en millions
2000 139,9 2005 177,6 2010 215,1 2011 221,3 2012 223,3 2013 223,0 2014 224,8 2015 226,7 2016 * 227,0 2017 235,3 2018 243,9 2019 253,4 2020 ** 184,1 2021 ** 171,8 2022 227,4 2023 244,6 * année marquée par les attentats
** année marquée par la pandémie
L'estimation de nombre de voyageurs ne peut se baser uniquement sur le nombre de titres de transport, car certains autorisent un nombre illimité de voyages. Aussi, elle est complétée par un comptage visuel de l'affluence sur certains quais de gare. Pour cela, laSNCB / NMBS , depuis octobre 2017, fait appel à renfort d'étudiants.
Les anciennes statistiques comptant despassagers/km étaient moins susceptibles de surévaluation. En effet, un voyageur achète plusieurs titres de transport, lorsqu'il a intérêt à fractionner un même voyage pour des raisons tarifaires.
Le 5/1/2015, laCommission européenne autorise de restreindre l'accès des lignes équipées de l'ERTMS aux seuls matériels équipés de ce système. Ceci permettra, dans le futur, d'avoir des lignes uniquement équipées de l'ERTMS.
Début 2015, laSNCB / NMBS fait savoir qu'elle prépare le cahier des charges d'une très importante commande de voitures à deux niveaux compatibles avec celles qu'elle possède déjà mais qu'elle est attaquée à ce sujet auConseil d'Etat /Raad van State .
Début 2015 également, il est communiqué un retour à la profitabilité de laSNCB Logistics / NMBS Logistics suite au développement duSwiss Xpress qui assure le transport de marchandises entre Anvers (Antwerpen) et Bâle (Basel).
Résultats financiers de la SNCB Logistics en millions d'euros
2008 -84 2009 -115 2010 -58 2011 -40 2012 -35 2013 +3 2014 +11
Dès lors que la profitabilité est rétablie, plus rien ne s'oppose à une privatisation et le 27/3/2015 il fut annoncé que le groupe de capital investissementArgos Soditic (devenu depuisArgos Wityu ) prenait une participation de 66,6 % dans laSNCB Logistics / NMBS Logistics qui devientB-Logistics .
Types de wagons en possession de B-Logistics en 2015
wagons à deux essieux containers Lgns(s), Lgs plats Ks wagons à bogies coils Shimmns, Shmmns containers Regs, Sggnss, Sggrs,Sgmmnss ferraille Eaos, Fas laminés Smmns plats Remns, Res, Remm(n)s trémies Tads
Courant 2015, une étude de l'Universiteit Gent (université de Gand), a mesuré la pollution que cause le trafic d'une ligne électrifiée sur les cultures environnantes.
On observe bien une augmentation de la concentration en aluminium, cadmium, fer, cobalt, manganèse, molybdène et zinc, mais la concentration admissible, n'a été dépassée que dans de rares cas pour le cadmium.
Au cours de l'année 2015, le site de Charleroi d'Alstom Transport , a reçu des subsides du gouvernement wallon, pour la poursuite du développement de sa solution pour l'ETCS. Ce système, Atlas, est entre temps, devenu un produit phare de la société.
Atlas se décline en plusieurs variantes :
- Atlas 100 pour l'ETCS de niveau 1
- Atlas 200 pour l'ETCS de niveau 2
- Atlas 400 pour les lignes à faible densité
- Atlas 500 pour les lignes à haute densité.
Le 25/6/2020,Alstom Transport , a obtenu la certification de sa solution pour l'ETCS niveau 3 version 2 .Celle-ci a la particularité d'intégrer,entre-autres , des données de navigation de satellites.
La baseline ou base de référence ou en français, le niveau, est un ensemble de spécifications de l'ETCS, qui couvrent à la fois l'équipement du matériel roulant et celui de la voie. Le niveau ou baseline le plus courante est la 2, mais on a définit par après une baseline 3 version 1 ou3.4.0 , puis une version 2 ou3.6.0 .
Un véhicule baseline 2 ne peut circuler sur une voie baseline 3. Par contre, un véhicule baseline 3 peut lui circuler sur une voie baseline 2.
Le conducteur, pilote son engin en se basant sur l'écran des données ETCS. Sa moitié gauche, est une partie fixe, qui contrôle la vitesse. Sa moitié droite, est une partie, qui possède plusieurs affichages selon l'action choisie. Elle sert notamment, lors de l'encodage des caractéristques du train. Pendant la conduite, on utilise l'affichageci-après , qui montre ce que l'on va rencontrer devant soi.
En janvier 2015, Infrabel a posé pour la première fois un aiguillage monté sur traverses en béton au lieu de traverses en bois.
Le 22/1/2015, laSNCB / NMBS , en partenariat avec la société Regus, inaugure en gare deLiège-Guillemins , le premier espace de travail flexible dédié aux travailleurs nomades. Cet espace sera rapidement suivi d'autres dans les grandes gares du pays.
Le 27/2/2015, legouvernement fédéral décide la suppression des relations Thalys vers Paris au départ d'Ostende et de Liège. Thalys peinant à équiper son matériel de l'ETCSversion 2.3.0.d souhaitait d'ailleurs cette suppression.
En effet, Infrabel envisage la généralisation, pour 2022, de l'ETCS niveau 2version 2.3.0.d , et, à partir du 12/12/2016, l'enlèvement des anciens systèmes de signalisation sur les lignes ETCS. Pour circuler sur ces lignes, le matériel devra donc être équipé de l'ETCS ou de la TBL1+.
En fait, afin de s'assurer qu'un maximum de matériel belge pouvait se passer du système du "crocodile", les premiers démontages ne se feront que dans la région de Gand (Gent) en septembre 2017. Ce n'est plus alors qu'aux opérateurs de fret étrangers à s'adapter à cette évolution.
En ce qui concerne le matériel historique belge, il n'est alors plus envisagé de le faire rouler, alors qu'auxPays-Bas , par exemple, on a bien équipé de tel matériel de la signalisation moderne. Unarrêté royal viendra d'ailleurs confirmer cette interdiction à partir du 1/6/2015.
Toutefois, en 2018, laSNCB / NMBS , entreprit de faire équiper, de la TBL1+, sa seule locomotive à vapeur, la29.013 . L'objectif serait d'organiser de temps en temps une circulation avec des voyageurs au départ deTrain World . En fait, la29.013 ne tracta des convois, que sur des lignes touristiques, et ne circula sur le réseau Infrabel, que tractée par une locomotive moderne.
Au 1/2/2015, laSNCB / NMBS a mis fin à la distinction entre les voyageurs qui embarquent sans billet aux arrêts où des guichets ou des distributeurs automatiques sont disponibles selon qu'ils préviennent l'accompagnateur de train à l'avance ou non. Ce sera7 € dans chaque cas. Rappelons que, bien souvent, il n'y a un distributeur automatique que sur un des quais et qu'il faut donc prévoir suffisamment de temps pour s'en servir.
Le 9/2/2015, on a mis en service le viaduc ferroviaire "De Blauwe Toren " (la tour bleue ) qui a permis de séparer, peu avant Zeebruges, les voies avec trafic de marchandises allant vers le port, des voies avec trafic de voyageurs à destination, l'une de Blankenberghe (Blankenberge), et l'autre deKnocke-Heist (Knokke-Heist ).
Fin février 2015, pour simplifier les procédures, le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ), a conclu un protocole d'accord avec ses homologues luxembourgeois, l'ACF (Administration des Chemins de Fer ), et français, l'EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire ) ouAutorité Française de Sécurité Ferroviaire , pour déterminer les échanges d'informations entre leurs administrations respectives.
En ce qui concerne la commande des automotrices Desiro de 2007, il faut signaler que la dernière livraison de cette série a eu lieu le 19/3/2015.
En mars 2015, les directeurs des achats de six grandes entreprises de l’industrie ferroviaire, dont laSNCB / NMBS , ont fondé Railsponsible.Celle-ci , a pour objectif, d'améliorer les pratiques de durabilité dans la chaîne d’approvisionnement du secteur.
Le 13/3/2015, laCommission européenne , a adopté le règlement2015/429 , qui permet d'appliquer une redevance de circulation plus élevée aux wagons provoquant des nuisances auditives importantes.
Le 20/3/2015, les associationsNavetteurs.be , Trein Tram Bus, IEW (Inter-Environnement Wallonie ) etTest Achats /Test Aankoop constatent, dans un rapport commun sur le nouvel horaire entré en vigueur le 14/12/2014 à laSNCB / NMBS , qu'à part les déplacementsdomicile-travail vers les grandes villes, tous les autres ont été pénalisés : temps de trajet augmentés et fréquences diminuées.
Le 23/3/2015,SNCB / NMBS , a inauguré un parking supplémentaire pour vélos de2.150 places près de la gare d'Anvers-Berchem (Antwerpen-Berchem ). Si le développement des parkings pour vélos se fait surtout en Flandre (Vlaanderen), on observe un accroissement constant de tels emplacements de parking pour les voitures et les vélos dans tout le pays.
Places de parking gérées par la SNCB
année voitures vélos 2007 45.949 58.703 2009 51.199 66.078 2011 55.544 76.994 2013 56.987 86.204 2015 62.766 93.432 2017 70.493 98.634 2019 73.694 106.987 2020 74.459 108.753
Le 25/3/2015, laSNCB / NMBS a cessé d'acheminerelle-même son courrier interne au moyen de sacs déposés dans la cabine du conducteur.
Le 31/3/2015, Thalys devint une société à part entière détenue à60 % par la SNCF et à40 % par laSNCB / NMBS .
C'est en mars 2015 également, que le gouvernement britannique, a vendu sa participation de40 % qu'il détenait dans Eurostar, a un consortium, formé par la CDPQ (Caisse de Dépôt et Placement du Québec ) qui reprend30 % etFederated Hermes les10 % restant.
En avril 2015, a été constitué l'GECT / EGTC (Groupement Européen de Coopération Territoriale / European Grouping of Territorial Cooperation ).Celui-ci , a pour but de renforcer et de coordonner le développement du corridor ferroviaire européenRail Freight Corridor Rhine-Alpine .
En avril 2015 également, a débuté une opération inédite de sauvetage d'une faune qui vit dans et aux abords du ballast : lelézard des souches . Comme d'importants travaux de voies étaient prévus aux environs d'Arlon, Natagora a capturé un grand nombre d'individus dans cette zone, les a mis dans des enclos, puis relâchés à la fin des travaux.
En mai 2015, la presse révèle l'existence du projet AnGeLiC (Antwerpen Gent Liège Charleroi ). Par ce projet, laSNCB / NMBS étudie une desserte de type RER pour les villes de d'Anvers (Anwerpen), Gand (Gent), Liège et Charleroi. Ceci à l'horizon 2018, sans infrastructure nouvelle ni augmentation de budget, mais, et c'est ce qui est une première, en concertation avec les villes concernées et les autres sociétés de transport.
C'est en mai 2015 également, que RCG (Rail Cargo Group ), une filiale des ÖBB (Österreichische BundesBahnen ), a établi une liaison régulière de fret, entre Linz, en Autriche, et les ports belges.
Le 17/5/2015, la ministre a confirmé, que le ramassage des déchets, répandus en gare sur les rails, était une responsabilité de laSNCB / NMBS . Toutefois,celle-ci , doit se coordonner avec Infrabel, pour bloquer la circulation des trains.
A l'évidence, cette répartition des compétences ne fonctionnait pas et de plus en plus de plaintes décrivaient, une situation catastrophique dans de nombreuses gares.
Finalement, Infrabel, fut désignée comme seule responsable de cette collecte. Depuis, elle doit organiser régulièrement des opérations de "piquage", non seulement en gare, mais aussi en pleine voie. A l'évidence, ce n'est pas satisfaisant.
Le 28/5/2015, on a rendu public une partie de l'étude faite par McKinsey sur laSNCB / NMBS . C'est une benchmark, c'est à dire une comparaison avec la moyenne des cas semblables. C'est approprié pour évaluer des firmes commerciales actives sur le même marché, mais on n'est pas dans ce cas.
D'ailleurs une partie des conclusions étaient tellement irréalistes, voire dangereuses, qu'elles n'ont pas été appliquées. En effet, elles proposaient de supprimer 700 conducteurs sur un effectif de3.000 et 600 accompagnateurs sur un effectif de2.500 .
On peut se demander si de telles études, ne font pas plus de tard que de bien, dans la nécessaire recherche de moyens d'augmenter la productivité.
En juin 2015, Infrabel a utilisé pour la première fois, un train de travaux de voie "sans sol ".Celui-ci comporte un wagon couvert sans plancher, muni d'un dispositif de levage et d'éclairage, ainsi qu'un wagon magasin. Le personnel peut ainsi travailler tout en étant à l'abri des intempéries et en sécurité par rapport à la voie adjacente.
Selon une étude du parlement flamand publiée le 4/6/2015, "Onderzoek naar de concurrentiepositie van het Goederenvervoer per spoor in België" (Recherche sur la position concurrentielle du transport ferroviaire de marchandises en Belgique),SNCB Logistics / NMBS Logistics , conserverait une part de marché dominante par rapport à la douzaine de compagnies ferroviaires actives en Belgique.
Part du marché de SNCB Logistics en 2013
dans le transport ferroviaire de marchandises en Belgique
trains complets 75 % trains intermodaux 60 % trains de desserte 90 % ensemble des trains 82 %
C'est vers lami-2015 , que laSNCB / NMBS , a installé des automates distributeurs de tickets belges, dans les gares néerlandaises proches de la frontière, soit Maastricht,Maastricht Randwijck et Rosendael (Roosendaal).
Le 18/6/2015, on a appris que, suite à un audit révélant des défaillances et abus, le CEO et le directeur juridique d'Eurostation, une filiale de laSNCB / NMBS gérant des projets concernant des grandes gares, ont été licenciés.
En plus, les faits concernant Eurostation et une autre filiale de gestion immobilière,Euro Immo Star , ont étés portés à la connaissance du Parquet. A signaler que rien n'a été reproché à Eurogare.
Le 1/7/2015, laSNCB / NMBS a supprimé, dans 33 gares, la vente au guichet des titres de transport. Sur les 555 gares et points d'arrêt, seuls 130 continuent à disposer de guichets, les autres possédant seulement des distributeurs automatiques. Comme les gares avec guichets sont également équipées de distributeurs automatiques pour les opérations courantes, les guichets subsistants seront maintenus et orientés vers la vente de produits complexes.
Rappelons que le client peut aussi acheter son titre de transport par internet ou avec une application iPhone et que les opérations au guichet sont soumises à des frais de dossier.
Le 3/7/2015, laSNCB / NMBS , a ouvert des comptes facebook en français et en néerlandais.Ceux-ci s'ajoutent à ceux d'Infrabel en français et en néerlandais, de laSTIB / MIVB en français et en néerlandais, de De Lijn et du TEC.
LaMinistre de la Mobilité Jacqueline Galant a annoncé le 10/7/2015, sa "vision stratégique pour le rail en Belgique".
En ce qui concerne les trains, elle veut augmenter leur ponctualité, leur nombre de places assises et les équiper duWiFi . Tout cela en diminuant le personnel et les coûts de fonctionnement de laSNCB / NMBS mais en lui donnant une plus grande liberté tarifaire.Celle-ci se traduirait par des prix variant en fonction de l'heure du voyage ce qui ne manquerait pas de poser de nombreux problèmes pratiques.
En ce qui concerne l'infrastructure, elle a annoncé la création, auSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , d'une cellule d'investissement regroupant les régions, laSNCB / NMBS et Infrabel. L'objectif est, dans un contexte de forte réduction des budgets, de s'adapter au plus juste aux besoins réels. La répartition traditionnelle60-40 des financements fédéraux entre la Flandre (Vlaanderen) et la Wallonie serait maintenue.
La gestion des gares sera transférée de laSNCB / NMBS à Infrabel, les filiales seront réorganisées, une "Académie du Rail " sera chargée de la formation du personnel.
La SPC (Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer ), et les autres services de la police fédérale, auront un accès direct aux images des caméras de surveillance de Securail. Les polices locales devront demander l'accord d'un juge d'instruction et devront venir les consulter dans les locaux de Securail.
Pour l'heure, on n'envisage pas le lancement de nouveaux grands travaux mais plutôt l'étalement dans le temps des chantiers en cours. Ceci n'apportera que nuisances pour les riverains et difficultés pour les voyageurs.
Le 13/7/2015, entre en vigueur une nouvelle réglementation concernant les chemins de fer touristiques, basées sur les obligations suivantes :
- disposer d'une licence d’exploitation
- se doter d’un système interne de gestion de la sécurité
- respecter les dispositions réglementaires relatives à l’infrastructure, au matériel et au personnel
- satisfaire au contrôle duService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer .
Le 24/7/2015, on a appris que laVlaams ministerie Kanselarij (Chancellerie du gouvernement flamand ), avait testé la réaction de tout le personnel de l'administration flamande au phishing, soit une fraude informatique qui réclame de l'argent en se faisant passer pour quelqu'un d'autre.
Le problème, c'est qu'en se faisant passer pour Thalys, sans avoir l'avoir prévenu, cela a déclenché une avalanche de plaintes chez ce dernier.
Le 1/8/2015, un nouveauvélo-rail , a commencé son activité : leRailbike Limburg . Son parcours s'étend de Munsterbilzen (commune de Bilzen) à Gellik (commune de Lanaken). C'est une section de l'ancienne ligneHasselt - Maastricht fermée en 1992.
Le 14/8/2015, laSNCB / NMBS , la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), a été temporairement rebaptisée "Neuzekesland ", soit "pays des petits nez ". Ces "Neuzekes" (petits nez ), sont le nom flamand des cuperdons qui sont une friandise sucrée d'une forme qui évoque le bout du nez.
Avoir choisi "Neuzekesland ", c'est affirmer le caractère flamand de cette friandise qui est pourtant généralement considérée comme belge.
Le 21/8/2015, un attentat par arme à feu a eu lieu dans le ThalysAmsterdam - Bruxelles / Brussel - Paris causant quelques blessures légères. L'auteur avait embarqué à Bruxelles. Des passagers l'ont maîtrisé.
Cet épisode, sera porté à l'écran par le réalisateur américainClint Easwood .
Le 22/8/2015, des rames automotrices Desiro, qui circulaient en unité multiple entre Anvers (Antwerpen) et Ostende (Oostende), se sont désaccouplées de manière inattendue.
Au 1/9/2015, l'abonnement à la semaine est supprimé par laSNCB / NMBS , il était encore très abonnement peu utilisé. Il datait du temps où l'on payait aussi les ouvriers à la semaine.
Le 3/9/2015, a été fondée l'OVOE (Ostende Vienne Orient Experience ), avec comme ambition de faire rouler des trains de ski vers l'Autriche.
Le 14/9/2015, le TCA (Terminal Container Athus ) a mis en service une locomotive de manoeuvre CMI (Cockerill Mechanical Industries ) pour aller chercher et remettrelui-même ses wagons en gare d'Athus. Par ailleurs, ce terminal revendique une liaison directe vers la gare française deMont Saint-Martin .
Le 14/9/2015, laSNCB / NMBS annonce, pour le 13/12/2015, en plus de la mise en service du tunnelSchuman-Josaphat , la réouverture ou la rénovation de points d'arrêt dans l'agglomération bruxelloise. Par un changement complet de politique, elle veut dès lors développer son offre suburbaine et même l'identifier avec un logo spécifique. Les trains de la catégorieGEN-RER deviennent des trains S, l'analogie avec lesS-Bahn allemands étant évidente. En tout, 141 gares et points d'arrêt sont desservis.
Sur une ligne desservie par les trains S,ceux-ci remplacent les anciens trains L, qui s'arrêtaient partout. Mais ils remplacent aussi les trains P et IR, pour qui ce n'était pas le cas. Il ne faut donc pas déduire que, puisqu'un train est catalogué S, il s'arrête partout.
A noter que la mise en service du tunnelSchuman-Josaphat sera finalement reportée au 4/4/2016. Toute la station Schuman, métro et chemin de fer, fut à cette occasion, rénovée sous la conduite du bureau d'architectureW.J. & M.C. Van Campenhout . Est particulièrement spectaculaire, la traversée de la nouvelle ligne de chemin de fer par un pontau-dessus de la ligne de métro.
Relations S autour de Bruxelles en 2015
S1 Nivelles - Bruxelles - Malines S2 Braine le Comte - Bruxelles - LouvainS3 Zottegem - Bruxelles - Termonde S4 Alost - Schumann - Merode - Vilvorde S5 Grammont - Hal - Schumman - Malines S6 Alost - Bruxelles - Schaerbeek S7 Hal - Merode - Muizen - Malines S8 Bruxelles - Ottignies - Louvain la Neuve S81 Schaerbeek - Ottignies S9 Louvain - Schumman - Braine l'Alleud S10 Termonde - Bruxelles - Alost S20 Ottignies - Louvain
C'est l'agence de publicitéTHINK BBDO qui créa le logo des "trains S / S-treinen ".
Lors de la réalisation complète du RER, il devrait y avoir encore plus de lignes et plus de fréquence.
Les organismes publics Logistics in Wallonia et IDEA ont signé, avec les différents ministres concernés, unaccord-cadre visant à la création d'un OFP (Opérateur Ferroviaire de Proximité ) dans le Hainaut. Inspirée du modèle français, cette entreprise privée, serait chargée du trafic ferroviaire sur courte distance entre les entreprises et les opérateurs fret.
Cet opérateur assuma son premier train le 17/9/2015, entre Clabecq etGarocentre Terminal , pour le compte de Duferco Logistique. Il sera baptisé Planisfer. D'abord assuré par Xpedys, il passera plus tard à Lineas.
En septembre et octobre 2015, laSNCB / NMBS , a fait estimer par des enquêteurs anonymes, le pourcentage de voyageurs contrôlés dans le train pendant leur trajet. Le taux de contrôle varie de45% à79,6% selon la durée du trajet.
A partir du 22/9/2015, laSNCB / NMBS , met en pratique, l'Open Data . Elle met donc à disposition de tiers, sous certaines conditions, diverses données informatiques, dont notamment les horaires. Ceci contraste fortement avec son ancienne politique qui était d'interdire leur utilisation.
Les données sont transmises, gratuitement et en temps réel, au choix dans un des formats suivants :
- le format américain GTFS (General Transit Feed Specification )
- le format européen NETEX (NEtwork Timetable EXchange ).
A signaler aussi, que le nouvel horaire du 13/12/2015 est le premier à n'avoir plus été imprimé sur papier.
Le 25/9/2015, le muséeTrain World deSchaerbeek / Schaarbeek a été ouvert au public. En plus, à proximité, se trouve, depuis peu, un hôtel avec unwagon-lits sur son toit : leTrain Hostel .
Clin d'oeil au passé, la billetterie du musée, s'est inspirée du look des anciens titres financiers, créés à l'origine de laSNCB / NMBS , pour la présentation ses tickets d'entrée.
En octobre 2015,B-Logistics a signé un contrat de location de 10 ans avec RAILPOOL pour disposer de 36 locomotives.
Toujours en octobre 2015, il a été décidé ne n'accorder la carte FIP (Free International Pass ), qu'aux seuls agents de rang 3 ou supérieur et ainsi qu'à certains agents de rang 4. Cette carte, donne droit à une réduction sur les voyages effectués sur les réseaux étrangers.
Le 6/10/2015, on a appris, qu'Infrabel, va construire, à Berchem, en région anversoise, le plus grand poste de signalisation de Belgique. Il sera chargé de la gestion des trains entreBruxelles / Brussel et la frontière néerlandaise.
Le 8/10/2015, les ministres européens se sont accordés sur l'application du quatrième paquet ferroviaire qui a pour objectif de créer un espace ferroviaire unique européen avec notamment des normes techniques communes et l'ouverture à la concurrence des marchés nationaux des transports de voyageurs.
Maintenant, c'est auConseil européen et auParlement européen à se prononcer.
Deux modalités sont prévues : un nouvel opérateur prend l'initiative de desservir une ligne particulière en concurrence avec l'opérateur historique ou les pouvoirs publics donnent l'exclusivité de la desserte d'une ligne à un nouvel opérateur. Ce sont les états qui décident des modalités. De 2019 à 2022, seuls les opérateurs des états qui ont appliqués le quatrième paquet ferroviaire peuvent prester dans un autre état. A partir de 2022, le quatrième paquet ferroviaire devient obligatoire sauf pour un état qui invoquerait des circonstances particulières, voire jusqu'en 2026, la protection de l'opérateur historique..
Le 19/4/2016, leConseil européen et leParlement européen se sont finalement accordés sur une mise en vigueur en 2023.
L'application à la Belgique soulève immédiatement la question de la régionalisation des chemins de fer, ce qui pourrait bloquer tout le processus. Par ailleurs, le pays n'est manifestement pas prêt à assurer tous les aspects qu'implique une pluralité des opérateurs en trafic ferroviaire intérieur : la vente de titre de transport multi-opérateurs, la gestion des gares et parkings, le gardiennage des installations, voire la création de nouvelles lignes pour les confier à un nouvel opérateur.
L'expérience d'autres pays suggère que ces nouveaux opérateurs éventuels seraient appelés à redynamiser des lignes secondaires délaissées par l'opérateur historique, soit laSNCB / NMBS . En fait, ce sont des grands groupes internationaux, actifs dans le ferroviaire et le routier, qui occupent le créneau ouvert par la libéralisation.
En effet, à côté de la libéralisation du transport des voyageurs par rail, y compris trams et métros, il y a aussi celle par route.Celle-ci entraînera une remise en cause deDe Lijn , du TEC et de laSTIB / MIVB . A l'inverse de laSNCB / NMBS , ces sociétés ne semblent nullement se préparer à la venue d'une concurrence.
Les pouvoirs publics escomptent naturellement une diminution de leurs subsides. Rappelons qu'on ne peut subsidier une entreprise, à l'exclusion de toutes les autres, que si elle est chargée d'une mission de service public. Hors ce cas, les subsides doivent être attribués selon des critères objectifs à toutes les entreprises qui les remplissent.
Comme l'expérience desPays-Bas le montre, les pouvoirs publics, devront cependant assurer un pilotage serré de tous les intervenants des transports publics et surveiller les tarifs appliqués aux utilisateurs.
Les paquets ferroviaires européens 2001 premier paquet ouverture à la concurrence du fret transeuropéen 2004 deuxième paquet ouverture à la concurrence de l'ensemble du fret 2007 troisième paquet ouverture à la concurrence des services voyageurs transeuropéens 2020-2023 quatrième paquet ouverture à la concurrence des services voyageurs sauf missions de service pulic 2023 quatrième paquet ouverture à la concurrence des services voyageurs y compris missions de service public.
Se développant progressivement, un courant de pensée visant à décourager, voire chasser, la circulation automobile en milieu urbain dense, s'impose en Belgique comme ailleurs. Un tournant est franchi le 29/6/2015, lorsque, laVille de Bruxelles / Stad Brussel , instaure un immense piétonnier en son centre. Cette politique a évidemment des répercussions favorables sur les transports en commun, voire sur le futur RER.
Un arrêté royal du 20/10/2015, entrant en vigueur le 1/1/2016, exige des conducteurs francophones une connaissance du néerlandais de niveau B1 et des conducteurs néerlandophones une connaissance du français également de niveau B1.
Cette exigence dérive d'une directive européenne datant du 23/10/2007 et les accompagnateurs de train étaient déjà soumis à cette obligation.
Le niveau B1 signifie :
- qu'on comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé
- qu'on peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers.
L'enseignement francophone des langues ne garantit malheureusement pas d'atteindre ce niveau et un complément de formation sera donc nécessaire. L'exigence de ce niveau est basée sur une exigence européenne, mais laCommission européenne elle-même se demande si un niveau inférieur à créer, A1+, ne devrait pas suffire.
De son côté, l'ERFA (European Rail Freight Association ) souhaite une connaissance de l'anglais pour pouvoir effectuer un trajet européen.
Une anecdote qui amusa grandement les réseaux sociaux, est celle de la voyageuse qui, débarquant du train le 21/10/2015 à Simonis, trouva toutes les sorties fermées. Elle appela le service d'assistance de laSNCB / NMBS , qui lui répondit "Il n'y a pas de gare à Simonis". Il est vrai que ce point d'arrêt est bien moins connu que la station de métro avec lequel il communique.
Le 24/10/2015, laSNCB / NMBS a inauguré le parc éolien de Gingelom qui fournira de l'électricité à la ligneBruxelles / Brussel - Liège . A cette occasion, elle a pelliculé deux voitures I11, avec le texte "Poussé par le vent " d'un côté et "Bewogen door de wind" de l'autre.
LaSNCB / NMBS , a décidé de faire circuler, chaque mois, un piano de gare en gare, ceci en collaboration avec la firme de locationPiano's Maene . Le public est invité à l'utiliser, et un concours même est organisé. La première gare concernée futAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ) le 27/10/2015.
Le 4/11/2015, Infrabel, a terminé la construction d'un saut de mouton, c'est à dire un viaduc ferroviare, qui permet aux TGV, d'enjamber 22 voies dans le grill côtéForest / Vorst de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Vers la fin 2015, après plusieurs déclarations publiques du patron de laSNCB / NMBS ,Jo Cornu , notamment devant les parlementaires,celui-ci apparaît comme un des dirigeants les plus professionnels de ces dernières années. Il donne l'impression de vouloir sincèrement une amélioration du service au client final, ce qui n'est pas dans l'esprit d'entreprise. Mais sa marge de manoeuvre est étroite : il dépend entièrement du budget fédéral et des exigences d'Infrabel (quielle-même doit respecter des contraintes budgétaires et européennes). Par contre, les nombreux départs à la retraite du personnel et la quasi absence de concurrence pendant quelques années encore, sont des facteurs favorables.
Il est à la fois soucieux de diminuer les coûts, exemple pas d'accompagnateurs dans les trains S, et d'augmenter le niveau de service, exempleWiFi à bord des trains. En s'attaquant à la productivité du personnel, il déclenche une vive résistance syndicale s'exprimant par des préavis de grèves pour début 2016. Point négatif, il attaque régulièrement Infrabel qu'il voit comme un concurrent dans la chasse aux budgets et non comme un partenaire dans le développement ferroviaire.
Exemple des problèmes que rencontrent les voyageurs : la hauteur des quais. Elle devrait être uniformisée à56 cm et76 cm . Mais pour des raisons historiques, il existe encore de nombreux quais très bas qui rendent pénible la montée et la descente des trains.
A remarquer que la norme européenne, du 18/11/2014, prévoit une uniformisation à55 cm et76 cm .
Nombre de gares et points d'arrêts par hauteur de quai en 2015
76 cm 122 56 cm 86 28 cm 287 mixte 47
Le 13/11/2015, a été inaugurée la plateforme multimodale liégeoise Trilogiport.
Le 14/11/2015, lors d'ultimes essais sur le nouveau tronçon de la ligne à grande vitesseParis - Strasbourg qui allait être mis en service, un TGV effectuantceux-ci , a déraillé à Eckwersheim : bilan 11 morts. Ceci a pour conséquence le report de l'ouverture de ce tronçon. Or laSNCB / NMBS avait prévu, dans ses horaires du 13/12/2015, que le traficBruxelles / Brussel - Strasbourg , s'effectuerait via Paris au lieu de Luxembourg.
Finalement, c'est au 3/4/2016 que sera mis en exploitation ce tronçon, d'abord partiellement, puis totalement le 3/7/2016. Deuxallers-retours TGV directs entreBruxelles / Brussel et Strasbourg en presque 3h30 sont prévus, soit un gain d'environ deux heures.
Ceci entraine la suppression des EuroCity Iris et Vauban qui, depuis 1988, au départ deBruxelles / Brussel , avaient pour destination, non seulement Strasbourg, mais aussi Bâle, tout en desservant Luxembourg.
Le 20/11/2015, Eurostar a annoncé son intention de mettre en service ses nouvelles rames e320, d'abord surLondres (London) - Paris , puisLondres (London) - Bruxelles / Brussel et enfinLondres (London) - Bruxelles / Brussel - Amsterdam .
Contrairement à la génération précédente qui possédait deux motrices, ces rames, construites par Siemens, sont à traction répartie. Elles permettront aux passagers de disposer d'une connexionWiFi gratuite.
A partir du 21/11/2015 et pour quatre jours, suite à des menaces d'attentat àBruxelles / Brussel , le métro et lepré-métro de laSTIB / MIVB ont été fermés.
Dans ce contexte, la mise en service du tunnelSchuman-Josaphat a été différée au 9/4/2016 par mesure de sécurité.
Toujours dans le but de renforcer la sécurité, la France va mettre en place à Paris et Lille des portails de sécurité protégeant l'accès aux trains Thalys. Ceux-ci seront opérationnels fin 2015,Bruxelles / Brussel envisage de suivre.
Le 23/11/2015,Test-Achats / testaankoop, a intenté une "class action " (action judiciaire collective ) à l'encontre de laSNCB / NMBS . C'est une première pour cette procédure juridique, autorisée depuis peu en Belgique.
Cette action, a comme objectif, d'obtenir une indemnisation pour les voyageurs ayant subi des inconvénients suite à la grève du rail. Ce qui fut finalement accordé.
Le 13/12/2015, avec les nouveaux horaires, une grande partie des dessertes des trains S en région bruxelloise est rendue opérationnelle et les points d'arrêtGermoir / Mouterij etTour et Taxis / Thurn en Taxis sont ouvert. Le reste le sera avec la mise en exploitation du tunnel Josaphat. A cette même date, est inaugurée la traction électrique entre Herentals et Mol sur la ligneAnvers (Antwerpen) - Hasselt .
C'est le 13/12/2015 également, queSNCB / NMBS , a modifié l'affichage des trains dans les halls des grandes gares : leur heures d’arrivée, leurs retards et leur quais sont désormais annoncés en blanc sur un fond bleu.
Du 18/12/2015 au 20/3/2016, laSNCB / NMBS , en remplacement de ses propres trains de neige, a collaboré avec la société néerlandaise Railpromo. Ces trains de nuit au départ deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid avaient comme destination l'Autriche mais passaient d'abord par Rotterdam. Ceci ne fut pas reconduit les années suivantes.
Le 18/12/2015, laSNCB / NMBS a commandé 445 voitures pour voyageurs à double étage (avec une option sur 917 voitures supplémentaires) auprès du consortium BTAT (Bombardier Transport - Alstom Transport ). Elles formeront la série M7.
Parmicelles-ci , 90 seront motorisées et 65 seront desvoitures-pilote avec compartiment multifonction. Compatibles avec les voitures M6 actuelles, les M7 pourront former aussi bien des trains avec locomotives que former des rames automotrices. Elles seront numérotées comme ceci :
- voitures mixte première-seconde (type AB) 73000
- voitures de seconde (type B) 72000
- voitures-pilote de seconde avec premier niveau multifonction (type BDx) 75000
- voitures-pilote de seconde motorisées (type Bmx) 76000.
Tout ce matériel sera prévu pour le200 km/h . Il est destiné au trafic intérieur mais, contrairement au M6, son gabarit sera conforme à celui des réseaux voisins. Les compartiments des voyageurs seront surveillés par des caméras connectées en temps réel au SOC (Security Operations Center ).
C'est le bureauYellow Window qui a conçu l'aménagement intérieur, ce qui a permis d'augmenter le nombre de places assises par rapport aux M6.
Comme pour les autres matériels, c'est Televic Rail qui placera et gérera les dispositifs d'information aux voyageurs dans les véhicules.
Lesvoitures-pilote motorisées Bmx , peuvent circuler sous le1,5 kV DC ,3 kV DC et25 kV AC . Sous le1,5 kV DC , elles sont cependant limitées à150 km/h . Elles seront naturellement fournies équipées de l'ETCS, mais aussi, et c'est une première pour laSNCB / NMBS , avec des compteurs d'énergie.
Bien que comportant un compartiment pour des voyageursau-dessus du compartiment technique, dans les inventaires, elles sont assimilées à des locomotives. Une telle disposition, est manifestement inspirée des DDZ (DubbelDekker Zonering ) des NS.
Lesvoitures-pilote multifonction BDx , sont équipées de toilettes UTS (Universal Toilet Système ), adaptées pour les personnes à mobilité réduite, et d'une rampe d'accès escamotable pour les fauteuils roulants.
Lesvoitures-pilote Bmx et BDx , sont pourvues, à leur face avant, d'unattelage automatique GF/Sécheron .
La BEI (Banque Européenne d'Investissement ) accordera un important prêt pour financer ce matériel.
Le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires ) / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ) a émis des critiques maiscelles-ci n'ont pas été jugées pertinentes, exemples :
- ce matériel serait insuffisant en nombre pour remplacer la totalité des M4
- il ne permettrait un accès facile à partir des quais hauts
- ses sièges seraient trop étroits
- pas assez de séparation entre les deux classes.
Le CSNPH (Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées ) / NHRPH (Nationale Hoge Raad Personen met een Handicap ) a protesté sur le fait que la hauteur de l’accès aux portes ne permettra pas aux personnes à mobilité réduite (PMR) d’accéder aux rames en toute autonomie. En effet, La porte PMR est prévue à une hauteur, à partir du rail, de 62 cm, donc àmi-chemin entre les hauteurs de quai de55 et 76 cm .
Il n'y aura donc aucunplain-pied pour aucune hauteur de quai. Remonter la porte PMR pour correspondre aux quais de76 cm , tout en respectant la hauteur de plafond du compartiment supérieur, est impossible avec un matériel à deux niveaux. Seule solution, qu'un segment de la voiture soit à un seul niveau.
Avec une porte à hauteur de62 cm , on espérait que l'accès des PMR serait possible, sans assistance, à partir des quais de55 et 76 cm , l'ouverture de la porte étant commandée pareux-mêmes . Ce serait un progrès par rapport aux voitures M6, dont le seuil de la porte était à56 cm , donc accessible seulement depuis les quais à55 cm et dont l'ouverture depuis l'extérieur devait être demandée à l'accompagnateur.
Toutefois, le 5/10/2020, laSNCB / NMBS a promis que les futures commandes de matériel seraient adaptées pour être deplain-pied à la hauteur de76 cm et a affirmé couvrir les surcouts de cette option. N'oublions pas, que cette voiture multifonction est aussi unevoiture-pilote non motorisée et que lesvoitures-pilote motorisées ont leur compartiment moteur hors de la partie à deux niveaux..
Maintenant qu'elle a repris àB-Holding la maîtrise des gares, laSNCB / NMBS , préfère finalement relever la hauteur des quais à76 cm sur les lignes parcourues par les M7, que de rechercher à concevoir un matériel adapté à toutes les hauteurs.
Voitures en service à la SNCB fin 2015
M4 579 M5 * 130 M6 * 492 M7 * - I6 80 I10 89 I11 163 * voitures à double étage
Le 20/12/2015, Infrabel, avait terminé l'installation de la TBL1+ sur l'ensemble du réseau, et, le 22/12/15, avait achevé d'équiper de l'ETCS niveau 1 lecorridor 2 sur tout son trajet belge, soit d'Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ) à Athus. Comme la TBL1+, L'ECTS niveau 1 contrôle la vitesse mais en plus empêche le franchissement des feux rouges.
Le 23/12/2015, on a appris, que laPolice fédérale / Federale Politie et même les polices locales, disposaient de drones. Par après, au fur et à mesure des acquisitions, des drones seront utilisés pour lutter contre les vols dans les emprises ferroviaires.
Fin 2015, il apparaît que les résultats de l'installation de compteurs d'énergie électrique, EMS (Energy Measurement Systems), sur cinquante locomotives deB-Logistics sont très encourageants. Les conducteurs, maintenant informés de leur consommation, adaptent leur conduite, ce qui entraîne une baisse de25 % decelle-ci .
Cette solution est d'ailleurs progressivement généralisée au niveau européen, sous l'impulsion de l'eress (European Railway Energy Settlement System ), avant d'être rendue obligatoire au 1/1/2022.
A défaut de compteurs d'énergie, la facturation se fait sur base forfaitaire, en fonction du matériel, du tonnage déplacé et des kilomètres parcourus. Pour les trains de voyageurs, on applique en plus des coefficients liés à la température extérieure.
En décembre 2015, lacellule ferroviaire wallonne , a publié une analyse intituléeRevitalisation du fret ferroviaire en Wallonie . Ce document, contient une description en profondeur de l'existant en Wallonie et de la problématique du fret ferroviaire en Wallonie et en général.
Il rappelle aussi les priorités du gouvernement wallon :
- augmenter la capacité de la ligneFleurus - Auvelais et celle de son prolongement jusque Namur
- optimiser l’axeAthus-Meuse
- rouvrir la ligneMons - Valenciennes
- augmenter la capacité des lignes mixtesvoyageurs-marchandises .
C'est à partir de 2016, qu'Infrabel fit appel à des drones d'entreprises privées pour reconnaitre et inspecter son infrastructure.
Début 2016, Infrabel, a fait le point sur l'avancement du déploiement de l'ETCS.
Lignes équipées de l'ETCS début 2016 ligne L2 Louvain - Liège (ligne à grande vitesse) * 64 km ETCS niveau 1 sans signalisation latérale ligne L3 Liège - frontière allemande (ligne à grande vitesse) 42 km ETCS niveau 1 sans signalisation latérale ligne L4 Anvers - frontière néerlandaise (ligne à grande vitesse) 40 km ETCS niveau 2 sans signalisation latérale ligne 25N Schaerbeek - Malines (Diabolo) 16 km ETCS niveau 1 avec signalisation latérale ligne 36/36N Bruxelles - Louvain (quatre voies) 28 km ETCS niveau 1 avec signalisation latérale Liefkenshoek Rail Link ( Antigoon-tunnel sous l'Escaut)16 km ETCS niveau 1 avec signalisation latérale corridor 2 (partie belge du corridor européen Anvers - Bâle) ** 450 km ETCS niveau 1 avec signalisation latérale. * équipement en cours ** itinéraire principal terminé autres équipement en cours
En relatant l'histoire des chemins de fer en Belgique, il est difficile de mentionner des chiffres d'effectifs de personnel au niveau de l'ensemble du secteur. En effet, l'emploi lié au rail est lié, non seulement à l'activité dans le pays, mais également à l'activité d'exportation. Pour de nombreuses sociétés, l'activité ferroviaire n'est qu'une activité parmi d'autres. La proximité de Valenciennes, ville très active dans la construction ferroviaire, est source aussi d'emplois pour les travailleurs belges.
Tout au plus,peut-on dire, qu'après une période de croissance, l'emploi diminue lentement depuis le début du 20ième siècle.
Mais vu l'ampleur de l'évolution, il faut mentionner qu'Infrabel prévoit dans son plan d'entreprise2016-2020 , une réduction de27 % de son personnel. Réduction sans licenciements, uniquement grâce aux départs naturels. Réduction possible grâce à un appel de plus en plus fréquent à lasous-traitance .
On apprend en 2016, qu'au cours de l'année 2015, Infrabel a engagé, comme d'habitude, son train désherbeur, mais quels sont les produits répandus ?
Produits utilisés en 2015 par le train désherbeur
produit quantité en kg km de voies traitées glyphosate 2.121 9.131 tryclopyr 332 3.830 2.4 D 298 3.830 diflufenican 42 2.000 flazasulfuron 7,5 1.177
C'est à partir de 2016, qu'Infrabel, va ajouter au panneau d'interdiction de dépasser la fin du quai, un panneau sous la bordure du quai, signalant l'interdiction de traverser les voies.Celui-ci , est accompagné d'un texte en quatre langues.
fin de quai interdiction de traverser
A partir de 2016, laSNCB / NMBS , a commencé à remplacer les15.000 anciennes lampes de la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), par des LED's. Le chantier est prévu pour une durée de cinq ans.
En janvier 2016, Infrabel a mis en service une grue sur railMulti Tasker 1200 construite par Kirow capable de soulever 160 T.Celle-ci , remplace le wagon motorisé WM26 vieux de 30 ans.
Cette grue est utilisée pour mettre en place des aiguillages préalablement assemblés. Le fait queceux-ci , soient de plus en plus montés sur des traverses en béton, au lieu de traverses en bois, exigent une capacité de charge plus importante.
Début 2016,B-Logistics entreprend ce qu'elle appelle un "Modal shift to rail " avec son GXN (Green Xpress Network ). Au lieu d'établir une liaison de fret internationale après avoir signé un contrat avec un client, elle définit d'initiative des liaisons et invite ensuite les clients à les utiliser. Au fond c'est la même approche qu'en transport de voyageurs.
Cette stratégie, accompagnée d'une profonde réorganisation réduisant les effectifs à 1.900 personnes, devrait conduire au rétablissement de la situation financière de l'entreprise.
Cette formule devenue largement déficitaire, du fait du coût du traitement des wagons isolés, sera finalement abandonnée au bout d'une dizaine d'années.
A début de 2016, pour relancer les travaux du RER à l'arrêt en Wallonie, leministre-président wallon propose d'utiliser l'enveloppe initialement destinée au raccordement de l'aéroport de Gosselies.
Le 2/2/2016, laMinistre de la Mobilité Jacqueline Galant a annoncé son intention, faute de budget, d'abandonner la mise à quatre voies des lignes RER wallonnes dont elle a d'ailleurs arrêté les travaux. Suite aux nombreuses critiques, elle finira par s'engager à trouver une solution pour relancerceux-ci .
Cet arrêt fait scandale dans l'opinion d'autant plus qu'à ce moment de nombreux tunnels routiers bruxellois doivent être fermés pour cause de vétusté, ce qui démontre l'urgence d'un RER.
L'arrêt des chantiers en Wallonie contraste fortement avec l'intensité des travaux en Flandre (Vlaanderen) et en particulier entreBruxelles / Brussel et Gand (Gent) ainsi que dans cette gare.
Par ailleurs, elle projette d'installer des portiques de sécurité dans les gares les plus importantes.
Pendant l'année 2016, laSNCB / NMBS , a transféré aux Archives de l'Etat / Rijksarchief, les dossiers de son service du personnel pour la période de la seconde guerre mondiale.
C'est le 11/1/2016, que laSNCB / NMBS , a mis en service la première automotrice quadruple AM75 rénovée sur la liaisonTurnhout – Bruxelles / Brussel – Binche .
Le 20/1/2016, la presse s'étonna du fait que les toilettes de la gare deBruxelles-Luxembourg / Brussel-Luxemburg soient fermées lesweek-ends . En fait c'est le cas généralement des quinze plus grandes gares, pour lesquelles, la gestion des toilettes est opérée en concession par des firmes privées.
Dans les autres gares, leur gestion est gérée localement par laSNCB / NMBS . Du fait du vandalisme, elles sont le plus souvent inaccessibles. Même en les protégeant par un monnayeur, on n'a pût éviter ce phénomène.
Le 15/2/2016, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer a présenté l'étude Rail4Brussels sur l’avenir du ferroviaire dans la métropole bruxelloise :
- il faut agir sur la demande en déplaçant les pointes de trafic
- il faut un effort marketing en faveur des déplacements par le rail
- il faut moins de trains longues distances traversantBruxelles / Brussel
- il faut spécialiser les voies dans la jonctionNord-Midi
- il faut une politique des transports plus intégrée et plus concertée.
Le 12/1/2016, les réseaux sociaux et même la presse ont relayé le trait d'humour d'un graffeur. Il avait modifié subtilement, la face avant d'une automotrice AM86, pour lui donner l'apparence d'un personnage dessiné célèbre : un Minion.
AM86 Minion
Un arrêté royal du 19/2/2016, a défini les mesures de protection, contre les attaques terroristes, des infrastructures ferroviaires critiques.
Le 24/2/2016, le premier train de bois à desservi le nouveau raccordement de Courtil près de Gouvy. Ce fait mérité d'être signalé alors que de nouveaux raccordements semblables restent inutilisés en Flandre (Vlaanderen).
Le 25/2/2016, laSNCB / NMBS a commencé de tester leWiFi à bord d'un trainOstende (Oostende) - Eupen . Mais en 2017, ce projet, réussi sur le plan technique mais jugé trop coûteux, sera abandonné.
Lors d'une conférence internationale tenue àBruxelles / Brussel début mars 2016 et relative à l'ERTMS, Infrabel, faisant part de son expérience, a mis en lumière les problèmes causés par le manque de standardisation des fournisseurs et le coût des nombreuses mises à jour du système. Au point de mettre en danger l'objectif même de ce système de signalisation : l'interopérabilité ferroviaire dans l'espace européen.
En mars 2016, Eurostar a annoncé la mise en service progressive de ses nouvelles rames e320 surLondres (London) - Paris .
A partir de mars 2016, Infrabel, a commencé, à utiliser des lunettes de la simulation 3D, pour forme ses factionnaires.Ceux-ci , sont des agents qui surveillent l'éventuelle arrivée d'un train, pour permettre à ceux qui travaillent sur une voie, de s'en écarter.
A lami-mars 2016,B-Logistics a annoncé que dans le cadre de son projet informatique BiiNG (B Logistics ict infrastructure Next Generation ), elle utilise désormais l’infrastructure de cloud sécuriséeOracle SuperCluster T5-8 de la firmeOracle Belgium .
A la même époque de mars 2016, sur initiative deFer de France , le projet EuroDigiRail voit le jour. Il vise à standardiser les échanges de données informatiques entre professionnels du ferroviaire.
Le 7/3/2016, les associationsTout Autre Chose etHart boven Hard , ont distribué un faux numéro dujournal metro /metro-krant . Le vrai journal est distribué gratuitement dans les gares et les trains. Le faux journal critiquait, avec humour, la politique de la Ministre de la MobilitéJacqueline Galant .
Le 12/3/2016, la presse a révélé, que laSNCB / NMBS , avait demandé de pouvoir armer ses agents Securail. Ceci, afin qu'ils puissent intervenir en cas d'attentat analogue à celui du Thalys du 21/8/2015. Demande laissée sans suite.
Le 22/3/2016, trois attentats terroristes simultanés a été commis, deux dans le hall de l'aéroport de Zaventem et un dans la stationMaelbeek / Maalbeek du métro deBruxelles / Brussel . Ils firent 35 morts (plus les 2 terroristes qui se sont fait exploser). Les gares et stations du métro bruxelloises ont été immédiatement fermées. La gare deBrussels Airport et la stationMaelbeek / Maalbeek ont été de nouveau rendues opérationnelles, respectivement le 22/4/2016 et le 25/4/2016.
En avril 2016, laSNCB / NMBS a demandé à Infrabel, de porter la longueur des quais, des lignes desservies par les automotrices Desiro, à265 m . Bien qu'une composition triple decelles-ci , ne fassent que240 m , elle estime avoir besoin d'une marge de sécurité de25 m .
A propos du transport routier, concurrent du rail, il faut signaler au 1/4/2016, pour les plus de3,5 T , l'instauration d"une redevance kilométrique en remplacement de l'Eurovignette.
Le 3/4/2016, Thalys lance une relationlow-cost surParis - Bruxelles / Brussel sous le nom d'IZY : pas à grande vitesse sur le parcours français et sans garantie de place assise.
Le 4/4/2016, le tunnelSchuman-Josaphat , qui devait faciliter l'accès àBrussels Airport , est enfin mis en service. La gare de l'aéroport était elle alors toujours fermée pour raison de sécurité.
A cette même date du 4/4/2016, a débuté la relation LORO (LinkerOeverRechterOever) qui permet le transfert des containers, entre les deux rives de l'Escaut (Schelde), dans le port d'Anvers (Antwerpen). Cette liaison répond à un véritable besoin pour extraire ce trafic de la congestion routière en région anversoise. Elle n'aurait pas été possible sans l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone).
Tout ceci montre l'importance des grandes infrastructures, tunnels, viaducs et ponts.
Principaux tunnels ferroviaires en activité
dénomination localité longueur année * tunnel de Soumagne Soumagne 6.505 m 2005 galerie du Peerdsbos ** Schoten 3.160 m 2009 tunnel de Veurs Fourons 2.072 m 1917 tunnel Antigoon Anvers 6.000 m 2014 liaison Nord-Sud d'Anvers Anvers 3.800 m 2007 jonction Nord-Midi Bruxelles 2.000 m 1952 tunnel du Cinquantenaire Bruxelles 1.716 m 1926 tunnels de Wonck-Lixhe Bassenge 1.550 m 1916 tunnel Diabolo Zaventem 1.080 m 2009 tunnel Schuman-Josaphat Bruxelles 1.250 m 2016 tunnel du Bois de la Cambre Uccle 1.063 m 1930 tunnel Schuman-Nord Bruxelles 970 m 1856 tunnel Saint-Gilles Liège 892 m 1877 tunnel du Biéreau Louvain la Neuve 875 m 1975tunnel de Botzelaer *** Gemmenich 870 m 1872 tunnel de la Galoppe Rémersdael 795 m 2017 tunnel de Bierbeek Bierbeek 758 m 2002 tunnel de Hollogne **** Grâce-Hollogne 720 m 1930tunnel de Pondrôme Beauraing 702 m 1898 tunnel de Gedinne Gedinne 675 m 1894 tunnel d'Halinsart Trooz 643 m 1843 tunnel de Remouchamps Aywaille 618 m 1885 tunnel d'Esneux Esneux 613 m 1866 tunnel Kennedy Anvers 600 m 1969 tunnel d'Ardennes Houyet 507 m 1896 tunnel de Furfooz Dinant 459 m 1896 tunnel de la Moutarde Limbourg-Dolhain 450 m 2012 tunnel de Ham sur Heure Ham sur Heure 444 m 1848 tunnel de Leernes Landelies 441 m 1852 tunnel Louise-Marie Renaix 414 m 1861 tunnel d'Anseremme Dinant 410 m 1898 tunnel de Sy Ferrières 404 m 1866 tunnel d'Overboelare ***** Grammont 401 m 1867 tunnel de Comblain au Pont Comblain au Pont 393 m 1866 tunnel de Gendron Houyet 381 m 1896 tunnel d'Ensival Verviers 380 m 1843 tunnel de Corphalie Ampsin 371 m 1850 tunnel de Lustin Profondeville 354 m 1862 * année de fin de la première construction et non de la dernière reconstruction ** caisson anti-bruit enfermant les voies et recouvert de panneaux solaires*** tunnel frontalier Belgique-Allemage **** exploité seulement en 1939 **** mis à voie unique pour permettre l'électrification
Principaux viaducs et ponts ferroviaires en activité
dénomination localité longueur année * viaduc d'Arbre Ath 2.002 m 1995 viaduc de Battice Herve 1.226 m 2007 viaduc de Moresnet Plombières 1.107 m 1917 viaduc de Renory ** Sclessin 587 m 1930 pont des Allemands Visé 532 m 1917 pont des Blauwe Toren *** Zeebruges 528 m 2015 viaduc de la Pède Dilbeek 520 m 1932 pont sur le canal Albert Visé 450 m 1939 viaduc de Bruxelles-Midi Forest 435 m 2005 viaduc de Rémersdael Fourons 390 m 1917 pont Scheldebrug **** Tamise 343 m 1870 viaduc d'Anseremme Dinant 300 m 1898 viaduc de Thanville Pondrôme 300 m 1899 viaduc de Tilleur Saint-Nicolas 216 m 1930 Hammerbrug Raeren 200 m 2000 viaduc de Roanne-Coo Stoumont 186 m 1890 viaduc de Remouchamps Aywaille 156 m 1889 pont de Val-Benoit Liège 150 m 1842 * année de fin de la première construction et non de la dernière reconstruction ** exploité seulement en 1939 *** pont "saut de moutons" dans une bifurcation ferroviaire **** pont avec partie mobile s'effaçant pour laisser le passage à la navigation **** pont avec partie mobile s'effaçant pour laisser le passage à la navigation
Le 11/4/2016, legouvernement néerlandais décide que, fin 2017 (par après reporté à début 2018), les trainsBruxelles / Brussel - Amsterdam n'utiliseront plus, sur le parcours auxPays-Bas , la ligne classique, mais bien la ligne à grande vitesse. Bien que toujours assurés en rame tractée, ceci leur fera gagner unedemi-heure de temps de trajet et permettera un arrêt à Bréda (Breda).
Se pose la question de Rosendael (Roosendaal), Dordrecht etLa Haye (Den Haag ) qui ne sont pas situés sur la ligne à grande vitesse.
L'arrêt de Rosendael (Roosendaal) sera plus desservi par les trains internationaux. Dordrecht sera relié par un nouveau train en correspondance à Bréda (Breda) etLa Haye (Den Haag ) recevra quelques nouvelles liaisons directes avecBruxelles / Brussel .
Diverse remarques peuvent être formulées vis à vis de ce projet :
- il prévoit la coexistence de trains classiques et de trains à grande vitesse sur la même ligne
- pour desservir Bréda il faut prendre un embranchement et rebrousser en gare
- le trajet mélange tronçons à grande vitesse et tronçons classiques orceux-ci sont gérés par des entités différentes.
En effet, les tronçons à grande vitesse sont gérés par Infraspeed et les tronçons classiques par ProRail.
Le 13/4/2016, a été fondé à Eupen, l'opérateurHSL Belgium .Celui-ci , utilise notamment d'anciennes locomotives de laSNCB / NMBS : la 7341 surnommée Tutu et la 7358 surnommée Henk.
Le 15/4/2016, la ministreJacqueline Galant démissionne suite à ses nombreux dysfonctionnements. Elle est remplaçée le 18/4/2016 parFrançois Bellot .
Le 21/4/2016, tous les accompagnateurs de train de laSNCB / NMBS sont équipés du système ITRIS composé d'une tablette connectée à internet et d'un terminal de paiement par cartes bancaires mais plus d'imprimante.
Celle-ci n'est plus nécessaire car, au lieu d'une souche papier, le client reçoit une carte à puce RFID imprimée sur un support jetable. Il peut demander l'impression des données de cette carte aux automates de vente.
C'est la tabletteToughpad FZ-M1 dePanasonic Business , tournant sousWindows 10 , qui a été choisie. Les firmes Namahn et MAXIMALdesign ont participés à ce projet.
Ce système est dès lors beaucoup moins encombrant et lourd que ses prédécesseurs : IBIS (2006) et Ivette (1998).
Et encore, la prochaine étape, sera la suppression du terminal de paiement, dont la fonction sera intégrée dans les fonctionnalités de la tablette.
C'est le 21/4/2016 également, qu'a été constituée à Evere, la sociétéPA.CO.T (PArticipation et COopération au Transport ).
Le 27/4/2016, leParlement européen a voté une réglementation sévère sur la protection des données de la vie privée. En exigeant l'acceptation des cookies à chaque connexion,celle-ci a fortement impacté l'utilisation de tous les sites internet destinés au public.
Les cookies sont des fichiers locaux, qui enregistrent certaines données à la fin d'une connexion, pour pouvoir les utiliser lors d'une nouvelle. Ils permettent donc la continuité de l'utilisation d'internet par un utilisateur déterminé.
La nouvelle réglementation prévoit aussi des règles à respecter au niveau du serveur. Les sociétés de transport public n'ont jamais utilisés les données en leur possession pour consciemment violer la vie privée. Une action malveillante d'un tiers est toujours possible. Elles doivent donc s'entourer de toutes les protections nécessaires.
Finalement, elles doivent définir, faire approuver, publier et appliquer un RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données ) ou GDPR (General Data Protection Regulation ).Celui-ci , doit faire la balance entre leurs besoins et la nécessaire protection des individus.
Le 28/4/2016, leParlement européen a approuvé l'installation de normes communes pour le matériel ferroviaire, telles que prévues dans le quatrième paquet ferroviaire.
Le 28/4/2016, le journalDe Tijd , a publié un violant article intitulé "Bij de NMBS heeft niemand propere handen " (A la SNCB personne n'a les mains propres ). Tous le monde en prend pour son grade : syndicats, personnel politique et direction.
Courant avril 2016, Eurostar a annoncé, pour 2017 (reporté à 2018 par après), une liaison Londres (London) - Bruxelles / Brussel - Anvers (Antwerpen) - Schipol - Rotterdam - Amsterdam en 4 heures 9 minutes, Anvers (Antwerpen) et Schipol dans un deuxième temps. Dans l'autre sens, il faudra compter sur un arrêt de 28 minutes àBruxelles / Brussel pour les contrôles de frontières. En effet, les autres gares ne sont pas équipées pour cela.
Le 30/4/2016, lors du festival duStoomcentrum Maldegem , une explosion s'est produite à bord de la locomotive à vapeurBR 64 250 du CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées ). Le jet de vapeur a provoqué de graves brûlures aux personnes présentent en cabine.
En mai 2016, le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ), qui émet régulièrement des suggestions, généralement non écoutées par laSNCB / NMBS , a recommandé de différencier les horaires du samedi et du dimanche. On aurait pu espérer que, pour une fois, cette proposition de bon sens soit suivie, mais ce ne fut pas le cas.
A partir de mai 2016, les NS commencèrent à préparer leur matériel pour la liaisonBruxelles / Brussel - Amsterdam via la ligne à grande vitesse. Des voituresSNCB / NMBS remplacèrent temporairement les voitures en modification.
C'est aussi en mai 2016, qu'a été publié dans laRevue Nouvelle , l'article deJulien Vandeburie ,SNCB : HALTE À LA CROISSANCE ? .
Tous les points faibles de la gestion de laSNCB / NMBS sont dénoncés. Relevons parmiceux-ci , le fait que malgré l'augmentation continue du nombre de voyageurs, le nombre de trains n'augmente pas, qu'il y a une dégradation du service, que le budget est sous pression, que la direction est peu réactive, etc.
Ces critiques synthétisent bien ce que l'opinion écologique reproche à la gestion des chemins de fer.
Le 3/5/2016, Thalys a annoncé que toutes ses rames sont désormais équipées duWiFi plus performant de la firme icomera.Celui-ci ne fait plus appel à la coûteuse liaison satellite mais utilise des liaisons redondantes avec les opérateurs télécoms traversés.
Le 21/5/2016, on a appris, suite à une question parlementaire, qu'elles étaient les gares, où un membre du personnel d'Infrabel, devait assurer la sécurité des voyageurs pour traverser les voies afin d'atteindre le quai opposé à l'accès.
Elles sontdix-neuf : Athus, Bomal, Dinant, Eeklo, Gouvy, Lessines, Lobbes, Londerzeel, Mariembourg, Quévy, Renaix / Ronse , Rivage, Tamise, Virton, Quiévrain, Walcourt, Wondelgem, Yvoir et Zele.
Leweek-end , le service des trains ne nécessite pas l'utilisation du deuxième quai.
Le 24/5/2016, laCour des Comptes européenne , a publié un rapport dénonçant les faiblesses et la stagnation du transport ferroviaire de marchandises dans l'Union européenne .
Le 30/5/2016, le ministreFrançois Bellot , a promis aux élus duBrabant wallon , de terminer les travaux du RER pour 2024. Dès lors, des cyclistes proposèrent, sans succès, de convertir les chantiers abandonnés en piste cyclables. En décembre 2016, il apparaît que cette promesse ne vaut que pourBruxelles / Brussel - Louvain la Neuve et non pourBruxelles / Brussel - Nivelles .
Le 30/5/2016 également, on a appris qu'Infrabel avait installé unesous-station d'alimentation des caténaires, sur la ligneLanden - Hasselt qui en était dépourvue. En effet, avant, elle était alimentée par les lignes encadrantes.
Une telle station convertit le10 kV AC du fournisseur d'électricité, en courant de traction, dans ce cas le3 kV DC . La particularité de cettesous-station d'un nouveau type, est qu'elle est installée dans trois containers, ce qui la rend déplaçable au besoin.
En juin 2016, l'idée d'intégrer Securail à la SPC Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer fut avancée, mais le conseil d'administration de laSNCB / NMBS s'y opposa. Ce personnel ne pourrait plus alors participer au contrôle des titres de transport.
Le 5/6/2016, une automotriceSNCB / NMBS a percuté un train de marchandises à l'arrêt àSaint-Georges sur Meuse , bilan : 3 décès. Ce tronçon de la ligneNamur-Liège n'était pas équipé du système TBL1+. Infrabel n'a en effet équipé que les 2/3 des signaux en donnant priorité aux plus importants et délaissant ceux de pleine voie. Il semble que le conducteur aie confirmé avoir vu le feu double jaune lui imposant de ralentir mais qu'il n'a pas diminué sa vitesse, une chose qui "n'arrive jamais".
Comme souvent, cet accident va mettre en question les dispositifs assurant la sécurité ferroviaire et mettre en évidence leur conception tronquée basée sur la protection des seuls événements les plus probables et non vis à vis de la totalité deceux-ci . Infrabelelle-même estime que la TBL1+ couvre 75 % des risques et l'ETCS seulement 95 %. A ces risques résiduels, il faut ajouter ceux causés par de nécessaires mouvements à basse vitesse hors du contrôle du système de sécurité.
Le 12/6/2016, la ligneJemeppe sur Sambre - Gembloux a été mise à voie unique. Cette ligne fait partie ducorridor 2 européen. Elle est principalement parcourue par des trains de marchandises qui ne circulent que depuisJemeppe sur Sambre . Le trafic inverse, lui, emprunte la ligneFleurus - Auvelais , elle aussi à voie unique. Le recentrage de la seule voie subsistante dans le tunnel d'Onoz, libérera le gabarit nécessaire pour faire passer des trains à double étage en cas de détournement de la relationGembloux-Namur .
Olympus Moblity et une firme qui a réalisé un système de gestion, qui couvre tous les besoins du gestionnaire des déplacements du personnel d'une entreprise, lorsqu'ils sont pris en charge parcelle-ci . Elle dispose, notamment, un récapitulatif mensuel, destiné à la comptabilité.
En plus, elle a une application pour smartphone, destinée aux membres du personnel, pour leur permettre de choisir leur mode de déplacement.Celle-ci , a vocation d'être intégrée dans des applications d'autres sociétés comme celles, par exemple, du secteur financier.
A partir du 14/6/2016, et c'est une première, cette application, permet d'acheter des titres de transport de laSNCB / NMBS .
Certains se sont alors demandé pourquoi, une seule firme privée, pouvait permettre d'acheterceux-ci . Le ministreFrançois Bellot a alors décidé, que cet avantage devait être ouvert aux firmes qui en feraient la demande.
Une procédure a donc été définie par laSNCB / NMBS , pour fixer les termes d'un contrat standard à l'intention des candidats. En conséquence, le 12/7/2018, une deuxième firme au profil similaire, XXImo, a intégré l'achat des titres de transport dans son application.
A remarquer que, plus tard,B-Parking , est rentré dans le capital d'Olympus Moblity , ce qui en a fait unesous-filiale de laSNCB / NMBS .
Poursuivant leurs efforts d'amélioration de la productivité imposée par les réductions budgétaires gouvernementales, laSNCB / NMBS et Infrabel ont obtenu, le 16/6/2016, l'accord des syndicats pour une diminution des congésextra-légaux de leur personnel.
Le 22/6/2016, le patron de laSNCB / NMBS ,Jo Cornu , s'est plaint, en commission parlementaire, de la trop grande diversité du système ETCS dont il existerait plus de 50 versions différentes, alors que le but initial, était d'aller vers un système de signalisation uniforme en Europe.
Une fois les spécifications ETCS etGSM-R établies (les deux sont liés), des firmes de développement informatique les traduisent en programmes, puis d'autres les adaptent aux divers équipements au sol et aux multiples engins à équiper et enfin des campagnes de test vérifient le bon fonctionnement de l'ensemble. Toutes ces opérations sont lentes et coûteuses et doivent tenir compte d'un grand nombre de particularités. Naturellement, ceci est aggravé par la multiplication des versions de l'ETCS.
Les versions successives de l'ETCS identifiées en 2016 2.3.0 Corridor 2007 2.3.0.d avril 2008 (version utilisée par la SNCB) 3.3.0 novembre 2012 3.4.0 janvier 2015 3.5.0 juin 2016 3.6.0 en développement
Dans les utilisations futures de l'ETCS, on peut citer le "pilote automatique ", des trains, l'ATO (Automatic Train Operation ), analogue à celui des avions.
Il y a plusieurs degrés dans l'ATO :
- GoA0 : conduite manuelle et marche à vue
utilisé par les tramways
- GoA1 : conduite manuelle avec diverses aides dont le respect de la signalisation
utilisé universellement par les chemins de fer et les métros
- GoA2 : conduite automatisée mais présence d'un conducteur qui la surveille et intervient pour gérer les portes d'embarquement
utilisé par les métros modernes et certains RER
- GoA3 : conduite automatisée mais avec présence d'un agent à bord pour gérer les portes d'embarquement
application potentielle par les chemins de fer en utilisant l'ETCS qui peut gérer la vitesse
- GoA4 : conduite entièrement automatisée sans présence d'un agent à bord
utilisé par les métros automatiques.
Mi-2016 , laDB Cargo a annoncé qu'elle va procéder à des essais de GoA4 sur la Betuweroute auxPays-Bas . C'est une longue tradition allemande de considérer que les systèmes de sécurité doivent aider les conducteurs alors que dans la plupart des pays, dont la Belgique, on considère qu'ils doivent seulement les contrôler.
Un an plus tard, laSNCB / NMBS fit également des essais, entre Fleurus et Auvelais, avec un autorail modifié. Ces essais pourraient déboucher, sur une future application du niveau GoA3, dans la jonctionNord-Midi .
L'automatisation, qui réagit plus efficacement que l'homme à la signalisation, permet de réduire l'intervalle entre deux trains, et donc d'augmenter le débit d'une ligne. Ceci implique cependant, qu'on admet des accélérations et décélérations aux limites des normes, ce qui peut diminuer le confort des voyageurs.
Comme cela a toujours été le cas dans le passé, laSNCB / NMBS est portée vers le progrès, par l'engouement qui se dégage des congrès internationaux, dans ce cas, celui de l'Intelligent Rail Summit 2017 , qui a eu lieu en novembre à Vienne (Wien).
Le 23/6/2016, leRoyaume-Uni a voté par se détacher de l'Union européenne . Les conséquences sur les chemins de fer belges ne sont pas encore connues mais elles seront importantes.
Le 29/6/2016, on a appris, que des représentants de la région d'Ath, demandent de transformer l'arrêt de secours du Coucou, sur la ligne à grande vitesseBruxelles / Brussel - Lille , en arrêt commercial, sous le nom de Maffle. Ce site, qui occupe l'emplacement d'une ancienne base travaux, a l'avantage de permettre une correspondance avec la ligne classiqueBruxelles / Brussel - Tournai .
Aperçu du matériel roulant SNCB et SNCB repris par Infrabel (ou sa filiale TUC Rail ) en 2016toujours en activité locomotives électriques monocourant : séries 21 et 27 locomotives électriques polycourant : séries 13, 18*, 19, 28* et 29* locomotives diesel : séries 55, 57 et 77-78 automotrices monocourant : AM66-70 , AM75, AM80, AM86,
AM96 500, CityRail etDesiro 08 automotrices polycourant : AM96 400 etDesiro 08500 autorails : série 41 voitures à un niveau : M4, I6, I10 et I11 voitures à deux niveaux : M5 et M6 divers : voiture RESTO ,voiture BISTRO ,voiture DISCO etfourgon DMS ayant existé locomotives électriques monocourant : séries 20, 22, 23, 24, 25, 26, 28 et 29 locomotives électriques bitension : séries 11 et 25.5 locomotives électriques polycourant : séries 12, 15, 16 et 18 locomotives diesel : séries 51, 52, 53, 54, 59, 60, 61, 62-63 , 64, 65,
70, 71, 72, 73, 74, 76, 80, 82, 83, 84 et 85locotracteurs : séries 91 et 92 automotrices monocourant : AM35 à 56, AM62-63 , AM65,AM73-74 et AM78-79automotrices bitension : Benelux automotrices monocourant postales : AM ATP 35 ,AM ATP 54 autorails : séries 40, 44, 45, 46 et 49 voitures à un niveau : M1, M2, M3, I2, I3, I4, I5 et K4 voitures-lits : WL* réutilisation du numéro de série
Le 29/6/2016 également, Thalys, dévoile à la presse les nouveaux uniformes de son personnel. La réalisation deceux-ci a été confiée à la firme CEPOVETT.
Le 6/7/2016, l'Union européenne , a pris la directive NIS (Network and Information System Security ). Elle oblige les entreprises de certains secteurs, dont celui des transports, de prendre des mesures de protection contre la cybercriminalité.
Le 15/7/2016, le gouvernement flamand, a adopté le plan ECA (Extra Containercapaciteit Antwerpen ).Celui-ci , vise à augmenter la capacité de traitement des containers dans la zone portuaire anversoise à l'horizon 2030.
Le 20/7/2016,La Chambre /De Kamer adopta une disposition qui crée unComité de pilotage , réunissant directions et syndicats, chargé de coordonner laSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail .
Les organes du dialogue social au niveau national et pour les trois entités sont donc les suivants :
- la Commission paritaire nationale
- le Comité de pilotage
- le Comité de la Masse d'habillement
- La Commission nationale pour la prévention et la protection au travail.
Il existe aussi des Commissions paritaires régionales et laSNCB / NMBS etHR Rail , se regroupent, au niveau national, avec un Comité stratégique.
Le même texte instaure l'organisation d'élections syndicales dans ces organismes. Curieusement, la représentativité des organisations syndicales n'était avant basée que sur le comptage de leurs membres.
Mi-juillet 2016, l'idée fut lancée de construire un "métro-avion " entre Zaventem et Charleroi. Ce serait une sorte d'hyperloop souterrain. L'aérodrome situé à Zaventem serait désaffecté et ses terrains vendus pour financer le "métro-avion " et un nouvel aérodrome à Charleroi. Cette proposition resta sans suite.
Mais à ce moment, il n'est pas question d'hyperloop en Belgique. Pourtant, auxPays-Bas et en France, des recherches sont en cours avec des fonds publics. Elles sont basées sur le concept développé parHyperloop One , soit un véhicule à propulsion magnétique se déplaçant dans un tube aérien où règne le vide. Cette firme n'envisage en Europe que deux trajets : Londres (London) - Edimbourg (Edinburgh) et Glasgow - Liverpool.
Le principe même de l'hyperloop laisse de nombreux experts septiques, comment établir des infrastructures quasi rectilignes et planes, comment assurer la sécurité en cas d'incident, comment assurer un débit de voyageurs significatif alors, qu'en raison de la vitesse, l'espacement des navettes sera très important, etc.
Les projets antérieurs comme l'Aérotrain, le Transrapid, leMaglev japonnais , leMaglev chinois et même le Swissmétro, dont la conception était très proche, ont tous été abandonnés ou n'ont connus qu'une réalisation à petite échelle.
Le projet MAGRAIL, qui propose de réutiliser l'infrastructure ferroviaire existante, bien que non abouti, se démarque cependant des tentatives antérieures.
Mais plus que sur les problèmes techniques, c'est sur la pertinence économique que l'hyperloop fait douter, comment concurrencer l'avion dont le coût de l'infrastructure est, par comparaison, dérisoire, ou le TGV, qui offre un débit de voyageurs bien plus grand pour une infrastructure moins coûteuse.
Le 25/7/2016, le ministreFrançois Bellot , a annoncé l'intention du gouvernement, d'ici 2020, et sous réserve d'approbation européenne, d'autoriser un investissement d'un milliard d'euros pour achever le RER et désenclaver le port d'Anvers (Antwerpen). Cette somme sera empruntée par laSNCB / NMBS et Infrabel sur les marchés financiers à des conditions très avantageuses. Elle viendra s'ajouter aux dotations de 5,6 milliards d’euros de laSNCB / NMBS (redevance réseau déduite) et de 8,1 milliards d'Infrabel (redevance réseau comprise) promises pour la période2016-2020 . Suite aux problèmes budgétaires, ces montants seront ensuite réduits.
Le 26/7/2016, on a appris que laSNCB / NMBS , par mesure de sécurité, interdisait désormais aux conducteurs, tout usage de smartphones, tablettes et autres écrans privés pendant la conduite.
Le 29/7/2016, le patron de laSNCB / NMBS ,Jo Cornu , a fait savoir son désaccord avec les études qu'Infrabel mène sur la possibilité de supprimer certaines lignes ou de mettre à simple voie des lignes actuellement à double voies.
La loi du 3/8/2016 crée laCellule d'Investissement ferroviaire /Investeringscel voor het Spoor pour coordonner les actions de laSNCB / NMBS et d'Infrabel et réorganise les relations avec les syndicats.
Cela veut dire que laSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail prendront en compte les trois principaux syndicats : laCSC-Transcom /ACV-Transcom , laCGSP-Cheminots /ACOD-Spoor et, maintenant, leSLFP Cheminots /VSOA-SPOOR , mais continueront à négliger les autres : le SACT/ASTB et le SIC/OVS, au point même de considérer leurs grèves comme des grèves sauvages.
Cette dernière disposition, manifestement discriminatoire, fut annulée par laCour constitutionnelle /Grondwettelijk Hof le 18/5/2017.
Dans le même esprit, la cour a aussi annulé, le 26/7/2017, les dispositions qui empêchaient les petits syndicats à participer aux élections syndicales.
e 8/8/2016, laSNCB / NMBS a amélioré les tableaux d'affichage des trains en gare en ajoutant selon le cas que le train est en approche ou à quai.
En août 2016, on entama le remplacement du pont dit "des allemands" à Visé. Ce pont, qui enjambe la Meuse et à une longueur de532 m , fut, en effet, construit, en 1917, pour les besoins de l'armée allemande.
Vu sa grande longueur,245 m , la travée centrale doit être particulièrement rigide. Elle a donc été calculée pour être "hyperstatique".
En septembre 2016, débutent les travaux de remplacement de la tranchée instable à la sortie de la gare de Namur direction Ottignies, par une tranchée couverte. Ces travaux sont très pénalisants pour la relationBruxelles / Brussel - Namur - Luxembourg . Ils furent terminés fin 2017.
En septembre 2016 également, Eurostar, a adopté MobileIron, pour la gestion de sa propre téléphonie mobile. Ses conducteurs et chefs de bord, peuvent ainsi gérer leurs dossiers, où qu'ils soient, sans faire intervenir de documents papier.
Le 9/9/2016,Trein Tram Bus et IEW (Inter-Environnement Wallonie ), se sont plaint dans la presse de la politique d'Infrabel de suppression d'aiguillages.
Un aiguillage qui donne accès à une voie de garage, peut être peu utilisé en temps normal, mais prendre toute son importance dans certaines circonstances, comme train en détresse, travaux et incidents divers. Cependant, l'entretien d'un aiguillage a un coût important. C'est un cas typique où il faut trouver un équilibre entre coûts et facilité.
Mais quand les coûts sont à charge du gestionnaire de l'infrastructure, Infrabel, et les facilités bénéficient à l'exploitant, laSNCB / NMBS , on peut effectivement s'inquiéter à propos de la recherche du bon équilibre.
Le 9/9/2016 également, des collègues, qui fêtaient le dernier train d'un conducteur partant en retraite, placèrent des pétards devant sa locomotive qui entrait en gare de Bruges. C'est une tradition dans ces circonstances. Les voyageurs, présents en nombre, prirent cela pour des coups de feu et s'enfuirent en panique.
Le pétard de sécurité, associé à un drapeau rouge, est un dispositif très ancien, qui sert à protéger une section de voie qui ne peut être parcourue. Par exemple, si un convoi tombe en panne en pleine voie, il faut le placer en amont decelui-ci .
Le 15/9/2016, une organisation citoyenne,Sécurité Ferroviaire Efficace , se positionne, pour la première fois, en tant qu'acteur indépendant analysant les accidents ferroviaires en Belgique.
En septembre 2016, certains s'interrogent sur l'état du matériel de laSNCB / NMBS .
Comme toute compagnie ferroviaire, elle ne peut disposer de la totalité de son matériel roulant chaque jour. Une partie decelui-ci est immobilisé pour entretien, révision, réparation, mise aux normes (installation de l'ETCS par exemple), modernisation, etc.
Mais, un taux d'indisponibilité en diminution, comme c'est le cas, est le reflet de l'amélioration de la gestion du parc.
Proportion du matériel indisponible de la SNCB *
2013 18,3 % 2014 18,2 % 2015 17,4 % 2016 15,9 % 2017 15,7 % * en nombre d'éléments de base
Fin septembre 2016, laCER (Communauté Européenne du Rail ) s'est inquiètée auprès des ministres concerné de la volonté de la Belgique d'inclure le transport par rail dans le stockage des données des passagers, soit le PNR ouPassenger Name Record . C'est aller plus loin que les exigences européennes qui ne visait que le seul le transport aérien. Le gouvernement a alors donné l'assurance qu'il n'imposera pas de nouvelles obligations aux transporteurs concernant les contrôles d'identité et l'enregistrement préalable des passagers internationaux.
La loi a été votée le 22/12/2016. Elle ne rend responsable les compagnies que du seul contrôle de la conformité de l'identité des passagers avec leur titre de transport ainsi que la transmission des données.
Plus tard, un service gouvernemental, l'BelPIU (Belgian Passenger Information Unit ), fut chargé de traiter les informations récoltées et, éventuellement, de prendre les mesures adéquates.
A remarquer, qu'à laSNCB / NMBS , tous les titres de transport ne sont pas nécessairement nominatif, et donc, si les données de paiement sont connues, ce n'est pas nécessairement le cas de celles du voyageur. Le caractère nominatif ou non, dépend de la nature du titre de transport, du canal utilisé pour l'obtenir, et du support pour l'enregistrer.
Les canaux disponibles pour obtenir un titre de transport sont :
- le site web SNCB
- l'application SNCB
- un guichet SNCB
- un automate de vente SNCB
- un agent à bord d'un train SNCB.
Les supports sur lesquels on peut enregistrer un titre de transport sont :
- un document PDF sur papier
- un document PDF sur smartphone
- une carte MOBIB
- une carte d'identité.
Ainsi, par exemple, un titre de transport acheté via un automate sera toujours non nominatif mais un titre de transport enregistré sur une carte d'identité sera forcément nominatif.
Par une étude datée de septembre 2016, leBureau fédéral du Plan /Federaal Planbureau a fait des prévisions à l'horizon 2030 en ce qui concerne le transport par rail :
- accroissement du nombre de voyageurs sur les grands axes, en Flandre (Vlaanderen) et dans la jonctionNord-Midi , mais léger recul en parts de marché
les parties les plus en surcharge du réseau seraient la jonctionNord-Midi , la ligneAnvers (Antwerpen) - Gand (Gent) et les approches d'Anvers
(Antwerpen), Gand (Gent) et Liège
- accroissement du transport de marchandises, surtout au départ d'Anvers (Antwerpen) vers l'Allemagne, et légère progression en parts de marché
les parties les plus en surcharge du réseau seraient la zone portuaire nord d'Anvers (Antwerpen) et le tronçonHasselt - frontière allemande .
N'est envisagé que l'évolution du trafic sur les lignes existantes, mais pas les potentialités en dehors decelles-ci . Exemple : la desserte ferroviaire de l'aéroport de Gosselies (35.000 passagers par jour), bien que plus ou moins abandonnée, aurait pu être étudiée à titre d'hypothèse.
Le 26/9/2016, Infrabel a inauguré les deux nouveaux halls de l'atelier de Bascoup (commune deChapelle lez Herlaimont ) spécialisé dans la fabrication des aiguillages. Des moyens de levage de force suffisante ont été prévus car, actuellement,ceux-ci sont montés sur des traverses en béton, bien plus lourdes que les traverses en bois.
Le 27/9/2016, le dernier train de pèlerinage de laSNCB / NMBS , de retour de Lourdes, a déchargé ses pèlerins à Bertrix. Il était composé devoitures-couchettes I6 et d'un fourgon DMS. Ce matériel est en fin de vie, ce qui ne permettra plus de l'utiliser pour les pèlerinages.
Dorénavant, lePèlerinage National Belge /Nationale Belgische Bedevaart , organisera ses voyages en autocar.
Finalement, les dernièresvoitures-couchettes ont été mises hors exploitation en 2018, clôturant ainsi l'époque des trains de nuit à laSNCB / NMBS .
Le 1/10/2016, le site de Charleroi d'Alstom Transport , a lancé le projet de recherche Digitrans.Celui-ci vise à connecter numériquement tous les dispositifs, liés à l'ETCS, qui sont installés le long des voies. L'utilisation d'un canal unique de transmission des données simplifiera fortement le câblage.
Ce projet est soutenu par les subsides duPlan Marshall 4.0 du gouvernement wallon.
Le 2/10/2016, on a inauguré le CLI (Centre Logistique Infrastructure) / LCI (Logistiek Centrum Infrastructuur ) d'Angleur (commune de Liège). Il abrite, notamment, trois grues Gottwald, de capacité de10 T .
Le 4/10/2016, la ville de Herstal, a inauguréLe pôle Marexhe . Il comprend un petit bâtiment qui sert d'accès au point d'arrêt de laSNCB / NMBS , tout en rachetant la différence de niveau. Il a été récompensé duGrand Prix d'Architecture de Wallonie en 2015. Inutilisé comme gare, il sera finalement occupé par la compagne théâtrale Arsenic2.
Le 6/10/2016, laSNCB / NMBS inaugure son nouvel atelier d'Arlon qui remplace celui de Stockem. Comme d'autres ateliers, il utilise un petit engin télécommandérail-route de typeROTRAC E2 , de la firme allemande Zwiehoff, pour manoeuvrer le matériel roulant dans ses zones de travail.
Faisons le point sur les compagnies ferroviaires autorisées sur le réseau belgemi-2016 :
Opérateurs voyageurs
- Eurostar
- NS (trains Benelux)
-SNCB / NMBS
- SNCF (jusque Tournai)
- Thalys
Opérateurs fret
- B-Logistics
-Captrain Belgium
-CFL Cargo
-Crossrail
-DB Schenker
- ECR (Euro Cargo Rail )
- Europorte
-Fret SNCF
- Railtraxx
-Rotterdam Rail Feeding
- TrainsporT
Opérateurs travaux
- Infrabel
-TUC Rail .
Le 12/10/2016, laSNCB / NMBS a présenté à la presse sonCustomer Experience Lab démontrant la place centrale dédiée désormais aux clients.
Le 14/10/2016, on a fêté la fin des importants travaux de suppression du passage à niveau dans la ville de Ciney.Celui-ci , a été remplacé par un pont routier et un passage sous voies.
Le 16/10/2016, lePremier Ministre , a annoncé au parlement la suppression progressive du régime spécial de pension des cheminots à partir de 2018.
Le 28/10/2016, laSNCB / NMBS , a annoncé son intention, pour le plan de transport prévu pour fin 2017, d'essayer d'augmenter de4,9 % du nombre detrains-kilomètres et de rouvrir à terme les points d'arrêt de Chaudfontaine, Seraing et Ougrée.
Cette intention, malgré l'austérité, qui prend en compte partiellement les souhaits des représentants des voyageurs, dont Navetteurs.be, mérite d'être saluée.
Legouvernement flamand , regrette pour sa part, que le rétablissement de la ligneHasselt - Neerpelt ne soit pas repris dans ce plan. Par contre, il obtient satisfaction avec une liaison électrifiée vers Weert auxPays-Bas . Cette électrification fut confirmée le 8/11/2016 lors d'un sommetBelgique - Pays-Bas .
Le 23/12/2016, ce plan est finalement approuvé, l'augmentation de l'offre étant portée à5,1 % pour assurer de nouvelles liaisons directes entre les villes flamandes.
LaSNCB / NMBS fait régulièrement appel, pour ses campagnes de publicité, à l'agence FAMOUSGREY, comme ce fut le cas encore à l'occasion de la semaine de mobilité d'octobre 2016.
En ce qui concerne l'évolution du thème de ces campagnes sur plusieurs années, on peut constater une grande diversité : dénigrement de la route, coup de projecteur sur un nouveau service voire un nouveau matériel, thème simplement ludique, etc.
Dans la nuit du 11 au 12/11/2016, Infrabel a remplacé son système informatique de gestion du trafic par un nouveau système plus moderne : le TMS (Traffic Management System ).
Ce système est une customisation de celui employé en suisse, le RCS (Rail Control System ). Il offre une solution globale, en temps réel et éprouvée, pour la gestion de tous les aspects des circulations des trains.
A l'automne 2016, Infrabel, en plus des quatre trains conventionnels chargés de lutter contre les dépôts de feuilles sur les rails, engage un cinquième train qui utilise une nouvelle technologie qui semble donner toute satisfaction. Il s'agit de projeter sur les rails, sous pression, non plus de l'eau savonneuse, mais de la sandite. C'est à dire un gel, à base de fécule de pommes de terre, contenant du sable et des particules d'acier inoxydable.
L'installation de projection et le réservoir sont contenus dans un container placé sur un wagon plat qui circule encadré de deux locomotives diesel. Seules les sections problématiques sont arrosées.
Ce nettoyage des rails est nécessaire pour éviter la perte d'adhérence des roues sur les rails qui est une source d'usure des roues, de retard des trains et un très grand danger en cas de défaut de freinage.
L'utilisation de trains pulvérisant de la sandite devint habituelle les années ultérieures.
C'est aussi à l'automne 2016, que débuta les travaux pour installer des quais pour autobus sur la plateformeau-dessus des voies de la gare de Namur.
Le 25/11/2016, Infrabel, a communiqué avoir installé une caméraau-dessus d'une voie du portail sud de la partie souterraine de la jonctionNord-Midi .
Celle-ci , en phase de test, vérifie l'état des pantographes du matériel roulant qui passe sous elle. Son emplacement a été choisi vu la très grande fréquentation de cette voie.
Le 29/11/2016, le ministreFrançois Bellot , alarmé par l'ampleur des retards des trains, demande à laSNCB / NMBS et à Infrabel, de mieux collaborer et de désigner un responsable ponctualité pour chaque ligne problématique.
Fin novembre 2016, la société Wink ouvre un premier point de distribution de denrées alimentaires sur un parking de la gare d'Ottignies, anecdotiquepeut-être , mais qui illustre bien la tendance à ouvrir des commerces dans les gares.
Dans une émission de télévision du 30/11/2016, qui a connu une grande audience dans le public francophone, le journalisteChristophe Deborsu fait un parallèle entre la régionalisation des autoroutes de 1989 et une hypothétique régionalisation des chemins de fer.
Dans les deux cas, la régionalisation aurait été précédée d'importants investissements en Flandre (Vlannderen) financés par toute la Belgique. Dans les deux cas, la Flandre (Vlaanderen) aurait estimé cependant que ces investissements étaient encore insuffisants et qu'elle devait prendre les choses en mains. Naturellement, seul l'avenir dira ce qu'il en est.
Le 5/12/2016, le quatrième paquet ferroviaire fit l'objet d'une manifestation, àBruxelles / Brussel , de la fédération syndicale européenne des transports ETF (European Transport workers' Fédération ), qui craint une libéralisation basée uniquement sur des critères de coûts au détriment de la qualité.
A l'occasion d'une exposition auTrain World , qui a eu lieu du 6/12/2016 au 16/4/2017, une rame Desiro a été exceptionnellement pelliculée en l'honneur de Tintin.
Le 11/12/2016, Infrabel etCFL gestion des infrastructures ferroviaires , ont réalisé la connexion de l'ETCS entre Aubange (Belgique) et Rodange (Grand-Duché de Luxembourg ). C'est la première connexion transfrontalière européenne qui ne concerne pas une ligne à grande vitesse.
A partir du 12/12/2016, conformément à ce qui avait été prévu, seul le matériel équipé de l'ETCS ou de la TBL1+ pourra désormais circuler sur les lignes ETCS.
Le 12/12/2016 aussi, a été inauguré l'arrêtArcades / Arcaden àWatermael-Boitsfort / Watermaal-Bosvoorde . Il permettra, toutes les heures, une correspondance entre les lignes S7 et S8 ainsi que, à une centaine de mètres, l'accès à des lignes de bus.
Cette même date du 11/12/2016, a vu le retour des trains CFL en gare de Virton, pour assurer le transport des navetteurs, de plus en plus nombreux, vers Luxembourg.
Le 14/12/2016,Parlement européen a voté le quatrième paquet ferroviaire. Il prévoit l'obligation d’appels d’offres pour les contrats publics de transport de voyageurs, à partir de décembre 2023, s'ils dépassent 7,5 millions d’euros ou 500.000km/train .
Toutefois, une autorité publique pourra conclure avec un opérateur, sans appel d'offre, sicelui-ci présente la même productivité et le même niveau de qualité que ses concurrents.
Comme laSNCB / NMBS , espère bénéficier de cette dérogation, elle a fait étudier sa productivité par l'UCL (Université Catholique de Louvain ).
L'étude démontre un retard de productivité par rapport à des concurrents potentiels. En comparant (chiffres 2015) le nombre de millions depassagers/km produit par cheminot, on obtient : ÖBB 1,53 - DSB 1,31 - CFF 1,30 - NS 0,77 -SNCB / NMBS 0,53 . Toutefois, ces opérateurs qui, à l'inverse de laSNCB / NMBS , se sont concentrés sur le noyau très fréquenté du réseau de leur pays, sont avantagés par cette comparaison.
Pas étonnant dès lors que laSNCB / NMBS réaffirme sa volonté de faire rouler certains trains sans accompagnateur. Pour cela, elle compte sur la nouvelle procédure de fermeture des portes des trains de voyageurs qui est en gestation depuis des années.
Naturellement, toute une série de conditions doivent être remplies et des adaptations doivent être faites. Mais c'est possible, puisque c'est pratiqué, depuis le début des années 2000, parVeolia Transport , notamment dans le Limbourg hollandais, à deux pas de la Belgique.
Immédiatement des rumeurs se sont répandues, affirmant que la sécurité des voyageurs serait menacée, par exemple en cas de violence enversceux-ci . Mais, déjà avant, ceci est un problème de police plutôt qu'une mission d'accompagnateur.
Le 16/12/2016,Sophie Dutordoir a été nommée à la tête de laSNCB / NMBS en remplacement deJo Cornu âgé et démissionnaire. Son entrée en fonction est prévue pour le 7/3/2017.
Les différents administrateurs délégués de la SNCB
Honoré Paelinck 1986 - 1987 Etienne Schouppe 1987 - 2002 Christian Heinzmann 2002 * Karel Vinck 2002 - 2004 Marc Descheemaecker 2005 - 2013 Jo Cornu 2013 - 2017 Sophie Dutordoir 2017 * démissionna immédiatement
En décembre 2016, l'agence de notation financièreStandard & Poor's , a dégradé la note de laSNCB / NMBS A+ à A et ce vu sa dette très élevée et la baisse attendue des subsides publics.
Une loi du 20/12/2016, instaura, pour leGroupe SNCB / NMBS-Groep , une différence, dans la reconnaissance des accidents de travail, entre les agents statutaires et les autres. Pour les agents statutaires, il faut prouver que l'accident n'est pas dû à leur organisme. Pour les non statutaires, c'est le contraire. Cette disposition a fait l'objet d'un recours devant laCour constitutionnelle /Grondwettelijk Hof .
C'est au cours de l'année 2016, que l'arrêt de Philippeville a fait l'objet d'un aménagement peu courant sur le réseau belge.
A Philippeville, il y a une voie supplémentaire qui permet le croisement des trains sur cette ligne à voie unique. On a placé l'aiguillage d'accès à l'évitement au milieu du quai. De ce fait, les convois de sens opposé, peuvent rester sur la voie principale, tout en s'arrêtant face à face de part et d'autre de cet aiguillage. Les voyageurs montent et descendent des deux trains à partir d'un même quai.
Lorsque ces opérations sont terminées, le train face à la pointe de l'aiguillage s'engage sur l'évitement puis, lorsque sa voie est dégagée, l'autre poursuit son cheminement.
N'avoir qu'un seul quai accessible directement depuis la voirie, évite des solutions coûteuses telles que passage sous voies, passerelle ou traversée sous la responsabilité d'un membre du personnel.
En 2017, la Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer , a réorganisé ses services en les calquant sur les districts de laSNCB / NMBS .
Organisation de la police des chemins de fer
Direction générale SPC SPC Bruxelles SPC Région Nord SPC Région Sud SPC Région Est SPC Région Ouest
En 2017 également, Infrabel, a instauré, en son sein, unservice d'arbitrage neutre/ neutrale bemiddelingsdienst , pour trancher lorsqu'il y a contestation sur la cause, à inscrire dans les statistiques, du retard d'un train.
C'est à partir de 2017, que laSNCB / NMBS , a commencé à installer, sur son matériel, une nouvelle version assurant la gestion à bord de la TBL1+. CetteTBL1+ NG (Nouvelle Génération /Nieuwe Generatie ), vérifie qu'il y a effectivement une réduction de vitesse suffisante à l'approche d'un signal au rouge.
C'est aussi à partir de 2017, que laSNCB / NMBS et Infrabel, confrontés à un grand nombre de départ à la pension de leur personnel, ont commencé à faire d'intense campagne de recrutement d'un jour. Dénommée "job day ", une telle journée, permet à des candidats en recherche d'emploi, de se confronter aux métiers du rail et même d'être immédiatement recrutés, si le jury les sélectionnent.
Le 3/1/2017, a été constituées à Plombières, la sociétéMYLS Consult . Elle est spécialisée dans l'étude et la surveillance des embranchements ferroviaires privés et joue ainsi un rôle complémentaire aux organismes de contrôle.
Début janvier 2017, à l'iniative d'InterRail Holding , le premier train de containers de la liaison entreYiwu West Railway Station , dans la province chinoise de Zhejiang, et Barking, en banlieue de Londres (London), via le tunnel sous la Manche, a traversé la Belgique. C'estB-Logistics qui a assuré la traction du convoi entreAix la Chapelle et Calais.
Mi-janvier 2017, laSNCB / NMBS rachète les parts détenues par le privé dans Publifer. Elle espère ainsi mettre fin aux contestations portant sur l'attribution des marchés publicitaires dans les gares et aux conséquences d'un procès gagné par l'entreprise JCDecaux.
Début 2017, on commence à prendre conscience, que les nombreux départs à la retraite et les difficultés de recrutement, influencent autant la diminution des effectifs que l'augmentation de la productivité, due à l'évolution technique, et le recours à lasous-traitance .
Effectifs du personnel du Groupe SNCB
année effectif * 1960 69.185 1970 55.578 1980 66.914 1990 46.151 2000 41.384 2010 36.855 2015 35.009 2016 33.466 2017 32.966 * en équivalents temps plein
Pourtant, un effort important est effectué pour promouvoir le recrutement comme en témoignent les deux sites spécialisés créés en commun par leGroupe SNCB / NMBS-Groep dans son ensemble :Les Chemins de fer engagent etDe Spoorwegen werven aan .
Cette difficulté persistante à recruter, produira ses effets pendant de très nombreuses années. Ainsi, lors de la confection des horaires de 2025, on dut freiner l'accroissement du nombre de trains initialement envisagé.
C'est le 23/1/2017, qu'Infrabel, a utilisé, pour la première, fois un drone pour inspecter un de ses 330 mâts d'antenne duGSM-R .
Le 25/1/2017, Infrabel, a montré à la presse son nouvel outil de formation des factionnaires : une projection vidéo sur trois écrans qui donne une image en 3D. Les factionnaires sont des agents qui préviennent les équipes de la voie de l'arrivée d'un train.
Dans le courant de janvier 2017, le service d'études du parti d'extrême gauche PTB / PVDA, a publié son analyse de l'évolution, sur les 20 dernières années, du prix des tickets et des abonnements de laSNCB / NMBS .
Alors que l'indice des prix à la consommation a augmenté de46 % et que le salaire moyen a augmenté de51 % , les prix du train, en trafic intérieur, ont augmentés de 65%.
Fin janvier 2017, un accord de principe est conclu entre la Belgique, les Pays-Bas, la France et leRoyaume-Uni pour appliquer le PNR ouPassenger Name Record . Les modalités pratiques doivent encore être définies avec notamment Eurostar et Thalys.
Le 27/1/2017, laCour des Comptes belge /Belgische Rekenhof a rendu public un rapport très détaillé sur les travaux du RER. Elle évalue à 2,99 milliards d'euros le total des coûts alors que le fonds dédié ne dispose que de 2,19 milliards, manque donc 800 millions d'euros.
Les travaux suivants restent à réaliser :
en Flandre (Vlaanderen) 150 millions
- le reste des travaux sur la sectionBruxelles / Brussel - Denderleuw (140 millions)
- le reste des travaux de la courbe de Nossegem (10 millions)
en Wallonie 284 millions
- les travaux sur la sectionWatermael - Boistfort - Louvain la Neuve (178 millions) ). Il s'agit d'une attraction commerciale destinée aux enfants sur le thème de la bande dessinée.
- les travaux de la ligneBruxelles / Brussel - Braine l'Alleud (106 millions)
non répartis 367 millions
- les aménagements de gares et de parkings (165 millions)
- les travaux sur la sectionWatermael - Schuman - Josaphat (202 millions).
On voit immédiatement que le rapport Flandre-Wallonie, qui est de 150 millions contre 248 millions, est approximativement de40-60 . C'est juste l'inverse de la traditionnelle répartition60-40 . D'où, soit un grand problème politique, soit la nécessité de faire de nouveaux gros travaux en Flandre (Vlaanderen).
Le 1/2/2017, laSNCB / NMBS simplifie ses conditions de transport et allège quelque peu les cas où elle demandait des frais administratifs. De plus, elle permet désormais d'interrompre son voyage sans demander un billet "via".
C'est aussi à partir du 1/2/2017, que la ville d'Anvers (Antwerpen) introduit en son centre une zone basse émission qui est interdite aux voitures automobiles polluantes. L'instauration de telles zones se répand de plus en Europe et encouragera le développement des transports en commun.
Le 3/2/2017, la firmeBombardier Transport a annoncé son intention, à terme, de rattacher son usine de Bruges de celle Crespin. Cette dernière est située dans le nord de la France à quelques pas de la frontière belge. Bruges (Brugge) ne serait dès lors plus que chargé de quelques travaux de finition et perdrait son statut de constructeur ferroviaire.
Le 11/2/2017, on a appris que la Belgique et lesPays-Bas négocient en vue de la réouverture au trafic des voyageurs de la liaisonGand (Gent) - Terneuzen .
Le 17/2/2017, Infrabel, a annoncé son intention de construire, dans les prochaines années, un centre de formation, dénomméInfrabel Academy , à proximité de la gare deBruxelles-Ouest / Brussel-West .
A remarquer que laSNCB / NMBS assure, elle, ses formations de manière décentralisée.
Le même jour, pour lutter contre le vandalisme, laSNCB / NMBS , a débuté l'expérimentation, sur le quai de la gare deBourg-Léopold , d'une caméra de surveillance montée sur remorque. Cette caméra, depuis son pylône, balaye360 degrés autour d'elle. Très visible, on peut en espérer un effet dissuasif, à moins qu'au contraire elle n'attire le vandalisme sur elle.
Si depuis les années 1990 des milliers de caméras de surveillance ont été installées, c'est la première fois qu'une decelle-ci est déplaçable.
Le 18/2/2017, àKessel-Lo , le train de voyageursLouvain (Leuven) - La Panne (Dr Panne) à déraillé. Un passager est retrouvé décédé sous le train qui s'est renversé et retourné dans le sens opposé à sa marche en brisant un poteau caténaire.
L'accident serait dû à une vitesse excessive. Si la ligne était équipée du contrôle de vitesse grâce à l'ERTMS, le matériel, ancien, ne l'était pas.
En février 2017,B-Logistics adhère à Railgood. C'est une association qui défend, auxPays-Bas , les intérêts des opérateurs de fret ferroviaire.
C'est aussi en février 2017, que l'entreprise de travaux de voies Jérouville, a mis en service une nouvelle bourreusePlasser & Theurer . Ce nouveau type, l'Unimat 08-875/3S , permet de traiter deux traverses à la fois, là où avant on n'en traitait qu'une.
Le bourrage mécanique, consiste à enfoncer dans un nouveau ballast, de part et d'autre d'une traverse, une pièce métallique, le bourroir, et de la faire vibrer. On met ainsi en place le granulat et on permet une circulation des trains sans craindre un tassement intempestif du ballast supportant la voie.
Le 9/3/2017, laCour de Cassation / Hof van Cassatie , a arrêté qu'un passager d'un véhicule sur rail, en site propre ou non, était un passager faible au sens de la loi du 21/11/1989. Cela veut dire, qu'en cas d'accident de la circulation, il ne doit pas prouver qu'il y a faute du transporteur pour obtenir decelui-ci réparation de son dommage.
Le 15/3/2017, toutes les autorités concernées par les déplacements en région anversoise, se sont mises d'accord pour promouvoir un projet commun baptiséHet Toekomstverbond (L'Alliance pour le Futur ).
Le 29/3/2017, le gouvernement britannique, a annoncé au conseil européen, son intention de quitter l'Union européenne . Connu sous le non de Brexit, ceci ne fut cependant effectif que le 31/1/2020.
Le 31/3/2017, leministre-président de lacommunauté germanophone , a plaidé pour la réouverture de la ligneEupen - Stolberg .
Du côté allemand, l'EVS (Euregio VerkehrsSchienennetz ), est déterminée à rouvrir cette ligne et ainsi de créer une relation avecAix la Chapelle (Aachen).
Par ailleurs, une association allemande, l'EFB (EisenbahnFreunde-Grenzland ), fondée le 26/8/2007, et qui s'est installée à Raeren, maintient en état le tronçonStolberg - Raeren , mais pour des circulations touristiques. Cependant, pour une exploitation intensive, il faudrait reconstruire un élément du viaduc de Falkenbach.
Côté belge, le tronçonEupen - Raeren connait sporadiquement une circulation du trafic de marchandises.
En mars 2017, l'EPAL (European PALlet association ), a annoncé brutalement, dénoncer, avec effet au 1/5/2017, l'accord d'échange de palettes qu'elle avait conclu en 2014 avec l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ). Cette décision serait motivée par l'arrivée massive de palettes contrefaites en provenance d'Ukraine.
Les palettes avec le sigle EUR, ne seront encore acceptées que jusque fin 2021, après, le seront seulement, celles marquées du sigle
Le 3/4/2017,Comics Station a commencé son activité récréative dans la partie moderne de la gare d'Anvers-Centrale (Antwerpen-Centraal
Le 23/12/2019,celle-ci , a été reprise et est devenuePlopsa Station Antwerp .
Le 6/4/2017, la presse donne plus de détails sur le Financement des travaux ferroviaires obtenu dugouvernement fédéral par le ministreFrançois Bellot :
- les sommes proviendront au fur et à mesure des besoins d'un emprunt de l'état fédéral, jusqu'à hauteur d'un milliard d'euros
- elles seront réparties selon la clé traditionnelle60-40 non plus chaque année mais par période de deux ans
- elles seront engagées à des travaux d'extension de la capacité ferroviaire sur des tronçons bien délimités
- parmicelles-ci , 517 millions d'euros seront affectés à l'achèvement du RER wallon (ex.: gare d'Ottignies et tronçonOttignies - Louvain la Neuve )(
- parmicelles-ci , 367 millions d'euros seront affectés à des travaux en Flandre (Vlaanderen) (ex.: électrification du tronçon Hamont - Weert).
Ce Financement permet d'espérer la fin des travaux pour le RERBruxelles / Brussel - Ottignies en 2024 et pour le RERBruxelles / Brussel - Nivelles en 2028.
Le 7/4/2017, on renforce les contrôles des voyageurs entrant ou sortant de l'espace Schengen. Désormais, chaque passager fera l'objet d'une consultation des bases de données informatisées. Pour les chemins de fer en Belgique, seuls les passagers de l'Eurostar sont concernés.
Le 18/4/2017, le BCG (Boston Consulting Group ) a publié le RPI (Railway Performance IndexIndex des performances ferroviaires ), qu'il a calculé pour chaque pays européen.
Cet index ne tient pas compte des aspects financiers, mais est seulement basé sur trois critères :
- intensité d'utilisation (voyageurs et marchandises)
- qualité du service
- sécurité (ex.: accidents).
Les pays peuvent être regroupés en trois catégories :
- index élevé
Suisse, Danemark, Finlande, Allemagne, Autriche, Suède et France
- index moyen
Royaume-Uni ,Pays-Bas , Luxembourg, Espagne,République tchèque , Norvège, Belgique, Italie
- index médiocre
tous les autres.
Ces "experts", n'avaient manifestement pas évalués correctement la situation allemande, où laDB AG , est devenue depuis la risée de toute l'Europe pour son manque de ponctualité.
Le 23/4/2017, leParlement fédéral a prolongé, jusqu'en 2020, les subsides au transport combiné et diffus par le rail.
Le 25/4/2017, le gouvernement bruxellois, a marqué son accord de principe à l'étude de gares routières. Ce besoin s'est accru car, l'Allemagne, depuis 2013, et la France, depuis 2015, ont développé un large réseau d'autocars longue distance, qui dessert principalement les abords des gares deBruxelles-Nord / Brussel-Noord etBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Le 20/4/2017, l'ERFA (European Rail Freight Association ) a fondé ALLRAIL (Alliance of Rail New Entrants ). Cette nouvelle institution européenne, encourage l'entrée de nouvelles sociétés privées de transport de voyageurs, en concurrence avec les sociétés historiques.
Elle a été rejointe, le 15/10/2019, par l'important acteur français Transdev. Ce dernier, actif dans le transport par bus, veut le devenir aussi dans le ferroviaire.
Le 27/4/2017,B-Logistics etOSR France sont renommés Lineas et IFB (Inter Ferry Boats ) est renomméLineas Intermodal . Ces changements de noms visent à donner une image plus internationale à ces sociétés qui, par ailleurs, se portent bien du point de vue financier et sont en pleine croissance.
Résultats financiers de Lineas en millions d'euros *
2014 +11 2015 +15 2016 +27 2017 +23 2018 +208 * selon la presse puis sur base du compte de résultat à partir de 2017
Résultats impressionnants d'autant plus que la part de marché du rail évolue peu.
Répartition des parts de marché du transport des marchandises
année rail route fluvial 2009 11,6 % 76,1 % 12,3 % 2011 12,6 % 72,7 % 14,7 % 2013 10,5 % 73,2 % 16,3 % 2015 11,1 % 72,6 % 16,3 % 2017 12,1 % 70,4 % 17,5 %
Lineas etLineas Intermodal disposent d'environ 200 locomotives et7.000 wagons. En plus de ses wagons lui appartenant en propre, elle véhicule de nombreux autres appartenant à des firmes privées.
Geert Pauwels , CEO deB-Logistics , devint évidement le CEO de Lineas. En effet, c'est surtout une opération, que l'on appelle en termes de marketing, de "branding" (nouveau souffle dans une marque).
Dès le 3/5/2017, la première locomotive dans la nouvelle livrée de la société, fut présentée à la presse.
Le produit phare de Lineas, reste le GXN (Green Xpress Network ), appelé maintenant simplement Xpress.Celui-ci , compte désormais une vingtaine de destinations en Europe. Sa force est qu'il permet d'ajouter facilement des wagons isolés aux trains ou de charger des containers surceux-ci .
Pour la formation de son personnel, et même celui d'autres sociétés, Lineas, a sa propreLineas Academy .
Le 27/4/2017 également, legouvernement wallon proteste violemment contre l'intention dugouvernement fédéral de ne dégager, sur le futur emprunt de 1.050 millions d'euros, que 53 millions pour des investissements régionaux en Wallonie. Ceci est dû au fait qu'une grande part du quota wallon de l'emprunt servira au Financement de son RER.
En mai 2017, laSNCB / NMBS , a décidé l'achat d'un APS (Advanced Planning System ) : le GoalRail de la firmeGOAL SYSTEMS .
Ce logiciel de planification, gérera toute l'activité voyageurs, matériel roulant et personnel. En particulier, il permettra aux conducteurs et accompagnateurs, d'introduire directement, depuis leur tablette ou smartphone, les absences pour maladie et les demandes de congé ou de vacances.
Il sera implémenté dans les mois qui suivent par la firmeERTMS Solutions .
Le 2/5/2017, le ministreFrançois Bellot , propose de créer un point d'arrêt "Ransart-BSCA " sur la ligneCharleroi-Ottignies . A partir decelui-ci , des navettes de bus pourraient desservir l'aérodrome de Gosselies BSCA (Brussels South Charleroi Airport ) en n'ayant que3,5 km à parcourir.
Cette proposition, évidente pour qui connait la région, est à l'opposé des solutions antérieures qui privilégiaient la ligneBruxelles / Brussel - Charleroi. Elle ouvrirait un accès à l'aéroport à partir d'Ottignies et de ses connections : ) / NPC (Bruxelles / Brussel , Louvain (Leuven)lui-même relié à l'aéroport de Bruxelles-National / Brussel-Nationaal etLouvain la neuve . Elle permettrait ainsi à un grand nombre de voyageurs d'éviter le détour obligé par la gare deCharleroi-Sud voire de la jonctionNord-Midi .
Par après, Fleurus a posé sa candidature pour être le point d'aboutissement des bus, argumentant que, si la distance est plus longue (7,5 km ), la gare existe déjà. Et, finalement, le 17/10/2017, c'est cette solution qui a été retenue.
Parallèlement, il eut un court débat sur la desserte de l'Internationale Luchthaven Antwerpen /Aéroport International d'Anvers qui se fait par des navettes de bus à partir de la gare d'Anvers-Berchem (Antwerpen-Berchem ).
Il y a bien une ligne de chemin de fer qui passe juste devantcelui-ci , mais elle est réservée au trafic des marchandises. Comme laSNCB / NMBS n'a nullement l'intention d'y mettre des trains de voyageurs et vu la faible importance de l'aérodrome (750 passagers par jour), il fut jugé que cette solution était satisfaisante.
Le 2/5/2017 également, les syndicats de laSNCB / NMBS , d'Infrabel et d'HR Rail ont acceptés le principe d'élections syndicales sauf pour la CPN (Commission Paritaire NationaleNationale Paritaire Commissie ) où, comme actuellement, c'est le nombre de membres qui déterminera la représentation.
Le 3/5/2017, l'Autorité belge de la Concurrence /Belgische Mededingingsautoriteit inflige une amende à plusieurs entreprises qui s'étaient réparties des marchés de postes de traction pour Infrabel. Par après, Infrabel intentera un procès en dédommagement contrecelles-ci , ABB,Siemens Mobility , Tranzcom,Schneider Electric et Sécheron.
Les opérateurs ferroviaires assurant le transport de marchandises et opérant en Belgique, prennent de plus en plus leur matériel de traction en leasing au lieu de l'acquérir en pleine propriété.
Ainsi, par exemple, lorsque Lineas a présenté à la presse la nouvelle livrée prévue pour ses locomotives, le 3/5/2017, c'est une TRAXX fournie par RAILPOOL qui a été utilisée et ce sont lesAteliers des Flandres qui se sont chargés de l'appliquer.
Le 4/5/2017, Infrabel lance une nouvelle campagne de sensibilisation des jeunes au danger de la traversée des voies : "The BOX by Infrabel ". Particularité, elle utilise la réalité virtuelle avec un film spécialement réalisé : "The Floor ".
Le 14/5/2017, s'est tenu unConseil des Ministres extraordinaire sur les questions de sécurité. Il a été réaffirmé son intention d'installer prochainement des portails de sécurité protégeant l'accès aux trains internationaux. Les gares concernées sont :Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) etLiège-Guillemins .
Du 9 au 12/5/2017, c'est tenue à Munich (München) un salonTransport & Logistic . En marge decelui-ci , le loueur de wagons Ermewa, a lancé le projet CFW (Competitive Freight Wagon ), qui s'inscritlui-même dans Shift2Rail. On en espère une amélioration décisive dans le transport de fret par le rail.
Le 18/5/2017, les derniers wagons d'un train de marchandises ont déraillés arrachant la voie entre Aubange et Athus. Cette partie ducorridor 2 doit être complétement remplacée.
C'est le 18/5/2017 également, qu'a été délivré le premierHi Belgium Pass . C'est une carte vendue, par la compagnie aérienneBrussels Airlines , à ses clients en provenance de l'étranger, désireux de faire du tourisme en Belgique.
Elle offre divers avantages pour une période de quelques jours, par exemple des accès à des musées, mais aussi un forfait train permettant de voyager, sans limitation, en deuxième classe, sur tout le réseau.
Le 19/5/2017, legouvernement fédéral engage la procédure visant à établir une loi qui imposera au personnel essentiel de laSNCB / NMBS et d'Infrabel, environ7.000 personnes, de déclarer, quatre jours à l'avance, son intention de faire grève. Ceci afin de rendre publique, 24 heures à l'avance, quels trains circuleront. Pour tenir compte de l'avis duConseil d'Etat /Raad van State , ce délai est ramené à trois jours mais un gréviste doit dire deux jours à l'avance s'il cesse prématurément la grève.
Ce texte est visiblement calqué sur la loi française du 19/3/2012, dite loi Diard, qui renforçait une loi de 2007.
Toujours le 19/5/2017, les wagons de queue d'un train de fret circulant sur l'Athus-Meuse , ont déraillés sans que le conducteur ne le constate. Les deux voies ont été labourées sur15 km entre Signeux et Athus.
Le 23/5/2017, Eurostar a présenté sa nouvelle rame Siemens e320 àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid et a annoncé son utilisation prochaine surLondres (London) - Bruxelles / Brussel . A cette occasion, il inaugure son "Channel Terminal ", soit un réaménagement des locaux qu'il occupe en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .Ceux-ci sont désormais équipés de leurs propres portiques de sécurité et des équipements électroniques les plus récents.
Le 30/5/2017, le ministreFrançois Bellot a nomméJean-Pierre Hansen président duComité de pilotage du RER . Ce comité, en veilleuse depuis des années, devra relancer les travaux du RER, principalement sur la liaisonBruxelles / Brussel - Ottignies .
A cette même date du 30/5/2017, laSNCB / NMBS mit sur un nouveau site,Mieux voyager /Van a naar beter , une consultation des horaires qui seront en vigueur à partir du 10/12/2017. Ces horaires ne furent toutefois approuvés par le gouvernement que le 2/6/2017.
En juin 2017, lacellule ferroviaire wallonne , a décidé de s'engager pour revitaliser les lignes des régions wallonnes faiblement peuplées. Son objectif, est qu'elles atteignent au moins un taux de couverture de30 % .
La première ligne traitée a étéCharleroi - Couvin . Avec l'aide de l'associationNavetteurs.be , elle a organisé diverses actions dont des rencontres avec la population et la création d'un comité de ligne.
C'est aussi en juin 2017, que Luminus, a remporté le contrat de fourniture du courant de traction lancé par Infrabel. Par après,celui-ci fut complété par un autre couvrant l'alimentation des installations fixes. Ces deux contrats couvrent les années 2019 et 2020.
Début juin 2017, trois mois après l'entrée en fonction deSophie Dutordoir , on put déjà constater qu'elle a de bien meilleures relations avec Infrabel que ne l'avait son prédécesseurJo Cornu .
Le 7/6/2017, Thalys, a annoncé, pour la fin de l'année, l'introduction une nouvelle classe. La classeConfort 2 devient Standard,Confort 1 devient Confort et la nouvelle classe s'appelle Premium.
Le 7/6/2017 également, Lineas, a effectué une grande opération de communication pour son personnel,Launch Lineas internal , qui s'est déroulée simultanément à Anvers (Antwerpen), Gand (Gent) et Namur.
Le 11/6/2017, différentes gares ont été rebaptisées :
-Cambron-Casteau-Pari Daiza devintCambron-Casteau
-Louvain la Neuve-Université redevintLouvain la Neuve
- Kontich devintKontich-Lint
- Jemelle devintRochefort-Jemelle .
Que la gare de Kontich, soit renomméeKontich-Lint , était logique, car la commune de Kontich et celle de Lint se trouvent de part et d'autres de ses voies.
Le 13/6/2017, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle va rénover ses voitures I6. Elles seront équipées de prises de courant dans chaque compartiment, de nouvelles fenêtres et de nouveaux sièges en tissu.
Le 13/6/2017 également, Lineas, appliquant sa politique de reconquête du trafic routier, a lancé un train spécialisé au transport de bière entre une brasserie de Jupille et un dépôt de grand distributeur à Ninove. Pour cela, Infrabel a mis à disposition les voies nécessaires à la desserte du nouvel entrepôt de Remitrans.
Dans la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal , le 20/6/2017, un terroriste a essayé de faire un attentat. Il a été abattu et il n'y a pas eu de victimes.
Le 23/6/2017, est arrivé à Zeebruges, le premier train emmenant des autos construites en Chine. Cette relation se fait au départ de Daqing, province de Heilongjiang. Lineas assure la dernière partie du trajet. Les autos sont enfermées par groupe de trois dans des containers qui les protègent et facilitent les échanges entre voie normale et voie large etvice-versa .
Par après, la gamme des marchandises transportées se diversifia. Ceci fut permis par l'utilisation de containers réfrigérés dotés d'un groupe électrogène diesel avec réservoir de grande capacité. Ceci était indispensable pour protéger les produits transportés de la chaleur et du froid extrême.
Le 29/6/2017, fut fondée une association d'entraide, de formation et de promotion culturelle des travailleurs de tous les transports publics : Metisp (Mobilité Et Transport Intermodal des Services Publics ). Toutefois, elle est surtout active au sein de laSNCB / NMBS .
Quelques mois plus tard, cette association donnera naissance à un nouveau syndicat cheminot :Metisp-Protect . Comme justification, il fut avancé qu'il fallait s'écarter du syndicatCGSP-Cheminots /ACOD-Spoor de plus en plus sous l'influence du parti d'extrême gauche PTB / PVDA.
Il est reproché à ce parti, de refuser d'engager une action syndicale si on n'a aucune chance d'atteindre les revendications, ce qui est manifestement sous le gouvernement d'alors.
Syndicats actifs en 2017
dénomination française dénomination néerlandaise CGSP-Cheminots ACOD-Spoor CSC-Transcom ACV-Transcom SACT ASTB SIC OVS SLFP Cheminots VSOA Spoor Metis-Protect Metis-Protect
Pendant l'été 2017, laSNCB / NMBS , a distribué, à ses guichets, desKids Pack offerts par les magasins Delhaize. C'étaient des coloriages destinés aux enfants.
En juin 2017,Bruxelles Mobilité /Brussel Mobiliteit , a publié une étude fort détaillée mais centrée sur la problématique bruxelloise. Elle est intituléePourquoi il n’y a pas plus de gens qui utilisent le transport public, même si son usage a beaucoup augmenté ?
Relevons parmi les causes, le fait que l'utilisation des transports publics nécessite un apprentissage, qu'un certain nombre de personnes n'ont pas reçu.
A partir de juillet 2017, le train de fret suisse schweizerzug, qui desservait déjà le complexe portuaire de Rotterdam, au départ du swissterminal deBâle–Frenkendorf (Basel–Frenkendorf ), desservit également, la zone portuaire anversoise.
Au début de la deuxième moitié de l'année 2017, Infrabel etTUC Rail ont organisés une opération de sauvetage decouleuvres coronelles . En effet, ces petits reptiles, assez rares, avaient pris comme habitat les caniveaux en béton, entre Lavaux et Habay, le long de la ligneNamur - Luxembourg .
Si cela n'avait pas été fait, la modernisation de cet axe ferroviaire aurait mis cette population en péril.
En juillet 2017, il est apparu, qu'à l'occasion d'un renouvellement des quais de la gare deRenaix / Ronse , Infrabel, avait omis d'indiquer sa dénomination en français, soit Renaix. Ronse est une commune flamande avec un régime de facilités pour les francophones, et les dénominations en néerlandais, doivent être suivies de leur dénomination en français.
Ce fut rapidement corrigé, et fin 2020, laCPCL / VCT (Commission Permanente de Contrôle Linguistique / Vaste Commissie voor Taaltoezicht ), a confirmé cette obligation.
Le 2/7/2017, la France a mis en service deux nouvelles extensions de son réseau de lignes à grande vitesse ce qui permet de rejoindre plus rapidement Bordeaux et Rennes au départ deBruxelles / Brussel . Le montage financier de la construction et de l'exploitation de ces extensions fait appel au privé et est tellement onéreux qu'une répétition de ces opérations n'est pas envisageable.
Le 6/7/2017, la KVN (Koninklijk Nederlands Vervoer ), est désignée pour conduire le projet ETA (Estimated Time of Arrival ). Ce projet, européen, vise à rassembler, en temps réel, les données relatives au transport de marchandises, y compris par rail et y compris pour la Belgique.
Celui-ci est parfois dénommé ELETA (ELectronic ETA ). En ce qui concerne le rail, il exige une numérotation unique de tous les trains au niveau européen.
Par après, on a fait appel à l'intelligence artificielle pour, sur base des données récoltées, prédire l'heure réelle d'arrivée d'un train. Alors qu'avant, on considérait qu'un retard sur une partie du trajet, se répercutait tel quel sur l'heure d'arrivée, maintenant on obtient un résultat plus proche de la réalité.
Une conférence qui s'est tenue àBruxelles / Brussel le 5/11/2019, a marqué sa satisfaction avec ce procédé, qu'elle a estimé capable à75 % de prédire le bon résultat.
Le 7/7/2017, la presse se fait l'écho de l'inquiétude de laSNCB / NMBS en raison de l'augmentation des graffitis sur son matériel roulant.
Revêtircelui-ci d'un film de protection est trop coûteux. Par contre, si les budgets le permettent, il est envisagé de déployer un systèmeRail Eye basé sur des caméras DISC (Dynamic Intrusion System Camera ).
Le 10/7/2017, Infrabel, a accepté de rétablir une section de ligne déferrée pour desservir une carrière à créer à Hemptinne. L'entreprise concernée, Carmeuse, prendra les frais à sa charge.
Le 14/7/2017, l'association néerlandaiseMat'54 a fait enlever, à son profit, l'automotrice Benelux220.902 garée à Louvain (Leuven), à l'état d'épave. Elle envisagerait de la restaurer à l'instar de ce qu'elle a fait avec une de ses cousines, l'automotrice hondekop (tête de chien ) 766. L'association devint alors, laStichting Hondekop .
C'est sans doute le seul exemple d'un matériel de laSNCB / NMBS revendu à une association étrangère. Il est vrai que ce matériel, construit en 1957 pour la liaisonBruxelles / Brussel - Amsterdam , circulait aussi auxPays-Bas .
Le 19/7/2017, a été inauguré les espaces "Security Control " dans les gares deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) etLiège-Guillemins . Ils sont équipés de portiques de sécurité avec tapis, capteurs àrayons X et détecteurs de métaux, comme cela se fait dans les aéroports. Ces équipements sont mis en oeuvre par Securail qui utilise un logiciel pour décider aléatoirement quels voyageurs internationaux doivent être contrôlés.
Les cas problématiques seront traités par la police qui pourra, elle, fouiller les bagages et palper les suspects.
Il apparut cependant par après, que la SPC Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer , dont les effectifs ne cessent de décroître, n'était pas en mesure d'intervenir. Les autres corps de police se sentent pas concernés par dispositif qui finit par entrer en léthargie. Officiellement, il 'agit d'une utilisation ponctuelle à faible fréquence.
Le 28/7/2017, on a appris que les NS (Nederlandse Spoorwegen ), avaient remplacés, dans leurs communications vocales dans les trains et les gares, les mots "dames en heren " (mesdames et messieurs ) par "beste reizigers" (chers voyageurs ). Ceci afin de ne pas indisposer les personnes qui ne s'identifient pas aux deux seuls genres qu'évoquent "mesdames et messieurs ".
Dans les années qui suivirent, laSNCB / NMBS , fit de même dans ses communications en néerlandais, au point dans faire une règle en juin 2021.
Ceci n'eut pas d'influence sur les communications en français, le public francophone ne se sentant pas concerné par cette problématique.
Mais ensuite, on observa, que les deux formules étaient employées, sans que l'une fut plus fréquente que l'autre. N'oublions pas pas, que des accompagnateurs dont la langue maternelle est le néerlandais, sont aussi amenés à faire des annonces en français.
Début août 2017, laSNCB / NMBS peut annoncer que ses efforts pour diminuer la fraude portent leurs fruits. En effet, le nombre deprocès-verbaux de régularisation établit, en 2016, par les accompagnateurs de train et par les équipes spéciales qui font des contrôles renforcés, lesTiCo Teams (Ticket Control Teams ), est en nette diminution.
Deux sites spéciaux ont été créés par laSNCB / NMBS à l'intention des voyageurs qui doivent donner suite à cesprocès-verbaux :Payez votre train etTrein betalen . Depuis 2012, en cas denon-paiement , il y a intervention d'un huissier, lorsque l'identification de l'auteur le permet. Et pourtant, seulement9 % des créances sont récupérées.
Nombre de PV de régularisation dressé par la SNCB
2005 199.000 2011 486.000 2012 500.000 2013 554.000 2014 525.000 2015 363.000 2016 266.000 2017 395.000
Nombre d'agressions envers le personnel de la SNCB
2007 820 2008 774 2009 985 2010 1.502 2012 1.359 2014 1.269 2016 1.051 2017 1.165 2018 1.250
Les principaux motifs à l'origine des agressions, sont les contestations à propos des titres de transport, ainsi que la procédure de départ du train avec une porte ouverte, entraînant des refus de laisser monter le voyageur parcelle-ci .
Comme laSNCB / NMBS , laSTIB / MIVB etDe Lijn utilisentModero Huissiers de Justice /Modero Gerechtsdeurwaarders pour recouvrer leurs créances.
Le 1/8/2017, l'organisme de certification belge Belgorail est devenu une filiale de son homologue français, Certifer, établi à Valenciennes.
Il en fut de même, le 25/2/2021, pour le néerlandaisHHC-DRS .
A partir de 2017, pendant les dimanches d'été, leChâteau Féodal de Moha a fait circuler desvélos-rail entre Moha et Wanze.
bpost, édite de temps en temps des timbres postaux à thème ferroviare, surtout destinés aux philatélistes. Parmiceux-ci , épinglons l'émission du 19/8/2017 due au graveurGuillaume Broux .
Intitulé "De Schoonheid van de Trein / La Beauté du Train ", le feuillet et les timbres présentent un raccourci du matériel moteur des chemins de fer belges :
- locomotive à vapeur Delpaire type 1 de 1864
- autorail diesel type 653 de 1936
- locomotive à vapeur Atlantic type 12 de 1939
- locomotive diesel série 54 de 1955
- automotrice électrique Desiro de 2008.
Fin août 2017, un débat fut lancé à propos de l'opportunité de privatiser laSNCB / NMBS . Quelques lieux communs idéologiques furent échangés entre la droite, qui y est favorable, et la gauche, qui y est opposée.
Dès le 25/8/2017, lepremier ministre ,Charles Michel , coupa court en déclarant que cette privatisation n'était pas à l'ordre du jour. Le ministreFrançois Bellot ajouta, que l’objectif du gouvernement est de rendre le groupe ferroviaire plus performant pour lui confier les missions de services publics en direct, sans appel d’offres et mises en concurrence, d’ici 2022, suivant les mesures et procédures adoptées par l’Europe.
Effectivement, si améliorer laSNCB / NMBS pour satisfaire aux critères européens semble plausible, la désendetter au point de la rendre privatisable ne l'est pas. En plus, derrière la question de la privatisation de laSNCB / NMBS , se cache celle de son démembrement entre plusieurs opérateurs privés.
Les réactions à ces déclarations vont de la menace de grève, côté syndical, à la remise en question de la clé de répartition60-40 côté flamand.Celui-ci estime avoir droit à du70-30 . Curieux, personne ne fait allusion au système des franchises, alors quecelui-ci est le plus répandu dans les pays européens ayant privatisé le rail.
La franchise, telle que pratiquée auRoyaume-Uni de 1993 à 2021, est une concession, limitée dans le temps, attribuée par appel d'offre, avec obligation de reprendre le personnel d'exécution du concessionnaire précédent, mais pas le matériel roulant.
En 2021, le gouvernement britannique modifia son approche. Les entreprises privées, seront à l'avenir considérées, comme une sorte desous-traitants . Elles seront liées, par un PSC (Passenger Service Contract ), soit un contrat individuel, à un organisme national publique centralisateur à créer, le GBR (Great British Railways ).
En attendant la mise en place de cet organisme centralisateur, des mesures transitoires sont d'application. Par rapport au système européen, ce futur système britannique, se distingue par le pouvoir fort donné à l'organisme centralisateur, qui disposera naturellement, d'un important budget.
Le 30/8/2017, fut constituée la sociétéJoyn Joyn en vue de développer une application pour smartphone qui couvrira tous les modes de déplacement àBruxelles / Brussel . LaSNCB / NMBS et laSTIB / MIVB communiqueront leurs données en temps réel en utilisant le protocole GTFS (General Transit Feed Sepcification ).
Le 31/8/2017, a été lancé le projet Run2Rail qui s'inscrit, comme d'autres, dans Shift2Rail. Il étudie l'application de l'impression 3D dans la construction et la maintenance du matériel ferroviaire.
Début septembre 2017, les NS ont entamés une série de tests en prévision de l'établissement d'une liaison InterCity entre Anvers (Antwerpen) et Bréda (Breda). Cette liaison, par la ligne à grande vitesse, a longtemps été retardée par des problèmes de compatibilité informatique entre les systèmes de signalisation.
Cependant,Bombardier Transport , a fourni un nouveau logiciel pour équiper les locomotives, de type TRAXX, des NS et de laSNCB / NMBS , destinées à ce service. C'est surtout ce logiciellui-même qui doit être testé, notamment avec une rame de voitures encadrée par deux locomotives, une à chaque extrémité. Cette disposition est retenue car, à Bréda (Breda), les trains doivent repartir en sens inverse et donc changer de front.
De septembre 2017 à décembre 2022, Lineas, grâce à des subsides européens, a fait adapter le système de freinage de ses wagons, pour les équiper de semelles composites. Ceci était indispensable, pour respecter les futures normes de bruit.
A partir du 4/9/2017, laSNCB / NMBS réduit de 24 à 3 heures le délai d'avertissement d'une demande d'aide, dans 131 gares, pour l'embarquement ou le débarquement d'une personne à mobilité réduite (PMR). En pratique, un préposé manoeuvre, à la main, une plateforme mobile, pour racheter la différence de niveau entre le quai et l'entrée ou la sortie du véhicule ferroviaire.
Le 4/9/2017, une directive européenne précise comment et dans quels délais, les gestionnaires de l'infrastructure, comme Infrabel, doivent attribuer les sillons et avertir des changements en cas d'indisponibilité d'un itinéraire sur un corridor européen. Cette directive répond à un besoin exprimé par l'ERFA (European Rail Freight Association ).
Le 5/9/2017,De Lijn et laSNCB / NMBS annoncent, qu'à partir du 1/10/2017, Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent) disposeront d'un abonnement transport combiné pour ces deux villes : leCity Pass enregistré sur une carte MOBIB. A son introduction, pour des raisons techniques,celui-ci ne fut possible qu'avec carte spécifique.
A remarquer queBruxelles / Brussel disposait déjà, depuis 1970, d'un abonnement combinant laSNCB / NMBS avec laSTIB / MIVB et les deux autres sociétés de transport, le MTB (Metro Tram Bus ). En ce qui concerne Charleroi et Liège, un abonnement analogue existe avec le TEC, depuis la fin des années 1980 (leNext + Train ).
En collaboration avec le TEC, le 1/7/2018, unCity Pass a aussi été instauré à Charleroi et Liège. Le 3/9/2018, il fut complété par unCity Pass 24 h à l'intention des voyageurs occasionnels.
Le 8/9/2017, une locomotive à vapeur déclasséeMF 91 du CFV3V a été installée sur unrond-point àFrasnes lez Couvin . Construite en 1930, elle provient, comme l'indique les lettres MF, duCharbonnage de Monceau-Fontaine .
Le 8/9/2017 également, un rapport officiel mit en garde contre les déformations du viaduc de Rijpwetering (Pays-Bas ), dont les piles de soutènement, s'enfoncent dans un sol trop mou. Ceci entraînera un ralentissement de vitesse permanent, sur la ligne à grande vitesseAnvers (Antwerpen) - Amsterdam .
Le 11/9/2017, la société chinoise CSP (Cosco Shipping Ports ), a acquit le terminal multimodal du port de Zeebruges, pour en faire sa porte d'entrée en Europe.Celui-ci , est donc devenu leCSP Zeebrugge Terminal .
Le 15/9/2017, une automotrice en défaut de freinage, défonça un des heurtoirs pneumatiques qui équipent les voies en impasse de la gare de d'Anvers-central (Antwerpen-Centraal ).
Ce type de heurtoir est unique sur le réseau belge. Les types les plus courants sont :
- le type Anzin le plus ancien soit une construction fixe précédée d'un lit de gravier sensé amortir un engin en dérive
- le type patinant soit une construction mobile équipée de mâchoires qui enserrent deux rails permettant son recul en cas d'impact d'un engin en dérive.
Le 26/9/2017, les constructeursSiemens Mobility etAlstom Transport ont annoncé leur intention de fusionner, dans les prochains mois, pour lutter contre la concurrence chinoise, soit celle de laChina Railway Rolling Stock Corp .
En Belgique, comme ces deux constructeurs s'étaient opposés à coup de procédures juridiques à propos du déploiement de l'ERTMS, on espèra que cette fusion créera un climat plus serein. Par contre, à première vue,celle-ci aurait peu d'impact sur le site Alstom de Charleroi qui est spécialisé dans la fabrication de composants électriques de puissance et dans les développements en rapport avec l'ERTMS.
Comme en Belgique, l'implantation sur les voies de l'ERTMS, est confiée àSiemens Mobility , alors qu'Alstom Transport intervient dans l'équipement du matériel roulant,est-ce un danger de monopole ou au contraire l'avantage d'une meilleure coordination technique ?
LaCommission européenne , a mis son veto à ce projet de fusion le 6/2/2019. Après négociations, laCommission européenne , a finalement accepté le 31/7/2020, mais en imposant des conditions très sévères. .
Les deux groupes devront céder des participations et des usines de productions, qui concernent des produits phares de leur offre de matériel roulant, comme leZefiro V300 , le Régiolis et leTalent 3 . Aucun de ces matériels ne concerne la Belgique.
L'accès à des concurrents, de données concernant le développement de produits relatifs à l'ETCS (European Train Control System ), dont l'interface informatique à bord des véhicules, l'OBU (On board Unit ). Il y a en effet, un réel risque de formation d'un monopole dans ce domaine.
Mais cette deuxième décision, intervint trop tard,Alstom Transport avait entretemps négocié avecBombardier Transport .
Le 28/9/2017, legouvernement bruxellois a annoncé sa décision d'interdire la région aux voitures particulières les plus polluantes, et ce à partir du 1/1/2018. Ensuite, au fur et à mesure des années, les conditions pour pouvoir circuler seront de plus en plus durcies. En toute logique, ceci devrait bénéficier aux transports en commun.
Fin septembre 2017, on a appris que le spécialiste turc de l'acheminement de containers,Ekol Logistics , ouvre une liaison régulière, par rail, entre les ports de Zeebruges et Trieste.
A partir du 2/10/2017, laSNCB / NMBS a poursuivi son programme de réduction de l'activité des guichets en fermantceux-ci , dans 33 gares, l'après-midi ou leweek-end . L'impact pour les clients est tempéré par le fait que toutes ces gares sont depuis longtemps équipées d'automates de vente.
En mai 2017, ces derniers représentaient47,1 % du total des ventes. Leur disponibilité frôle les99 % .
Le 3/10/2017, laCour des Comptes européenne , estimant que le déploiement de la signalisation européenne ERTMS, reste "limité et décousu ", a recommandé de fixer un calendrier de démantèlement des systèmes de signalisation nationaux.
Ceci déclencha une polémique politique auxPays-Bas , mais pas en Belgique, où les sections équipées forment des itinéraires cohérents.
Le 4/10/2017, a demandé autribunal de première instance de Bruxelles d'autoriser, à l'avance, une astreinte de1.000 euros , à charge du syndicat, par personne qui bloquerait son ROC, ses cabines de signalisation ou ses voies. En effet, une grève est annoncée pour les 9 et 10/10/2017.
Le tribunal a rejeté cette demande, les astreintes ne peuvent pas être autorisées, par le tribunal, sur base d'une demande unilatérale, que si un grave préjudice dû au blocage est avéré. En plus, elles doivent être à charge de chaque gréviste individuellement et non d'un syndicat, même représenté par son président, signataire du préavis de grève.
Ce problème prend d'ailleurs de plus en plus d'importance au fur et à mesure qu'Infrabel concentre les cabines de signalisation, à terme il n'en existerait plus que dix, de telle sorte que peu de monde peut bloquer tout le trafic.
Par ailleurs, il a été annoncé, que les premières élections sociales duGroupe SNCB / NMBS-Groep , auront lieu entre le 3/12/2018 et le 7/12/2018. Plus de5.000 candidats devraient se présenter, ce qui ferait autant de travailleurs protégés d'un licenciement.
Il y a 561 représentants à élire : 287 pour laSNCB / NMBS , 194 pour Infrabel et 80 pourHR Rail .
Le 9/10/2017, en réponse à la fermeture du viaducHerrmann Debroux qui bloque l'accès des automobiles àBruxelles / Brussel , laSNCB / NMBS a fait ouvrir anticipativement, par sa filialeB-Parking , un nouveau parking souterrain de 2.200 places, à proximité de la gare deLouvain la Neuve .
Avec ses 3.143 places, car il y a d'autres firmes concernées, ce parking est un des plus grands parkings d'Europe.
Il était destiné initialement à rabattre les automobilistes de l'autoroute E411 vers la liaison S8. Ce parking, dans un premier temps, a été extrêmement peu fréquenté. Tous les accès routiers n'étaient pas réalisés et le RER n'étant pas terminé, le nombre de trains versBruxelles / Brussel restait insuffisant.
Le 12/10/2017, le viaduc a été rouvert à la circulation. Cet incident, à mis en lumière, la difficulté d'attirer l'automobiliste vers le rail.
Le 22/11/2022, l'accès direct au parking a enfin été ouvert, mais pas encore l'extension des voies vers le parking.
Le 10/10/2017, après des mois de négociations, un nouveau gouvernement est formé auxPays-Bas . Dans son accord de gouvernement, figure l'intention de faire circuler des trains néerlandais sur la liaisonWeert - Hamont ( .commune de Hamont-Achel ) - Anvers (Antwerpen)
Le 11/10/2017, le ministreFrançois Bellot , pousse laSNCB / NMBS à intensifier ses efforts pour vendre une partie de son patrimoine immobilier inutilisé. Ce patrimoine lui avait été attribué lors de la dissolution duB-Holding , en 2014, en même temps que la compétence sur les gares.
Il souhaite que ces sommes soient affectées à des travaux,ex entre-autres , pour rénover la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Le 13/10/2017, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle abandonne le projet informatique de vente des titres de transport, dénomméNew Distribution System , mené par sa filiale YPTO. La durée de son développement, cinq ans déjà et il n'est pas terminé, n'est plus tenable.
C'est naturellement, une perte d'énergie et d'argent. Reste que la nécessité d'unifier, en un seul système informatique, les ventes par internet, smartphone, personnel de train, automates et guichets, subsiste.
Le 18/10/2017,Sophie Dutordoir , a exposé à lacommission infrastructure (de /La Chambre /De Kamer ses priorités pour laSNCB / NMBS :
- sécurité et ponctualité
- clients satisfaits
- politique de ressources humaines professionnelle
- méthodes de travail efficaces,
- maîtrise des budgets et croissance.
Mais sa plus grande ambition est de moderniser la culture d'entreprise trop hiérarchique et cloisonnée. Elle veut rassembler toutes les équipes de direction dans un seul bâtiment près deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
En déclarant "Ik ben de taliban van de communicatie" (je suis le taliban de la communication), elle a voulu affirmer sa ferme volonté de renforcer la communication vers les clients.
Elle a fait de nombreuses critiques de la gestion passée, exemple : les aspects somptuaires de la rénovation de la gare d'Ostende effectuée dans le cadre du projetStation aan zee (Gare du bord de mer ).
Enfin, elle a mentionné que la création d'une liaison internationaleNamur - Charleroi - Maubeuge - Paris était à l'étude.
Le ministreFrançois Bellot , a assuré ne pas intervenir dans la gestion laSNCB / NMBS . Mais les nominations politiques anciennes, au niveau de la direction, sont sans doute l'explication des baronnies auxquelles se heurteSophie Dutordoir , comme ses prédécesseurs d'ailleurs.
Sophie Dutordoir , dans son exposé du 18/10/2017, ayant fait allusion au grand nombre d'accidents du travail dans le ferroviaire, un parlementaire s'est renseigné à ce sujet. C'est flagrant, pour le personnel Infrabel, qui pratique le métier le plus exposé aux accidents de travail :
Accidents du travail du personnel d'Infrabel
année sans handicap avec handicap effectif 2014 567 377 12.045 2015 522 362 11.359 2016 524 351 10.637
Soit un taux moyen de de4,73 % , soit seulement les2/3 de ce que l'on rencontre dans la construction par exemple. Par contre, alors que dans tous les secteurs, le taux d'accidents est en forte décroissance, ce n'est pas le cas chez Infrabel.
Autre point discuté par certains dans l'exposé du 18/10/2017 deSophie Dutordoir , sa volonté de ne pas installer leWiFi dans les trains alors que le nouveau matériel estpré-câblé à cet effet et que le gouvernement comptait sur cela.
En effet, on pouvait alors raisonnablement prévoir, que la généralisation de la 4G, un nouveau protocole de connexion de quatrième génération, supplantera à terme leWiFi , depuis que, le 5/11/2012, Proximus a commencé à la déployer.
mark>Le 27/10/2017, le conseil d’administration de laSNCB / NMBS , a approuvé un plan d’investissement de 3,2 milliards d’euros, pour la période2018-2022 :
- nouveau matériel et rénovation d'ancien matériel pour 2 milliards d'euros
- investissement dans les gares et parkings pour 600 millions d'euros
- investissement dans les ateliers et postes d'entretien pour 300 millions d'euros
- autres dépenses dont informatique pour 300 millions d'euros.
Dans la foulée,Sophie Dutordoir , a obtenu le pouvoir de nomination, à tout les niveaux du personnel, excepté les membres du comité de direction.
Fin octobre 2017, on a appris l'intention prochaine de rendre opérationnel, sur divers axes européens, le projet TTR (Timetable Redesign) ). Il s'agit d'établir l'attribution des sillons transnationaux de manière plus souple. L'axeRotterdam - Anvers (Antwerpen) est un des axes concernés.
Le 6/11/2017, le ministreFrançois Bellot et son homologuegrand-ducal , ont conclu un accord pour diminuer les frais luxembourgeois demandés pour le passage de la frontière entre les deux pays. Cela s'est traduit, dès le 1/12/2017, par une diminution importante du prix des abonnements des frontaliers résidant en Belgique et travaillant auGrand-Duché de Luxembourg .
Le lendemain, laSNCB / NMBS a annoncé un plan d'action "durable". Il comprend son intention de remplacer ses éclairages de quai, par des luminaires moins énergivores, qui seront éteints d'unedemi-heure après le dernier train jusqu'à unedemi-heure avant le premier train. Et d'autres mesures, telles des compteurs d'énergie électrique à bord des trains, pour inciter les conducteurs à tenir compte de ce facteur dans leur style de conduite.
Début novembre 2017, une série de démissions de conducteurs de la région de Charleroi, a mis une nouvelle fois en évidence combien le salaire offert par les firmes privées, qui assurent un trafic de fret, est plus avantageux que celui assuré à laSNCB / NMBS . Les modalités de départ, ne semblent pas en mesure d'enrayer le phénomène : interdiction de partir avant un an et paiement d'une indemnité si départ avant dix ans.
En 2018, le délai d'un an a été ramené à six mois et le montant de l'indemnité, des dizaines de milliers d'euros, a été modulé en fonction de l'ancienneté et du passage ou non à la concurrence.
Toutefois, un désavantage du privé, serait un âge de la retraite plus élevé. Mais, un jeune conducteur de laSNCB / NMBS pense qu'il ne bénéficiera pas d'un âge de la retraite plus avantageux que dans le privé car, à terme, les statuts seront nécessairement uniformisés, bien qu'actuellement, le départ à la pension à 55 ans reste d'application à laSNCB / NMBS . Il peut aussi être tenté par les voyages à l'international qu'offre les trains de marchandises.
La demande de la concurrence est énorme, ainsiDB AG , a créé deux sites internet spécialement pour débaucher des conducteurs,Changez de Voie etWissel van spoor .
Au deuxième semestre de 2017,HR Rail , lance un concoursThe Smartest TrainBrain . Il est destiné à attirer l'attention des étudiants ingénieurs sur les emplois ferroviaires.
Le 13/11/2017, Infrabel a communiqué, qu'elle va installer une nouvelle sorte de railpad. C'est une semelle en caoutchouc, qui est placée entre le rail et les traverses de béton. Le gain, au niveau du bruit, de cette semelle, développée en interne, serait de3 dB . Il s'ajoutera à celui qui est obtenu, jusqu'à présent, par un meulage régulier des rails.
Le 16/11/2017,La Chambre /De Kamer a voté la loi sur le service minimum à laSNCB / NMBS et chez Infrabel. Elle prévoit en cas de grève :
- huit jours avant, dépose d'un préavis
- trois jours (72 h ) avant le premier jour de grève, déclaration par les personnes d'une catégorie indispensable de leur intention de faire grève ou non
- deux jours (48 h ) avant le premier jour de grève, un gréviste peut encore modifier sa décision
- un jour (24 h ) avant le premier jour de grève, établissement de l'horaire des trains pour les jours de grève.
C'est auComité de pilotage , créé en 2016, réunissant directions et syndicats, de désigner les catégories indispensables et donc de leur conférer un statut particulier. Mais quelle sera l'attitude des autres ?
Les débats parlementaires, nocturnes, ont mis en évidence l'appréciation complétement opposée de cette loi entre la majorité et l'opposition.
Pour la majorité, cela rassurera le voyageur qui part le matin, car il saura s'il aura un train pour rentrer le soir. Pour l'opposition, cette mesure va attirer plus de voyageurs, or, comme le service sera restreint, beaucoup resteront à quai faute de places.
Pour une grève de longue durée, l'absence au travail de catégories non indispensables posera sans doute problème.
En fait, personne ne sait dire, à ce moment, qu'elles seront les conséquences de cette loi, et même si, dans les faits, les grévistes la respecteront.
LeComité de pilotage n'ayant pu trouver un accord sur la sélection des catégories concernées, ce sont les comités de direction d'Infrabel et de laSNCB / NMBS qui l'ont fait. Ceci permit de faire entrer effectivement la loi en application le 7/3/2018.
La procédure instaurée par la nouvelle loi, n'abroge pas l'accord conclu en mars 2013 avec les syndicats. Elle doit donc être précédée du déclenchement d'une sonnette d'alarme et de la tenue d'un bureau de conciliation.
LaCour constitutionnelle Grondwettelijk Hof a largement approuvé la loi le le 14/5/2020.
Elle n'a annulé que la possibilité de sanction à l'encontre de l'agent qui n'a rien déclaré au préalable mais se présente à son service, qui naturellement a été supprimé par précaution. C'est pourtant une tactique utilisée par les syndicats français.
En novembre 2017, laSNCB / NMBS , a décidé de limiter à 35 les jours de récupération pour travailau-delà des36 heures . Les jours supplémentaires seront payés, ceci afin d'éviter un emballement des jours de récupération.
Mais une partie du personnel, préférait disposer de repos supplémentaires et non de paiements. Si bien, qu'au cours des années qui suivirent, le problème de cette accumulation excessive ne put être totalement résolu.
Finalement, le SIRSService d'Information et de Recherche Sociale ) / SIOD (Sociale Inlichtingen en OpsporingsDienst ), ordonna de mettre fin à cette situation, au plus tard le 30/6/2024.
En novembre 2017, laCommission européenne , a débloqué un budget pluriannuel, pour adapter le réseau ferroviaire européen, aux besoins militaires, et en particulier au départ d'Anvers (Antwerpen).
Le 27/11/2017, un triple accident, qui fit deux morts et quatre blessés, a eu lieu à Morlanwelz sur le trajetMons - Charleroi .
Une automotrice a heurté un véhicule à un passage à niveau. Un début d'incendie s'est déclaré, vite éteint. Pendant le remorquage de l'automotrice, à Piéton, une partie decelle-ci se détacha du convoi de secours et se mit à redescendre en dérive. Elle revint faucher mortellement deux ouvriers d'Infrabel qui réparaient le passage à niveau.
Finalement, l'automotrice a fini sa course en emboutissant une autre automotrice à Bracquegnies.
On soupçonne, que le détachement d'une partie du convoi, aie comme origine la manipulation infructueuse des accouplements, avant la remorque decelui-ci . Les énormes boudins de caoutchouc qui garnissent les extrémités de ces automotrices AM96, ont empêchés tout contrôle de l'état des accouplements.
En plus, il n'y a pas eu de communication entre le convoi en mouvement (SNCB / NMBS ) et l'équipe au sol (Infrabel).
Lors du jugement du 21/11/2022, seule la responsabilité de laSNCB / NMBS , a été retenue.
Le 30/11/2017,Sophie Dutordoir a précisé ses objectifs quant à la réduction du personnel de laSNCB / NMBS . Elle vise16.228 équivalents temps plein pour fin 2022, alors qu'en 2014 il y en avait encore20.628 . Elle cible surtout le personnel administratif.
Comme les possibilités desous-traitance sont bien moindres à laSNCB / NMBS qu'à Infrabel et qu'on n'envisage pas une contraction des activités, on suppose que ce sera un vrai gain de productivité.
En raison de l'application, à partir de 2023, du quatrième paquet ferroviaire européen, un grand gain de productivité est nécessaire, pour que laSNCB / NMBS puisse conserver l'exclusivité du transport intérieur des voyageurs.
Le 5/12/2017,Louis Maraite , ancienporte-parole duB-Holding , sensibilisa les médias au sauvetage dupont tournant de Montzen.
Ce pont permettait de replacer les locomotives à vapeur, cheminée en avant, prêtes pour un nouveau service. Par la même, il a mis en lumière, le travail du CF3F (Chemin de Fer des 3 Frontières ), qui veut créer une ligne touristique entre Hombourg et Montzen.
Par après, on a appris, que lePFT / TSP , l'a achetée et a demandé l'autorisation de la déplacer sur sa ligne touristique du CFB (Chemin de Fer du Bocq ).
Le 8/12/2017, les ministres flamand et néerlandais ont signé la fusion des ports, de Gand (Gent) et de Zélande (Zeeland), dans une nouvelle entité :North Sea Port .
A cette occasion, il a été rappelé combien la liaison ferroviaireGand (Gent) - Terneuzen est vitale pour le port fusionné.
Le 10/12/2017, laSNCB / NMBS a mis effectivement en oeuvre ses nouveaux horaires avec les5,1 % de trains en plus. Si cela peut paraître modeste, c'est quand même une augmentation, alors que les moyens sont tendus. On remarque un accent sur la diminution des temps de trajet, même si c'est parfois au prix de la suppression de certains arrêts. Apparaissent aussi des trains pour étudiants en fin deweek-end .
La situation de laSNCB / NMBS contraste avec celle de la SNCF car, même si moindre que d'autres réseaux, au moins, pour elle, son offre, sa fréquentation, sa ponctualité, sa productivité et ses résultats financiers évoluent dans le bons sens.
Le 11/12/2017, une modification de la législation a permis d'ajouter, à la signalisation des passages à niveau, des panneaux routiers tels qu'interdit aux véhicules ou interdit aux piétons.
Pour info, au 1/1/2017, il y avait encore1.751 passages à niveau,1.528 publics et 223 privés.
Le 12/12/2017,Louis Gillieaux , un responsable pensionné des relations publiques de laSNCB / NMBS , a publié un livre, en deux versions, intitulées "Les chemins de fer belges Hier - aujourd'hui - demain " et "De Belgische Spoorwegen Gisteren - vandaag - morgen ".
Ce livre jette un regard didactique sur laSNCB / NMBS et les sociétés qui l'ont précédée.
C'est à l'occasion de la conférence internationale "One Planet Summit " qui s'est tenue à Paris le 12/12/2017, que le premier ministre,Charles Michel , a annoncé le lancement de prochain de "green bonds ". Ces emprunts seront des OLO (Obligation Linéaire/Lineaire Obligatie ), soit des titres de la dette de l'état fédéral, réservés aux professionnels du secteur financier.
Ils sont destinés au Financement de divers grands projets d'intérêt écologique. La commande en cours de matériel pour laSNCB / NMBS et l'achèvement du RER rentreront dans ce cadre.
Ce mécanisme est nécessaire, car vu son niveau d'endettement et les mises en garde européennes, le gouvernement ne peut plus accroître sa dette sans justifier du bienfondé de l'affectation de l'endettement supplémentaire.
Mais en Flandre (Vlaanderen), on juge que l'effort au niveau fédéral sera insuffisant. En conséquence, legouvernement flamand a décidé d'apporter un Financement complémentaire aux projets suivants à réaliser par Infrabel :
- amélioration de la ligneAnvers (Antwerpen) - Gand (Gent) avec troisième voie entre Lokeren et Saint-Nicolas (Sint-Niklaas )
- amélioration de la ligneAnvers (Antwerpen) - Hasselt avec deuxième voie entre Zonhoven et Balen
- amélioration de la ligneHasselt - Neerpelt
- amélioration de la ligneGand (Gent) - Eeclo (Eeklo)
- réouverture de la ligneEeclo (Eeklo) - Maldegem actuellement ligne touristique duStoomcentrum Maldegem
- amélioration de la ligneGand (Gent) - Zelzate pour la rendre apte au trafic des voyageurs
- réouverture de la lignePuers - Termonde actuellement ligne touristique du (Stoomtrein Dendermonde-Puurs
- réouverture de la ligneAlost (Aalst) - Termonde (Dendermonde)
- amélioration de la ligneMol - Neerpelt - Hamont
- investissements en faveur de la mobilité combinée dans les zones RER deBruxelles / Brussel , Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent)
- construction d'une deuxième liaison ferroviaire avec le port d'Anvers (Antwerpen)
- réalisation du projet "Oude Landen " de création de voies de fret supplémentaires à Ekeren
- finition des troisième et quatrième voies entre Gand (Gent) et Bruges (Brugge).
Cette liste est impressionnante. Elle reflète bien la tendance de fond de la Flandre (Vlaanderen) vers plus de maîtrise de son développement.
La Wallonie aussi apportera un Financement complémentaire, mais dans une mesure bien moins importante :
- amélioration de la dorsale wallonne
- amélioration de l'axeBruxelles / Brussel - Luxembourg
- finalisation du RER.
Le 17/12/2017, la gare de Quévy a perdu sa qualité de gare commutable. C'était la seule du pays. Elle avait la possibilité d'alimenter la caténaire, au choix, en courant de traction belge (3 kV DC ) ou français (25 kV AC). Vu banalisation des engins bicourant, un tel dispositif ne se justifiait plus.
Le 17/12/2017 également, l'IEWInter-Environnement Wallonie ), publie un article portant sur "Le modèle des nœuds de correspondance ", écrit parJuliette Walckiers , qui se demande, si c'est un mythe suisse, un concept théorique ou un avenir prometteur pour le rail belge.
Les horaires de laSNCB / NMBS , sont cadencés depuis 1984, mais cet article décrit une pensée théorique, voire utopique, à leur propos.
Peu de temps après, le 18/12/2017, le conseil d'administration d'Infrabel, a approuvé son plan stratégique d'investissement, pour la période2018-2031 . Les efforts porteront :
- la sécurisation du réseau
- la ponctualité des trains
- l'extension du réseau.
Par ailleurs, dans le courant de 2017, diverses adaptations ont été faites dans l'organigramme des trois grandes directions centrales d'Infrabel.
Ces directions sontcelles-ci :
I-AM (Infrabel-Asset Management )
I-TMS (Infrabel-Traffic Management & Services )
I-FBA (Infrabel-Finance & Business Administration ).
En particulier, signalons la création dans la directionI-TMS , du serviceI-TMS.2 Punctuality .
Le 19/12/2017,Europort Inland Terminals , qui possède des installations logistiques dans le port d'Anvers (Antwerpen) et sur l'île Monsin à Liège, a annoncé qu'elle reliera ces deux sites, par une liaison ferroviaire, à partir de janvier 2018.
Le 21/12/2017, laSNCB / NMBS , a pris la décision de regrouper, tous ses services centraux, dans un futur bâtiment, à construire, dans la commune bruxelloise deSaint-Gilles / Sint-Gillis ,avenue Fonsny / Fonsnylaan , près de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Du 22/12/2017 au 7/1/2018,B-Parking , a ouvert un grand nombre de ses parkings, gratuitement, aux voyageurs munis d'un ticket ... mais pas d'un abonnement combiné avec le parking. Le but de cette action commerciale était d'attirer de nouveaux usagers et tant pis pour les anciens.Navetteurs.be réclame un geste pourceux-ci .
Conclusion : le marketing tâtonne toujours à laSNCB / NMBS .
Courant 2017, laSNCB / NMBS , s'est dotée d'une application informatique ERP (Enterprise Resources Planning ), basée sur SAP (System Applications & Products in data processing ).
Rappelons qu'une telle application, a pour but de prendre en charge les principales procédures opérationnelles de l'entreprise.
C'est fin 2017, qu'Infrabel a commencé à prendre livraison desdix-huit autorails d'entretien des caténaires ES900, construit par GEISMAR.
Par rapport aux anciens ES400 qu'ils remplacent, les nouveaux disposent maintenant d'un bras hydraulique équipé d'une nacelle et d'une caméra de visualisation de la caténaire.
Fin 2017,HR Rail avoue s'être trompée, pendant des années, dans la communication, transmise à ONEM (Office National de l'Emploi ) / RVA (Rijksdienst Voor Arbeidsvoorziening ), des heures prestées du personnel ne travaillant pas à temps plein. Cet office a donc payé une indemnité compensatoire trop élevée à ces personnes. Tout le monde étant de bonne fois, l'office se contente d'exiger une communication correcte à partir de 1/1/2018.
Anecdotique, mais révélateur des problèmes de la gestion des ressources humaines.
C'est aussi fin 2017, qu'HR Rail , a offert la possibilité au personnel, de consulter sa fiche de paie, de manière électronique, en plus de la fiche imprimée.
Fin 2017 également, Infrabel, a redéfini le schéma de numérotation des trains pour tenir compte que, l'utilisation duGSM-R , impose quecelle-ci soit exclusivement numérique et non plus alphanumérique. En plus, elle doit être conforme aux normes de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ).
Ainsi par exemple, en service intérieur, pour les trains de voyageurs, on prend en compte la nature du train (IC, ICT, L et P), pour les trains de marchandises, on prend en compte la compagnie qui l'assure et, pour les autres trains, l'area center concerné.
Pour les trains internationaux, il y a concertation avec les autres réseaux, de façon à définir un numéro de train unique sur tout son parcours.
Enfin, le principe qu'un train, dans un sens, reçoit un numéro impaire et celui, que dans l'autre sens, il reçoit un numéro paire, reste d'application.
Encore fin 2017, Infrabel, a annoncé avoir déjà équipé 450 de ses agents de tablettes avec RIAM (Railway Infrabel Asset Management ), Cette application permet de gérer l'immobilier ferroviaire : les voies et leur signalisation, les installations diverses, les bâtiments et les ouvrages d'art.
C'est aussi fin 2017, que la SNCF, a commencé à remplacer ses TGV à destination deBruxelles / Brussel , par des TGV Oui. A cause de leur logo "retournable", on les nomme le plus souvent inOui. Ils se caractérisent par la présence à bord du WiFi. Elle poursuit ainsi ce qui avait débuté en France, quelques mois plus tôt, et qui a comme ambition de remplacer, à terme, tous les TGV.
Sont utilisés surBruxelles / Brussel , desTGV Réseau , à un niveau, et desTGV Duplex , à deux niveaux. Ce matériel d'un certain âge a été reconditionné. Toutefois, le 26/7/2018, la SNCF, a commandé 100 nouvelles rames, qui seront directement labellisées inOui.Celles-ci , seront toujours à deux niveaux avec WiFi, mais seront modulables, d'où leur nom deTGV M .
En 2018, a été créée à Anvers (Antwerpen), la sociétéSeafar . Ce n'est pas une entreprise ferroviaire mais une entreprise qui pilote à distance les péniches. Toutefois, la proximité, avec ce que pourrait être le pilotage à distance des trains de fret, est si évidente, qu'elle mérite d'être mentionnée.
Pendant le premier trimestre 2018, pour permettre aux NS et à laSNCB / NMBS de pratiquer des essais approfondis de la liaisonBruxelles / Brussel - Amsterdam par la ligne à grande vitesse auxPays-Bas , la liaison par la ligne classique toujours utilisée, a son terminus avancé àLa Haye HS (Den Haag Hollands Spoor ).
Ces longs essais sont dus au redoublement de prudence des responsables néerlandais qui se souviennent de l'horrible fiasco du Fyra.
Le paradoxe est que cette gare, qui porte le nom d'une ancienne compagnie ferroviaire, ne sera plus desservie lorsque les trains emprunteront la ligne à grande vitesse. Par contre, la gare Noorderkempen, à Brecht, sera, elle, bien desservie par la nouvelle relation. Cette gare, est la seule gare crééeex-nihilo sur une ligne à grande vitesse en Belgique.
Faisons le point sur les compagnies ferroviaires autorisées sur le réseau belge fin 2017 :
Opérateurs voyageurs
- CFL (jusque Virton)
- Eurostar
- NS (trains Benelux)
-SNCB / NMBS
- SNCF (jusque Tournai)
- Thalys
Opérateurs fret
-Captrain Belgium
-CFL Cargo
-Crossrail
-DB Schenker
- ECR (Euro Cargo Rail )
- Europorte
-HSL Polska
- LineasB-Logistics
- Railtraxx
-Rotterdam Rail Feeding
-RTB Cargo ex TrainsporT
-SNCF Fret
Opérateurs travaux
- Infrabel
-TUC Rail .
Répartition du matériel moteur de la SNCB fin 2017 ateliers automotrices locos électriques autorails locos diesel Anvers-Nord 0 97 0 107Arlon 64 0 0 0 Charleroi 191 0 15 39 Courtrai 25 0 0 0 Hasselt 109 0 33 0 Kinkempois 96 119 0 54 Merelbeek 115 48 46 46 Ostende 64 60 0 0 Schaerbeek 96 0 0 18 total 1.442 760 324 94 264
Répartition du matériel remorqué de la SNCB fin 2017 ateliers simple étage double étage historique autre Châtelet 81 116 0 0 Courtrai 72 92 0 0 Forest-Voitures 110 187 0 0Hasselt 0 116 0 0 Liers 138 0 0 0 Ostende 248 61 0 4 Schaerbeek 222 50 17 3 total 1.517 871 622 17 7
Répartition du matériel moteur de Lineas fin 2017 ateliers locos électriques locos diesel Anvers-Nord 72 61Charleroi 0 18 Kinkempois 0 14 Merelbeek 0 17 leasing 14 2 total 198 86 112
Les ateliers dont questionci-dessus , sont des ateliers de traction.Ceux-ci assurent l'entretien courant du matériel et leur gestion administrative.
En plus de ces ateliers de première ligne, il y a quatre ateliers centraux : Cuesmes, Gentbrugge (en cours de transfert à Melle), Malines (Mechelen) et Salzines. Ces derniers effectuent des interventions plus lourdes, comme : grandes révisions, modernisations, réparations, rénovations, etc.
Mentionnons aussi l'atelier TGV deForest / Vorst qui effectue la maintenance du matériel à grande vitesse belge et international. Certains ateliers, telsAnvers-Nord ( /Antwerpen-Noord ), Malines (Mechelen) et Salzines, entretiennent aussi du matériel nonSNCB / NMBS .
De simples nettoyages intérieurs et extérieurs peuvent être faits dans les PET (Poste d'Entretien Technique ) - TOP (Technische Onderhoud Post ) installés dans 18 gares et ne nécessitent pas le passage en atelier.
Une partie deceux-ci , sont équipés d'une installation de lavage automatique de l'extérieur du matériel, soit untrain-wash . Les graffitis sont traités par une équipe spécialisée seulement sur quelques sites.
LaSNCB / NMBS , bien que n'assurant plus de transport de marchandises, offre toujours, à des tiers, une prestation d'entretien et de réparation de wagons.Celle-ci est effectuée par WMS (Wagon Maintenance Services ), qui dispose de deux ateliers,Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ) et Monceau (Monceau sur Sambre ).
Naturellement, Infrabel a aussi des ateliers qui ont chacun leur spécialité : Bascoup les aiguillages,Schaerbeek / Schaarbeek les longs rails soudés, Wondelgem les pièces en bois et Roulers (Roeselare) les éléments en béton.
A partir de janvier 2018, ProRail, le gestionnaire néerlandais de l'infrastructure, a autorisé la circulation d'un nombre restreint de trains de marchandises sur la section frontalièreHamont ( .commune de Hamont-Achel ) - Weert (Pays-Bas )Celle-ci n'avait plus vu de circulations commerciales depuis des années.
Ce nombre est restreint, pour respecter une décision du Raad van State (Conseil d'Etat néerlandais), qui entend protéger les oiseaux d'une réserve naturelle. En plus, cette section comporte encore un passage à niveau non équipé de feux, mais ProRail, a promis de le faire prochainement.
Effectivement, à partir du 3/9/2018, quelques trains réguliers de fret de Lineas ont été tracés par cet itinéraire.
En ce qui concerne la poursuite sur le territoire néerlandais, pour établir une liaison entre Anvers (Antwerpen) et la région de la Ruhr, leministre-président flamand,Geert Bourgeois , propose l'itinéraire par Ruremode (Roermond) et Venlo, pour se raccorder au réseau allemand à Viersen.Celui-ci serait moins chère et ne traverserait pas ne traverserait pas la réserve naturelle du Meinweg.
Il satisferait ainsi une vieille revendication flamande d'obtenir, pour Anvers (Antwerpen), en plus de la liaison via Visé et Montzen, soit par la Wallonie, une liaison directe vers la Ruhr. Cette liaison autrefois appeléeIjzeren Rijn (Rhin de fer ) a été rebaptisée 3RX (Rhein-Ruhr-Rail Connection ). Il se base sur l'étude de décembre 2017,3RX Feasibility study alternative Rhein – Ruhr Rail Connection .
Une réunion des ministres belges et néerlandais, a eu lieu, le 19/12/2022, dans la gare de Weert, pour discuter d'une ouverture aux voyageurs de ce tronçon de ligne de8 km et de son électrification : lesPays-Bas , estiment les coûts trop importants par rapport au trafic attendu.
Le gouvernement néerlandais reste donc réticent et, en ce qui concerne le trafic des marchandises, examine sans doute ce projet sous l'angle de la rivalité entre les ports de Rotterdam et d'Anvers (Antwerpen).
En 2018, la sensibilité à l'écologie ne cessait d'augmenter, entraînant plus d'exigences pour les transports en commun et critiquant leur gestion.
Un exemple, de cette époque, se trouve dans la plaquette "Mobiliteit van Morgen - Ontspoord " (La mobilité de demain - en train de dérailler ), rédigée par l'organisation flamande Climaxi.
Début 2018,HR Rail communique les jours de grève de 2017 :2 jours contre 24 en 2016, mais zéro en 2015. Cette forte différence d'une année à l'autre, s'explique principalement par des variations au niveau du contexte politique général et de la stratégie syndicale intersectorielle.
Nombre de mouvements de grève au Groupe SNCB
année jours 2011 22 2012 17 2013 18 2014 10 2015 0 2016 24 2017 2
De son côté, Infrabel communique le nombre de franchissement de signaux en 2017 : en voies principales 55 contre 91 en 2016, en voies secondaires 72 contre 64 en 2016. Cette évolution contrastée, s'explique par la présence de l'ETCS sur22 % des voies principales, ce système de signalisation moderne rendant théoriquement impossible les franchissements de signaux.
Par contre, pour laSNCB / NMBS seule, c'est une nette amélioration, 33 dépassements contre 53 en voies principales et 4 contre 14 dans les faisceaux et dépôts. Il est vrai que41 % de son matériel est équipé de l'ETCS.
La tempête auxPays-Bas , du 5/1/2018, a mis en évidence la trop grande sensibilité au vent du pont sur laHollandsch Diep . Ce problème doit être résolu car, alors, il faut détourner les TGVBruxelles / Brussel - Amsterdam par la ligne classique.
En septembre 2019, on apprenait que l'installation d'écrans de protection vitrés de2,5 m de haut était autorisée le long des deux kilomètres du pont.Ceux-ci , furent installés, en novembre 2020, par la firme Scheuten.
Le 9/1/2018, on a appris que la reprise prochaine des travaux du RER est confirmée, d'abord en région flamande, entre Groenendael (Groenendaal) et la limite des régions, soitBakenbos/La Hulpe , et, peu après, en Wallonie, entre Ottignies etLouvain la Neuve .
Le 17/1/2018, le conseil d'administration d'Infrabel a définitivement adopté ses plans d'investissement en tenant compte des suppléments demandés et financés par les régions.
Apparaissent dans ces projets des dispositions comme : permettre des trains de750 m de long sur les corridors européens au lieu de650 m , l'accès à l'aéroport de Gosselies à partir de la gare de Fleurus et des liaisons avec la France,Athus - Mont Saint-Martin etQuiévrain - frontière française .
Parallèlement, laSNCB / NMBS , a aussi établi un plan pluriannuel, confirmant la commande des voitures M7, mais aussi annonçant celle de locomotives quadricourant.
Elle a aussi pour projet de renover différentes gares :
- dont en région bruxelloise :Bruxelles-Nord / Brussel-Noord etSchaerbeek / Schaarbeek à Hoeilaart en région flamande.
- dont en Flandre (Vlaanderen) : Aalter, Courtrai (Kortrijk), Denderleeuw, Malines (Mechelen), Hasselt et Vilvorde (Vilvoorde)
- dont en Wallonie : Ans, Ath, Binche, Fleurus, Ottignies et Namur.
LeConseil des Ministres , a validé tous ces plans le 2/2/2018. Même s'ils restent à concrétiser, ces plans ont été bien accueillis. Le siteTrein Tram Bus a même titré : "Er waait een nieuwe wind door de NMBS" (Un vent nouveau souffle sur la SNCB).
Début 2018, une filiale de laDeutsche Bahn ,Arriva , a commencé à prendre livraison du matériel tricourant destiné aux liaisons pour voyageurs LIMAX (Liège-Maastricht-Aachen-eXpress ). En première instance, ce serait la liaisonAix la Chapelle (Aachen) - Maastricht qui serait desservie mais l'objectif à terme est d'atteindre aussi Liège.
Elle a choisi des automotricesFlirt 3C de Stadler. Pour rouler en Belgique, elles devront obligatoirement être équipées de l'ETCS. Cette obligation sera de toute façon généralisée à tout le matériel circulant en Belgique, à partir de 2025.
Le constructeur doit donc procéder au montage de son systèmeETCS Guardia , sur le matériel concerné. Ceci débuta fin mars 2021.
Mi-janvier 2018, des travaux ont été entrepris àRotterdam Centraal en vue de l'adapter aux besoins de l'Eurostar pour Londres (London), ce qui évitera aux passagers de devoir descendre àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid pour effectuer les contrôles de sécurité. Une solution, au moins provisoire, est recherchée aussi pourAmsterdam-Central (Amsterdam-Centraal ).
Cela permit même, à partir du 26/10/2020, d'établir une liaisonAmsterdam - Londres (London) , sans arrêt àBruxelles / Brussel .
Le 24/1/2018, leParlement bruxellois , suggère à laSNCB / NMBS , d'étendre l'avantage du tarif commun aux transports de sa région, le MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ), d'en faire bénéficier les gares de sa périphérie.
Le 19/1/2018, laSNCB / NMBS , privilégiant les achats par internet, a décidé d'arrêter la vente des billets Thalys, Eurostar, TGV, ICE et Interrail dans 7 gares, ramenant à 21 les gares où fela reste possible.
Au 1/2/2018, laSNCB / NMBS , comme elle le fait régulièrement, adapte ses tarifs à l'évolution de l'index du coût de la vie. C'est l'occasion d'inventorier les titres de transport qu'elle propose en trafic intérieur :
-billet standard ,billet Go Pass 1 ,billet week-end
-abonnement trajet ,abonnement mi-temps ,abonnement réseau ,abonnement scolaire ,abonnement Campus
-Go Pass Unlimited ,Go Pass 10 ,Key Card ,Rail Pass ,carte 10 voyages
- diverses formules combinant les voyages avec les sociétés de transport régionales
- diverses formules comme l'achat du billet dans le train ou combinant le billet avec le transport d'animaux, de vélos etc.
Début février 2018, Infrabel, a fait le point sur le phénomène du trespassing, c'est à dire la traversée des voies par des piétons. Il y a un contraste entre les conséquences pour les piétons, plutôt stables, et celles pour la régularité des trains, en augmentation.
Avec l'évolution technique, un plus grand nombre personnes sont maintenant signalées sur les voies, entraînant des réductions de vitesse des trains, et donc une dégradation de leur ponctualité.
Evolution du trespassing
année décès blessés graves minutes de retard 2012 2 5 66.039 2013 9 4 54.777 2014 9 7 62.741 2015 4 3 112.327 2016 7 1 118.872 2017 7 7 140.312 2018 4 6 139.650 2019 1 3 128.820
Une des réponses d'Infrabel, a consisté à poser des clôtures aux endroits les plus dangereux (hotspots)).
Longueur des clôtures installées aux hotspots
2016 7.235 m 2017 9.190 m 2018 12.070 m 2019 16.803 m
Le 25/1/2018, Infrabel, a posé la première pierre de son centre de formationInfrabel Academy . Sa réalisation a été confiée à l'Atelier Thill et au bureau Greisch.Ceux-ci , ont dû tenir compte du fait que le nouveau bâtiment est partiellement implantéau-dessus d'une ligne de métro.
Le complexe est particulièrement adapté à l'apprentissage pratique des métiers de l'infrastructure ferroviaire. Fort de 40 classes, il peut accueillir 400 étudiants. Il comporte aussi des installations typiquement ferroviaires, aiguillages,passages à niveau , signaux et même une section de caténaire située à hauteur d'homme.
Il permet de centraliser toutes les formations initiales et les recyclages du personnel d'Infrabel. Les premiers cours ont eu lieu le 1/9/2021.
Le 7/2/2018, le ministreFrançois Bellot , a déposé un projet de loi relatif à la police des chemins de fer, qui instaure des amendes administratives. Ce projet a été approuvé, le 9/6/2017, par le Conseil des Ministres et voté, par le parlement, le 29/3/2018. Toutes ces dispositions ont donc été reprises dans la loi du 27/4/2018 sur la police des chemins de fer.
Elles s'inspiraient fortement de la loi du le 24/6/2013 qui a instauré les SAC (Sanctions Administratives Communales ) ou, en néerlandais, les GAS (Gemeentelijke Administratieve Sanctie ). L'objectif était le même, alléger la procédure et faciliter le recouvrement des amendes en ne faisant intervenir le judiciaire qu'exceptionnellement ou tant qu'instance d'appel.
Cette nouvelle base légale, a mis fin à une contestation juridique récurrente. En effet, plusieurs instances judiciaires, avaient qualifié les sociétés ferroviaires, de sociétés commerciales, ce qui ne leur permettait pas de donner des amendes.
Lorsqu'un agent assermenté des chemins de fer, y compris de Securail, constate une infraction, il dresse unprocès-verbal , en tant qu'agent constatateur, et le transmet à l'agent sanctionnateur dont il dépend, soit celui deSNCB / NMBS , soit celui d'Infrabel. Ce dernier décide alors de la suite : pas de poursuite, poursuite ou transmission au procureur du roi.
Il est prévu quatre catégories d'amendes administratives :
- première catégorie exemples : fumer dans le train, refuser de présenter son titre de transport
- deuxième catégorie exemples : faire des graffitis, perturber les personnes
- troisième catégorie voyager sans titre de transport valable
- quatrième catégorie exemples : entraver ou mettre en danger le trafic ferroviaire, faire du trespassing, falsifier ou contrefaire un titre de transport.
Plus on monte de catégorie et plus il y a récidive, plus le montant de l'amende est élevé. En cas denon-paiement , il y aura intervention d'un huissier.
Les agents pouvant donner des amendes, devaient porter un badge mentionnant leur nom et prénom. Cette mesure a été mise en application le 1/11/2018 et a causé un grand malaise parmi les intéressés. Aussi, elle a été remplacée, le 25/3/2019, pour des raisons de sécurité, par le port d'un badge ne comportant plus qu'un numéro d'identification.
Mi-février 2018, laSNCB / NMBS a lancé un projet pour équiper, à partir de 2019, une partie de son personnel, principalement les conducteurs et accompagnateurs de trains, de montres connectées, tablettes et smartphones. Les montres, seront utilisées dans la procédure de départ du train.
Le 15/2/2018,Jean-Cyril Spinetta a remis un rapport sur la situation de la SNCF au premier ministre français. Si la situation française peut être qualifiée de "au bord de l'abîme", il n'en est pas de même heureusement en Belgique. Néanmoins, des outils conceptuels peuvent utilement être retirés de ce rapport, et en particulier les concepts de concurrence "par le marché" et "pour le marché".
Dans le premier cas c'est, pour les opérateurs ferroviaires, une sorte de loi de la jungle, tandis que dans le deuxième cas, les opérateurs se battent pour acquérir une franchise attribuée par l'autorité publique.Celle-ci conserve donc in fine le pilotage du transport ferroviaire. Cette distinction est connue de longue date mais les concepts n'avaient pas encore été nommés de cette manière.
Le 16/2/2018, la presse révèle que des négociations, avec les instances françaises, sont en bonne voie, pour l'établissement d'une liaison, par train classique, entre Liège et Charleroi, et Paris, via Maubeuge.
Le 16/2/2018 également, Lineas a annoncé qu'elle s'équipe d'une installation de fumigation dans le port d'Anvers (Antwerpen).Celle-ci est destinée à détruire la vermine des bois exportés vers la Chine.
Le 19/2/2018, Infrabel, présente un nouveau site internet, MobiPulse, qui compare, deux fois par jour, les temps et retards ferroviaires et routiers, pour accéder ou quitter le centre deBruxelles / Brussel aux heures de pointe.
Le 6/7/2018, une deuxième version de ce logiciel est lancée permettant de retrouver le tableau de la ponctualité des jours précédents, ce qui donne la possibilité de faire des comparaisons. Enfin, dans cette version, les trains supprimés sont aussi pris en compte.
Le 21/2/2018, la télévision flamande VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie ), a diffusé un reportage dans l'émission Pano. Intitulé "Waarom loopt het stroef bij het spoor ?" (Pourquoi c'est si tendu au chemin de fer ?) il a donné la parole, non seulement à des représentants officiels de laSNCB / NMBS et d'Infrabel, mais aussi de manière anonyme à des travailleurs du terrain.
Ces derniers dénoncent une culture d'entreprise trop hiérarchique, centralisée et cloisonnée. Exemples :
- un accompagnateur de train ne peut plus pénétrer dans la cabine du conducteur
- en cas de problème, il faut passer par le ROC qui, en cas d'incident grave, est alors débordé
- le personnel n'est autorisé à utiliser que la tablette et le smartphone, peu performant, fournit par l'entreprise
- c'est le règne de la paperasse et des rapports à fournir à tout propos.
Ils dénoncent aussi l'obligation de se taire sur les problèmes internes et la peur des sanctions suite aux nombreux contrôles qui s'exercent sur eux.
Mais ils reconnaissent que la direction a pris ses responsabilités en stoppant les projets informatiques de nouvelle procédure de départ des trains et de nouveau système de gestion de vente des titres de transport.
La direction maintient son point de vue : le personnel doit faire preuve de loyauté, la discipline est nécessaire à la sécurité et le développement informatique se fera pas à pas. En ce qui concerne une nouvelle version de la procédure de départ des trains, elle est actuellement à l'étude en se basant sur les expériences à l'étranger.
Le lendemain,Sophie Dutordoir a réagi au reportage : "De NMBS moet af van de militaire, hiërarchische structuur, en al die mensen van goede wil die hier werken moeten meer autonomie en verantwoordelijkheid krijgen" (La SNCB doit se débarrasser de la structure militaire et hiérarchique, et toutes personnes de bonne volonté qui y travaille doit avoir plus d'autonomie et de responsabilité).
Le fait qu'elle ait réussi à mettre en place cette approche dans les entreprises qu'elle a précédemment dirigées, la conforte dans cette volonté.
Le 22/2/2018, le conseil communal d'Ixelles demanda de renommer la gare d’Etterbeek, située sur son territoire, en gare d’Ixelles-Universités /Elsene-Universiteiten . laSNCB / NMBS refusa cette demande pour ne pas perturber sa clientèle.
Le 28/2/2018,Sophie Dutordoir , a annoncé en commission parlementaire que, pour le 10/6/2018, la procédure de démarrage des trains serait adaptée pour permettre un départ toutes portes fermées, y compris donc, celle où l'accompagnateur de train se trouve.
Elle a annoncé également que laSNCB / NMBS , va investir dans des applications informatiques, qui permettront aux clients d'utiliser des titres de transport numérisés sur leur smartphone. Sont visés notamment lesGo Pass .
Enfin, elle prévoit la création de fonctions deFleet Manager , chargées du suivi et de la gestion d'une catégorie (série) de matériel roulant.
En février 2018, a été achevée la première phase du projetRail Ghent Terneuzen , l'étude des problèmes actuels.
Le plus pénalisant pour les relations ferroviaires entre les ports de Gand (Gent) et de Terneuzen, est le fait que lepont tournant , situé sur la partie néerlandaise du canal qui relie les deux ports, le Sluiskilbrug, est de plus en plus souvent ouvert pour la navigation et donc fermé pour les trains.
Le passage par ce pont est nécessaire seulement pour desservir la partie néerlandaise située sur la rive droite du canal, car la ligne principale est située sur sa rive gauche. Il pourrait donc être évité en reliantcelle-ci , par une nouvelle ligne, au réseau existant de la partie droite du port de Gand (Gent).
Mais il y a bien d'autres problèmes et les études vont donc se poursuivre pour améliorer la circulation des convois de marchandises et même pour envisager des liaisons pour voyageurs.
En ce qui concerne ce dernier point, certains y voient l'occasion d'expérimenter le train à hydrogène. D'autant plus, qu'il y a de nombreuses usines chimiques le long de la ligne.
En fait, il s'agirait d'automotrices électriques, dont le courant d'alimentation ne provient pas d'une caténaire, mais d'une pile à combustible, alimentée en hydrogène.Celui-ci serait produit dans des installations fixes en consommant de l'électricité. Il serait ensuite compressé et transféré dans les réservoirs des automotrices. Les avantages de cette solution sont les suivants :
- pas besoin de caténaires
- utilisation de l'électricité aux moments et par les moyens les plus économiques.
- le train ne rejette que de la vapeur d'eau.
Les premières applications, depuis septembre 2018, en Allemagne, de ce système d'alimentation, n'ont pas rencontré de problèmes technologiques mais, du point de vue économique, il est encore plus coûteux que le diesel classique. Ce surcoût doit dès lors être couvert par des subventions.
En février 2018, laSNCB / NMBS , a décidé de moderniser son image de marque en modifiant son logo. A remarquer que, comme les couleurs de l'ancien comme du nouveau logo, sont adaptées en fonction de son emplacement, il n'y a pas toujours de différence visible suite au changement effectué.
ancien logo nouveau logo
Le 20/2/2018, Infrabel, a lancé une adjudication pour équiper son matériel roulant automoteur de l'ETCS (European Train Control System). Le marché portait sur les engins suivants :
- 5 bourreuses de ligne Plasser & Theurer 09-3X
- 4 bourreuses universelles Plasser & Theurer 08-475 4S
- 4 à 8 régaleuses Plasser & Theurer SSP203
- 0 à 5 autorails caténaires Matisa ES500
- 13 à 18 autorails caténaires Geismar ES900
- 1 train de mesure Plasser & Theurer EM130.
Le 1/3/2018, suite à une décision communale, le parking de la gare d'Essene-Lombeek , comme tout le quartier, fut mis en zone bleue. LaSNCB / NMBS protesta quecelui-ci était sa propriété, bien que non indiqué. Après plusieurs mois de négociation, une signalisation adéquate fut apposée et la commune renonça à placer ce parking en zone bleue.
Cette anecdote illustre les rapports parfois difficiles entre les pouvoirs locaux et les chemins de fer.
Le 3/3/2018, des voleurs de câbles de cuivre le long des voies ont été interceptés, ce qui est exceptionnel. Alors qu'ils opéraient en bande organisée, ils ne furent condamnés qu'à une peine avec sursis.
Le 5/3/2018, laSNCB / NMBS , a annoncé que le système informatique EMMA (Electronic Management of Message an Annoucement ) est désormais installé dans toutes ses gares et points d'arrêt.
Celui-ci gère, de manière automatique, les annonces vocales et les écrans informant les voyageurs sur le trafic. Son avantage, est qu'il peut gérer, de manière simultanée, des informations relatives à plusieurs trains, ce qui était impossible pour un opérateur. Mais ce dernier peut toujours intervenir pour compléter les messages.
Rappelons que, dans les petites gares et points d'arrêt, non équipés d'écrans, les annonces vocales sont le seul moyen d'informer les voyageurs.
Le 5/3/2018 également, la ville de Gand (Gent) a fait installer en monument une ancienne grue manuelle de 1870 et un wagon à marchandises couvert. Ce matériel avait au préalable mis en état d'exposition par lePFT / TSP .
Le 16/3/2018,HR Rail , a reconnu l'associationTrainbow Belgium des membres du personnel LGTB (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres ).
Le 23/3/2018, on a appris que la compagnie Thello, qui exploite déjà des trains à grande vitesse entre Paris et l'Italie, a l'intention, dans le cadre des réformes de 2020, d'exploiter aussi la liaisonParis - Bruxelles / Brussel .
Le 26/3/2018, Infrabel, a adapté ses spécifications concernant le freinage des trains contrôlés par l'ETCS (European Train Control System ), Parmicelles-ci , on trouve les valeurs de distance d'arrêt maximal à respecter, dont on trouveraci-après quelques exemples. Beaucoup de personnes ne s'imaginent pas qu'elles peuvent être si élevées.
En ce qui concerne les régimes de freinage, il faut savoir qu'en régime G (marchandises), le freinage est plus progressif qu'en régime P (voyageurs). Cette progressivité est nécessaire pour maîtriser la réaction des wagons dans un long train de marchandises. Elle entraine des distances d'arrêt plus longues.
Distances d'arrêt maximales à respecter
vitesse de la ligne nature du train régime de freinage distance d'arrêt 40 km/h marchandises G (marchandises) 660 m 60 km/h marchandises G (marchandises) 1.100 m 90 km/h marchandises G (marchandises) 1.760 m 100 km/h marchandises G (marchandises) 2.040 m 100 km/h marchandises P (voyageurs) 1.880 m 120 km/h marchandises P (voyageurs) 2.300 m 120 km/h voyageurs P (voyageurs) 1.550 m 140 km/h voyageurs P (voyageurs) 2.000 m 160 km/h voyageurs P (voyageurs) 2.490 m 200 km/h voyageurs P (voyageurs) 3.370 m
Du 26 au 28/3/2018, s'est tenue, à Milan (Milano), une conférence mondiale sur la signalisation ferroviaire organisée par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ). Elle a conclu à l'impérieuse nécessité d'accélérer le déploiement de l'ERTMS en Europe. Il s'est même dit, qu'au rythme actuel, le déploiement de ce système prendrait200 ans .
Le 28/3/2018, le premier ministre a officiellement assisté, à Hoeilaert (Hoeilaart), à la reprise des travaux du RERBruxelles / Brussel - OttigniesCeux-ci avaient en fait été repris depuis quelques temps et doivent avancer tronçon par tronçon.
A remarquer que, le tronçon de ligne où le premier ministre a officié, n'est pas celui qui sera terminé en premier, mais seulement le second.
Planning prévisionnel du RER
Ottignies - Louvain la Neuve 2023 Watermael - Bakenbos 2025 Bakenbos - Ottignies 2026 gare d'Ottignies 2029
Bakenbos n'est pas un point d'arrêt. C'est un ensemble d'aiguillages permettant de reporter le trafic d'une voie rapide à une voie lente etvice-versa . Il est situé à proximité de la frontièreFlandre (Vlaanderen)- Wallonie .
Pour les lignes RER wallonnes, Infrabel, a étudié un type de portique pour caténaire très spécifique. Il est constitué de trois tubes d'acier reliés par des entretoises soudées. Il permettra de recentrer facilement les filsau-dessus des voies lorsqu'elles seront déplacées.
C'est la firmePylonen De Kerf qui, dans la foulée de la reprise des travaux, a été désignée pour leur fabrication et leur installation.
Fin mars 2018, laSNCB / NMBS et d'Infrabel publient, comme chaque année, leurs résultats financiers.
Résultats financiers de la SNCB en millions d'euros
année résultat dette 2014 5,7 3.189 2015 20,4 3.176 2016 33,4 2.629 2017 77,3 2.483 2018 94,7 2.376 2019 85,3 2.287 2020 -71,6 2.363 2021 -98,1 2.314 2022 -142,6 2.275 2023 142,2 2.228
Résultats financiers d'Infrabel en millions d'euros
année résultat dette 2014 -82,8 4.676 2015 -39,1 4.619 2016 -11,6 4.789 2017 +48,0 4.681 2018 +36,4 4.645 2019 -26,8 4.505
A remarquer que, chaque année, le gouvernement ajoute des fonds supplémentaires aux ressources propres d'Infrabel. En 2018, par exemple, ce sera91,7 millions pour le RER et20,8 millions pour les autres investissements dans le réseau.
D'autre part, rappelons que les projets Diabolo et l'LocoRail pour l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone) ont été financés sous forme de PPP (Partenariat Public-Privé ) dont l'impact réel sur la dette est difficile à évaluer.
Le 2/4/2018, laSNCB / NMBS , a communiqué, qu'elle envisageait, à l'horizon 2020, d'équiper son personnel en contact avec le public, d'un nouvel uniforme.
Le 3/4/2018, les cheminots de la SNCF déclenchent une grève massive et de longue durée contre les réformes inspirées par le rapport deJean-Cyril Spinetta , bien quecelles-ci soient en retrait vis à vis decelui-ci .
Le déroulement de cette grève pourrait influencer la situation en Belgique car, elle démontre que la loi sur le service minimum n'empêche pas une grève massive, et pourrait encourager les syndicats belges à réagir, par exemple, si le gouvernement allonge de plusieurs années l'âge de la pension.
C'est le 3/4/2018 également, qu'ont commencé les travaux d'électrification du tronçonLandgraaf - Herzogenrath entre Heerlen etAix la Chapelle (Aachen).
Cette très courte section, à voie unique et limitée à80 km/h , fait la jonction entre les chemins de fer néerlandais(1,5 kV DC) et allemands (15 kV AC 16 2/3 Hz ). Elle conditionne le projet Drielandentrein (un train pour trois pays ) qui conditionne l'instauration de la relation LIMAX.
Une fois terminés ces travaux, une relationLiège - Maastricht - Heerlen - Aix la Chapelle (Aachen) pourra être assurée par du matériel tricourant, comme celui qu'Arriva a acquis dans ce but.
Chantier terminé, la relationMaastricht - Aix la Chapelle (Aachen), qui ne nécessitait pas de matériel équipé de l'ERTMS, a pu débuter le 27/1/2019. Arriva a cependant bien l'intention d'équiper à terme ses automotrices de l'ERTMS.
Le 5/4/2018, laSNCB / NMBS et d'Infrabel, ont organisé une opération "job swap ". C'est à dire que des conducteurs et des signaleurs ont échangé leurs métiers ... sur simulateur. Le but de cette opération était de donner à chacun une meilleure compréhension du métier de l'autre.
En avril 2018, on a appris qu'Infrabel veut supprimer des passages à niveaux à Tubize et Willebroek, mais sans prévoir de solution pour le trafic automobile. Seuls les piétons et les cyclistes se verraient offrir une alternative.
Naturellement, cette manière de réduire le nombre de passages à niveau, qui vient d'être appliquée à Hasselt, Herstal et Ingelmunster, se heurte à une forte résistance des riverains et des communes concernées.
Mi-avril 2018, on a pu se rendre compte, sur un exemple concret, qu'Infrabel avait modifié sa politique de gestion des chantiers d'entretien du réseau. En effet, elle a interrompu tout trafic pendant une dizaine de jours sur le tronçonLouvain (Leuven) - Wavre , tronçon qui fait partie ducorridor 2 et de la relation S20.
Il faut dire que d'autres pays avaient déjà adopté cette pratique. Au lieu, comme traditionnellement, de travailler voie par voie, leweek-end et la nuit, il est plus économique de couper la ligne pour y travailler de jour. Le trafic marchandises est détourné et les voyageurs sont transportés par bus.
Par ailleurs, à cette même époque, mécontent d'Infrabel, lePort of Antwerp (Port d'Anvers ), propose de reprendrelui-même la gestion des1.000 km de voies ferrées qui le desserve.
A partir du 9/4/2018, la liaisonBruxelles / Brussel - Amsterdam par les trains Benelux, s'est faite par la ligne à grande vitesse. Donc un gain d'unedemi-heure , mais une sérieuse augmentation des prix.Ceux-ci sont cependant modulés selon le jour de circulation et la date d'achat. Cependant, laSNCB / NMBS facture1 € de frais en plus que les NS. Ces prix sont à peine inférieurs à ceux du Thalys.
Le 14/4/2018, Infrabel a communiqué dans la presse, qu'il peut désormais contrôler les aiguillages au moyen de son autorail de mesure EM130. Pour cela, cet engin, datant de 1999, a été équipé de caméras qui filment les rails. Le développement de ce système, une première mondiale, avait débuté en 2014.
Le 18/4/2018, la première voiture M7 est sortie de l'usineBombardier Transport de Bruges. Elle fut soumise à des tests approfondis qui révélèrent,entre-autres , un échauffement anormal des freins.
Le 19/4/2018, a été inauguré le nouvel atelier de laSNCB / NMBS à Kinkempois(commune de Liège), en région liégeoise. C'est une réalisation des bureaux Greisch et CANEVAS.
C'est début 2018, qu'il a été décidé d'abandonner la partie de l'atelier deSchaerbeek / Schaarbeek occupée pendant plus de30 ans par lePFT / TSP . La vétusté des lieux rendait cela obligatoire.
Une pénurie de conducteurs s'installe à laSNCB / NMBS . Elle va devoir revoir les conditions qu'elle offre pour réduire l'écart avec ce que les autres compagnies offrent. Cette concurrence ne peut que se renforcer alors que se profile l'open access .
En attendant, elle a fait circuler le 24/4/2018, en Flandre (Vlaanderen), un "jobtrein" (job train) qui prenait à bord les candidats conducteurs, dans 15 gares, pour les sélectionner. Le voyage retour leur était offert par train régulier.
En avril 2018, la commune de Brecht, où est située la gare de Noorderkempen, a alerté laSNCB / NMBS sur les problèmes particuliers rencontrés par les usagers decelle-ci . Bien située en périphérie d'Anvers (Antwerpen) elle est dotée d'un vaste parking. Donc, vu les difficultés et restrictions d'accès en voiture à la métropole, elle attire de plus en plus de monde.
Située sur une ligne à grande vitesse, alors qu'avant elle était le terminus de navettes depuis Anvers (Antwerpen), elle n'est, depuis le 9/4/2018, plus desservie que par les trains internationaux de la liaisonBruxelles / Brussel - Amsterdam ouBruxelles / Brussel - .La Haye (Den Haag )
La superposition d'un trafic à courte distance et d'un trafic à longue distance n'est pas une solution heureuse. Les trains internationaux ont une moins grande ponctualité et, en cas de problème sur la ligne à grande vitesse, ils sont détournés par la ligne classique, donc sans desservir Noorderkempen.
En réponse, laSNCB / NMBS , n'a promis de mettre des trains uniquement pour Noorderkempen, que lorsque les trains internationaux sont détournés et ne desservent pas la gare.
Ceci, alors que les quais de la gare de Noorderkempen, sont installés le long de deux voies latérales, qui encadrent les voies à grande vitesse, et que le raccordement de ces voies latérales, a été conçu pour permettre à un convoi d'y rebrousser.
A partir de fin avril 2018, une société d'autocars internationaux, Flixbus, s'est mise à concurrencer laSNCB / NMBS sur certains trajets intérieurs, citons :Bruges (Brugge) - Anvers (Antwerpen) ,Louvain (Leuven) - Gand (Gent) etLiège - Verviers . Ses prix sont très attractifs mais la clientèle visée n'est pas totalement la même.
La seule limite légale à ces nouvelles lignes, serait l'obligation qu'elles ont, de respecter une distance de30 km entre leurs arrêts.
Fin avril 2018 également, laSNCB / NMBS a commencé à installer des blocs de béton devant ses plus importantes gares. Il s'agit de mieux en assurer la sécurité. C'est une mesure provisoire en attendant d'installer d'autres moyens de protection. Et en effet, ces blocs, peu esthétiques, furent progressivement remplacés par des bollards six mois après.
Bien qu'aucun événement n'ait motivé cette installation,celle-ci illustre la crainte des attentats qui régnait à cette époque.
La loi du 27/4/2018, a repris, parmi d'autres, des dispositions plus précises concernant la présence d'arbres sur les terrains près des voies de chemin de fer :
- près d'une ligne ordinaire, la hauteur d'un arbre doit être telle que, s'il tombait, sa cime serait encore à1,5 m des rails
- près d'une ligne à grande vitesse, il ne peut y avoir d'arbres à moins de25 m des rails.
En mai 2018, laSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail , ont communiqués qu'ils avaient choisi IDEWE pour assurer les examens psychologiques de CERTIRAIL préalables aux recrutements aux fonctions de sécurité, conducteurs, accompagnateurs, etc.
En mai 2018 également, Infrabel, a confié à IBEVE, du groupe IDEWE, une étude sur la présence d'amiante dans ses 2.176 wagons. Un an après, la conclusion était que la peinture noire de couche de fond de68 % des wagons testés, contenait3 % d'amiante. Des précautions devront donc être prises lors d'un éventuel décapage de cette peinture.
Le 7/5/2018, Crossrail a fait part à la presse de sa politique de gestion de carrière de ses conducteurs de train en Belgique. L'objectif est de leur offrir des avantages tels qu'ils ne désirent pas quitter l'entreprise. En plus, Crossrail possède un centre de formation pour ses propres conducteurs.
Centres de formation de conducteurs en 2018
société organisatrice localisation société concernée SNCB plusieurs centres ouvert à toutes entreprises Lineas un centre à Anvers ouvert à toutes entreprises Crossrail un centre à Anvers exclusif à l'entreprise
Le 8/5/2018, Infrabel a accusé publiquementSiemens Mobility d'être à l'origine de nombreux retards de trains sur le réseau. Ses nouveaux appareils de détection de la présence d'un train à un endroit déterminé manquent de fiabilité, or cette détection est primordiale pour un bon fonctionnement de la signalisation.
L'installation de ces compteurs d'essieux fait partie du contrat, confié en 2014 àSiemens Mobility , pour installer l'ETCS sur l'ensemble du réseau belge.
En comparant le nombre d'essieux comptés à l'entrée d'un canton avec celui à sa sortie, on peut déterminer sicelui-ci est occupé ou libre. Ce système remplace la détection parcourt-circuitage entre les deux files de rails qui nécessitait d'appliquer un faible courant surceux-ci .
Après le port de Zeebruges (Zeebrugge), c'est au tour du port d'Anvers (Antwerpen), le 12/5/2018, de recevoir son premier train parti de Chine, en l'occurrence du port de Tangshan. Le trajet de11.000 km prend 16 jours.
Le 17/5/2018, laCommission européenne a déposé une proposition pour organiser les échanges électroniques des documents de transport, l'eFTI (electronic Freight Transport Information ).
Le 16/5/2018, ICO (International Car Operators ), a communiqué son intention d'agrandir son terminal de Bastenaken dans le port de Zeebruges. Cette société, est spécialisée dans l'importation par voie maritime, de voitures automobiles, principalement du Japon. Elle réexpédie ensuite ces voitures par le rail et la route dans toute l'Europe.
Malheureusement, la sortie routière de ses installations, coupe la voie ferroviaire d'accès à cette partie du port, y compris à son propre faisceau. Aussi elle se plaint régulièrement du peu de sécurité, qu'Infrabel, offre à ce passage à niveau. En effet, Infrabel, ne veux placer que des feux et non des barrières, car c'est la règle qu'elle applique en zone portuaire.
Le 18/5/2018, legouvernement flamand approuve plusieurs accords de coopération avec les autres gouvernements, qui lui permettent de financer 37 travaux d'infrastructure ferroviaire qu'il a précédemment jugés prioritaires.
Mi-mai 2018, on a appris, que suite aux demandes d'organes de police, laSNCB / NMBS communique àceux-ci , plusieurs fois par jour, des photos issues de ses caméras de surveillance. Par sécurité ceci se fait sous forme papier.
A partir du 22/5/2018, une modification du règlement de la procédure "S460" du SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ), a interdit désormais les travaux lourds à proximité d'une voie en activité. Il faudra donc exécuter les chantiers dans des plages de temps sans circulation de train ou même supprimer des trains.
Pour diminuer les difficultés engendrées par cette procédure,celle-ci , a été légèrement assouplie le 1/1/2019.
Le 23/5/2018, leComité A / Comité A, comité de négociation commun à l’ensemble des services publics, où siègent les syndicats nationaux, a approuvé une liste de métiers pénibles, dont certains sont exercés dans les chemins de fer :
- conducteur, accompagnateur, personnel de gare, agent de maintenance, personnel technique, personnel d'atelier
- agent Securail
- poseur de voies, agent caténaire, personnel des cabines de signalisation.
Cette liste s'inscrit comme une étape dans le projet du gouvernement, de reculer l'âge de la pension, à 67 ans, avec des dérogations, de maximum deux ans, justement pour les métiers pénibles. On mesure l'impact de cette réforme, sur la vie des agents et sur la pyramide des âges des entreprises, quand on sait que certaines catégories de personnel peuvent, à ce jour, partir à la pension à 55 ans.
Le 28/5/2018, deux chercheurs de la VUB (Vrije Universiteit Brussel ), ont publié une étude "Iedereen aan boord? Een besluitvormingsondersteunend instrument voor de Brusselse Noord-Zuid spoorverbinding" ("Tout le monde à bord? Un instrument d’aide à la décision pour le futur de la Jonction ferroviaire Nord-Midi àBruxelles / Brussel ").Celle-ci essaie de donner des critères de choix entre les huit solutions proposées par l'étude Rail4Brussels de 2016.
Mi-2018 , puis en 2019, lorsqu'on a pris connaissance de la fréquentation des principales gares, on a remarqué peu de changements dans leur hiérarchie, à l'exception de la compétition entre Namur et Ottignies.
Fréquentation des gares en tête dans leur région *
année région gare fréquentation 2014 Bruxelles Bruxelles-Midi 61.941 Bruxelles-Central 61.234 Bruxelles-Nord 58.345 Flandre Gand Saint-Pierre 54.169 Anvers-Central 24.265 Wallonie Namur 18.704 Ottignies 17.753 2017 Bruxelles Bruxelles-Nord 61.179 Bruxelles-Central 59.258 Bruxelles-Midi 58.461 Flandre Gand Saint-Pierre 56.314 Anvers-Central 34.998 Wallonie Ottignies 22.567 Namur 20.156 2018 Bruxelles Bruxelles-Nord 62.344 Bruxelles-Central 60.899 Bruxelles-Midi 58.035 Flandre Gand Saint-Pierre 56.189 Anvers-Central 36.823 Wallonie Namur 21.793 Ottignies 20.152 2019 Bruxelles Bruxelles-Nord 63.779 Bruxelles-Central 60.706 Bruxelles-Midi 59.670 Flandre Gand Saint-Pierre 55.325 Anvers-Central 39.628 Wallonie Ottignies 23.508 Namur 21.768 2020 ** Bruxelles Bruxelles-Midi 31.006 Bruxelles-Central 28.212 Bruxelles-Nord 23.188 Flandre Gand Saint-Pierre 25.717 Anvers-Central 18.626 Wallonie Ottignies 19.789 Namur 14.126 * comptage visuel effectué un jour de semaine normal ** année de la pandémie
Fin mai 2018, laSNCB / NMBS , s'est particulièrement préparée pour la saison des festivals. Elle prévu un concours, le pelliculage d'une rame de voitures et même un site internet,Festival Train . Cet effort vers un public jeune, sera répété les années ultérieures.
Le 6/6/2018, le ministreFrançois Bellot , désabusé par l'éclatement des compétences entre le fédéral et les trois régions, combinée avec l'absence d'une autorité pour arbitrer les positions divergentes, a déclaré dans une interview, "La mobilité est paralysée par le merdier institutionnel".
C'est finalement le 10/6/2018, après des années et des années de discutions, que laSNCB / NMBS a enfin modifié sa procédure de départ des trains :
- pendant l'arrêt, l'accompagnateur descend sur le quai
- l'accompagnateur vérifie que les voyageurs ne sont plus en train de descendre ou de monter à bord
- l'accompagnateur vérifie que l'heure du départ moins30 secondes est atteinte ou dépassée
- l'accompagnateur bloque sa porte en position ouverte
- l'accompagnateur manoeuvre éventuellement le boitier sur le quai qui active le signalIOT (Indication Opérations Terminées)
- l'accompagnateur siffle et remonte dans le train
- l'accompagnateur déclenche la fermeture des portes des voyageurs
- un signal sonore annone la fermeture des portes
- ces portes se ferment et se verrouillent
- l'accompagnateur vérifie leur bonne fermeture
- l'accompagnateur ferme sa porte
- le conducteur vérifie la fermeture de toutes les portes
- si la signalisation le permet, le conducteur démarre le train.
Contrairement à l'ancienne procédure, maintenant, si la signalisation n'autorise pas le départ, le train est retenu à quai, toutes portes fermées, ce qui est est pénalisant pour le voyageur qui n'arrive qu'alors.
Le 8/6/2018, ont été inaugurés les nouveaux points d'arrêt de Seraing et d’Ougrée (commune de Liège). Ils sont situés sur une ligne qui n'avait plus qu'une vocation industrielle car fermée au trafic régulier des voyageurs depuis le 29/5/1976.
Cette ligne est désormais réactivée pour ce trafic et les nouveaux points d'arrêt permettront d'atteindreLiège-Guillemins en moins de10 minutes . La réouverture des points d'arrêt de Renory (commune de Liège) et Kinkempois (commune de Liège) est aussi envisagée.
Ils seront desservis par des trains locauxFlémalle-Haute - Liers . On peut y voir une préfiguration duRéseau Express Liégeois (REL) réclamé depuis des années par la région liégeoise.
Le 8/6/2018 également, deux automotrices Desiro vides ont déraillé et se sont couchées en dehors des rails à Neuville. Gros dégâts matériels, mais le conducteur n'a été que blessé. En abordant un aiguillage limité à40 km/h à plus de120 km/h , le déraillement était inévitable.
Mais comment celaest-ce possible avec un matériel équipé de l'ETCS ? Tout simplement parce que la voie n'était équipée que de la TBL1+. Orcelle-ci ne prévoit, en cas de survitesse, que l'allumage d'un témoin jaune et non la prise en charge du freinage.
Le 12/6/2018, laSNCB / NMBS , a annoncé qu'elle va offrir leWiFi gratuit dans une vingtaine de gares supplémentaires. C'est une sorte de compensation au refus d'équiper les trains de cette facilité.
C'est donc en tout 27 gares qui ont été équipées par la firmeProdata Systems . Bien qu'ayant profondément évolué, cette firme est bien celle qui avait fourni antérieurement les terminaux de guichet.
Le même jour du 12/6/2018, Infrabel, a montré à la presse, le petit film, qu'elle a réalisé dans le cadre de sa campagne pour la sécurité des passages à niveau. Elle a fait tamponner une voiture, vide naturellement, immobilisée sur un passage à niveau, par une de ses locomotives diesel lancée à70 km/h , impressionnant.
Ce 12/6/2018 également, le ministreFrançois Bellot , a réaffirmé son opposition à la privatisation des chemins de fer, même partielle, que d'autres ministres du gouvernement souhaitent pourtant. Il estime, qu'un acteur commercial, ne pourrait dégager un bénéfice, qu'en sacrifiant l'exploitation d'une partie du réseau, ce qui est inacceptable.
Ses priorités sont la sécurité, la ponctualité et la communication aux usagers. Il rappelle les résultats de ses actions : hausse de la productivité, organisation d'élections sociales, service minimum garanti,5,3 milliards d'euros d'investissement. Tout cela a engendré une hausse du nombre de voyageurs et vise à obtenir un meilleur positionnement vis à vis du quatrième paquet européen.
Le 12/6/2018, Infrabel, a procédé, à Frameries, à untest crash . Pour cela, elle a lancé la locomotive diesel 6331, sur une voiture immobilisée à un passage à niveau. Dans cette dernière, il y avait des mannequins. Le but, était de tourner la vidéoTrain crash , qui sera exploitée dans ses campagnes de publicité.
Toujours le 12/6/2018, laSNCB / NMBS , a communiqué avoir recouvert les toits, de son atelier deForest / Vorst , de panneaux photovoltaïques. D'une puissance de1.500.000 kWh , c'est la plus grande installation qu'elle possède.
Entre le 12 et le 26/6/2018, les jeunes européens âgé de18 ans peuvent s'inscrire, via le site #DiscoverEU, pour tenter d'obtenir un billet Interrail gratuit leur permettant de découvrir l'Europe par le train. Cette opération est financée par le budget européen. Elle a été répétée par après.
En juin 2018, on a appris, que laDB AG , postpose son projet de relationFrancfort (Frankfurt) - Cologne (Köln) - Bruxelles / Brussel - Londres (London) , prévue initialement pour 2020.
C'est en juin 2018 également, que laSNCB / NMBS , a lancé un nouveau magazine destiné à son personnel :Pros ! .
Le 19/6/2018, Thalys a annoncé, qu'après la rénovation extérieure effectuée sur ses anciennes rames, en 2016, elle a désigné le bureauYellow Window , pour redessiner l'intérieur de ces rames. Ce cabinet a absorbéEnthoven Associates qui avait, en 2009, piloté la précédente rénovation en collaboration avec le cabinetAvant-Première
Rappelons que tous les travaux sur les rames Thalys, sont confiés aux auTechnicentre Industriel d'Hellemmes , implanté en banlieue lilloise.
Le 19/6/2018 également,Louis Maraite , intervient à nouveau à Montzen, cette fois pour protester contre la destruction, par laSNCB / NMBS , de wagons préservés par le CF3F (Chemin de Fer des 3 Frontières ). Néanmoins,celle-ci étant propriétaire de ces wagons, elle est en droit de les démolir, en vue de faire place à un futur RAVel.
La réalisation de ce dernier, mettrait d'ailleurs fin au projet, du CF3F (Chemin de Fer des 3 Frontières ), d'établir un train touristique à cet endroit.
Le 20/6/2018, on apprenait que des grèves étaient annoncées, à laSNCB / NMBS , pour les 28 et 29/6/2018. C'étaient les premières grèves pour lesquelles on appliquait le dispositif prévu par la loi du 16/11/2017 sur le service minimum.
Au vu du déroulement de la grève, si on compare avec une grève équivalente d'avant la nouvelle loi, l'impact pour le voyageur a été bénéfique mais faible :
- un tiers des trains étaient annoncés le vendredi et la moitié le samedi
- de nombreux voyageurs avaient renoncés à leur déplacement et il n'y a pas eu de cohue
- il y avait de nombreux retards et même des trains supprimés mais c'est habituel
- le risque de rater une correspondance était important et ses conséquences aussi
- le navetteur était moins angoissé par l'idée de ne pas avoir de train pour le retour
- les éventuelles indemnités de retard se base sur l'horaire réduit et non plus sur l'horaire normal.
LaSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail ont correctement assumés les tâches organisationnelles que la nouvelle loi leur imposait. Deux tiers des personnes essentielles étaient non gréviste. Toutes les cabines de signalisation ont été desservies, alors qu'avant l'une ou l'autre petite cabine ne l'était pas.
L'association flamande des usagers,Train Tram Bus a marqué immédiatement sa satisfaction, l'association francophone Navetteurs.be a reçu trop peu de réactions de ses membres pour avoir un avis tranché.
Le 22/6/2018, une vidéo montrant un accompagnateur de train, de laSNCB / NMBS , annonçant l'arrivée de son train à Zaventem, a fait le tour des réseaux sociaux : il la fait en ...13 langues !
C'est l'occasion de détailler les langues à utiliser pour les annonces dans les trains étant attendu qu'il est toléré dans ajouter d'autres :
- en région wallonne, soit le français, soit quatre langues français, néerlandais, allemand et anglais
- en région flamande, soit le néerlandais, soit quatre langues néerlandais, français, allemand et anglais
- en région bruxelloise pour un agent francophone, soit le français puis le néerlandais, soit quatre langues français, néerlandais, allemand et anglais
- en région bruxelloise pour un agent néerlandophone, soit le néerlandais puis le français, soit quatre langues néerlandais, français, allemand et anglais
- en région germanophone, facultativement l'allemand puis le français, soit quatre langues français, allemand, néerlandais et anglais.
Les annonces en quatre langues sont privilégiées pour les trains internationaux ou à forte fréquentation de voyageurs étrangers.
Les annonces dans les gares et points d'arrêts suivent des règles semblables. Sauf les annonces concernant les trains internationaux, qui se font en quatre langues, elles se font comme ceci :
- en région wallonne, exclusivement en français
- en région flamande, exclusivement en néerlandais
- en région bruxelloise et dans les communes à facilités linguistiques, en français et en néerlandais
- en région germanophone, en allemand puis en français.
Reste, pour la région bilingue deBruxelles / Brussel et les communes à facilités linguistiques, à déterminer l'ordre des annonces :
- si la gare ou le point d'arrêt est situé plus près ou en région wallonne, la première annonce est en français
- si la gare ou le point d'arrêt est situé plus près ou en région flamande, la première annonce est en néerlandais
- pourBruxelles-Central / Brussel-Centraal , on alterne chaque année l'ordre du français et du néerlandais.
Le 25/6/2018, laSNCB / NMBS présente au public une de ses automotrices Desiro, pelliculée pour promouvoir les déplacements vers une exposition bruxelloise,La Schtroumpf Expérience .
Le 26/6/2018, la presse fut invitée à visiter le chantier de renouvellement des installations de ventilation de la jonctionNord-Midi . Ces nouveaux équipements, bientôt opérationnels, remplaceront ceux datant de la construction de la jonction.
Alors que les anciens étaient conçus uniquement en vue de l'extraction des fumées, les nouveaux ajoutent un rôle d'intervention en extraction ou en soufflerie en cas d'incendie. Gérés automatiquement par des détecteurs, ils pourront intervenir sélectivement dans le pertuis. A cet effet, les six voies ont été isolées par des parois en trois groupes de deux.
Les circulations diesel étant susceptibles de déclencher les alarmes incendies, elles sont désormais tout simplement interdites.
Le 29/6/2018, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS a approuvé le rétablissement, au prochain changement d'horaire, des liaisonsNamur - Maubeuge etMons - Aulnoye .
Dans ces gares françaises, proches de la frontière, il y aura correspondance avec les Intercités de la SNCF à destinationParis-Nord .
En juillet 2018, le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires ) / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ) a déclaré que "la ponctualité des trains est le socle de la sécurité et de la qualité du service à la clientèle". Il formule également différentes recommandations visant à définir des horaires plus robustes et une meilleure planification des travaux.
On peut pronostiquer, au vu du suivi des suggestions de ce comité dans le passé, que rien de tout cela n'aura d'effet sur le terrain.
C'est à lami-2018 , que fut enfin terminée la nouvelle gare de Roulers (Roeselare). C'est une réalisation du bureauEdward Sorgeloose Architecture . Elle se base sur le bâtiment de 1977, quilui-même avait remplacé celui de 1847.
Toujours à lami-2018 , Infrabel, a débuté le projet DigiForm.Celui-ci , vise à remplacer les formulaires de sécurité par une solution digitale qui évite les problèmes linguistiques.
Le 3/7/2018, Bancontact, a été intégré dans une nouvelle sociétéBancontact Payconiq .Celle-ci , comme toutes les grandes banques qui sont ses actionnaires, a repris, dans son application sur smartphone, à partir du 15/12/2020, la vente de titres de transport de laSNCB / NMBS .
A la même époque demi-2018 , des dispositions importantes ont été prises, avec effet au 5/7/2018, concernant les équipements de signalisation du matériel roulant circulant sur le réseau belge, en voie principales ou sur lignes à grande vitesse :
- du 5/7/2018 au 15/12/2018, sont autorisés :
le systèmeMémor/crocodile, la TBL1, la TBL1+, l' qui permet de suivre le trajet et l'horaire réel de ses trains sur une carte de Belgique. Le 11/3/2024, la fin prochaine de cette application, quasi inutilisée, a été annoncée et fut effective le mois suivant.ETCS niveau 1 , l'ETCS niveau 1 / TBL2 , l'ETCS niveau 2 et la TVM430
- du 16/12/2018 au 10/12/2022, sont autorisés:
le systèmeMémor/crocodile, la TBL1, la TBL1+, l' Train MapETCS niveau 1 , l'ETCS niveau 2 et la TVM430
- du 11/12/2022 au 13/12/2025, sont autorisés :
le systèmeMémor/crocodile, la TBL1+, l' ) / NPC (ETCS niveau 1 , l'ETCS niveau 2 et la TVM430
- à partir du 14/12/2025, sont autorisés :
l'ETCS niveau 1 , l'ETCS niveau 2 et la TVM430.
En plus, une disposition de l'ERA (European Railways Agency ) d'avril 2012, prévoit que tout nouveau matériel, mis en service à partir du 1/1/2015, doit être équipé de l'ETCS niveau 3. Ce niveau permet d'utiliser les niveaux inférieurs, les courbes de freinage, notamment, ont été harmonisées.
Pour Infrabel, ceci implique de terminer sonMasterplan ETCS pour 2025, alors qu'il a déjà subi plusieurs reports. A remarquer, que l'ETCS niveau 1 en cours de déploiement est "Full Supervision ", mais pour les petites lignes, on pourrait se contenter, plus tard, d'un l'ETCS niveau 1 LS (Limited Supervision ).
Dans l'ETCS FS (Full Supervision ), tous les signaux sont équipés de l'ETCS, dans l'ETCS LS (Limited Supervision ), ce sont seulement ceux aux points dangereux.
Enfin, à partir de 2020, le matériel moteur électrique non encore équipé de compteurs d'énergie, EMS (Energy Measurement Systems), se verra appliquer une pénalité de5 % sur le montant dû pour circuler sur le réseau.
Equipement en systèmes de signalisation du réseau Infrabel *
année Mémor/crocodile TBL/TBL1+ ETCS/TVM 430 2013 100 % 51 % 13 % 2014 100 % 63 % 15 % 2015 94 % 75 % 23 % 2016 76 % 75 % 24 % 2017 75 % 75 % 25 % 2018 72 % 75 % 26 % 2019 71 % 75 % 27 % * une même ligne peut être équipée de plusieurs systèmes de sécurité
C'est d'ailleurs aussi en juillet 2018, qu'Infrabel a rendu opérationnel l'ERTMS niveau 2 entre Dixmude (Diksmuide) etLa Panne (De Panne ). C'est la première fois qu'elle implémentait cette version de l'ERTMS sur une ligne conventionnelle en superposition de la signalisation classique avec des signaux implantés le long de la voie.
Mais que faut-il pour ajouter l'ERTMS niveau 2 au système existant ?
Equipement supplémentaire au niveau central :
- RBC (Radio Bloc Center ) qui gère l'espacement des trains.
Equipement supplémentaire au niveau de la voie :
- Eurobalise fixe (émettant des données constantes)
- Eurobalise commutable (émettant des données variables)
- LEU (Linside Electronics Unit ) qui gère les Eurobalises commutables.
Equipement supplémentaire au niveau des trains :
- DMI (Driver Machine Interface )
- STM (Specific Transmission Module )
- EVC (European Vital Computer )
- lecteur Eurobalise
- radar
- accéléromètre.
Le 7/7/2018, a eu lieu l'inauguration de la ligne industrielle qui dessert un faisceau implanté le long du canalNimy - Blaton - Péronnes , à proximité immédiate de l'entreprise Deschieter à Ghlin. Toutefois, son exploitation commerciale, n'a débuté que le 23/2/2023.
Cette ligne est le fruit de l'action de développement économique de l'IDEA ainsi que du gestionnaire du port fluvial auquel elle aboutit, le PACO (Port Autonome du Centre et de l'Ouest ).
A remarquer, que le tracé de cette ligne contourne les installations de Google.
Le 10/7/2018, veille du 11 juillet,Vlaamse feestdag , soit jour de fête de la Flandre (Vlaanderen), fut l'occasion, pour certains hommes politiques, de rappeler les revendications flamandes, comme la régionalisation d'Infrabel.
Le 10/7/2018 également, un des coffres protégeant les appareillages sur le toit d'une automotrice Desiro, garée à l'atelier deForest / Vorst , a explosé, provoquant des dégâts au matériel roulant rangé à proximité. C'était dû à la canicule et à une insuffisance de ventilation du coffre. Une adaptation corrective sera faite sur l'ensemble de la série.
Le 11/7/2018, la CPN (Commission Paritaire NationaleNationale Paritaire Commissie ), a approuvé une augmentation de6 % du salaire des conducteurs de laSNCB / NMBS . En plus, en fonction de l'ancienneté, une prime de fidélité ou une prime de loyauté sera octroyée.
Cette forte hausse et l'instauration de ces primes, témoignent de la peur de laSNCB / NMBS du débauchage de ses conducteurs, par les compagnies qui viendront sur le marché belge, dans le cadre du futuropen access du trafic des voyageurs.
Le même jour, Infrabel, a annoncé son intention de regrouper tous ses services administratifs et de gestion du trafic, dans un nouveau bâtiment à proximité de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,rue de France / Frankrijkstraat (commune deSaint-Gilles / Sint-Gillis ), de l'autre côté que de celui prévu par laSNCB / NMBS ,avenue Fonsny / Fonsnylaan .
Le 27/8/2021, ce projet, baptisé "The Switch ", a été soumis auBouwmeester maître architecte bruxellois, sur base du concours remporté parArt Build ,Gortemaker Algra Feenstra etSweco Belgium .
Le 12/7/2018, le gouvernement bruxellois a classé, monument historique, lebunker-hôpital situé dans l'ancienne gare de formation deSchaerbeek / Schaarbeek . Construit en 1938 par laSNCB / NMBS , cet abri, en béton armé, a résisté à tous les bombardements de la seconde guerre mondiale.
Il n'a pas servi d'hôpital, mais de simple abri antiaérien. Pour garder le secret sur sa localisation, il était appelé, en son temps, "Clos du Château d'eau ".
Le 19/7/2018, Infrabel, a communiqué qu'elle va faire un essai d'entretien de talus et tranchées ferroviaires par des chèvres et des moutons. Naturellement, cela nécessite de poser plus de clôtures mais, en revanche, il ne poussera plus d'arbres.
Infrabel, veut éliminer ces arbres car ils gênent le trafic en automne, par la chute de leurs feuilles sur les rails, en hiver, par la chute de leurs branches sous le poids de la neige, et en été, par des feux de broussaille.
Elle a communiqué aussi qu'elle va, à titre de test, équiper à Péruwelz, un passage à niveau d'une surélévation entre les deux bandes de roulement routier. Ce dispositif a pour but d'empêcher le franchissement en slalomant lorsque les deuxdemi-barrières sont fermées.
Le 19/7/2018 également, le magasin de modélisme 1435mm, situé à Pecq, a fait installer, près de chez lui, une voiture M4 déclassée.
Le 20/7/2018, le CCE (Conseil Central de l'Economie ) / CRB (Centrale Raad voor het Bedrijfsleven ), a émis des recommandations à propos duService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer .
Il propose d'étendre ses missions, de renforcer son indépendance et demande plus de transparence.
A partir du 23/7/2018, laSNCB / NMBS a permis l'achat d'un ticket "Go Unlimited " via l'application universelle Messenger. Destinée aux jeunes, cette procédure leur permet de se dispenser d'une carte MOBIB.
Elle fait appel à un chatbot (application informatique de conversation automatique). C'est un personnage virtuel, appelé "Céline", qui répond à votre conversation.
Si cette manière de faire rencontre le succès, elle pourrait être étendue à d'autres types de titres de transport.
Le 23/7/2018 également, laSNCB / NMBS a posté sa première vidéo sur son nouveau vlog (site internet reprenant des vidéos),SNCB Inside, le vlog de la SNCB NMBS Inside: de vlog van NMBS .
En juillet 2018, pour faire face aux difficultés de recrutement d'ouvriers pour l'atelier central de Malines (Mechelen),HR Rail , a fait appel à la firme MaSEOS (Maintenance & Safety Education On Site ).
Cette société est une filiale du spécialiste du placements d'intérimaires,ManpowerGroup Belgium . Elle assure des formations techniques de quelques semaines, pour donner à des candidats le niveau nécessaire pour être recrutés. Sa particularité, est que cette formation se fait sur les lieux mêmes de l'entreprise qui cherche à recruter.
S'ils satisfont à la formation, les candidats sont alors engagés comme intérimaires par l'entreprise, dans ce cas l'atelier central de Malines (Mechelen).
C'est encore en juillet 2018, que laSNCB / NMBS a commencé à mettre en ligne une refonte de son site internet de telle manière qu'il s'adaptera automatiquement au matériel utilisé : pc, tablette ou smartphone. Ce fut fait avec la collaboration de l'agenceLBI Communication .Celle-ci utilise le CMS (Content Management System ) de sitecore.
L'utilisation d'un CMS, facilite la répartition des tâches entre divers départements et, comme c'est le système qui prend en charge la présentation des contenus,celle-ci est dès lors plus uniforme et cohérente.
Le 31/7/2018, un groupe de 97 membres du mouvement de jeunesse flamand Chiro (Chirojeugd Vlaanderen ), l'équivalent du Patro francophone, essuya de nombreux déboires lors de son voyage en train, dont un manque de place malgré leur réservation.
Ce qui choqua le plus l'opinion, fut le fait que l'accompagnateur, constatant qu'on terminait d'écrire, dans le compartiment, les 97 lignes sur lesGo Pass du groupe, les déchira, empêchant ainsi de les utiliser pour la correspondance.
Sophie Dutordoir intervint dans ce dossier. Elle présenta les excuses de laSNCB / NMBS et fit rembourser lesGo Pass déchirés.
A remarquer que cette manière de remplir ces titres de transport, à la main et avec le matériel de l'usager, provoque régulièrement des contestations, l'accompagnateur déclarant, à la surprise du voyageur de bonne foi, que son écriture n'est pas indélébile.
En espère que cette anecdote apportera un peu plus d'esprit commercial dans le chef de certains accompagnateurs qui voient des fraudeurs partout.
C'est en juillet 2018, que furent utilisées pour la dernière fois les voitures du TES (Train Ecole Signalisation ) / STS (SchoolTrein Signalisatie ). En effet, elles servaient alors à former les signaleurs des cabines tous relais. Or ce type de cabine est en cours de disparition.
En août 2018, laSNCB / NMBS lance un cri d'alarme devant l'augmentation du coût des graffitis et des tags sur ses trains. La hausse des budgets consacrés à ce problème, est loin de suivre son extension.
Dépenses engendrées par les graffitis sur les trains SNCB en millions d'euros
2014 2,5 2015 2,9 2016 3,6 2017 4,1 2018 4,3 2019 5,4 2020 6,2 2021 * 5,4 2022 6,8 * année marquée par la pandémie
Le 17/8/2018, Securail a intercepté, à Hal (Halle), un jeune qui s'était accroché à l'extérieur d'un train depuis Courtrai (Kortrijk).
Le 23/8/2018, Infrabel, a débuté les travaux d'électrification, en3 kV DC , du tronçonMol - Hamont ( de la ligne frontalièrecommune de Hamont-Achel )Mol - Weert .
Il n'est cependant pas prévu d'électrifier le raccordement de l'usine Nyrstar, implantée à Balen, qui reçoit un important trafic de minerais de zinc. Ni d'électrifier la ligne industrielle, entre Lommel et Maatheide, qui dessert la sablière Sibelco, qui est également une importante cliente du rail.
Limitée à Hamont (commune de Hamont-Achel ) et sans ces raccordements, cette électrification ne bénéficiera donc qu'au trafic des voyageurs.
Le 28/8/2018, laCER (Communauté européenne du Rail ) s'est inquièté d'une possible disposition dans le fond européen CEF (Connecting Europe Facility) visant à subordonner les subsides pour le rail à des exigences de disponibilité militaire.
A partir du 3/9/2018, laSNCB / NMBS a modifié le nom de deux gares liégeoises :Liège-Jonfosse devientLiège-Carré etLiège-Palais devientLiège-Saint-Lambert .
Le quartier du carré et la placeSaint-Lambert sont deux lieux emblématiques de Liège et le nouveau nom des deux gares indiquera clairement qu'elles sont leur accès.
En plus, elle rouvre l'arrêt de Chaudfontaine qui a été inauguré le 5/9/2018.
A partir de cette même date du 3/9/2018, en application du projet AnGeLiC, les relations L des villes d'Anvers (Antwerpen), Charleroi, Gand (Gent) et Liège ont été rebaptisées S.
Relations S autour d'Anvers
S1 Nivelles - Bruxelles - Malines - Anvers-Central *S32 Puers - Rosendael S33 Anvers-Central - Lierre - Herentals - MolS34 Anvers-Central -Saint-Nicolas - Lokeren* prolongation du Nivelles - Malines
Relations S autour de Gand
S51 Renaix - Audenarde - Eeklo S52 Gand-Saint-Pierre - GramondS53 Gand-Saint-Pierre - Lokeren
Relations S autour de Liège
S41 Herstal - Verviers-Central S42 Liers - Flémalle-Haute S43 Hasselt/Glons - MaastrichtS44 Waremme - Liège-Guillemins - (Flémalle-Haute ) ** quatre trains seulement en semaine
Relations S autour de Charleroi
S61 Namur - Charleroi-Sud - Ottignies *S62 Luttre - La Louvière-Sud - Charleroi-Sud S63 Erquelinnes - Charleroi-Sud S64 Couvin - Charleroi-Sud * certains trains sont amorcés à Jambes ou prolongés jusque Wavre
Pendant le premier semestre 2018, Infrabel a été plus que jamais confronté à des vols de câbles de signalisation, ainsi le 31/8/2018 par exemple, trois vols ont été commis le long de trois lignes différentes.Ceux-ci pénalisent fortement la régularité du trafic.
Elle souhaite une modification rapide de la législation pour faciliter les interpellations et l'utilisation de drones.
L'action de la police à toutefois conduit, en région liégeoise, à l'arrestation, le 15/10/2018, d'une bande organisée. Cependant, d'autres vols ayant encore eut lieu, aussi Infrabel décida de couler du béton dans les chemins de câbles les plus exposés.
C'est aussi le 31/8/2018, que laSNCB / NMBS a inauguré à Malines, un parking souterrain de2.000 places pour voitures et de2.800 emplacements pour vélos.
A la même date, pour faire face aux prochains départs en retraite de son personnel, Infrabel a lancé sa plus importante campagne de recrutement sous le nom de "We Need You ".
Début septembre 2018, laSNCB / NMBS s'est décidée à équiper les toilettes de ses principales gares de tables à langer accessibles, non seulement comme auparavant dans celles pour femmes, mais aussi maintenant dans celles pour hommes, du moins si un local neutre n'est pas disponible.
Ce fait illustre bien l'évolution sociale en cours dans la répartition des rôles entre hommes et femmes.
Le 10/9/2018, leConseil d'administration de laSNCB / NMBS a pris diverses mesures concernant l'organisation et l'avenir de la société. Parmicelle-ci :
- la création d'unExecutive Committe
- la scission de la direction Transport en une directionTransport Operations etPassenger Transport and Security
- un investissement important dans des smartphones et tablettes
- un redéploiement de son informatique pour la rendre indépendante de celle d'Infrabel
- l'appel à un partenaire extérieur pour aider à ce redéploiement.
L'Executive Committe de10 personnes remplacede facto le Comité de direction de6 personnes , tout en n'étant pas astreint à l'équilibre linguistique.
D'autre part, le projet informatique SPRITE (Strategic Partnership for Rail IT Engagements ) a été attribué. Il vise à moderniser de fond en comble l'informatique de laSNCB / NMBS , notamment en utilisant le cloud. C'est Proximus qui fournira les smartphones et tablettes de marque Samsung. Le partenaire pour le développement des applications sera TCS (Tata Consulting Service ).
Le même jour, laSNCB / NMBS a pris la décision de retirer une publicité pour le Lotto de l'affichage sur les écrans à l'intérieur de ses trains. Elle ne voulait pas être accusée de créer une assuétude au jeu.
Le 14/9/2018, laSNCB / NMBS , a réagi par communiqué de presse aux critiques qui s'élèvent en Flandre (Vlaanderen) concernant ses intentions concernant la rénovation de la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ).
Effectivement, leProject Gent Sint-Pieters serait revu pour en diminuer le coût. La couverture d'un seul tenant des voies et quais serait supprimée. Suite aux critiques,celle-ci a été rétablie et il est même prévu d'y mettre des panneaux solaires.
Le 16/9/2018, laSNCB / NMBS , dans le cadre de la semaine de la mobilité, a prévu unMobility Pass permettant de parcourir la Belgique pour un prix forfaitaire. Elle renoue en quelque sorte avec les journéesTrain Tram Bus .
A lami-septembre 2018, laSNCB / NMBS , a fait circuler, dans les embouteillages bruxellois, deux camions publicitaires vantant les trains S.
En outre, un campagne de publicité s'est déroulée avec le slogan suivant :
"Le train S votre raccourci dans et autour de Bruxelles" / "DeS-trein Jouw sluipweg in en rond Brussel".
C'est l'occasion de rappeler quelques slogans, parmi les centaines utilisés dans le passé par laSNCB / NMBS :
- 1998 "Le train je respire enfin" / "De trein 'n verademing"
- 2002 "Le train des prix à faire oublier la route" / "De trein. Prijzen die de wegen laten leeglopen"
- 2007 "Prenez le train et une bière en plus" / "Neem trein en drink pintje meer"
- 2008 "Prenez le train et une copine plus dépensière" / "Neem de trein en een duurder lief"
- 2014 "SNCB destination mieux" / "NMBS bestemming beter"
Dans les années2007-2008 , les publicitaires voulaient volontairement choquer. Ils avaient en effet remarqués qu'alors on parlait d'eux. Mais quelques années plus tard, les commanditaires ont constatés, que cette approche n'apportait rien aux objectifs recherchés.
La campagne "Prenez le train et une bière en plus ", a non seulement fait l'objet de nombreuses critiques mais a été désavouée par le JEP (Jury d’Ethique Publicitaire ) / (Jury voor Ethische Praktijken inzake reclame ).
A partir du 21/9/2018, Infrabel a renforcé la surveillance de ses infrastructures dans lePort of Zeebrugge (Port de Zeebruges ). Plus de caméras ont été installées et une société de gardiennage a été engagée.
Ceci vise à contrer les transmigrants, venus illégalement des pays du Sud de la Méditerranée, qui essaient de gagner leRoyaume-Uni par tous les moyens.
Le 25/9/2018, laSNCB / NMBS , a lancé l'application informatique
A partir d'octobre 2018, il a été exigé, que les conducteurs, disposent de la licence européenne et d'une attestation précisant le matériel et les lignes qui lui sont autorisés.
A l'occasion d'une exposition auTrain World , qui a eu lieu du 2/10/2018 au 31/1/2019, une rame Desiro a été pelliculée en l'honneur des blocs Lego.
En octobre 2018, sous l'impulsion de laKU Leuven (Katholieke Universiteit Leuven ), des recherches ont été effectuées quant à l'utilisation de capteurs à fibres optiques pour la surveillance de la structure des ponts de chemin de fer. Le pont qui a servi àcelles-ci , est le pont métallique qui franchit le canal à la sortie de la gare de Louvain (Leuven).
Le 3/10/2018, comme sujet de son concours annuel BERT, leGroupe SNCB / NMBS-Groep a choisi l'innovation dans la lutte contre les graffitis sur les trains.
Le 3/10/2018 également, laSNCB / NMBS a reçu un "GOLD SAP Quality Award " pour sa collaboration, depuis plus de dix ans, avec la firme de développement informatique bridgX, spécialiste de l'utilisation des logiciels SAP.
En particulier, cette firme a utilisé le produitSAP FIORY pour la gestion des communications aux voyageurs.
Le 5/10/2018, un accord de coopération, a été conclu, entre l'état fédéral, la région flamande, la région wallonne et la région deBruxelles-Capitale , relatif au Financement des infrastructures ferroviaires stratégiques, soit en particulier, le RER.
Le 8/10/2018, laSNCB / NMBS a inauguré, à Hasselt, un nouvel atelier spécialement adapté à l'entretien des voitures pour voyageurs à deux niveaux.
Le 17/10/2018, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle va encore augmenter le nombre d'emplacements pour vélos près de ses gares. En plus, elle aurait voulu interdire aux vélos non pliables de prendre place à bord de ses trains pendant les heures de pointe. Mais le ministreFrançois Bellot s'est opposé à une telle mesure générale.
A lami-octobre 2018, on a appris que le procàs concernant les responsabilités de l'accident du 10/2/2010 à Buizingen se tiendrait en français àBruxelles / Brussel . Buizingen est en territoire flamand mais le conducteur soupçonné d'avoir franchi un feu rouge, causant ainsi l'accident, est francophone.
Le jugement du 3/2/2019, a conclu aux responsabilités du conducteur, de laSNCB / NMBS et d'Infrabel. Seuls ces deux derniers ont reçu une amende, laSNCB / NMBS étant jugée responsable de son employé.
Infrabel a fait appel de ce jugement, car contestant les mesures pour le futur qu'il contient, en particulier, l'obligation d'avoir des aiguillages positionnés en protection d'un croisement des voies. Pour faire cela, il aurait fallu reconfigurer tout le réseau. Il est par ailleurs universellement admis, que des signaux au rouge, suffisent pour protéger un croisement.
Le jugement en appel du 29/1/2021, tout en maintenant la culpabilité d'Infrabel, a atténué fortement sa responsabilité, n'a plus retenu l'obligation de positionnement des aiguillages et ne lui a plus reproché principalement qu'un manque de coordination avec laSNCB / NMBS .
La référence au positionnement des aiguillages en sécurité, fait peut être référence à une pratique ancienne, qui consistait à envoyer un train, qui brûlait un feu rouge, sur une voie sans issue, où il devait dérailler. L'augmentation de la vitesse des trains, a rendu cette solution trop dangereuse.
Le 19/10/2018, l'INR-ICN (Instituut voor de Nationale Rekeningen -Institut des Comptes nationaux ), a ajouté la dette d'Infrabel, environ deux milliards d'euros, dans l'estimation de la dette de l'état belge.
C'était une exigence de l'organisme européen Eurostat, qui jouera un rôle dans le cadre des contrôles budgétaires de laCommission européenne , et donc est susceptible de freiner à l'avenir les investissements dans l'infrastructure ferroviaire.
Le 24/10/2018, a été lancée, une liaison fret par le rail entre les terminaux ferroviaires deLiège airport , à Bierset, et de Zhengzhou, province de Henan en Chine. C'est une initiative de la structure commercialeWallonie-Henan EU-China Logistics Incubator et c'est ZIH (Zhengzhou International Hub ) qui en est l'opérateur.
Le 5/3/2019, une cérémonie d'inauguration de cette liaison, a eu lieu à Zhengzhou, où elle a été baptisée "Cainaio Line ". Ce nom fait référence à celui d'une filiale du grand vendeur chinois sur internet qu'est Alibaba.com, qui sera son principal utilisateur. En effet,celui-ci veut installer à Liège son principal hub européen.
Le trafic s'est bien concrétisé par la suite, ainsi, en octobre 2020, le terminal recevait quatre trains par semaine de Zhengzhou et un de Chengdu.
Le 26/10/2018, les associationsNavetteurs.be et Trein Tram Bus, ont protesté contre le projet de nouveau contrat de gestion laSNCB / NMBS .
Sont notamment critiqués les points suivants : elle ne devrait plus indemniser les voyageurs pour les retards de moins de30 minutes , des points d’arrêt peu fréquentés pourraient être supprimés et, sur certaines des lignes, des trains pourraient être remplacés par des bus.
Le 27/10/2018, deux jeunes on été interceptés accrochés à l'arrière d'une automotrice Desiro. Ils avaient fait le trajetOttignies - Wavre-Walibi enTrain Surfing .
Nombre de cas de Train Surfing
2015 6 2016 13 2017 10 2018 17
Le 30/10/2018, on a appris qu'Infrabel va se fournir en rails auprès deBritish Steel . Bien que l'acier soit fabriqué auRoyaume-Uni , les rails seront laminés en France, à Hayange, où l'entreprise dispose d'une unité renommée pour cette opération.
Les barres de100 m ainsi fournies seront assemblées par Infrabel pour en faire des longs rails soudés.
La nuit du 13/11/2018, Infrabel a procédé à des essais de surveillance nocturne de ses voies par un drone. Ceci dans le cadre de la lutte contre les vols récurrents de câbles de signalisation.
En France, confronté au même problème, on utilise ce moyen depuis plusieurs années. Naturellement, si une tentative de vol est détectée, encorefaut-il envoyer des forces de police pour l'intercepter.
Le petit avion sans pilote utilisé, de3,30 m d'envergure, est muni de caméras téléguidées, dont une à infrarouges. Il se déplace quasi silencieusement à150 m d'altitude. Il est piloté à distance mais peut suivre une route prédéfinie sur base de coordonnées GPS (Global Positioning System).
Il a donné entière satisfaction. Mais pourra-t-on obtenir l'autorisation de l'utiliser, vu la réglementation des drones civils ?
En effet, la DGTA (Direction Générale Transport aérien ) / DGLV (Directoraat-Generaal LuchtVaart ), plafonne leur altitude à90 m , interdit les vols de nuit ne permet pas au pilote de quitter son engin de vue.
Le 16/11/2018, le ministreFrançois Bellot etXavier Bertrand , président desHauts de France , ont inauguré les relationsNamur - Charleroi - Maubeuge etMons - Aulnoye qui seront ouvertes aux voyageurs, deux fois par jour dans les deux sens.
De cette façon, à partir du 9/12/2018, une correspondance avec deux des quatre IntercitésMaubeuge - Aulnoye - Paris-Nord sera assurée, ainsi qu'au retour.
Le 11/12/2022, la relationMons - Aulnoye a été supprimée et la relationNamur - Charleroi - Maubeuge est désormais desservie par la relation S63.Celle-ci , a une plus grande fréquence qui couvre toute la journée. C'est la première fois qu'une relation S franchit les frontières.
Le 19/11/2018, le gouvernement belge a marqué son accord à la demande du gouvernement français de faire étudier la réouverture du tronçon transfrontalierDinant - Givet . Le rétablissement decelui-ci permettrait une liaisonNamur - Reims . Les deux gouvernements ont signé un accord, à ce propos, le 24/1/2022.
En mai 2019, le gouvernement wallon a approuvé le principe de l'établissement d'un RAVeL sur un tronçon de cette ligne, mais l'a conditionné à sa comptabilité avec une exploitation ferroviaire.
Le 21/11/2018 également, Infrabel a procédé au remplacement de la passerelle deL'Arbre unique / De Eenboom à Evere. L'ancienne, de 1956, une des premières en béton précontraint, était fissurée. La nouvelle, d'une portée de36 m , a été réalisée en béton BUHP (Béton à Ultra-Hautes Performances ), par la firme Ergon. Elle n'a pas d'armatures et seulement10 cm d'épaisseur, ce qui constitue un record européen.
Les qualités exceptionnelles de ce nouveau type de béton, sont dues à la présence de particules ultrafines de silice dans sa composition.
A cette époque, de 2018, on a constaté que les problèmes de manque de ponctualité sont sans cesse croissants, et tout le monde se demande quelles en sont leurs causes.Peut-être aurait-on trop d'incidents ?
Répartition des Incidents ayant impactés la ponctualités
année SNCB Infrabel autres total 2019 23 51 39 118 2020 10 27 40 77 2021 12 22 67 101 2022 33 32 108 173 2023 28 68 52 148
Le 23/11/2018 également, laSNCB / NMBS , a proposé à la vente, ce seul jour, un ticket promotionnelBlack Friday . Malheureusement, son système informatique n'a pu traiter l'afflux de demandes et cette action s'est révélée être un échec.
Ce qui est étonnant, c'est que telles actions ont déjà eut lieu, sans problème, dans le passé.
Le 28/11/2018, on a inauguré la ligne RER entreBruxelles / Brussel et Denderleeuw. Après une décennie de travaux, elle a été portée à quatre voies. Le chantier le plus spectaculaire a été l'adaptation duviaduc de la Pede (Pedeviaduct) à Dilbeek. La ligne permettra désormais un débit de 25 trains à l'heure. Manque toutefois la nouvelle gare prévue à Anderlecht.
A cette occasion, le premier ministre,Charles Michel , a appelé laSNCB / NMBS et Infrabel, à mieux collaborer et à ne plus se rejeter sans cesse la responsabilité des retards.
Le 29/11/2018, un article dans le mensuelJoods Actueel a posé la question : pourquoi laSNCB / NMBS n'a-t-elle pas encore indemnisé les familles pour les25.000 juifs transportés vers les camps de la mort des nazis entre 1942 et 1944 ? Les compagnies nationales de nos pays voisins l'on fait.
Le 29/11/2018 également, on a appris laSNCB / NMBS , avait reçu leFEBE Elements Awards , pour son parking souterrain en gare de Malines.
Au 1/12/2018, laSNCB / NMBS , a terminé l'installation, devant l'accès de tous les arrêts du RER bruxellois, de hauts poteaux bleus, portant à leur sommet, l'emblème de la SNCB et celui des trains S.
Le 3/12/2018, Infrabel a annoncé qu'elle va équiper les1.500 passages à niveau du pays, de panneaux, détaillés et tournés vers la route, indiquant son numéro et sa localisation. Ceci permettra au public de communiquer plus clairement un incident.
Des panneaux existent déjà, mais ils sont destinés aux conducteurs de train ou au personnel d'entretien et leur signification n'est pas connue du grand public.
Les premières élections sociales duGroupe SNCB / NMBS-Groep ont eu lieu, du 3/12/2018 au 7/12/2018, afin d'élire les 523 mandats réservés aux membres du personnel dans les 85 organes de dialogue que compte le groupe.
Le collège électoral se répartissait comme ceci :SNCB / NMBS 18.516 , Infrabel10.380 ,HR Rail 732, détachés (dans une filiale par exemple)1.023 .
Il y a eu16.651 votants sur30.651 inscrits, soit seulement54,32 % .
Attribution des mandats des élections sociales 2018
organisme CGSP CSC SIC SLFP SATP METISP SNCB 140 90 16 3 4 1 Infrabel 117 69 1 2 0 0 CPR* 42 27 4 2 0 0 HR Rail 3 2 0 0 0 0 total 302 188 21 7 4 1 * commissions paritaires régionales
C'est donc une victoire du syndicat de gaucheCGSP-Cheminots /ACOD-Spoor . Mais quelle signification faut-il donner au grand nombre denon-votants ? A titre de comparaison, le récent chiffre français était de66,70 % .
On évoque le fait que le vote devait se faire parfois loin du lieu de travail. Mais n'avait-il pas, tout simplement, un manque d'enjeu. En effet, la représentation syndicale dans la CPN (Commission Paritaire Nationale) / NPC (Nationale Paritaire Commissie ) ne faisait pas l'objet de ces élections. La répartition des sièges attribués aux syndicats, dans ce qui est l'organe le plus important, reste basée sur le comptage de leurs membres.
A remarquer que sur les 523 mandats attribués, seuls 64 donnent lieu à une charge à temps plein.
Début décembre 2018, une délégation de laSNCB / NMBS , a visité leRail Service Center Dortmund-Eving récemment ouvert parSiemens Mobility .
Cet atelier dispose d'uneimprimante 3D de haute performance, capable de parfaitement reproduire une pièce en plastique pour les automotrices Desiro, et ce en très peu de temps. Il n'est donc plus nécessaire de disposer d'un important stock de pièces de rechange de ce type.
Le 6/12/2018, l'association écologique CANOPEA, a publié un article intituléLes vraies raisons du retard chronique des trains .
En plus d'une d'une insuffisance des moyens, les causes structurelles seraient, d'aprèscelui-ci : la perte de flexibilité du réseau, l'achat trop tardif de matériel roulant et un plan de transport pas assez robuste.
LaSNCB / NMBS , pour sa part, invoque : les travaux d’infrastructure, les conditions météorologiques, le nombre croissant de voyageurs, les accidents de personnes et le temps nécessaire à la résorption du retard.
A toutes ces causes, il faudrait ajouter : la dimension organisationnelle, la fiabilité du matériel, la longueur du trajet assigné à un train, la procédure de départ des trains, etc. Quoi qu'il en soit, on peut conclure, que la ponctualité, dépend d'une multitude de facteurs.
Du 10/12/2018 au 12/12/2018, Infrabel, dans la zone portuaire anversoise, a de nouveau fait une campagne de sensibilisation, sur l'obligation de s'arrêter au signal rouge des multiples passages à niveau.
Elle visait les conducteurs de camion, souvent étrangers, aux abords des terminaux MPET (MSC PSA European Terminal ) et COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp ). L'originalité de cette campagne est le fait qu'elle s'exprimait en lavant lepare-brise des camions et offrant des lunettes de soleil aux chauffeurs.
Dans les mois qui suivirent, il eut effectivement une chute du nombre des accidents aux passages à niveau du port.
Du 10/12/2018 au 21/12/2018, laSNCB / NMBS , a fait circuler, pour la première fois, son "Happy Train ". Il s'agit d'un train décoré extérieurement et intérieurement dans l'ambiance de Noël.
Le 9/12/2018, IZY a mis en service deux rames TMST (TransManche SuperTrain)ex-Eurostar , reconditionnées pour cette nouvelle utilisation.
Le 13/12/2018, un agent du SOC (Security Operations Center ) s'est suicidé. Comme c'est le troisième en seize mois, sur un effectif d'une trentaine de personnes, on peut se demander ce qui se passe dans ce service.
Le 14/12/2018, les principales compagnies européennes actives dans le fret ferroviaire, dont Lineas, ont fondé,RFF (Rail Freight Forward ). L'objectif est de démontrer, auprès des décideurs et du grand public, combien le ferroviaire peut contribuer à diminuer les nuisances environnementales.
Pour cela, un train spécial, le "Noah’s Train " (train de Noé) parcourra l'Europe. Il fera halte àSchaerbeek / Schaarbeek le 20/2/2019.
Le 18/12/2018, on a posé la première travée du pont haubané, qui donnera accès à la future gare de bus à établir sur le toit de la gare de Namur, transformantcelle-ci en gare multimodale.
Le 18/12/2018 également, les CFL ont commandé àAlstom Transport . 34 trains régionauxCoradiaStream High Capacity à deux niveaux. Ces automotrices, sont destinées aux relations entre leGrand-Duché de Luxembourg et la Belgique. Pour cela, elles seront non seulement équipées de l'ERTMS mais aussi de la TBL1+.
Contrairement à l'option prise par laSNCB / NMBS de miser sur la 4G, les CFL feront équiper ce matériel duWiFi .
Les 22 unités à trois caisses, formeront la série 2400, et les 12 unités à six caisses, la série 2450. La première rame a été livrée le 6/1/2023. La première circulation commerciale, a eu lieu le 29/9/2024.
Le 21/12/2018, le gouvernement de la région bruxelloise s'est engagé à approuver l'accord de coopération entre le fédéral et les régions sur la finalisation du RER. C'était la dernière région à l'approuver. Ses revendications concernant les investissements dans les haltes bruxelloises ont été rencontrées.
Legouvernement fédéral , en affaires courantes, espère trouver une majorité parlementaire pour approuver cet accord au niveau fédéral.
Le 28/12/2018, laSNCB / NMBS , a annoncé que leRail Pass , leGo Pass et laKey Card seront disponibles en version digitale à partir du 1/7/2019. Au même moment, on a appris que leCity Pass ne rencontrait pas encore le succès espéré.
Dans le cadre des fêtes de fin d'année 2018, laSNCB / NMBS a commercialisé unHappy-Ticket .Celui-ci permettait un voyagealler-retour dans toute la Belgique à un prix forfaitaire. A cette occasion, l'automotrice Desiro 08207 a été pelliculée pour en faire la publicité.
En cette fin d'année, c'est l'occasion de faire le point sur la composition du réseau ferroviaire belge qui varie peu.
Lignes principales composant le réseau Infrabel
année longueur des lignes dont LGV total électrifiées * dont 25 kV AC 2015 3.607 km 211 90 % 13 % 2016 3.602 km 211 91 % 14 % 2017 3.605 km 211 91 % 14 % 2018 3.607 km 211 90 % 14 % 2019 3.615 km 211 90 % 13 % 2020 3.618 km 211 90 % 13 % * majoritairement en 3 kV DC
Pour être complet, ajoutons que le réseau Infrabel compte6 km de lignes électrifiées en15 kV AC 16 2/3 Hz à la frontière allemande.
Fin 2018, Infrabel, a fait renouveler un complexe d'aiguillages à Zedelgem. Ces travaux ont été confiés à l'entreprise MOBIX.Celle-ci , a utilisé un tracklayer, construit par la firme allemandeTECHNE KIROW . C'est une poutre motorisée, qui se déplace, longitudinalement et latéralement, sur quatre pieds équipés de chenilles. A cette poutre, sont suspendus les aiguillages.
Fin 2018 début 2019, on a installé un nouveau logiciel sur les locomotives TRAXX de la relationBruxelles / Brussel - Amsterdam . On espère ainsi remédier aux défauts de la précédente version qui, pendant un an, a provoqué de multiples arrêts des trains en pleine voie. Ce fut un échec, mais quelques temps plus tard, une nouvelle correction mis fin aux problèmes.
En 2019, on a terminé les quais de la gare d'Hoeilaert (Hoeilaart), y compris les abris et le petit mobilier. C'est la première à être ainsi équipée sur le tronçon RER entre Etterbeek et Ottignies. Elle préfigure donc ce qui sera installé dans les autres points d'arrêt. Par contre, seule l'assiette a été adaptée aux futures quatre voies du RER.
Caractéristique de ce point d'arrêt, les deux longues passerelles inclinées qui donnent accès aux quais.
A partir des années 2019, laSNCB / NMBS , a commencé à équiper ses quais, de nouveaux types de bancs et d'abris.Ceux-ci , sont fabriqués par la firme verhofsté. Ils sont construits en acier galvanisé et peints par poudrage en couleur gris clair. Les abris sont pourvus d'un éclairage LED.
Avec effet au 1/1/2019, l'organigramme de laSNCB / NMBS , a été restructuré.
Management :
-Conseil d'administration / Raad van bestuur
-Comité de direction / Directiecomité
-Executive Committee .
Directions :
-Transport Operations
-Passenger Transport & Security
- Stations
- Technics
-Marketing & Sale
- Finance.
Services Corporate :
- Strategy
- Legal & IT
-Human Ressources
-RER / GEN
-Corporate Communication & Public Affairs .
Filiales :
- YPTO
- autres.
En interne, les directions sont nommées par un ensemble de lettres, par exemple,Transport Opérations est désignéeB-TO ,Passenger Transport & Security est désignéeB-PT etc. Les niveaux hiérarchiques dépendant de ces directions, sont désignés par des chiffres, par exempleB-TO.1 est le premier du premier niveau,B-TO.11 est le premier du deuxième rang du premier niveau, etc.
Voici une anecdote plutôt amusante, du moins lorsqu'on n'est pas concerné. Près de la gare de Louvain, l'usager dispose depuis quelques mois d'un grand parking souterrain, le P1, avec deux accès. L'accès côté gare est géré parB-Parking et celui côté rue est géré par laStad Leuven (ville de Louvain).
Début 2019, on s'est aperçu que l'affichage indiquant le nombre de places libres à l'entrée côté gare était bloqué sur VRIJ (libre) et celui côté rue sur VOL (plein). On a éteint les deux affichages et entamé une négociation pour savoir comment répartir les coûts de réparation.
C'est à partir de début 2019, que laSNCB / NMBS , a été autorisée à embaucher du personnel intérimaire, en plus de son personnel statutaire et contractuel.
Le 2/1/2019, Lineas débuta des activités de manoeuvre dans le port de Rotterdam, notamment dans leDistributiepark Maasvlakte West . Quand on connait la rivalité historique de ce port, avec celui d'Anvers (Antwerpen), c'est un fait à signaler.
A la même époque, il débuta aussi les mêmes activités dans le port fluvial de Strasbourg. Pour cela, il utilisa une locomotive, construite en 1960, parFauvet Girel . Cette locomotive, rénovée pour l'occasion, avait passé toute sa carrière dans l'industrie sidérurgique wallonne.
Le 9/1/2019,Jean-Pierre Hansen président duComité de pilotage du RER , a annoncé à la commission parlementaire Infrastructure deLa Chambre /De Kamer , qu'il était en train de négocier une tarification unique des transports en commun dans un rayon de11,5 km autour de laGrand-Place deBruxelles / Brussel .
C'est une extension de l'abonnement MTB (Metro Tram Bus ), qui ne s'appliquait qu'à la région bruxelloise, puisque dès lors la périphérie flamande sera aussi concernée. Il voit dans cet accord, une préfiguration d'une tarification RER par zone.
C'est aussi le 9/1/2019, que le gouvernement français a lancé la procédure d'attribution de franchises pour l'exploitation du trafic des voyageurs, à partir de 2022, pour deux lignes ferroviaires au départ de Nantes. La compagnie désignée, y remplacera donc la SNCF, sauf si c'est elle qui obtient la concession.
C'est une des deux modalités, avec l'open access, prévue dans le quatrième paquet ferroviaire, mais à laquelle on peut renoncer sous certaines conditions.
Cela ne concerne à première vue pas la Belgique, mais il y aura inévitablement un effet d'exemple. En effet, alors, tous les pays voisins pratiqueront le système de concession de ligne. LeGrand-Duché de Luxembourg n'est pas concerné vu sa trop faible taille.
En plus, le gouvernementgrand-ducal , s'apprête à instaurer la gratuité des transports en commun, à partir du 1/3/2020. Pour les CFL, cela ne concernerait toutefois, que la deuxième classe et les trajets entre ses propres gares.
Notons, qu'Athus, en tant que gare mixte CFL /SNCB / NMBS , bénéficierait de cette gratuité.
Le 10/1/2019, Infrabel a inauguré à Namur, un important bâtiment qui regroupe ses services chargés de la gestion des circulations, de l'alimentation des caténaires et de la logistique.
En même temps, elle a mis en évidence son application du NWoW (New Way of Working ). Cette nouvelle approche managériale dont l'expression la plus spectaculaire est, dans les bureaux, le remplacement des postes de travail individuels par des espaces de travail partagés.
Cela suppose que le travail puisse être fait en n'utilisant qu'un ordinateur portable et que l'aménagement du bâtiment soit spécialement adapté.
Le 11/1/2019, Infrabel, a reçu pour mission, d'instaurer unMécanisme de coordination / Coördinatiemechanisme , entre toutes les parties concernées par le fret ferroviaire.
Le 14/1/2019, Infrabel a communiqué le nombre de dépassements de signaux pour l'année 2018, soit87 dépassements contre 55 l'année précédente.
On constate que ce nombre varie très fort d'une année à l'autre. C'est toutefois statistiquement explicable, car par rapport au nombre de trains sur une année, environ1,5 millions , une variation infime de la proportion de dépassements, donne tout de suite une grande modification de leur nombre absolu.
En tout cas, on ne peut pas conclure que la généralisation de la TBL1+ a modifié radicalement la proportion de dépassements.
A partir du 15/1/2019, on peut obtenir le tarif préférentiel voyageur en scannant son titre de transport aux bornes de paiement de B-Parking. Avant cela il fallait le présenter à un des rares guichets ouverts.
Le 16/1/2019, la commission parlementaire Infrastructure de laLa Chambre /De Kamer a approuvé à l'unanimité, le projet d'accord de coopération entre le fédéral et les régions porté par le ministre en affaires courantesFrançois Bellot .
On n'imagine pas qu'un texte, adopté à l'unanimité, de soit pas ratifié par les quatre parlements concernés.
Ce projet, valable jusque 2031, garantit le financement des travaux du RER, le maintien de l'intégralité du réseau ouvert au trafic des voyageurs et un aménagement de l'application stricte de la clé de répartition60-40 année par année entre travaux en Flandre (Vlaanderen) et Wallonie.
Cette clé de répartition60-40 , a été décidée par l'accord de coopération du 5/10/2018, entre l'état fédéral, la région flamande, la région Wallonne et la région de bruxelloise. Elle ne s'applique pas aux investissements d'intérêt national ni à ceux en région bruxelloise. Elle ne s'applique qu'à ceux en Flandre (Vlaanderen) et en Wallonie.
Donc, si, une année, on fait un investissement en Flandre (Vlaanderen) de 100, il faut en en faire un de 67 en Wallonie ou, autrement dit, si on fait un investissement de 100 en Wallonie, il en faire un de 150 en Flandre (Vlaanderen).
Pour une soirée privée tenue le 16/1/2019, une partie de la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal , a été métamorphosée par l'agence événementielle Nouvelle Dimension.
Le 21/1/2019, Infrabel a attribué, àCML Industries , la fourniture de wagons équipés pour le chargement et le transport de rails. Cette importante commande, pour cette petite firme de Libramont, va la faire passer dans une catégorie supérieure.
Le 24/1/2019, laSNCB / NMBS et Infrabel annoncent lancer un plan commun pour lutter contre la dégradation continue, depuis des années, de la ponctualité, le "Punctuality Improvement Program ". La situation est inquiétante, la ponctualité de laSNCB / NMBS est tombée, en 2018, à87,20 % , à comparer avec celle des NS, soit96,00 % .
Comme mesures nouvelles prévues, citons, intervention de consultants, placement de caméras aux passages à niveau, surveillance des caténaires par les locomotives et test d'un produit de dégivrage des caténaires.
Il faudra aussi être attentif au KPI (Key Performance Indicator ) qui est surveillé par laCommission européenne dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire. Cet indice devrait agréger, à la fois les chiffres de la ponctualité, et ceux de la suppression des trains.
A propos de la comparaisonBelgique / Pays-Bas entre entités plus ou moins semblables, soitSNCB / NMBS et NS d'une part, et Infrabel et ProRail d'autre part, il faut mentionner que les NS n'exploitent que les lignes principales relevant de l'état néerlandais. Les autres lignes sont gérées par des compagnies privées choisies par les provinces néerlandaises.
Ceci entraîne forcément une autre organisation de la circulation des trains. Mais peut-on considérer que c'est un élément explicatif, si l'on sait que ces compagnies privées ont également une très bonne ponctualité ?
Du 24/1/2019 au 3/2/2019, une pièce de théâtre,Le grand Paranoïa Express , a été jouée à Charleroi. L'auteur,Nancy Vilbajo , se moque gentiment du petit monde des navetteurs. Elle renoue ainsi à une très ancienne tradition d'humour ferroviaire qui était déjà au centre de son livre "SNCB mon amour " de 2015.
On retrouve la même approche humoristique dans la sériePrettig gespoord (Superbement voyagé en train ) de la télévision flamande één, tournée sur leStoomtrein Dendermonde-Puurs .
Le 29/1/2019, le CCE (Conseil Central de l'Economie ) / CRB (Centrale Raad voor het Bedrijfsleven ) et le CNT (Conseil National du Travail ) / NAR (Nationale Arbeidsraad ), ont émis un avis commun à propos des tarifs de laSNCB / NMBS :
- la hausse des tarifs devrait être conditionnée à un amélioration de la qualité du service au voyageur
- il faudrait harmoniser les conditions d'abonnement entre les diverses catégories d'étudiants et de travailleurs.
Le 29/1/2019 également,Yellow Window a reçu un desHenry van de Velde Awards pour son aménagement intérieur des voitures M7.
Le 30/1/2019, Infrabel a montré à la presse sont nouveau dispositif, destiné à décourager le trespassing, installé àLiège-Carré . Il est constitué de caméras infrarouges qui, constatant un mouvement, déclenchent un message d'alerte, en quatre langues, émis par unhaut-parleur .
Les endroits ainsi protégés sont les entrées des tunnels que des piétons utilisent comme raccourci pour aller en ville.
En janvier 2019, un département de l'UCLouvain, l'IRES (Institut de Recherches Economiques et Sociales ), a publié une étude intitulée "Libéralisation du rail : qui va gagner, qui va perdre?".
Celle-ci part du processus de libéralisation qui a eu lieu dans trois pays;Royaume-Uni , Suède et Allemagne, pour supputer ce qui pourrait advenir en Belgique. Il n'y aurait pas de diminution des subsides publics, pas de diminution de la qualité du service ni de la sécurité,peut-être une autre répartition du prix payé par les voyageurs et sans doute une plus grande pression sur les travailleurs.
C'est dommage que cette étude n'ait pas inclus lesPays-Bas , car elle aurait alors remarqué, que la complexité de la gestion de la libéralisation, mobilisait, de façon permanente, l'attention du monde politique.
Début février 2019, Lineas, a ouvert, à la demande de Vlaeynatie, une relation entre son terminal intermodal 3MCT et les ports d'Anvers (Antwerpen) et de Zeebruges (Zeebrugge).
Ce terminal est situé à Westdorpe, en Zélande (Zeeland), non loin de la frontière belge, donc à relativement faible distance des ports de destination. Ce qui est remarquable, c'est qu'une firme qui avant utilisait des relations fluviales et routières, arrive à la conclusion que, même pour ces distances, il est préférable de choisir le rail. L'engorgement croissant du trafic automobile, dans cette région, a sans doute largement motivé ce choix.
Le 4/2/2019, le CEO de laSTIB / MIVB ,Brieuc de Meeûs , déclare dans la presse flamande, qu'il verrait bien sa société exploiter des trains dans la région bruxelloise après 2023.
Dans le même esprit, le ministre flamand de la mobilité,Ben Weyts , prolonge ensuite "Als we in Vlaanderen zeggenschap krijgen over het spoor, dan kunnen we ons huidig vervoeraanbod van bussen en trams ten minste eens afstemmen met het treinaanbod" ("Si nous obtenons notre mot à dire sur les chemins de fer en Flandre (Vlaanderen), nous pourront alors au moins mettre en concordance l'offre actuelle de transport des bus et des trams avec l'offre des trains").
Va-t-on vers une refonte complète du paysage ferroviaire après 2023 ?
Un débat qui a eu lieu le 8/2/2019 sur la chaine de télévision BX1, a permis de préciser la position bruxelloise.Celle-ci voudrait une desserte bien plus fréquente, y compris leweek-end , une dizaine d'arrêts supplémentaires et un matériel de type urbain, avec de larges portes et un accélération plus forte.
LaSTIB / MIVB estime qu'elle peut rencontrer ces objectifs dans le cadre de l'open access. Mais pour cela, elle doit se voir attribuer suffisamment de sillons, surtout aux heures de pointe, ce qui ne semble pas réaliste.
Le 9/2/2019, laSNCB / NMBS , qui doit absolument recruter un nombre important d'accompagnateurs de train, a organisé avec succès, un "Meet & Greet Train ". La difficulté de pourvoir ces postes est l'exigence du bilinguisme.
Le 11/2/2019, les syndicats ont écrit une lettre commune àSophie Dutordoir à propos du projet informatique SPRITE (Strategic Partnership for Rail IT Engagements ). Ils dénoncent un déficit d'informations et s'inquiètent pour l'avenir du personnel.
Le 11/2/2019, laCommission européenne a accordé un délai de trois mois, avant d'appliquer auRoyaume-Uni , les conséquences sur le plan ferroviaire, de son retrait de l'Union européenne prévu, à ce moment, le 29/3/2019 dans le cadre du Brexit.
Sans négociation, après ce délai, les compagnies britanniques, leur personnel et leur matériel, n'auront plus accès aux réseaux européens, y compris le tunnel sous la Manche. Ceci ne concernera cependant pas les filiales européennes de ces compagnies.
Le gouvernement britannique avait été averti depuis des mois de cette possible interdiction.
Le Brexit finalement a été reporté au 31/1/2020, mais avec une période de transition qui maintient en pratique l'ancienne situation jusque fin 2020.
Le 18/2/2019, la commune de Silly a décidé d'intervenir, pour ses habitants, dans le prix des abonnements du parking de sa gare. La ville d'Aerschot, a aussi décidé de faire ce geste.
Le 20/2/2019, HUPAC a autorisé lessemi-remorques routières sur son train multimodal circulant entre les terminaux anversois COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp ) et barcelonaisEl Morrot (Espagne).
Ce transport exige des wagons plus longs que les autres. C'est la première fois queceux-ci sont autorisés sur le réseau espagnol.
Le 25/2/2019, Infrabel a inauguré son nouveau CLI (Centre Logistique Infrastructure ) / LCI (Logistiek Centrum Infrastructuur ) de Charleroi.
De tels centres et leurs antennes sont répartis sur tout le réseau. Ils abritent le personnel et le matériel nécessaires à l'entretien de la voie, de la caténaire et de la signalisation dans une certaine zone. Leur nombre devrait passer de 250 à 68 à l’horizon 2022.
Ils sont complétés par l'atelier et magasin central d'Infrabel deSchaerbeek / Schaarbeek .
Le 28/2/2019, le premier ministre a officiellement assisté, àBraine l'Alleud , à la reprise des travaux du RERBruxelles / Brussel - Braine l'Alleud - Nivelles . Les travaux se feront au fur et à mesure de la délivrance des permis d'urbanisme.
Néanmoins, un premier tronçon sera immédiatement concerné entre Waterloo et le nouvel arrêt deBraine-l’Alliance .
Le 28/2/2019 également, leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer , a forcé Infrabel, à prendre diverses dispositions pour améliorer la planification des travaux sur le réseau, avec, entre autres, celle de créer un service unique dédié à cette tâche.
Fin février début mars 2019,Siemens Mobility , a fait des essais avec sa locomotive électrique Vectron, en vue de la faire agréer sur le réseau belge. Une attention toute particulière a été portée sur son aptitude à supporter les diverses versions de l'ERTMS.
Le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ) la homologuée le 24/3/2020.
Le 2/3/2019, Infrabel, a inauguré deux fresques, une à chacune des entrées de la jonctionNord-Midi .Celles-ci , sont l'oeuvre du collectifFarm Prod .
Le 5/3/2019, Crossarail, qui était détenu depuis 2017 parRhenus Logistics , a été cédé àBLS Cargo .
Cette compagnie de transport de fret ferroviaire suisse, était, à cette date,elle-même détenue par le BLS à52 % , la SNCF à45 % et Ambrogio à3 % .
Le 14/3/2019, la presse flamande, a soulèvé un problème concernant les amendes administratives maintenant appliquées par laSNCB / NMBS . Il y a, par exemple, un cas à Louvain, où le montant réclamé dépasse les30.000 € .
Naturellement, l'usager est en tort. N'ayant jamais donné suite aux demandes de paiement, il a, par le jeu des intérêts de retard et des frais, laissé gonfler sa detteau-delà du raisonnable. Mais nefaudrait-il instaurer une procédure administrative d'examen de ces cas extrêmes ?
L'Ombudsrail a confirmé qu'il était régulièrement saisi de pareils cas, ou même de celui de personnes à problèmes mentaux.
Le 16/3/2019, CMI (Cockerill Maintenance et Ingéniérie ), qui avait succédé en 2004 à CMI (Cockerill Mechanical Industries ), a changé une nouvelle fois de nom. Reprenant celui de son fondateur, l'entreprise, qui s'est largement diversifiée, s'appelle désormaisJohn Cockerill Group . La division ferroviaire fait dès lors partie deJohn Cockerill Services .
Le 20/3/2019, a été inaugurée une nouvelle passerelle dans la gare d'Ottignies. Elle remplace une ancienne qui va être démolie. L'avantage de cette nouvelle passerelle est qu'elle possède maintenant des ascenseurs. L'inconvénient, est qu'elle n'est plus prévue pour les cyclistes. Mais un itinéraire reste possible pourceux-ci via le tunnel sous voies.
Le 21/3/2019, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer rend public le résultat de l'enquête qu'il a mené, auprès des employeurs, sur les moyens de transport qu'utilisent leurs employés pour les trajetsdomicile-travail . On voit que le train est surtout utilisé par les navetteurs bruxellois.
Moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018
destination train autre transport public voiture vélo autre Bruxelles 34,0 % 19,1 % 36,2 % 4,4 % 6,3 % Flandre 5,2 % 3,7 % 67,6 % 17,0 % 6,5 % Wallonie 4,0 % 4,1 % 83,3 % 1,6 % 7,0 % Belgique 10,6 % 6,8 % 65,0 % 11,1 % 6,5 %
Le 21/3/2019 également, Infrabel, a débuté les travaux d'électrification, en3 kV DC , du tronçonMol - Hasselt . Tous ces travaux en Flandre (Vlaanderen) se font avec un complément financier important de la région flamande.
C'est aussi le 21/3/2019, queJoris van Dijk de laTU Delft etEelco Schrik deMott MacDonald , ont publié un avis critique sur l'ERTMS.
Ils estiment qu'à notre époque, alors que les moyens de communication le permettent, il était inutile d'investir dans une informatique compliquée à bord des trains, alors que les centrales qui règlent le trafic, disposent de toutes les informations et ressources nécessaires. Ils déclarent même, qu'une gestion centralisée, simplifierait l'implémentation de l'ATO (Automatic Train Operation ) et la circulation sur différents réseaux.
Ces opinions, négligent l'impératif de sécurité, qui veut qu'en cas de rupture de communication d'un train avec la centrale, on garde une maîtrise de la circulation en cours.
Le 22/3/2019, on a appris par la presse que laSNCB / NMBS étudie la possibilité d'une liaison pour les voyageurs entre Anvers (Antwerpen) et Weert auxPays-Bas , ce qui impliquerait, faute d'électrification complète, l'utilisation d'autorails.
C'est également le 22/3/2019, qu'Infrabel a ouvert ses données informatiques au public, en mettant en vigueur sonOpen Data . Pour marquer cet événement, elle a organisé, le 28/4/2019, un hackathon, soit un rassemblement de mordus de la programmation informatique autour de ses données relatives au transport.
Le 25/3/2019, Infrabel, a lancé une campagne d'information, Railspect, pour sensibiliser aux dangers des passages à niveaux.
Une étude vient en effet de mettre en lumière, que77 % de la population ignorait les règles de sécurité des passages à niveau. Les comportements erronés les plus fréquents, sont, franchir immédiatement après le passage du train, alors qu'un autre peut survenir, et avancer son véhicule contre le précédent, au risque de se laisser bloquer entre les barrières.
Notons qu'à cette date, Infrabel, avait déjà équipé une cinquantaine de passages à niveau de caméras de surveillance et comptait bien poursuivre l'équipement de dizaines d'autres.Celles-ci sont exploitées par ses services techniques, avec l'appui de la société PortEyes.
Exemple de l'avantage de ces caméras, lorsque qu'un passage à niveau se met en alarme, suite à un problème détecté par son système électrique, on peut mieux apprécier la nature de l'incident. Ceci accélère la remise en ordre du passage à niveau. C'est essentiel car, en attendant, la signalisation impose la marche à vue aux trains.
Par ailleurs, Infrabel, a débuté, début 2019, à Aubange, des tests avec des détecteurs de mouvement, qui émettent un fort signal sonore lorsqu'un piéton franchit les barrières fermées.
En mars 2019, laSNCB / NMBS , a publié un mémorandum. On y retrouve notamment, dans la perspective de la libéralisation de décembre 2020, la demande d'un régulateur fort et indépendant.
Le 28/3/2019, Infrabel, a reçu un desRailTech Innovation Awards pour sa solution informatique permettant de confronter la situation sur le terrain de l'implantation de l'ETCS, avec celle prévue par les études.
Pour cela, au moyen du logiciel Hyperion, on agglomère les données recueillies par l'engin de mesure EM202, lors de son parcours sur la voie. Ensuite, on les confronte avec un fichier InfraXML, qui contient les données théoriques.
C'est une cellule spécialisée deCegelec Belgium , qui a effectué le travail.
En avril 2019, on a appris qu'en Allemagne, on testait une caténaire commutable, au fur et à mesure de l'avancement des trains, entre le3 Kv DC et le15 kV AC 16 2/3 Hz . Le but serait d'en équiper la ligneMontzen - Aix la Chapelle (Aachen).
C'est en avril 2019 également, qu'on mit en service le couloir sous voies et les nouveaux quais de la gare de Virton.Celle-ci , datant de 1885, avait déjà subi une première rénovation en 2006.
En avril 2019, les nouveaux propriétaires du CCN (Centre de Communication Nord) / CCN (Communicatie Centrum Noord, soit Ahenor etAG Real Estat , ont annoncé, leur projet pour ce bâtiment. Il serait transformé en NOR (Networked Offices and Residential ). Pour cela, ses étages supérieurs, seraient déconstruits et rebâtis.
Les travaux ont débutés en juin 2023. Rappelons, que ce bâtiment est étroitement accolé à la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord.
Le 1/4/2019, ladirection générale de la mobilité et des transports de laCommission européenne (DG MOVE ), a rendu opérationnel le site internet RFP (Rail Facilities Portal ). Ce site répertorie toutes les installations ferroviaires susceptibles d'intéresser les voyageurs et commissionnaires de transport, soit de la plus petite gare au plus grand terminal intermodal.
C'est une pratique qui a pris de plus en plus d'ampleur ces dernières années et qui touche même le transport des voyageurs, celle de fermer une ligne à tout trafic pendant une longue période, pour pouvoir y faire des travaux de grande ampleur. Naturellement, les trains sont remplacés par des bus.
C'est ainsi, que le tronçon de ligne à voie unique, en impasse, non électrifiée,Mariembourg - Couvin , l'a été du 1/4/2019 au 31/10/2019.
C'est l'occasion de faire la liste des lignes non électrifiées utilisées pour le transport des voyageurs.
Lignes non électrifiées exploitées par la SNCB en 2019
Charleroi - Couvin De Pinte - RenaixEeklo - Gand Hasselt - Mol Melle - Grammont Mol - Hamont * * en cours d'électrification
Le 2/4/2019, on apprend que SNCF Logistics a racheté Railtraxx, basée à Anvers (Antwerpen), mais en même temps, que cette dernière, absorbe la petite filiale fret, que la SNCF avait en Belgique,Captrain Belgium .
Cette opération permet de donner une issue à cette dernière société, car elle ne pouvait plus faire rouler de trains. En effet, elle avait perdu son certificat de sécurité le 20/2/2019. Ceci en raison d'un manque d'encadrement de la formation de ses conducteurs.
La nouvelle société Railtraxx, conserve son indépendance de gestion et son management.
Railtraxx, emploie notamment des locomotivesdiesel-hydrauliques de la série 6400, construites par MaK (Maschinenbau Kiel ), de 1988 à 1995, pour les NS. En effet, ces derniers, ont revendus, à diverses sociétés européennes, leurs exemplaires en surnombre. Comme la série77/78 de laSNCB / NMBS , a été construites, plus tard, par la même usine, qui s'appella alors Vossloh, ces deux séries ont un air de famille.
Les compagnies ferroviaires autorisées sur le réseau belge, en 2019, sont alors les suivantes :
Opérateurs voyageurs
- CFL (jusqu'Arlon et Virton)
- Eurostar
- NS (trains Benelux)
-SNCB / NMBS
- SNCF (jusque Tournai)
- Thalys
Opérateurs fret
-CFL Cargo
-Crossrail
-DB Schenker
- ECR (Euro Cargo Rail)
- Europorte
-HSL Polska
- Lineas
- Railtraxx
-Rotterdam Rail Feeding
-RTB Cargo
-SNCF Fret
Opérateurs travaux
- Infrabel
-TUC Rail .
Le 4/4/2019, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle va demander la prolongation, pour dix ans, de son monopole du transport de voyageurs en trafic intérieur. Ceci nécessite une dérogation, par rapport au quatrième paquet ferroviaire, qui entrera en vigueur en décembre 2023.
Pour l'obtenir, elle s'est engagée à évoluer, comme elle le déclare, "en une société moderne, digitale, opérationnellement et financièrement performante, au service de tous ses clients".
D'autres sociétés ne pourraient donc pas opérer sur ce marché, ni recevoir de subvention publiques, alors qu'il y a un fort courant d'opinion de l'avis contraire en région bruxelloise et en Flandre (Vlaanderen). Les liaisons transfrontalières, effectuées par des opérateurs étrangers, continueraient d'échapper à ce monopole.
Le 4/4/2019 également,La Chambre /De Kamer a adopté une résolution demandant "la réalisation d'une enquête sur le rôle joué par la SNCB dans les convois ferroviaires et la déportation de juifs durant la seconde guerre mondiale".
Le 5/4/2019, une émission de la RTBF, a mis en évidence la très faible fréquentation de la nouvelle relationCharleroi-Sud - Paris-Nord . Maiscelle-ci n'apparait pas dans les horaires, car c'est la juxtaposition de deux trains, unCharleroi-Sud - Maubeuge et unMaubeuge - Paris-Nord .
C'est Le 5/4/2019 également, qu'Infrabel a débuté les travaux pour établir une nouvelle liaison directe, entre le réseau belge et le réseau français, en évitant le réseau luxembourgeois surchargé. Cette liaisonAthus - Mont Saint-Martin était revendiquée depuis des années par le TCA (Terminal Container Athus ). Elle a été ouverte au trafic en septembre 2021.
Une telle liaison, électrifiée par la France en 1988, fut mise hors service en 1993.
LaSNCB / NMBS ayant de plus en plus de difficultés à recruter et à conserver les conducteurs de train, elle s'est lancée dans toute une série d'opérations pour séduire les candidats potentiels. Des moyens originaux furent utilisés, comme par exemple le 6/4/2019; àAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ), un "Escape train " semblable aux jeux à la mode.
Le 15/4/2019, l'UNIFE (UNion des Industries Ferroviaires Européennes ) a exprimé ses souhaits concernant la future politique que devrait suivre laCommission européenne pour promouvoir et coordonner, dans le secteur ferroviaire, le passage aux technologies du numérique.
Cinq champs d'action devraient être concernés :
- l'exploitation des données de masse (big data)
- la sécurité informatique
- l'utilisation de l'intelligence artificiel
- les nouveaux services de mobilité
- la numérisation des services de logistique dans le fret.
Le 15/4/2019 également, le CAWaB (Collectif Accessibilité Wallonie-Bruxelles ), a exprimé ses revendications concernant une meilleur accessibilité des trains aux personnes handicapées. Il estime que seules 22 gares sont en pratique utilisables. Si on pouvait compter sur l'aide systématique des accompagnateurs de trains et dessous-chefs de gare, on pourrait porter ce nombre à 91.
Le 18/4/2019, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle abandonne son projet de trains sans accompagnateurs. De toute façon le matériel n'est pas adapté.
De tels trains ne sont utilisés, près de chez nous, que par quelques compagnies locales privées en Allemagne et auxPays-Bas .
Du 25/4/2019 au 28/6/2019, Infrabel, a fait une campagne de sécurité sur les passages à niveau, en mettant en scène un personnage,Jean-Pierre Barrière aliasJeroom Slagboom .
Le 26/4/2019, le JNS (Joint Network Secretariat ) de l'Union européenne , a publié une série de mesures concernant l'arrimage dessemi-remorques sur les wagons. Ces dispositions, font suite à un grave accident qui a eu lieu le 2/1/2019, au Danemark, causé par la défaillance du pivot d'attache.
En avril 2019, laSNCB / NMBS a entamé la construction, à Malines (Mechelen), d'une salle de guichets provisoire ensemi-dur . Opérationnelle au 4/3/2020, elle sera utilisée pendant toutes les années qui verront les importants travaux envisagés dans cette gare.
Dessinée par le bureau d'architecture BOVAArchitects, la nouvelle gare comportera12 voies à quai, couvertes par une immense structure en acier. Les premiers éléments decelle-ci , ont été implantés dès mai 2019.
Le 29/4/2019, Infrabel, a ouvert à tout un chacun, via internet, un ensemble diversifié de données, grâce aux pagesOpen Data de son site. Une partie des données étaient déjà accessibles mais dispersées. Maintenant elles sont centralisées et proposées gratuitement. Cependant, elles ne sont pas actualisées en temps réel. La périodicité de leur mise à jour est indiquée pour chaque cas. Pour certaines, un historique est disponible.
Les données sont regroupées dans les catégories suivantes :
- gestion du trafic
- infrastructure
- ressources humaines
- sécurité
- clients et produits
- finances.
Infrabel, autorise même à bâtir des applications à partir de ces données.
Dans la foulée, laSNCB / NMBS , a aussi rendu consultable, par internet, une partie de ses collections. Les images decelles-ci sont désormais reprises dans uneBase de données historiques / Erfgoeddatabank.
Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration d'une vingtaine de bénévoles.
Le 3/5/2019, Greenpeace,Trein Tram Bus , IEW (Inter-Environnement Wallonie ),Bond Beter Leefmilieu et d'autres organisations, ont lancé un "Appel pour un Pacte mobilité national en 2019 /Oproep tot een nationaal mobiliteitspact in 2019 " pour stimuler un meilleur mix de transport où le rail serait la colonne vertébrale.
Le 6/5/2019, après avoir été testée par3.000 utilisateurs , une version béta du planificateurSmart Mobility Planner a été ouverte au public. Elle ne fonctionne cependant que sous un navigateur internet récent. Si on l'autorise, elle peut utiliser votre géolocalisation.
Dans sa version définitive, ce programme ne sera plus accessible directement, mais seulement via le site ou l'application d'un opérateur de mobilité.
Le 8/5/2019, les députés luxembourgeois, utilisant la clause dérogatoire prévue dans les dispositions européennes pour les petits pays, ont confirmé, le monopole des CFL sur le transport ferroviaire intérieur auGrand-Duché de Luxembourg , sans limite de temps.
Cette possibilité de dérogation n'est pas utilisable par la Belgique.
Il arrive de temps en temps qu'un wagon, au sein d'un train de marchandises en mouvement, déraille sans verser. La puissance des locomotives modernes est telle, que le conducteur ne s'en rend pas compte. Souvent il n'y a pas de blessé, mais les dégâts à l'infrastructure sont énormes.
Ce fut notamment le cas le 9/5/2019 entre Belsele et Sinaai, soit sur une distance de4 km . Comme une roue du wagon s'était fortement écartée des rails, elle laboura tout sur son passage et, surtout, projeta des débris à une dizaine de mètres de distance, quieux-mêmes provoquèrent des dégâts.
L'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), a bien accepté, en juin 2007, l'installation de détecteurs de déraillement sur les nouveaux wagons, maisceux-ci sont peu répandus car non obligatoires.
De tels appareils sont notamment fabriqués parKnorr-Bremse . Lorsqu'ils détectent des vibrations verticales anormales sur le wagon sur lequel ils sont montés, ils déclenchent le freinage d'urgence du convoi en ouvrant la conduite pneumatique qui commande les freins, mais en tenant le conducteur dans l'ignorance de la cause de ce freinage.
Le 13/6/2015, l'ERA (European Railways Agency ), a marqué sa préférence pour un autre type de détecteur, basé sur l'électronique, qui préviendrait le conducteur directement dans sa cabine. On attend donc le développement decelui-ci .
Une solution viendrapeut-être du DAC (Digital Automatic Coupling ), dont le développement a été demandé le 14/1/2020 par les principales organisations du fret ferroviaire. D'autant plus, qu'en Allemagne, le BMVI (BundesMinisteriums für Verkehr und Digitale Infrastruktur ), s'est attelé à la tâche.
Le 9/5/2019, il s'est passé une chose incroyable en gare de Louvain. Un passager en fauteuil roulant descendu du train deBruxelles / Brussel , était bloqué sur son quai car l'ascenseur était en panne. On a fait venir une rame pour le charger et le déposer sur un autre quai dont l'ascenseur fonctionnait.
Sur les tableaux d'affichage, ce train improvisé était renseigné comme "PIETER-express ", soit du nom du passager.
Le 15/5/2019, Infrabel, a communiqué l'avancement de l'installation de l'ETCS sur le réseau. Du côté de laSNCB / NMBS ,54,5 % de son matériel serait équipé et, en ce qui concerne les autres compagnies roulant en Belgique, on n'a pas d'informations.
Réalisation du masterplan ETCS 2025
année niveau km réalisé km prévu % réalisé 2019 ETCS1 LS * 0 1.187 0 % ETCS1 FS ** 1.381 2.231 62 % ETCS1+2 142 142 100 % ETCS2 30 2.835 1 % Total 1.553 6.395 24 % 2020 ETCS1 LS * 73 1.162 6 % ETCS1 FS ** 1.638 2.476 66 % ETCS1+2 142 142 100 % ETCS2 30 2.619 1 % Total 1.883 6.399 29 % 2023 ETCS1 LS * 889 1.113 42 % ETCS1 FS ** 2.198 2.783 79 % ETCS1+2 142 142 100 %   ETCS2 744 2.361 32 % Total 3.793 6.399 62 % * Limited Supervision
** Full Supervision
Infrabel a également communiqué, à cette date, les chiffres du nombre de trains de fret. Il y a un léger recul, après des années de croissance. De nombreuses causes sont possibles, mais il faudrait tenir compte du fait que l'on place de plus en plus de wagons dans ces trains. Aucune donnée n'est disponible sur cet aspect.
Nombre de millions de km parcourus par des trains de fret sur le réseau belge
2015 12,99 2016 13,05 2017 13,65 2018 13,18 2019 11,62 2020 10,46 2021 9,62
Le 16/5/2019, laCommission européenne , a pris un règlement, applicable à partir du 8/12/2024, qui limite l'accès, à certains itinéraires, aux seuls wagons de marchandise équipés semelles de frein en matériau composite.
En Belgique, les lignes déclarées non bruyantes, soit les "Quieter Routes ", sont principalement celles du triangleAnvers (Antwerpen) - Louvain (Leuven) - Aerschot (Aarschot) .
Une de conséquences de cette disposition, est que presque tous les anciens wagons, difficilement modifiables, ont été mis au rebut et remplacés par de nouveaux, respectant les nouvelles normes, souvent pris en location.
Le 13/8/2024, Lineas, a déclaré que90 % , de ses wagons répondaient désormais aux normes et qu'il serait prêt à temps pour respecter la directive.
Le 16/5/2019 également, laCommission européenne , a aussi pris un règlement, qui impose, à tous propriétaires de matériel roulant, locomotives, wagons etc., de le faire entretenir par un organisme agréé : un ECM (Entity in Charge of Maintenance ).
Cette entité, peut éventuellement être la société propriétaire, s'il elle est agréée. C'est le cas pour Lineas, qui peut ainsi, entretenir ses propres wagons, voire ceux d'autres compagnies.
Le 22/5/2019, différents organismes,Navetteurs.be , IEW,Les Amis du Rail d'Halanzy et lacellule ferroviaire wallonne , ont élaboré un "Plaidoyer pour un rail plus efficace au bénéfice du climat ".
Celui-ci ) / NPC (, demande une intervention rapide pour certains points particuliers, concernant le transport des voyageurs en Wallonie : (
- la vétusté d'une partie du matériel
- le retard dans l’homologation du matériel transfrontalier
- la planification des chantiers en cours
- la lisibilité de l’offre lorsqu'il y a des trains de nature différente pour une même destination
- lasous-utilisation des canaux de communication propres.
C'est le 22/5/2019 également; qu'a été enregistré le nom de domaine internet 4rail.be. C'est une plateforme commerciale, disponible uniquement en néerlandais. Elle permet aux sociétés, actives dans les travaux ferroviaires, de louer, en ligne, du matériel aux diverses firmes qui offrent ce service.
Le 26/5/2019, on a annoncé que l'édition 2019 du concours BERT avait primé une solution originale pour contribuer à la lutte contre les graffitis. Une caméra filmerait les trains au passage et signalerait ceux qui en sont couverts.
Ce même 26/5/2019, en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , laDB AG , a baptisé "Europa/Europe ", la rame polycourantICE 3M 4601.
LaSNCB / NMBS , a profité de cet événement du 26/5/2019, pour présenter la nouvelle signalétique des gares qu'elle commence à généraliser.
Son code de couleurs est le suivant :
- fond bleu, informations pour les voyageurs qui entrent dans la gare
- fond vert, informations pour les voyageurs qui quittent la gare
- fond orange, signalétique temporaire et travaux
- fond gris, divers et informations de sécurité.
Le 27/5/2019, leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer , a signalé qu'il a rappelé à laSNCB / NMBS , qu'elle a l'obligation de séparer clairement les activités liées au transport de ses voyageurs de ses prestations en faveur des autres opérateurs. Ces dernières doivent être exercées de manière transparente, indépendante et non discriminatoire.
Il a estimé, que la situation sur ces points n'était pas totalement satisfaisante, et devait être améliorée.
Etaient visées, les activités du bureau RRS (Rail Related Services ) chargé, au sein de laSNCB / NMBS , de la gestion des prestations en faveur des autres opérateurs.Celles-ci couvrent l'accès aux gares de voyageurs, l'accès aux espaces de billetterie, l'accès aux installations de fourniture de gasoil de traction et l'accès aux installations de maintenance.
Il y a des stands de gasoil à Anvers (Antwerpen), Châtelet, Kinkempois (commune de Liège), Melle, Mol etSchaerbeek / Schaarbeek .
Lors des élections législatives du 26/5/2019, leVlaams Belang , parti qui prône l'indépendance de la Flandre (Vlaanderen), a obtenu 25 sièges sur les 150 deLa Chambre /De Kamer . Son programme électoral mentionnait : "Het spoorbeleid moet gesplitst worden tussen Vlaanderen en Wallonië" (La gestion du ferroviaire doit être scindée entre la Flandre et la Wallonie).
On remarquera que la région bruxelloise n'est pas nommée, mais dans la tradition du mouvement flamand, elle est vue comme administrée par la Flandre (Vlaanderen).
C'est le 1/6/2019, qu'est entrée en vigueur, en Wallonie, l'interdiction de désherber les voies ferrées avec du glyphosate. Pour les autres régions, ce sera au 31/12/2020. Infrabel espère toujours obtenir une dérogation à cette règle, car elle n'a pas trouvé d'alternative.
Pour la saison 2020, Infrabel n'avait donc pas fait circuler le train désherbeur en région wallonne. Toutefois, le 25/6/2020, une prolongation d'autorisation lui avait été octroyée jusqu'au 30/6/2021. Mais elle devra communiquer, avant le 1/2/2021, quelle solution sans herbicide elle utilisera par la suite.
Parallèlement, le groupe d'études Tristram (TRansItion STRAtegy on vegetation Management ) de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) recherche des solutions.
Toutefois, le 19/8/2021, la Wallonie, prenant en compte l'absence d'alternative, a de nouveau autorisé, à Infrabel, le désherbage à l'aide de pesticides. Cependant, de manière incompréhensible, ce fut refusé aux chemins de fer touristiques.
C'est derniers avaient bien essayé diverses mesures pour combattre les mauvaises herbes mais sans réel succès. Le CFV3V, avait même équipé un wagon pour projeter de la vapeur sur les voies, mais le procédé nécessitait de produire de trop grandes quantités de vapeur. Aussi, ils se demandent si, en l'absence de solution, leur activité ne devra pas être abandonnée. Même lesGrottes de Han sont concernées.
Mi-juillet 2022, cette interdiction, aux seuls chemins de fer touristiques, fut finalement annulée.
Le 3/6/2019, laSNCB / NMBS , a présenté à la presse, en gare de Namur, sa nouvelle formule, qui remplace les traditionnels guichets. Il s'agit, non seulement de points de vente, mais d'espaces d'accueil et d'information, qui regroupent plusieurs petits comptoirs, ouverts sur360 degrés .
Dans la foulée de cet événement, laSNCB / NMBS , a annoncé qu'elle va bénéficier d'une vitesse portée de130 km/h à160 km/h , entre Namur et Ciney. Pour permettre cela, Infrabel, a rectifié de nombreuses courbes, a augmenté l'entrevoie et a supprimé la majorité des passages à niveau.
Les 3 et 4/6/2019, Infrabel, a organisé, pour son personnel, des "Digital Days ". Pas moins de 22 techniques d'avant-garde lui étaient expliquées.
Les nouveautés les plus spectaculaires sont, les lunettes de réalité augmentée, portées par les manutentionnaires des entrepôts, pour scanner à mains libres, lescodes-barres , ainsi que, les chaussures qui vibrent, pour prévenir le personnel sur les voies, de l'imminence d'un danger.
Le 4/6/2019, Eurailtest, a annoncé commencer les tests d'homologation des voitures M7, auTest Centre VUZ Velim . Ce circuit tchèque, permet de faire rouler le matériel en test, sans affecter les circulations commerciales. Il est couramment utilisé par toutes les entreprises européennes.
Le 4/6/2019 également, a été fondée, l'organisation européenneER-ISAC (European Railway Information Sharing & Analysis Center ).Celle-ci , oeuvre au renforcement de la cybersécurité des réseaux ferroviaires. Infrabel en fait partie.
Le 7/6/2019, Infrabel a démonté, à Tertre, le dernier ensemble de signalisation mécanique qui subsistait sur son réseau : bâti de commande, transmission filaire et mat avec palette. Il sera remonté sur la ligne touristique du CFB (Chemin de Fer du Bocq ).
Le 15/6/2019, on a appris, qu'il y avait une nette augmentation du nombre de trains du service intérieur de laSNCB / NMBS , qui avait brulé un arrêt. Alors quecelui-ci est prévu à l'horaire, le conducteur ne s'arrête pas, à la surprise des passagers du train et des voyageurs sur le quai.
Il est très rare qu'une consigne de sauter un arrêt soit donnée à un conducteur, la plus part du temps, c'est causé par la distraction de ce dernier.
Nombre de trains ayant brulé un arrêt
2016 56 2017 57 2018 99
L'uniformisation européenne
A partir du 16/6/2019, l'ERA (European Railways Agency ), a été officiellement habilitée à exercer ses nouvelles fonctions européennes, concernant l'acceptation des sociétés, du matériel et du déploiement de l'ERTMS. Un pays a cependant jusqu'au 16/6/2020 (date reculée ensuite au 31/10/2020) pour adapter ses procédures. La Belgique a utilisé ce délai.
Bien que timides, on espère quecelles-ci , conduiront, progressivement, à plus d'uniformisation européenne. En particulier, plus de cohérence dans l'implantation de la signalisation ERTMS et plus d'ordre dans ses différentes versions. Mais, comme le prévoit les textes, le rôle des autorités nationales reste très important.
En ce qui concerne l'acceptation du matériel, elle comporte désormais deux phases successives :
- l'autorisation de mise sur le marché européen, après un examen technique, de la compétence de l'ERA
- l'autorisation de rouler sur un réseau, de la compétence de chaque autorité nationale, soit en Belgique, d'Infrabel.
Le 18/6/2019, on a appris, que la compagnie à bas coûts FlixTrain, a l'intention de desservir Paris et le Sud de la France au départ de l'Allemagne, en marquant un arrêt àBruxelles / Brussel . Elle profiterait ainsi de la nouvelle possibilité ouverte à partir de 2021, l'open access . Cette compagnie est déjà active en Belgique avec les autocars internationaux Flixbus.
Mais finalement, cette compagnie n'a introduit une demande officielle, que pour une liaisonBruxelles-Nord - Paris-Nord via les lignes classiques.
Comme le 31/7/2019 était la date limite pour introduire des demandes enopen access pour 2022, et qu'aucune autre demande n'a été introduite, elle sera donc la seule à pouvoir opérer, à ce titre, cette année.
LaSNCB / NMBS , n'a pas invoqué la clause d’atteinte à l'équilibre économique d'un service public, pour s'opposer à cette venue.
Le 31/5/2020, il a été confirmé que ce projet était abandonné faute de perspectives de rentabilité.
Le 17/6/2019, la firmeMol Cy de Staden, spécialisée dans les engins spéciaux de tous types, a livré deux locotracteursrail-route à l'industrie pétrochimique. Avec cette livraison, c'est donc 100 véhicules de ce type qu'elle a conçu et construit depuis 2004.
Le 19/6/2019, la chaîne de télévision flamande één de la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie ), a diffusé, comme chaque jour, un épisode de sa célèbre série Thuis. La particularité decelui-ci est, qu'en collaboration avec Infrabel, il montrait de manière très réaliste, un accident de passage à niveau. L'objectif était, de faire une mise en garde de ce danger.
Le 20/6/2019,Navetteurs.be , IEW,Les Amis du Rail d'Halanzy et lacellule ferroviaire wallonne , ont rédigés un nouveau mémorandum, "Le rail, épine dorsale de la mobilité du futur ".
Celui-ci détail leurs revendications concernant le plan de transport, donc pas sur les tarifs :
- plus de fréquences, des temps de parcours plus courts et une plus grande amplitude horaire
- plus de ponctualité et fiabilité
- des correspondances mieux conçues dans les gares noeud
- un matériel roulant adapté aux petites lignes
- plus de visibilité de l'offre.
Toutes ces revendications sont pertinentes, même si c'est plus facile de les énoncer que de les réaliser.
Dans la nuit du 20/6/2019, un accident s'est produit à un passage à niveau à Langdorp, faisant un mort et deux blessés. Les circonstances sont tout à fait particulières, mettant en cause l'application des procédures chez Infrabel.
Un train de marchandises étant tombé en panne, on a envoyé une locomotive pour le remorquer en revenant en arrière. Mais on n'a pas averti le conducteur decelle-ci que, ne circulant pas dans le sens normal de la voie, il devait circuler prudemment et à vitesse réduite.
Le 20/6/2019 également, laSNCB / NMBS , a organisé un séminaire en néerlandais,Stationsgebieden Belgie 2019 (Environnements de gare Belgique 2019 ).Celui-ci , était l'attention de toutes les personnes concernées par les gares et leur environnement en Flandre (Vlaanderen). Depuis, ce séminaire est devenu annuel.
Le 21/6/2019, on a réactivé à Auvelais, un ancien raccordement industriel, pour permettre à une division de la firme Somei, de recevoir et de renvoyer les locomotives diesel qu'il remet en état. C'est cette entreprise qui a racheté la 1605 alias 5215 auPFT /TSP .
Le 21/6/2019, GITxTP ((Information Technology for Public Transport ), a annoncé avoir inscrit laSNCB / NMBS parmi ses membres.
C'est une organisation internationale, qui regroupe des autorités publiques, des exploitants de réseaux de transport, des firmes informatiques, des constructeurs de matériel de transport et des fournisseurs divers, dans le but de définir une standardisation des outils informatiques qui les concernent.
Elle délivre des labels de conformité aux véhicules, aux modules hardware, aux modules software et à ce qu'elle appelle le "back-office ", soit la gestion interne.
Début juillet 2019, laSNCB / NMBS , communique le dernier résultat de l'enquête de satisfaction des voyageurs. Depuis 2016, elle fait effectuer, chaque année, une telle enquête par un bureau indépendant.
Il y a amélioration, principalement influencée par la meilleure ponctualité des trains, qui a même atteint un record, soit91,6 % en mars 2019.
Résultats de l'enquête de satisfaction SNCB
2016 65 % 2017 61 % 2018 66 % 2019 67 % 2020 75 %
Le 25/6/2019, on a appris, que le système de changement entre les écartements ibérique et standard, pour wagons de marchandises,OGI Axle , avait obtenu son homologation. Il a été développé par la firme espagnole AZVI et peut être utilisé par le matériel de tous les réseaux européens.
Le 28/6/2019, AXI, a communiqué avoir fourni au service juridique de laSNCB / NMBS , un logiciel pour l'aider à traiter les réclamations et les litiges.
Du 29/6/2019 au 31/8/2019, Thalys, a assuré une liaisonBruxelles / Brussel - Bordeaux , sans arrêt intermédiaire, dans le temps remarquable de quatre heures, soit avec une vitesse commerciale de plus de230 km/h .
Le 2/7/2019, a été mis en place, le BCDC (Belgian Civil Drone Council ). C'est ce nouvel organisme qui examinera les modifications de législation indispensables, pour que Infrabel puisse utiliser les drones jours et nuit et hors de la vue de leur opérateur.
Des solutions innovantes sont à l'étude, comme le décollage immédiat de drones, pilotés par intelligence artificiel, à la moindre détection d'un incident sur les câbles le long des voies.
Le 3/7/2019, pour la première fois, les emprunts belges à dix ans, se sont négociés à un taux d'intérêt négatif. Du point de vue des investisseurs, c'est un moindre mal par rapport à d'autres placements encore plus pénalisant. Pour les investissements dans le ferroviaire et les transports publics, c'est naturellement une bonne nouvelle.
Le 5/7/2019, laSNCB / NMBS a terminé le "roadshow" qu'elle a effectué dans chacune des neuf provinces ainsi que dans la région deBruxelles-Capitale /Brussels Hoofdstedelijk Gewest . Elle présentait aux mandataires, ses propositions pour le futur plan de transport2020-2023 .
Un précédent "roadshow" avait déjà été effectué et un troisième est encore prévu. Toutes ces réunions prouvent la volonté, nouvelle, de laSNCB / NMBS de rencontrer les attentes des voyageurs. Mais c'est aussi une manière de rechercher l'appui de ces mandataires, pour obtenir le Financement des extensions de service.
Les extensions du service intérieur seraient les suivantes :
- sur toutes les lignes, augmentation des fréquences, minimum un train par heure du lundi au vendredi contre un train toutes les deux heures avant
- sur toutes les lignes, augmentation de l'amplitude horaire, minimum de 6h à 22h du lundi au vendredi, de 7 h à 23h le samedi et le dimanche
- sur quelques lignes, augmentation du nombre de trains le samedi
- sur quelques lignes, augmentation du nombre de trains dédiés au retour des étudiants universitaires le dimanche soir.
L'augmentation, sur certaines lignes urbaines, des trains du samedi, brise un tabou qui voulait qu'il y ait autant de train le samedi que le dimanche, ce qui va à l'encontre du fait de société du shopping du samedi.
Le 12/7/2019, l'ensemble des opérateurs ferroviaires, actifs en Belgique dans le transport de personnes et de marchandises, a adressé une lettre à Infrabel, en demandant la mise en place urgente, de l’organe de coordination prévu par la loi du 11/1/2019.
Cet organe, sera compétent sur tous les sujets qui concernent les opérateurs, mais c'est surtout le planning des innombrables travaux qui limitent fortement la disponibilité du réseau, qui, pourceux-ci , est la priorité. Infrabel avait l'intention de le réunir seulement en novembre 2019.
Il se dit, que certains mécontents, ont rebaptisé Infrabel en Infrabrol (en bruxellois "brol" s'applique à ce qui a peu de valeur ou est confus).
Le 12/7/2019 également, la FEBETRAFEdération BElge des TRAnsporteurs /FEderatie van BElgische TRAnsporteurs ), soit les transporteurs routiers, et leBelgian Rail Freight Forum , soit les opérateurs du fret ferroviaire, ont demandés que soit subventionné, chaque transfert de la route vers le rail. C'est le seul moyen de diminuer la congestion des routes.
Le 19/7/2019, un arrêté royal à modifié le calcul des redevances dues à Infrabel pour la circulation des trains. Il sera d'application à partir de l'horaire 2021.
Six catégories de trains sont prévues en distinguant chaque fois les circulations à vide de celles en charge :
- les trains de voyageurs en application d'une obligation de service public soit les trains intérieurs SNCB
- les trains de voyageurs à caractère commercial
- les trains à grande vitesse
- les trains de marchandises
- les trains touristiques
- les autres trains dont les trains Infrabel.
Le 25/7/2019 à12 h 30 , le système de vente des titres de transport par les automates, a de nouveau été rendu opérationnel. Il était en panne depuis la veille à6 h . C'est vraiment pénalisant, qu'un système aussi critique, ne soit pas disponible pendant une aussi longue période.
En juillet 2019, la CPN (Commission Paritaire NationaleNationale Paritaire Commissie ) a approuvé une réforme du règlement disciplinaire du personnel. C'est à la fois une simplification, une mise à jour en fonction des lois sociales, et un durcissement.
Rappelons, qu'il y a sujet à une procédure disciplinaire vis à vis d'un membre du personnel, lorsqu'un de ses actes ou son comportement, est en infraction avec ses obligations professionnelles, mais aussi :
- lorsqu'il compromet la dignité de sa fonction
- lorsqu'il affaiblit l’autorité dont il a besoin dans sa fonction
- lorsqu'il nuit à l’image du chemin de fer.
Les sanctions prévues anciennement étaient :
- le rappel à l'ordre
- la réprimande simple
- la réprimande sévère
- la retenue d'un cinquième du traitement
- le déplacement
- le retard à l'avancement
- la rétrogradation
- la suspension
- la révocation.
Les sanctions prévues par le règlement modifié sont :
- la réprimande
- la retenue d'un cinquième du traitement
- la suspension
- la démission disciplinaire
- la révocation.
La démission disciplinaire, sanction nouvelle, permet au membre du personnel, de conserver ses droits sociaux et sa participation au fonds de pension.
Les nouvelles sanctions ont été d'application au 1/10/2019.
A lami-2019 , l'entreprise de travaux de voies Taverne, a mis en service une nouvelle bourreusePlasser & Theurer . Ce nouveau type, l'Unimat-08-4x44s , a non seulement une apparence plus moderne, mais est surtout beaucoup plus informatisée. Comme elle est dotée de capteurs de mesure couvrant 360°, elle effectue un travail beaucoup plus précis.
Le 3/7/2019, Infrabel, a terminé de remplacer trois ponts entre Lobbes et Thuin. A cette occasion, une section de ligne a été mise à voie unique.
Fin juillet 2019, Infrabel, a vraiment fait beaucoup parlé de lui dans la presse.
D'abord, il a relancé ses menaces vis à vis du monde politique s'il n'obtient pas un budget suffisant. Aux wallons, il annonce la fermeture d'un grand nombre de lignes et aux flamands, il annonce des restrictions dans l'accès au port d'Anvers (Antwerpen).
Ensuite, il a annoncé, qu'il veut que l'on supprime une centaine de trains chaque jour dans la jonctionNord-Midi , pendant les travaux modernisation de la signalisation et de préparation d'installation de l'ERTMS (European Rail Traffic Management System ). Ce nombre a ensuite été réduit à une dizaine de suppressions et une trentaine d'adaptations.
Après ces travaux, la commande des signaux et des aiguillages sera informatisée, en remplacement de la technologie "tout-relais " datant des années 1980.
Enfin, il a répliqué à Lineas, qui l'attaque en justice pour l'important préjudice que lui a causé les nombreuses suppressions ou modifications de sillons, que c'est grâce à sa persévérence dans les intenses négociations qu'il a eu avec le SSICF (Service de Sécurité et d’Interopérabilité des Chemins de Fer ) / DVIS (Dienst Veiligheid en Interoperabiliteit van de Spoorwegen ), que la procédure "S460", qui était la cause de ces difficultés, a pu être rendue moins contraignante. Pour rappel, cette procédure définit les conditions pour qu'un train puisse circuler ou non sur une voie adjacente à une voie en travaux.
Le 29/7/2019, on a annoncé, que leNorth Sea Port , qui regroupe les ports de Gand (Gent), de Terneuzen et de Flessingue (Vlissingen), intégrera, le 1/1/2020, le corridor européenRail Freight Corridor Rhine-Alpine .
C'est le 31/7/2019, qu'a pris fin la période de protection duGSM-R contre les interférences radio,Ceux-ci doivent désormais être équipés d'un filtre adéquat.
Avant, l'IBPT (Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications ) / BIPT (Belgisch Instituut voor Postdiensten en Telecommunicatie ), imposait aux opérateurs de téléphonie mobile, de réduire leur puissance d'émission aux environs des lignes de chemin de fer.
En août 2019, laSNCB / NMBS a fait appel à une firme spécialisée,The Oval Office , pour assurer un animation festive dans ses trains spéciaux de festivals.
Durant le mois d'août 2019, on a installé une caténaire, d'un type inédit, dans le tunnel entreLiège-Saint-Lambert etLiège-Carré . Sa particularité, est que le fil de contact est remplacé par un profilé rigide. Il n'y a donc plus de fil de suspension. Ceci était nécessaire pour gagner en hauteur dans cet ancien tunnel.
Courant août 2019 également, on a appris que laSNCB / NMBS teste une procédure de départ des trains plus performante en remplacement du projet abandonné DICE (Departure In a Controlled Environment ).
Elle est baptisée LINDA (Location based INtelligent Departure Approach ), et est basée sur l'utilisation, par les accompagnateurs de train, de montres connectées, tablettes et smartphones.
Toujours en août 2019, Infrabel, a commencé à utiliser des caméras déplaçables, pour sanctionner le forcement des passages à niveau fermés.
Ces appareillages, sont constitués d'un socle massif, contenant les panneaux solaires et le module technique,lui-même surmonté d'un haut mat télescopique, au sommet duquel est placé la caméra.
Le 5/8/2019, on a appris, que les NS (Nederlandse Spoorwegen ), avaient ajouté à leur commande en cours de rames ICNG (InterCity Nieuwe Generatie ), 18 ramesICNG-B , destinées à la relation Benelux, soitBruxelles / Brussel - Amsterdam , en plus des 2 déjà commandées.
Ces rames sont du type Coradia d'Alstom Transport . Surnommées "Wesp" (la guêpe). elles seront aptes aux1,5 kV DC ,3 kV DC et25 kV AC et assureront une vitesse de200 km/h .
Les numéros suivants leurs ont été attribués :
- rames du service intérieur de 5 caisses, de 3101 à 3149
- rames du service intérieur de 8 caisses, de 3201 à 3230
- rames Benelux de 8 caisses, de 3301 à 3320.
La première rame ICNG a été livrée le 23/5/2022 et les premiers tests furent effectués en Belgique le 16/6/2021.
LaSNCB / NMBS , poursuit depuis des années une politique de suppression ou de réduction des heures d'ouverture de ses guichets. Le 5/8/2019, des réductions d'ouverture ont touché cette fois 49 gares.
Le 5/8/2019 également, Infrabel, a testé dans son atelier deSchaerbeek / Schaarbeek , l'utilisation de caméras qui empêchent le démarrage de certaines machines dangereuses, si leur utilisateur ne porte pas les protections nécessaires.
A partir du 5/8/2019, les guichets de laSNCB / NMBS et des TEC, ainsi qu'un point d'information de laMaison du Tourisme , ont été placés les uns près des autres, dans un même espace de la gare deLiège-Guillemins . Cette proximité, qui est une première, sera d'une grande utilité aux voyageurs.
Suite aux vols de câbles entre Gembloux et Namur, les 10 et 12/8/2019, Infrabel, a décidé de mettre en oeuvre la solution du désespoir, soit couler du béton dans les caniveaux de câbles qui longent certaines de ses lignes particulièrement exposées. Avec 30 vols par mois, la situation était devenue intenable.
Certains travaux sur le réseau ferroviaire sont faits à la demande d'une autre administration. C'est ainsi que, le 10/8/2019, ont débuté les travaux de remplacement des ponts sur le canal Albert (Albertkanaal) à Kuringen. En effet, laVlaamse Waterweg (administration flamande des voies hydrauliques ), veut élargir le canal et augmenter le tirant d'air de ses ponts.
Le 11/8/2019, on a mis en service les nouvelles caténaires et les nouveaux systèmes de commande des deux ponts levants, situés à Ruisbroek (Puers /Puurs ), sur le canal maritime deBruxelles / Brussel au Rupel et à l'Escaut (Schelde).
Les caténaire sont des profilés rigiges qui s'effacent pendant la montée des tabliers. Les systèmes de commande sont maintenant dotés d'unback-up , ce qui permet de continuer à manoeuvrer les ponts même en cas de défaillance du système principal.
Le 16/8/2019, le ministreFrançois Bellot , déclare dans la presse : "On est arrivé au bout du modèle de la division entre SNCB et Infrabel. Pour moi, leur réunification ne doit plus être un tabou". Il faisait allusion aux travaux décidés par Infrabel, qui impactent directement l'activité de laSNCB / NMBS (et celle des autres opérateurs ferroviaires).
Lorsqu'en 2005, puis en 2012, on a éclaté laSNCB / NMBS , sans prévoir de chef d'orchestre pour diriger les chemins de fer dans leur ensemble, il était inévitable qu'on arrive un jour à un point limite.
Le 20/8/2019, un fait d'une ampleur sans précédent, a eu lieu de nuit en gare de Welkenraedt. Une rame de dix voitures à deux niveaux M6, a été entièrement taguée, fenêtres et portes comprises, ce qui l'a rendue indisponible pour assurer son service.
Le 23/8/2019, laSNCB / NMBS a lancé une campagne d'information dans les grandes gares du pays, pour y rappeler qu'il est interdit d'y rouler avec tous les petits moyens de déplacement, électriques ou non, qui sont tant à la mode et qui, pourtant, complètent parfaitement un trajet en train.
Il s'agit des trottinettes, vélos pliables ou non, rollers, gyropodes, hoverboards et skateboards. Le voyageur doit les pousser ou porter, en marchant normalement.
Le 26/8/2019, la division matériel roulant de Vossloh, constructeur de la série 77/78, a été cédée àCRRC Zhuzhou Locomotive , avec effet au 31/5/2020, et en septembre 2022, il a été rebaptiséVossloh Rolling Stock .
L'UNIFE (UNion des Industries Ferroviaires Européennes ) a vainement protesté contre cette cession, en invoquant le manque de réciprocité, pour ce genre d'opérations, entre la Chine et l'Europe.
Mais une entreprise sous le nom de Vossloh, subsiste, elle est recentrée désormais sur l'infrastructure ferroviaire.
Le 29/8/2019, on a appris que laSNCB / NMBS , a installé5.600 panneaux solaires , sur le toit de son atelier de Melle. Ceci porte à 16, les installations de ce type dont elle dispose. Elles produiront2,1 millions de kWh d'électricité par an, majoritairement consommés sur place.
Le mois d'août est traditionnellement le mois avec la meilleure ponctualité des trains de laSNCB / NMBS , mais les chiffres 2019 sont excellents,94 % contre91 % en 2018. Cette tendance à l'amélioration est continue depuis le début de l'année.
En septembre 2019, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , a publié une étude, explorant les différentes manières de mettre en oeuvre le quatrième paquet ferroviaire européen,Un horizon pour le rail /Een horizon voor het spoor .
On y perçoit l'inquiétude des milieux professionnels face à de futures décisions politiques imprévisibles, voire non pertinentes.
Le 9/9/2020, laSNCB / NMBS , a rendu opérationnel une application pour smartphone, MoveSafe, qui donne une estimation de l'intensité d'occupation des trains.Celle-ci , est affichée par un code de couleur, sur base des informations données par les accompagnateurs de train :
- vert sièges disponibles
- jaune sièges limités
- orange places debout
- rouge complet.
Mais MoveSafe n'est qu'une des réalisations effectuées dans le cadre de l'Innovation program exploitant les possibilités des smartphones.
Parmi les nombreux autres projets en cours de développement, citons l'implantation de NaviLens, qui s'adresse aux malvoyants, et leSeamless ticketing , qui automatise le paiement d'un voyage sur base des données de géolocalisation du voyageur.
Le 10/9/2020, le terminal gazier Fluxys de Zeebruges, a annoncé qu'il commençait à charger descontainers-citernes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié ) sur des wagons en plus des véhicules routiers.
Le 11/9/2019, laSNCB / NMBS , a présenté son projet RTTM (Real Time Train Management ). Grâce à ce système informatique, le personnel concerné par la circulation des trains, pourrait être géré par seulement cinq centres : Anvers (Antwerpen),Bruxelles / Brussel , Gand (Gent), Mons et Namur.
Le 15/9/2020, laSNCB / NMBS ,De Lijn , laSTIB / MIVB et le TEC, dans le cadre de la semaine de la mobilité, ont lancé ensemble une campagne de publicité pour vanter les transports en commun.Celle-ci est justifiée car, au plus fort de la pandémie, leur fréquentation a pu tomber jusqu'à10 % .
Le slogan principal était "Ajoutez les transports en commun à vous nouvelles habitudes ! " / "Voeg het openbaar vervoer toe aan je nieuwe gewoonten ! ".
Le 15/9/2020 également, Lineas, a communiqué à propos du projet LessThanWagonLoad auquel il participe activement.
Il s'agit d'un projet européen, lancé en 2019, qui comprend d'autres participants :
- Ancra
- EcoRes
- ISC
- TRAFUCO
- TransCare
-TU Delft
- TUKE
- VTG
-ZOS Trnava .
Il vise à développer un AWLS (Automated Wagon Loading System ). C'est un système automatisé de chargement et déchargement de palettes, déjà utilisé dans les ateliers et entrepôts, que l'on voudrait appliquer aux camions et aux wagons.
Une installation prototype a été réalisée dans la zone portuaire chimique anversoise. Cette expérience est attentivement suivie par la fédération belge de l'industrie chimique, essencia.
Le 16/9/2019, l'ERA (European Railways Agency ) a délivré, à un opérateur ferroviaire, son premier volet européen de certificat de sécurité. Un tel certificat atteste que l'opérateur s'est bien doté d'un "safety management system ", soit de règles internes de sécurité. Il doit cependant être complété, par l'autorité de chaque pays où roulera l'opérateur, par un volet national.
Toutes les informations nominatives concernant l'interopérabilité et la sécurité, sont publiques et reprises dans la base de données européenne ERADIS (European Railway Agency Database of Interoperability and Safety ).
Le 17/9/2019, on a appris qu'Infrabel, étudie un projet de tunnel de dédoublement de la jonctionNord-Midi . La nécessité à long terme de ce dédoublement est évidente, vu l'engorgement du tunnel actuel.
Ce projet, baptisé NSL (New north South Link ), propose de réaliser un prolongement souterrain des lignes à grande vitesse venant desPays-Bas et de l'Allemagne, à partir deSchaerbeek / Schaarbeek , sans arrêt intermédiaire jusqueBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Sa réalisation prendrait une dizaine d'années.
Infrabel, a déclaré que ce projet n'était qu'une des solutions étudiées parmi d'autres.
Le 18/9/2020, le passage à niveau de Hansbeke (commune de Nevele) a été définitivement fermé. Il a été remplacé par un tunnel routier et un nouveau tracé de voirie. C'était le dernier passage à niveau existant sur la ligneGand (Gent) - Bruges (Brugge) .
Le 19/9/2020, on a appris que lePort of Antwerp (Port d'Anvers ), allait rendre obligatoire, à partir du 1/1/2021, une nouvelle procédure "Certified Pick up " pour l'enlèvement des containers.
Contrairement à l'ancienne procédure qui ne prévoyait qu'un code PIN (Personal Identification Number ) pour tout le circuit suivi par un container, la nouvelle sera basée sur des clés numériques sécurisées, propres à chaque étape et a une personne identifiée.
Celles-ci , seront générées par une application informatique, développée par la firme NxtPort, qui gèrera les autorisations de déplacements des containers et les identités des personnes habilitées.
Ce sont les terminaux portuaires qui, sur base des informations communiquées par ce système informatique, libéreront ou non les containers, voire les retiendront à la demande des autorités douanières.
Le 20/9/2019, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait testé la protectionanti-graffiti de la firme néerlandaise Fleetshield.Celle-ci , consiste à apposer un film de protection aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur d'un véhicule ferroviaire, vitres comprises.
A remarquer, que le film protecteur, estlui-même composé de plusieurs couches, dont une peut être teintée, ce qui évite de devoir remettre en peinture un véhicule non neuf, avant de poser le film. Dans ce cas, tous les marquages sont repris dans le film.
Le 23/9/2019, on a appris que dans l'usine de Bruges deBombardier Transport , où sont construit notamment les nouvelles voitures M7, les tests de validation électrique du matériel roulant, ont été confiés à SPIE et Pilz.Ceux-ci se déroulent dans une enceinte sécurisée dont l'accès est réservé au seul personnel autorisé.
Le 24/9/2019, il a été communiqué, que laSNCB / NMBS , avait fait appel à la firme de consultance blue2purple, pour l'aider dans le développement de son offre numérique.
Le 27/9/2019, les directions de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ) et de laSNCB / NMBS , ont rendus publique le projetGreen Speed , qui vise à placer leurs filiales Eurostar et Thalys, dans une holding commune.Celle-ci , serait basée àBruxelles / Brussel et opérerait sous la marque Eurostar. Cette rationalisation de la gestion, serait accompagnée d'une politique commerciale plus agressive.
En même temps, on apprend que SNCF Réseau, va installer l'ETCS de niveau 2, surParis - Lyon , qui sera un axe majeur du nouveau groupement.
Début octobre 2019, laSNCB / NMBS , a rendu public les nouveaux uniformes qui vont équiper son personnel en contact avec le public au 1/6/2020.
Sont concernés les chefs de gare,sous-chefs de gare, accompagnateurs de train et employés aux guichets. Alors que les anciens uniformes, de 2010, étaient gris et orange, les nouveaux seront bleu marine et bleu clair. Le personnel travaillant sur les quais pourra se couvrir d'un bonnet et celui travaillant aux guichets ne portera pas de cravate.
Les nouveaux uniformes seront conçus et fabriqués parXandres Corporate du groupe Damartex. On observera que les tons deceux-ci s'harmoniseront mieux que les anciens, avec ceux du matériel roulant.
Ils ont commencé à être effectivement portés en novembre 2020, accompagnés, vu la pandémie régnant à cette époque, d'un masque assorti.
Les uniformes portés par le personnel des chemins de fer belges depuis 1926, ont donc connus trois périodes. Pour illustrercelles-ci , examinons lescouvre-chefs . On remarquera la disparition de la casquette et la création, à côté du képi, de la coiffe pour dames.
Couvre-chefs portés aux chemins de fer belges depuis 1926
chef de gare adjoint chef-garde * machiniste SNCB 1926 SNCB 1926 SNCB 1926
sous-chef de gare ** accompagnateur accompagnateur accompagnatrice INFRABEL 1977 SNCB 1998 SNCB 2010 SNCB 2010
chef de gare accompagnateur accompagnatrice SNCB 1998 SNCB 2020 SNCB 2020 * de nombreuses autres fonctions sédentaires étaient dotées d'un képi proche de celui de garde citons les préposés au factage
** pendant une brève période Infrabel a été chargé du rôle de chef de gare et remplaça la bande rouge par un bleue à ses couleurs
Le 4/10/2019, Lineas, a fait circuler un train spécial pour fêter, avec ses invités, le développement de ses services, leGent-Antwerpen-Express Lineas .
Le 5/10/2019, les ÖBB (Österreichische BundesBahnen ), soit les chemins de fer autrichiens, ont annoncé, qu'ils allaient prolonger jusque Liège etBruxelles / Brussel , début 2020, une liaison par trains de nuit Nightjet, au départ de Vienne (Wien). Le service a débuté, deux jours par semaine.
Le premier train, parti de Vienne (Wien) le 19/1/2020 en fin de journée est donc arrivé àBruxelles / Brussel le 20/1/2020 en matinée.
Cette nouvelle liaison, s'inscrit dans le plan de grande envergure, qu'ils ont établi pour relier toute l'Europe avec leurs trains de nuit. PourBruxelles / Brussel , c'est le retour d'une catégorie de trains qui avait disparu.
Les nouveaux trains, sont plus confortables et moins chers, et bénéficient d'une meilleure image que les anciens, surtout parmi les jeunes. Il y a quatre catégories disponibles : places assises, couchettes,places-lits et compartiments pour personne à mobilité réduite. Une petite restauration, chaude ou froide, peut être fournie par Newrest.
C'est laSNCB / NMBS qui assure la traction de ces trains depuisAix la Chapelle . C'est aussi le retour d'une pratique presque oubliée, celle d'une allège en pousse pour monter les plans inclinés de Liège. Sur la ligne à grande vitesse, il atteint les200 km/h , ce qui est exceptionnel pour un train de nuit.
Le 10/10/2019, le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires ) / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ) a déclaré dans un mémorandum, que "le rail belge n’est pas prêt pour la libéralisation".
Au lieu de 2023, il faudrait donc la reporter à 2033.Entre-temps , il faudrait créer un organe qui puisse imposer une coordination entre les différents opérateurs. Il suggère que ce soit leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , qui assure ce rôle.
Cecisous-entend que le type de libéralisation que l'on voudrait appliquer en Belgique, n'est pas une seule compagnie privée qui remplace toute laSNCB / NMBS , mais plusieurs qui la remplace en tout ou partie. Alors dans ce cas, il faut choisir le type de découpage : par zones géographiques, par lignes, par types de trains, etc. Un appel d'offres, permettrait de sélectionner le candidat qui demanderait le moins de subvention pour assurer les prestations ainsi définies.
Le 15/10/2019, le couple royal, accompagné de nombreuses personnalités, fit une visite d'état auGrand-Duché de Luxembourg . Pour cela, on organisa un train royal, événement devenu très rare.
La voiture royale, à compartiments, était une I6 de première classe, sur laquelle, on avait apposé les armoiries royales. Naturellement, c'étaient les toutes nouvelles armoiries, établies le 12/7/2019, rappelant l'origine saxonne de la dynastie.
anciennes nouvelles
amoiries royales armoiries royales
Du 15 au 17/10/2019, l'ERA (European Railways Agency ), a organisé une conférence dans laquelle,entre-autres , a été présenté le FRMCS (Future Rail Mobile Communications System ) destiné à remplacer leGSM-R (Global System for Mobile communication for Railways ).
Le 21/10/2019, Infrabel, a montré à la presse, sa nouvelle barrière "intelligente", installée à Jambes, en banlieue namuroise, qui empêche l'intrusion sur ses voies. Il s'agit d'une haute clôture, équipée de capteurs, qui, lorsqu'ils détectent une l'escalade, déclenchent une alarme sonore et font braquer une caméra vers l'endroit en cause. Ceci se fait grâce à des détecteursG-FENCE 600Z installés parRAS Security .
Non seulement les intrusions sur les voies sont dangereuses, mais il y a aussi les tentatives de suicides dont le nombre ne diminue pas. Infrabel, fait tout pour les éviter. En accord avec les associations de prévention, elle a même demandé à la presse, en vain, de diminuer le retentissement donné à ces faits.
Tentatives de suicides sur le réseau Infrabel
année décès blessés 2014 97 24 2015 92 18 2016 104 21 2017 88 14 2018 93 16
Le 21/10/2019 également,Train World , a inauguré une exposition, jusqu'au 15/3/2020, consacrée au peintrePaul Delvaux . A cette occasion, l'automotrice Desiro 08178, a reçu un pelliculage spécial.
Le 22/10/2019, laSNCB / NMBS , a inauguré, dans sa gare deBrussels Airport-Zaventem , un cheminement réservé au personnel travaillant sur le site deBrussels Airport . Ceci leur permettra de ne plus être mêlés à l'intense flux des passagers.
Le 24/10/2019, Infrabel, a réceptionné des véhicules routiers de marque NISSAN. Si on compte tous les types de véhicules, on peut estimer son parc automobile à environ2.000 unités, contre 600 pour laSNCB / NMBS .
Le 28/10/2019, on a appris queBLS Cargo , avait commandé 25 locomotives Vectron pour son trafic de fret entre la Suisse et la Belgique, à livrer fin 2020.
Le 28/10/2019 également, Lineas, a communiqué qu'elle assure désormais un trafic, de trains complets, entre les entrepôts deKatoen Natie et les quais du MPET (Msc Psa European Terminal ), pour transporter les containers, remplis de bièreStella Artois , destinés à la grande exportation.
Si la longueur du trajet n'est pas très élevée, l'utilisation du ferroviaire, pour passer d'une rive à l'autre de l'Escaut (Schelde), au sein du port d'Anvers (Antwerpen), permet d'éviter la congestion routière.
Le 30/10/2019, on a appris que laSNCB / NMBS , à l'intention, à partir du 1/1/2020, de porter le temps de travail, des nouvelles recrues, de36 h/semaine à38 h/semaine .
En fait, son personnel preste déjà38 h/semaine , mais reçoit, en compensation, des jours de crédit, qui ne seraient donc plus accordés aux nouvelles recrues.
Le 31/10/2019, Infrabel, a communiqué son intention de demander, aux trois régions, la prolongation,au-delà de 2020, des dérogations dont il jouit quant à l'utilisation des herbicides, pour maintenir le ballast de ses voies en bon état.
Le 11/11/2019, Infrabel, a terminé les travaux de modernisation de la signalisation en gare deBruxelles-Midi , y compris le remplacement de l'ancienne cabine "tout relais " par une cabine informatisée de typeEBP-PLP (Electronique BlokPost -Poste à Logique Programmée ).
Le 12/11/2019, Infrabel, a déclaré qu'elle pourrait mettre un tronçon de ligne à la disposition de laSNCB / NMBS , sicelle-ci voulait reprendre des essais sur l'ATO (Automatic Train Operation ).
Le 14/11/2019, Eurostar, à l'occasion de sonvingt-cinquième anniversaire, a énuméré ses engagements écologiques : des trains "sans plastique" et un soutien à la plantation d'arbres.
Des trains "sans plastique", cela veut dire des couverts en bois, des canettes d'eau recyclables, des bouteilles de vin en verre, des tasses à café en papier et des emballages écologiques. Pour offrir cela, on fera appel, pour la restauration, à Benugo.
Pour la plantation d'arbres, il s'agit d'une contribution financière à des associations, actives dans ce domaine, dans les pays desservis par Eurostar.
Par ailleurs, les travaux qui se terminent au terminal dédicacé en gare d'Amsterdam-Central (Amsterdam-Centraal ), permettront, à partir du 30/4/2020, d'effectuer sur place, les contrôles d'accès auRoyaume Uni ., qui se font jusqu'à présent à Bruxelles-Midi / Brussel Zuid
Une liaisonAmsterdam - Rotterdam - Londres (London) , sans arrêt intermédiaire, est prévue à partir du 26/10/2020.
Du 19 au 21/11/2019, s'est tenu à Paris, au siège de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), l'Intelligent Rail Summit 2019 .
En ce qui concerne l'ATO (Automatic Train Operation ), que plusieurs réseaux voudraient implémenter, les participants, ont insistés sur l'urgence de définir les normes du futur DAS (Driver Advisory Systems ). Ce système d'aide à la conduite, doit prolonger l'ETCS (European Train Control System ).
Le 20/11/2019, laSNCB / NMBS , a annoncé pouvoir mettre en service, quelques nouvelles voitures à double étage M7, en janvier 2020, et espérer, en recevoir dix par mois, à partir de mars 2020.
Le 20/11/2019 également, Infrabel, a signé un accord, avec la région flamande, pour la réalisation du projetEkeren - .Oude Landen
A Ekeren, les voies d'accès au port d'Anvers (Antwerpen) passentau-dessus de la ligneAnvers (Antwerpen) - Rosendael (Roosendaal) . Elles se divisent alors en deux branches, l'une versAnvers-Nord (Antwerpen-Noord ) et l'autre versAnvers - rive gauche (Anwerpen-Linkeroever) . Ceci entraine un cisaillement d'itinéraires.
Au moyen d'ouvrages d'art et de nouveaux tronçons de ligne, le projet vise à éliminercelui-ci . La capacité des deux branches en sera fortement améliorée.
En plus,Railport Antwerpen et Infrabel, ont conclu un accord pour stimuler le trafic ferroviaire portuaire anversois, notamment au moyen d'un outil informatique commun.
Le 20/11/2019 également, un camion, qui s'était imprudemment engagé sur un passage à niveau de la ligne donnant accès au faisceau Ramskapelle du port de Zeebruges, a été percuté par un train. Les dégâts à l'infrastructure ferroviaire furent si importants, que ce faisceau ne fut plus accessible pendant de nombreux jours.
Ce faisceau est un des six faisceaux du port de Zeebruges, les autres étant Britanniadok,Leopold II-Dam , Pelikaan, Westhoofd et Wielingendok.
Le 21/11/2019, Infrabel, a présenté à la presse, à Flawinne (commune de Namur), la nouvelle méthode,Ice Guard , proposée parStrukton Rail pour contrer la présence de givre sur la caténaire en hiver et qu'il est en train de tester. En effet, le givre formant isolant, peut interrompre le courant de traction, et doit donc être évité.
Un dispositif installé sur un wagon et guidé par unecaméra-laser , tracté à30 km/h , pulvérise de nuit, sur la caténaire mise hors tension, un mélange d'huiles minérale et végétale. On espère obtenir ainsi une protection de30 jours .
Les tests auront lieu entre Jemelle (commune de Rochefort) et les frontières luxembourgeoise et française. Néanmoins, Infrabel, estime que pour pouvoir être généralisée, cette méthode devrait pouvoir s'opérer à une vitesse plus élevée et caténaire sous tension.
En attendant les résultats, on utilisera, ailleurs, l'ancienne méthode, à savoir tracter unautorail-caténaire muni d'un pantographe racleur en acier.
Le 28/11/2019, on a appris que laSNCB / NMBS , a planifié, pour 2020, des actions pour améliorer fortement le fonctionnement des escalators et des ascenseurs de ses gares. En effet, à ce jour, les 310 escalators et 250 ascenseurs, tombent en panne en moyenne 3 à 4 fois par an, certains beaucoup plus.
D'autre part, il est envisagé d'accroitre leur nombre dans les prochaines années.
En novembre 2019, Infrabel, a installé des panneaux aux abords de nombreux passages à niveau.Ceux-ci sont à l'intention des automobilistes. L'un avertit du danger de s'engager sans distance suffisante avec le véhicule précédent, l'autre demande de couper le moteur pendant l'arrêt.
Le 2/12/2019, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) et RNE (RailNetEurope), ont lancé, à Paris, le projet Translate4Rail.
Son objectif, est de mettre à la disposition des conducteurs, dans sa langue, des messages normalisés prédéfinis, donnant l'équivalence dans toutes les langues.Ceux-ci seront gérés par un outil informatique.
A partir du 5/12/2019,Train World , a mis en vente un jeu de Monopoly basé sur l'histoire ferroviaire belge.
Le 16/12/2019, les travaux de rénovation de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord ont été terminés. A cette occasion, plus d'escalators ont été installés ainsi que des ascenseurs et un parking pour vélos.
Le 16/12/2019 également, laSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail , ont communiqués qu'ils avaient choisi IDEWE pour assurer la médecine du travail de leur personnel à partir de 2020.
Le 18/12/2019, l'ERA (European Railways Agency ) et RNE (RailNetEurope), ont annoncé avoir joint leurs efforts pour la gestion des bases de données des applications liées au CCS (Common Components System ) et auTAF TAP TSI (Technical Specification for Interoperability relating to Telematics Applications for Freight/Passenger Services).
Le 19/12/2019,RFF (Rail Freight Forward ), communique avoir établi unHandbook for International Contingency Management . Ce document définit la manière dont les compagnies de fret doivent collaborerentre-elles ainsi qu'avec les gestionnaires d'infrastructure.
Il a été approuvé par l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) et l'ERA (European Railways Agency ).
Le 28/12/2019, laSNCB / NMBS a communiqué avoir créé la fonction de "Coordinateur accessibilité ". Elle sera en charge de la coordination de l'accessibilité des gares aux personnes à mobilité réduite (PMR).
Fin 2019, les automotrices Desiro bicourant ont reçu un nouveau software, adapté à l'évolution de la signalisation belge, mais aussi leur permettant de circuler auGrand-Duché de Luxembourg .
En 2020, a été constituée, en région namuroise, l'agence de voyagesRailtrip.travel . Spécialisée dans les voyages en train, elle s'annonce comme un "Créateur d'aventures ferroviaires ".
A partir du 1/1/2020, laSNCB / NMBS , a confié sa communication à l'agenceTBWA Belgium .
C'est en 2020, qu'YPTO), a finalisé, le développement de l'ATMS (Advanced Train Management System ). Ce nouveau logiciel, remplace toutes les anciennes applications de gestion des trains.
Début 2020, a débuté la première phase des travaux de la nouvelle gare à Ciney : modification du plan de voies et construction d'un passage souterrain.
A cette occasion, un coupon de rail à double champignon dissymétrique, datant de l'origine de la voie, a été découvert. Ce type de rail, qui n'est plus utilisé depuis longtemps, n'a pas sa partie inférieure plate et doit donc reposer sur des coussinets en fonte.
Du point de vue poste de signalisation, ce sera l'occasion de mettre en oeuvre, pour le tronçon
rail moderne rail double champignon
à semelle symétrique et dissymétriqueCiney - Hatrival (commune deSaint-Hubert ), une nouvelle technologie informatique en remplacement de l'EBP-PLP (Electronique BlokPost -Poste à Logique Programmée ).
Il s'agit du SIMIS-W (Sicheres Mikrocomputersystem von Siemens für den Weltmarkt )..........., soit le système demicro-ordinateur sécurisé de Siemens pour le marché mondial.
Il assurera une sécurité maximum dans la protection des circulations. Il est en effet évalué avoir un SIL (Safety Integrity Level ), soit un niveau d'intégrité de sécurité, de 4, qui la valeur la plus élevée.
C'est depuis 2020, que laSNCB / NMBS , collabore avec le courtier nivellois Auctelia, pour la revente de son matériel déclassé.
Le 3/1/2020, les bourgmestres bruxellois, se sont plaint dans la presse, de l'abandon du terrain par la Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer .
Les commissariats dans les gares ont été fermés et les patrouilles dans le métro ont disparus. Seule subsiste, une faible présence les quais internationaux de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Partout dans le pays, ce serait le même désengagement de cette police fédérale, qui doit être suppléé par les polices locales.
Le 6/1/2020, on a appris queLuc Lallemand , qui dirigeait Infrabel, va prochainement quitter son poste et prendre les commandes de SNCF Réseau. Il reste dans le même secteur, car cette entreprise gère le réseau ferroviaire français. Il a pris ses nouvelles fonctions le 1/3/2020.
Toutefois, entré en conflit avec le monde politique français, il n'a tenu à ce poste que deux ans environ.
Le 8/1/2020, les parlementaires régionaux bruxellois se sont inquiétés de l'annonce du démantèlement, dans les prochains mois, du raccordement ferroviaire duPort de Bruxelles /Haven van Brussel .
C'est naturellement une absurdité, vu que le port a un projet de terminal associant les trois modes de transport. Mais Infrabel, est obligée de le faire en application de l'arrêté royal du 31/12/2004, qui lui imposait de libérer ces emprises en 2020, au profit du FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) / FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ).
Le trafic sur le raccordement, a été suspendu en janvier 2021. Cependant, le 26/1/2021, Infrabel, a adjugé la construction, dans les voies marchandises de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek , d'un nouveau faisceau de de voies, susceptible d'être le point de départ de la connexion avec lePort de Bruxelles /Haven van Brussel .
Fin mars 2021, lacour d’appel de Bruxelles , a suspendu le démantèlement de la ligne en attendant la réponse à une question préjudicielle qu'elle a posée à la Cour de Justice de l'Union européenne, sur sa compatibilité avec le développement du réseau transeuropéen de transport.
Le 23/8/2022, on a appris, qu'Infrabel, avait fait une proposition de nouveau tracé du raccordement, qui ne devrait plus être contesté. En septembre 2023, son tracé a été approuvé et son exploitation est prévue pour le 30/6/2024.
Le 10/1/2020, Infrabel, a annoncé que, comme à Liège, elle est en train d'installer des caméras infrarouges dans les tunnels de la jonctionnord-midi . Elles détecteront la présence de personnes et leur diffuseront un message d'avertissement parhaut-parleur . C'est le matériel de la firme FLIR qui a été choisi.
Du 10/1/2020 au 25/1/2020, l'Eurodual92 87 0006001-7 de VFLI, a effectué une campagne d'essais sur le réseau belge. Cette locomotive, du constructeur Stadler, a pour particularité de pouvoir tracter un train, soit en mode électrique, soit en mode thermique, soit en mode hybride. Ce dernier mode permet au moteur diesel de fournir un complément d'électricité en cas de puissance électrique insuffisante délivrée par la caténaire.
Cette locomotive a une puissance de6170 kW sous25 kV AC , de 4100 kW sous1,5 kV DC et de2450 kW en mode thermique.
Le 13/1/2020, une boutique hors taxe a été ouverte dans le terminal Eurostar de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .Celle-ci , est gérée par la firme IDF (International Duty Free ).
Le 13/1/2020 également, on a appris que trois provinces néerlandaises avaient réclamés la réalisation de la liaison VeZa (Verbinding Zeeland Antwerpen ) (liaison Zeelande - Anvers).Celle-ci , consisterait en une courbe de raccordement qui éviterait aux trains, circulant entre le port d'Anvers (Antwerpen) et celui de Flessingue (Vlissingen), de devoir rebrousser en gare de Rosendael (Roosendaal).
La première prestation commerciale de voitures M7, a eu lieu le 14/1/2020 sur un train P du matin, entre Liège etBruxelles / Brussel .
C'est le 14/1/2020 également, qu'un paragraphe dans une étude de laKU Leuven (Katholieke Universiteit Leuven soitUniversité Catholique de Louvain ), a déclaré de manière provocatrice, que le remplacement d'un trajet intérieur en avion par un trajet en TGV, n'a pas d'impact sur le comptage global des émissions de CO².
En effet, les compagnies aériennes, comme tous les autres acteurs économiques, reçoivent d'office des quotas CO², mais peuvent ensuite vendre ceux qui sont excédentaires ou acheter ceux qui sont manquants. Ceci se fait grâce à l'EU ETS (EU Emissions Trading System ).
Avec moins de voyageurs, les compagnies aériennes vendraient des quotas et avec plus de voyageurs les exploitants de TGV en achèteraient.
En fait, ce mécanisme, déplace simplement la charge financière de l'émission de CO², d'une société à une autre, à somme de CO² nulle. Mais le total des quotas disponibles sera politiquement ajusté progressivement entre les secteurs et fixé de manière décroissante d'année en année.
Dans ces conditions, on doit effectivement conclure que les choix individuels des consommateurs n'influencent pas directement le comptage global du CO².
Toujours le 14/1/2020, une charte a été signée par tous les représentants du fret ferroviaire, pour promouvoir les études en vue du développement du DAC (Digital Automatic Coupling ). Ce serait un standard européen qui permettrait, à l'horizon 2030, aux wagons de fret de communiquer entre eux ainsi qu'avec les locomotives, comme c'est déjà le cas pour les automotrices modernes.
Parmi les types d'attelages possibles, c'est le type 4 qui a été choisi, mais avec comme condition qu'il puisse passer au type 5. Ces types sont les suivants :
- type 1 attelage manuel actuel
- type 2 attelage avec connexion à la conduite de frein
- type 3 attelage avec connexion à la conduite de frein et connexion électrique
- type 4 attelage avec connexion à la conduite de frein et connexion électrique et numérique
- type 5 attelage avec connexion à la conduite de frein et connexion électrique et numérique plus fonction de découplage automatique.
L'attelage manuel actuel n'assure que la traction, en cas de pousse,celle-ci , met en jeu les buttoirs. Tous les autres types assurent la traction et la compression, et n'ont donc pas besoin de buttoirs.
On ne peut s'empêcher de remarquer, qu'on retrouve une problématique similaire dans le modélisme ferroviaire.
Le 17/1/2020, on a appris, qu'Infrabel, avait l'intention, à partir de 2021, de fermer complétement la totalité du réseau, tous les dimanches, de une heure à cinq heure du matin. Ceci pour lui donner une plage disponible pour effectuer travaux et maintenance.
Fixer une règle générale permettra à tous les opérateurs de s'organiser en conséquence.
Néanmoins, il est possible que des trains de travaux circulent pendant ces heures.
Finalement, cette décision a été annulée en avril 2020.
mark>Le 20/1/2020, laSNCB / NMBS , a annoncé que ses écrans de gare et son application, afficheront prochainement la composition des trains avec l'emplacement de la première classe et celui de l'accès aux vélos et personnes moins valides.
Le 24/1/2020, l'ERA (European Railways Agency ), a publié son "ETCS Driver’s Handbook " ou, comme appelée dans sa version française, le "Manuel d'utilisation du système ETCS dédié aux conducteurs ". Il reprend la signification des nombreux pictogrammes utilisés qui rendent l'interface indépendante des langues, ainsi que les informations concernant la vitesse.
L'affichage des données de contrôle de la vitesse à unpoint-but , joue un rôle central dans le système, et en particulier le code de couleurs utilisé.
gris vitesse respectée pas de
point-but en approche
blanc vitesse respectéepoint-but en approche
jaune vitesse à réduirepoint-but en approche
orange vitesse dépassée mais sans freinage d'urgence
rouge vitesse dépassée freinage d'urgence en cours.
Le 26/1/2020, on a appris queBombardier Transport a entamé des discussions avecAlstom Transport , en vue de créer ensemble un grand constructeur ferroviaire européen, capable de faire face à la concurrence chinoise.
Si les équipes ont l'habitude de travailler ensemble, notamment pour construire du matériel pour laSNCB / NMBS , on peut se demander si cette fusion aura l'agrément de laCommission européenne .
Le 17/2/2020, Bombardier, a conclu effectivement un protocole d'accord pour la vente de sa divisionBombardier Transport à Alstom.
Le 1/2/2020, comme presque chaque année, laSNCB / NMBS augmente ses tarifs en fonction de l'évolution générale des prix. Son contrat de gestion lui interdit de dépassercelle-ci de plus de1 % . Mais cette moyenne est modulée selon sa politique commerciale. Dans le cas du billet pour un court voyage, les chiffresci-après , montrent clairement qu'il n'est pas encouragé.
Evolution du prix d'un billet SNCB pour un trajet de 3 km
année prix indice 2011 1,70 € 97,1 2012 1,70 € 99,3 2013 1,90 € 100,5 2014 2,00 € 100,5 2015 2,00 € 100,8 2016 2,10 € 105,4 2017 2,20 € 107,4 2018 2,30 € 109,6 2019 2,40 € 110,4 2020 2,50 € 110,9 2021 2,50 € 110,4
Le 3/2/2020, un premier bateau, en provenance desEtats-Unis , a commencé à débarquer à l'AET (Antwerp EuroTerminal ), une unité blindée de l'armée américaine. Dans le cadre d'un exercice,celle-ci , était en route pour les pays de l'Est de l'Europe.
Lineas, a participé à l'acheminement des 500 wagons qu'a nécessité ce transport.
Le gouvernement duRoyaume-Uni , n'ayant pu trouver de preneur pour une franchise ferroviaire. il a du "renationaliser" cette partie du réseau au 1/3/2020. De toute façon, il a prévu d'abolir le système des franchises au 31/3/2026.
Donc, si en Belgique on appliquait, dans le futur, un système analogue, ne pas oublier, qu'offrir une perspective financière significative, est indispensable pour attirer le secteur privé. D'autant plus que dans le transport de voyageurs, contrairement au transport de marchandises, on doit assurer un train prévu à l'horaire, même si cejour-là il est déficitaire.
Un investisseur pourrait faire progresser la productivité et développer son business pendant les premières années, mais rapidement il se heurtera à des limites infranchissables comme le nombre de sillons disponibles, un coût de personnel qui ne peut plus être compressé et une demande de voyages qui plafonne malgré un marketing agressif. Il en conclura, que la progression de ses gains dépendra alors uniquement de celle des subventions.
S'il est déçu sur ce point, il est normal, du point de vue de l'investisseur, qu'il se retire.
Le 4/2/2020, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait transféré, une partie de ses bureaux gantois, dans l'immeuble Diamond.
Le 6/2/2020, une prise en écharpe d'un train de fret par deux locomotives, avec déraillement de plusieurs wagons, dans la tranchée d'accès à l'Antigoon-tunnel (tunnel Antigone), a rendu indisponible, pendant plusieurs jours, cette importante liaison entre les deux rives de l'Escaut. L'itinéraire par le Lillobrug dû être réactivé en urgence, alors que ce pont levant était bloqué en position haute depuis des années en attendant sa réfection.
Ceci met en lumière, la fragilité, en cas d'incident, des liaisons ferroviaires desservant le port d'Anvers (Antwerpen). Ceci alors que l'industrie chimique qui y est implantée nécessite une desserte quotidienne.
C'est le 6/2/2020 également, que laSNCB / NMBS , s'est lancée dans une opération visant à équiper 50 gares d'une boite à livres. Il s'agit d'un petit meuble dans lequel un lecteur peut déposer un ouvrage dont il n'a plus l'utilité et dans lequel un autre lecteur peut prendre ce livre. Le tout gratuitement.
La conception du petit meuble a fait l'objet d'un concours ouvert à tous.
Toujours le 6/2/2020, a été fondée à Gand (Gent), unestart-up , OTIV, en vue de développer des logiciels, basés sur l'intelligence artificielle, pour permettre la conduite automatique des trains et des trams.
C'est aussi le 6/2/2020, que l'ERA (European Railways Agency ), a publié la liste des itinéraires européens qui devront être plus silencieux, car ils sont utilisés la nuit, par plus de 12 trains de marchandises. Ils ne pourront plus qu'être parcourus, que par des wagons respectant les nouvelles normes de bruit, soit parce qu'ils sont neufs, soit parce qu'il y ont été adaptés.
Le 7/2/2020, on a appris, que la ville deLa Louvière , avait confié au bureau d'étude IGRETEC, l'adaptation de la gare deLa Louvière-Centre , à sa double fonction de gare et de commissariat central.
La nuit du 9 au 10/2/2020, pendant la tempête Ciara, une limitation générale de la vitesse des trains a été imposée sur tout le réseau :80 km/h sur les lignes classiques et150 km/h sur les lignes à grande vitesse. Cette mesure a été prise par crainte de rencontrer des obstacles poussés par le vent sur les voies.
Le 10/2/2020, la presse a fait écho, à un sondage effectué par la firme Ipsos, sur la manière dont s'occupe un navetteur pendant son déplacement en train. Un navetteur est une personne qui effectue régulièrement le même voyage à des fins non touristiques.
Il peut naturellement avoir eu plusieurs occupations successives pendant un même trajet. Une grande partie des occupations est liée à internet, qui ne semble pas pénalisé par l'absence deWiFi .
Pour83 % des personnes interrogées, cette possibilité de s'occuper est l'atout principal du déplacement en train.
Occupation du navetteur SNCB pendant son voyage
se reposer ou réfléchir 46 % lire journal digital ou papier 31 % surfer sur internet 31 % travailler 28 % écouter musique 27 % téléphoner ou parler 24 % lire livre digital ou papier 22 % manger ou boire 17 % jouer cartes ou numérique 15 % regarder un film 7 % autre 5 %
Le 11/2/2020, on a appris que, laSNCB / NMBS , avait fait réaliser des clips publicitaires par une célébrité,Jaco Van Dormael .
Le fait qu'Arriva ait fait circuler des trains réguliers entre Groningue (Groningen) et Buitenpost auxPays-Bas , du 13 au 17/2/2020, sous le régime du GoA3, a relancé l'attention de la presse sur cette automatisation de la conduite, y compris en Belgique.
Expérience réussie puisque les passagers n'ont pas réagi négativement. Cela aurait été surprenant, car l'équivalent du GoA3 en aviation, le pilote automatique, est banalisé depuis des décennies.
C'est ainsi que l'on a appris que le site Alstom de Charleroi est en train de définir les spécifications des systèmes à mettre en oeuvre.
Ses objectifs seraient de mettre en place une automatisation, de régime GoA3, sur les portions de ligne où il serait nécessaire d'avoir un intervalle entre trains inférieur à3 minutes , et une automatisation, de régime GoA4, pour faire se garer entièrement automatiquement les trains et les trams à l'intérieur des dépôts.
Le 17/2/2020, le transporteur intermodal Hupac a annoncé, que suite à une modification du gabarit ferroviaire accepté sur le réseau français, il créerait, à partir de mars 2020, une liaisonAnvers (Antwerpen) - Barcelone (Barcelona) , acceptant lessemi-remorques routières au gabarit P400, soit un profil de400 cm hors-tout .
Ces remorques routières ont une hauteur de chargement intérieur de3 m , ce qui permet d'y empiler trois palettes. Pour permettre aux wagons de les transporter, il faut dégager un gabarit ferroviaire dégageant4,70 m en hauteur.
Le 8/11/2022, pour la première fois, ce train, a transporté une remorque routière P400 frigorifique, donc équipée d'une unité de réfrigération autonome.
Le 18/2/2020,Geert Pauwels , le CEO de Lineas, a reçu l'European Railway Award 2020, pour avoir redressé son entreprise de fret ferroviaire. Il fut néanmoins remplacé, deux ans plus tard, suite aux mauvais résultats de l'entreprise.
Mais comment se porte le fret ferroviaire en 2020 ? Après un important repli, la situation semble s'être stabilisée.
Evolution des circulations de fret ferroviaire sur le réseau belge
en milliers de km parcourus
2019 13.098 2016 13.046 2013 12.574 2010 13.973 2007 20.102
Le 19/2/2020, on a appris que, leMobile Protection Team , avait été dissout. Créé en 2017, pour agir comme police ferroviaire, il n'avait pas obtenu de reconnaissance légale.
Le 21/2/2020, le conseil d'administration de la SNCB / NMBS , a désigné l'architecteRem Koolhaas , et son bureau OMA, pour construire son nouveau siègeavenue Fonsny / Fonsnylaan . Le projet intègre d'anciens bâtiments rénovés en plus du neuf.
D'autres bureaux d'architecture furent associés, soitJaspers-Eyers Architects etAssar Architects , pour former le projet finalNMBS SNCB Fonsny .
Le 22/2/2020, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle va, à lami-mars , modifier la dénomination commerciale de plusieurs de ses produits. On remarquera que l'utilisation intensive de l'anglais, permet d'avoir des dénominations en français et en néerlandais identiques.
Dénominations de produits commerciaux SNCB modifiées en 2020
ancien nom F nouveau nom F ancien nom N nouveau nom N Billet standard Standard Ticket Standaardbiljet Standard Ticket Billet week-end Weekend Ticket Weekendbiljet Weekend Ticket B-Excursions Discovery Combi B-Dagtrip Discovery Combi Supplément Diabolo Supplément Brussels Airport Diabolotoeslag Supplement Brussels Airport Rail Pass Standard Multi Rail Pass Standard Multi Go Pass 10 Youth Multi Go Pass 10 Youth Multi Key Card Local Multi Key Card Local Multi Campus Student Multi Campus Student Multi Go Pass 1 Youth Ticket Go Pass 1 Youth Ticket Go Unlimited Youth Holidays Go Unlimited Youth Holidays
On estime, que les tickets représentent20 % des ventes, et les abonnements80 % , et que parmi ces tickets, seule la moitié sont des tickets standards à prix plein, et que l'autre bénéficie d'une réduction. Donc, finalement, seuls10 % des voyages, sont payés à prix plein.
Le 26/2/2020, letribunal de première instance de Malines (rechtbank eerste aanleg Mechelen ) a acquitté le peintre et activiste anarchistePeter Terryn , qu'Infrabel avait dénoncé pour "sabotage", à cause d'une publication sur facebook en faveur de la grève nationale du 31/5/2016.
Le tribunal a déclaré ne pouvoir s'exprimer sur une publication artistique et s'est plaint qu'on lui avait fait perdre son temps.
En février 2020, conformément à une directive européenne, unNAP ITS (National Access Point Intelligent Transport Systems ) a été instauré en Belgique, soit : TRANSPORTDATA.BE.Celui-ci , centralise toutes les données informatiques relatives aux déplacements au moyen des transports publics.
Tous les sites nationaux européens analogues, sont supervisés par NAPCORE.
En mars 2020, un groupe de citoyens a publié une brochure, en français et en néerlandais, baptisée Integrato.Celle-ci , prône d'organiser les transports publics de toute la Belgique, à l'horizon 2035, autour des principes suivants :
- les trains circulent selon un horaire cadencé
- au moins deux trains par heure et par sens répartis à décalage égal
- les trains circulent selon la symétrie zéro
- le croisement des trains se fait de préférence en gare
- des noeuds de correspondance sont définis auxquels s'alignent les autres transports publics.
En fait, la seule nouveauté par rapport à l'existant, est l'application de la symétrie zéro.
Les gares d'une même ligne, sont reliées par des trains symétriques, si la somme des minutes de départ et d'arrivée des trains dans toutes les gares est égale à une constante. Ceci est normalement réalisé lorsque la vitesse moyenne des trains est constante et égale dans les deux sens de circulation entre chaque gare. Ceci garantit que les correspondances dans les gares intermédiaires, que l'on a eu l'aller, le seront au retour.
Le rapport choisit comme constante 60 (une heure plus zéro minute), sans doute en référence à un cadencement à l'heure, et la généralise à l'ensemble du réseau.
Naturellement il faut garantir que les correspondances de l'aller le soient au retour, mais il n'est pas indispensable d'avoir recours à la symétrie zéro pour cela. Dans la confection des horaires, il faut aussi tenir compte de bien d'autres facteurs : profil de la ligne, accélération du matériel, temps de conduite, rotation du matériel, etc.
Au 1/3/2020, laSNCB / NMBS , pour pouvoir redéployer son service de sécurité Securail, notamment dans les trains, a confié le contrôle d'accès à son atelier deForest / Vorst , à la société de gardiennage Seris.
La protection contre les intrusions de personnes malveillantes dans ce site, est essentielle car il entretient du matériel Eurostar et Thalys. Il faut absolument empêcher qu'une personne se cache dans une rame qui rentre en atelier.
Le 2/3/2020, Infrabel,TUC Rail et leVlaamse Waterweg (administration flamande des voies hydrauliques ), ont entrepris un très grand chantier de rénovation de toute l'infrastructure ferroviaire entre Malines et Termonde. Ce chantier comprend l'installation de l'ETCS mais surtout la rénovation de tous les ponts levants situés sur la ligne :
- en 2020 les deux ponts sur le canal maritime deBruxelles / Brussel au Rupel et à l'Escaut (Schelde) àKapelle op den Bos , un ferroviaire et un routier
- en 2021 les trois ponts sur l'Escaut (Schelde) à Tamise (Temse), un ferroviaire et deux routiers, un vieux et un nouveau.
Le 4/3/2020, laCommission européenne a proposé de faire de l'année 2021, l'Année européenne du Rail .
Le 10/3/2020, on a appris que la SNCB / NMBS , a entamé des recherches pour trouver un acheteur pour ses anciennes voitures M4. Dès quecelles-ci seront remplacées par les nouvelles voitures M7, elles seront donc revendues. LaSNCB / NMBS veut se débarrasser, au plus vite, de cet ancien matériel qui contient de l'amiante.
L'acheteur aura cependant l'obligation de faire désamianter le matériel avant d'en prendre possession.
Le 10/3/2020, un nouveau virus de la famille des coronavirus, nomméCOVID-19 , a fait un premier mort en Belgique. Pour tenter de freiner la diffusion de cette pandémie sur le territoire, legouvernement fédéral , en association avec les instances régionales a, le 12/3/2020, pris des mesures touchant tous les secteurs de l'économie. En ce qui concerne les transports publics, c'était seulement un appel à se limiter aux voyages indispensables.
Les accompagnateurs de train ont reçu comme consigne de ne plus toucher les titres de transport mais seulement de les regarder.
Le 12/3/2020, la première ministreSophie Wilmès , a convoqué leConseil National de Sécurité /Nationale Veiligheidsraad , pour prendre les mesures qui s'imposent pour lutter contre la pandémie. Cet organe, créé en 2015, réunit toutes les autorités nationales, régionales et communautaires du pays et n'est activé que dans des circonstances exceptionnelles.
Dès le 13/3/2020, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), a publié un document regroupant les bonnes pratiques que les réseaux doivent avoir :Management of COVID-19 - Guidance for railway stakeholders .
Le 17/3/2020, il a été demandé aux sociétés de transport de ne plus accepter les paiements en espèces et de s'assurer que les voyageurs gardent au moins1,50 m de distance entre eux. Ceci est possible vu le petit nombre de personnes transportées.
Le 18/3/2020, face à l'effondrement économique causé par le confinement à domicile d'une grande partie de la population dans toute l'Europe, la BCE (Banque Centrale Européenne), a mis en oeuvre une vigoureuse politique d'extension monétaire. Les états n'ont donc aucunes difficultés à se financer et il n'y a désormais plus de limites à leur déficit. Implicitement, les entreprises de transport public se sentent soutenues financièrement.
Le 20/3/2020, IZY a suspendu ses liaisonsParis - Bruxelles / Brussel . De manière générale, le trafic international est fortement réduit.
A partir du 23/3/2020, a été organisé un "Service de Trains d’Intérêt national " / "Treindienst van Nationaal Belang ". Le nombre de trains en circulation est réduit, surtout en soirée. Ceci pour éviter de devoir en supprimer pour cause de maladie du personnel. Par ailleurs, l'assistance aux personnes à mobilité réduite est suspendue, vu l'obligation de se tenir à distance les uns des autres.
Le 20/3/2020, un mémorandum établi par laVZW LAW , a fédéré toutes les organisations de défense des personnes handicapées, dont le CAWaB (Collectif Accessibilité Wallonie-Bruxelles ), pour établir un argumentaire juridique, défendant le droit des personnes se déplaçant en fauteuil roulant, à avoir un accès deplain-pied aux nouvelles voitures M7.
Le 26/3/2020, on a publié certains chiffres sur les conséquencesCOVID-19 qui, selon certaines estimations, toucherait10 % de la population et a causé 289 décès, alors qu'il est demandé àcelle-ci de rester, le plus possible, confinée à domicile. En effet, un très grand nombre de personnes infectées sont asymptomatiques et ignorent qu'elles sont très contagieuses pour les autres.
Priorité est alors donnée à la lutte contre la pandémie et les évaluations financières sont volontairement mises de côté. Le maintien d'une offre surabondante en trafic voyageurs intérieur permet de répartir les personnes loin des unes et des autres dans les compartiments.
Impacts sur le ferroviaire de la pandémie au 26/3/2020
Trafic places offertes en trafic voyageurs intérieur 75 % * places occupées en trafic voyageurs intérieur 5 % places offertes en trafic voyageurs international de 15 à 25 % places occupées en trafic voyageurs international nombre fortement réduit trafic marchandises réduit de 20 % SNCB absentéisme des conducteurs de train 15 % absentéisme des accompagnateurs de train 25 % absentéisme global du personnel SNCB 17 % Infrabel absentéisme du personnel de signalisation 15 % absentéisme global du personnel Infrabel 15 % * les trains maintenus étant les plus capacitaires le nombre de trains est bien plus réduit
Suite à la fermeture des frontières aux déplacements non indispensables, Eurostar n'a plus assuré qu'une relation par jour avec Londres (London) et, à partir du 31/3/2020, Thalys a fait de même pour celles vers Paris et Amsterdam.
Toutes ces mesures ont pour eu conséquence la suppression de trains récents, commeCharleroi - Maubeuge etAmsterdam - Londres (London) , alors queceux-ci auraient dû être en plein essor.
Le 30/3/2020, on a appris que la ville d'Anvers (Antwerpen), avait conclu un accord avec laSNCB / NMBS , pour transformer la halte d'Anvers-Sud (Antwerpen-Zuid ), en une véritable gare multimodale, comprenant des emplacements pour vélos.
Cette halte ne se trouve pas à l'emplacement de la gare historique rasée en 1965, mais à500 m de ce dernier. Son accès se fait à partir d'un pont surplombant les voies.
En avril 2020, Lineas, conscient de l'intérêt de réduire au maximum les contacts humains en ce temps de pandémie, a maximalisé la procédure électronique dans sonLineas Intermodal Main Hub anversois.
Grâce àcelle-ci , le système informatique délivre aux camionneurs des "TRAC", soit des codes, qui leur permettent de remettre ou d'enlever un chargement, sans devoir faire la queue au comptoir d'enregistrement pour obtenir un document papier.
Prenant en considération la situation exceptionnelle provoquée par la pandémie, le 3/4/2020, laCommission européenne a autorisé les aides d'état aux entreprises de transport ferroviaire.
Le 4/4/2020, legouvernement fédéral , a approuvé le plan de transport de laSNCB / NMBS pour la période allant de décembre 2020 à décembre 2023.Celui-ci prévoit une augmentation de l'offre de4,7 % .
Le 6/4/2020, on a appris que Lineas, avait été choisie parAlstom Transport , pour expérimenter l'ATO (Automatic Train Operation ).
Il s'agirait de manoeuvrer et de trier automatiquement les rames de trains de fret. Ceci serait effectué avec une automatisation de niveau GoA4, soit le plus haut niveau. Pour cela, une locomotive série 77/78 serait équipée des appareillages nécessaires.
Le 15/7/2020, ProRail a communiqué qu'il participait aussi au projet. Cette info a été relayée à la une du site chinois RailFreight.cn.
En décembre 2021, des parcours d'essais se sont déroulés, avec succès, dans les voies industrielles d'Oosterhout (Pays-Bas ), pour apprendre à la 7776 à reconnaître les obstacles et la position des aiguillages grâce à son intelligence artificielle.
En novembre 2022, les essais effectués en conditions réelles, dans le triage d'Oosterhout auxPays-Bas , ont donnés pleine satisfaction.
Le 8/4/2020, laSNCB / NMBS , a complété son offre de jeux gratuits pour enfant, lesKids Pack sous forme papier, par des jeux sur smartphone.
Le 9/4/2020, Lineas, a présenté la nouvelle livrée de sa locomotive186-258 . Elle porte désormais la mention "Heroes locomotive " (locomotive des héros ). Ceci pour honorer le personnel qui lutte contre la pandémie et travaille malgrécelle-ci .
Ce même 9/4/2020, on a appris que Lineas, va enfin faire installer l'ETCS (European Train Control System ) dans les 88 locomotives de la série 77/78 qu'elle exploite. Pour cela, en partenariat avecERTMS Solutions , elle a créé, en 2019,The Signalling Company .
Cette société, au lieu de relier par un câblage classique tous les capteurs que la signalisation doit prendre en considération et qui sont positionnés à différents points de l'engin moteur, envisage de les munir d'un composant électronique relié, par un réseau informatique Ethernet, à l'ordinateur de bord.
L'installation de l'ETCS et des anciens systèmes de classe B comme le KVB, la TVM430, la TBL1+, la TBL2, l'ETCS N2 , l'ATB et laLZB/PZB , ce ferait alors par une solution logicielle, beaucoup moins coûteuse à mettre en oeuvre et bien plus flexible. Pour développercelle-ci , les développeurs de la société disposeront d'un SIDE (Safe Integrated Development Environment ).
Ceci devrait fortement diminuer les coûts, notamment pour les loueurs de matériel qui doivent adapter sans cessecelui-ci aux pays désirés par les locataires.
Le 10/4/2020, on a appris que le TCA (Terminal Container Athus ), s'était doté d'une flotte de wagonsporte-containers neuf marqués de son logo.Ceux-ci ont été directement engagés sur la relation avec le port d'Anvers (Antwerpen).
Si on excepte l'influence de la pandémie sur le ralentissement général de l'activité économique, la fréquentation du terminal est en hausse constante.
Nombre de trains ayant desservis le TCA
2017 786 2018 975 2019 1.132 2020 1.093
Le 16/4/2020, le groupe de travail TOBA (Telecom On-Board Architecture ) de l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), a publié deux importantes spécifications techniques à propos du FRMCS (Future Rail Mobile Communications System ).
La première est un projet de spécifications fonctionnelles, sur lequel on peut encore faire des dernières remarques avant le 18/5/2020, et qui fonctionnera sous la norme de téléphonie mobile. La seconde traite de la migration vers le nouveau système.
Rappelons que ce nouveau système est destiné à remplacer leGSM-R , qui est de la 2G.
Le 16/4/2020, laSNCB / NMBS , dans le cadre de la réduction de ses prestations pendant la pandémie, a limité les zones accessibles dans ses grandes gares, exempleBruxelles-Nord / Brussel-Noord , et a fermé complétement les bâtiments des plus petites, exemple Rixensart. L'accès aux quais reste garanti, les grandes gares conservent leurs guichets ouverts et les plus petites gares disposent d'un distributeur de billets hors de leur bâtiment.
Alors qu'il y a une très forte réduction du nombre de voyageurs, cette mesure lui permet de s'adapter au moindre effectif de travailleurs disponible.
Le 22/4/2020, a été mise en vente, une pièce de monnaie commémorative de cinq euros, pour célébrer les185 ans du train sur le continent européen, soit en Belgique. Pour la première fois, une telle pièce est "multi-vue ", c'est à dire que le nom des trois premières locomotives apparaît lorsqu'on bouge la pièce.
Le 23/4/2020, on a appris, qu'Infrabel, avait confié à la firme néerlandaise Alfen, la fourniture de 25sous-stations d'alimentation électrique destinées à la signalisation ETCS.
Le 24/4/2020, leConseil National de Sécurité /Nationale Veiligheidsraad , a pris acte de la tendance à la diminution de l'infection en Belgique. Si à cette date, on est revenu à moins de250 décès par jour après un pic de 339, leur nombre total atteint cependant6.679 décès .
Cette évolution positive est due au confinement de la population, à la fermeture des établissements d'enseignement et au quasi arrêt des activités économiques. Il a donc élaboré une stratégie de sortie de crise en plusieurs phases.
En ce qui concerne les transports publics, il a décidé, qu'à partir du 4/5/2020, les voyageurs, âgés de plus de12 ans , devront porter, dans les gares, stations et véhicules, un masque ou une protection couvrant la bouche et le nez. En plus, il prévoit, qu'à partir de 18/5/2020, lorsque l'enseignement sera remis partiellement en activité, l'offre de transport doit être renforcée.
Le 28/4/2020, laSNCB / NMBS a annoncé qu'elle rétablirait, en grande partie, son offre dès le 4/5/2020 et qu'elle vendra des masques dans ses gares. Pour cela, elle utilisera les distributeurs de snacks en remplaçant leurs produits habituels par des masques en tissu et des flacons de gelhydro-alcoolique . C'est la firme Selecta qui a fournit ces "Safety Station ".
Naturellement, les accompagnateurs de train devront aussi porter le masque. Pour signifier aux voyageurs la fin de l'embarquement, ils utiliseront un sifflet électronique, à déclencher à la main, au lieu du sifflet traditionnel, à porter en bouche.
Du fait du plus petit nombre de circulations et de la faible fréquentation de voyageurs en raison du confinement, la ponctualité des trains de laSNCB / NMBS , pour le mois d'avril 2020, s'est élevée au chiffre inégalé de97,9 % .
Une collision à Hooghalen (Pays-Bas ) le 22/5/2020, entre une automotrice moderne et un tracteur agricole, ayant entraîné le décès du conducteur de l'automotrice, a mis en évidence le défaut de protection de la partie haute de la cabine de conduite. Or cet matière est réglée par la norme européenneEN 15227 qui est justement en cours de révision.
On espère que ceci permettra une amélioration de la norme, tant au point de vue renforcement de la protection contre l'écrasement, que de l'obligation de prévoir un chemin de fuite pour le conducteur. En effet, la meilleure chance de survie pourcelui-ci , est de s'enfuir et de se coucher dans le couloir du compartiment des passagers.
Le 16/5/2019, lacommission européenne , à un mois de l'entrée en vigueur du quatrième paquet ferroviaire européen, a adopté différents mesures complémentaires favorisant la création d'une SERA (Single European Railway Area ), soit un espace ferroviaire européen unifié.Celles-ci , concernent :
- l’interopérabilité ferroviaire
- l’accessibilité des trains pour les personnes à mobilité réduite
- le bruit ferroviaire.
Le 20/5/2020, on a appris que l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), avait rendu disponible, pour tous les réseaux, un système informatique commun, permettant le contrôle en temps réel des titres de transport.
La gestion de la base de données qui permet ce contrôle, l'ETCD (Electronic Ticket Control Database ), a été confiée àHit Rail .
Le 25/5/2020 également, unafro-américain est décédé lors de son arrestation par la police auxEtats-Unis . Ce qui a surpris, c'est qu'en guise de protestation, toute une rame de voitures de laSNCB / NMBS fut taguée. Les auteurs, en ayant posté une vidéo sur les réseaux sociaux, ils ont récolté un grand succès et même le soutien d'une pétition.
Ils ont "justifié" leur acte, en déclarant que le choix de taguer le matériel ferroviaire pour s'exprimer est légitime, car :
- un train circule partout et donne beaucoup de visibilité
- il n'y a pas de préjudice car un tag s'efface comme on nettoie une vitre
- tout le monde a le droit d'exprimer son opinion quelle que soitcelle-ci .
Le 25/5/2020 également, Infrabel, a présenté les moyens techniques qu'elle expérimente pour faire respecter le port du masque et la distance de1,50 m par ses agents. Dans ses bâtiments, ce sont des caméras intelligentes déclenchant une alarme et, à l'extérieur, ce sont des bracelets vibrant lorsqu'un autre est trop proche.
Le 27/5/2020, laCommission européenne a présenté un plan de relance portant sur des centaines de milliards d'euros. Ce programme a été finalisé et est devenu le RFF (Recovery and Resilience Facility ) ou FFR (Facilité pour la Reprise et la Résilience ). Approuvé en décembre 2020, ce plan devrait apporter un important soutien financier aux chemins de fer européens.
Fin janvier 2021, le gouvernement belge a fixé, à 365 millions d'euros, ce qu'il demande pour la relance de son chemin de fer.
Le 10/4/2021, les différents niveaux de pouvoir ont défini leurs projets. Pour le réseau ferroviaire, on trouve ainsi l'amélioration des axes fret, l'accès aux ports et l'axeBruxelles / Brussel - Luxembourg . Pour les trams, sont notamment prévus, la finition de la ligne M5 à Charleroi et l'extension du tram de Liège jusqu'à Herstal et Seraing.
LaCommission européenne , a approuvé les projets belges le 23/6/2021.
Le 30/5/2020, ont débutés, dans les emprises deSchaerbeek / Schaarbeek , les travaux d'une nouvelle liaison, devant permettre aux trains de marchandises venant d'Anvers (Antwerpen), d'atteindre plus facilement le contournement Est deBruxelles / Brussel .
Le 30/5/2020 également, Infrabel, a fait renouveler un complexe d'aiguillages à Ekeren. Ces travaux ont été confiés à l'entrepriseStrukton Rail .Celle-ci , a utilisé le plus gros engin jamais engagé à ce jour en Belgique pour ce genre de travaux.
Il s'agit d'un tracklayerTLPS-6500 , construit par la firme italienneVAIA CAR . C'est une poutre motorisée, de48,5 m de long, qui se déplace, longitudinalement et latéralement, sur quatre pieds équipés de chenilles. A cette poutre, sont suspendus les aiguillages.
Par ailleurs, cette entreprise utilise aussi d'autres engins impressionnants, comme les MFS (Material-Förder- und Siloeinheit ), construits parPlasser et Theurer , qui, grâce à leurs chenilles, peuvent enlever et évacuer l'ancien ballast d'une voie dont on a retiré les rails.
On savait qu'historiquement le réseau ferroviaire belge était très dense, mais des chiffres publiés en juin 2020 ont permis d'actualiser cette conviction. Sachant qu'en Europe, la moyenne du nombre de kilomètres de ligne par superficie de100 km² , est de 4,79, voici les cinq pays ayant le réseau le plus dense.
Kilomètres de ligne par 100 km² de superficie d'un pays européen
Suisse 12,75 République tchèque 12,13 Belgique 11,80 Luxembourg 10,48 Allemagne 10,99
En mai 2020, Infrabel, a provisoirement transféré à Ottignies une partie du personnel de Namur chargé du pilotage de la circulation des trains.
Normalement, il ne devrait plus avoir de personnel dans la cabine d'Ottignies, puisqu'on l'avait regroupé à Namur. Mais en ces temps de pandémie, il convient d'assurer un maximum de distance physique entre les agents et donc que les répartir sur deux sites était opportun.
On constatera, que grâce aux réseaux informatiques, la localisation du personnel peut être facilement adaptée aux circonstances.
Le 2/6/2020, a été fondée, à Gand (Gent), la société OTIV.Celle-ci , a l'ambition de fournir des solutions d'automatisation pour le ferroviaire.
Le 4/6/2020, laLa Chambre /De Kamer a adopté une résolution demandant plus de collaboration de la part d'Infrabel et de laSNCB / NMBS , pour l'établissement d'un réseau de voies cyclables et de voies réservées aux piétons, utilisant les lignes ferroviaires désaffectées.
Le 6/6/2020, le gouvernement fédéral a pris toute une série de mesures pour relancer l'économie, dont le tourisme en Belgique. En particulier, il a décidé d'offrir à tous les habitants, un PassSNCB / NMBS gratuit. Commecelui-ci , par un effet d'aubaine, remplacerait des titres de transport payants, elle a demandé d'être indemnisée pour cela.
Finalement, après négociation avecSNCB / NMBS , la date du 5/10/2020 a été retenue pour les premiers voyages et les modalités du Pass ont été affinées :
- il est dénommé "Hello Belgium Pass "
- douze trajets
- deux trajets par mois jusqu'au 31/3/2021
- à partir de 9h en semaine, libre lesweek-ends
- nominatif et basé sur le numéro national
- à demander par internet à partir du 31/8/2020 et jusqu'au 30/9/2020
- en accédant au sitehello-belgium.be avec un navigateur récent
- envoyé à domicile par courrier postal.
Comme les autres Pass non électroniques, le voyageur doit y écrire son voyage avant l'embarquement.
Le gouvernement a pris en charge les frais liés aux développements informatiques et à l'impression puis à l'envoi des Pass.3,6 millions deceux-ci ont été commandés.
A la fin de la période d'utilisation, vu le contexte de pandémie, on a constaté que la moitié des possesseurs du pass ne l'avait pas utilisé.
Notons que l'Autorité de protection des données /Gegevensbeschermingsautoriteit , s'est opposé à un usage ultérieur des données recueillies.
La compagnie chinoise CDIRS (Chengdu International Railway Train ), a choisi Liège comme point de transit pour la réception de ses trains chargés de containers contenant des masques destinés à lutter contre la pandémie. Le premier convoi est arrivé le 7/6/2020.
Le 20/6/2020, leNSA Rail Belgium (National Safety Authority Rail Belgium ), a réuni un groupe de travail, formé de représentants de toutes les parties concernées par le transport ferroviaire de marchandises en Belgique. Il a établit, les pratiques communes du secteur ferroviaire belge, en ce qui concerne le service des manoeuvres.
Celles-ci , serviront de guide dans l'application des nouvelles réglementations européennes.
Le 8/6/2020, le gouvernement duRoyaume-Uni , a décidé d'imposer une quarantaine de 14 jours, à domicile, à toutes les personnes qui pénètrent dans le pays. Ceci a eu naturellement un fort impact sur le trafic Eurostar. La mesure a été levée le 10/7/2020.
Le marché français est très important pour Lineas. Aussi, via sa filiale française, elle est membre de l'AFRA (Association FRançaise du RAil ).
Celle-ci , ainsi que d'autres opérateurs, ont formé, le 8/6/2020, l'alliance 4F (Fret Ferroviaire Français du Futur ), qui a conçu un plan pour redynamiser le fret ferroviaire en France.Celui-ci , a été présenté au gouvernement français le 26/6/2020.
A partir du 9/6/2020, Thalys a augmenté le nombre de ses circulations et, à partir du 12/6/2020, IZY a repris partiellement les siennes.
Par après, Thalys prévoit de reprendre progressivement ses circulations, pour atteindre, le 30/8/2020, onzeallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Paris, huitallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Amsterdam, ainsi que troisallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Dortmund.
Au 1/10/2020, ces nombres ont cependant été réduits à huitallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Paris, cinqallers-retours par jour entre Bruxelles et Amsterdam, et deuxallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Dortmund.
Le 14/6/2020, DBCB (DB Cargo Belgium ), a effectué son premier train avec sa nouvelle licence propre. Elle était active depuis 1999, mais utilisait, jusqu'à présent, la licence de sa société soeur néerlandaise.
En tant que compagnie indépendante, elle a dû s'équiper informatiquement. Comme d'autres, dont Lineas, elle a choisi le logiciel de gestion RailCube.
Le 29/8/2020, elle assuré le premier train commercial avec une locomotive Vectron remorquant un train de fret sur la ligneAix la Chapelle (Aachen) - Anvers (Antwerpen) .
Le 15/6/2020, avec la mise en service du tronçonBruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Anderlecht , le RER flamand (le GEN) a été rendu opérationnel jusqueBruxelles / Brussel .
Le 16/6/2020,La Chambre /De Kamer a adopté une résolution en faveur de la réalisation du projetRail Ghent Terneuzen . Toutefois, comme laquasi-totalité de la nouvelle infrastructure est localisée auxPays-Bas , c'est àceux-ci de prendre l'initiative.
Le 17/6/2020, on a appris qu'Eurostar envisageait d'équiper son terminal d'embarquement londonien deSt Pancras International , de la technologie de reconnaissance faciale développée par iProov.
Celle-ci , serait utilisée pour vérifier la concordance entre la photo du document d'identité et le visage du porteur de ce dernier, à l'instar de ce qui se fait dans certains aéroports. La mise en application eut lieu le 5/12/2021.
Le 17/6/2020 également, le ministreFrançois Bellot , a confirmé le soutien du gouvernement aux trains de nuit et annoncé une prochaine baisse de la redevance pour la circulation deceux-ci .
En juin 2020, Infrabel, a peint en blanc, les flancs de17 km de rail. Ceci permet de diminuer la température de ces rails d'une dizaine de degrés en cas de canicule. Or une trop haute température des rails, entraîne une forte dilatation deceux-ci , ce qui peut provoquer le "serpentage" de la voie, c'est à dire la formation de petites courbes etcontre-courbes rapprochées.
La pose de la peinture se fait par un engin qui la pulvérise à20 km/h . Seuls les points délicats équipés de traverses en bois, comme l'approche d'un appareil de voie ou d'unpont-rail métallique, doivent être traités. En pleine voie, le poids des traverses en béton suffit pour maintenir l'alignement des rails.
L'année précédente, Infrabel, avait déjà essayé cette technique, mais l'expérience avait mis en évidence que la peinture, alors utilisée, n'était pas adéquate.
Le 19/6/2020, leSPF Mobilité et Transports /FOD Mobiliteit en Vervoer , a publié les conclusions des groupes de travail qui ont examiné les conséquences du quatrième paquet ferroviaire européens sur les réglementations en vigueur. En effet, un grand nombre de mesures seront placées au niveau européen, mais d'autres devront rester au niveau belge.
Il faut donc déterminer la part des normes belges du RSEIF (Règlement de Sécurité et d’Exploitation de l’Infrastructure Ferroviaire ) / VVESI (Veiligheidsvoorschriften Voor de Exploitatie van SpoorwegInfrastructuur ), qu'il faut reprendre dans les nouvelles normes belges RDEI (Réglementation et Documentation pour Exploitation de l’Infrastructure / Reglementering en Documentatie voor de Exploitatie van de Infrastructuur ).
Pour préparer ce travail, les différents représentants du secteur professionnel, ont recensé les "pratiques communes " actuelles.
Le 30/6/2020, la région wallonne et Infrabel, ont signé une convention, qui permettra la transformation dedix-huit lignes désaffectées en RAVeL (Réseau Autonome des Voies Lentes ).
C'est en juillet 2020, que la première locomotivediesel-hydraulique série 77/78 de Lineas, est sortie de révision par leVoith Rail Service Center de Kiel (Allemagne).
Le 6/7/2020, l'association des transporteurs de fret ferroviaire néerlandais RailGood, a élaboré, à l'intention du gouvernement desPays-Bas , sa "Marktvisie ambitienetwerk spoorgoederenvervoer " (Vision ambitieuse du réseau pour le marché du transport ferroviaire de marchandises ).
Parmi les projets dont la réalisation est demandée, plusieurs concernent une liaison avec le port d'Anvers (Antwerpen) :
- la liaisonIjzeren Rijn (Rhin de fer ) rebaptisée 3RX (Rhein-Ruhr-Rail Connection )
- la liaison VeZa (Verbinding Zeeland Antwerpen ) (liaison Zeelande Anvers)
- la liaisonGand (Gent) - Terneuzen .
Le 7/7/2020, un traité a été signé entre leRoyaume-Uni , lesPays-Bas , la France et la Belgique, pour accélérer les passages aux frontières de l'Eurostar.
A partir du 9/7/2020, Eurostar a rétabli une liaison quotidienne entre Amsterdam et Londres (London) viaBruxelles / Brussel .
Le 9/7/2020, laSNCB / NMBS , a rendu opérationnel, un nouvel outil permettant au public, de suivre la ponctualité de ses trains du trafic intérieur, non seulement globalement comme avant, mais aussi au niveau d'un train en particulier,Tableau de bord de la ponctualité /Dashboard Stiptheid
Elle a aussi annoncé son intention de rendre de même disponible une prévision du degré d'intensité de l'occupation de chaque train. Les données seront fournies par les accompagnateurs de trains.
Si ces données sont utiles pour les voyageurs, elles le sont aussi pour la bonne gestion des trains.
Le 14/7/2020, leBelgian Rail Freight Forum , a demandé un soutien financier au gouvernement fédéral, en annulant temporairement les droits de péage pour l'utilisation des sillons. Si le trafic de fret ferroviaire a baissé jusque30 % au pic de la pandémie, au moins il n'a pas été interrompu, comme ce fut le cas pour le fret routier.
Le 14/7/2020 également, Infrabel a présenté, àComblain la Tour (commune de Hamoir), un prototype de passage à niveau doté d'une guirlande de LED's, placée sur la partie inférieure des barrières, s'allume lorsqu'elles sont abaissées. Cette guirlande éclaire rouge vers l'extérieur et bleu vers l'intérieur, cette dernière couleur a été choisie pour ne pas perturber les conducteurs de train.
Grâce à une caméra intelligence qui surveille les abords du passage à niveau, on pourra déterminer si le nouveau dispositif améliore le comportement des usagers et donc juger de sa pertinence.
L'IBPT (Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications ) / BIPT (Belgisch Instituut voor Postdiensten en Telecommunicatie ) a autorisé, le 15/7/2020, le déploiement de la 5G à titre provisoire.
Du 18/7/2020 au 30/8/2020, laSNCB / NMBS , a interdit, aux heures de pointe, l'accès des vélos classiques, non pliables, dans ses trains à destination des Ardennes et de la côte. La gratuité offerte aux vélos du 1/7/2020 au 31/12/2020, a en effet entraîné une augmentation de80 % de leur présence, ce qui n'était plus supportable.
En juillet 2020, ont débuté les essais, dans les installations deDB Systems Engineering à Minden (Allemagne), de quatre différents prototypes d'attelages automatiques connectés, des DAC (Digital Automatic Coupling ), destinés aux wagons de fret.
Alors qu'un attelage automatique pour le matériel destiné aux voyageurs avait été défini par laCommission européenne depuis le 21/2/2008, le secteur du fret attend toujours avec impatience son équivalent pour les trains de marchandises. Mais en plus des liaisons mécaniques et pneumatiques réalisées par son homologue, il devra d'établir une connexion permettant le transfert des données informatiques.
Les quatre attelages en compétition étaient les suivants :
- l’attelageSA-3 de CAF
- l’attelage Scharfenberg de Voith
- l’attelage Schawb de Wabtec
- l’attelage Dellner.
L’attelagede CAF fut rapidement éliminé. / NMBS-Groep, se chargeait d'avertir ses collègues, à partir des renseignements fournis par le supérieur d'un agent infecté par la pandémie.
Ce projet, soutenu financièrement par le BMVI (BundesMinisteriums für Verkehr und Digitale Infrastruktur ), est maintenant conduit par le consortium DAC4EU sous la direction de laDB AG .Celui-ci regroupe les sociétésci-après .
Trois compagnies ferroviaires :
-DB Cargo
-CFF Cargo
-Rail Cargo Group .
Trois loueurs de wagons :
- Ermewa
-GATX Rail Europe
- VTG.
En juillet 2020 également, laSNCB / NMBS , a orné sa gare deBoitsfort / Bosvoorde , d'une fresque artistique peinte par des graffeurs. Il en fut de même pour une autre gare de la région bruxelloise, celle de Merode, en septembre 2020.
C'est aussi en juillet 2020, qu'ont été terminés les travaux derénovation/reconstruction de la gare d'Ostende (Oostende). C'est une oeuvre du bureau d'architecturefranco-autrichien Dietmar Feichtinger Architectes .
Ce qui impressionne le plus, c'est l'immense auvent, qui couvre non seulement les quais, mais aussi la gare des trams et des bus ainsi que le parking à vélos. Son toit est constitué de panneaux de polycarbonate, alternativement transparents et colorés.
L'Hôtel Terminus Maritime , accolé à la gare et vide depuis des années, a été laissé à l'abandon, ce qui contraste fortement avec la gare moderne.
Le 17/7/2020, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait fait développer le chatbot Novio pour répondre aux questions de son personnel concernant les ressources humaines.
Le 22/7/2020, était la date limite d'introduction des projets visant à repenser la gare d'Etterbeek. LaSNCB / NMBS , veut intégrer tous les services aux voyageurs dans une nouvelle typologie de gare applicable dans tout le pays.
LeBouwmeester maître architecte bruxellois a supervisé ce concours d'architecture. Fin 2021, le cabinet bruxellois MULTIPLE a été choisi.
A lami-2020 , laSNCB / NMBS , a créé en son sein une cellule NWoW (New Way of Working ).Celle-ci , est chargée d'adapter les bâtiments pour poursuivre le remplacement des postes de travail individuels par des espaces de travail partagés.
L'accroissement considérable du télétravail, généralisé à toutes les entreprises et administrations du pays, a facilité cette transformation profonde de la manière de travailler dans les bureaux.
Pourcentage de travailleurs utilisant le télétravail en Belgique
2018 17 % 2019 20 % 2020 * 45 % 2021 38 % 2022 32 % 2023 32 % * année de la pandémie
Le 4/8/2020, laSNCB / NMBS , a tiré la leçon des incidents qui ont eu lieu le 31/7/2020 au soir en gare d'Ostende (Oostende). Une panne de signalisation avait retardé fortement les trains. La foule s'est agglutinée en attendantceux-ci , au mépris des règles à respecter en ces temps de pandémie.
Pour maîtriser leur retour, elle va, en gare, séparer les voyageurs par destination avec des barrières. Ceci afin de maintenir entre eux une distance suffisante. Elle va aussi placer, devant la gare, un grand écran d'information et demander aux voyageurs d'activer l'option "notification" lors de leur demande de titre de transport par internet, ce qui permettra de les contacter au besoin.
Le 13/8/2020, Infrabel, a annoncé que, la clôture basse qu'elle avait mis entre les voies en gare de Londerzeel, remplissaient leur mission, à savoir empêcher les gens de traverser les rails.Va-t-on aller, comme dans d'autres pays, vers une généralisation de ce dispositif ?
Dans de très nombreux cas, un point d'arrêt est situé à côté d'un passage à niveau, ce qui permet un accès facile aux deux quais encadrant une ligne à double voie. A l'origine, ces deux quais ont été construits en face l'un de l'autre, du même côté du passage à niveau.
Mais de plus en plus, Infrabel, profitant de travaux sur la ligne, modifie cette situation. Cela a été le cas, par exemple, en août 2020, à Zwijndrecht.
On place maintenant les quais de part et d'autre du passage à niveau, de telle sorte qu'un train puisse s'y arrêter après l'avoir franchi, ce qui réduit fortement le temps d'immobilisation du trafic automobile.
Le 27/8/2020,Alstom Transport , a annoncé avoir été choisi pour fournir l'équipement ETCS destiné aux 23 locomotives série 77/78 d'Infrabel. Leur montage se fera dans les ateliers de laSNCB / NMBS .
Le 28/8/20, on a appris que le service de médecine du travail du Groupe SNCB
Le 1/9/2020, il a été mis fin au statut ferroviaire de la ligneLibramont - Bastogne , fermée en 1993. Officiellement, le trafic par rail n'y était que suspendu, alors que, de fait, elle était exploitée par le TEC, avec ses autobus.
A partir du 1/9/2020, on a commencé à utiliser le système AMELIE pour contrôler,a posteriori , que les conducteurs respectent la vigilance et détecter s'ils ont fait des freinages d'urgence.
Le 4/9/2020, on a inauguré, en Suisse, le tunnel du Ceneri. Ceci marque l'achèvement des NLFA (Nouvelles Lignes Ferroviaires à travers les Alpes ), dont l'ouvrage principal est le tunnel de base du Gothard. Depuis la Belgique, on disposera donc d'un excellent itinéraire ferroviaire vers l'Italie.
Les 5/9/2020 et 6/9/2020, Infrabel, a remplacé, à Franière (commune de Floreffe), une section de voies de480 m , en unweek-end . En plus,celle-ci comportait un trapèze de jonction, soit quatre aiguillages qui permettent le report du trafic d'une voie sur l'autre.
Les étapes du processus sont les suivantes :
- construction à côté des anciennes voies d'une dalle en béton posée sur du ballast
- placement du ballast, des traverses et des rails des nouvelles voies sur la dalle
- évacuation des anciennes voies est pose d'unesous-couche de ballast à leur emplacement
- poussée de la dalle par des vérins ancrés sur des palplanches, la dalle glissant sur lasous-couche de ballast
- raccordement des rails et finitions.
Par cette technique, on limite au maximum l'interruption du trafic et on permet la construction des nouvelles voies en toute sécurité. Elle n'est pas plus coûteuse mais nécessite un espace suffisant et un emplacement adéquat des poteaux de caténaire.
C'est une première européenne. Pour son analogie avec le mouvement des pièces dans le jeu vidéo, la presse l'a baptisée "Méga Tetris ".
Le 1/4/2021, Infrabel, a reçu un desRailTech Innovation Awards pour la réalisation de ce chantier.
Le 21/9/2020, Eurostar, a lancé la plateforme internetEurostar for Business .Celle-ci, donne quelques avantages aux entreprises qui s'y inscrivent. En fonction de l'utilisation des trains, elles obtiennent par exemple un sur-classement ..
LeRoyaume-Uni , avec son système de franchises, est souvent présenté comme un modèle pour la libéralisation du rail. Pourtant, le 21/9/2020, son gouvernement a annoncé qu'il remplaçait, avec effet immédiat et pourdix-huit mois, uniquement pour le transport de passagers, le système de franchises par un système de concessions.
Le motif officiellement invoqué est que ce transport était devenu trop fragmenté et trop compliqué. Mais, à voir l'adhésion immédiate des compagnies privées à ce changement de statut, la vraie raison est sans doute, qu'il garantit que le gouvernement apurera leurs pertes financières.
Le 21/9/2020 également, le ministre allemand des transports,Andreas Scheuer , a lancé un appel en faveur de la création de trainsTEE 2.0 et de trains de nuit européens. Il a reçu un accueil favorable auprès d'au moins vingt pays européens et est soutenu par la plateformeBack on Track .
La Belgique serait concernée par la liaisonAmsterdam – Bruxelles / Brussel – Paris – Lyon – Barcelone (Barcelona) ainsi qu'une relation avec Berlin.
Le 22/9/2020, Infrabel, a annoncé expérimenter une "warning box " à Ottignies. Il s'agit d'un dispositif déplaçable, qui émet une alarme sonore, lorsqu'on franchit un passage à niveau fermé.Celui-ci sera particulièrement utile, à cet endroit, fréquenté par de nombreux scolaires.
L'expérience fut ensuite renouvelée à d'autres passages à niveau. Ce dispositif n'est installé que pour une courte période, car l'effet de surprise passé, il se transforme en attraction ludique.
Le 28/9/2020, l'ERA (European Railways Agency ), a diffusé des recommandations techniques concernant la ventilation des véhicules ferroviaires transportant des personnes. En effet, en temps de pandémie, c'est un point important.
C'est le 29/9/2020, qu'a été apposé le premier marquage au sol, devant une gare, pour indiquer un espace réservé au parking des trottinettes. En l'occurrence, à la gare d'Etterbeek.
C'est le 29/9/2020 également, qu'a été lancée laplate-forme informatique, installée à Prague en république tchèque et dédiée au fret ferroviaire, RAILVIS.Celle-ci , permet à ses utilisateurs de trouver facilement et rapidement des capacités libres de locomotives et de wagons. Lineas, en a été un des premiers adhérents.
Le 30/9/2020, la barre des 10.000 morts par leCOVID-19 a été dépassée en Belgique.
Le 1/10/2020, suite au changement de gouvernement, un nouveau ministre a pris la responsabilité des chemins de fer,Georges Gilkinet .
Si son prédécesseur avait surtout dû réparer les dégâts de l'austérité qui avait précédé son entrée en fonction, le nouveau ministre a l'ambition d'une politique résolument expansionniste et favorable aux personnes à mobilité réduite. Il s'efforcera de dégager les moyens budgétaires.
Et effectivement, il a obtenu, le 20/11/2020, un premier budget supplémentaire de100 millions € (75 pour Infrabel et 25 pour laSNCB / NMBS ) pour ce qu'il a appelé lePlan Boost / Boost Plan . Il compte aussi recevoir des subsides européens.
Ces fonds ne seront pas destinés à projets de prestige, mais à la surélévation des quais, à rendre les gares plus accessibles et à rénover les voies.
De nombreux ministres ont été responsables de la politique des chemins de fer, en voici un relevé pour les dernières années. Certains ont été oubliés, voire n'ont fait qu'un bref passage, d'autres se sont illustrés par une politique néfaste et quelques rares par une politique adéquate, et ce dans tous les partis.
Ministres responsables de la politique des chemins de fer
Achille Van Acker mars 1947 Paul-Willem Segers août 1949 Edouard Anseele avril 1954 Paul-Willem Segers juin 1958 Alfred Bertrand mars 1961 Yves Urbain mai 1965 Alfred Bertrand mars 1966 Fernand Delmotte janvier 1972 Edouard Anseele janvier 1973 Jef Ramaekers octobre 1973 Jos Chabert avril 1979 Guy Spitaels mai 1980 Valmy Féaux octobre 1980 Herman Decroo décembre 1981 Jean-Luc Dehaene septembre 1991 Guy Coëme mai 1995 Elio Di Rupo juin 1995 Isabelle Durant juillet 1999 Laurette Onkelinx mai 2003 Bruno Tuybens juillet 2003 Inge Vervotte décembre 2007 Steven Vanackere décembre 2008 Inge Vervotte novembre 2009 Paul Magnette décembre 2011 Jean-Pascal Labille janvier 2013 Jacqueline Galant octobre 2014 François Bellot octobre 2019 Georges Gilkinet octobre 2020
Le 1/10/2020, on a appris, que Thalys, allait assurer, comme chaque année, sesThalys neige , au départ d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) etBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , et à destination des stations des Alpes françaises. Organisés malgré les restrictions dues à la pandémie, ces trains circuleront du 19/12/2020 au 17/4/2021.
Le 5/10/2020, un rapport d'évaluation de l'état du réseau principal de fret ferroviaire européen, leTEN-T , a estimé, dans quelle mesure, les objectifs sont atteints dans les différents domaines :
- électrification89%
- écartement des voies86 %
- vitesse du fret86 %
- charge par essieu81 %
- longueur des trains de fret43 %
- déploiement de l'ERTMS11 % .
Le 6/10/2020, on a appris que laSNCB / NMBS , avait confié à SUMI, l'implémentation d'un BOS (Building Operation System ), destiné à ses gares et points d'arrêt.Celui-ci , gérera de manière uniforme leurs tableaux électriques, escalators, ascenseurs et autres équipements.
Ceci permettra, le pilotage à distance, de l'infrastructure des gares, points d'arrêt, parkings et autres biens immobiliers.
Le 7/10/2020, laSNCB / NMBS , a lancé une campagne de communication pour promouvoir l'utilisation des nouvelles poubelles qu'elle a installée dans un grand nombre de ses gares et points d'arrêt.
Contrairement à celles deB-Holding de 2008, qui avaient quatre compartiments,celles-ci n'en ont que trois. L'affectation des compartiments est toujours identifiée par des couleurs :
- bleu les PMC (bouteilles et flacons en Plastique, emballages Métalliques et Cartons à boissons )
- jaune les papiers et les cartons
- rose autres déchets dont les masques.
Le compartiment rose regroupe l'ancien vert et l'ancien blanc.
Le 9/10/2020, Infrabel, profitant du début des travaux de la suppression de trois passages à niveau àBruxelles / Brussel , a communiqué le nombre de ceux supprimés ces dernières années.
Nombre de passages à niveau supprimés par Infrabel
2010 15 2011 21 2012 17 2013 15 2014 11 2015 22 2016 22 2017 14 2018 16 2019 23
Le 12/10/2020, on a appris que leSPF Emploi, Travail et Concertation sociale /FOD Werkgelegenheid, Arbeid en Sociaal Overleg , avait averti laSNCB / NMBS , que le niveau de chaleur dans50 % de ses trains, dépassait l'été, le niveau acceptable pour les accompagnateurs de train.
Bien que n'assurant plus que40 % de ses relations, Thalys, a lancé une campagne de publicité, le 12/10/2020, orchestrée par l'agence parisienne DDB (Doyle Dane Bernbach ).
Le 12/10/2020 également, laSNCB / NMBS , a lancé une chatbox (boite de discussion) avec un assistant virtuel appelé Mobi. On y accède sous Messenger en se connectant au correspondant SNCB ou NMBS.
Le 14/10/2020, le magazine Médor, révèle (sic) que des ouvriers roumains sont utilisés sur le chantier du RERBruxelles / Brussel - Nivelles . C'est un pratique courante et légale sous certaines conditions, depuis plusieurs années, d'utiliser ensous-traitance , des ouvriers des pays de l'Est sur de tels chantiers.
Le 15/10/2020, la presse néerlandaise s'exclame, "Vlaamse spoorwegen, yes we can ! " (les chemins de fer flamands, nous le pouvons). C'est une allusion au fait, que le nouveau gouvernement belge serait un peu plus favorable à des concessions de lignes à Arriva en Flandre (Vlaanderen).
Le 15/10/2020 également, on a appris que leSpeelgoedMuseum Mechelen (Musée du jouet de Malines ), s'installerait, à l'avenir, dans les étages de la nouvelle gare alors en construction à Malines.
Fondé le 23/4/1982, ce musée expose notamment d'anciens matériels Märklin.
Le 16/10/2020, on a appris qu'une première boutique de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , avait fait aveu de faillite, le salon de coiffure. C'est le reflet de la baisse de fréquentation de la gare suite à la pandémie.
Le 19/10/2020, Infrabel, a rendu opérationnel sa première ligne équipée de l'ETCS niveau 1 LS (Limited Supervision ). Il s'agit de la ligne non électrifiéeCharleroi - Walcourt - Couvin , partiellement à voie unique. Auparavant, le gabarit du tunnel de Jamioulx, a été adapté pour permettre la double voie.
Un tel déploiement de l'ETCS LS (Limited Supervision ), serait une première européenne.
Le 20/10/2020, Lineas. a communiqué sur l'avancement de la digitalisation de sa flotte de wagons. Commencée en 2017, l'installation, surceux-ci , de boitiers AMRA (Asset Monitoring for Railway Applications ), de BOSCH, se poursuit, avec comme objectif d'équiper6.000 wagons.
Ces boitiers envoient, en continu, la localisation du wagon et diverses informations. Ceci est utile, non seulement pour la gestion de la flotte, mais aussi pour pouvoir informer le client qui a confié le chargement.
Le muséeTrain World , avait prévu, du 20/10/2020 au 21/2/2021, une exposition "CHOCO LOCO " sur le thème du chocolat illustrant le ferroviaire.
Mais le 26/10/2020, en raison de l'intensité de la pandémie, tous les musées ont été fermés.
Le 22/10/2020, on a appris, qu'Infrabel, avait terminé ses études visant à choisir le meilleur tracé pour un éventuel deuxième accès à la zone portuaire anversoise : c'est un très long tunnel en direction de Lierre (Lier) qui a été retenu.
Le 28/10/2020, dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie, a été instaurée, l'obligation du télétravail.Celle-ci , concerne tous les travailleurs qui peuvent effectuer leur travail, depuis leur domicile, via une connexion internet.
Outre le bouleversement social engendré, cette mesure a eu un impact direct et négatif sur la fréquentation des transports publics.
Suite à ces événements, le télétravail, qui auparavant était peu utilisé, s'est pratiqué largement et durablement.
Le 28/10/2020 également, laSNCB / NMBS , a annoncé qu'elle recherchait des partenaires pour mettre en place des points de distribution de produits locaux dans les gares deLiège-Guillemins , Ottignies etGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ).
Une fois par semaine, les clients qui ont, au préalable, choisis et payés leur commande par internet, pourront venir retirer leur commande danscelles-ci .
Le 29/10/2020, Infrabel, a communiqué avoir mis en service un tunnel, dans les faisceaux de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek , qui permet aux trains de marchandises de contourner aisémentBruxelles / Brussel , et ce sans cisailler les voies principales.
En même temps, elle a commencé à déposer la ligne d'accès auPort de Bruxelles /Haven van Brussel , de manière à libérer le terrain qu'un arrêté royal du 31/12/2004 lui imposait de céder au FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) / FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ).
Le 31/10/2020, le gouvernement fédéral, a attribué une compensation financière pour l'impact de la pandémie, de264 millions € à laSNCB / NMBS et de46,9 millions € à Infrabel.
Fin octobre début novembre 2020, l'afflux de trains de containers en provenance de Chine, a saturé les terminaux de Bierset (commune deGrâce-Hollogne ) et d'Angleur (commune de Liège) gérés par LCT (Liège Container Terminal ). Pour les soulager, il a été décidé d'orienter une partie deceux-ci vers le Trilogiport.
Ceci a conduit Infrabel, à réhabiliter la ligne industrielle qui traverse l'île Monsin, située dans la Meuse à Liège. C'est une renaissance pourcelle-ci , qui avait connu un intense trafic de fonte en fusion du temps de la sidérurgie liégeoise.
Le premier train en provenance de Yiwu, a été reçu le 8/12/2020.
En novembre 2020, la firmeArtes Group , a débuté la construction de lanouvelle gare passerelle de Fleurus.
Le 11/11/2020, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle a reçu une subvention de l'INEA (Innovation and Networks Executive Agency ), pour expérimenter le passage de l'ETCS niveau 2 à l'ETCS niveau 3 sur quatre prototypes de différents types de matériel roulant.
Le 12/11/2020, on a appris que laCommission européenne allait désigner l'année 2021 "Année européenne du rail ".
Le 12/11/2020 également, le gouvernement fédéral a évoqué, devant laLa Chambre /De Kamer , son plan pour le rail,Vision 2040 / Visie 2040 . Son objectif serait de faire passer la part de marché du rail, dans les déplacements des voyageurs à l'intérieur du pays, de8 % à15 % d'ici 2040.
L'armée américaine, utilise parfois les infrastructures, du complexe portuaire anversois, pour décharger son matériel venant d'Amérique. Ce fut le cas, par exemple, le 13/11/2020, lorsque deux navires, y ont débarqués2.100 véhicules et autres équipements.Ceux-ci , ont ensuite été acheminés, par le rail et la route, vers l'Europe de l'Est.
Le 16/11/2020, on a appris queBLS Cargo , qui maintenant dispose de locomotives Vectron, a repris à Lineas, l'important trafic entre Muizen et l'Italie, remis par la firme multimodale Ambrogio. Depuis son acquisition de Crossrail,BLS Cargo veut s'imposer en Belgique.
La saga des trains Ambrogio
année traction itinéraire 1969 SNCB Namur Arlon 2002 SNCB Athus-Meuse 2004 SNCB Montzen 2008 B-Cargo Montzen 2013 B-Logistics Athus-Meuse 2017 Lineas Athus-Meuse 2020 BLS Cargo Montzen
Le 18/11/2020,CFL Cargo a annoncé avoir passé commande de dix locomotives électriques polycourant TRAXX àBombardier Transport .Celles-ci , seront équipées d'un petit moteur diesel "Last Mile " leur permettant de manoeuvrer sur des voies non électrifiées. Elles pourront circuler naturellement au Luxembourg, mais aussi en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en France et en Pologne.
Le 23/11/2020, Lineas, a communiqué à propos de son rôle dans le trafic multimodal du port de Gand (Gent), rappelant ainsi, à la presse, un de ses points forts.
Les voitures neuves construites en Suède parVolvo Cars , sont transportée à Gand (Gent) par voie maritime DSDS (Det Forenede Dampskibs-Selskab ). Après débarquement du ferry au terminal V6 du dock Mercator (Mercatordok) duNorth Sea Port , elles sont placées sur des wagons fermés et acheminées, par trains entiers, dans toute l'Europe, par Lineas.
Le 23/11/2020 également, le CF3F (Chemin de Fer des 3 Frontières ), a communiqué s'être entouré de divers départements centrés sur le patrimoine et l'histoire, pour former l'History Park – CF3F . L'objectif reste toujours la création du chemin de fer touristique à vapeur.
Toujours le 23/11/2020, leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer , a infligé une amende à Infrabel, pour ne pas avoir respecté les délais légaux dans l'attribution des sillons de circulation aux trains de marchandises.
Une grande partie de l'amende est assortie d'un sursis de trois ans, délai que l'on espère être suffisant pour qu'Infrabel améliore ses procédures. Il faut reconnaître que la multiplication des chantiers a rendu plus difficile la gestion des sillons.
Le 24/11/2020, le CSS (Corporate Security Service ) de laSNCB / NMBS , a reçu un des OPAs (Outstanding Security Performance Awards ).
Celui-ci , récompense ses initiatives et sa bonne collaboration avec les divers services de police et ses homologues des autres transports publics, pour assurer la sécurité dans les trains et les gares.
Le 28/11/2020, on a eu connaissance des tarifs que laSNCB / NMBS va appliquer à partir du 1/2/2021. Certains tarifs destinés aux jeunes augmenteront même jusque20 % . Ainsi leYouth Holidays d'une semaine passerait de15 € à18 € .
Par contre, et c'est une nouveauté, un rabais de1 € à3 € sera appliqué, dès le 1/1/2021, sur certains titres de transport déchargés sur smartphone. Le voyage devra y être encodé avant l'accès au train, ce qui sera plus facilement vérifiable qu'une mention manuscrite sur un document papier.
Le 30/11/2020, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), a publié un document de synthèse regroupant tous les développements en cours dans le domaine du rail :UIC Technical Solutions for the Operationel Railway .
Y sont notamment mentionnés : l'attelage automatique, la conduite automatique des trains, la gestion de la végétation et le vandalisme par graffitis.
Du 30/11/2020 au 4/12/2020, Infrabel, a de nouveau lancé une campagne de sécurité, attirant l'attention sur le danger des passages à niveau dans les ports d'Anvers (Antwerpen) et de Zeebruges (Zeebrugge). En effet, un grand nombre deceux-ci , ne comportent que des feux et n'ont pas de barrières.
Par ailleurs, Infrabel, espère une amélioration, car elle a rendu disponible, à l'intention des logiciels de navigation qui équipent les véhicules routiers, les coordonnées de tous les passages à niveau, y compris maintenant ceux des ports.
Le 1/12/2020, toutes les autorisations ayant été obtenues, la date du rachat deBombardier Transport parAlstom Transport , a pu être fixée au 29/1/2021.
Le 2/12/2020,Guido Lemeire , CIO (Chief Information Officer ) de laSNCB / NMBS depuis avril 2018, a été élu par ses pairs,CIO of the Year . A cette occasion, il s'est longuement expliqué sur l'évolution du département informatique qu'il dirige et sur sa volonté de remplacer les procédures "papier" par des solutions numériques.
Alors que c'est seulement en 2018, qu'on avait terminé de séparer les informatiques de laSNCB / NMBS et d'Infrabel, il s'agit maintenant de construire une architecture informatique intégrée évitant les doublons :
- pour le hardware, il dispose de tous les moyens modernes : centre de données à Zaventem; cloud, tablettes, smartphones, montres connectées, etc.
- pour le software, il compte sur la collaboration d'YPTO et de TCS (Tata Consulting Service )
- pour les moyens de communication, il exploite, en plus des moyens classiques, la 4G, leWiFi et prévoit des procédures de secours "papier".
Le 3/12/2020, les NS (Nederlandse Spoorwegen ), ont acquis la société informatique Vaigo, basée à Louvain, dans le but d'offrir un meilleur service aux clients professionnels néerlandais.
Le 10/12/2020, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle utilise désormais la plateforme cloud Azure, qui garantit la protection des données informatiques.
Le 11/12/2020, TML (Transport & Mobility Leuven ), a publié une étude intitulée "Elektrificatie van het Belgische spoorwegnet of het gebruik van andere duurzamere vervoerswijzen om de dieseltractie te vervangen" (Electrification du réseau ferroviaire belge ou utilisation d'autres modes pour remplacer la traction diesel).
L'étude constate d'abord que le réseau ferroviaire belge est largement électrifié. Parmi celles qui ne le sont pas, les lignes suivantes sont retenues comme étant candidates à être électrifiées :
- toutes lignes à trafic de voyageurs :Alost (Aalst) - Burst ,Charleroi - Couvin ,Eeclo (Eeklo) - Renaix / Ronse etGand (Gent) - Grammont ( Geraardsbergen)
- certaines lignes à trafic de marchandises :Gand (Gent) - Wondelgem - Terneuzen ,Gand (Gent) - Zelzate etGenk - Bilzen .
Pour les lignes à marchandises, il faudrait les électrifier. A défaut, on pourrait utiliser des engins hybrides à la fois électriques et diesel.
Pour les lignes à trafic de voyageurs, on pourrait utiliser du matériel électrique apte à capter le courant par la caténaire mais disposant de batteries. L'étude déconseille l'utilisation de l'hydrogène, vu son incertitude économique.
Si néanmoins, on choisissait d'électrifier les lignes, c'est pourEeklo - Renaix / Ronse que ce serait le plus bénéfique et pourCharleroi - Couvin le plus difficile.
Le 13/12/2020, laSNCB / NMBS , a, lors du passage à l'horaire 2021, commencé une augmentation de son offre qui pourra atteindre5 % .
Comment a-t-elle pu faire cela sans accroissement significatif de son matériel roulant ? En utilisant ses marges en réserve. C'est ainsi qu'elle a :
- prolongé de quelques arrêt un train existant
- augmenté le nombre d'arrêt d'un train existant
- ajouter un train plus tôt le matin et un plus tard le soir
- fait circuler un train qui était au repos entre deux services.
L'amélioration la plus notable, est celle de faire circuler un train par heure leweek-end , là où il n'y avait qu'un train toutes les deux heures.
En plus, on a ouvert l'arrêt Anderlecht, à proximité des campus CERIA / COOVI et du parkingCERIA - COOVI ainsi que de la station de métro correspondante. Ceci porte à 144 le nombre d'arrêts du RER bruxellois.
Le 14/12/2020, a débuté l'utilisation duspoorbypass Mechelen (contournement ferroviaire de Malines ), y compris ses deux nouveaux quais dans la gare en reconstruction de Malines (Mechelen). La mise en exploitation de ce tronçon clôture la construction du réseau belge de lignes à grande vitesse.
Le 14/12/2020 également, Infrabel, a défini les travaux permis par le budget complémentaire de75 millions € accordé pour 2021 :
- ensemble du réseau : accélération du rehaussement des quai
- Flandre (Vlaanderen) : modernisation des lignesBruxelles / Brussel - Ostende (Oostende) ,Alost (Aalst) - Burst ,De Pinte - Renaix / Ronse et accélération
de celle des ports d'Anvers (Antwerpen) et de Gand (Gent)
- Bruxelles : traitement des anciens ponts métalliques de la ligne de ceinture Ouest
- Wallonie : travaux urgents surBomal - Marloie etCuemes - Quévy ainsi que sur des lignes menacées de ralentissement de vitesse.
Ceci s'ajoute à la poursuite des programmes en cours, dont le RER enBrabant wallon et l'installation de l'ETCS.
Le 16/12/2020, on a appris la fin des travaux dans le tunnel de Martorell en Catalogne (Catalunya).Celui-ci , comporte maintenant une troisième voie à l'écartement standard en plus des deux voies à l'écartement ibérique. Cela facilitera grandement le trafic des marchandises entre Anvers (Antwerpen) et Barcelone (Barcelona).
Le 16/12/2020 également, la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone ), a diffusé un numéro de son émission d'enquête #Investigation intitulé "Gare de Mons : le prix de la démesure ".
Si les budgets et délais ont été largement dépassés, il faut dire, que le projet actuel, est d'une toute autre ampleur que le projet initial. Il prévoit le remplacement de l'ancienne gare par unegare-passerelle comprenant une gare pour les bus, des espaces commerciaux, deux parkings souterrains et débouche sur la rénovation de tout le quartier. Le fait que l'on ait changé d'entrepreneur en cours de route, a aussi joué un rôle.
Le 18/12/2020, laSNCB / NMBS , a fait une commande complémentaire de 200 voitures M7.Celle-ci , comprendra 130 voitures d'un nouveau dessin, qui auront leurs portes à hauteur des quais de76 cm et uncomble-lacune . Ces voitures permettront donc un accès direct aux fauteuils roulants. Elles ne pourront être engagées que sur les lignes possédant des quais hauts.
C'est le 18/12/2020 également, que la nouvelle gare de Waterloo a été ouverte aux voyageurs.Celle-ci remplace le bâtiment mis en service le 1/2/1874, qui empêchait de porter la ligne à quatre voies dans le cadre du projet RER.
C'est une réalisation minimaliste dont l'accès aux quais se fait via des rampes. Selon laSNCB / NMBS , elle illustre les trois impératifs exigés de ses gares :accessibilité/propreté , intermodalité etdurabilité/modularité .
C'est aussi le 18/1/2020, que les CFL, on mit en vente sept locomotives excédentaires de la série 3000, certaines étant d'ailleurs louées par Lineas. L'avantage de ces locomotives, identiques à celles de la série 13, est qu'en plus, elles sont équipées de l'ETCS.
Le 21/12/2020, suite à un brusque rebond de la pandémie auRoyaume-Uni , de nombreux pays européens, dont la Belgique, ont suspendu provisoirement le trafic des personnes vers ce pays. Les trains Eurostar ne franchissent donc plus la Manche. Le trafic a repris avec des restrictions le 23/12/2020.
Le 24/12/2020, les négociateurs de Londres (London) et de Bruxelles (Europe), sont arrivés à un accord sur les modalités du Brexit.
Les liaisons par rail sont maintenues, mais les entreprises ferroviaires et les conducteurs européens, qui veulent rouler auRoyaume-Uni , doivent demander des documents britanniques avant le 31/1/2021.
C'est le 28/12/2020, qu'a commencé la vaccination contre leCOVID-19 .
A partir des horaires de 2021, Infrabel, a décidé d'appliquer une majoration, dite "Ramsey-Boiteux ", au prix de ses sillons. C'est une application de la règle définie par les économistesFrank Ramsey etMarcel Boiteux .Celle-ci , préconise, à une entreprise en monopole, de faire supporter ses coûts, en priorité, à ses clients captifs.
En conséquence, Infrabel, n'applique donc cette majoration, qu'aux trains avec des voyageurs. En effet, les entreprises de fret international, peuvent, dans une certaine mesure, adapter leurs itinéraires, en choisissant de faire un plus grand ou un plus petit kilométrage en Belgique.
Il faut noter toutefois, qu'à partir de l'horaire 2023, le gouvernement belge, a pris en charge, la redevance d'utilisation de l'infrastructure ferroviaire ainsi que les coûts de l'énergie de traction pour les exploitants des trains de nuit.
En 2021, le TDTC (Train Driving Training Center ) de laSNCB / NMBS , a été le premier centre de formation belge a utiliser un simulateur de conduite de train "full cab " (cabine complète).Celui-ci , a été développé parTransurb Simulation .
En 2021 également, l'installation de l'ETCS dans les automotrices AM86, a entraîné la suppression d'une de leur fenêtres latérales.
LaSNCB / NMBS , a fait un inventaire de son matériel roulant, arrêté au 1/1/2021, avec une estimation de sa durée de vie.
Inventaire des locomotives de la SNCB au 1/1/2021
série nombre amortissement 13 15 2040 18 98 2048 19 24 2048 21 32 2023 * 27 59 2023 * 28 12 2024 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Inventaire des automotrices de la SNCB au 1/1/2021
série nombre amortissement 300 139 2034 441-490 48 2040 501-570 69 2040 601-782 51 2023 * 800 41 2033 900 51 2033 960-999 34 2023 * 08001-08210 210 2050 08501-08595 95 2050 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Inventaire des autorails de la SNCB au 1/1/2021
série nombre amortissement 41 94 2033
Inventaire des voitures de la SNCB au 1/1/2021
y compris voitures-pilotetype nombre amortissement I6 30 2033 I10 87 2033 I11 240 2040 M4 480 2023 * M5 130 2033 M6 492 2040 M7 33 2070 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Courant 2021, Infrabel, a fait équiper certains de seswagons-trémies utilisés pour répandre le ballast sur les voies, d'un système de commande à distance de l'ouverture des volets de déversement.
La motorisation électrique de ce dispositif, a nécessité l'installation d'un groupe électrogène sur la plateforme des wagons.
C'est aussi début 2021, qu'Infrabel, a profité de la rénovation du faisceau des marchandises de la gare de Louvain, pour augmenter la longueur de certaines de leurs voies de garage, dont une à750 m .
Cette longueur permet d'y recevoir des trains de740 m de long et est conforme à ce qui est demandé pour les corridors européens.
Au 1/1/2021, VFLI a été fusionné avec Captrain tout en restant intégré àSNCF Logistics .
Rappelons, qu'à partir du 1/1/2021, ce n'est plusHR Rail , mais leService fédéral des Pensions /Federale Pensioendienst , qui assure le service des pensions des anciens du chemin de fer.
A partir du 2/1/2021, tous les voyageurs rentrant en Belgique, ont eu l'obligation de se mettre en quarantaine et de se faire tester. Ceci, pour déceler une éventuelle contamination auCOVID-19 . Pour faciliter la réalisation de ces tests, laSNCB / NMBS , a mis en place, un centre de test à la sortie de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Il en fut de même près des gares d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ) et deLiège-Guillemins . Pour se faire tester, le voyageur remplit un PCF (Passenger Locator Form ) (Formulaire de Localisation du Passager ).
Le 8/1/2021, laSNCB / NMBS et Infrabel, ont communiqué avoir confié la gestion des cours d'eau, dont elles sont propriétaire en Wallonie, à laMaison Wallone de la Pêche .
Le 12/1/2021,Jean-Pierre Hansen président duComité de pilotage du RER , a assuré avoir les moyens financiers pour terminer les travaux du RER wallon.Ceux-ci , couteraient environ un milliard d'euros, mais vu l'obligation de répartition des budgets avec la Flandre (Vlaanderen), cela montera à un milliard et demi d'euros.
Il espère terminer la ligneBruxelles / Brussel - Ottignies pour 2026, mais pourBruxelles / Brussel - Nivelles , ce sera plus tard.
Le 15/1/2021, on a appris que, suite à la pandémie, Eurostar, était dans une situation financière très critique. Il a perdu85 % de ses voyageurs et n'effectue plus qu'une liaison par jour avec Londres (London) depuis Paris etBruxelles / Brussel .
Vu son statut binational, il ne reçoit pas d'aides, ni de la France ni duRoyaume-Uni .
Le 18/1/2021, laSNCB / NMBS , a lancé un nouvelle version de son application pour smartphone.
Premièrement, les PassStandard Multi ,Youth Multi etLocal Multi , y sont désormais disponibles sous forme digitale. Comme en plus, ils jouiront d'un tarif plus avantageux que la forme papier, ceci leur permettra d'échapper à la hausse tarifaire du 1/2/2021.
Deuxièmement, l'application MoveSafe, donnant l'occupation des trains, est maintenant fusionnée avec l'application principale.
Troisièmement, la possibilité de créer un profil utilisateur, facilitera l'utilisation de l'application.
Le 18/1/2021 également, une collision entre un train et une voiture, à Hérinnes (Herne), a tué les trois occupants decelle-ci . Mais les caméras, qu'Infrabel, a installé aux passages à niveau, ont démontré que ses feux étaient allumés et sesdemi-barrières abaissées.
Le rôle de ces caméras dans la détermination des responsabilités, a été ainsi pleinement mis en évidence.
Le 19/1/2021, Lineas a communiqué avoir procédé à une augmentation de capital. L'apport provient de différentes sources.
En même temps, on a appris que laSNCB / NMBS , qui possédait encore une participation de10 % , s'est retirée de l'actionnariat. Elle a été remplacée par la sfpi (Société Fédérale de Participations et d'Investissement ) / fpim (Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij ), soit le gouvernement fédéral.
Le 21/1/2021, on a appris, que Natagora, avait porté plainte contre Infrabel etTUC Rail . Elle les accuse, d'avoir provoqué la mort de plusieurs dizaines de vipère péliades.Celles-ci , forment une espèce rare et protégée.
Effectivement, de juillet à décembre 2019, des travaux ont bien été faits le long des abords du tronçonLibramont - Bertrix , mais toutes les précautions ont été prises pour protéger les vipères. Ceci fut d'ailleurs reconnu par le tribunal le 19/12/2023.
Le 22/1/2021, on a appris, que laSNCB / NMBS , allait installer des "Bebook" dans 50 de ses gares. Ce sont des présentoirs, où l'on peut déposer et reprendre gratuitement des livres.
Le 25/1/2021, laSNCB / NMBS , a ouvert un nouveau canal de communication avec ses clients. Il s'agit de l'application pour smartphone WatsApp utilisant le numéro de téléphone 0492880000.
Le 26/1/2021, d'importantes chutes de neige, que l'on n'avait pas connues depuis des années, ont entravé la circulation des trains dans les Ardennes. Ceci obligea Infrabel à mettre en oeuvre les locomotives diesel 8221 et 8223.
Celles-ci ne sont quasiment jamais utilisées, car elles ne sont pas équipées de la TBL1. Mais comme elles sont pourvues d'un soc, elles furent très utiles pour dégager les voies.
Le 30/1/2021, on a appris que, suite à un concours, c'est le projet de boite à livres de l'ESA Saint-Luc de Liège, qui a été retenu pour être installé dans les gares de laSNCB / NMBS .Celui-ci , présenté par la section design industriel de cette école, réutilise des éléments d'anciens wagons.
Grâce à ces boites à livres, les voyageurs pourront disposer gratuitement de lecture. En novembre 2021, elles étaient déployées dans 42 gares.
Le 1/2/2021, il a été annoncé que les trains de nuit NightjetVienne (Wien) - Bruxelles / Brussel , vont probablement recommencer à rouler le 24/3/2021. Ces circulations avaient été suspendues pendant la pandémie. Finalement, ce sera seulement le 26/5/2021.
Le 1/2/2021 également, ont été lancés, les tickets BRUPASS etBRUPASS XL . Ce sont des titres de transport qui permettent la circulation indifféremment sur les réseauxSNCB / NMBS ,De Lijn ,STIB / MIVB et TEC.
Le premier couvre la région bruxelloise et le deuxième couvrecelle-ci plus les communes périphériques, à l'exception de la desserte deBrussels Airport .
Ces nouveaux titres de transport remplacent les anciens MTB et JUMP. Ils se déclinent de la manière suivante :
- BRUPASS un voyage, dix voyages, un jour, un mois, la période scolaire, un an
-BRUPASS XL un voyage, dix voyages, un mois, un an.
Le BRUPASS un voyage coûtera2,40 € alors que le prix minimumSNCB / NMBS est de2,50 € . LeBRUPASS XL un voyage coutera3 € , mais il permettra de circuler entre 52 gares.
Tous ces titres de transport nécessitent de disposer d'une carte MOBIB (MOBility In Belgium ) et doivent être validés avant chaque trajet à un automate de vente ou un valideur dans un tram ou un bus.
De Lijn acceptera lesBRUPASS XL un et dix voyages mais ne les commercialisera pas.
Ce même 1/2/2021, laSNCB / NMBS , a annoncé qu'elle allait fermer 44 guichets de gare. Après cela, il n'en resterait plus que 91 en activité. A titre de comparaison, mais c'était à une autre époque, en 2007 il y en avait 208.
Si les habituelles protestations se sont manifestées, il faut souligner l'attitude résignée de l'association flamande de défense des voyageurs Trein Tram Bus.Celle-ci a déclaré "Trein Tram Bus betreurt (en begrijpt) beslissing sluiting loketten" (Trein Tram Bus regrette (et comprend) la décision de fermer les guichets).
Les chiffres sont en effet implacables. C'est un véritable effondrement des ventes au guichet.
Part des guichets dans la vente des titres de transport SNCB
2015 54,0 % 2016 43,5 % 2017 42,5 % * 2018 34,0 % 2019 27,0 % 2020 20,0 % * chiffre arrêté en mai
Le ministreGeorges Gilkinet a demandé de tenir compte de divers aspects et que chaque fermeture soit faite après concertation avec la commune concernée à propos de la destination des locaux de gare désormais sans personnel..
Certaines situations sont particulièrement malheureuses, comme celle de la nouvelle gare de Waterloo ou celle d'une gare récemment rénovée comme celle deMalines-Nekkerspoel (Mechelen-Nekkerspoel ).
Par après, au parlement, le ministre a dû faire face à de violentes critiques.
Le 5/2/2021, laSNCB / NMBS , a communiqué, que grâce au soutien financier de l'INEA (Innovation and Networks Executive Agency ), elle a pu, fin novembre 2020, terminer l'équipement de l'ETCS de ses 106 automotrices AM80. De la sorte, au 31/12/2020,62,8 % de sa flotte avait reçu ce dispositif de sécurité.
Part du matériel SNCB équipé de l'ETCS
2015 29,2 % 2016 32,4 % 2017 41,8 % 2018 46.4 % 2019 54,5 % 2020 62,8 % 2021 69,0 %
Le 7/2/2021, une tempête de neige d'une importance exceptionnelle, a obligé lesPays-Bas a suspendre tout trafic ferroviaire. En conséquence, les trainsSNCB / NMBS ont été limités à Essen et Visé.
Le 9/2/2021, la société de recherche et développement AKKA, a annoncé avoir fondé àBruxelles / Brussel , la SICEF (Société d'Ingénierie de Construction et d'Exploitation de la Ferromobile). Son objectif est de développer et d'exploiter le véhicule Flexmove.
Ce véhicule routier, peut aussi circuler sur des voies de chemin de fer, qui sont peu utilisées, comme il en existe beaucoup en France. Les premiers tests, en mode rail, se sont fait avec succès àLa Louvière .
Un arrêté royal du 9/2/2021, a confié exclusivement à BELAC ( organisme BELge d'ACcréditation / BELgische ACcreditatie-instelling ), les missions d'accréditation dans le ferroviaire comme il le fait déjà dans d'autres domaines, soit le contrôle des organismes d’évaluation de la conformité.
Le 9/2/2021, laSNCB / NMBS , a fait part de sa satisfaction dans l'utilisation, qui s'est accrue ces dernières années, des vidéoconférences avecMicrosoft Teams . En particulier, en cas d'incident, comme cette communication peut se faire avec plusieurs intervenants simultanément, on gagne un temps précieux sur l'ancienne pratique basée sur le téléphone. En effet, cette dernière, nécessitait un agent coordinateur qui à son tour devait contacter une à une les personnes concernées.
Le 12/2/2021, une convention de collaboration entre laSNCB / NMBS et Infrabel; a été approuvée pararrêté royal .Celle-ci précise les modalités de l'échange de données entre les parties et la collaborationentre-elles concernant les investissements, l'entretien et l'exploitation des infrastructures.
On peut dès lors espérer que les tensions du passé ne se reproduiront plus entre les deux entités.
Le 12/2/2021 également, lePort of Antwerp (Port d'Anvers ) et lePort of Zeebrugge (Port de Zeebruges ), ont annoncés qu'ils négociaient leur fusion.
Le 22/4/2022,celle-ci a été officialisée. La nouvelle entité porte le nom dePort of Antwerp Bruges (Port d'Anvers Bruges ).
Du 13/2/2021 au 21/2/2021, la ligneOttignies - Louvain la Neuve , a été mise hors service, pour permettre à Infrabel, de poser les cinq aiguillages qui seront nécessaires pour réaliser le projet RER. Ceci a aussi entraîné la neutralisation du tronçonOttignies - Gembloux .
Le 18/2/2021, on a appris Infrabel, avait renouvelé sa confiance à la firmeP&V Panels pour lui livrer les postes d'alimentation électrique dont il a besoin.
Cette firme s'était déjà illustrée en lui fournissant un poste d'alimentation basse tension mobile placé dans un container aux parois revêtues d'un isolant.
Le 19/2/2021, on a appris, qu'Infrabel, utilisait l'application sur smartphone d'Ambassify, pour que certains de ses employés fassent, moyennant de petits avantages, la promotion en interne de la société.
Le 24/2/2021, on a appris que laSNCB / NMBS allait expérimenter, sur ses voitures, un nouveau type de vitrage laissant mieux passer les ondes radio.
Le fin film métallique incorporé dans la vitre, subit un traitement au laser, mit au point par l'EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne ).
C'est le 24/2/2021 également, que laSNCB / NMBS , a commencé à tester la location de parapluies en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Les 24 premières heures sont gratuites.
C'est aussi le 24/2/2021, que la Belgique, lesPays-Bas et la Flandre (Vlaanderen), ont signé une lettre d'intention pour améliorer l'infrastructure ferroviaire entre Zelzate (Belgique) et Axel (Pays-Bas ).
Il s'agit principalement, comme prévu dans le projetRail Ghent Terneuzen , de soulager le trafic des marchandises fortement affecté par le peu de disponibilité du pont tournant du Sluiskilbrug franchissant le canal maritime.
La presse rapporte également le 24/2/2021, la création par une initiative privée néerlandaise, de la sociétéEuropean Sleeper , pour exploiter, dans le futur, des trains de nuits au départ de la Belgique et desPays-Bas .
Le mois suivant, on a appris qu'European Sleeper, envisageait, pour avril 2022, d'instaurer un train de nuit, trois fois par semaine, sur le trajetBruxelles / Brussel - Amsterdam - Berlin - Prague (Praha) . Ceci se ferait en partenariat avec le transporteur tchèque RegioJet. Cette date ne sera finalement pas tenue.
Le 22/6/2022, European Sleeper, a communiqué qu'il reportait à décembre 2023 le lancement son train de nuit pour Prague (Praha) et qu'il étudiait la création un train vers Barcelone (Barcelona).
Finalement, le premier train eut lieu le 25/5/2023, et le trajet a été provisoirement limité à Berlin, faute de sillons disponiblesau-delà . Prague (Praha) n'a été atteint que le 24/3/2024.
L'organisation pratique des trains a été confiée àTrain Charter Services , la traction à Lineas, et le matériel remorqué a été loué auprès de GfF (Gesellschaft für Fahrzeugtechnik ).Celui-ci , se compose de voitures places assises, devoitures-lits et devoitures-couchettes .
Le 26/2/2021, on a appris que lacommission européenne avait prolongé à son initiative Shift2Rail, parEurope's Rail faisant partie d'Horizon Europe . La feuille de route de la nouvelle initiative, a été présentée le 19/11/2021.
En mars 2021, laSNCB / NMBS , a commencé à équiper ses locomotives des séries 18 et 19 du SAFI (Signal d'Alarme à Frein Inhibable ).
Celui-ci , permet au conducteur, de différer légèrement l'arrêt du train suite au déclenchement du signal d'alarme par un voyageur. Il peut ainsi choisir au mieux l'endroit où le train va s'arrêter. Le matériel récent, est équipé de construction de ce système.
Son origine française explique qu'il n'y a pas de traduction en néerlandais de sa dénomination.
En mars 2021 également, l'UIC, a publié une étudeIntelligence artificielle - Implications pour le secteur ferroviaire européen .
L'informatique utilisant l'intelligence artificielle, a la faculté d'apprendre sur base d'exemples, ce qui pourrait être utilisé dans les domaines suivants :
- gestion des voyageurs ex.: reconnaissance faciale, chatbot
- gestion commerciale ex.: prévisions de vente
- gestion des gares et du matériel roulant ex.: maintenance prédictive
- gestion de l'infrastructure ex.: maintenance prédictive.
On remarquera que la participation de l'intelligence artificielle à la conduite des trains n'est pas évoquée, alors que des projets en ce sens sont en cours.
A partir du 1/3/2021, les 44 guichets de gare, que laSNCB / NMBS a l'intention de fermer dans le courant de l'année, ont vu leur jours d'ouverture réduits.
Le 1/3/2021 également, Captrain, a pris en location près d'Alpha Trains , de neuf locomotives bimodes Eurodual aptes à circuler en France et en Belgique. Cet engagement en service commercial de locomotives bimodes constitue une première en Belgique.
Le 3/3/2021, des étudiants en journalisme de l'IHEC (Institut des Hautes Etudes des Communications sociales ), ont lancé un crowdfunding, soit une récolte de fonds, pour financer un documentaire intitulé FUTURAIL.Celui-ci , sera une enquête sur l'avenir des chemins de fer en Belgique.
Le 4/3/2021, a été fondée àBruxelles / Brussel , l'AERRL (Association of European Rail Rolling stock Lessors ). Cette association défend les intérêts de loueurs européens de matériel roulant ferroviaires, matériel moteur et remorqué, voyageurs et marchandises.
Sa première action, en janvier 2022, a été de demander la création d'une base de données européenne centralisée, pour pouvoir suivre le déploiement de l'ERTMS (European Rail Traffic Management System ).
C'est aussi le 4/3/2021, que la firmeAGC Glass Europe , a présenté sa solution Wavethru, pour obtenir un vitrage, qui laisse passer les ondes radio. Ceci est permis, par un traitement laser qui crée desmicro-perforations dans le film métallique decelui-ci . Ce procédé peut même être appliqué, sans démontage, aux fenêtres existantes.
Les nouvelles voitures M7 de laSNCB / NMBS , seront ainsi équipées et les voitures M6 et M7 existantes, seront traitées progressivement. L'objectif, est d'améliorer, pour le voyageur, le confort d'utilisation du smartphone.
Le 5/3/2021, Infrabel, a posé symboliquement les premières traverses en béton de soufre sur une section de la lignePuers (Puurs) - Anvers (Antwerpen) . Produites par laBetonfabriek De Bonte ,celles-ci , remplacent les traverses de béton de ciment utilisées jusqu'à présent. Elles sont plus écologiques à produire, mieux recyclables et plus étanches à l'eau.
Cette utilisation du béton de soufre pour les traverses, est une innovation, permise par de longues recherches effectuées par la firme et concrétisées par saspin-off Thio Materials . C'est en effet, en mai 2013, qu'avait débuté la première expérimentation sur la ligne du Kusttram, suivie à partir du 9/1/2014, d'une deuxième, sur une voie Infrabel en gare d'Ostende (Oostende).
A remarquer, vu le très bas point de fusion du soufre, ces traverses ne sont stables que jusque85 °C .
Le 16/2/2022, la production industrielle de ces traverses a été inaugurée sur le site de Baudour. Les premières poses, ont eu lieu en octobre 2022, sur la ligne entre Mons etSaint-Ghislain .
Le 11/3/2021, la société ABC (Anglo Belgian Corporation ), annoncé qu'elle était désormais capable de convertir aisément les moteurs diesel qu'elle avait fabriqués, pour les alimenter à l'hydrogène. Elle a en effet expérimenté cette conversion, avec succès, sur des moteurs marins.
Le système, baptisé BeHydro, utilise cependant15 % de fioul pour amorcer l'explosion de l'hydrogène.
On pourrait appliquer cette possibilité aux locomotives de la série 77/78 qui évoluent dans les ports disposant d'un approvisionnement en hydrogène.
Le 11/3/2021 également, la compagnie ferroviaire espagnoleTransfesa Logistics , qui assure notamment du transport d'automobiles neuves entre l'Espagne et la Belgique, a communiqué avoir équipé ses 899 wagonsporte-autos , de GPS (Global Positioning System ), La connaissance de l'emplacement des wagons améliore sensiblement leur gestion.
Le 12/3/2021, vu la pandémie, un arrêté royal a été pris pour réduire les charges financièresque les convois de marchandises doivent supporter pour circuler sur le réseau. Cette réduction s'appliquera du 1/1/2021 au 30/6/2021.
Le 12/3/2021, on a appris qu'Infrabel, avait installé, dans la gare souterraine deMortsel Vieux Dieu (Mortsel-Oude-God ), des caméras infrarouges qui, constatant une traversée des voies, déclenchent un message d'alerte. On constate donc, que de telles installations, débutées en 2019, se multiplient.
C'est le 15/3/2021 également, qu'ont commencé les travaux visant à doter la gare deCharleroi-Sud d'un couloir sous voies de8 m de largeur.
C'est aussi le 15/3/2021, qu'ont commencé les tests de validation de l'ERTMS niveau 3, qu'a effectué avec succès,Ricardo Certification , sur les ramesTGV PBKA , à la demande de Thalys. Le passage, sans problème, de la frontière entre la Belgique et lesPays-Bas , a été particulièrement examiné.
Encore le 15/3/2021, on a appris quelques informations sur les vols de données informatiques portant sur les données personnelles des voyageurs et des membres du personnel de laSNCB / NMBS .
Nombre d'intrusions ayant conduits à un vol de données de la SNCB
2018 2 2019 5 2020 2
Le 17/3/2021, laSNCB / NMBS , a communiqué à propos de la situation financière, en ses temps de pandémie, des commerces installés dans ses gares.
Sur les 416 espaces commerciaux concernés, on n'a enregistré, depuis mars 2020, que 2 faillites et 17 demandes d'arrêts de location.
Pourtant, la fréquentation des gares a baissé de95 % à50 % selon les périodes. La ", était perchée en haut d'une tour, datait de 1947 et s'était imposée sans le paysage carolorégien par sa taille et son architecture moderniste.SNCB / NMBS , attribue ce bon résultat, à son planWe are back , qui a réduit les charges des commerçants de20 à 30 % et leur a donné des délais de paiement.
Le 18/3/2021, la rameTGV PBKA 4341 Thalys, est enfin sortie duTechnicentre Industriel d'Hellemmes , qui l'a réaménagée en configuration dite RubY. C'est la première qui a subi cette opération.Celle-ci , permet d'offrir7 % de capacité supplémentaire et d'accueillir des vélos. Elle a été effectuée sur base du projet du bureauYellow Window .
Le 26/10/2021, une cérémonie officielle a eu lieu en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid pour marquer la mise en service des rames rénovées.
Pour divertir ses voyageurs, le 19/3/2021, laSNCB / NMBS , a installé deux distributeurs d'histoires courtes en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid .
Ceux-ci , délivrent de petites histoires, en version digitale, via unQR code (Quick Response code ), ou en version papier.
Le 20/3/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , allait limiter le nombre de places dans ses trains vers les zones touristiques. Les jours d'affluence, seules celles placées contre les fenêtres pourront être occupées dans le sens aller vers la côte. Mais ce n'est là qu'une des mesures qui se sont succédées sans véritable efficacité.
C'est une revendication récurrente des bourgmestres de la côte, de limiter l'afflux de touristes, qu'ils estiment ingérable en ces temps de pandémie.
A partir du 21/3/2021, laSNCB / NMBS , a offert la gratuité du voyage pour se rendre aux centres de vaccination. Les autres sociétés de transports publics ont fait une offre semblable.
Le 24/3/2021, le roi Philippe a rendu visite à la gare d'Ottignies, et en particulier à la cabine de signalisation. Pour rappel,celle-ci a été remise en activité, le temps de la pandémie, pour héberger une partie du personnel de celle de Namur. Fait exceptionnel, le souverain s'est déplacé en train.
Le 29/3/2021, laCommission européenne , a présenté ce qu'elle considère comme une de ses initiative les plus emblématiques, en faveur de la promotion du ferroviaire, ses deuxConnecting Europe Express . Celui-ci qui nous concerne, partira de Lisbonne (Lisboa) le 2/9/2021, passera à Anvers (Antwerpen) puisBruxelles / Brussel le 4/10/2021 et terminera à Paris le 7/10/2021.
Début avril 2021, laSNCB / NMBS , a lancé une version améliorée de son site de recrutementJobs à la SNCB /NMBS jobs .Celui-ci est plus détaillé et permet de mieux sélectionner les emplois.
En avril et juin 2021, leSPF Emploi, Travail et Concertation sociale /FOD Werkgelegenheid, Arbeid en sociaal Overleg , a contrôlé laSNCB / NMBS . Il a découvert que les heures supplémentaires de son personnel, n'étaient pas gérées en conformité avec le loi du 16/3/1971.
Pour régulariser la situations, des milliers d'heures supplémentaires, prestées, devraient être payées.
Le 2/4/2021, le conseil des ministres a décidé qu'il allait négocier un contrat deservice public / openbaredienstcontract avec laSNCB / NMBS et uncontrat de performance / performantiecontract avec Infrabel.
Ceux-ci , seraient applicables à partir du changement d'horaire de 2022 et couvriraient une période de dix ans. Ils fixeraient les obligations que ces sociétés devraient respecter en contrepartie des subventions qui leurs seraient versées. Ils remplaceront les contrats de gestion en vigueur dont la dernière adaptation date du 14/12/2012.
Le 2/4/2021 également, l'Ombudsrail, le médiateur pour les voyageurs ferroviaires, a remis son rapport pour l'année 2020. Les plaintes les plus nombreuses concernent toujours les retards, les titres de transport ainsi que les tarifs à bord et constats d’irrégularité.
Par ailleurs, les conditions de remboursement des abonnements, sont trop désavantageuses pour le client, surtout en ces temps de pandémie, où beaucoup, ne les ont pratiquement pas utilisés.
Toujours le 2/4/2021, on a appris qu'Orange Belgium avait été reconduit pour la fourniture des services de connectivité fixe et mobile à laSNCB / NMBS .
Ceci est important pour le projet DiTA (Digital Train Attendant ), qui prévoit de remplacer le système ITRIS des accompagnateurs de train, en utilisant un smartphone au lieu d'une tablette.
Le 7/4/2021, deux entrepreneurs belges,Louis Lammertyn etLouis De Jaeger , ont annoncé leur intention de faire rouler un train de nuitBruxelles / Brussel - Liège - Berlin , à partir d'avril 2022.Celui-ci , portera le nom deMoonlight Express .
Peu de temps après, ils ont annoncé se joindre àEuropean Sleeper .
Le 12/4/2021, ont débutés les travaux de démolition de la cabine de signalisation désaffectée, leblock 20 , de la gare deCharleroi-Sud .Celle-ci , appelée familièrement "soucoupe volante
Le trafic des trains, est en effet géré depuis le nouveau bâtiment "Sambre & Rail ".
Le 12/4/2021, la société Quinyx, a communiqué que laSNCB / NMBS , allait utiliser son logiciel de planification "intelligent", pour gérer les prestations de son personnel. Sa première application, concernera la confection des horaires du personnel des guichets des gares. Mais progressivement, d'autres travailleurs seront aussi concernés.
La critique des syndicats, est qu'il n'est pas tenu compte des préférences des travailleurs.
Le 14/4/2021, laSNCB / NMBS , a lancé un nouveau site de recrutement,Jobs à la SNCB NMBS Jobs .Celui-ci , présente plusieurs possibilités nouvelles, dont celle de voir certaines images à360 ° .
Le 16/4/2021, dans sa quête pour trouver des partenaires pour vendre des produits locaux dans ses gares, laSNCB / NMBS , en a finalement trouvé plusieurs pour celle deBraine le Comte . Danscelle-ci , la vente et la remise des commandes, auront lieu tous les vendredis, à partir du 10/5/2021. D'autres gares suivront.
Le 16/4/2021, le nouveau pont routier, qui franchit la ligneMons - Tournai , à Maubray, commune d'Antoing, a été ouvert à la circulation.
Celui-ci , remplace, un pont de 1925, surnommé le "pont des imbéciles ". Il avait été baptisé ainsi, par les agriculteurs, qui trouvaient, qu'il fallait être des imbéciles, pour les obliger à faire le détour par un pont, alors que le passage à niveau à proximité, qu'il avait remplacé, était bien plus pratique.
Le 18/4/2021, on a appris qu'Eurostar, avait signé un accord financier, avec ses créanciers et des banques, pour éviter la cessation de paiement. En effet, suite à l'effondrement du trafic en conséquence des restrictions de voyage dues à la pandémie, sa situation était devenue délicate sur ce plan.
Bien que Thalys, aie aussi obtenu des prêts bancaires, la fusion entre Eurostar et Thalys, a été momentanément reportée.
Le projet a été relancé lorsque, le 29/3/2022, laCommission européenne , a autorisé cette fusion, ce qui a permis de la finaliser le 1/5/2022. En septembre 2023,celle-ci étant devenue effective, le nom Thalys a été remplacé par Eurostar sur les ramesex-Thalys .
Au 1/10/2023, le site internet Thalys, a été désactivé, et ses relations ont été reprises par le site Eurostar. Le 16/10/2023, une campagne de communication a été lancée pour appuyer cette fusion. Elle s'appelait “Together we go further ” (plus loin ensemble).
Le 20/4/2021, laCommission européenne ), Bruges (Brugge),, a infligé une amende de .270.000 € à laSNCB / NMBS .Celle-ci , sanctionne le fait que son ancienne filiale, à100 % à l'époque,SNCB Logistics / NMBS Logistics , a participé, du 15/11/2011 au 30/4/2014, a une entende sur les prix pour le transport des marchandises, avec laDB AG et les ÖBB.
Le 20/4/2021 également, Infrabel, a publié les chiffres 2020 de l'utilisation de son réseau.Ceux-ci , sont en recul suite à la pandémie, mais on constate qu'effectivement, laSNCB / NMBS , a continué à faire circuler la plupart de ses trains même s'ils étaient presque vides.
Utilisation du réseau Infrabel en 2020
nature des trains circulation des trains * évolution depuis 2019 voyageurs national 77,50   - 4,1 % voyageurs international 3,31 - 41,4 % marchandises 11,84 - 9,6 % * en millons de train-km
Le 22/4/2021, laSNCB / NMBS , a suspendu, avec effet au 23/4/2021, la procédure LINDA (Location based INtelligent Departure Approach ), qui avait commencé à être utilisée sur les lignesOstende (Oostende) - Eupen etTermonde (Dendermonde) - Zottegem . Dans cette procédure de départ du train, le chef de train, après avoir remonté à bord et fermé toutes les portes, avertit le conducteur, au moyen de sa montre connectée, qu'il peut démarrer le convoi.
Or il y a eu un cas, àBruxelles-Nord / Brussel-Noord , où le conducteur a reçu le signal du départ, alors que le chef de train ne l'a pas donné. La fiabilité de la procédure a donc été mise en question.
Le 23/4/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , depuis septembre 2020, avait de nouveau lancé une campagne d'évaluation de la qualité et de la convivialité de son personnel de train. Pour cela, elle utilise une centaine de "mystery shoppers " (clients cachés ) d'une firme extérieure, soit excap.
Le 26/4/2021, le loueur de matériel roulantAlpha Trains , a communiqué, avoir confié à la division de Charleroi d'Alstom Transport , l'installation de l'ETCS baseline 3 version 2 sur 22 de ses locomotives construites parVossloh Rolling Stock .Celles-ci , ne sont pas destinées au marché belge.
Le 27/4/2021, on a appris, que laSNCB / NMBS , utilisait trois travailleurs sociaux, pour établir le contact avec lessans-abris se trouvant dans les gares, un dans chaque région.
Le 27/4/2021 également, laSNCB / NMBS , a communiqué, que BATOPIN (Belgian ATm OPtimization INitiative ), qui gèrera tous les distributeurs automatiques de billets Bancontact de toutes les banques, allait doubler le nombre de ceux installés dans les gares.
A terme, il y aura 80 gares où des ATM (Automated Teller Machine ) seront déployés.
Le 29/4/2021, la presse a publié une analyse financière de la situation de laSNCB / NMBS .
Celle-ci , a vu sa fréquentation s'effondrer, depuis lami-2020 , à cause de la pandémie. Comme sa dotation est basée sur le nombre de passagers par kilomètre calculé de juin à juin, ses dotations 2020 et plus encore 2021, seront donc fortement diminuées.
Toutefois, les autorités, lui ont demandé de maintenir son nombre de trains. Pour cela, une compensation de288 millions € , lui a été attribuée pour 2020 et une deuxième sera certainement accordée pour 2021.
En conclusion, laSNCB / NMBS , enregistrera vraisemblablement une perte de l'ordre de360 millions € lors de la publication de ses résultats de 2020.
Le même phénomène a touché Infrabel, qui malgré une compensation de46,9 millions €, prévoit une perte de55,1 millions €.
Le 29/4/2021 également, Thalys, a annoncé qu'il allait augmenter le nombre de ses circulations, passant de15 % , qui détient la marque "à 30 % de la situation d'avant la pandémie.
À partir du 17/5/2021, il y aura sixallers-retours par jour entreBruxelles / Brussel et Paris, trois entreBruxelles / Brussel et Amsterdam, et un entreBruxelles / Brussel et l’Allemagne. De plus, à partir du 21/5/2021, sa filiale IZY, dont l'activité avait été suspendue, assurera quatre trains par semaine entreBruxelles / Brussel et Paris.
Le 30/4/2021, Lineas, a acquis le petit opérateur ferroviaire néerlandais IRP (Independent Rail Partner ).Celui-ci , possède une douzaine de locomotives.
Le 1/6/2023, cette entreprise, a été rebaptiséeLineas Netherlands .
En mai 2021, leService de Régulation du Transport ferroviaire /Dienst Regulering van het Spoorwegvervoer , a autorisé, malgré un recours, que les circulations des trains à grande vitesse, aux heures de pointe, dans la jonctionNord-Midi , soient soumises à un supplément de redevance pour usage de l'infrastructure.
En mai 2021 également, la firme Zensor, a installé des capteurs sur les ponts de type Vierendeel à Malines (Mechelen). L'objectif est de surveiller l'évolution de ces quatre ponts datant de 1935.
C'est aussi en mai 2021, queJean-Claude Fontinoy , qui présidait le conseil d'administration de laSNCB / NMBS depuis 2013, a été remplacé. Il avait fait l'objet de nombreuses critiques et soupçons, ce qui l'avait mis en conflit avec la direction de laSNCB / NMBS depuis plusieurs années.
Le 12/5/2021, il a été demandé au bureau d'étude Stratec, d'étudier l'intérêt d'un rapprochement des aéroports wallons avec le rail.Celui-ci , a conclu en 2024, que les utilisateurs de ces aéroports préféraient l'avion au train.
Le 14/5/2021, on a appris qu'Infrabel avait choisi le train désherbeur deBayer Crop Science pour traiter son réseau. Mais, suite au recours de la firme qui depuis des années effectuait ce travail, soit Weedfree, leConseil d'Etat /Raad van State a annulé ce contrat, laissant ainsi le réseau non traité.
Le 18/5/2021, laSNCB / NMBS , a dévoilé son projet pour la future nouvelle gare d'Ottignies.Celle-ci , comprendra du parking pour 1.000 voitures et 600 vélos.
Comme le TEC construira en face une gare de bus avec bâtiment, tout le quartier sera reconfiguré.
C'est le 18/5/2021 également, que lacommission mobilité du parlement / kamercommissie mobiliteit a voté, à l'unanimité, une résolution en faveur de la réouverture effective du tronçon transfrontalier de9 km Hamont ( .commune de Hamont-Achel ) - Weert
Elle estime qu'il y a une demande suffisante de trafic de voyageurs; alors que laSNCB / NMBS l'estimait insuffisante, et met en avant l'avantage d'avoir une connexion avec la région néerlandaise de haute technologieBrainport Eindhoven .
L'associationbelgo-néerlandaise vTv (Vereniging Treinreizigers Vervoer ) (Association des voyageurs transportés par le train ), qui milite pour cette réouverture, s'est réjouie de ce vote.
Le 18/5/2021 également, le COC (Organe de Contrôle de l'information policière ) / COC (ControleOrgaan op de politionele informatie ), a examiné la situation de laSNCB / NMBS et d'Infrabel.
Ont notamment été contrôlés, la manière dont la protection des données était réalisée, ainsi que la transmission de certaines informations aux banques de données de la police.
Le 19/5/2021, laSNCB / NMBS , a lancé unprojet-pilote d’abonnement flexible. Il est baptisé "Flex Abonnement ". C'est l'employeur qui a l'initiative, mais c'est le voyageur qui sélectionne les jours d'utilisation via son smartphone. Un maximum est prévu pour une certaine durée.
Ce nouvel abonnement, est destiné aux déplacementsdomicile-travail des travailleurs qui partagent leur semaine, entre travail en présentiel et télétravail. En effet, une des conséquences de la pandémie, qui a popularisé le télétravail, est qu'on prévoit que cette situation s'imposera massivement.
Les formules définitives retenues furent les suivantes :
- pour 2 jours par semaine leFlex Abonnement 80 (80 jours à utiliser sur 12 mois) ou leFlex Abonnement 6 (6 jours à utiliser sur un mois)
- pour 3 jours par semaine, leFlex Abonnement 120 (120 jors à utiliser sur 12 mois) ou leFlex Abonnement 10 (10 jours à utiliser sur un mois).
Ces abonnements, ne sont disponibles que via une application sur smartphone.
Le 19/5/2021 également, on a appris que laSNCB / NMBS , avait confié à l'association temporaireAB-VALENS-EEG , la réalisation de la deuxième phase des travaux de la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ).Ceux-ci , comprendront une verrière, qui prolongera la partie déjà réalisée, et la capacité du garage pour vélos, sera portée à17.000 places.
Leweek-end du 22 et 23/5/2021, le pont ferroviaire sur le canal Albert (Albertkanaal) à Genk a été démoli dans le cadre des travaux effectués par laVlaamse Waterweg (administration flamande des voies hydrauliques ). La circulation des trains est donc interrompue jusqu'à la construction du nouvel ouvrage qui le remplacera.
En même temps, ont débuté les travaux d'électrification de la ligne à trafic de marchandisesGenk-Marchandises (Genk-Goederen) – Bilzen .Celle-ci , fait la jonction entre deux lignes déjà électrifiées. L'électrification fut inaugurée le 28/3/2022.
C'est une ancienne revendication du personnel politique limbourgeois et elle avait encore été recommandée dans une étude du 11/12/2020.
Même en tenant compte de toutes les lignes et non uniquement des lignes principales, on observe la progression récente de leur part électrifiée.
Proportion des lignes électrifiées belges quelque soit leur catégorie
année longueur totale longueur électrifiée pourcentage électrification 2003 3.629 km 2.949 km 81,3 % 2005 3.640 km 2.996 km 82,3 % 2008 3.702 km 3.107 km 83,9 % 2011 3.704 km 3.130 km 84,5 % 2014 3.701 km 3.148 km 85,1 % 2017 3.725 km 3.195 km 85,8 % 2020 3.733 km 3.200 km 85,7 % 2021 3.735 km 3.233 km 86,6 % 2022 3.733 km 3.286 km 88,0 %
Le 25/5/2021, on a également appris, que DBCB (DB Cargo Belgium ), avait choisi le site de Charleroi d'Alstom Transport , pour fournir l'équipement ETCS pour ses locomotives venant en Belgique. Il s'agit notamment des locomotives diesel série 6400 dites Vlaamse Reuzen" (géants des Flandres).
C'est la solution Atlas qui a été retenue pour implémenter l'ETCS niveau 3 version 2.
Cette opération bénéficie de l'aide du fond européen CEF (Connecting Europe Facility).
Le bâtiment de la gare d'Esneux n'est plus utilisé. LaSNCB / NMBS , veut donc la mettre en vente publique, comme elle en a l'habitude. Mais la commune veut absolument l'acquérir, aussi,a-t-on appris le 28/5/2021, qu'elle a décidé de l'exproprier.
Cette procédure, rarissime, n'est possible que pour les biens immobiliers inutilisés par les chemins de fer, ce qui est le cas en l'occurrence.
Le 26/5/2021,Alstom Transport , a présenté à la presse, à Belfort, le TGV de nouvelle génération qu'il est en train de construire : leTGV M avec plus de capacité, moins de consommation, plus de modularité et étant pleinement accessible.
Le 1/6/2021, laSNCB / NMBS , a fait savoir qu'elle avait mis en place unHR-Shared Service Center . C'est un centre de contact unique, qui répond aux questions du personnel concernant la gestion des ressources humaines.
Il remplace 48 bureaux locaux. Son avantage, c'est qu'il donne une réponse uniforme pour l'ensemble du pays à un problème donné.
A partir du 1/6/2021, lesPays-Bas ont commencé à remplacer systématiquement leurs anciens signaux par de nouveaux.Ceux-ci , ne comportent plus qu'un ou deux feux plus éventuellement un chiffre. La réduction du nombre de feux est rendue possible par l'utilisation de LED's pouvant afficher le vert, le jaune ou le rouge. L'emplacement des feux ne joue donc plus aucun rôle. Ceci ne concerne que les conducteurs belges conduisant auxPays-Bas .
Quel contraste avec la signalisation belge qui comprend cinq feux plus des feux et panneaux optionnels.
En juin 2021, la MRB (Monnaie Royale de Belgique ) / KMB (Koninklijke Munt van België ) a émis une pièce de collection de5 € en l'honneur de l'Année européenne du Rail .
C'est en juin 2021 également, que l'on ouvrit un pont sous la voie de chemin de fer à Thourout (Torhout).Celui-ci , a pour particularité d'être destiné à une cyclostrade (fietsweg). De telles autoroutes pour cyclistes, sont alors en plein développement en Flandre (Vlaanderen) mais la Wallonie suivra par après.
Le 3/6/2021, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS , a approuvé le projet de rénovation de la gare de Courtrai (Kortrijk). Les nouvelles installations seront souterraines et le bâtiment de 1956 sera démoli.
Le 4/6/2021, Infrabel, a communiqué avoir, pour la première fois, installé des nichoirs dans un pont sous ses voies. Il s'agit de nichoirs à martinets noirs placés à Waterloo.
Les5/6/2023 et 6/6/2021 et lesweek-ends suivants, laSNCB / NMBS , a expérimenté des trains express à destination de la côte, les "Côte Express / Kust-Express ", mais à réservation obligatoire. C'était une première en trafic intérieur. La réservation coûtait1 € . Elle pouvait se faire jusqu'une heure avant le départ.
A partir du 26/6/2021, ces trains furent pérennisés, le délai de réservation étant ramené à un quart d'heure.
Assurés au départ d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ),Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) etLiège-Guillemins , ils garantissaient d'avoir une place assise et procuraient un important gain de temps, car sans arrêt intermédiaire.
Le 7/6/2021, laCER (Communauté Européenne du Rail ), a conclu un accord avec les partenaires sociaux européens, pour donner aux femmes un rôle plus important dans le secteur ferroviaire.
Le 8/6/2021, on a appris la nomination du néerlandaisPier Eringa , comme administrateur indépendant d"Infrabel. Actuellement, président de NGinfra (Next Generation Infrastructures ), il jouit d'une réputation élogieuse dans son pays, au terme d'une longue carrière dans l'infrastructure ferroviaire.
Le 10/6/2021, a été inaugurée la traction électrique sur la ligne à voie uniqueMol - Balen - Neerpelt - Hamont ( . Les premières circulations commerciales eurent lieu le 14/6/2021.commune de Hamont-Achel )
Parallèlement, lesPays-Bas ont lancé une nouvelle étude sur la prolongation de la ligne sur leur territoire.
Une mise à double voie du tronçonBalen - Neerpelt est aussi envisagée. , qui utilise le système général
Répartition entre lignes à double voie et lignes à voie unique
année double voie voie unique total 2013 2.878 km 717 km 3.595 km 2015 2.907 km 700 km 3.607 km 2018 2.908 km 699 km 3.607 km 2019 2.919 km 695 km 3.614 km 2020 2.918 km 697 km 3.615 km 2021 2.923 km 689 km 3.612 km 2022 2.933 km 686 km 3.619 km
Le 15/6/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , envisageait de faire installer des toilettes automatiques dans ses gares.
Le 15/6/2021 également, laSNCB / NMBS , a communiqué avoir enlevé des sièges dans certaines voitures, pour faire la place à des vélos.
Le 16/6/2021, Infrabel, a inauguré, à Audeghem (Oudegem) près de Termonde, son premier radar répressif protégeant un passage à niveau grâce à une caméra ANPR (Automatic Number Plate Recognition ) qui identifie le véhicule fautif. Il sera suivi d'un deuxième à Wavre.
Le 17/6/2021, a été fondé à Paris, Midnighttrains, qui envisage de faire circuler destrains-hôtels dans un rayon de1.500 km , donc comprenantBruxelles / Brussel .
Le 17/6/2021 également, une étude de l'ECF (European Cyclists' Federation ), a estimé que la politique de laSNCB / NMBS envers les cyclistes, pouvait être qualifiée de bonne. En Europe, seule celle des trains de la ligne internationaleAmsterdam - Berlin la surpasse et pouvait être qualifiée de très bonne.
Toujours le 17/6/2021, les GPC (Grands-Parents pour le Climat ) / GvK (Grootouders voor het Klimaat ), ont donné leur avis sur la politique de laSNCB / NMBS et d'Infrabel.
Les améliorations devraient, selon ces associations, porter sur les points suivants, dans l'ordre décroissant :
- les correspondances
- la fréquence
- l'info aux voyageurs
- l'accueil
- les tarifs
- les horaires
- la sécurité
- la digitalisation.
Le 18/6/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , avait fourni des gilets rafraîchissant à son personnel qui preste dans les trains non climatisés. De tels gilets, doivent être trempés dans l'eau avant d'être portés. L'évaporation decelle-ci , produit l'effet rafraîchissant.
Le 23/6/2021, la firme néerlandaiseRolan Robotics , a communiqué qu'elle allait équiper les ateliers de laSNCB / NMBS , avec des robots de soudure de la firme allemandeOTC DAIHEN .
A partir du 27/6/2021, le télétravail est devenu simplement recommandé. Cette obligation, était, de toutes les mesures de lutte contre la pandémie, une de celles qui avaient causé le plus de baisse de fréquentation des transports publics.
Le 29/6/2021,The Signalling Company , a communiqué avoir élaboré un logiciel qui, installé sur du matériel roulant apte à l'ETCS, émule la TBL1+. Rappelons que ces deux systèmes utilisent la même infrastructure au sol, basée sur les Eurobalises.
Le 29/6/2021 également, le CCE (Conseil Central de l'Economie ) / CRB (Centrale Raad voor het Bedrijfsleven ) et le CNT (Conseil National du Travail ) / NAR (Nationale Arbeidsraad ), ont publié des recommandations communes concernant les futurs contrat de service public de laSNCB / NMBS et contrat de performance d'Infrabel.
En plus, ils demandent de définir rapidement, le modèle d'organisation du marché ferroviaire après 2033, soit après la période de transition2023-2033 prévue par le quatrième paquet ferroviaire. Ceci afin que toutes les parties concernées puissent se préparer à ce changement.
Par contre, ils n'ont pas donné d'indication sur le type d'organisation qu'ils souhaiteraient, mais ils ont insisté sur la prise en compte des enseignements de l'étranger. On doit y voir le fait que l'abandon récent du système des franchises par leRoyaume-Uni a bouleversé cette problématique.
En juillet 2021,ENGIE Fabricom , a été intégrée dans Equans.
Le 4/7/2021, leStoomtrein Dendermonde-Puurs , a remis en exploitation le tronçonPuers (Puurs) - Oppuers (Oppuurs) . Cette section de sa ligne touristique avait été fermée en 2017. De plus, une voie de croisement a été installée àSaint-Amand (Sint-Amands ).
Le 10/7/2021, pour fêter sesvingt-cinq ans, l'association néerlandaise VIEV (Vereniging voor Innovatief Euregionaal (rail)Vervoer ), a fait circuler l'autorailPlan U 2454ex-NS , sur la partie néerlandaise de l'Ijzeren Rijn (Rhin de Fer ). Cette association milite pour la réouverture, au trafic des voyageurs, des petites lignes ferroviaires transfrontalières.
Le 12/7/2021, on a appris que l'évolution inquiétante des graffitis et des tags sur les trains laSNCB / NMBS , qui avait déjà été signalée en 2018, se poursuit de plus belle. Non seulement leur nombre et leur taille augmentent sans cesse, mais ils sont de plus en plus apposés dans des endroits difficilement traitables : toits, éléments nervurés, coffres de batteries, etc. Et parfois, leur enlèvement laisse des traces sur les carrosseries.
Coût des graffitis sur les trains SNCB en millions d'euros
2018 4,3 2019 5,4 2020 6,2 2021 5,4
A partir de la nuit du 14/7/2021 au 15/7/2021, de fortes pluies pendant plusieurs jours, ont entraîné de nombreuses inondations dans le sud du pays. On dénombra38 décès chez les habitants (41 selon certaines sources). Sur le réseau ferrovaire, il y eut 25 coupures de ligne.Le trafic fut immédiatement suspendu dans toute la région wallonne.
Un train de voyageurs vide a déraillé et s'est couché à proximité de la gare deRochefort-Jemelle , la voie ayant cédé sous son poids.
L'atelier de Kinkempois fut inondé et il y eut des effondrements de talus un peu partout, dont un affaissement très important àMont Saint-Guibert , et un pont s'est écroulé à Pepinster. Leur réparation prit beaucoup de temps :
- LGV Liège - Allemagne, fin des travaux le 16/7/2021
- axe Namur - Liège-Guillemins, fin des travaux le 19/7/2021
- ensemble province de Hainaut, fin des travaux le 26/7/2021
- ensemble province de Liège, fin des travaux le 2/8/2021
sauf pont de Pepinster le 13/9/2021 etPepinster-Spa le 4/10/21
- ensemble provinces de Namur, Luxembourg etBrabant wallon , fin des travaux le 9/8/2021
saufAthus-Meuse le 16/8/2021 et talus deMont Saint-Guibert le 1/9/2021.
Le trafic fret ducorridor 2 , au départ d'Anvers (Antwerpen) et de Zeebruges (Zeebrugge), a été détourné par Aerschot (Aarschot), Hasselt et Montzen ainsi que par Lille etCharleville-Mézière .
Le trafic des voyageurs entreBruxelles / Brussel et Namur, a utilisé la ligneFleurus - Auvelais normalement dédiée au trafic des marchandises. De même, le trafic des voyageurs, a utilisé la ligneMontzen - Welkenraedt , qui ne voit habituellement que des circulations occasionnelles.
Le flanc du talus deMont Saint-Guibert , a été conforté par un empilement d'énormes blocs de roche. Malgré cela, un nouvel effondrement c'est produit la nuit du 9/9/2021. Une voie a été rouverte le 18/9/2021 et l'autre le 27/9/2021.
Les sinistrés, ont bénéficiés de la gratuité des transports publics jusqu'au 31/10/2021.
Le 20/7/2021, RATRACO, une filiale des chemins de fer vietnamiens, a organisé son premier convoi à destination de Liège. Parti d'Hanoï (Ha Noi ),celui-ci , a transité par Zhengzhou en Chine. Ce voyage peut prendre jusque27 jours
Le 27/7/2021,Clear Channel , a communiqué avoir remporté l'exploitation des espaces publicitaires dans les gares belges, pour une période dedix ans , à partir du 1/1/2022.Celle-ci , va donc utiliser les200 écrans digitaux commerciaux de Publifer, mais a l'ambition d'en ajouter 600 de plus.
Le 3/8/2021, laSNCB / NMBS , a annoncé qu'elle allait tester une solution de paiement des trajets via la géolocalisation des smartphones des voyageurs. La technologie utilisée sera celle de la firme FAIRTIQ. Le projet, baptiséFTQ Lab , souhaite que des voyageurs l'expérimentent.
Suite à une réglementation française entrée en vigueur le 9/8/2021, unpass sanitaire , fut exigé à l'embarquement des trains Oui, y compris àBruxelles / Brussel .
Du 9/8/2021 au 13/9/2021, Infrabel a effectué de gros travaux sur le Scheldebrug de Tamise (Temse). Un des objectifs deceux-ci , est de pouvoir télécommander la manoeuvre de ce pont basculant de60 m de long qui enjambe l'Escaut (Schelde).
Le 12/8/2021, la diesel 5508, en service chezTUC Rail , fut officiellement présentée dans une livrée propre à cette entreprise.Celle-ci , n'avait jamais revêtu ses engins d'une livrée spécifique. C'est sur initiative duPFT / TSP et deTrain miniature magazine / Modelspoormagazine, que cette première livrée fut conçue et apposée.
Le 16/8/2021, letribunal de première instance de Bruges (rechtbank eerste aanleg Brugge ), a condamné 27 roumains coupables de vol de métaux, notamment au détriment d'Infrabel. Ceux qui ont commis simplement des vols, ont écopés jusqu'à cinq ans de prison, celui qui a en plus menacé la police avec une arme à feu, a reçu sept ans de prison.
Le 21/8/2021, on a appris qu'Infrabel, avait conclu un contrat de huit ans, avec la firme britanniqueRosehill Rail , pour la fourniture de dalles en caoutchouc pour passages à niveau.
Le 23/8/2021, laSNCB / NMBS , a débuté l'exploitation, en service commercial, de la premièrevoiture-pilote motorisée M7, assurant seule la motorisation.Celle-ci , fut engagée sur des trainsGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) -Schaerbeek / Schaarbeek .
Une tellevoiture-pilote motorisée, peut non seulement assurer un train seule, mais elle peut aussi, avec une collègue, encadrer un train ou elle peut seule, venir en renfort, pour assurer un train comportant une locomotive.
A partir du 5/9/2021, Thalys, a rouvert sa classe Premium, qui avait été fermée pendant la pandémie, y compris son service de repas gastronomiques.
A partir du 6/9/2021, Eurostar est repassé à trois liaisons quotidiennes dans chaque sens entreBruxelles / Brussel et Londres (London).
La pandémie ne faiblissant pas àBruxelles / Brussel , on a appris, le 7/9/2021, que des centres de vaccination seraient bientôt ouverts àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Bruxelles-Nord / Brussel-Noord etTrain World .
Le 8/9/2021, Infrabel, a commencé les travaux de rénovation des lignes reliant les industries établies à Everghem (Evergem) au complexe portuaire de Gand (Gent).
Le 9/9/2021, on a appris, que Lineas, avait confié, à la firme de Louvain (Leuven) Sweepatic, la protection de saplate-forme informatique, contre les attaques externes.
Comme en 2019, Infrabel, a, le 14/9/2021, de nouveau menacé de fermer des lignes pour obtenir du budget. Cette fois ci, non seulement la Wallonie serait touchée, mais également la Flandre (Vlaanderen).
En effet, il y a bien une réduction du total des dotations de l'Etat, mais celle d'Infrabel est à la hausse.
Evolution des dotations à la SNCB et à Infrabel en millions d'euros
année SNCB Infrabel total 2020 2.343.632 1.190.226 3.533.858 2021 1.684.640 1.599.762 3.284.402
Toutefois, à ces montants, s'ajoutaient des aides non récurrentes, compensant la diminution du trafic due à la pandémie et les destructions causées par les inondations. Cependant, le signal politique était clair, laSNCB / NMBS , devait encore diminuer ses coûts de fonctionnement.
Le 14/9/2021, une vingtaine d’acteurs du secteur logistique, ont présenté au gouvernement, leur planRail Roadmap 2030 , visant à développer le fret ferroviaire.
Ces acteurs s'engagent à une transformation du secteur, un changement de mentalité et une collaboration entre tous les maillons de la chaîne logistique.
Mais ils demandent au gouvernement fédéral, en ce qui concerne le développement et l'utilisation du réseau, une prévisibilité dans les investissements, une réglementation plus pragmatique, une exigence de performance pour Infrabel, ainsi qu'une meilleure application des décisions européennes et des mesures de soutien à la multimodalité.
Les autorités flamandes, wallonnes et bruxelloises, ainsi qu'Infrabel, soutiennent également ce plan.
Le 15/9/2021,Vossloh Rolling Stock , a communiqué queNexrail lease , un nouveau loueur de matériel basé à Luxembourg, reprenait 53 locomotives diesel de manoeuvre de son pool de location et lui avait commandé 50 de ces nouvelles locomotives.
Ces dernières seront du typeDE 18 Stage V Smart Hybrid et seront destinées au marché du Benelux. Le 24/2/2022, une de ces locomotives est arrivée en Belgique pour obtenir l'homologation du type.
C'est le 15/9/2021 également, qu'ECR (Euro Cargo Rail ), a été rebaptiséeDB Cargo France . C'était la seule filiale nationale à porter un nom qui ne faisait pas référence à samaison-mère .
Toujours le 15/9/2021, le cimentier Holcim, a déclaré qu'il à l'intention d'utiliser de la pierre calcaire en remplacement de la craie, ce qui permettra de réduire les émissions de CO². Pour acheminer ce calcaire depuis le tournaisis, il faudra adapter les liaisons ferroviaires à Vaulx (commune de Tournai) et Obourg (commune de Mons).
Du 16/9/2021 au 7/10/2021, laSNCB / NMBS , a lancé le jeu sur smartphone "Hello Train ". Les joueurs devaient trouver des objets cachés dans des gares.
Le 20/9/2021, les membres de laCER (Communauté Européenne du Rail ), ont décidé d'entamer un processus d'amélioration de la billetterie des voyages internationaux. Pour cela, ils procéderont à unTicketing Roadmap , pour définir une vision à long terme à l'horizon 2030.
L'intensité des travaux qu'effectue Infrabel est remarquable, prenons l'exemple des lignes dont le trafic fut impacté pour la journée du samedi 26/9/2021 :
- Arlon - Luxembourg
- Athus - Petange
-Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid - Ottignies
-Bruxelles-Midi / Bruxelles-Zuid - Nivelles
-Gand-Saint Pierre (Gent Sint-Pieters ) - Zottegem
- la Côte - Bruges (Brugge) -Gand-Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) -Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid
- Libramont - Athus - Arlon
-Liège-Guillemins - Maastricht
- Mol - Hamont
-Mouscron / Moeskroen - Tournai
- Namur - Libramont
- Ottignies - Namur
-Spa-Géronstère –Aix la Chapelle (Aachen)
- Tamines - Namur
- Termonde (Dendermonde) - Opwijk.
C'est le 21/9/2021, qu'ont débuté les travaux de la deuxième phase duProject Gent Sint-Pieters . Aveccelle-ci , toutes les voies seront couvertes et équipées de quais hauts.
Alors qu'Eurostar augmentait progressivement son nombre de trains, leRoyaume-Uni , a décidé, à partir du 1/10/2021, d'exiger un passeport pour entrer sur son territoire, même pour les courts séjours.
Le 30/9/2021, Infrabel, a communiqué avoir commandé 10 wagons à bac déchargeur de ballast àCML Industries et 8 unités de déchargement de rail à DAXI. Ces dernières sont équipées d'un groupe électrogène, ce qui les rend autonomes.
Le 30/9/2021 également, laSNCB / NMBS , qui a retrouvé79 % de sa fréquentation, a lancé une nouvelle campagne publicitaire. Son slogan était : "En route vers mieux " / "Onderweg naar beter ".
En octobre 2021, Roularta, a publié un ouvrage collectif, "La fabuleuse histoire du train " / "De wondere historie van de trein ".
Le 1/10/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , avait décliné de nouveau la demande de créer un arrêt à Haasrode, dans la banlieue de Louvain. Pourtant, le gouvernement flamand estimait, depuis des années, cela indispensable dans le cadre de la mobilité louvaniste.
Le 4/10/2021, on a appris, que toutes les parties concernées, avaient trouvé un accord pour lancer le projet européen de gestion numérique des capacités ferroviaires, TTR (Timetabling and Capacity Redesign ). Un expérience pilote est prévue, dès 2022, sur le corridorRotterdam - Anvers (Antwerpen) .
Le 7/10/2021, a été présenté le résultat final de l'étude européenne CACTUS (Comparative Analysis of the Combined Transport Usages and Standards).Celle-ci , après plusieurs années, a débouché sur des recommandations pour la promotion du transport combiné.
Le 7/10/2021 également, à l'occasion d'une visite ministérielle au port de Gand (Gent),North Sea Port et Infrabel, ont signé un accord de coopération pour développer l'infrastructure ferroviaire portuaire et ses connexions.
C'est aussi le 7/10/2021, qu'Infrabel, a débuté la procédure d'acquisition d'appareillages MBS (Mobile Balise Stop ). Ces balises ETCS, pourront être placées n'importe où sur les voies et provoqueront le freinage d'urgence du matériel équipé de l'ETCS. Quand ce sera le cas pour l'ensemble du matériel, elles remplaceront donc les traditionnels pétards de sécurité.
Cette nouvelle technologie, a valu, en 2024, à Infrabel, unRailTech Innovation Award .
Du 14/10/2021 au 15/5/2022, le festival artistique EUROPALIA, s'est déroulé sur un thème ferroviaire.
Le 18/10/2021, la division de Charleroi d'Alstom Transport , a communiqué avoir terminé l'équipement électronique de 31 cabines de signalisation, qui remplacent 368 cabines électromécaniques, et l'installation de1.500 loges techniques. Ces dernières, abritent les modules LEU (Lineside Electronic Unit ) qui font l'interface avec les Eurobalises.
Tout cela sera piloté par les 10 grandes salles de commande centralisées d'Infrabel.
A partir du 19/10/2021, Belgorail, a décidé de se faire appelerCertifer Belgorail pour profiter de l'image de samaison-mère .
Le 22/10/2021, la SNCF, acculée financièrement, a annoncé avoir vendu sa filiale de location de wagons Ermewa, à un consortium, formé par la CDPQ (Caisse de Dépôt et Placement du Québec ) et DWS (Deutsche Gesellschaft für Wertpapiersparen ).
A l'occasion de laCCNUCC–COP 26 (Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques ), a été organisé, le 30/10/2021, un train spécial, dénomméRail to COP . Sur la première partie du trajet,Amsterdam - Bruxelles / Brussel - Londres (London) , il fut assuré par un Eurostar, et sur la deuxième partie,Londres (London) - Glasgow , par un train classique.
Le 23/10/2021, Infrabel, a communiqué à la presse, son intention d'atteindre, en 2025,15 % d'emploi féminin. Notons, que le secteur de l'infrastructure ferroviaire, fut longtemps l'apanage des hommes. La première femme n'y est entrée qu'en 1996. La progression du pourcentage féminin est favorisée par la diminution de l'effectif masculin.
Evolution des effectifs d'Infrabel
année hommes femmes total rapport H/F 2012 11.021 990 12.011 8 % 2015 10.623 1.100 11.723 9 % 2018 9.318 1.116 10.734 11 % 2020 8.734 1.221 9.955 12 % 2021 8.290 1.243 9.933 13 % 2022 8.246 1.290 9.536 14 %
En novembre 2021, la société française Arterail, qui participe à la rénovation des voitures I6 à l'atelier de Cuesmes (commune de Mons), s'est installée dans un hall du site.
Pendant la nuit du 5/11/2021, les locaux de la gare de Marloie (commune deMarche en Famenne ) ont été incendiés par vandalisme. Ils furent remis en état le 1/3/2022.
Le 12/11/2021, laCour des Comptes européenne , a fait une évaluation comparative des grands projets d'infrastructure ferroviaire européenne, et en particulier duTEN-T . Elle déplore que l'Europe reste à la traîne par rapport aux pays de référence et qu'elle soit pénalisée par l'absence d'obligation pour tous les pays européens de s'engager dans ces projets.
Le 19/11/2021, Lineas, a annoncé avoir passé des opérations de "Sale and Rent Back " avec les loueurs de matériel roulant Beacon et Ermewa concernant ses 109 locomotives série 77 et4.000 wagons hérités deB-Logistics . Ceci lui permet de rembourser ses crédits les plus coûteux.
Le reste de son matériel roulant était déjà pris en location.
Le 19/11/2021 également, letribunal de police de Louvain (politierechtbank Leuven ) a condamné à six mois de prison avec sursis, un agent d'une cabine de signalisation, pour sa responsabilité dans l'accident mortel du 20/6/2019, au passage à niveau de Langdorp. En effet, il n'avait pas adapté la signalisation à l'inversion du sens de circulation d'un train sur la voie. En conséquence, ce passage à niveau ne s'était pas fermé à temps pour éviter l'accident.
Le 20/11/2021, le directeur deBrussels Airport , a communiqué qu'il demandait que des trains à grande vitesse desservent la gare de son aéroport. Le patron de Thalys, a aussitôt répliqué qu'il ne pouvait se permettre le détour par cette gare.
Le 24/11/2021, laSNCB / NMBS , a décrété que la totalité de la gare de Malines (Mechelen) seraitnon-fumeur , même pour les espaces non couverts. C'est un projet pilote en vue d'une généralisation à toutes les gares, ce qui fut effectif le 1/1/2023.
Le 26/11/2021, le célèbre personnage de la fontaine bruxelloise,Manneken-Pis , a été revêtu de l'uniforme d'accompagnateur de train de laSNCB / NMBS .
Du 26/11/2021 au 2/1/2022, une anciennevoiture-pilote M4, a été convertie, par l'artisteRomain Tardy , en attraction lumineuse de Noël, le "Galaxy Express ", et placée devant la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal .
A partir du 27/11/2021, en raison de l'aggravation de la pandémie parmi son personnel roulant, laSNCB / NMBS , a dû, pendant plusieurs périodes, supprimer certains trains.
Le 29/11/2021, on a appris qu'Infrabel, a confié à l'entreprise Connectic, le tracking de ses containers transportant les traverses en béton.
En décembre 2021, Infrabel, a rendu disponible une application ludique sur smartphone, "Code Rails ", destinée à sensibiliser les jeunes aux dangers des passages à niveau.
Le 1/12/2021, la presse a relayé les critiques de l'organisation européenne ALLRAIL (Alliance of Rail New Entrants ), sur le fait que laSNCB / NMBS , conserve, jusqu'en 2033, son contrat de service public, et donc le Financement decelui-ci .
Pour elle, cela va entraver l'innovation ferroviaire en Belgique.
Le 17/11/2022, ALLRAIL (Alliance of Rail New Entrants ), a précisé les manquements juridiques qu'elle allait invoquer :
- manque d’analyse préalable du marché
- champ d’application du contrat de service public imprécis
- amalgame des parties rentables et non rentables.
Le 6/12/2021, après une longue coupure de trois mois, la ligneTournai - Mouscron / Moeskroen et l'embranchement vers Lille, ont été remis en service. L'infrastructure a été complétement renouvelée et l'installation de l'ETCS a été préparée.
A remarquer, qu'à l'inverse de la Belgique, où le déploiement de l'ETCS avance à grands pas sur tout le réseau, en France, seules quelques lignes à grande vitesse récentes en sont déjà équipées.
A partir du 1/12/2021, laSNCB / NMBS , va expérimenter l'utilisation de certains de ses documents aux guichets des bureaux bpost de Liedekerk etSaint-Ghislain . Il s'agit des demandes d'abonnements et de cartes de réduction.
Le 9/12/2021, les gouvernements belge et français, ont signé des déclarations d’intention, visant à remettre en activité la ligne ferroviaireDinant (Belgique) - Givet (France) pour le transport des voyageurs et la ligneQuiévrain (Belgique) - Valenciennes (France) pour le transport des marchandises.
La Belgique ne voulait pas d'un itinéraire pour les marchandises par Givet qui concurrencerait l'Athus-Meuse et la France ne voulait pas d'une liaison pour voyageurs via Quiévrain qui favoriserait l'accès des français aux aéroports belges au détriment des siens. Par contre, un accès d'Alstom-Crespin depuis la Belgique, un important fournisseur de laSNCB / NMBS , deviendrait envisageable.
Le 10/12/2021, le ministreGeorges Gilkinet , a annoncé l'obligation, à partir de 2025, d'avoir au moins huit emplacements pour vélo, dans chaque train formé de nouveau matériel ou de matériel rénové.
Du 11/12/2021 au 9/1/2022, laSNCB / NMBS , a mis en vente un "Duo-Ticket ".Celui-ci , permet de voyager à deux pour le prix d'un seul ticket normal. Elle a recommencé du 2/4/2022 au 31/8/2022.
Avec les nouveaux horaires du 12/12/2021, laSNCB / NMBS , apporte quelques améliorations, citons notamment les prolongations des S8 et S9, respectivement jusqu'à Zottegem et Landen.
Enfin, pour accélérer les trains Benelux,ceux-ci , ne feront plus le détour parLa Haye HS (Den Haag Hollands Spoor ).
Pendant la semaine du 13/12/2021, Infrabel, a de nouveau fait une campagne de sensibilisation au respect des feux rouges des passages à niveaux portuaires qui ne sont jamais pourvus de barrières. Cette fois, en plus du port d'Anvers (Antwerpen), celui de Zeebruges (Zeebrugge) a été concerné.
Les camionneurs, ont reçus une plaquette parfumée, reprenant le symbole d'un feu de passage à niveau, destinée a être placée dans leur cabine.
Le 14/12/2021, laCommission européenne , a fusionné les CNCs (Core Network Corridors ) et les RFCs (Rail Freight Corridors ), sous la nouvelle appellation d'ETCs (European Transport Corridors ). Bien que ceci n'aie pas d'influence pour la Belgique, on peut regretter une appellation qui peut provoquer la confusion avec l'ETCS (European Train Control System ).
Le 17/12/2021,Jean-Claude Fontinoy écarté, laSNCB / NMBS , a décidé de réintégrer sa filiale Eurogare en son sein.
Le 20/12/2021, Alstom a communiqué avoir reçu, de laSNCB / NMBS , une commande supplémentaire de 98 voitures multifonctions à deux niveaux. Ceci porte à 747 le nombre de voitures commandées, dont une centaine livrées.
Le 20/12/2021 également, leMinisterie van Infrastructuur en Waterstaat (Ministère des Infrastructures et de la Gestion de l'Eau ) desPays-Bas , a publié une étude, "Marktverkenning internationale verbindingen in open toegang " (Exploration du marché international des connexions en libre accès ).
Il ressort decelle-ci , qu'aucun transporteur privé ne manifeste d'intérêt pour les liaisons transfrontalières courtes actuelles avec la Belgique, soitMaastricht - Liège etRosendael (Roosendaal) - Anvers (Antwerpen) .
Faute de client a desservir, la ligne industrielle entre Ath et Ghislenghien, a été mise en veilleuse le 24/12/2021.
Le 27/12/2021, on a appris que laSNCB / NMBS , avait confié àSiemens Mobility , le fait de faire migrer l'ETCS niveau 1 , qui équipe ses automotrices Desiro et sesvoitures-pilote I11 et M6, vers le niveau 2V3.6.0 , ainsi qu'en assurer la maintenance.
Le 31/12/2021, laSNCB / NMBS , a mis fin à l'utilisation des six locomotives diesel série 55, qui, équipées de la signalisation TVM, assuraient, en unité double, les dépannages sur la ligne à grande vitesse en direction de la France et les a transférées àTUC Rail .
Fin 2021, laSNCB / NMBS , a fait un inventaire de son matériel roulant avec une estimation de sa durée de vie.
Inventaire des locomotives de la SNCB au 1/1/2022
y compris voitures-pilote motorisées
série nombre amortissement 13 15 2040 18 96 2048 19 24 2048 21 30 2023 * 27 59 2023 * 28 12 2024 M7 Bmx 4 2060 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Inventaire des automotrices de la SNCB au 1/1/2022
série nombre amortissement 300 139 2034 441-490 48 2035 501-570 69 2035 601-782 51 2023 * 800 41 2032 900 51 2032 960-999 33 2023 * 08001-08210 210 2048 08501-08595 95 2048 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Inventaire des autorails de la SNCB au 1/1/2022
série nombre amortissement 41 94 2034
Inventaire des voitures de la SNCB au 1/1/2022
y compris voitures-pilotetype nombre amortissement I6 30 2029 I10 87 2029 I11 163 2038 M4 404 2023 * M5 130 2030 M6 492 2048 M7 91 2060 * ne sera pas équipé de l'ERTMS
Fin 2021, aux abords d'une piste cyclable à Zellik (commune d'Asse), on a découvert un locotracteur Ruston, abandonné depuis plus de50 ans et caché dans la broussaille. Il est question de le mettre en valeur.
A partir de 2022, les voitures M6 furent progressivement modernisées par l'atelier de Cuesmes (commune de Mons). Elles formèrent la série M6m. Leur livrée fut adaptée telle façon qu'il devint difficile de les distinguer des nouvelles voiture M7. Les voyageurs, disposeront désormais de prises électriques et de vitrages laissant passer les ondes radio.
Un moyen de distinguer les deux types de voiture :
- les M6 ont une découpe anguleuse de le carrosserie pour le passage des bogies
- les M7 ont une découpe arrondie de le carrosserie pour le passage des bogies.
Début 2022, Infrabel, a pris en charge la responsabilité du "rerailing" (remise sur les rails d'un véhicule déraillé), qui avant était assuré par laSNCB / NMBS .
Pour cela,celle-ci , lui a cédé une de ses deux gruesGottwald. Deux équipes ont été formées, une à de Courcelles.Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ) et l'autre àSchaerbeek / Schaarbeek .
A partir du 1/1/2022, Infrabel, a dapté la redevance de circulation sur son réseau conformément aux règles européennes. Elle se compose désormais :
- du coût de l'utilisation de la ligne
- d'une majoration decelui-ci calculée selon l'élasticité inverse de la demande
- du coût de l'alimentation en courant de traction
- du coût des prestations de service.
Ceci devrait entraîner une baisse des coûts pour les utilisateurs du réseau.
En 2022, laSNCB / NMBS , a modifié la présentation des faces de certaines de ses locomotives série 28, utilisées pour le service des trains Benelux. Désormais, leur numéros apparaissent en noir dans un trapèze jaune.
En 2022 également, Lineas, a dû renouveler lefull wrap (pelliculage intégral) de sa locomotive186 255-6 , car l'ancien s'était dégradé. Il est exceptionnel de devoir procéder à une telle opération, car d'habitude, on n'utilise pas un pelliculage pour remplacer une peinture permanente.
Le 10/1/2022, letribunal correctionnel d'Eupen , a condamné un voleur de câbles, à 30 mois de prison. Les vols avaient eu lieu en 2019.
Le 10/1/2022 également, on a appris, que l'atelier central de Malines (Mechelen), avait confié à l'entreprise Dymotec, la sécurisation des locaux où sont effectués des tests sous3 kV . Leur autorisation d'accès, se fait en utilisant des RFID (Radio Frequency IDentification ).
C'est aussi en 2022, que fut publié un ASIL (Aviation Safety Information Leaflet ), par la BCAA (Belgian Civil Aviation Authority ), réglementant l'utilisation des drones à proximité des voies ferrèes.
Celui-ci , attire l'attention sur les dangers suivants :
- turbulences au passage d'un train à moins de5 m decelui-ci
- perturbations électroniques à proximité des caténaires
- conséquences d'une collision avec un train y compris pour le conducteur de ce dernier.
Dans les premiers temps de 2022, on a pu constater combien le nombre de raccordements ferrés à des entreprises, était en croissance constante dans la zone portuaire anversoise.
Nombre de raccordements dans la zone portuaire anversoise
2000 58 2005 59 2010 60 2015 71 2020 75 2021 76
En 2022, comme de nombreuses autres firmes, laSNCB / NMBS , opta pour la gestion informatique, via le systèmeSAP Ariba , de ses achats et de ses relations avec ses fournisseurs. Son implémentation, se fera néanmoins par phases, étalées sur plusieures années.
Courant 2022, leComité P /Comité P , l'organe de contrôle de la police, a relayé, dans un rapport, le ressenti des agents de Securail et du service de sécurité de laSTIB / MIVB . Ils se plaignent que le public, et même parfois la police, les assimilent à des agents de gardiennage, alors que la loi du 2/1/2017, leur donne des pouvoirs beaucoup plus étendus.
Ils sont les seuls, en dehors de la police, à être autorisé :
- à effectuer des contrôles d'identité
- à avoir un droit de rétention
- à pouvoir effectuer des contrôles de sécurité
- à pouvoir utiliser des menottes
- à pouvoir utiliser du spray lacrymogène
- à pouvoir utiliser des chiens.
Le 15/1/2022,Train World . a annoncé fièrement, avoir redressé ses chiffres de fréquentation, malgré les mesures sanitaires dues à la pandémie, et grâce à l'organisation d'expositions temporaires.
Evolution du nombre de visiteurs de Train World
2019 145.000 2020 95.000 2021 151.000 2022 143.000
Le 17/1/2022, laSNCB / NMBS , a communiqué sur les progrès qu'elle vient de réaliser dans la restitution des objets trouvés dans ses gares et ses trains.Ceux-ci , doivent être attribués, à l'introduction d'un formulaire électronique de déclaration de perte, qui permet de mieux catégoriser et décrire l'objet perdu.
Pourcentage de restitution des objets trouvés par la SNCB
2014 37 % 2015 36 % 2016 34 % 2017 35 % 2020 38 % 2021 53 %
Un objet trouvé est remis dans une gare où il reste sept jours avant d'être transféré dans un des 18 dépôts. Après 50 jours, il est donné à l'associationLes petits riens / Spullenhulp.
Le 17/1/2022 également, le syndicat des cheminots néerlandais,FNV Spoor a dénoncé le chaos que déclenchent les nombreux voyageurs sans titre de transport dans le trainBréda (Breda) - Anvers (Antwerpen) .Ceux-ci , une fois sur le territoire belge, peuvent impunément cracher, allumer un feu ou même frapper, car le personnel néerlandais à bord n'a aucun pouvoir de police en Belgique.
Le 19/1/2022, on a appris que BMC (Belgian Mobility Card ), la société qui gère les cartes MOBIB (MOBility In Belgium ), avait acquis un spécialiste de la gestion digitale dans le domaine des transports publics, Stoomlink.
Le 20/1/2022, on a pris connaissance des derniers chiffres de fréquentation pour Thalys et Eurostar. L'impact de la pandémie et du Brexit, est très visible.
Fréquentation de Thalys et d'Eurostar en millions de voyageurs
année Thalys Eurostar 2019 7,8 11,1 2020 2,5 2,5 2021 2,7 1,6
Le 25/1/2022, on a appris, que laSNCB / NMBS , était en train de finaliser la construction d'un tunnel sous voies entre la gare deSchaerbeek / Schaarbeek et lerond-point devant le centre commercialDocks Bruxsel .
Le 27/1/2022, le centre de recherche historique CegeSoma (Centre d'Etude GuErre et Société / Studiecentrum Oorlog en MAatschappij ), a reçu la mission d'enquêter sur le rôle exact de laSNCB / NMBS , dans la déportation des juifs et des tsiganes pendant la seconde guerre mondiale.
Fin 2023,celui-ci , a établi, queSNCB / NMBS , avait reçu effectivement,50,7 millions de francs belges, de la part duMitteleuropäische Reiseburo allemand, comme prix de ces transports. Le tarif appliqué, était celui convenu pour tous les transports de personnes demandés par l'autorité allemande. A l'époque, ces convois particuliers, n'ont pas entraînés de réaction des responsables belges, et d'ailleurs, qu'auraient-ils pu faire ?
Le 28/1/2022, à l'initiative de laMaison de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège , un deswagons-thermos , qui était garé sans emploi à Chertal, a été prélevé pour être remis en état en vue d'une présentation statique. C'est l'atelier des wagons de Monceau (commune deMonceau sur Sambre ), qui a été chargé de le remettre en état de présentation.
Le 1/2/2022, on a appris que laSNCB / NMBS , avait commandé 24 locomotives électriques TRAXX de troisième génération àAlstom Transport . Leur nombre pourra éventuellement être porté à 50. Leur caractère polycourant, permettra de les engager dans le trafic international. Elles formeront la série 17.
C'est le moment de décrire combien les progrès de l'électronique et de l'informatique ont progressivement gommés tous les défauts de la traction électrique.
En ce qui concerne l'alimentation des caténaires, le redressement du courant pour obtenir du3 kV DC est maintenant parfaitement maîtrisé. En25 kV AC , les pertes en ligne sont minimisées grâce à l'utilisation d'un feeder.
En ce qui concerne l'engin de traction,celui-ci peut être adapté pour fonctionner selon différents courants et plusieurs tensions. Il n'est plus question de dissiper la puissance non demandée dans des résistances, même mieux, en cas de décélération, la locomotive peut renvoyer du courant dans la caténaire. Ce processus peut aussi être utilisé pour ralentir le convoi. On dispose de moteurs sans collecteur ni balais. Un seul agent peut conduire plusieurs locomotives. Le conducteur ne doit plus être installé dans l'engin moteur mais peut l'être dans unevoiture-pilote .
La conduite étant fortement informatisée, une partie de l'évolution d'un engin de traction, peut désormais se faire par simple mise à jour de son logiciel.
En parallèle, les progrès de la signalisation, on permit d'encadrer, voire de suppléer, l'action du conducteur. Les derniers défauts, sont la nécessité de faire un relais de conducteurs après un certain temps de conduite et le temps mit pour changer de front, dût au déplacement du conducteur d'une cabine de conduite à l'autre. Ils pourraient disparaître avec le pilotage automatique.
Le 3/2/2022, Lineas a annoncé la désignation deBernard Gustin comme nouveauChief Executive Officer .
A partir du 7/2/2022, les voyageurs de la gare de Nivelles, auront accès à deux voies en impasse supplémentaires en plus de l'existante, et ne devront plus passer par l'ancienne gare pour accéder aux trains.
A cette occasion, les trains S ont été prolongés deBraine l'Alleud à Nivelles. D'autres modifications des trajets de ces trains ont d'ailleurs eut lieu.
Relations S autour de Bruxelles en 2022
S1 Nivelles - Bruxelles - Malines - Anvers S2 Braine le Comte - Bruxelles - LouvainS3 Zottegem - Bruxelles - Termonde S4 Alost - Schumann - Merode - Vilvorde - Malines S5 Grammont - Hal - Schumman - Malines S6 Denderleeuw - Alost - Bruxelles - Schaerbeek S7 Hal - Merode - Vilvorde S8 Zottegem - Bruxelles - Ottignies - Louvain la Neuve S9 Landen - Louvain - Schumman - Braine l'Alleud - NivellesS10 Termonde - Bruxelles - Alost S19 Charleroi - Nivelles - Bruxelles - Louvain S20 Ottignies - Louvain
Le 9/2/2022, l'EIM (European rail Infrastructure Managers ) et laCER (Communauté Européenne du Rail ), ont publié, une prise de position commune, demandant la création d'un ETMN (European Traffic Management Network ) virtuel.Celui-ci , se superposeraitau-dessus des systèmes nationaux de gestion du trafic ferroviaire. Ensuite, RNE (RailNetEurope), a détaillé le projet dans leHandbook for European Traffic Management Network .
Le 10/2/2022, pour la première fois, ont été publiés par l'IBPT (Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications ) / BIPT (Belgisch Instituut voor Postdiensten en Telecommunicatie ), les résultats de ses tests effectués sur les lignes ferroviaires les plus utilisées.
Dans98,2 % des cas, la connexion en 4G a pu se faire à une vitesse de téléchargement moyenne de55 Mbp/s , contre vitesse maximum de80 Mbp/s à90 Mbp/s .
Le 11/2/2022, on a appris que le dossier de la réouverture de la gare de Clabecq, a été réactivé. Cette gare, située dans un quartier de Tubize qui connait une forte croissance démographique, se trouve sur une ligne électrifiée en impasse, réservée au trafic des marchandises.
Le 18/2/2022, en prévision d'une tempête exceptionnelle, le trafic des trains a été suspendu dans la partie de la Flandre (Vlaanderen) proche du littoral et autorisé seulement à vitesse réduite dans le restant du pays.
Le 20/2/2022, 24 dirigeants de compagnie ferroviaire européenne, dont celui de laSNCB / NMBS , ont publiquement appelé, à un nouveau pacte ferroviaire européen pour plus d'investissements dans le ferroviaire et pour un traitement du ferroviaire plus équitable par rapport aux autres modes de transport.
En effet, alors que la réforme de la directive "euro vignette ", adoptée le 17/2/2022 par le Parlement européen, a prévu une réduction des péages pour les camions électriques et à hydrogène, par rapport à ceux au diesel, dans la réglementation ferroviaire, il n'y a rien de tel.
Lors de la réunion des ministres européens des transports des 21 et 22/2/2022, la Suisse a vivement insisté pour que l'on trouve une solution à l'engorgement de la ligne de la rive gauche de la vallée du Rhin.Celle-ci , pénalise lourdement le trafic du corridor 1Rail Freight Corridor Rhine-Alpine Zeebruges (Zeebrugge) - Anvers(Anwerpen)/Rotterdam - Duisbourg (Duisburg) - Bâle (Basel] - Milan (Milano) - Gênes (Genova) . Elle se dit même prête à intervenir financièrement.
Le 24/2/2022, la Russie a lancé des attaques militaires contre l'Ukraine. Cela aura nécessairement des répercussions sur le trafic ferroviaire entre la Chine et la Belgique.
A partir du 1/3/2022, laSNCB / NMBS , comme de nombreux réseaux européens, a accordé la gratuité de transports aux réfugiés ukrainiens.
Le 8/3/2022, on a appris que, comme sanction à l'invasion de l'Ukraine, l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ), suspendait toute coopération avec les chemins de fer russes et biélorusses ainsi qu'avec leurs filiales.
Le 25/2/2022, par laSNCB / NMBS , a annoncé, que l'écran de ses automates de vente, afficherait dorénavant, en temps réel, les dix prochains trains, s'arrêtant à l'arrêt le concernant.
Le 1/3/2022; un conducteur qui allait franchir le pont Scheldebrug à Tamise (Temse), a arrêté son convoi. E effet, il voyait une traverse en bois qui se consumait. Il a éteint le feu avec son extincteur.
Des traverses en bois qui brûlent, c'était fréquent du temps de la vapeur, lorsque des escarbilles tombaient sur la voie. Maintenant c'est tout à fait exceptionnel. D'autant plus, que les traverses en bois ne sont plus utilisées que dans des cas spéciaux, comme ici sur un pont métallique.
Répartition des types de traverses sur les voies des lignes principales
année métal bois béton 2006 9 km 2.047 km 4.087 km 2010 7 km 1.353 km 4.925 km 2014 7 km 838 km 5.353 km 2018 7 km 452 km 5.856 km 2022 7 km 200 km 6.057 km
Le 5/3/2022, Infrabel, s'est alarmé devant la hausse du nombre de collisions entre un train et un animal, ayant causé la mort decelui-ci et un important retard du train. Dans les régions agricoles, il s'agit principalement de cheptel comme vaches et moutons, dans les régions forestières, il s'agit principalement de gros gibier comme cerfs et sangliers.
Nombre de collisions avec un animal ayant causé un important retard
2019 36 2020 45 2021 60
A partir du 7/3/2022, les mesures de lutte contre la pandémie ont été considérablement allégées. Toutefois, le port du masque resta obligatoire dans les transports en commun, pour les plus de12 ans .
Le 11/3/2022, il est devenu évident, que la situation internationale tendue, a fait exploser les prix de l'énergie. Si l'électricité de traction, est bien distribuée aux caténaires par Infrabel, les entreprises ferroviaires peuvent néanmoins choisir leur propre fournisseur d'électricité.
En ce qui concerne laSNCB / NMBS , grande consommatrice d'électricité,celle-ci , a conclu des contrats fixes avec divers fournisseurs, mais s'approvisionne pour un quart de sa consommation, à la bourseEPEX SPOT , où les prix ont flambés.
Le 17/3/2022, on a appris qu'Eurostar, avait conclu un accord pour offrir une réduction de20 % sur les Tootbus qui permettent aux touristes de visiter les villes deBruxelles / Brussel , Paris et Londres (London).
Le 18/3/2022, Thalys, a rétabli, après deux ans d'interruption, ses liaisons, au départ deBruxelles / Brussel , vers le parc d'attractionDisneyland Paris et l'aéroportParis-Charles de Gaulle .
Le 18/3/2022 également, la presse a rapporté que Getlink, qui exploite le tunnel sous la Manche, se plaint du monopole de fait d'Eurostar, mais qu'il ne trouve pas de concurrent.
Le 19/3/2022, la compositrice anversoiseAnne Ysermans , a donné un concert à l'intérieur de l'atelier central de Malines (Mechelen). Ses compositions s'inspirent des bruits des locomotives.
Leweek-end des 19/3/2023 et 20/3/2022, Infrabel, a rendu opérationnel l'ERTMS, sur la ligneKapellen - Essen , ainsi que sur des voies du port d'Anvers (Antwerpen).
Le 25/3/2022, Infrabel, a proposé une solution pour pouvoir de nouveau desservir lePort de Bruxelles /Haven van Brussel , dont le raccordement ne peut plus être parcouru depuis le 1/1/2022.
Un nouveau tracé, évitant les emprises accordées au FIF (Fonds de l'Infrastructure ferroviaire ) / FSI (Fonds voor SpoorwegInfrastructuur ), pourrait être établi, en longeant au plus près la ligneBruxelles / Brussel - Malines (Mechelen) .
Le 25/3/2022 également, on a appris, que la société de transport maritime, MSC (Mediterranean Shipping Company ), qui a déjà une activité ferroviaire en péninsule ibérique,MedWay Iberia (MEDiterranean railWAY Iberia ), finalisait les démarches pour créer aussi une filiale belge,MedWay Belgium (MEDiterranean railWAY Belgium ).Celle-ci , sera basée à Anvers (Antwerpen). Ce fut effectif le 10/5/2022.
Toujours le 25/3/2022, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait le projet de construire une nouvelle gare à Visé, à un endroit mieux situé, soit à300 m de l'actuelle. Ce sera la quatrième gare pour cette localité, la première ayant été mise en service le 21/11/1861.
Le 29/3/2022, lors d'une audition en commission parlementaire; le CEO d'Infrabel,Benoît Gilson , a déclaré, que12 % des voies et20 % des caténaires, étaient en fin de vie.
Le 30/3/2022, la compagnie aérienne néerlandaise KLM (Koninklijke Luchtvaart Maatschappij ), a annoncé qu'elle offrirait, à partir du 17/7/2022, la possibilité pour ses passagers, de voyager deBruxelles / Brussel àAmsterdam-Schiphol , par le Thalys.
Le 1/4/2022, Infrabel, a fermé définitivement le passage à niveau principal de Diepenbeek. C'est le premier des sept passages à niveau qui, dans un chantier d'envergure exceptionnelle, furent remplacés par trois ponts et un tunnel pour piétons et cyclistes inaugurés le 7/7/2022.
A partir du 1/4/2022, vu la hausse des prix de l'électricité et du diesel, Lineas a appliqué un supplément énergétique sur ses tarifs.
A partir du 4/4/2022,Contargo Industriepark Frankfurt-Höchst , a établi une navette ferroviaire pour des containers entre Francfort (Frankfurt) et Anvers (Antwerpen).
Le 12/4/2022, la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone ), a relaté un problème concernant les personnes handicapées qui veulent voyager en TGV. Si elles pouvaient bien commander une place spéciale pour personne en fauteuil roulant via le site de laSNCB / NMBS , elles ne pouvaient pas imprimer leur billet à domicile et devaient aller le chercher à la gare.
Le 12/4/2022 également, on a appris de divers responsables de la logistique, que le trafic ferroviaire entre la Chine et la Belgique était stable, les trains évitant l'Ukraine. Par contre, les prix du fret maritime ont augmentés d'un facteur 10 et ceux de l'aérien d'un facteur 7.
Par la suite, en raison des sanctions frappant la Russie, on a opté pour l'itinéraire comprenant la traversée de la mer Caspienne, entre les ports d’Aqtau et de Bakou.Celui-ci , rejoint ensuite l'Europe via le tunnel du Bosphore.
Le 14/4/2022, on a appris qu'Infrabel, allait recevoir des fonds du programme européenMilitary Mobility , pour accélérer l'adaptation du faisceau de Montzen, aux trains de740 m de long. Cette gare est en effet située sur un axe militaire stratégique, dont le conflit en Ukraine a souligné l'importance.
A lami-avril 2022, ont été entamés des travaux préliminaires à la repose de la bifurcation du Serpont qui permettra une liaison directe entre Bertrix et Namur sans devoir rebrousser à Libramont.
Du 19/4/2022 au 29/4/22, un wagon de laSNCB / NMBS , a vu huit de ses fenêtres remplacées par des écrans. Surceux-ci , défilait un paysage construit par les maquettistes ferroviaires de l'ALAF (Association Liégeoise des Amateurs de chemin de Fer ). Ce projet SCREENS était piloté parKris Verdonck .
Le 26/4/2022,Béatrice Marlier , qui enregistre les messages en français diffusés dans leshaut-parleurs de laSNCB / NMBS et de laSTIB / MIVB , a expliqué dans une interview, qu'elle enregistre trois fois le nom des gares. Une première fois avec un ton montant pour placer la gare en début de phrase, une deuxième avec un ton neutre pour placer la gare en milieu de phrase, et une troisième fois avec un ton descendant, pour placer la gare en fin de phrase.
Sa collègue néerlandophone,Karen De Vischer , qui prête aussi sa voix au systèmePIDAAS-EMMA , fait évidemment de même.
Ce même 26/4/2022, leBureau fédéral du Plan /Federaal Planbureau , a publié une étude, qui prévoit une croissance des voyageurs voyageant par le rail en Belgique, jusque 2030, puis une légère baisse deceux-ci .
C'est le 27/4/2022, qu'a été rendue opérationnelle la nouvelle gare de Nivelles. Elle est de la même conception rationnelle que les gares récentes.
Le 29/4/2022, a été annoncée la création du holdingEurostar Group basé àBruxelles / Brussel .Celui-ci , est formé par laSNCF Voyageurs (55,75 % ), la CDPQ (Caisse de Dépôt et Placement du Québec ) (19,31 % ), laSNCB / NMBS (18,5 % ) etFederated Hermes ((6,44 % ).
Il reçoit ainsi la totalité des parts d'Eurostar International , qui gère Eurostar, et deTHI Factory , qui gère Thalys.
Une des conséquences envisagée, est la desserte par Eurostar depuis Londres (London), de villes desserviesjusque-là par Thalys, comme Anvers (Antwerpen) et Liège.
Le 4/5/2022, on a appris qu'il sera interdit de fumer sur les quais de gare, même à l'air libre, à partir du 1/1/2023.
Le 6/5/2022, le gouvernement fédéral, a approuvé le documentVision Rail 2040 /Spoorvisie 2040 .Celui-ci , veut atteindre une part modale de15 % pour le transport de personnes et de20 % pour le transport de marchandises.
Le 6/5/2022 également, on a appris que sodexo avait obtenu, pour quatre ans, le contrat du catering destiné au personnelSNCB / NMBS , Infrabel etHR Rail , soit 13 restaurants et 3sandwich-bars , répartis dans tout le pays.
Le 10/5/2022, le roi Philippe, a visité l'exposition "Royals & Trains " au muséeTrain World . Ce fut l'occasion de rappeler, que son ancêtreLéopold I , fut un des premiers rois à monter à bord d'un train.
A l'occasion de l'exposition, cinq voitures royales étaient présentes en gare deSchaerbeek / Schaarbeek :
- la berline royale de 1901
- la voiturerestaurant/conférence de 1905
- la voituresalon/restaurant de 1912
- lavoiture-salon de 1939
- la voiture salle à manger de 1939.
En plus, l'automotrice Desiro 08188, a reçu un pelliculage spécial célébrant l'événement.
C'est également le 10/5/2022, que l'ERA (European Railways Agency ), a présenté, à Valenciennes, les derniers développements de l'ETCS.
En particulier, l'ETCSlevel 2 est maintenant préparé pour l'ATO (Automatic Train Operation ), on parle dès lors d'ATO over ETCS ou d'ETCS/ATO.
Le 12/5/2022, l'Ombudsrail, le médiateur pour les voyageurs ferroviaires, a remis son rapport pour l'année 2021. Les plaintes les plus nombreuses concernent maintenant le remboursement des titres de transport et non plus les retards.
Nombre de plaintes auprès de l'Ombudsrail
année en néerlandais en français au total 2016 2.957 752 3.709 2017 2.550 644 3.194 2018 2.405 556 2.961 2019 3.025 856 3.881 2020 2.784 684 3.468 2021 1.955 710 2.665
Les propositions de laSNCB / NMBS , pour le futur contrat de service, ont été présentées au ministre le 13/5/2022 :
- plus grande liberté tarifaire notamment en fonction des heures de la journée
- plus de trains aux heures matinales et tardives
- meilleure accessibilité et plus de sécurité
- réduction de la dette.
Le 17/5/2022, le prix des carburants routiers ont atteint un niveau record. Ainsi, par exemple, le prix d'un litre d'essence E10 a atteint2,0250 € . C'est une forte augmentation si on le compare aux prix moyens de 2020 soit1,3890 € et 2021 soit1,6060 € . Qu'elle sera l'influence de cette hausse sur la répartition de la part de marché de la route et du rail ?
Le 18/5/2022, laSNCB / NMBS , a supprimé tous les trains entre Mol et Anvers (Antwerpen) par suite de manque de personnel. Cette situation ne s'était jamais vue. Avant, on obligeait le personnel à faire des heures supplémentaires, mais maintenant, cette solution a atteint ses limites.
En cette période d'inflation importante, le gouvernement fédéral, a demandé, le 20/5/2022, à laSNCB / NMBS , de geler ses tarifs moyennant compensation.
Le 23/5/2022, Europorte, a communiqué, son intention d'équiper dix de ses locomotivesStadler Euro 4000 , de la signalisation ERTMS.Celles-ci , seront affectées aux relations avec le Benelux.
Le 23/5/2022 également, il a été mis fin à l'obligation du port du masque dans les transports en commun. Le bas niveau de la pandémie ne l'exige plus que dans le milieu médical. Le PCF (Passenger Locator Form ) est également supprimé.
Le 24/5/2022, le loueur de matériel roulant ferroviaireGATX Rail Europe , a communiqué avoir livré à Lineas, un nouveau lot de wagons de type Sggmrs(s)90-foot .Ceux-ci , sont composés de deux parties ayant chacune un bogie et qui sont réunies par un bogie central. Ils sont destinés au transport des containers et caisses mobiles.
A la différence des containers, les caisses mobiles ne sont pas acceptées en trafic maritime car non normalisées. Elles ne peuvent être empilées et se manipulent en les prenant par le bas et non par le haut comme les containers.
Le 24/5/2022, on a appris que le gagnant du concours annuel BERT, avait été récompensé pour sa solution innovante de rangement des vélos dans les voitures multifonctionnelles M6.
Le 31/5/2022, eut lieu une grève générale des services publics et donc aussi des transports. A cette occasion, le grand public, découvrit l'impact réel de la loi du 16/11/2017 qui oblige les grévistes à une déclaration préalable.
Ce n'est pas du tout, comme certains politiciens l'avaient présentée, un "service minimum ", mais plutôt une organisation rationnelle de la grève qui n'en atténue pas l'ampleur mais donne une véritable prévisibilité au voyageur. En plus, vu la concentration des cabines de signalisation, un petit nombre de grévistes danscelles-ci , suffit à arrêter tout trafic dans une large zone.
En juin 20222, un nouveau bureau de douane a été installé en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Il est mieux adapté au contrôle des passagers arrivant de Londres (London).
Le 1/6/2022, le conseil d'administration d'Infrabel, a adopté une proposition de plan d'entreprise pluriannuel à soumettre au ministre puis au gouvernement fédéral. Les aspects financiers n'ont pas été divulgués. Les propositions sont regroupées autour des thèmes suivants :
- la sécurité
- la ponctualité
- la digitalisation
- la capacité
- l’accueil.
Le 2/6/2022, on a appris les propositions du ministre pour le futur contrat de service de laSNCB / NMBS , qui sont plus exigeantes que celle proposées par son conseil d'administration :
- nombre de voyageurs transportés accrus
- offre de transport plus étendue avec plage horaire plus large
- trains plus accessibles et plus confortables avec garantie d'une place assise
- tarifs plus attractifs en favorisant les heures creuses
- gares lieux de vie
- environnement mieux protégé
- gains financiers par meilleur efficience et recettes nouvelles avec réduction du personnel dans les services de support.
Tout ceci, faisaient l'objet de propositions très détaillées, assorties d'un calendrier très contraignant. Le gouvernement fédéral devra les financer pendant dix ans, ce qui devait encore être négocié avec l'ensemble decelui-ci .
Le 2/6/2022, Infrabel, a fait une démonstration d'une nouvelle possibilité du système RIAM (Railway Infrabel Asset Management ), dans sa version installée sur les tablettes du personnel de terrain.
En utilisant le GPS (Global Positioning System ), elle tracera, le chemin entre l'endroit où se trouve un agent et celui où il doit intervenir, ce dernier étant désigné par son appellation propre à Infrabel.
Le 3/6/2022, les directions de laSNCB / NMBS et d'Infrabel, ont communiqué ensemble, combien cela coûteraient en plus par an, par rapport à leur dotation actuelle, pour assurer toutes les propositions qui sont sur la table :
- SNCB en investissement 20 millions € et en frais opérationnels 20 millions €
- Infrabel en investissement 200 millions € et en frais opérationnels 100 millions €.
A partir du 3/6/2022,SNCB / NMBS , a expérimenté une application, BikeOnTrain, qui informe si un train est adapté pour les vélos. Elle sera ultérieurement intégrée dans la recherche des horaires.
Le 9/6/2022, la presse à sensation, a "découvert", qu'une grande partie des biens mobiliers et immobiliers des entreprises ferroviaires, y compris les entreprises publiques belges, étaient théoriquement la propriété d'acteurs financiers, y compris américains et y compris certains deceux-ci ayant leur domicile fiscal au Delaware, ce qui est tout à fait habituel pour ce type d'acteurs.
Il n'y a là rien de nouveau ni de déconcertant. Un financier exige des garanties et un revenu, la garantie c'est la propriété, le revenu c'est la location. L'entreprise ferroviaire continue à se servir des biens et son bilan ne présente pas de dettes.
L'origine de cette pratique, légale mais un peu artificielle, se trouve, pour les entreprises publiques du moins, dans l'exigence de politiques contradictoires : les pouvoirs publics doivent investir mais ne peuvent s'endetter.
Rappelons, que la première utilisation de la technique du "Sale and Rent Back " par laSNCB / NMBS , date de 1989.
Le 9/6/2022 également, Infrabel, a mis en garde les cavaliers lorsqu'ils traversent les passages à niveau. Le faible courant présent dans les rails pour les besoins de la signalisation, peut énerver les chevaux s'ils les touchent. Aussi, il leur est conseillé de mettre pied à terre pour franchir les passages à niveau.
Toujours le 9/6/2022, on a appris queTUC Rail , utilisait la solution d'ivanti pour son ESM (Enterprise Service Management ). C'est une application informatique globale qui facilite l'accès et la communication des données.
C'est encore le 9/6/2022, qu'un train spécial, ayant à bord toutes les personnes concernées par le projetRail Ghent Terneuzen , a parcouru la ligneGand (Gent) - Terneuzen qui normalement ne voit pas de circulation de voyageurs.
C'est également le 9/6/2022, que pour la dernière fois, les vénérables locomotives dieselBB 67000 deFret SNCF , sont venues chercher un train de ballast, aux carrièresSagrex Quenast , pour le conduire en France.
Pendant des années, les 467460 et 467579, avaient assuré ces trains en unité multiple. Mais maintenant, leur dérogation pour circuler sur le réseau d'Infrabel a pris fin.
Le 17/6/2022, on a appris, que laSNCB / NMBS , allait commercialiser, du 1/7/2022 au 31/8/2022, un abonnementOff-Peak Summer Abo . C'est en quelque sorte un supplément à un abonnement existant, qui permettra de circuler dans tout le pays en dehors des heures de pointe.
Le 21/6/2022, Infrabel, a communiqué, avoir mis en action, un nouveau type de train désherbeur de sa conception, entre Liège et la frontière allemande.Celui-ci , pulvérise de l'eau chaude sur les voies. Après avoir traité116 km de ligne, l'utilisation de ce train a été arrêtée, son effet n'étant pas concluant.
Le 22/6/2022 également, leParlement européen , a voté ne modification duSEQE-UE (Système d’Echange de Quotas d’Emission de l’UE ), avantageant les modes de transport "vert", en particulier, les chemins de fer et les transports publics.
Le 23/6/2022, laSNCB / NMBS , a lancé une campagne de publicité "Women In Rail ", pour mettre en évidence les20 % de son personnel féminin et accroître ce pourcentage.
Le 29/6/2022, l'Union européenne , a décidé d'interdire la vente des voitures automobiles neuves, qui émettent du CO², à partir de 2035.
C'est le 30/6/2022, que la locomotive diesel 8202, a été acheminée au ferrailleur Keyser & FilsCelui-ci , va l'utiliser pour déplacer les voitures M4 qu'il doit ferrailler.
Fin juin 2022, l'inflation a atteint en Belgique9,65 % sur base annuelle. Toutefois, les transports publics ont maintenus leurs tarifs.
A lami-2022 , a été créée à Charleroi, l'entreprise de serviceCTF Rail (Centre de compétences en Technologies Ferroviaires Marchandises ), active notamment dans la formation du personnel et la veille réglementaire.
Le 1/7/2022, on a appris, qu'Infrabel, avait commandé trois engins de mesureélectro-hybrides , à la firme italienne Mermec.Ceux-ci , pourront être alimentés par la caténaire en25 kV AC ,3 kV DC et par batteries. Ils seront aptes à circuler à200 km/h .
Le 1/7/2022 également, laSNCB / NMBS , a autorisé ses accompagnateurs de train à porter le bermuda pendant les fortes chaleurs. On se souvient, que pour protester contre cette absence d'autorisation, des accompagnateurs avaient portés la jupe.
Le 2/7/2022, les NS, ont présenté au public, à Rotterdam, la première rame ICNG (InterCity Nieuwe Generatie ). La version Benelux,ICNG-B , suivra.
A partir du 3/7/2022, le CFB (Chemin de Fer du Bocq ) a recommencé à embarquer ses voyageurs en gare de Ciney. Ceci a été permis par l'avancement des travaux qu'Infrabel effectue sur la ligne principale et en gare.
Le 6/7/2022, 'Infrabel a migré les autorisations d'accès aux données informatiques destinées à ses fournisseurs, vers SAB Ariba (Infrabel)SAB Ariba .
Le 10/7/2022, Thalys a supprimé définitivement ses relations IZY.Celles-ci , quoique bon marché, étaient pénalisées par l'utilisation de la ligne classique sur le trajet français entreBruxelles / Brussel et Paris.
A cette date, les opérateurs autorisés à circuler en Belgique sont doncceux-ci :
Opérateurs voyageurs
- CFL (jusque Virton)
- Eurostar
- NS (trains Benelux)
-SNCB / NMBS
- SNCF (jusque Tournai)
- Thalys
Opérateurs fret
-CFL Multimodal
-Crossrail Benelux
-DB Cargo Belgium
- Europorte
-Fret SNCF
-HSL Polska
- Lineas
-MedWay Belgium
- Railtraxx
-RTB Cargo
Opérateurs travaux
- Infrabel
-TUC Rail .
Le 11/7/2022, l'opinion publique fut alertée par l'âge de départ à la pension jugé trop bas à laSNCB / NMBS , Voici donc le régime contesté :
- il ne s'applique qu'aux roulants soit les conducteurs et accompagnateurs de train
- il permet un départ à55 ans mais pas nécessairement avec une pension complète soit75 % du traitement
- la pension est calculée en 48ième par année d'activité mais une année de roulant donne droit à deux mois fictifs supplémentaires.
En pratique, pour bénéficier d'une carrière complète à55 ans , il faut avoir été roulant sans discontinuité depuis l'âge de20 ans . Vu la durée croissante des études, c'est cas deviennent très rares et beaucoup prolongent leur carrière jusqu'à atteindre la pension complète.
Le 12/7/2022, le CCE (Conseil Central de l'Economie ) / CRB (Centrale Raad voor het Bedrijfsleven ), a émis un avis sur les projets de contrats de gestion et de plans pluriannuels d’investissement de laSNCB / NMBS et d’Infrabel. Bien que globalement positif, il contient divers remarques et demandes de précision. Il relance notamment sa demande d'étude du cadencement des horaires autour de noeuds de correspondance.
Un simple raisonnement mathématique montre qu'une égalité de temps de parcours entre les diverses liaisons arrivant à un noeud de correspondance implique une réduction de la vitesse sur les plus longues pour les aligner sur le temps des plus courtes. Dans la confection des horaires, en arriver là, devrait être la pire solution.
Le 14/7/2022, Nightjet, a présenté, à Hambourg, le prototype de savoiture-couchettes améliorée : WiFi (Wireless Fidelity ) gratuit, prises USB (Universal Serial Bus ), système d’accès aux compartiments par cartes NFC (Near Field Communication ) et place pour trois vélos.
Le 15/7/2022, la nouvelle livrée de locomotive 7800 deTUC Rail , a officiellement été inaugurée. Elle suit donc ce qui avait été fait pour la 5508 un an avant.
En raison du pic de chaleur prévu pour le 19/7/2022, plus de40 °C , laSNCB / NMBS , a programmé la suppression de plus de trente trains qui, en l'absence de climatisation, ne pourraient pas assurer le confort des passagers.
Le chemin de fer reste indispensable pour le transport, sur de longues distances, du charroi militaire. Ainsi par exemple, le 27/7/2022, trois trains ont rapatriés de Roumanie, les véhicules qui devaient rentrer à la caserne de Marche en Famenne.Celle-ci , dispose d'un raccordement et d'un quai adapté.
Fin juillet 2022, Thalys, a connu de nombreuses pannes et incidents, en partie à cause de la chaleur, aussi deux de ses rames vont devoir être immobilisées pour réparation. En conséquence, le nombre de circulations sera temporairement réduit.
A lami-août 2022, RSN (RailServiceNet), a racheté trois locomotive diesel de manoeuvre de la série 73 à Somei. Ensuite, une decelles-ci , rebaptisée "Kees", reçu une nouvelle livrée à base de blanc et de jaune. Cette opération a été effectuée par l'entreprise, avec l'appui duPFT / TSP .
Au mois d'août 2022, profitant de la baisse d'activité en cette période de vacances, Infrabel, a lancé pas moins de huit chantiers, tous en Wallonie, nécessitant des coupures totales de ligne. L'important axeNamur - Arlon , a notamment été touché.
Il a aussi reconfiguré une partie du plan de voies de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek . Ceci s'inscrit dans les travaux visant à pouvoir faire transiter le trafic des marchandises, de la région anversoise vers la France, par la ceinture Est deBruxelles / Brussel .
Le 2/8/2022, laSNCB / NMBS , a communiqué avoir ajouté des vêtements à sa boutique en ligneFanshop SNCB-Train World /NMBS-Train World Fanshop . Il s'agit principalement deT-shirt aux noms de gares. Cette opération, n'a duré que quelques semaines.
Le 3/8/2022, on a appris, que le Groupe AccorOrient-Express ", avait confié à l’architecteMaxime d’Angeac , les travaux de décoration intérieure en vue de la future remise en service de ce train mythique.
Le 11/8/2022, douze locomotives électriques déclassées, série 21, acquises par Protor, ont été acheminées vers la Pologne.
Le 16/8/2022, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait absorbé sa filiale Publifer en difficulté.
C'est encore le 16/8/2022, queHID Global (Hughes Identification Devices Global ), a communiqué avoir déployé, dans certaines gares où les signaux GPS (Global Positioning System ) sont perturbés, des balises BLE (Beek bluetooth Low-Energy ).Celles-ci , permettront de déterminer avec précision l’emplacement des trains, ce qui contribuera, à assurer leurs départs à l’heure.
Le 26/8/2022, le tronçon entre Hatrival et la frontière luxembourgeoise, de la ligneNamur - Luxembourg , a été basculé du3 kV DC au25 kV AC .
Le 27/8/2022, la voute du tunnel luxembourgeois Schieburg s'est effondrée, bloquant ainsi la liaisonGouvy - Luxembourg . Il a été rouvert le 17/4/2023.
Alors que traditionnellement, les vacances dans l'enseignement non supérieur, avaient lieu en juillet et août, laFédération Wallonie Bruxelles , a modifié cela. Elle a avancé la rentrée d'une semaine et retardé la fin des cours aussi d'une semaine.
C'est le 29/8/2022, que ce nouveau régime est entré en vigueur. A remarquer que l'enseignement flamand a conservé ses dates traditionnelles ainsi que de nombreux autres secteurs économiques. En conséquence, ni laSNCB / NMBS , laSTIB / MIVB , n'ont modifié les dates de leurs horaires d'été.
Le 5/9/2022, on a appris que, du 6 au 7/6/2023, aura lieu, àBruxelles / Brussel , la rencontre des acteurs du ferroviaireRailTech Belgium 2023 .
Le 7/9/2022, laSNCB / NMBS , a annoncé, que malgré des mesures d'économie, elle prévoyait un surcoût de plusieurs centaines de millions d’euros pour sa facture d'électricité. En effet,90 % de ses trains sont à traction électrique, et la guerre en Ukraine, a entraîné une explosion des prix de l'électricité.
Le 14/9/2022, laSNCB / NMBS , a lancé deux actions promotionnelles :
- pour les anciens abonnés, unGift Ticket , qui permet unaller-retour gratuit pour n'importe qu'elle destination en Belgique
- pour les nouveaux abonnés, une réduction de50 % sur le premier mois d'un abonnementdomicile-travail .
C'est la première fois, que laSNCB / NMBS , utilise des méthodes de promotion à l'instar des firmes privées.
D'autre part, elle annonce que, désormais, il sera possible de souscrire un abonnement en ligne.
Le 22/9/2022, alors que la construction de la gare de Mons est en voie d'achèvement, laCour des Comptes belge /Belgische Rekenhof , a publié un rapport sur le déroulement du projet.
Si les procédures formelles ont été respectées, ce qui interpelle, c'est que l'adjudication portait sur la construction d'une passerelleau-dessus des voies, à côté de la gare existante, mais que finalement, de modification en modification, on a réalisé une nouvelle gare, couvrant les voies et remplaçant l'ancienne.
Le 22/9/2022 également, bpost et laSNCB / NMBS , ont annoncé vouloir étendre le nombre de gares équipées de distributeurs de colis, de 33 à 103.
Le 26/9/2022, Infrabel, a lancé une campagne de recrutement spécifique pour la Flandre (Vlaanderen). Un site internet, non dépourvu d'humour, a été créé pour l'occasion :de Strafste Ploeg (l'équipe la plus coriace).
Le 28/9/2022,Captrain France et Railtraxx, ont organisés une première circulation commerciale, entre Longueau (France) et Lessines (Belgique), d'un train de fret, remorqué par une locomotiveEuro 4001 . Construit par Stadler, ce type de locomotivediesel-électrique est équipé d'un moteur Caterpillar de2.800 kW .
Le 29/9/2022, on a inauguré un parking souterrain de3.700 places de vélos sous le monument devant la gare de Louvain (Leuven). Cela porte à plus de10.000 les emplacements de vélos à proximité de cette gare.
Au 1/10/2022,Gwendoline Cazenave , a été nommée à la direction d'Eurostar.
Le 4/10/2022, on a appris, queCommission européenne conteste une décision du gouvernement néerlandais, prise le 11/6/2020.
Celui-ci , veut reconduire les NS (Nederlandse Spoorwegen ), pour la période2025-2035 , dans leur rôle actuel. Pour cela, il ne veut pas faire appel à la concurrence, afin de "maintenir la qualité et la stabilité du service ".
Or laCommission européenne , estime, qu'après 2023, c'est une obligation. Passer le marché fin 2023, pour une application à partir de 2025, se fait, selon elle, "sans raison objective ".
L'évolution de ce litige, déterminera l'avenir de tous les chemins de fer européens.
Le 4/10/2022 également, le groupe allemand EQOS (Excellent Quality Of Services ), a annoncé avoir acquis la filiale belge deColas Rail .
Le 6/10/2022, la presse a alerté l'opinion : on remplace les bancs en bois historiques des quais de la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord , par des bancs modernes du type en train d'être installé partout dans le pays ! En plus, ces bancs ayant des accoudoirs, ils ne permettent plus de s'y allonger.
Après de nombreuses discussions, entre les partisans de l'ancien et ceux du moderne, le gouvernement bruxellois, finit, le 6/7/2023, par interdire la poursuite de ce remplacement. Résultat : la gare possède depuis moitié de bancs modernes et moitié de bancs anciens. Une véritable solution à la belge.
banc banc
ancien moderne
Le 11/10/2022, le ministreGeorges Gilkinet , coutumier des effets d'annonces, a posté un message sur Twitter, affirmant avoir obtenu du gouvernement fédéral, trois milliards d'euros pour le rail. Il est vrai, que ce dernier avait été mis sous pression, une grève de24 h du personnel et une menace de la direction d'Infrabel, de fermer700 km de lignes qu'elle n'aurait plus les moyens d'entretenir.
Mais ce chiffre est trompeur. En réalité, l'effort est insuffisant au regard des besoins et des hausses des coûts, en particulier du prix de l'électricité.
Selon les syndicats, il n'y aurait que deux milliards d'augmentation de budget car le troisième milliard serait une autorisation d'emprunt pour Infrabel. De plus, comme les deux milliards sont étalés sur dix ans, cela ne donne en fait que 116 millions pour 2023 et 100 millions pour 2024.
Le milliard en prêt, ne serait accordé par la BEI (Banque Européenne d'Investissement ) qu'au plus tôt en 2025, soit pendant un autre législature.
Le 26/10/2022,Sophie Dutordoir , qui dirige laSNCB / NMBS , a déclaré encommission mobilité du parlement / kamercommissie mobiliteit , qu'il lui manquerait547 millions d'euros pour les deux prochaines années.
En conséquence, son conseil d'administration, a décidé, le 9/11/2022, qu'il n'était plus possible d'encore élargir l'offre. Toutefois, un plus grand nombre de trains a finalement été prévu pour desservir Luxembourg et Maubeuge.
En ce qui concerne la desserte de la nouvelle gare de Fleurus, destinée aux voyageurs deBSCA (Brussels South Charleroi Airport ), le nouvel ICLouvain (Leuven) - Heverlee - Wavre - Ottignies - Court Saint-Etienne - Fleurus - Charleroi , ne sera créé que fin 2023.
La gareSNCB / NMBS et celle des bus adjacente, ont été inaugurées le 5/6/2023 et les bus des TEC assurent, à partir de cette date, la correspondance vers l'aéroport avec les trains S.
Le 11/10/2022 également, on a appris, que la compagnie aérienneDelta Air Lines , avait conclu un accord avec laSNCB / NMBS , pour acheminer ses passagers deuis Rotterdam et Bréda (Breda), versBrussels Airport .
Le 13/10/2022, laCER (Communauté Européenne du Rail ), a officiellement demandé l'aide de lacommission européenne , pour faire face à la flambée des prix de l'électricité.
Le 15/10/2022, on a inauguré la colorisation de la verrière de la gare deLiège-Guillemins , effectuée par l'artiste françaisDaniel Buren .Celle-ci , sera maintenue un an.
Les filtresauto-adhésifs colorés et transparents , ont été posés puis déposés par les firmesALTURA ACCESS etOCO TECHNICAL .
A lami-octobre 2022, un nouvel opérateur fret est devenu actif sur le réseau belge. Il s'agit deCertus Rail Solutions , une société proche deStrukton Rail . Il a racheté deux locomotives électriques de lasérie 27 à laSNCB / NMBS .
Le 18/10/2022, on a appris que le site de Charleroi d'Alstom Transport , avait été chargé, non seulement d'équiper les locomotives électriques série 18, de laSNCB / NMBS , de la signalisation ETCS (European Train Control System ) niveau 2, mais aussi,en supplément, du système français KVB (Kontrôle de Vitesse par Balises ). Ce dernier, les autorisera à rouler en France.
Le 18/10/2022, la firme de Frameries, RubberGreen, spécialisée dans le recyclage du caoutchouc, et qui produit notamment des composants antivibratoires pour les voies ferrées, a annoncé qu'elle a conçu un procédé innovant pour fabriquer ses produits.
Alors qu'avant, on broyait le caoutchouc usagé et qu'on agglomérait les particules ainsi obtenues avec du polyuréthane, maintenant, elle peut directement "fondre" ces particules pour former les pièces demandées.
Le 19/10/2022, la ville deMouscron / Moeskroen , a démarré les travaux de construction de sa passerelle piétonnière qui enjambera les voies de la gare. Pour des raisons budgétaires, elle ne desservira pas les quais.
Le 27/4/2022, lePort of Antwerp Bruges (Port d'Anvers Bruges ), organisé, à l'attention des acteurs du transport intermodal, un événement promotionnel baptisé "Intermodal Marketplace " (place du marché intermodal ). A cette occasion, les participants, on fait le tour du port d'Anvers (Antwerpen) avec un train spécial.
Le 28/10/2022, on a appris que leconseil d'administration de laSNCB / NMBS , avait l'intention, sauf intervention du gouvernement, d'augmenter les tarifs des titres de transport, de7 à 9 % , en février 2023. Cela semble beaucoup, mais l'inflation est, elle, de 12 à 13 %
En novembre 2022, ProRail, qui gère les lignes classiques auxPays-Bas , a expérimenté de nouveaux signaux latéraux : lesNG-seinen (signaux nouvelle génération).Ceux-ci , ont des cibles beaucoup plus petites. Ceci est possible, parce qu'ils utilisent desLED's , qui peuvent afficher le vert, le jaune et le rouge.
Vu les critiques reçues sur leur manque de visibilité, il est peu probable, qu'on suive cet exemple, en réduisant la taille des panneaux, en forme d'oreille, qui entourent les feux de la signalisation latérale belge.
Le 2/11/2022, la firme allemandeKnorr-Bremse et la française Thales, ont communiqué, unir leurs efforts, pour développer la conduite automatique des trains de fret, soit l'ATO (Automatic Train Operation ) appliqué au DFT (Digital Freight Train ).
Dans un article du 6/11/2022, intitulé "Qui bénéficie réellement de la libéralisation du secteur ferroviaire ? ",Frédéric de Kemmeter , explique quecelle-ci , a fourni l'opportunité à divers secteurs du ferroviaire, d'élargir leur activité.
Des compagnies ferroviaires nationales, ont étendu leur activité à l'étranger, les grandes sociétés de construction de matériel roulant, se sont affranchies et se sont mises à jouer un rôle innovant, des financiers, ont permis une mise à disposition souple du matériel roulant.
On pourrait ajouter, que c'est la suite logique, de ce qui était préconisé dans le livre blanc de lacommission européenne de 1996.
Le 14/11/2022, on a appris laSNCB / NMBS , allait récrire son application informatique ERP (Enterprise Resources Planning ) datant de 2017.
Sa filiale informatique, YPTO, continuera à la baser sur SAP, mais non plus de l'ancienne versionSAP ECC , mais bien de la nouvelleSAP S/4HANA. ),
Le 17/11/2022, on a appris, que laSNCB / NMBS , vu le manque d'accompagnateurs de train, allait proposer aux candidats, ayant raté de peu leur formation, d'occuper un poste de chef de train adjoint qui viendrait en aide au chef de train.
C'est le 21/11/2022, qu'a été instaurée, pour les salariés, la possibilité de prester leurs heures de travail, sur quatre jours au lieu de cinq. A cette date, on ne pouvait estimer l'impact que cette mesure aura sur la fréquentation des transports en commun.
Alors que les syndicats préparaient une nouvelle grève, on a appris, le 25/11/2022, que les patrons du rail leur auraient fait une proposition inédite : octroyer une prime de100 € au personnel, s'ils renonçaient à la grève. Les syndicats ont refusé cette proposition.
Le 1/12/2022, l'association flamandeBond Beter Leefmilieu , a publié un avis critique :Hoe we NMBS en Infrabel weer op een ambitieus spoor krijgen (Comment remettre la SNCB et Infrabel sur une voie ambitieuse ). Elle y dénonce l'explosion du nombre de managers et préconise des tarifs bas. Curieusement, elle compare la situation belge à la situation suisse, alors que la Suisse n'est pas réputée pour ses bas tarifs.
Le lendemain, le journal anversois GVA (Gazet van Antwerpen ) a en quelque sorte répondu par un article titré : "NMBS is te ziek om ambitieus plan waar te maken : jarenlange besparingen wreken zich" (La SNCB est trop malade pour avoir des plans ambitieux : des années d'économie l'ont mises à terre ).
Le ressentiment flamand est plus fort que le ressentiment wallon, car en région anversoise il y a une pénurie de personnel et de matériel, ce qui entraîne de nombreuses suppressions de trains, alors qu'en région carolorégienne, il y a un manque de matériel moderne, ce qui oblige à utiliser du matériel ancien, moins fiable et entraînant "simplement" d'importants retards et peu de confort.
Sophie Dutordoir , a déclaré qui lui faudrait deux ans, pour stabiliser laSNCB / NMBS , avant de reprendre de nouvelles progressions.
Le 5/12/2022, les ministres européens des transports ont décidé d'un calendrier de conversion des lignes en voie large en ligne à voie normale. LeTEN-T (Trans-European Transport Network ), devrait être converti pour 2030 et l'ensemble pour 2050.
C'est le 5/12/2022 également, que l'ICE 3neo de laDB AG (Deutsche Bahn Chemins de fer allemands ), a effectué son premier service commercial en Allemagne. Construit parSiemens Mobility , cette nouvelle version de l'ICE (InterCity-Exepress ), peut cette fois atteindre la vitesse de320 km/h .
Destiné à venir ultérieurement en Belgique, la rame 8006, y effectua des parcours d'essai en mars 2023.
Le 9/12/2022, la CDPQ (Caisse de Dépôt et Placement du Québec ), est devenue la seule propriétaire du loueur de matériel roulant akiem. Rappelons, que c'est cette entreprise qui fournit les moyens de traction utilisés par Lineas.
Le 11/12/2022, laSNCB / NMBS , a revu les conditions mises pour accepter les bagages à main des voyageurs : trois bagages maximum sans dépasser un total de30 kg et être repris dans la liste des bagages autorisés. Enfin, rappelons, que ce service est gratuit.
Le 11/12/2022 également, la gare deCharleroi-Sud , a été renomméeCharleroi-Central , celle de Lodelinsart est devenueCharleroi-Verreries et celle de CouilletCharleroi-Violette .
Le 12/12/2022, l'ERA (European Railways Agency ), a présenté à la presse un rapport intitulé "Cross-border Rail Transport Potential " (Le potentiel du transport transfrontalier ferroviaire ). Il dénonce le trop longtemps d'attente des trains de fret au passage des frontières.
Pour y remédier, il faudrait des normes STI (Spécifications Techniques Interopérabilité ), plus poussées et mieux respectées, ainsi que d'arrêter de changer le numéro d'un train à chaque passage des frontières.
Le 20/12/2022, Infrabel, a terminé son programme de concentration des cabines de signalisation qui s'est étalé sur dix ans. Désormais, dix salles de contrôle commandent, via des fibres optiques, l'ensemble du réseau.
Toutes les anciennes cabines du pays sont donc désormais pilotées par les dix nouveaux postes de contrôle. En effet, un poste de contrôle peut commander, à distance, une cabine de signalisation dépourvue de personnel.
Les dix postes de contrôle sont les suivants :Anvers-Berchem (Antwerpen-BerchemAnvers-port (Antwerpen-HavenBruxelles / Brussel , Charleroi, Gand (Gent), Hasselt, Liège, Mons et Namur.
A remarquer, que vu la taille de la zone couverte, il n'est plus possible de représenter le mouvement des trains sur un TCO (Tableau de Contrôle Optique ), commun à tous les postes de travail.Ceux-ci , ne voient donc, sur leur écran individuel, que l'affichage des trains dont ils ont la gestion.
La salle de commande du nouveau poste de contrôle de signalisation deBruxelles / Brussel , a été, officiellement, inaugurée le 26/1/2023.
Le 20/12/2022 également, Infrabel, a présenté, à la presse, son nouveau dispositifanti-intrusion , qu'il teste, depuis quelques mois, au portail Sud de la jonctionNord-Midi . Il s'agit de colonnes de quatre mètres de haut, qui émettent douze faisceaux de lumière infrarouge. Ayant donné satisfaction, ce dispositif, devrait être généralisé à d'autres portails de tunnel.
Le 23/12/2022, le conseil des ministres a approuvé lecontrat de service public /openbaredienstcontract de laSNCB / NMBS et lecontrat de performance / performantiecontract d'Infrabel, pour la période2023-2032 .
Il définit les moyens budgétaires mit à disposition de ces deux entités et, en contrepartie, exige une série de résultats, principalement :
- pour laSNCB / NMBS , un augmentation de10 % du nombre de trains au cours de la période
- pour Infrabel, le maintien de la taille du réseau plus des extensions decelui-ci dans les ports.
Le gouvernement, en vertu des dispositions européennes, avait jusqu'au 31/12/2022, pour choisir laSNCB / NMBS , sans appel d'offres. Il s'assure ainsi, qu'aucune société étrangère, sur laquelle il n'aurait pas prise, ne remplace laSNCB / NMBS .
Les travaux importants, comme le RER, l'axeGand (Gent) - Bruges (Brugge) et l'axeNamur - Luxembourg , feront l'objet de budgets séparés.
Objectifs des contrats de gestion SNCB pour les trains
objectif ancien contrat nouveau contrat * trains/jour 3.700 4.220 trains/km/an 83,0 millions 91,6 millions ponctualité 89,5 % 91,0 % * à son terme
De plus, des indicateurs de performance ont été définis et ont été assortis d'une clause de bonus/malus.
Pour la SNCB : la satisfaction des clients, la suppression des trains, le nombre depassagers-km , la réalisation des correspondances, la ponctualité du trafic intérieur, les minutes de retard à sa charge, l'information en situation perturbée, l'indisponibilité du matériel roulant, l'accessibilité des gares, le nombre de places de parking, la consommation électrique du matériel roulant et ses émissions de CO².
Pour Infrabel : la sécurité des passagers, la sécurité du personnel, la rapidité d'attribution des sillons, les minutes de retard qu'elle provoque pour les trains de marchandises et les restrictions de vitesse pour mauvais état de l'infrastructure.
Dans la foulée du nouveau contrat, les modalités de remboursement pour retards fréquents, ont été modifiées. Seuls les abonnés peuvent introduire une demande d'un tel remboursement et les retards pris en considération, ne sont plus ceux d'au moins 15 minutes, mais désormais, ceux de 30 minutes. Les modalités de compensation des retards occasionnels, d'au moins 60 minutes, en service intérieur ou à l'international, restent inchangées.
Fin décembre 2022, laSNCB / NMBS , entama une campagne de communication, pour avertir le public, de l'interdiction de fumer et de vapoter sur les quais, même ouverts, à partir du 1/1/2023. Trois arguments étaient mis en avant : la santé des voyageurs et du personnel, la propreté avec l'élimination des mégots, et la menace de sanctions.
Sur l'ensemble de l'année 2022, laSNCB / NMBS , a dû remplacer des trains par des bus de substitution environ60.000 fois. Pour ce faire, elle a passé des contrats avec dix sociétés privées de bus.
Dans la majorité des cas, ces substitutions étaient planifiées, suite à des travaux effectués par Infrabel. Cependant, cette dernière ne paie pas de compensations à laSNCB / NMBS , maiscelle-ci , ne paie évidement pas de péages à Infrabel.
Pendant les années2022-2023 , l'entrepriseJan De Nul Group , qui travaillait au chantier du RER, innova pour remplacer le pont supérieur emprunté par la chaussée entre Nivelles et Lillois (commune deBraine l'Alleud ). Le nouveau pont a été construitau-dessus de l'ancien, de telle sorte qu'après la destruction decelui-ci , il n'y aie plus qu'à le descendre pour sa mise en place.
Une des critiques qui avait été faitesvis-à-vis de laSNCB / NMBS , est qu'elle alignait l'horaire du samedi sur celui du dimanche. Les chiffres de 2023, montrent, que le nombre de relations et de trains du samedi sont maintenant supérieurs à ceux du dimanche, malgré qu'il y ait 13 trains P pour le retour des étudiants le dimanche.
Nombre de relations et de trains par jour en 2023
catégorie semaine samedi dimanche IC 37 / 1.310 26 / 876 26 / 877 L 25 / 816 21 / 537 21 / 507 S 38 / 1.212 28 / 815 27 / 778 P - / 397 - / 0 - / 13 Total 100 / 3.735 75 / 2.728 74 / 2.175
En janvier 2023, on a pu faire le point sur l'évolution de l'accessibilité des trains dans les gares où cela est possible pour les personnes à mobilité réduite (PMR). On distingue trois catégories :
- A quai à76 cm de hauteur et possibilité d'obtenir une assistance réservée SNCB
- B quai pas à76 cm de hauteur mais possibilité d'obtenir une assistance réservée SNCB
- C quai à76 cm de hauteur mais pas possibilité d'obtenir une assistance réservée SNCB.
Un assistance est presque toujours indispensable à cause de la lacune entre le quai et le train. L'assistance réservée doit être demandée24 h à l'avance. L'accompagnateur de train, peut la remplacer, si le matériel roulant dispose d'une rampe, mais souvent il refuse.
Les associations, trouve l'objectif de laSNCB / NMBS , trop modeste : avoir 176 points d'embarquement totalement accessibles (catégorie A) sur 555 en 2032.
Répartition des gares SNCB accessibles aux PMR
année catégorie A catégorie B catégorie C 2020 22 93 49 2021 27 88 58 2022 25 90 63 2023 28 87 75
Le 6/1/2023, on a appris que lers chiffres de ponctualité des trains de laSNCB / NMBS , pour l'ensemble de l'année 2022, étaient au plus bas :89, 20 % seulement deceux-ci , avaient moins de 6 minutes de retard.
Le 10/1/2023, la Belgique a rejoint les autres pays européens utilisant l'EVR (European Vehicle Register ). Disponible depuis le 30/11/2021, ce système informatique permet de gérer l'identification du matériel roulant.
Le 13/1/2023, Infrabel, a communiqué à propos des dépassements, en 2022, d'un signal imposant l'arrêt.
Si le nombre de dépassements en voie principal a augmenté : 87 en 2022 contre 72 en 2021, le nombre de ces dépassements présentant un danger est au plus bas, seulement 11 cas. On peut donc en conclure, que la majorité des dépassements, a eu lieu dans la section des30 m précédant le point dangereux. Quant aux autres, heureusement, ils n'ont eu aucune conséquence.
Le nombre de dépassements en voie accessoire, a lui fortement diminué : 37 en 2022 contre 65 en 2021.
Mi-janvier 2023, laSNCB / NMBS , a installé, à titre d'essais, des écrans d'information interactifs, dans quelques grandes gares.
C'est également à lami-janvier 2023, que, dans le cadre du projet Drielandentrein (un train pour trois pays ), qu'Arriva, est venu en dernier, tester son matériel à Hasselt. Soit huit automotricesFlirt 3c , livrées fin 2018 par Stadler, qui viennent d'être équipées de l'ETCS parcelui-ci et qui sont destinées à circuler en Belgique.
Le 20/1/2023, a été inauguré àPetite Forêt , non loin de Valenciennes, dans le CEF (Centre d'Essais Ferroviaires ), une chambre climatique, capable d'appliquer, au matériel roulant ferroviaire, des températures allant de-45 C à+70 C . Ceci permettra, de ne plus devoir envoyer, au RTA (Rail Tec Arsenal ) de Vienne (Wien), les engins à tester, y compris ceux destinés à la Belgique.
Le 23/1/2023, Infrabel, a annoncé, la fin des travaux du complexe ferroviaire de Zwankendamme, sur la commune de Bruges (Brugge). Ses faisceaux de départ et d'arrivée, sont situés le long de la ligneBruges (Brugge) - Zeebruges (Zeebrugge) . Ils permettent triage et le stationnement, de tous les wagons et locomotives, desservant la zone portuaire de Zeebruges (Zeebrugge).
Le 23/1/2023 également, laSNCB / NMBS , a rendu disponible une application sur smartphone, qui permet aux personnes à mobilité réduite, de demander, au moins trois heures à l'avance, une assistance, dans une des 132 gares qui offrent ce service.
Le 24/1/2023, Eurostar, a dévoilé son nouveau logo. Dessiné par le firme DesignStudio, son étoile rappelle les mythiques trains "Etoile du Nord ". Il sera apposé sur tout le matériel roulant d'ici octobre 2023. Les ramesex-Thalys , conserveront provisoirement leur livrée rouge.
Le 24/1/2023 également, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle est en train de tester des espaces silencieux dans des compartiments de deuxième classe des voitures I11 des trains ICEupen - Ostende (Oostende) etBruxelles / Brussel - Luxembourg .
Ceux-ci , sont marqués à l'intérieur par des pelliculages et des groupent de pictogrammes et à l'extérieur par des autocollants. Les groupes de pictogrammes comprennent les mentions "Zone de silence " et "Stiltezone" ainsi que des dessins rappelant l'interdiction de parler, de téléphoner et d'écouter de la musique.
La présence de tels compartiments, est depuis longtemps courantes dans les trains de compagnies étrangères venant en Belgique, ainsi par exemple, les voitures néerlandaises, entrant dans la composition des trains Benelux, en possèdent.
Le 24/9/2024, laSNCB / NMBS , a communiqué, que dès que possible, chaque rame de voituresM6/M7 , comportera au moins une zone de silence. A terme, les places de ces zones pourraient atteindre65 % des places d'un train.
pictogramme pictogramme
intérieur extérieur
Le 27/1/2023, on a appris, qu'Infrabel, avait confié à l'entreprise limbourgeoise Dronematrix, la fourniture de drones de surveillance. En premier lieu, un tel DIAB (Drone In A Box ), sera affecté à la surveillance des installations ferroviaires portuaires anversoises.
Au 1/2/2023, laSNCB / NMBS , a porté le supplément pour achat d'un titre de transport dans le train, de7 € à9 € . L'objectif de cette mesure, est de dissuader cette pratique, tentative de fraude ou embarquement de dernière minute ?.
Le 1/2/2023, laCommission européenne , a annoncé, soutenir dix nouvelles liaisons ferroviaires transfrontalières. Parmicelles-ci , on retrouve le projet d'European Sleeper , d'un train de nuit, à destination de Barcelone (Barcelona), au départ d'Amsterdam, à travers le Belgique et le France. Ce serait envisagé pour le printemps 2025.
Le 1/2/2023 également, les associations AERRL (Association of European Rail Rolling stock Lessors ) et ALLRAIL (Alliance of Rail New Entrants ), ont conclu un engagement, de façon à ce que les membres de la première puissent fournir aux membres de la deuxième, le matériel roulant, neuf ou d'occasion, nécessaire aux besoins de ces derniers.
C'est aussi le 1/2/2023, que Getlink, qui gère le tunnel sous la Manche, a annoncé, avoir renforcé son alimentation électrique ferroviaire, de façon à permettre à seize trains, de circuler simultanément sur ses voies.
Le 5/2/2023, on a appris, que les voies portuaires anversoises d'accès au terminal COMBINANT (COMBIned terminal ANTwerp ), seraient dédoublées et électrifiées. Ce dernier, a de son côté, établit une voie propre de760 m , longueur désormais préconisée au niveau européen.
Le 6/2/2023, Infrabel, a communiqué à propos des vols de câbles.Ceux-ci , ont triplés en 2022, passant à 466 faits. Le problème est surtout aigu dans la région de Charleroi qui regroupe 296 cas soit64 % des faits. Pour y remédier, il est envisagé de placer des traceurs GPS (Global Positioning System ) sur les câbles.
Le 6/2/2023 également, le TCA (Terminal Container Athus ), a créé une filiale ferroviaire dénomméeTCA Rail .
Le 9/2/2023, laSNCB / NMBS , a communiqué à propos du très grand nombre d'agressions dont sont victimes les membres de son personnel.
Les1.900 agressions qu'ils ont subies en 2022, ont placé 450 agents en incapacité de travail temporaire. Environ la moitié des agressions ont eu lieu à la suite d'un contrôle qui a révélé l'absence de titre de transport.
Le 15/2/2023, a été inaugurée, la STAYTION, café citoyen, qui occupe une partie de la gare de Jette.
Le 19/2/2023, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait finalement, généralisé la procédure LINDA (Location based INtelligent Departure Approach ). Rappelons, quecelle-ci , soumet le départ d'un train, à un message entre la montre intelligente de l'accompagnateur et la tablette du conducteur, du moins si la signalisation le permet.
En conséquence, l'ancienne procédure utilisant le signalIOT/AVG devient obsolète, alias la marguerite, ce qui fera gagner un temps précieux à chaque arrêt.
Pour arriver à la nouvelle procédure, un long chemin a été parcouru :
- dans les années 1960, instauration de la procédureIOT/AVG qui oblige l'accompagnateur à descendre sur le quai
- en 1981, plus aucune voiture ne nécessite que ses portes soient fermées manuellement par l'accompagnateur
- le 23/5/2009, un accident en gare de Dinant remet en cause le départ porte ouverte de l'accompagnateur
- dans les années 2010, la commande à quai des signauxIOT/AVG a dû être protégée contre la malveillance
- le 19/7/2012, décision de réaliser la procédure informatique DICE basée sur le réseauGSM-R
- le 10/6/2018, DICE toujours pas opérationnelle mais instruction à l'accompagnateur de fermer sa porte avant le départ
- en août 2019, décision de remplacer DICE par LINDA basé sur le réseau 4G et d'acheter des montres connectées
- le 28/4/2020, remplacement du sifflet à bouche par un sifflet électronique à main plus hygiénique
- le 23/4/2021, les tests de LINDA détectent un problème
- le 18/2/2023, LINDA est pleinement opérationnel et généralisé et les signauxICT/AVG sont désactivés
- dans le futur, démontage des signauxIOT/AVG .
Le 20/2/2023, l'association des seniors flamands, Vl@s (Vlaamse Actieve Senioren , a été la première, à protester contre le futur remplacement, du billet forfaitaire pour les seniors, par un billet, certes favorable, mais tenant compte de la distance. Pour un trajet moyen,celui-ci , entraînera un doublement du coût.
Le 21/2/2023 également, Lineas, a confirmé, que son ancienne filiale,The Signalling Company , qu'il vient de vendre auSkoda Group , équiperait bien la totalité de ses locomotives, de l'ERTMS, avant la date buttoir du 14/12/2025.
Le 24/2/2023, Infrabel, a communiqué, avoir réalisé d'importantes économies, grâce à une meilleure gestion du chauffage électrique de ses aiguillages.Celui-ci , est maintenant piloté distinctement, dans 35 zone météo, qui tiennent compte des informations fournies par 70 stations de mesures.
En mars 2023, lePFT / TSP , a détaillé ses projets concernant le CFB (Chemin de Fer du Bocq ) :
- prolongement de la ligne de Bauche à Yvoir
- travaux sur toute la ligne, voie, quais, signalisation, etc.
- trois endroits de dédoublement sur cette ligne à voie unique
- chacun commandé par une cabine de signalisation de type différent.
En mars 2023 également,Jean Mansuy , a publié une étude sur latarification des transports-communs .
Pour la période2013-2023 de laSNCB / NMBS , aucun tarif n’a augmenté plus que l’inflation et les tarifs de première classe ont significativement moins augmentés que ceux de deuxième classe.
Et il conclut, en constatant, qu'il existe une myriade de politiques tarifaires possibles mais que c’est avant tout en stimulant la qualité de l’offre que l’on pourra attirer plus d’automobilistes vers le train.
Le 1/3/2023, les pompiers de Bastogne, ont inauguré, un nouveau centre de formation. Pour permettre des exercices dans des conditions proches de la réalité,celui-ci , dispose de voitures à voyageurs et de wagons marchandises et même d'un passage à niveau.
Le 2/3/2023, Securail, a averti qu'il allait multiplier les contrôles des titres de transport avant l'embarquement.
Le 7/3/2023, on a appris, que laSNCB / NMBS etSiemens Mobility , avait conclu un accord pour baser l'entretien des locomotives Vectron, de n'importe qu'elle compagnie, à l'atelier d'Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ). Leur maintenance, sera facilitée par l'applicationFleet Monitoring , qui permet à l'atelier, de détecter à distance, leurs problèmes techniques; dès qu'ils surviennent.
Dans la nuit du 12/3/2023 au 13/3/2023, Infrabel, a procédé à l'activation du système ETCS sur la ligneLiège - Namur .
AprèsCourtrai (Kortrijk) - Renaix / Ronse - Audenarde (Oudenaarde) en février, cela porte à52 % la part du réseau ainsi équipé.
Le 14/3/2023, les représentants de l'Allemagne, desPays-Bas et de la Belgique, ont affirmé en commun, leur intention de créer, une nouvelle liaison triangulaire entreAix la Chapelle (Aachen), Maastricht et Liège, à partir de fin décembre 2023.
Cependant, le matériel roulant Arriva, n'a pu être adapté à l'ETCS pour cette date.
Le 16/3/2023, lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), a acheminé, en région anversoise, sa locomotive diesel 5519. Des travaux, y seront effectués, avec comme objectif, de la rendre apte à circuler sur le réseau Infrabel, puis à y faire des prestations commerciales.
Le 7/3/2024, elle a fait sa première circulation de manière autonome, sur le réseau Infrabel. Une telle circulation d'un engin d'une association, n'avait plus eu lieu depuis des années.
Après ce parcours d'essai, cette locomotive sera offerte en location aux entreprises ferroviaires. Elle est particulièrement intéressante, car elle est la seule locomotive diesel équipée pour pouvoir alimenter en électricité des voitures de voyageurs.
Le 22/3/2023, on a appris, qu'Infrabel, avait implanté deux mats de12 m , le long de la ligne à grande vitesse, à Hougaerde (Hoegaarden).Ceux-ci , sont destinés, à héberger des nids de cigognes. On veut ainsi éviter qu'ils ne soient construits sur les poteaux des caténaires, comme ce fut le cas l'année précédente.
Le 23/3/2023, laSNCB / NMBS , a lancé leFlex Abonnement .Celui-ci , est un titre de transport, uniquement digital, destiné aux travailleurs qui alternent télétravail et travail en entreprise. Dans une première phase, il ne couvre que 10 jours de voyage, mais cette durée sera étendue ultérieurement.
Le 29/3/2023, on a appris, que bien que le plateau de la gare de Tournai, soit en cours de réaménagement, il n'en serait pas reprofilé, pour autoriser un accès aux quais, pour les personnes à mobilité réduite.
C'est le 29/3/2023 également, que le CFV3V (Chemin de Fer à Vapeur des 3 Vallées ), a inauguré l'extension de son musée.
Le 31/3/2023, le conseil d'administration de laSNCB / NMBS , a adopté le plan de transport2023-2026 .
Déployé progressivement, il prévoit jusque2.000 trains supplémentaires par semaine. Ce seront surtout des trains S, plus fréquents, plus tôt, plus tard et plus leweek-end . Un nouvel IC est également prévu :Louvain (Leuven) - Wavre - Ottignies - Fleurus - Charleroi-Central , faisant correspondance, à Fleurus, à un bus vers l'aéroport de GosseliesBSCA (Brussels South Charleroi Airport ).
Cela suppose de pouvoir recruter du personnel et d'obtenir la livraison de matériels supplémentaires.
Alors qu'Infrabel, en avril 2023, avait dépassé d'équiper la moitié du réseau belge de l'ERTMS, le contraste avec la situation néerlandaise devint gênant. En effet, auxPays-Bas , ProRail, n'a encore équipé que les lignesAmsterdam - Utrecht ,Lelystad - Zwolle et la Betuweroute soit du port de Rotterdam (Rotterdamse haven) à Zevenaar (frontière allemande).
Mais surtout, ProRail, n'a l'intention de n'équiper que quelques lignes supplémentaires d'ici 2030. Pour sa défense, ProRail, a déclaré qu'elle ne veut pas d'un mélange de niveaux de ERTMS, comme pratiqué en Belgique.
Depuis les premiers mois de 2023, les conducteurs qui prennent leur service, peuvent signaler à la cabine, que leur train est prêt pour le départ, au moyen d'une application installée sur leur tablette : TST (Train Status Table ). Cela cela facilite énormément la gestion de la sortie des trains des voies de garage.
A partir du 1/4/2023, l'exploitation de la bosse de triage d'Anvers-Nord (Antwerpen-Noord ), la seule encore en activité en Belgique, sera subventionnée. Mais en contrepartie, son exploitant, Lineas, devra l'ouvrir aux autres compagnies.
L'objectif, est de promouvoir le triage par gravité, qui est beaucoup plus économe en mouvements de locomotives de manoeuvre. Ce qui diminue les coûts et est plus écologique.
Le 11/4/2023, on a appris que les CFL et laSNCB / NMBS , avaient lancé une enquête conjointe pour évaluer les attentes des déplacements entre leurs pays.
Le 13/4/2023, l'organisation européenneEuropa Nostra , a établi la liste des sites patrimoniaux les plus menacés, qu'elle ajoute en 2023, à ceux déjà recensés. Parmi ces sept sites, on retrouve la gare de Courtrai (Kortrijk).
Ses experts prennent ainsi le parti du maintien du bâtiment de la gare actuelle, alors que la laSNCB / NMBS , veux le remplacer par un nouveau.Celui-ci , devrait pourtant être mieux adapté aux besoins actuels et plus en harmonie, avec celui qu'elle a construit, ces dernières années, de l'autre côté des voies.
Le 13/4/2023, on a appris, que laSNCB / NMBS , avait confié à l'entreprise néerlandaise 2theloo, la rénovation des toilettes de ses principales gares. Cette entreprise est réputée pour créer des toilettes hygiéniques et faciles à entretenir.
Le 13/4/2023, on a appris également, qu'Infrabel, allait offrir une camionnetterail-route , aux pompiers de laZone Vesdre-Hoëgne & Plateau . Ceci afin de faciliter leurs interventions en pleine ligne. Il s'agit d'uneFiat Ducato , adaptée parCML Industries .
Toujours le 13/4/2023, le député fédéralFrank Troosters duVlaams Belang , a déclaré : "Vlaamse noden bleven oningevuld. Enkel een eengemaakt eigen Vlaams spoorbedrijf zal dat kunnen realiseren" (Les besoins flamands sont restés insatisfaits. Seule une entreprise ferroviaire flamande unifiée pourra y parvenir).
Ceci est fidèle à la ligne de ce parti qui revendique dans tous les domaines une gestion autonome flamande.
Le 18/4/2023,Alstom Transport , a annoncé avoir été choisi pour installer l'ETCS niveau 2 sur les 37 locomotives de manoeuvre série 77/78 de laSNCB / NMBS . Ce montage se fera dans ses ateliers de Charleroi.
Le 19/4/2023, une relation Benelux, a été effectuée, à titre d'essais mais avec des voyageurs, par une rame ICNG (InterCity Nieuwe Generatie ) (InterCités Nouvelle Génération ). Ces parcours servent à détecter et ensuite faire corriger les nombreux problèmes mineurs rencontrés.
Le 20/4/2023, la presse locale, a relayé, les plaintes de voyageurs de la gare deLiège-Guillemins , concernant la lisibilité de ses tableaux d'affichage des trains. Le regard surceux-ci , est ébloui par la luminosité intense des écrans publicitaires deClear Channel qui les entourent.
Le 21/4/2023, le gouvernement fédéral, a autorisé Infrabel, a emprunter un milliard d'euros pour terminer divers travaux en cours, dont l'axeBruxelles - Luxembourg . Rappelons, que son endettement s'additionne à celui de tous les pouvoirs publics belges, pour respecter les critères européens.
Cet emprunt, a finalement été conclu, le 28/11/2023, avec l'Agence Fédérale de la Dette /Federaal Agentschap van de Schuld .
Le 27/4/2023, l'ERA (European Railways Agency ), a fêté la validation de son50.000 engin ferroviare. Commecelui-ci , était un véhiculeSNCB / NMBS ,celle-ci , eut lieu à Bruxelles.
Ces autorisations, se répartissaient approximativement de la manière suivante :83 % pour des wagons,11 % pour des rames automotrices et des voitures,6 % pour des locomotives et0,2 % pour des engins spéciaux.
Rappelons, que l'acceptation d'un véhicule ferroviaire sur le réseau belge nécessite deux autorisations : une première au niveau européen, que peut effectuer l'ERA (European Railways Agency ) depuis juin 2019, et une deuxième au niveau belge, que doit effectuer Infrabel.
A partir un 1/5/2023, les accompagnateurs de train n'ont plus été autorisés à accepter de paiements en cash et n'auront plus d'espèces avec eux. Ces paiements concernent aussi bien les titres de transport que les régularisations ou autres motifs.
A défaut de paiement immédiat par voie électronique, un "bordereau" sera remis à l'intéressé qui devra effectuer le paiement dans les quatorze jours, par voie scripturale ou en espèces à un guichet.
Sauf contestation de la part du voyageur, en cas de non paiement malgré un rappel, le dossier passera dans les mains d'un huissier de justice qui exigera des frais élevés.
Le 2/5/2023, on a appris, qu'Ermewa, avait choisi nexxiot, pour surveiller informatiquement sa flotte de wagons qu'elle équipera des capteurs adéquats.
Le 5/5/2023, Infrabel, a inauguré le faisceau modernisé et étendu de Zandeken desservant le Kluizendok dans la zone portuaire de Gand (Gent). Situé du côté Est du canalGand (Gent) - Terneuzen et à proximité de la frontière néerlandaise,celui-ci , pourrait être le point de départ d'une future liaison avec ce pays.
Le 14/5/2023, on a appris que, vu des difficultés techniques insurmontables, la locomotive à vapeur29.013 , ne sera pas équipée de l'ETCS. En conséquence, dès que cette signalisation sera obligatoire,Train World , cessera de la faire circuler sur le réseau national.
Le 16/5/2023, Infrabel, a communiqué avoir considérablement augmenté le nombre de voies pourvues de caténaire dans le faisceau Sud du port du pays de Waes (Waaslandhaven) dans la zone portuaire anversoise.
Le 17/5/2023, laSNCB / NMBS , a pelliculé l'automotrice Desiro bicourant 08586, aux couleurs de l'arc-en-ciel . Ceci pour soutenir laGay Pride .
Le 17/5/2023 également, on a appris, qu'elle était l'importance des parcours de bus de remplacement utilisés par laSNCB / NMBS .
Dans90 % , ils étaient motivés par des travaux planifiés et étaient donc inscrits à l'horaire. Dans10 % des cas, ils étaient improvisés suite à un incident. La plupart du temps, il fut fait appel à des compagnies privées qui parfois utilisèrent des autocars au lieu d'autobus.
Desservir par la route toutes les gares d'une ligne de chemin de fer, n'est pas toujours aisé et entraîne parfois de nombreux détours et donc des temps très longs. Parfois le trajet est surprenant, ainsi, le 10/4/2021, un bus de substitution, entre Charleroi et Erquelinnes, emprunta le RAVeL le long de la Sambre.
Nombre de bus de remplacement utilisés par la SNCB
2021 80.000 2022 60.000
Toujours le 17/5/2023, Infrabel a communiqué, avoir renouvelé sa fourniture de rails auprès du laminoir français d'Hayange.Celui-ci , utilise des fours électriques et maintenant de la matière recyclée, ce qui produit donc moins deCO² . Ne faisant plus partie deBritish Steel , il a été renomméSaarstahl Rail .
En marge de cette communication, on a appris que l'utilisation des traverses de soufre produites par la irmeBetonfabriek De Bonte , avait été suspendue suite à la découverte de fissures danscelles-ci . Seules12.000 traverses, avaient été posées en gare de Jemappes (commune de Mons).
Le 25/5/2023, en approche de la gare de Welkenraedt, un train a dû ralentir pour ne pas écraser, un ... kangourou wallaby.
Le 26/5/2023, Infrabel et Trilogiport, ont annoncés, avoir conclu un accord pour l'amélioration de l'infrastructure ferroviaire de cette plateforme multimodale liégeoise.
Au 1/6/2023, la livraison du nouveau matériel M7, a enfin prit son rythme.
Etat de livraison du matériel M7 au 1/6/2023
type livré commandé AB 91 225 B 91 157 BD 1 127 BDx 41 55 BMx 58 112 Bx 0 71 total 282 747
Le 1/6/2023 également, l'UIC, a lancé le projet IMPRESS, qui vise à augmenter l'aspect sécuritaire des trains et des gares. LaSNCB / NMBS , y participe.
Le 2/6/2023,Fret SNCF , menacé de lourdes sanctions européennes pour s'être débarrassé de ses dettes en les cédant à son groupe, a annoncé un plan qui prévoit de scinder la société et d'en modifier le nom.
Début juin 2023, on a appris, que la SNCF, allait faire développer, parHitachi Rail , un équipement de bord pour ses TGV, qui combinerait la signalisationTVM 430 (Transmission Voie-Machine ) et l'ETCS (European Train Control System ). Cela permettra, à ces engins, de pouvoir circuler, conformément à la norme européenne.
Pour rappel, laTVM 430 (Transmission Voie-Machine ) a été développée parCSEE Transport , qui suite à des rachats et fusions, a été intégrée àHitachi Rail .
Le 7/6/2023, sont entrées en vigueur, de nouvelles dispositions du règlement européen sur les droits et obligations des voyageurs ferroviaires.Celles-ci , restreignent, notamment, les cas de force majeure, qui dispensent les compagnies à indemniser les voyageurs en cas de grand retard.
Le 7/6/2023 également, lejournal metro /metro-krant , a publié une enquête sur l'évolution du temps des trajets des trains de laSNCB / NMBS . Bien qu'un très petit nombre d'horaires n'aie été examiné, la tendance récente, est à la hausse des temps de trajet.
Il est vrai, qu'après une amélioration due aux progrès techniques, la situation se détériore, ce qui est dû principalement, aux nombreux travaux de rénovation du réseau de ces dernières années.
Evolution du temps de trajet entre Charleroi et Bruxelles
année temps en minute 1955 48 2013 46 2023 52
Le 9/6/2023, on a appris, qu'Arriva, envisageait une relationGroningue (Gronigen) - Paris , à l'horizon juin 2026.Celle-ci , offrirait aux voyageurs néerlandais, la possibilité d'arriver à Paris le matin et d'en revenir le soir. Ce train desservirait également des gares belges.
Quasi simultanément, QBuzz, a fait savoir, que lui aussi envisageait un serviceAmsterdam - Paris à l'horizon janvier 2027.
Le 9/6/2023, la locomotive à vapeur sans foyer n° 12, construite parAteliers de la Meuse , que la ville de Louvain (Leuven), exposait comme monument àKessel-Lo , a été renvoyée d'où elle provenait, soit la mine de Beringen. Elle sera exposée aube-MINE
Les 20 et 21/6/2023, les souverains desPays-Bas , ont fait une visite d'Etat en Belgique.Ceux-ci , ont fait le déplacement avec leur train royal.
Ce train ne comporte qu'une seule voiture spéciale, datant de 1939, et les autres sont des voitures ordinaires. Après cette dernière prestation, cette voiture spéciale, sera retirée du service et confiée au Spoorwegmuseum (musée des chemins de fer) d'Utrecht.
Le 21/6/2023, Infrabel et laSTIB / MIVB , ont annoncé le début des travaux de reconstruction du pont qui surplombe l'arrêt deSaint-Job / Sint-Job àUccle / Ukkel , afin d'en faire une gare multimodale.
Le 21/6/2023 également, laSNCB / NMBS , a fait savoir qu'elle avait installé, en primeur, sur les écrans des gares de Nivelles et Termonde (Dendermonde), une nouvelle formule d'annonce des trains au départ. Chaque train, bénéficie désormais d'une ligne à part entière, comme c'était déjà le cas dans les automates de vente des tickets.
Parallèlement, les écrans de quai et ceux à bord des trains, on également reçus un complément d'informations. Tous ces affichages, ont commencé à être généralisés à partir du 13/11/2023.Ci-dessous , une comparaison des écrans de gare.
ancien affichage nouvel affichage
en quadrillages en lignes
Le 22/6/2023, on a appris, que le couloir sous voies de la gare deSchaerbeek / Schaarbeek , où se trouveTrain World , avait été prolongé sous les importantes emprises ferroviaires, jusqu'à atteindre l'avenue de Vilvorde / vilvoordelaan àBruxelles / Brussel ,
Le 28/6/2023, on a appris, qu'il était envisagé, de doté Lille, comme d'autres métropoles françaises, d'un SERM (Service Express Régional Métropolitain ).Celui-ci , reprendrait les lignes centrées sur la gare deLille-Flandres , dontLille - Courtrai (Kortrijk) etLille - Tournai . En plus, on construirait, une nouvelle infrastructure, entre Lille etHénin-Beaumont .
Le 30/6/2023, on a appris, qu'Infrabel, avait confié à l'entreprise gantoise Reproduct, l'impression de tous ses documents papier, y compris les documents techniques.
Début juillet 2023, la société namuroiseORCA GRAPHICS , a pelliculé, la locomotive186 235 aux couleurs de son nouveau locataire :TCA Rail . Le graphisme utilisé, a été conçu par les spécialistes duPFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ).
Le 6/7/2023, Infrabel, a terminé l'électrification de la ligne à voie uniqueHasselt - Mol .Celle-ci , a été l'occasion d'établir un tronçon à double voie de10 km , entre entre Zolder et Beverloo (Beverlo) dans la commune de Beringen, ce qui fluidifiera le trafic.
Le 7/7/2023, un train de munitions, a été envoyé, à partir du dépôt de Jehonville, commune de Bertrix, pour soutenir la résistance de l'Ukraine à l'attaque russe. C'était la première fois, depuis de nombreuses années, que son raccordement ferroviaire a été utilisé.
Le 10/7/2023, est arrivé à destination le transport de transformateurs organisé par LoTraFer. Parti d'Italie, il a mis sept jours de voyage jusqu'Anvers (Antwerpen), à partir duquel, il a continué sa route en barge jusque Vilvorde (Vilvoorde). Les transformateurs étaient placés sur des wagons spéciaux à huit essieux et la traction était assurée parDB Cargo .
Le 11/7/2023, lePort de Bruxelles /Haven van Brussel , a concédé l'exploitation de son terminal à conteneurs àVan Moer Logistics . Cette firme, qui avait racheté l'exploitant précédent, exploite aussi d'autres terminaux en Flandre (Vlaanderen). Elle a l'ambition d'accroître le volume traité, y compris celui par rail.
Le 12/7/2023, l'ERA (European Railways Agency ), a rendu public, les "Railway Factsheets " (fiches ferroviaires ), qu'elle a rédigé, pour tous les pays qu'elle supervise. Ces fiches sont très synthétiques et ne porte que sur la dernière situation connue par l'agence.
En ce qui concerne la Belgique, les années varient, selon les rubriques, de 2018 à 2023. Elles sont donc tout à fait hétérogènes et peu exploitables. Des mises à jour régulières sont promises.
Le 29/7/2023, la rameTGV PBKA 4322, fut la première à sortir de révision auTechnicentre d'Hellemmes , avec le nouveau logo Eurostar.
A lami-juillet 2023, on a procédé, sur l'automotrice AM80 377, au remplacement, des doubles phares blanc et rouge, par un phare unique, équipé deLED's bicoloresblanc-rouge . Commecelui-ci , n'occupe qu'un emplacement, le deuxième a été occulté.
Ce type de remplacement, est appelé, à ce généraliser, sur toutes les anciennes séries d'automotrices.
A l'occasion d'une exposition de matérielSNCB / NMBS , qui eut lieu du 12 au 15/8/23 en gare de Ciney, lePFT / TSP (Patrimoine Ferroviaire et Tourisme /Toerisme en SpoorPatrimonium ), a repeint la 2715 aux couleurs "new look ". Cette série de locomotives électriques n'avait jamais porté cette livrée.
A la fin du premier semestre 2023, force est de constater, que la ponctualité des trains du service intérieur de laSNCB / NMBS , est au plus bas. Avec seulement,87,6 % , pour que, l'objectif du contrat de gestion, soit (90 % , n'est donc pas atteint.
Le 18/7/2023, laSNCB / NMBS , a communiqué qu'elle et la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français ), étudiaient la faisabilité d'une liaison par train classiqueBruxelles / Brussel - Mons - Aulnoye-Aymeries - Creil - Paris .
Le 20/7/2023, Greenpeace, a publié le résultat de la comparaison, du coût des trajets internationaux européens, entre le train et l'avion. Au départ de la Belgique, le prix du train, en moyenne, s'élève à2,9 fois celui de l'avion.
Le 21/7/2023, Eurostar, a annoncé, que certaines catégories de voyageurs, pouvaient désormais s'enregistrer de manière à être identifiés par reconnaissance faciale à l'embarquement. Cette technologie électronique, leur permettra d'accélérer leur accès au train.
Inédit, une locomotive à vapeur belge, a été invitée à défiler à laParowozownia Wolsztyn (parade de Wolsztyn) du 19/8/2023. Cette parade de locomotives à vapeur, qui a lieu audépôt-musée de Wolsztyn, en Pologne, est une des plus célèbres au monde.
La locomotive invitée, est laTubize 2069 , qui a été rénovée par le Stoomtrein Dendermonde-PuursTrain à vapeur Termonde-Puers ). Surnommée "Helena", elle a été construite par lesAteliers Métallurgiques de Tubize en 1927.
Le 10/8/2023, un déraillement, suite au bris de roue d'un train de fret, a eu lieu dans le tunnel de base du Gothard. Les dégâts, sont tels, quecelui-ci , sera fermé pour une très longue période. C'est vraiment un handicap, pour les liaisons vers l'Italie.
Avant le 23/8/2023, l'utilisation de la galerie intacte n'a pas été possible, car le déplacement d'air, que cela aurait provoqué, aurait mis en danger les équipes de réparation. Le trafic a été dévié, tant bien que mal, par l'ancien tracé utilisant le tunnel de faîte.
Comme c'est courant dans le monde des entreprises d'une certaine taille, laSNCB / NMBS , se finance sur le marché obligataire depuis 2014. Le 11/8/2023, on a appris, qu'elle avait bouclé un programme de1,5 milliards d'euros, sous forme d'EMTN (Euro Medium Term Note ). Pour cela, elle a été conseillée par eubelius.
Le 18/8/2023,Sophie Dutordoir , a lancé, publiquement, un appel à l'aide, pour que toutes les parties concernées, contribuent à améliorer la sécurité et la propreté de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , où la situation devient critique.
Exemple : le 17/1/2023, il y a eu une violente attaque au couteau, sur un voyageur, assis dans le hall de la gare.
En réaction, une opération de police et de propreté, dite de "coup-de-poing ", eut lieu le 26/8/2023, et le 7/9/2023, suite à l'intervention du premier ministre, un plan en 22 points a été adopté.
Le 23/8/2023, une enquête de la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie ), a révélé, que les prix pratiqués parSNCB International /NMBS International . étaient souvent plus chers, que les prix pratiqués par d'autres opérateurs, pour le même trajet.
Le 1/9/2023, ont été rendues, les conclusions d'un audit sur l'utilisation, par YPTO, d'un consultant, demi-2018 à début 2021, au salaire d'undemi-million d'euros par an. Si les règles d'attribution de ce marché non pas été respectées, le fait queSophie Dutordoir connaissait ce consultant, n'a joué aucun rôle.
LeParquet de Bruxelles / Parket van Brussel , a néanmoins ouvert une enquête à ce propos.
Le 8/9/2023, les ÖBB (Österreichische BundesBahnen ), ont annoncé, l'ouverture d'un train de nuitBruxelles / Brussel - Berlin , pour le 12/12/2023, en concurrence donc, avec celui d'European Sleeper .
Le 11/9/2023, Infrabel, a communiqué, avoir reçu le label "Top Employer ", délivré par leTop Employers Institute , pour sa gestion des ressources humaines.
Signe de l'intérêt que l'UIC (Union Internationale des Chemins de Fer ) continue à porter pour le DAC (Digital Automatic Coupling ),celle-ci , a organisé un webinaire (conférence par internet) sur ce sujet le 13/9/2023.
En plus, l'accouplement automatique, a été présenté, comme une étape, vers l'automatisation complète par le digital du train de fret, soit le FDFTO (Full Digital Freight Train Operations ).
Le 14/9/2023, ont démarré, les travaux de la nouvelle gare de Visé.
Le 17/9/2023, une enquête de la presse, a révélé, que seuls dix pourcents, des voyageurs de laSNCB / NMBS , paient le prix plein, soit leStandard Ticket .
Il faut dire, que l'éventail des formules tarifaires est gigantesque. Si l'on ne retient que celles pour un seul voyage d'une seule personne en Belgique, donc en excluant les abonnements et formules multiples, on peut citer :
- pour tout le monde
Weekend Ticket ,Discovry Ticket
- pour des catégories d'âge
Youth Ticket ,Youth Holidays ,Kids Ticket, Senior Ticket
- pour des statuts particuliers
BIM/VIPO , famille nombreuse, militaire, journaliste, femme en enceinte, reconnaissance patriotique, demandeur d'emploi, mal voyant.
Le 19/9/2023, on a appris, que legouvernement français , avait négocié avec laCommission européenne Fret SNCF , ne doivent pas rembourser des aides d'état illégales.
En conséquence, elle devra céder l'exploitation de certaines de ses relations, à d'autres sociétés, comme par exemple, Lineas.
Le 26/9/2023, l'ERA (European Railways Agency ), a terminé la migration de son OSS (One-Stop Shop ) vers le cloudMicrosoft Azure . Cette application, gère tous les dossiers de demande de certificat de sécurité unique, d'autorisation de véhicule et d'approbation concernant l'ERTMS.
Le 27/9/2023, on a appris, la fermeture définitive duCentre du Rail et de la Pierre à Jemelle (commune de Rochefort). Il avait été ouvert en 2000, mais n'était plus visitable depuis un certain temps.
De 30/9/2023 au 8/10/2023, on a procédé au comptage annuel des voyageurs montant dans les différentes gares du pays.
La gare la plus fréquentée était celle deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , avec357.533 passagers par semaine. En Flandre (Vlaanderen), c'était celle deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) avec291.235 passagers et en Wallonie, celle d'Ottignies avec127.356 passagers.
Le 3/10/2023, les ministres concernés belge et luxembourgeois, ont signé une lettre d'intention, visant à renforcer la coopération ferroviaire entre leur deux pays. Ceci, en vue d'augmenter, la fréquence et la vitesse, des relations transfrontalières.
Le 4/10/2023, Eurostar, a annoncé, intensifier le nettoyage de ses rames, en raison de la prolifération des punaises de lit à Paris.
Le 4/10/2023 également,European Sleeper , a annoncé, avoir fait appel, à Plusgrade, pour maximiser ses revenus par train.
Peu après, il a aussi annoncé, la prolongation de son train,Bruxelles / Brussel - Amsterdam - Berlin , jusque Prague (Praha), à partir du 25/3/2024.
A partir du 7/10/2023, laSNCB / NMBS , a fait visiter, les principales gares flamandes, par un Jobtrein (train de l'emploi ). En effet, si les emplois à pourvoir wallons, sont remplis, il n'en est rien en Flandre (Vlaanderen), où la situation du marché du travail est beaucoup plus tendue.
C'est le 27/10/2023, qu'est paru le dernier exemplaire dujournal metro /metro-krant . Ce journal gratuit, financé par la publicité, était surtout lu dans les trains. Il avait débuté le 3/10/2000.
Le 30/10/2023, laSNCB / NMBS , a annoncé la mise en service d'une entrée supplémentaire à la gare de Namur.Celle-ci , est placée boulevard de Chiny (anciennement rueSous le Pont ). Elle permet un accès direct, depuis le quartier commerçant, à la gare ferroviaire et à la gare des bus qui la surmonte.
En novembre 2023, Infrabel, a installé, aux entrées du tunnel d'Esneux, un dispositif, à base d'un faisceau infrarouge, pour dissuader les personnes de le parcourir.
C'est le 6/11/2023, que les trains ont emprutés le nouveau pont sur le canal Albert (Albertkanaal) à Herentals. Comme tous les ponts decelui-ci , il doit être placé deux mètres plus haut.
Un mouvement de grève a débuté le 8/11/2023.Celui-ci , a touché non seulement laSNCB / NMBS et Infrabel, mais aussi, dans une faible mesure, les compagnies internationales sur leurs parcours en Belgique. Toutefois, un service minimum a été assuré.
Cette action syndicale, a mis en évidence les positions inconciliables des deux parties impliquées :
- du côté patronal, la menace permanente de privatisation, oblige à rechercher sans cesse une augmentation de la productivité
- du côté syndical, la perte d'attractivité du métier et le grand absentéisme, sont la preuve que la direction va trop loin.
Le 14/11/2023, on a appris qu'une nouvelle société néerlandaise, Eurotrain, envisageait, dans les prochaines années, d'assurer des relations à grande vitesse entre Amsterdam,Bruxelles / Brussel , Paris et Londres (London). Elle se présente sous la marque HEURO.
Le 16/11/2023, on a aussi appris, queLeo Express , envisageait de faire circuler un trainOstende (Oostende) - Bratislava avec une cinquantaine d'arrêts dontBruxelles / Brussel . Cette entreprise, basée à Prague (Praha), assure déjà des trains enEurope centrale .
Le 19/12/2023, on a appris, que les RENFE (REd Nacional de los Ferrocarriles Espanoles ), étaient entrés dans le capital de la société, avec l'inbtention d'y être ensuite majoritaires.
Le 24/11/2023, alors qu'on est en plein scandale de la pollution de l'eau de distribution par les PFAS (Perfluoroalkyl and polyFluoroAlkyl Substances ), laSNCB / NMBS , annonce qu'elle a l'intention, dans les prochains mois, de placer des distributeurs d'eau potable, de la firme ROBINETTO, dans une centaine de ses gares.
L'eau est prélevée sur le réseau de distribution mais est filtrée au charbon actif. Elle sera gratuite, mais il faudra, disposer de préférence, d'une gourde réutilisable de la firme.
Le 24/11/2023 également, on a appris, que les passagers de la relation EurostarAmsterdam - Londres (London) , devront de nouveau, au deuxième semestre 2024, passer les contrôles de sécurité pendant un arrêt prolongé en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . En effet,ceux-ci , ne sera temporairement plus possibles en gare d'Amsterdam-Central (Amsterdam-Centraal ), qui sera alors en travaux.
Au même moment, ont été mises en exploitation, les quatre voies de la sortie de la gare d'Ottignies à la bifurcation entre la ligne principale vers Namur et l'embranchement versLouvain la Neuve . Ce modeste tronçon, inauguré le 20/11/2023, était le premier, en Wallonie, où les travaux du RER étaient terminés.
En même temps, a été achevée, la prolongation des trois voies de la gare terminus deLouvain la Neuve .
Le 27/11/2023, Infrabel, a annoncé, généraliser à partir du 1/4/2024, deux dispositifs destinés à protéger ses ouvriers lorsqu'ils travaillent sur une voie.Ceux-ci , sont issus du programmeSafer-W (Masterplan Safer-Work ) développé par l'entreprise depuis 2021.
Le premier, est une innovation, c'est l'Infralert.Celle-ci , consiste en petit boîtier qui s'applique magnétiquement sur un rail. Lorsqu'il reçoit les vibrations dues à l'approche d'un train, il fait vibrer les montres connectées des ouvriers.
Le deuxième, utilise des balises MBS (Mobile Balise Stop ), des balises ETCS, que l'on place en amont du chantier. Maiscelles-ci , peuvent être activées ou désactivées, par un signal radio, jusque3 km . Elles possèdent naturellement leur propre alimentation électrique. Ce dispositif, a le même effet que le couple de balises d'un signal qui présenterait le rouge. C'est une réalisation de la firme ZÖLLNER.
Infrabel, a reçu un desRailTech Innovation Awards pour cette dernière innovation.
C'est le 9/12/2023, que des automotrices classiques, furent utilisées depuisSpa-Géronstère jusqueAix la Chapelle (Aachen). L'utilisation de ce matériel, en fin de vie, est de plus en plus limitée.
Le 12/12/2023, les nouveaux horaires ont consacrés un grand nombre d'améliorations et en particulier la création d'un nouveau IC qui relieLouvain (Leuven) àCharleroi-Central .Celui-ci , permet d'éviter des détours parBruxelles / Brussel ou d'atteindre directement Fleurus. En saison, il s'arrête Bierges, remplaçant ainsi les trains supplémentaires desservant le parc d'attraction de Walibi (WAvre LImal BIerges ).
Le 12/12/2023 effectivement, a eu lieu, la première circulation du train de nuit Nightjet, reliantBruxelles / Brussel et Berlin.
Le 14/12/2023, pour relancer, une nouvelle fois, son projet de réouverture de la liaison ferroviaire transfrontalière entre Adinkerque (Adinkerke) et Dunkerque, l'association flamandeTrekhaak-73 , a exposé en France, àBray-Dunes , sa proposition de créer une nouvelle ligne ferroviaire de20 km .
Ce serait nécessaire, car l'assiette de l'ancienne ligne n'est plus disponible, car elle a été convertie en une voie verte appelée Vélomaritime.
Le 19/12/2023,Sophie Dutordoir , en commission deLa Chambre /De Kamer , a avertit de l'urgence de bien définir les priorités dans l'attribution des sillons des trains de voyageurs. En effet, pas moins de six nouvelles compagnies s'apprêtent à en demander plusieurs sur l'axeParis - Bruxelles / Brussel - Amsterdam . Cela aura comme conséquence inévitable, qu'il faudra supprimer des circulations du service intérieur de laSNCB / NMBS .
Le 21/12/2023, le journalLe Soir , a publié une étude sur l'évolution de laSNCB / NMBS au cours des dix dernières années. Il y a en effet dix ans, que le chemin de fer belge, est organisé en deux entités : laSNCB / NMBS et Infrabel.
Ont été retenus comme significatifs, les éléments suivants :
- des événements extérieurs ont entraînés une baisse de la fréquentation qui est cependant repartie à la hausse
ce sont la crise du covid (2020-2022), les inondations (2022) et la généralisation du télétravail (2020-2023).
- l'évolution de l'effectif qui a connu une baisse mais dont le niveau de 2013 est de nouveau atteint
- le soutien financier de l'état qui a subi une forte baisse de2,750 milliards d'euros de 2011 à 2018 suivie d'un rattrapage insuffisant de deux milliards
- le nombre de places assises que compte le matériel qui est en baisse de5 % mais qui devrait être rattrapé en 2026
toutefois le taux de disponibilité du matériel s'est amélioré
- la ponctualité qui est restée presque toujours inférieure à90 %
- le nombre de suppression de trains qui est sans cesse en croissance
mais faisons remarquer qu'il y a de plus en plus de trains prévus
- les causes du manque de ponctualité et des suppressions qui ont évolués
d'abord les vols de câbles puis le trespassing et enfin le manque de personnel roulant
- à l'éventail traditionnel des titres de transport, fort encadré, s'est ajouté, des produits plus commerciaux.
En conclusion, la restructuration n'a rien changé à la situation générale qui ne s'est pas significativement améliorée.
L'amélioration la plus significative, se trouve dans les relations entre les dirigeants des entités. Dans l'ancienne structure à trois, les dirigeants, à forte connotation politique de bords opposés, se détestaient. Dans la nouvelle structure, les dirigeants, au profil "management", s'estiment et collaborent.
Le 28/12/2023, dans un train du matin, roulant versBruxelles / Brussel , une personne s'est emparée du marteau de secours, a brisé la vitre d'une fenêtre, puis s'est jetéepar-dessus bord. Son corps a été retrouvé aux environs de Genval (commune de Rixensart).
Le 30/12/2023, du fait que les voies à l'entrée de Londres (London), étaient sous eau, 41 trains Eurostar, ont été annulés.
A partir du 1/1/2024, les candidats à une fonction sensible, telle conducteur de train, recrutés parHR Rail , laSNCB / NMBS ou Infrabel, sont désormais soumis à un screening de sécurité, la part des autorités policières. Dans le courant de l'année, il en sera de même pour les agents déjà en poste. Un screening négatif, entraîne le non recrutement ou le licenciement immédiat.
Avec effet au 1/1/2024, pour rationaliser le trafic ferroviaire dans le complexe portuaire anversois,Railport Antwerpen , l'a divisé en plusieurs zones. Chacune decelles-ci , a été attribuée à une compagnie qui a reçu l'exclusivité de son trafic. Toutefois, la desserte du vieux port reste libre d'accès.
Les compagnies concernées sont : Lineas, Railtraxx et DBCB (DB Cargo Belgium ).
Infrabel, qui fournit le courant de traction aux opérateurs, le leur facture. Maislui-même , doit l'acheter. Pour cela il procède par adjudication.
En temps normal, et en particulier en 2024, il achète25 % trois ans à l'avance,25 % deux ans à l'avance;25 % un an à l'avance et25 % l'année même. Mais pour les années 2021, 2022 et 2023, vu la situation anormale du marché, il s'est écarté de cette pratique, en réduisant, voire annulant, l'achat à trois ans.
Le 8/1/2024, Infrabel, a inauguré sa nouvelle salle de commande du trafic ferroviaire de Namur.
Le 10/1/2024, laSNCB / NMBS , a rendu opérationnel, le bâtiment de parking, qu'elle a fait construire à côté de la gare de Hal (Halle).
Le 10/1/2024 également, Eurostar, a communiqué qu'il avait fourni, à ses2.100 membres du personnel portant l'uniforme, de nouvelles cravates et foulards plus colorés.
Le 15/1/2024, on a appris, que la compagnie néerlandaiseCorendon Airlines , voudrait introduire ses propres trains, entreBrussels Airport et schiphol.
Courant janvier 2024, pour la première fois, vu le volume en hausse de sa production, l'atelier de Bascoup (commune deChapelle lez Herlaimont ), a dû faire appel au transport routier, pour acheminer à destination, une partie des aiguillages qu'il avait fabriqués.
Le 15/1/2024, lePort of Antwerp Bruges (Port d'Anvers Bruges ), a commencé à utiliser le système informatique CPu (Certified Pick up ), pour contrôler l'enlèvement des containers.
Le 20/1/2024, le site internet de laSNCB / NMBS , a été hacké à deux heures du matin. Il a été reconstitué à 11 heures.
Le 24/1/2024, on a appris, que Lineas, en difficultés financières, avait reçu de nouveau une augmentation de capital du privé et du fond d'investissement du gouvernement fédéral. Leurs participations respectives sont descendues maintenant à55 % pourArgos Wityu et sont augmentées à45 % pour la SFPI (Société Fédérale de Participations et d'Investissement / FPIM (Federale Participatie- en InvesteringsMaatschappij ).
Par la suite, d'autres fonds furent encore apportés, par les institutions publiques régionales, PMV (ParticipatieMaatschappij Vlaanderen ) et WE (Wallonie Entreprendre ), et par des banques privées.
Le transport de marchandises par la route étant de plus en plus pénalisé, par l'encombrement des rings deBruxelles / Brussel , Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent), il est tentant de le remplacer par du transport ferroviaire. Ainsi, par exemple, le 25/1/2024, on inaugura une liaison fret régulière par le rail, entre les zones portuaires de Genk et Zeebruges (Zeebrugge).
Le 25/1/2024 également, la firme suisse ELP (European Loc Pool ) de location de matériel roulant, a annoncé que ses locomotives bimodes Eurodual (Euro 9000 ), avaient été homologuées pour pouvoir circuler en Belgique et auxPays-Bas .Celles-ci , seront utilisées par RFO (Rail Force One ), pour tracter des trains de fret lourds au départ des ports d'Anvers (Antwerpen), Amsterdam et Rotterdam.
Dans les fortes pentes pour atteindre Montzen, il est envisagé d'utiliser la puissance diesel en appoint de la puissance électrique. La puissance diesel seule, sera utilisée dans les voies portuaires non électrifiées.
Dans un nouveau livre polémique, publié en néerlandais le 31/1/2024, "Dood Spoor " (jeu de mots soit voie de mort soit voie ferroviaire en impasse ),Marc Descheemaecker , confirme sa vision nationaliste flamande, en critiquant les politiciens, laSNCB / NMBS etDe Lijn .
Le 1/2/2024, comme chaque premier février, laSNCB / NMBS , peut augmenter ses tarifs. Chaque produit a son propre pourcentage d'augmentation, certains ont un prix régulé et d'autres ont un prix librement fixé. Toutefois, globalement, on obtient un pourcentage moyen :5,9 % en 2024. Si on compare avec l'indice des prix à la consommation, on constate que les prix des tarifs les suivent avec retard.
Augmentation moyenne des tarifs SNCB
année tarif SNCB index des prix 2014 1,42 % 0,34 % 2015 0 % 0,56 % 2016 1,21 % 1,97 % 2017 1,84 % 2,13 % 2018 1,49 % 2,05 % 2019 0,29 % 1,44 % 2020 1,53 % 0,74 % 2021 1,95 % * 2,44 % 2022 1,95 % 9,60 % 2023 8,73 % N.C. 2024 5,90 % N.C. * estimation à défaut de données officielles
Une des questions que l'on peut se poser,est-ce-qu'au moins , les temps de parcours se réduisent sur ligne classique ?
Comparaison des temps de parcours en minutes
relation 1938 2024 Liège-Bruxelles 82 64 Mons-Bruxelles 64 47 Ostende-Bruxelles 80 69 Arlon-Bruxelles * 112 112 Tournai-Bruxelles 84 64 Courtrai-Bruxelles 82 68 * nombreux travaux sur la ligne
Le 1/2/2024, un petit incendie s'est déclaré à la salle de commande du trafic de Liège. Pour reprendre son activité, on a remis en service la cabine d'Ottignies.Celle-ci , non utilisée en temps normal, reste opérationnelle, comme d'autres, et sert donc de backup.
Le 7/2/2024, on a appris, que benerail, s'associait à Sqills, pour utiliser la norme OSDM (Open Sales and Distribution Model ).Celle-ci , permet aux opérateurs, de réserver et de vendre les titres de transport internationaux.
Le 8/2/2024, la presse a fait état qu projet de laSNCB / NMBS et des NS (Nederlandse Spoorwegen ), de scinder les trains Benelux en une brancheBruxelles / Brussel - Amsterdam et uneBruxelles / Brussel - Rotterdam .
Le 13/2/2024, alors que les médias s'inquiètent du maintien des avantages tarifaires pour certaines catégories de voyageurs, à partir de 2025, le ministreGeorges Gilkinet , rassurecelles-ci . Elles seront toujours prisent en compte, mais seulement uniformisées, et une réduction générale, pour les voyages en heures creuses, sera instaurée, sauf pour les abonnements.
Le 15/2/2024, Infrabel, a annoncé, avoir ouvert un téléphone d'urgence, le 1711, pour permettre de signaler tout danger relatif à un passe à niveau.
Ce numéro est apposé sur les poteaux des feux encadrant le passage à niveau, avec les mentions nécessaires lors de son utilisation, soit :
- le numéro de la ligne
- le numéro du passage à niveau
- l'adresse du passage à niveau.
Le 16/2/2024, laSNCB / NMBS , a présenté, dans l'enceinte de l'usine Alstom de Bruges (Brugge), la première des voitures M7, permettant un accès sans assistance pour les fauteuils roulants. Pour obtenir ce résultat, sa porte est située au niveau des quais hauts de76 cm et un dispositif coulissant, commandé automatiquement, vient combler la lacune entre le matériel roulant et le quai.
Le 26/2/2024, laSNCB / NMBS , a communiqué, qu'il sera désormais possible d'utiliser leséco-chèques / echocheque électroniques, aux automates de vente de titres de transport.
A partir du 1/3/2024, laSNCB / NMBS , a réduit les heures et les jours d'ouverture de ses guichets, dans 59 gares sur les 91 qui en possèdent. Dansceux-ci , selon le cas, ils ne sont plus ouverts qu'en matinée et fermés leweek-end .
Le 4/3/2024, la locomotive diesel 7351, a été placée comme monument, sur unrond-point , à Ougrée (commune de Seraing).
Le 8/3/2024, on a appris, que lors de travaux routiers en région anversoise, on a découvert, un petit container de la société ferroviaire britannique LNER.Celui-ci , daté des années 1930, était complètement enterré et non visible depuis la surface.
Le 13/3/2024, Infrabel, a publié, comme chaque année; les chiffres du transport de fret, toutes compagnies confondues. Exprimés en tonnes transportées, ces chiffres sont fortement influencés par la nature des choses transportées. Or, le trafic, s'oriente vers des marchandises plus légères à volume égale.
Evolution du trafic de marchandises sur le réseau belge en milliers de tonnes
2015 49.384 2016 51.686 2017 60.408 2018 62.714 2019 60.726 2020 59.024 2021 62.990 2022 58.274 2023 53.529
A partir du 14/3/2024, les ÖBB (Österreichische BundesBahnen ), ont assuré la traction du Nightjet de bout en bout jusqueBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , avec leur locomotive Vectron..
Le 26/3/2024, on a appris, qu'à Lessines, les CUP (Carrières Unies de Porphyre ), avaient l'intention d'ouvrir un nouveau point multimodal pour le chargement de ses granulats. Cela impliquera, la réouverture de3 km de voie ferrée.
Le 28/3/2024, Lineas, a présenté, à Gand (Gent), sa première locomotive diesel série 77, adaptée pour brûler du FAME (Fatty Acid Methyl Ester ). C'est un carburant obtenu par valorisation d'huiles de cuisson usagées.
Le 29/3/2024, on a appris, qu'àBruxelles / Brussel , le CORES (COnseil REgional de Sécurité ) / GVR (Gewestelijke VeiligheidsRaad ), à désigné 15 hotspots.Ceux-ci , sont des endroits, où la police doit lutter de manière renforcée contre le trafic de drogue. Ils sont pour la plupart situés près d'une gare ou d'une station de métro.
Le 2/4/2024, la question des agressions contre le personnel de laSNCB / NMBS , a refait de nouveau l'actualité. Avec2.298 agressions en 2023, dont 925 physiquement, ce phénomène est en hausse continue. Il n'y a pas que le ferroviaire concerné, il touche tous les secteurs de la société.
En plus, malgré les demandes répétées de la part de laSNCB / NMBS , il lui est toujours refuse d'équiper ses agents de Sacurail, de caméra bodycams.Ceux-ci , sont traités de la même manière que les pompiers et les ambulanciers, qui eux aussi ne peuvent en porter. Ces caméras, seraient cependant utiles dans la mesure où, vu la perspective de poursuites facilitées, elles dissuaderaient les agresseurs potentiels.
Du 2 au 4/4/2024, se sont tenus àBruxelles / Brussel , lesConnecting Europe Days (Journées de l’Interconnexion en Europe ), qui ont permis de faire le point, sur la réglementation, les projets et les initiatives européennes, concernant tous les modes de transport.
Le 3/4/2024, le loueur de wagonsGATX Rail Europe , a annoncé, qu'il allait apposé surceux-ci , un QR code (Quick Response code ), qui permettra un accès facile à toutes les données concernantcelui-ci .
Le 4/4/2024, la presse francophone, s'est indignée de la façon dont laSNCB / NMBS , avait réduit ses horaires en fonction des congés scolaires.
Les élèves du secondaire flamand on eut congé, en 2024, deux semaines début avril, alors que dans le secondaire francophone il y avait encore cours. En effet, pour ces derniers, leur congé à lieu en mai. Or les horaires ont été réduits pour toute la Belgique début avril, privant donc de train les élèves du secondaire francophone.
Le 8/4/2024, le CNT (Conseil National du Travail ) / NAR (Nationale Arbeidsraad ), a approuvé une hausse du remboursement des déplacements en train entre le domicile du travailleur et son lieu de travail, L'employeur remboursera au moins71,8% du prix de l’abonnement, contre 56% avant, et l’état fédéral y ajoutera7,5% .
Le 11/4/2024, on a appris, que le terminal Eurostar, de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , sera prochainement équipé de l'EES (Entry/Exit System ).
Ce système européen, dont l'entrée en vigueur est prévue pour le 6/10/2024, doit permettre de contrôler et d'enregistrer les voyageurs qui entrent ou sortent de l'espace Schengen. Les voyageurs devront s'y inscrire et scanner leur passeport. Leurs empreintes digitales et leur photo biométrique seront prises.
Infrabel, utilisait deux sortes de circuits de voie : leClearguard TCM 100 deSiemens Mobility et leJADE (Joint Accord Double Electric ) d'Alstom.
Le 16/4/2024, elle a annoncé, qu'elle allait les remplacer par un nouveau type, développé par Alstom à Charleroi, leJADE 3 .
Lescircuits de voie , qui permettent de localiser les trains, jouent un rôle primordial dans la gestion et la sécurité de leurs déplacements, ce qui influence directement leur ponctualité. Comme ce nouveau type, est moins sujet aux dérangements et qu'il dispose d'une fonction de diagnostic à distance, on espère une amélioration sur ce point.
Le 16/4/2024 également, les sociétés de transport publicSNCB / NMBS ,STIB / MIVB ,De Lijn et TEC, ont lancé une campagne commune pour demander plus de respect envers leurs collaborateurs.Celle-ci , est illustrée par douze visages.
A partir du 19/4/2024, laSNCB / NMBS , a renseigné, dans son application de planificateur de voyages, la composition et la disposition des voitures dans ses trains. C'est utile, pour repérer la première classe et où se trouve l'embarquement des vélos et des personnes à mobilité réduite.
Le 29/4/2024, on a inauguré le nouveau téléphérique de Huy. L'ancien n'était plus en activité depuis 2012.
Le 29/4/2024, a été fondée juridiquement, l'associationBack on Track Europe , qui milite pour le retour des trains de nuit.
Le 30/4/2024, Eurostar, a déclaré, s’engager à alimenter ses trains, avec 100% d'énergie renouvelable, d'ici 2030.
Le 2/5/2024, une loi a été adoptée, autorisant la présence et l'action d'agents Frontex en Belgique, et en particulier, àBrussels Airport et en gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid . Cette agence européenne, est chargée de la surveillances des frontières extérieures de l’espace Schengen.
Le 8/5/2024, les quatre ministres de la mobilité, laSNCB / NMBS et Infrabel, se sont engagés à favoriser la création de routes pour cyclistes le long des lignes de chemins de fer.
Le 13/5/2024, Infrabel, a donné, à la presse, plus d'explications sur les barrières des passages à niveau. La règle, est de les équiper dedemi-barrières , afin de ne pas enfermer un véhicule qui franchirait un passage à niveau dont une barrière s'abaisse derrière lui.
Mais il existe cinq passage à niveau équipés de barrières complètes. Ils doivent être équipés d'un radar qui est charger de détecter un éventuel véhicule prisonnier. Ils sont installés à Ath, Dampremy (commune de Charleroi), Dinant, Erquelinnes et Lessines.
e 17/5/2024, Infrabel, a annoncé, qu'elle va installer, des caméras intelligentes, à 70 passages à niveau.Celles-ci , détecteront, la présence problématique, d'un obstacle immobile, sur un passage à niveau ouvert, ce qui permettra d'arrêter le trafic ferroviaire.
Dans la nuit du 17/5/2024, des pluies torrentielles ont provoqué des inondations en région liégeoise. Le tronçonBressoux (commune de Liège) - Visé , a été hors service pendant plusieurs semaines. En plus, à la demande desPays-Bas , qui eux aussi avaient des dégâts, le trafic n'a été rouvert que le 18/6/2024. Pendant tout ce temps, une automotrice AM80 est restée bloquée en gare de Maastricht.
Le 20/5/2024, la SPC Spoorwegpolitie /Police des Chemins de Fer , a invité la presse à assister à sa lutte contre vol nocturne des câbles en cuivre posés le long des voies. L'utilisation d'un drone équipé d'une caméra thermique est une aide précieuse. A remarquer que les régions de Liège, Charleroi etLa Louvière , regroupent, à elles seules, la moitié des vols.
On ne peut pas dire que la justice est clémente pour les voleurs, car, le 21/5/2024, le trinunal de Verviers, en a condamné trois, à18 mois de prison.
Le 23/5/2024, Infrabel, a annoncé, avoir conclu un contrat, avec Thales, pour assurer sa cybersécurité.
Le 28/5/2024, Eurostar, qui avait auparavant, deux centres de gestion des opérations, un à Lille pour les anciens Thalys et l'autre à Bruxelles pour les anciens Eurostar, a annoncé, avoir maintenant regroupéceux-ci àBruxelles / Brussel .
Le 30/5/2024, on a appris, qu'Infrabel, avait conclu un contrat avec Lineas, lui permettant, de prendre en location, selon ses besoins, jusqu'à 20 locomotives auprès de ce dernier.
Une CCT (Convention Collective du Travail / CAO (Collectieve ArbeidsOvereenkomst ), entrée en vigueur le 1/6/2024, a porté progressivement, l'intervention de l'employeur dans le coût de l'abonnement de transport en commun, à71,8 % , voire avec crédit d'impôt, à79,3 % .
Ce devait être le 9/6/2024, avec des années de retard, que devaient commencer à circuler les trains Drielandentrein (un train pour trois pays ) mis en oeuvre par Arriva. La ligne ayant été inondée, ce fut le 30/6/2024. Ces trains, sont accessibles avec des titres de transportSNCB / NMBS .
Le 3/6/2024, on a appris, que l'Innovation Lab / Innovatie Lab de laSNCB / NMBS , s'était adjoint, le concours de la firme anversoise IO.
Le 5/6/2024, laSNCB / NMBS , a annoncé, mettre en vente un titre de transport réservé aux jeunes pendant les mois de juillet et d'aoüt : leYouth Holidays Combi .Celui-ci , sera aussi accepté sur les réseauxDe Lijn ,STIB / MIVB et TEC.
Le 12/6/2024, l' UAntwerpen (université d'Anvers ), a publié une étude sur l'impact de l'utilisation des réseaux sociauxX SNCB etX NMBS .
LaSNCB / NMBS , a commencé à les utiliser en 2013, alors qu'ils s'appelaient encore Twitter. Elle répond aux questions et aux plaintes des voyageurs, dans les15 minutes , dans80 % des cas et elle traite environ100.000 messages par an.
Alors qu'au départ,80 % des tweets étaient négatifs, maintenant ce n'est plus que57 % . LaSNCB / NMBS , a put ainsi expliquer, qu'elle n'était pas responsable du retard des trains dans68 % des cas.
En conclusion, le fait qu'une personne répond à leurs questions et à leurs plaintes, fait que le voyageur est plus satisfait du service rendu. Mais on pourrait objecter, que c'est le fait que rien ne change après une réclamation, qui fait qu'on se lasse.
A partir du 15/6/2024, tous les trains de laDB AG (Deutsche Bahn ) à destination deBruxelles / Brussel , ont été assurés par les nouvelles ramesICE 3neo .
Le 17/6/2024, l'ERA (European Railways Agency ), a, dans une interview à la presse, fait part de l'avancement du déploiement de la signalisation l'ETCS (European Train Control System ) en Europe. L'objectif reste de l'implanter totalement pour 2050, mais de très nombreux pays, faute de moyens, en ont une approche timide et dispersée.
Trois pays sont cependant à la pointe :
- la Suisse dont le réseau est entièrement équipé de l'ETCS de niveau 1
- le Luxembourg dont le réseau est entièrement équipé de l'ETCS de niveau 1 voire 2 pour certaines lignes
- la Belgique dont le réseau est équipé aux2/3 de l'ETCS de niveau 1 voire 2 pour certaines lignes.
A partir du 18/6/2024, les guichets et automates de vente de la gare d'Anvers-Central (Antwerpen-Centraal ), ont été déplacés vers un nouveau "Travel Store ", situé près du nouveau "Lijnwinkel" (centre d'information et de vente) deDe Lijn ,lui-même déplacé depuis le 18/9/2023. Tout les deux sont accessibles, soit directement par l'entrée Pelikaanstraat (rue du Pélican), soit par les entrées historiques et en parcourant les couloirs.
Le 25/6/2024, Eurostar, a dévoilé, deux de ses rames e320, revêtues d'une robe dorée, pour célébrer les jeux olympiquesParis 2024 .
Le 26/6/2024, laSNCB / NMBS etHR Rail , ont été condamnées pour harcèlement moral envers un conducteur. Seloncelui-ci , c'était pour l'empêcher d'alerter sur la procédure de régularisation de l'aptitude au bilinguisme du personnel déjà en place, qui se fait après uneformation/sensibilisation de seulement trois jours.
S'il est vrai, que la plus grande partie de la population belge n'est pas bilingue, et les conducteurs également, tout est organisé de longue date, pour que cela ne pose pas de problème, et bien avant le prescrit européen.
Le 28/6/2024, on a appris, que le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires ) / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ), avait rendu un avis sur les futurs tarifs 2025, de laSNCB / NMBS .
Les plus préoccupants, sont les tarifs forfaitaires, quelque soit la distance, que laSNCB / NMBS , veut remplacer par des tarifs tenant compte decelle-ci . Cela concerne les jeunes et les seniors, pour lesquels, dans certains cas, cela correspondra à un prix moitié moindre, mais dans des cas extrêmes, à un prix plus que doublé.
L'avis propose, dans un souci d'égalité, de fixer un prix maximum quelque soit l'âge, qui pour la deuxième classe, serait de17,80 € .
Le 30/6/2024, leStoomtrein Dendermonde-Puurs (Train à vapeur Termonde-Puers ), a inauguré un nouvel arrêt sur sa ligne musée.Celui-ci , desservira laKinderspeeltuin Sint-Pietersburcht (aire de jeux d'enfants du château Saint-Pierre ).
A lami-2024 , laSNCB / NMBS , a commencé à installer des bornes de réparation de vélo, dans les gares dotées d'un parking pour vélos. Ces bornes sont équipées de l'outillage nécessaire, mais c'est le cyclistelui-même , qui doit effectuer la réparation.
C'est le 5/7/2024, que la liaisonMaubeuge - Paris a été assurée pour la dernière fois par une rame tractée de voitures Corail.Celle-ci , est maintenant assurée par des automotricesRegio 2N construites par Alstom.
Les trains de laSNCB / NMBS , en provenance deCharleroi-Central , font correspondance, à Maubeuge, avec cette relation à destination de Paris.
Le 8/7/2024, laSNCB / NMBS , a réalisé un épisode zéro de son podcast (émission audio numérique )Bienvenue à bord /Welkom aan boord . Le premier épisode, a lui été diffusé le 30/9/2024.
A partir du 8/7/2024, la recherche d'un horaire sur le site de laSNCB / NMBS , a permis de visualiser la composition des trains.
A partir du 12/7/2024, l'application pour smartphone de laSNCB / NMBS , a permis d'acheter des titres de transportDe Lijn .
De 15/7/2024 au 19/7/2024, une équipe de tournage, a filmé en utilisant une voiture K1 du CFB (Chemin de Fer du Bocq ).Celle-ci , était placée à l'intérieur d'une tente. En effet, on filmait en VFX (Visual Effects , ce qui permet de manipuler ensuite l'image.
Le 17/7/2024, on a appris, que UNIA etTest Achats /Test Aankoop , menaçaient laSNCB / NMBS , d'une attaque en justice.Celle-ci, serait motivée par le fait que les opérations via un smartphone, reçoivent une réduction ou sont, dans certains cas, impossibles via un autre canal. Le 20/9/2024, on a appris que la plainte avait effectivement été déposée.
Il s'agit de produits qui, sur papier, nécessitent d'être complétés par le voyageur. Leur contrôle est donc plus difficile que ceux gérés sur smartphone.
Exemple : leStandard Multi , qui autorise dix voyages dans tout le pays, est tarifié 102 € mais seulement 99 € si géré par l'application sur smartphone.
Dans son programme du 18/4/2024, présenté avant sa réélection à la présidence de laCommission européenne ,Ursula von der Leyen , a promis d'instaurer, pour les voyages en train, un système transeuropéen de réservation et de billetterie.
Le 19/7/2024, un problème informatique dans un logiciel de la firme CrowdStrike, chargé d'assurer la protection des données des réseaux et serveurs informatiques, a provoqué une panne mondiale.Celle-ci , à notamment bloqué, l'achat en ligne des titres de transport de laSNCB / NMBS .
Le 24/7/2024, une intervention humaine maladroite dans l'informatique d'Infrabel gérant le trafic ferroviaire, l'a bloqué, dans tout le pays, pendant environ unedemi-heure .
Du 24/7/2024 au 11/8/2024, à l'occasion des jeux olympiquesParis 2024 , laSNCB / NMBS , a mis en service, deux paires de trains EuroCity, par la ligne classique, entreBruxerlles / Brussel et Paris. Une telle relation, n'existait plus depuis des années.
Le 25/7/2024, deux jeunes sont décédés àLaeken / Laken (commune deBruxelles / Brussel ), suite au contact avec le courant des caténaires. Ils avaient escaladé, de nuit, un poteau supportant un sectionneur.
Dans la nuit du 26/7/2024, laSNCF Réseau , le gestionnaire des infrastructures ferroviaires françaises, a été victime de sabotages sur chacune des lignes à grande vitesse qui convergent vers Paris. En effet, le feu a été mis dans les caniveaux qui abritent les câbles de la signalisation. Ces actes, visent à perturber l'ouverture desJeux Olympiques de Paris .
En particulier, l'incendie de Croisilles (Pas de Calais), a bloqué la relationBruxelles / Brussel - Paris pendant plusieurs jours.
A partir de lami-2024 , les accompagnateurs de train, ont disposé, sur leur smartphone, de l'application DiTA (Digital Train Attendant ), qui remplace ITRIS.
Un premier module; leur permet de consulter leur horaire de travail; et un deuxième, est utilisé pour le contrôle des voyageurs.
En août 2024, à l'occasion des jeux olympiquesParis 2024 , Eurostar, a pelliculé; deux rames de type E320, les 4017/18 et 4027/28, du slogan "Eurostar proudly supporting ", sur fond doré.
Le 20/8/2024, un individu a été interpellé en gare de Namur. Il avait fait le voyage depuis Dinant, en utilisant le dispositif de maintien qui permet de laver la vitre frontale arrière d'une automotrice Desiro.
A partir d'octobre 2024, laSNCB / NMBS , qui ne vendait déjà plus les tickets internationaux que dans 21 gares, a concentré cette vente dans douze "travel stores " spécialisés. Ce sont :Anvers-Central (Antwerpen-Centraal , Bruges (Brugge),Brussels Airport-Zaventem ,Bruxelles-Central / Brussel-Centraal ,Bruxelles-Midi / Brussel-Zuid ,Bruxelles-Nord / Brussel-Noord ,Charleroi-Central ,Gand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ),Liège-Guillemins , Louvain (Leuven), Mons et Namur.
Le 21/8/2024, on a appris, que, suite à un signalement duCentre Intégrité du Médiateur fédéral /Centrum Integriteit van de federale Ombudsman , Infrabel, allait enquêter, sur le fonctionnement, de son CLI (Centre Logistique Infrastructure ) / LCI (Logistiek Centrum Infrastructuur ) de Jemelle (commune de Rochefort).
Ce centre, transmet, aux organismes concernés, les infos plausibles communiquées par les lanceurs d'alerte.
Le 27/8/2024, une rame TGV, a percuté un tracteur et sa remorque sur un passage à niveau à Béclers (commune de tournai). Cet incident rarissime, a pu avoir lieu, car la ligne à grande vitesse, étant en travaux, le trafic était dévié par la ligne classique.
Le 9/9/2024, laSNCB / NMBS , a annoncé, que désormais, elle reprendra dans les statistiques accessibles au public, les retards de plus de 90 secondes et leur cause..
Le 10/9/2024, un dépannage inhabituel a été effectué en gare d'Hasselt. Une excavatrice, mettant à ciel ouvert un ancien tunnel sous voie, s'est retrouvée coincée au fond decelui-ci . Elle a été dégagée, par une locomotive qui l'a tirée avec un câble.
Le 16/9/2024, la police d'Etterbeek, a, à deux reprises, fait interrompre le trafic ferroviaire, pour pouvoir rechercher un chien qui s'était enfuit sur les voies, bilan : un cinquantaine de trains en retard et un dizaine d'annulés,40.000 voyageurs impactés.N'était-ce pas disproportionné ?
L'édition de septembre 2024 du salon Innotrans de Berlin, a été l'occasion de connaître le positionnement des grandes firmes ferroviaires :
-Siemens Mobility a mis en avant ses solutions de mobilité durable
-Alstom Transport a annoncé que tous ses nouveaux produits serontéco-conçus
- Vossloh a préconisé la compréhension globale du réseau.
La société gantoise OTIV, y a fait sensation avec le systèmeOTIV.ONE d'aide aux manoeuvres ferroviaires utilisant l'intelligence artificielle.Celui-ci , utilise trois caméras que le conducteur peut voir sur une tablette dans sa cabine.
Le 19/9/2024,Gwendoline Cazenave , patronne d'Eurostar, a menacé de ne plus desservir lesPays-Bas . En effet, le terminal international de la gare d’Amsterdam est fermé pour travaux depuis juin. Cela impose, d'effectuer le contrôle des passagers pour Londres (London), àBruxelles-Midi / Brussel-Zuid , ce qui prend 43 minutes. Mais les autres problèmes sont aussi nombreux : longueur de quai insuffisante, réduction de vitesse à80 km/h , etc.
Le 22/9/2024, on a appris, que le ministre démissionnaireGeorges Gilkinet , s'était opposé à la décision du conseil d'administration de laSNCB / NMBS , de freiner la croissance du nombre de trains en fonction de l'insuffisance de l'effectif des conducteurs. Mais le 4/10/2024, le conseil d'administration a confirmé sa décision, cette fois sans contestation du ministre.
Rappelons, que comme c'est arrivé pour Arriva, dans les premiers temps qu'elle assurait les trainsLiège - Maastricht , que le manque de conducteurs, entraîne la suppression de trains.
Le 23/9/2024, laCommission européenne , a publié une étude qui montre que la concurrence entre opérateurs ferroviaires, apporte une réduction de prix pour les voyageurs et les opérateurs de fret, ainsi qu'une augmentation des fréquences et de la qualité des services. C'est surtout vrai en Autriche, Italie et France.
Le 23/9/2024 également,Alstom Transport , a fait la démonstration, près de Salzgitter (Allemagne), qu'il pouvait faire circuler, une rame diesel VT648, en mode automatique, soit ATO (Automatic Train Operation ). En effet, dans le cadre du projet ARTE (Autonomous Regional Train Evolution ),celle-ci avait été équipée de caméras et d'un système de reconnaissance des signaux. En plus, son installation ETCS, permet d'assurer un pilotage GoA4, donc sans personnel à bord, depuis un centre de supervision centralisé.
Le 25/9/2024, on a appris qu'Eurostar, avait signé un accord de partenariat avec l'organisateur de voyages en avion SKYTEAM.Celui-ci , entrera en vigueur en 2025. Cela, devrait déboucher, sur un titre de transport unique, pour un voyage combinant train et avion.
Le 27/9/2024, on a appris, qu'Infrabel, s'inquiète du blocage persistant dans l'obtention du permis de construire le RER dans les communes deRhode Saint-Genèse (Sint-Genesius Rode ) et Linkebeek. Comme cela est dû à des recours déposés par Linkebeek, un permis séparé sera demandé, pour le trajet dans chaque commune. Toutefois, deux ponts ont déjà été adaptés sur le territoire deRhode Saint-Genèse (Sint-Genesius Rode ), travaux autorisés par un permis.
Le 1/10/2024, on a appris, qu'Infrabel, qui alors faisait tracter ses trains de travaux, essentiellement par des locomotives série 62 construites entre 1961 et 1966, est en train d'envisager une commande d'engins neufs qui pourrait porter jusqu'à 90 exemplaires.
Le même 1/10/2024, on a appris, qu'Infrabel, a lancé une campagne de recrutement par l'agenceD-Artagnan , avec les slogans "A fond dans ton job " et "Vollenbak vooruitgang ".
Le 4/10/2024, laSNCB / NMBS , a communiqué quels seraient les trains supplémentaires qu'elle compte ajouter en 2025. Il y a très peu d'ajout, comme l'a décidé le conseil d'administration.
Il faut cependant signaler que, à partir de juin 2025, la mise à quatre voies du tronçon entreBruxelles / Brussel et Bakenbos et la fin des travaux au pont deSaint-Job / Sint-Job àUccle / Ukkel , permettront d'augmenter le nombre de trains sur les lignes concernées.
Au vu de cette faible augmentation, on peut se demander, si l'objectif du contrat de service public, qui est une production91,6 train-km pour 2032, pourra être atteint. Ce contrat, prévoit bien une clause debonus/malus de maximum cinq millions d'euros, fonction des performances, notamment du nombre devoyageurs-km , qui naturellement est relié directement au nombre detrains-km . Pour 2023, elle s'élevait à- 416,666 € . Son influence sera-t-elle suffisante ?
Nombre de millions de km parcourus par des trains SNCB sur le réseau belge
2019 76,8 2020 * 72,5 2021 78,9 2022 78,0 * année de la pandémie
Le 8/10/2024, laSNCB / NMBS , a communiqué que la dernière des 445 voitures M7 de la première commande de 2015, venait d'être livrée. Mais comme il y a eu des commandes supplémentaires, portant à 700 les voitures à livrer, leur livraison va se poursuivre.
Le 18/10/2024, le CCVF (Comité Consultatif pour les Voyageurs Ferroviaires / RGCT (RaadGevend Comité van de Treinreizigers ), a émis un avis négatif, sur les projets, d'augmentation tarifaire de laSNCB / NMBS .Ceux-ci , ne seraient pas justifiés, vu la mauvaise qualité des services rendus.
A partir du 4/11/2024, Eurostar, a uniformisé, l'appellation de ses classes.
Dénomination des classes Eurostar fin 2024
ex-Thalys ex-Eurostar nouveau Eurostar Premium * Business Premier * Eurostar Premier * Confort Standard Premier Eurostar Plus Standard Standard Eurostar Standard * avec repas
Le 11/10/2024, a été inaugurée, une nouvelle écluse à Terneuzen, une nouvelle écluse, qui permettra l'accès des plus grands navires au port de Gand (Gent).
Le 12/10/2024, un accident mortel s'est produit en gare de Nivelles. Une dame a glissé entre le quai et un train qui démarrait. Le conducteur ne s'est aperçu de rien. Rappelons, qu'à part les automotrices AM86, aucun matériel de laSNCB / NMBS , ne dispose de rétroviseurs.
A partir du 15/12/2024, les NS, ont lancé un nouveau train entreBruxelles / Brussel et Amsterdam, qualifié d'Eurocity Direct, car faisant peu d'arrêts. Ce train est exploité avec les nouvelles automotrices ICNG (InterCity Nieuwe Generatie ) et réduit le temps de parcours de45 minutes . Il ne dessert pasAmsterdam-Central (Amsterdam-Centraal ) maisAmsterdam-Sud (Amsterdam-Zuid ) et est prolongé jusqueLelystad-Centre (Lelystad-Centrum). (
Le train classique, existant depuis 1957 au départ deBruxelles / Brussel , a été requalifié Eurocity, mais est désormais limité àRotterdam-Central (Rotterdam-Centraal ).
Comme Eurostar, était aussi demandeur de plus de relations, pour attribuer tous ces sillons, on a dû supprimer ou modifier des trains du service intérieur.
Au même temps, laSNCB / NMBS , a réintroduit toute l'année, l'ICBruxelles / Brussel - Paris via Mons et les lignes classiques, qui avait circulé l'été.
Trams et métros modernes
La loi du 8/8/1988, a fait du transport par tramways et bus une compétence régionale. Ceci engendra une réorganisation complète du secteur ainsi, qu'en 1991, la disparution de laSNCV / NMVB .
En Wallonie, on créa la SRWT (Société Régionale Wallonne des Transports ), qui est une holding qui chapeaute les cinq sociétés d'exploitation :
-TEC Brabant Wallon
-TEC Charleroi (la seule ayant un réseau de trams)
-TEC Hainaut
-TEC Liège-Verviers
-TEC Namur-Luxembourg .
Le siège central de la holding fut établi à Namur.
En Flandre (Vlaanderen), on créa la VVM (Vlaamse VervoerMaatschappij ), soit lasociété flamande de transport , avec cinq directions régionales :
- Anvers (Antwerpen) possédant un réseau de tram
- Gand (Gent) possédant un réseau de trams
- Hasselt
- Louvain (Leuven)
- Ostende (Oostende) possédant un réseau de trams.
Le siège central de la société fut établi à Malines (Mechelen).
Tous ces réseaux de trams sont à écartement métrique.
ABruxelles / Brussel , la situation resta inchangée. Le réseau ne comportait plus que des voies à écartement de1,435 m .
Le 1/1/1991, la SELV (Société d'Exploitation Liége-Verviers ), fut intégrée auTEC Liège-Verviers . Elle venait, en 1990, de regrouper les réseaux liégeois de la STIL (Société des Transports Intercommunaux de Liège ) et verviétois de la STIV (Société des Transports Intercommunaux de Verviers ). Ces réseaux avaient abandonnés respectivement l'exploitation des tramways en 1968 et 1969.
Maintenant que les régions sont compétentes pour organiser les transports publics, elles légiférèrent l'une après l'autre :
- le 21/12/1989, un décret de la région wallonne organise la SRWT (Société Régionale Wallonne des Transports ) commercialisée comme TEC
- le 31/7/1990, un décret de la région flamande organise la VVM (Vlaamse VervoerMaatschappij ) commercialisée commeDe Lijn
- le 22/11/1990, une ordonnance du gouvernement bruxellois organise laSTIB / MIVB
- le 21/6/1991, la SELV est intégrée aux TEC
- le 30/12/1991, laSNCV / NMVB est dissoute.
Et dans la foulée, les nouvelles sociétés choisirent leurs logos :
A remarquer, que chacune des cinq sociétés des TEC inscrit son nom au bas du logo commun.
TEC De Lijn STIB sans S ni M STIB 1991
Directement après sa création en 1988,De Lijn lança sa "Zonnelijnactie" (action de promotion de la ligne du soleil ), qui visait à attirer les touristes sur les trams de la ligne de la côte ou Kusttram. A remarquer, que les folders édités à cette occasion, étaient en plusieurs langues.
En 1988 également, laSTIB / MIVB , fit appel à la société BEVAC pour concevoir un système informatique de gestion des circulations du métro.
Le 31/8/1988, on a inauguré, dans la station Stockel du métro bruxellois, une fresque dessinée par Hergé.
Le 2/10/1988, laSTIB / MIVB , inaugura le passage depré-métro à métro de la ligne de la petite ceinture. De plus, elle a été prolongée de façon à relier la stationGare du Midi / Zuidstation à celle de Simonis. On forme ainsi, une seconde ligne de véritable métro. C'est sa stationArts-Loi / Kunst-Wet , qui permet la correspondance avec la première ligne.
Le 24/3/1989, la ligne de tram 3 de Gand (Gent), fut convertie en ligne de trolleybus. Le matériel utilisé était du type AG280T du constructeurvan Hool . Il était équipé d'un générateur auxiliaire, permettant de quitter les lignes d'alimentation sur de faibles distances.
En 1990, laSTIB / MIVB , équipa ses stations de métro, d'un "système d’information dynamique ". Il s'agit d'un tableau représentant schématiquement la ligne, qui comporte dans sa partie inférieure, des voyants s'allumant au fur et à mesure de la progression des rames.
Ceci permet au voyageur sur le quai, de visualiser l'approche des rames le concernant, et d'estimer son temps d'attente.
Le 21/9/1990, fut une date importante dans le développement dupré-métro anversois. Grâce au Brabotunnel (tunnel de Brabo ), il a désormais franchi l'Escaut (Schelde) et a atteint la station "Linkeroever" sur sa rive gauche de l'Escaut (Schelde).
Peu de temps après sa création, laSTIB / MIVB , a choisi pour son personnel masculin, un nouvel uniforme. Celui pour le personnel féminin, suivra plus tard. Cet uniforme a évolué au cours du temps.
Couvre-chefs portés par le personnel de la STIB
conducteur avant 1985 controleur après 1985 personnel féminin
C'est à partir de 1991, que le TEC, a commencé à peindre ses véhicules dans une livrée propre, principalement jaune, avec du rouge et du gris. De son côté,De Lijn , avait déjà opté pour une livrée principalement blanche, avec du gris et du jaune.
Le 5/10/1991, a été fondée, l'associationPRO-TRAM pour défendre le patrimoine et l'avenir du tram.
En 1992, on a suspendu les travaux de l'antenne de Châtelet duMétro léger de Charleroi alors qu'une partie des voies était déjà posée.
Le 29/2/1992, une tempête fit s'écrouler la toiture du dépôtSNCV / NMVB de Thuillies. Le matériel historique qui y était préservé fut détruit ou gravement endommagé.
Et pas de chance pour ce bâtiment, il fut incendié le 2/2/2003, suite à un acte de malveillance, ce qui causa la perte de trois trams préservés par l'ASViAssociation pour la Sauvegarde du Vicinal ).
L'abandon du TAU (Transport Automatisé Urbain ) et d'autres difficultés, mirent les ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi ) dans une impasse financière. Malgré diverses restructurations, démantèlements et rachats par d'autres groupes, ils ne purent se redresser. Le 13/5/1992, ils cessèrent d'exister en tant que tel.
Le 16/6/1992, laSTIB / MIVB a décidé d'étendre à tout son matériel roulant, le logo au rectangle bleu qu'elle avait commencé à apposer sur ses trams en 1991.
Le 28/8/1992, lepré-métro de Charleroi, a mis en service, la ligne 54Gilly - Charleroi-Sud .
En 1993, laSTIB / MIVB a pris livraison de ses premiers trams à plancher bas, les T2000. Ils étaient construit par la BN (Brugeoise et Nivelles ) en partenariat avec les ACEC.
Ses bogies sont issus des expérimentations faites en 1985 pour le TAU. Orcelui-ci était conçu pour franchir des courbes de très faible rayon. Pour cela, ses roues n'étaient pas montées deux par deux sur un essieu mais pouvaient tourner chacune sur leur propre axe à des vitesses différentes.
De plus, pour obtenir un plancher bas, on choisit de placer, côté voyageurs, des roues de très petit diamètre, non motorisées. Les autres roues sont de taille normale et sont motorisées.
La manière dont l'intercalaire en caoutchouc et inséré entre les roues et leur bandages, ne permet pas de rectifier ce dernier lorsqu'un plat survient, à cause du risque d'échauffement. Pourtant c'est courant sur d'autres types de roues. Elles doivent donc être changées régulièrement, ce qui entraine des coûts importants et immobilise le matériel à l'entretien.
Ces trams émettaient un horrible crissement dans les courbes et provoquaient d'importantes vibrations dans les immeubles voisins. Au point que la commune deSchaerbeek / Schaarbeek , par un arrêté du 9/8/2013, alla jusqu'à les interdire de circuler, jusqu'à obtention de la promesse de poser un tapisanti-vibration en-dessous des voies.
Une telle construction moderne, avec des roues de diamètre très différent, est unique et n'a pas été reproduite. Notons cependant, que laSNCV / NMVB utilisa, en petit nombre, des bogies "maximum-traction " basés sur le même principe.
A partir de 1993,De Lijn a entrepris de modifier une partie de ses motrices de typeLRV BN de la ligne de la côte, nouvelle face avant et intercalation d'un élément central à plancher surbaissé. Ainsi modifiées,celles-ci avaient plus de capacité mais perdaient la possibilité de circuler en unité multiple.
En 2002, une deuxième série de motrices fut traitée, avec également ajout d'un élément central, mais cette fois il était un peu plus long et mieux harmonisé avec le véhicule.
En août 1993, des passionnés ont créé, à Halanzy, un petit musée minier, consacré à l'ancienne extraction du minerai de fer.
Ce MMM (Musée Minier Métallurgique), conserve un exemplaire de chaque type de berlines utilisé. Ce matériel à voie étroite, ne se différenciait pas de ceux des charbonnages :
- berlines à parois fixes à décharger au moyen d'un culbuteur
- berlines à basculement unilatéral
- berlines à basculement bilatéral
- berlines à basculement frontal utilisées pour les travaux de la voie.
Le 29/8/1993, les TEC, arrêtèrent l'exploitation de la ligneCharleroi - La Louvière . Cette ligne, qui avait été rénovée 10 ans auparavant, était la dernière ligne interurbaine de Wallonie.
De nombreuses motrices de type SJ, devenaient en conséquence sans emploi. Unedemi-douzaine d'entre elles furent transformées en véhicule de service :
- motrice 7874 (ex-9174) entretien des voies
- motrice 7875 (ex-9175) dépannage
- motrice 7876 (ex-9176) signalisation
- motrice 7879 (ex-9179) voie
- motrice 7882 (ex-9182) lignes aériennes
- motrice 7884 (ex-9184) voie
- motrice 9591 (ex-9094) contrôle des lignes aériennes.
Le 26/9/1993, c'est au tour de laSTIB / MIVB de supprimer le tram 58, qui desservait Vilvorde (Vilvoorde), et sortait donc de la région bruxelloise. Comme à chaque fois, place au bus.
Mais par après, on assista partout à un nouvel essor des tramways avec, notamment, des prolongations de ligne, telle celle qui, depuis le 1/7/1998, conduit les trams de la côte jusqu'à la gareSNCB / NMBS deLa Panne (De Panne ).
C'est le 11/11/1993, qu'a été fondée, l'association TRAMANIA, qui a pour but de protéger et de mettre en valeur les anciens trams belges.
Le 3/12/1993, on a prolongé lepré-métro , qui va de la gare deBruxelles-Midi / Brussel-Zuid àBruxelles-Nord / Brussel-Noord , jusque la station Albert.Celle-ci possède deux niveaux, dont un, alors inutilisé, est réservé à une future ligne de métro ou depré-métro .
Dans un premier temps, les trams accédèrent au niveau -2, mais en 2023, on les a déplacés au niveau -1, pour libérer le niveau -2 pour le future métro.
Le 31/8/1994, laSTIB / MIVB , a débuté l'utilisation, pour ses lignes de tram 19 et 23, de l'ancien tunnel de laSNCV / NMVB qui passe sous le parc de Laeken, et qui avait été abandonné en 1978.
A remarquer, que le MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ), occupe une partie libre de ce tunnel pour y ranger du matériel.
Le 1/9/1994, on a mis en service, sur le réseau de Gand (Gent), les premiers des neuf trams Düwag, acquit d'occasion auprès du réseau allemand de Bochum.Ceux-ci , cessèrent d'être utilisés en avril 1998.
En 1996, après de nombreuses années favorables aux autobus, la Flandre (Vlaanderen) croit de nouveau en l'avenir du tram. En effet, le ministreEddy Baldewijnsw autorise une commande de nouveaux trams pourDe Lijn .
Ces trams furent livrés à partir de 1999 et furent appelés HermeLijn (les trams De Lijn aux couleurs de l'hermine ).
En 1996 egalement, laSTIB / MIVB prit possession de deux draisines GEISMAR pour l'entretien nocturne de ses lignes de métro. Elles furent baptisées Romeo et Giulietta.
A cette époque, les sociétés de transport public créèrent tour à tour leurs sites internet :
- 1996,De Lijn
- 1998, laSTIB / MIVB
- 2000, le TEC.
Le 6/8/1996, la motrice 10093SNCV / NMVB , fut installée, comme monument, aurond-point du champ des Corbeaux à Châtelineau, non loin du Cora.
On l'avait dénommée "pimpon". Son état ne cessant de se dégrader, elle fut démolie sur place, le 16/9/2016.
En 1997, apparaît àLa Haye (Den Haag ), la tradition de kersttram (tram de Noël), décoré de lumières comme cela se faisait auxEtats-Unis pour des trams et trains. On l'imita à la côte belge en 2011, à Gand (Gent) en 2013, à Anvers (Antwerpen) en 2019 et finalement àBruxelles / Brussel aussi en 2019, mais sous l'appellation deSanta’s Tram .
Notons, que Charleroi a aussi son tram de Noël, mais il n'est pas illuminé, il est simplement revêtu de la mention "Bia' Noël à ter' tous " (bon Noël à tous ).
Le 1/9/1997,De Lijn , mit en activité son nouveau dépôt anversois de Luchtbal. Dénommé PAL (Punt Aan de Lijn ) (point à la ligne ), il s'ajoute à ceux de d'Hoboken et de Deurne.
C'est en 1998, que leTEC Charleroi , a mis ses horaires à disposition sur internet. Mais il fallut attendre 2004, pour qu'un site, "infotec.be ", donne l'ensemble des horaires du groupe.
C'est le 26/6/1998, que le Kusttram, a été mis en connexion avec la gareSNCB / NMBS d'Adinkerque (Adinkerke), commune deLa Panne (De Panne ). Cela faisait 42 ans que cela ne s'était plus produit !
Comme bien d'autres projets, sa genèse est le fruit d'un long processus :
- janvier 1977 décision ministérielle de principe
- courant 1978 concertation avec l'administration communale
- 10/6/1991 installation d'un groupe de travail
- 6/11/1991 proposition de trois variantes de tracé par le groupe
- 24/6/1992 proposition d'autres variantes parDe Lijn
- 23/2/1994 approbation du tracé définitif
- 15/4/1996 début des travaux
- 26/6/1998 mise en exploitation.
Fin 2000, laSTIB / MIVB , a terminé la rénovation de la station de métroMaelbeek / Maalbeek . Pour la première fois, on y a prévu deux ascenseurs.
Avant cela, les stations du métro bruxellois, ne disposaient pour accès, que des escaliers fixes et des escalators. Par après, au fur et à mesure des rénovations, on y installa en plus des ascenseurs.
L'UITP (Union Internationale des Transports Publics ), encourage régulièrement ses membres en leur attribuant un prix. Ce fut le cas pourDe Lijn en 2001 et laSTIB / MIVB en 2003.
LesBriqueteries de Ploegsteert (commune deComines-Warneton ), comme cela se faisait anciennement, transportaient l'argile, grâce à un réseau en voie de60 cm .
En juillet 2001, il a été remplacé par des bandes transporteuses. Ses quatre locotracteurs Moës, ont donc cessés leur activité. Avec la fin de ce réseau, on peut dire, qu'une page est tournée.
Le 5/5/2001, l'ancien dépôt "Groenenhoek" (coin aux légumes verts ), a été mis à disposition du VlaTAM (Vlaams Tram- en AutobusMuseum ) (musée flamand des trams et bus) à Berchem, dans la métropole anversoise.
En 2002, sur un tronçon de la ligne 1 du tram de Gand (Gent), fut posée la première voie, isolée du trafic routier, à la fois parcourable par les trams et les bus. Pour éviter que le revêtement au bord des rails ne soit défoncé par les bus, ce qui arrive inévitablement avec des pavés, les rails furent noyés dans du béton. Les rails sont toutefois entourés de matière isolante, ce qui permet leur remplacement.
En 2003, un gigantesque plan d'extension des lignes de tram et de bus en Flandre (Vlaanderen) est élaboré parDe Lijn . Sous le nom de Pegasusplan (Plan Pégase ), il oriente tous les développements ultérieurs pour les années 2003 à 2025. Il sera repris et affiné ensuite dans laMobiliteitsvisie 2020 (Vision mobilité 2020 ).
En prolongement de ce plan, le gouvernement flamand a repris dans un document, toutes les solutions envisageables, le Wensnet (Réseau idéal ) :
- des lighttrains (trains légers ), soit des trams qui peuvent qui peuvent quitter leurs rails et monter sur les voies RER
- des sneltrams (trams rapides ), soit des trams qui ne s'arrêtent qu'aux endroits importants
- des snelbus (bus rapides ), soit des bus qui ne s'arrêtent qu'aux endroits importants.
Le 1/2/2003, ont été lancés les tickets JUMP. Ils sont utilisables chezDe Lijn , laSNCB / NMBS , laSTIB / MIVB et aux TEC.
Le 16/3/2003, laSTIB / MIVB , à prolongé la ligne de métro 1B jusque la stationErasme / Erasmus en face de l'Hôpital Erasme .Celle-ci , établie à l'air libre, a été dessinée par le bureau dePhilippe Samyn ,Samyn and Partners .
Récapitulons, les prolongations des lignes de métro bruxellois 1 et 2.
Ligne 1 crée en 1969 * de Brouckère à Schuman
année ligne prolongation 1976 1A Beaulieu 1976 1B Tomberg 1977 1 Sainte-Catherine 1977 1 Demey 1981 1 Beekaert 1982 1A Bockstael 1982 1A Herman Debroux 1982 1B Saint-Guidon 1985 1B Weeweyde 1988 1 Stockel 1992 1B Bizet 1998 1A Heyzel 2003 1 Erasme * tram converti en métro en 1976
Ligne 2 crée en 1970 * de Madou à Porte de Namur
année ligne prolongation 1974 2 Rogier 1986 2 Simonis 1988 2 Gare du Midi 2009 2 Roi Baudouin * tram converti en métro en 1988
En 2004, a été mis en service, à Spa, un petit funiculaire reliant la ville au complexe thermal Aqualis construit sur une colline.
C'est aussi en 2004, qu'a été fondée l'associationDe Poldertram , qui a entrepris de restaurer d'anciennes motricesSNCV / NMVB à Lochristi.
C'est en 2004 également, qu'on a inauguré, à Thuin, leCentre de Découverte du Chemin de Fer Vicinal . C'est un musée qui sert de base à la ligne touristique exploitée par l'ASVi.
C'est le couronnement de nombreux efforts : en 1978 premières circulationsThuin - Lobbes , en 1993 conversion du tronçon de la ligneSNCB / NMBS Thuin - Biesmes à l'écartement métrique et en 1996 construction du dépôt.
Le 20/2/2004, on a inauguré le nouveau siège central deDe Lijn à Malines.
Le 5/4/2004,De Lijn a ouvert une ligne téléphonique pour répondre aux appels urgents des voyageurs,De Lijninfo , soit le070 220 200 .
En avril 2004, leSF MUNI (San Francisco MUNIcipal railway ), a acquis la motrice 7037 de laSTIB / MIVB . Elle la fait rouler comme matériel historique, d'abord sous le numéro 737 peinte en bleu, puis, à partir de 1952, dans sa présentation d'origine.
En mai 2004,STIB / MIVB , a lancé sa première "ambassade de prévention ". Ces ambassades sont animées par agents spécialisés de la société.Ceux-ci , portent un gilet rouge marqué "STIB-MIVB PREVENTION PREVENTIE .". , a confié à SWECO, l'étude de la faisabilité d'une ligne de métro vers le nord de
Ils occupent des stands d'accueil temporaires, dans les stations de métro, et contribuent ainsi à y créer une atmosphère rassurante.
Le 15/4/2005, la ligne 1 du tram de Gand (Gent) fut prolongée jusqu'àFlanders Expo . Le nouveau terminus fut équipé d'un abri en métal et verre de l'architecteJacques Voncke et de son cabinetsignum+ architectes .
Le 25/6/2005, a été inaugurée la nouvelle gare de départ du TTA (Tramway Touristique de l’Aisne ). Elle partage ses locaux avec ceux duRoyal Syndicat d'Initiative d'Erezée .
C'est en septembre 2005, que laSTIB / MIVB , a pris livraison de ses premiers tramsFlexity Outlook livrés parBombardier Transport .Ceux-ci , formèrent la série T3000/T4000.Ceux-ci , sont équipés d'un dispositif de sécurité qui surveille le respect de la vitesse autorisée et de la signalisation dans les tunnels.
Les T3000 sont à cinq modules et les T4000 à sept modules. Leurs livraisons s'étalèrent jusqu'au 17/3/2015.
En 2006, laSTIB / MIVB , a commencé à peindre la traversée de ses voies destinées aux piétons, en rouge avec des lettres blanches marquées "T R A M ".
Ceci est surtout important lorsque ces traversées sont dans le prolongement d'un passage protégé pour les piétons. Alors que sur un passage protégé le piéton a priorité, pour la traversée des voies, c'est le tram qui l'a.
En mars 2006, laSTIB / MIVB , a annoncé son intention d'appliquer, à tout son matériel roulant, une nouvelle livrée. Elle remplacera les couleurs jaune et bleue des trams et bus ainsi que celles grise et orange du métro.
Pour tous les véhicules, la teinte de base sera le gris argenté, mais la deuxième couleur sera différente selon sa catégorie :
- bronze pour les trams
- rouge cuivré pour les bus
- cuivre pour les métros.
Par ailleurs, sur les conseils du bureauMinimale Design Strategy , toute la signalétique a été revue.
Le 4/3/2006,De Lijn , a mis en exploitation, à Anvers (Antwerpen), la ligne de tram 5.Celle-ci , parcourt le tunnel dupré-métro , puis se prolonge jusque Deurne. A cette occasion, une réorganisation de plusieurs lignes eut lieu. Cette opération, est le résultat des propositions faites par l'association des usagers.
Le 16/5/2006, un incident extraordinaire, par sa solution, s'est produit avec un tram articulé T3000 sur la ligne 91 de laSTIB / MIVB .
Celui-ci , circulait normalement sur la voie de droite de cette ligne à double voie. Devant prendre un embranchement situé à gauche, ce tram s'est engagé sur un aiguillage, en position déviée, qui devait le faire aller sur le voie de gauche, d'où il pourra atteindre son embranchement, par un autre aiguillage situé plus loin. Mais pour une raison inconnue, pendant qu'il traversait cet aiguillage,celui-ci , s'est remis en position droite. Résultat, le début du tram, était sur la voie de gauche et sa fin sur la voie de droite. Il avait fait un "bivoie" sans dégâts, ni à lui ni à l'infrastructure.
Pour remettre le véhicule entièrement sur une même voie, on l'a fait circuler à cheval sur les deux voies parallèles, jusqu'au prochain aiguillage de la voie de droite, qui, en position déviée, remit la fin du tram sur la même voie de gauche que son début.
Le 31/5/2006, un protocole d’accord a été signé par les différents ministres de la mobilité en vue du développement d’une carte à puce électronique valable sur tous les réseaux de transports publics du pays.
En avril 2007, le réseau du métro bruxellois, exploité par laSTIB / MIVB , ayant connu une extension progressive, on commença à mettre en service un matériel de type Boa, en plus de celui type Mx. Dans ce nouveau matériel, les voyageurs peuvent circuler sans entrave sur toute la longueur de la rame.
Le constructeur basque espagnol CAF, fournit alors 21 rames formant la série M6.
C'est en 2007 queDe Lijn a lancé le "SMS-ticket " qui permet de payer son voyage à partir d'un téléphone portable. Le code de commande est DL et il faut appeler le numéro 4884 avant le voyage.
Son tarif est avantageux mais le message est facturé comme n'importe quel SMS par l'opérateur GSM du voyageur.
Le 30/3/2007, le parlement bruxellois a approuvé la création, par laSTIB / MIVB , de Citeo. Cette filiale avait pour objetctif de financer l'infrastructure du réseau. Mais ce montage fut refusé par l'organisme européen Eurostat.
Le 7/5/2007, a été publiée une étude concernant la possibilité de faire circuler du matériel "light rail " sur le réseau ferroviaire, tout en maintenant le traficSNCB / NMBS . Pour cela, on utiliserait des trams adaptés à cette possibilité, on les dénomme aussitrams-trains .
Rien n'est insurmontable si on a le financement, mais les surcoûts sont dissuasifs, pensons à l'obligation d'avoir des quais de hauteurs distinctes pour les deux catégories de véhicules. Cette étude, n'eut pas de suite.
Le 16/7/2007, a été fondée, à Soignies, la société PREFArails. Elle produit des rails pour tramway, qui sont enrobés de caoutchouc, ce qui réduit fortement les vibrations transmises aux immeubles en espace urbain.
Ces rails peuvent aussi être intégrés dans une plateforme préfabriquée, ce qui accélère fortement leur pose. Le remplacement des rails usés est facilité par la présence du joint en caoutchouc.
En septembre 2007,De Lijn a annoncé le Neptinusplan (plan Neptune) qui concerne laFlandre occidentale (West-Vlaanderen ). Ce projet s'intègre dans le plan concernant toute la Flandre (Vlaanderen), le Pegasusplan.
Le 24/9/2007, la commune de Hotton, a installé l'ancienne remorque vicinaleA 10737 comme monument.Celle-ci , a été fournie par le TTA et c'est le bureau d'architecture AAB, qui l'a mise en valeur.
Le 23/1/2008, on a appris que laSTIB / MIVB , avait commandé 102 tramsFlexity Outlook supplémentaires àBombardier Transport .
Ceci portera à 170 le nombre de trams de ce type qu'elle possédera.Ceux-ci sont répartis entre les T3000 à cinq modules et les T4000 à sept modules.
Le 1/2/2008,De Lijn a communiqué qu'elle installait des caméras dans tous ses trams et dans un grand nombre de bus.Celles-ci enregistrent les images qui peuvent être consultées par après si nécessaire.
A partir du 11/2/2008, laSTIB / MIVB , a commencé à adopter une conduite moins gourmande en énergie sur ses lignes de métro : l'Ecodrive. Pour cela, la vitesse maximum des rames a été ramenée de72 km/h à50 km/h . Vu la faible distance entre les stations, la vitesse de72 km/h ne pouvait être atteinte qu'un bref instant entre une forte accélération et un freinage intensif.
Le 29/4/2008, le bureau d'étudeGrontmij Vlaanderen , qui fait partie du groupeSweco Belgium , a remis aux autorités flamandes, qui le lui ont demandé, son rapport "Analyse van de mogelijkheden voor lightrail in Vlaanderen " ("Analyse des possibilités d'utilisation du tram-train en Flandre ").
Trois utilisations possibles ont été envisagées,Anvers (Antwerpen) - Puers (Puurs) ,Gand (Gent) - Maldegem etZeebruges (Zeebrugge) - Lichtervelde . Toutes buttent sur la problématique de l'accès destrams-trains aux lignes et aux gares utilisées par laSNCB / NMBS . Il faudrait donc que ce soit cette dernière qui gère lestrams-trains .
Le 8/5/2008, a été fondée l'association ETG (Erfgoed Tram en bus Gent en Oost-Vlaanderen ). Elle a pour but de préserver le patrimoine des trams et bus de la région de Gand (Gent). Son nom est un clin d'oeil aux anciens ETG-TEG (Elektrische Tramwegen van Gent -Tramways Electriques de Gand ).
Elle possède deux motrices PCC, encore aux couleurs de la MIVG (Maatschappij voor het Intercommunaal Vervoer te Gent ), qu'elle fait rouler de temps en temps sur le réseau gantois.
Le 5/6/2008, laSTIB / MIVB a inauguré ledépôt métro Jacques Brel . Avant elle ne possédait qu'un seuldépôt métro , Delta.
En juin 2008, fut fondé en Flandre (Vlaanderen), l'organisme META (MobiliteitsErfgoed Tram en Autobus ) pour chapeauter les initiatives de protection du patrimoine relatif aux trams et bus. Parmicelles-ci , citons leTTO-Noordzee qui organise des circulations de trams historiques sur la ligne de la côte.
Le 31/7/2008, laSTIB / MIVB , a créé son propre service de sécurité. En 2012, ses agents ont été autorisés à se faire présenter la carte d'identité des voyageurs.
Au 1/8/2008,De Lijn innove dans la vente des titres de transport. Désormais, via le siteTicketten de Lijn eShop , on peut commander des tickets et les faire livrer par courrier postal par bpost (nouveau nom depuis 2010 de La Poste).
A l'automne 2008, laSTIB / MIVB , a ouvert sondépôt-atelier de Haren (commune deBruxelles / Brussel ) aux trams et aux métros. Un garage pour autobus y était déjà installé depuis 1977 et différents services y sont présents, dont le centre de formation. En 2018, le bureau d'ADE (Architecture Design Environnement ), l'a agrandi et transformé et il devient le MCH (Maintenance Center Haren ).
Cet atelier traite des gros entretiens et des réparations importantes. Il reconditionne l'ancien matériel et effectue les tests de réception du nouveau. Il dispose pour cela d'une voie d'essais, adaptée à la fois aux trams et aux métros.Celle-ci , est prolongée en dehors du site, pour se raccorder au réseau Infrabel à proximité du point d'arrêt de Haren (commune deBruxelles / Brussel ).
A terme, ce site moderne remplacera les anciens ateliers de Belgrade, Cureghem, Birmingham etPetite Ile .
En novembre 2008, laSTIB / MIVB obtient la mise en service la priorité aux feux de circulation sur les boulevards de la grande ceinture. C'est tout bénéfice pour ses tramways.
Le 2/12/2008, le gouvernement de la région flamande a lancé le projet LIVIAN pour améliorer le réseau de trams de la ville d'Anvers (Antwerpen. Ce projet s'intègre dans le plan concernant toute la Flandre (Vlaanderen), le Pegasusplan.
A lami-mars 2009, laSTIB / MIVB , a terminé d'équiper les carrefours et le matériel du tram 23, du système MS12, qui leur donne la priorité de passage.
Toutefois, la généralisation de ce système à l'ensemble des carrefours, des trams et des bus, ne put se faire, pour des raisons financières, techniques et administratives. En particulier, de nombreuses communes, jalouses de leur autonomie, s'y opposèrent.
Il faudra attendre 2018, pour que soit envisagée une solution plus moderne et moins onéreuse, en plus compatible avec celle retenue parDe Lijn .
En 2009, beliris, organe qui réunit l'état fédéral et la région de Bruxelles-CapitaleBruxelles / Brussel . Cette société, a recherché des collaborations et a formé le BMN (Bureau Métro Nord ).
A partir du 2/3/2009, les inspecteurs deDe Lijn , les "lijntoezichters", ont reçu, en plus, la qualification de gardes de sécurité.
Courant mars 2009, laSTIB / MIVB , a regroupé ses services centraux, dans l'immeuble rénovéRoyal Atrium .
En avril 2009,De Lijn , a publié un document intitulé "Mobiliteitsvisie De Lijn 2020 " (vision de la mobilité pour De Lijn en 2020). On y rêvait de quatre réseaux de trains légers et de 16 lignes de tram rapides.
Cette vision envisageait de créer un réseau de trains légers à Courtrai (Kortrijk) et de tirer des lignes de tram rapides, même hors de Flandre (Vlaanderen), pour atteindre la région bruxelloises et Maastricht.
Le 4/4/2009, le métro bruxellois est bouclé et désormais ceinture la ville. Une antenne vers leHeysel / Heisel est aussi inaugurée. A cette occasion, le réseau est restructuré en 6 lignes, dont les lignes 3 et 4 enpré-métro .
Les lignes de métro 1A et 1B perdent leur dénomination et sont absorbées par les nouvelles lignes numérotées de 1 à 6.
Entre les stationsGare de Midi / Zuidstation etHeysel / Heisel , les rames circulent à gauche, alors que, sur le reste du réseau, elles circulent à droite.
Avec la fin de l'exploitation des trolleybus à Gand (Gent) le 15/6/2009 disparaît ce mode de transport en Belgique. Il avait débuté expérimentalement en 1929 dans le port d'Anvers (Antwerpen) et fut utilisé aussi à Liège, Seraing etBruxelles / Brussel .
En octobre 2009, ont débuté les premiers travaux du projet anversoisBrabo 1 . C'est le premier PPP (Partenariat Public-Privé ) que le gouvernement flamand a conclu en ce qui concerne les transports publics.
Celui-ci , consistait en la création de deux nouvelles lignes de tram :Deurne – Wijnegem etMortsel – Boechout . Il a été terminé en 2012.
En 2010, un réaménagement de laplace Flagey / Flageyplein dans la commune bruxelloise d'Ixelles / Elsene a été effectué par le bureau d'architectureLatz + Partner .
Dans ce cadre, un arrêt de tram équipé d'une structure tubulaire avec toit vitré couvrant les voies, a été réalisé par le bureau d'architectureD+A International . Malheureusement, il ne protège pas de la pluie rasante.
Dans le courant de l'année 2010, laSTIB / MIVB a équipé ses véhicules, du système d'aide à l'exploitation Phoenix, dont l'une de ses fonctions, est de décompter le temps, entre l'horaire théorique, et le redémarrage à partir d'un arrêt.
Le 12/1/2010, laSTIB / MIVB , a inauguré, à son siège central, un espace appeléMobi Square .Celui-ci , a pour fonction, de présenter l'entreprise aux visiteurs.
Le 21/1/2010, les motrices 3050 et 3051 de laSTIB / MIVB , ont été mises en service sur l'Olympic Line de Vancouver. Il s'agit d'un prêt le temps desJeux olympiques dans cette ville canadienne.
Le 24/3/2010, legouvernement wallon a approuvé la construction d'un tram à Liège. Le 22/12/2011, il a autorisé, en première phase, le tronçonSclessin - Coronmeuse et le dépôt de Bressoux (commune de Liège). Cependant, l'organisme européen Eurostat s'opposa au Financement proposé pour le projet.
En 2012, des réflexions ont lieu pour compléter la ligne de tram par d'autres transports publics, sous le nom de la Transurbaine, et, en 2018, est lancée l'idée de complétercelui-ci par des téléphériques à destination des hauteurs de Liège.
Pendant une grande partie de l'année 2010,De Lijn a développé l'événement,KUSTTRAM 125 JAAR (tram de la côte 125 ans ), avec en particulier, le 12/6/2010, une grande parade de matériel historique.
C'est aussi en 2010, queDe Lijn a fait ériger à Nieuport (Nieuwpoort)), une canopée pour recouvrir l'arrêtNieuwpoort Stad de son Kusttram. C'est une bâche sur armatures métalliques, dessinées par l'architecteDaniel Morel .
Elle est efficace pour protéger les trams et les bus, mais, malheureusement, pas assez large, elle ne protège pas les voyageurs des intempéries et du vent.
Le 5/7/2010, fut signé, aux TEC, une convention, dite AMéDIS (AMélioration du DIalogue Social ), qui définit, pour les syndicats, les mesures préalables à une grève.Celle-ci , est entrée en vigueur le 1/1/2011.
Parti d'un niveau très élevé, le nombre de jours de grève est en diminution constante. Les syndicats estiment qu'une amélioration du climat social a eu lieu à cause de cette convention, au point, que, pour eux, l'instauration d'un service minimum n'est pas nécessaire.
Nombre de jours de grève aux TEC
2005 27 2008 25 2010 11 2012 12 2014 7
Le 15/9/2010, la SRWT (Société Régionale Wallonne des Transports ), a vendu, à Keolis, ses parts dans EBH (Eurobus Holding ).
EBH (Eurobus Holding ) avait été fondé en 1996 pour être un des plus importants partenaires privés du TEC. Mais au regard de la législation européenne, un tel partenaire privé ne peut pas être constitué avec des capitaux publics.
En 2010,De Lijn a terminé la construction, à Gand (Gent), d'un pont destiné aux trams, le Gaardeniersbrug. Ce pont doit permettre l'accès au futur dépôt de trams et de bus de Wissenhage. C'est le bureau d'architecture Bontinck qui l'a conçu. Sa construction est sans cesse retardée.
Toujours en 2010,Frateur - De Pourcq , a participé au projet européenUrban Track et a développé un système innovant pour les rails de tramway en chaussée. Il prévoit une bande amovible de chaque côté du rail, ce qui permet de le changer sans ouvrir la voirie.
Le 24/1/2011, laSTIB / MIVB a lancé un vaste projet visant à automatiser le métro bruxellois : nouvelles rames, portes palières sur les quais, etc. Ce projet a ensuite reçu le nom de Pulsar.
Le 8/6/2011, sur la ligne de la côte, à Oostduinkerque (Oostduinkerke), commune de Coxyde (Koksijde), un tram a heurté le bras télescopique d'un camion deDe Lijn , qui travaillait depuis la voie adjacente. Il n'y eu que des blessés, mais le conducteur du tram, le fut gravement. Néanmoins, la justice estima que l'accident était de sa responsabilité.
En août 2011,De Lijn a lancé le projet ReTiBo (REgistratie TIcketing BOordcomputer ) (Enregistrement Vente Informatique de bord ) qui vise à équiper ses trams et bus d'un nouvel équipement informatique.
En 2014,Prodata Mobility Systems , la firme chargée du développement via la structure momentanée Profa, qui comprenait aussiENGIE Fabricom etProdata Systems , a été reprise par Kapsc, qui a été reprise, en 2019, par Kontron.
En 2019, le projet a reçu le soutien du consultant BDO et finalement, le 12/2/2021,De Lijn a communiqué que le projet était enfin abouti.
Progressivement, à partir de l'automne 2011, laSTIB / MIVB va remplacer les abris qui équipent ses arrêts, par des installations standardisées conçues par le designerXavier Lust .
Avant, ces abris étaient installés par les communes, qui souvent les concédaient à des firmes commerciales comme JCDecaux. Il en résultait une grande hétérogénéité. Les abris ayant étés classés pour leur valeur architecturale, notamment en 2006, seront naturellement maintenus.
Le 20/12/2011, est lancé une procédure d'adjudication dutram-train Hasselt - Lanaken. Mais ensuite, ce projet fut absorbé par celui du tramHasselt - Maastricht .
Début 2012, leGRE-Liège , a fait une étude intitulée "La Transurbaine Liège ". C'est un plaidoyer pour des lignes de transport public sillonnant de part en part l'agglomération liégeoise et non plus convergeant vers son centre, la placeSaint Lambert .
Elle identifie deux axes, un axeEst-Ouest à exploiter en tram, et un axeAns - Chênée à exploiter en TCSP (Transport en Commun en Site Propre ).
En 2012, laSTIB / MIVB , a commencé l'installation de portiques d'accès dans ses stations de métro. C'est la firme wavrienneAutomic System , du groupe easier, qui en a été chargée.
Par après, elle installa des portiques de sortie dans les stations depré-métro . En effet, sur ces lignes, le passager peut embarquer, dans les trams, librement en surface et le seul contrôle possible est donc celui en sortie.
Le 27/2/2012, après des années de travaux, leMétro léger de Charleroi entame une nouvelle vie : bouclage de l'anneau central dans le coeur de la ville et extension vers Soleilmont.
Les cinq anciennes lignes dupré-métro , les 54, 55, 84, 88 et 89, ont été remplacées par trois nouvelles, les M1, M2 et M4. L'ouverture de la M3 suivra.
Toutes ces nouvelles lignes desservent la boucle centrale et après les trams retournent à leur point de départ :
- la M1 partant d'Anderlues-Monument parcourt la boucle dans le sens antihoraire
- la M2 partant d'Anderlues-Monument parcourt la boucle dans le sens horaire
- la future M3 qui partira deGosselies-Faubourg de Bruxelles parcourra la boucle dans le sens horaire
- la M4 partant de Soleilmont parcourt la boucle dans le sens antihoraire.
A l'occasion de la refonte du réseau, la décoration de nombreuses stations a été revue.
Décoration des stations du métro de Charleroi en 2012
station Beaux-Arts sculpturesstation Dampremy ducasse station De Cartier scène muralestation Gilly El pétite gayole station Janson Spirou et Fantasio station Madeleine marche folklorique station Marabout aluchromie station Ouest mosaïque station Parc Lucky Luke station Waterloo fresques
La première prestation duTram Experience eut lieu le 2/3/2012. Il s'agit d'un restaurant, aménagé dans la motrice 7601 de laSTIB / MIVB , qui fait un parcours circulaire dans les avenues deBruxelles / Brussel , pendant que les clients mangent à bord.
Au 1/4/2012, laSTIB / MIVB , a fini d'équiper toutes ses stations de métro, et un petit nombre d'arrêts de trams, d'automates de vente GO.Ceux-ci , permettent de recharger les cartes MOBIB (MOBility In Belgium ).
En septembre 2019, est apparue une nouvelle génération de ces automates, qui permet en plus de délivrer les cartes de base, soit une carte non nominative. Une telle carte permet un grand nombre de possibilités, car une carte nominative n'est exigée que pour les abonnements.
Le 6/8/2012,De Lijn a commandé àBombardier Transport , 48 trams de typeFlexity 2 , qu'elle dénommera Albatros. Le dessin de leur aménagement intérieur, a été confié àYellow Window . Des compositions de sept caisses et de cinq caisses ont été prévues.
Ces trams étaient destinés aux réseaux d'Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent), où ils ont été mis en service en 2015. Une commande complémentaire, de 30 exemplaires, a été faite le 8/5/2015.
Le 9/8/2012, le dépôt d'Ostende (Oostende) du Kusttram, a reçu unrailcar mover , destiné à manoeuvrer les trams dans son enceinte. Il s'agit d'un petit enginrail-route télécommandéKOKS-ZAGRO E-maxi S , construit par la firme néerlandaise KOKS, et dépourvu de poste de conduite.
Le 9/11/2012, un tram circulant sur la la ligne de la côte ou Kusttram, ne put éviter, àKnocke-Heist (), une voiture qui lui coupa la route. Les deux occupants de celle-ci sont décédés.
Le 14/11/2012 débuta la consultation publique du projet Brabantnet qui vise à créer quatre nouvelles lignes de tram dans la province duBrabant flamand à l'horizon des années 2020.
Lignes de tram prévues dans le projet Brabantnet
P1 Bruxelles – Londerzeel – Willebroek - Meise - Boom P2 Bruxelles – Dilbeek – Lennik – Ninove/Gooik P3 Bruxelles – Brussels Airport – Haacht - Heist op den Berg P4 Randtram Jette – Tervuren sans entrer dans Bruxelles
Le 15/1/2013, on a appris que l'abribus deLa Plante avait été restauré. C'est un ancien abri namurois de tramSNCV / NMVB , datant de 1932. Il est le seul à avoir été classé en Wallonie.
Le 22/3/2013, on a appris qu'un projet de tunnels serait envisagé pour dégorger le carrefour très encombré de laplace Général Meiser / Generaal Meiserplein dans la commune bruxelloise deSchaerbeek / Schaarbeek . En plus d'un tunnel pour le trafic automobile, il y aurait trois tunnels pour les trams, qui se rejoindraient dans une station située sous le centre de la place.
Ce projet est tombé en disgrâce et n'a pas connu de suite.
En avril 2013,De Lijn , a terminé l'équipement de la ligne de la côte ou Kusttram, du système KAR (Korte Afstands Radio ), ce qui peut se traduire parRadio à Courte Distance .
C'est la firme SPIE qui a installé les équipements dans les carrefours et dans les trams. Grâce àceux-ci , un tram "averti", par radio, les feux de signalisation d'un carrefour, de sa prochaine arrivée. Il reçoit alors le feu vert et peut passer sans s'arrêter.
L'avantage du système basé sur la radio est qu'il ne nécessite pas les importants câblages dans le sol des systèmes antérieurs. Cette solution ayant donné d'excellents résultats,De Lijn veut la diffuser, autant que possible, sur d'autres lignes et également sur ses bus.
En plus, le système tient compte, en continu, de la vitesse de progression du véhicule prioritaire transmise par son GPS (Global Positioning System ), ce qui n'était pas le cas dans les solutions précédentes.
LaSTIB / MIVB , devrait adopter un système similaire et compatible en 2018.
Le 3/4/2013, on a appris que le gouvernement flamand, interdisait dorénavant, à Lijncom, la régie publicitaire deDe Lijn , d'accepter des textes dans une autre langue que le néerlandais.
En mai 2013,De Lijn , a fait poser au Cocq (De Haan ), à titre expérimental, un tronçon de voie posé sur des traverses en "béton de soufre". C'est un béton dans lequel l'eau et le ciment sont remplacé par du soufre, ce qui le rend insensible aux attaques acides.
Infrabel fera de même, en gare d'Ostende, en janvier 2014.
Une navette fluviale sur la canal traversantBruxelles / Brussel , a été créée le 1/5/2013, leWaterbus Bruxelles-Vilvorde /Waterbus Brussels-Vilvoorde . Ne fonctionnant pas toute l'année mais avec une tarification modeste, elle est destinée tant aux navetteurs qu'aux touristes.
A partir du 1/5/2013 pour laSTIB / MIVB , et du 1/6/2013, pour le TEC, il fut mis fin à la gratuité accordée, sans condition, aux personnes de plus de65 ans .Celle-ci n'est plus accordée qu'aux personnes de faibles revenus, par exemple, celles bénéficiant pour les soins de santé, du statut BIM (Bénéficiaire d'une Intervention Majorée).
De Lijn a adopté une disposition semblable le 1/9/2015.
On estime, que plus de la moitié des personnes qui perdent cette gratuité, n'utilisaient jamais les transports publics.
Le 21/6/2013, le TEC, a ajouté à son réseau, l'antenne duMétro léger de Charleroi vers Gosselies.
A remarquer, que vu l'étroitesse de la voirie, la ligne se sépare en deux voies uniques parallèles mais dans des rues différentes, entre les stations Madeleine à Jumet et rue du chemin de fer à Gosselies.
Lignes du métro léger de Charleroi
ligne M1 Anderlues - Charleroi ligne M2 Anderlues - Charleroi * ligne M3 Gosselies - Charleroi ligne M4 Soleilmont - Charleroi ligne M5 non exploitée ** * ne dessert pas la gare SNCB de Charleroi-Sud
** antenne de Châtelet parcourable sur un tronçon
C'est toutefois les anciennes motrices BN d'origineSNCV / NMVB , qui, comme sur tout le réseau, continuent à y être utilisé.
Pendant l'été 2013, une ancienne motrice déclassée de laSTIB / MIVB , a été installée à demeure place Fayat àWatermael-Boitsfort / Watermaal-Bosvoorde . Faisant office de friterie, elle s'appelle fort logiquement,Le Tram de Boitsfort .
Le 25/6/2013, le TEC, a lancé une nouvelle version de son site internet, datant de2004-2005 , avec, cette fois, une version pour téléphone mobile.
Mi-2013 , le gouvernement régional bruxellois, essaya de relancer le projet detram 71 .Celui-ci , avait comme but de relier Delta à la porte de Namur. Il y eut une violente opposition des communes traversées, et une guerre de communication pour et contre le projet. Finalement,celui-ci , fut abandonné en 2015.
En juillet 2013, laSTIB / MIVB , a pelliculé la motrice 3062, pour en faire un "Tram royal ".
Le 31/8/2013, laSTIB / MIVB , a scindé la ligne de tram 94 en deux.Celle-ci , avec21 km , était la plus longue du réseau. A côté de la ligne 94 subsistante, il y aura maintenant une ligne 93.
En octobre 2013, laville d'Anvers et legouvernement flamand finalisent le projetBrabo 2 qui comprend un important volet relatif aux tramways : la Noorderlijn, ligne de tram qui desservira le nord de l'agglomération anversoise, avec une extension vers "Het Eilandje " (La petite île ) et une refonte de la station depré-métro "Opera".
Le 12/10/2015, ont débutés les travaux préparatoires de la Noorderlijn. Au 1/3/2016, on débutés les travaux proprement dit. Le Financement est assuré par un PPP (Partenariat Privé-Public ) avec Tramcontractors qui se remboursera en fonction de l'utilisation de l'infrastructure.
Le dessin dessous-stations d'alimentation électrique, a été confié à un bureau d'architectes,Van Belle & Medina , qui en a fait des oeuvres architecturales.
En novembre 2013, laSTIB / MIVB , a clarifié les noms des deux niveaux de la station Simonis. Désormais c'estLéopold || pour le niveau supérieur et Elisabeth pour le niveau inférieur.
>mark>Le 6/12/2013, legouvernement flamand a décidé de donner la priorité au tram rapideBruxelles / Brussel – Londerzeel – Willebroek - Meise
Son tracé définitif fut fixé début 2018. Il suivra l'autoroute A12. Son point de départ sera un parking à proximité duMémorial National du Fort de Breendonk /Nationaal Gedenkteken van het Fort van Breendonk . En poursuivant via les lignes 3 et 7 de laSTIB / MIVB , les trams atteindront la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord .
La lignes desservira le mémorial duFort de Breendonl /Fort van Breendonk , où les nazis torturaient les prisonniers politiques pendant la seconde guerre mondiale.
Le tram de la côte, ou Kusttram, a toujours été exposé aux accidents. En effet, les touristes, souvent ne connaissent pas le tram et sont particulièrement imprudents. Pourtant,De Lijn , a pu se réjouir, début 2014, d'une diminution de leur nombre.
Nombre d'accidents du tram de la côte
année blessés morts 2011 101 4 2012 77 3 2013 71 1
Le 3/1/2014, laCour de Cassation / Hof van Cassatie , a estimé que, malgré la priorité dont jouit un véhicule sur rail, lorsqu'un tram circule, non en site propre mais au milieu du trafic, il doit adapter sa vitesse, à la densité decelui-ci .
Le 24/1/2014, JCDecaux, a annoncé avoir obtenu l'exploitation des espaces publicitaires de la STIB / MIVB pour douze ans.Ceux-ci pourront se trouver sur les installations fixes aériennes ou souterraines et sur ou dans les véhicules bus, trams, ou métros.
En mars 2014, laSTIB / MIVB , a placé une première traversée de voie système pediSTRAIL de la firme STRAIL. Avec ses bords souples qui touchent le rail, il évite la présence d'une lacune à cet endroit. Il ne convient cependant pas pour les rails à gorge utilisés en voirie.
Le 11/3/2014, les ministres belge et néerlandais, ont signé la convention prévoyant l'établissement d'une ligne de STL (SnelTramLijn) (ligne de tram express ) entre Hasselt et Maastricht (STL1).
Ce projet fait partie du plan Spartacus qui prévoit aussi, à des échéances plus lointaines, des lignesHasselt - Maasmechelen (STL2) etHasselt - Lommel (STL3).
En mai 2014, laSTIB / MIVB , a annoncé, un plan intitulé "Stratégie Carbone et Energie de la STIB à l’horizon 2030". Il vise à réduire, de40 % , sa production de gaz à effet de serre pour 2030.
En juin 2014, laSTIB / MIVB , en plus des portillons d'accès aux stations, commença à en utiliser aussi pour contrôler la validation des tickets, à la sortie des stations de métro etpré-métro .
En août 2014, le bureau d'étude Vectris, a publié le documentCorridorstudie N12 (Etude du corridor N12 ).Celui-ci explore l'avenir des transports publics dans la région entourant la route nationale 12, soitAnvers (Antwerpen) - Malle - Turnhout .
Des projets hypothétiques sont analysés et détaillés pour tous ces modes de transport, et en particulier, un "regiotram" (tram régional) le long de la route nationale N12 et un "sneltram" (tram rapide) le long de l'autoroute E34.
A partir de septembre 2014,De Lijn , financé par la publicité d'une banque, a mis leWiFi à dispositions des voyageurs sur ses trams de dernière génération d'Anvers (Antwerpen) et de Gand (Gent). Devant le peu de succès rencontré, cette expérience a été arrêtée le 1/4/2018.
Le 12/9/2014, le domaine desGrottes de Han fête la remotorisation de son premier tram qui passe de la traction diesel à la traction électrique sur batteries. Les trois autres engins suivront.
C'est la firme liégeoiseGreen Propulsion Engineering , qui a réalisé l'étude et l'installation technique. Les batteries sont rechargées pendant les six minutes que dure l'embarquement des passagers à la station de départ.
C'est en 2015, qu'a été terminé l'auvent, en forme de soucoupe volante, de laplace Charles Rogier / Karel Rogierplein , dans la commune bruxelloise deSaint-Josse ten Noode / Sint-Joost ten Node . Il a été construit parLouis De Waele Construction , sur base des plans deXaveer De Geyter etMichel Desvigne .
Il chapeaute tout un réseau de passages souterrains qui desservent les transports publics.
En janvier 2015, laSTIB / MIVB , a voulu établir une relation moins utilitaire et plus conviviale avec ses clients. Pour cela elle a créé les sites internet, en françaisSTIB-MIVB stories , et en néerlandaisSTIB-MIVB stories .Ceux-ci , peuvent faire preuve d'humour et n'hésitent pas d'être ludiques. Ils montrent, à l'occasion, la face cachée de la société.
Pour cela, elle utilise les outils informatiques du spécialiste de ce type de marketing, Qualifio.
Le 13/1/2015,Yellow Window a reçu un desHenry van de Velde Awards pour son aménagement intérieur des trams de type Albatros deDe Lijn .
C'est le 17/3/2015, qu'a été livré, au dépôt de Haren (commune deBruxelles / Brussel ), le dernier des 220 trams de la sérieT3000/T4000 de laSTIB / MIVB .
Legouvernement bruxellois a approuvé le 26/3/2015 la création d'une nouvelle ligne de métroM 3 entreForest / Vorst (station Albert) et Evere (station Bordet). Cette ligne absorbera l'actuelle ligne depré-métro entreBruxelles-Midi / Brussel-Zuid etBruxelles-Nord / Brussel-Noord . Elle utilisera aussi une station fantôme, construite près de la gare deBruxelles-Midi , en même temps que les tunnels dupré-métro , en 1988.
Pour ouvrir une discussion publique sur le projet, IEB () a créé un site, Métro 3 pourquoi ? .
Lignes du métro bruxellois en 2015
ligne M 1 Gare de l'Ouest - Stockelligne M 2 Simonis - Elisabeth ligne M 3 * Albert - Bordet ligne M 5 Erasme - Herrmann-Debroux ligne M 6 Roi Baudouin - Elisabeth* en projet
Le 3/4/2015, laSTIB / MIVB , a annoncé avec fierté, avoir obtenu pour la première fois, la certificationCEN / ECS (Comité Européen de Normalisation /European Committee for Standardization ), pour toutes ses lignes de métros, trams et bus. Cette certification, valable un an, porte sur divers critères de qualité, comme,entre-autres , la ponctualité et la propreté.
Le 4/4/2015, le parc d'attractionPairi Daiza a inauguré un petit train à vapeur en60 cm . Pour l'exploiter, il utilise plusieurs locomotives à vapeur, des locotracteurs, des voitures pour voyageurs et divers wagons. Parmi les locomotives à vapeur, citons la brigadelok construite en 1917 par Henschel sous le numéro 15862 et la polonaise Ty3297 datant de 1954.
Début 2016, il a racheté, en Suisse, deux motrices à voie métrique de l'AOMC (Aigle-Ollon-Monthey-Champéry ), en vue d'établir un jour, une ligne de tramway, qui desservirait le parc depuis la gare SNCB.
Comme prévu au Pegasusplan, le 18/4/2015,De Lijn a inauguré la ligne 8 dupré-métro d'Anvers (Antwerpen). Elle utilise un tunnel, le Reuzenpijp (tube géant ), creusé en 1987 et inutilisé depuis. Elle est équipée du Trainguard de Siemens, soit un système de contrôle de la marche des trains, rebaptisé dans ce cas Lijnguard.
Bien plus tard, le 16/9/2017, après construction de souterrains complémentaires, la ligne 10 emprunta aussi le Reuzenpijp.
Le 4/5/2015, laSTIB / MIVB a débuté la construction de la ligne detram 9 qui reliera Simonis auHeysel / Heisel .
Le 11/5/2015, àDe Lijn a mis en service, à Gand (Gent), ses trams de type Albatros. Construits parBombardier Transport , ces trams peuvent être composés de sept segments et atteindre une longueur record de42,7 m . Cette grande longueur, a nécessité d'adapter les voies de croisement et les quais des arrêts.
Par après, Anvers (Antwerpen) recevra aussi des trams de ce type.
Le 21/6/2015, la ligne du TTA a été à doublée en longueur pour désormais s'étendre d'Erezée à Lamorménil.
Les 5 et 6/9/2015, un nouveau pont a été installé sur le canal périphérique de Gand (ringvaart van Gent). Il est destiné à permettre la prolongation de la ligne de tramGand (Gent) - Zwijnaarde . Il mesure120 m de long et possède une piste cyclable.
Le 18/10/2015, legouvernement bruxellois a redéfini le développement futur de laSTIB / MIVB : prolongement des lignes de tram 3, 7 et 9 et à plus long terme extension du métro.
Le 31/12/2015, on a appris que le TEC, avait pris des mesures pour juguler la fraude des voyageurs dans lepré-métro de Charleroi. Il va faire installer des portiques de sécurité, à toutes les entrées et sorties des stations de la boucle centrale. Il faudra scanner sa carte ou son ticket pour les franchir.
En février 2016, laSTIB / MIVB , a publié unMode d'emploi des services aux personnes à besoin spécifique . Ces services, gratuits, varient en fonction de handicap, du mode de transport, de l'équipement des stations ou arrêts, et du matériel roulant utilisé.
Le 1/2/2016, laSTIB / MIVB a cessé de vendre les tickets papier magnétiques. Seuls sont encore vendu les tickets MOBIB, soit sur support personnalisé, soit sur support anonymeMOBIB BASIC .
Le 11/2/2016, a débuté l'exposition, à laPastorie Munte , deTracé Travak .Celle-ci , présente le résultat des recherches historiques sur les déplacements de travail entre la région de Merelbeke et Gand (Gent), dans lesquels le tram a joué un rôle central.
Le 29/2/2016, ont commencé les travaux de prolongation la ligne detram 94 de laSTIB / MIVB vers la station de métro Roodebeek. Lorsqueceux-ci seront terminés, en principe en octobre 2018, la ligne sera renumérotée 8.
Dès lors, comme les lignes 3, 4, 7 et 9, elle sera une ligne "chrono",c'est-à-dire , bénéficiant d'un site propre, d'une fréquence élevée et d'un matériel moderne.
Le 29/2/2016 également, la chaine de télévisionTélé Bruxelles est devenue BX1. A cette occasion, elle a lancé une émission dominicale, appelée "Le Tram ".
Celle-ci , a lieu dans la motrice PCC 7126 du MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ). Elle a été spécialement aménagée et revêtue d'une livrée appropriée. L'émission est enregistrée pendant que le tram circule dans les rues deBruxelles / Brussel . Un wagon tombereau bâché est attelé à la motrice. Il transporte un groupe électrogène, alimentant le matériel de l'émission.
Le 13/3/2016,De Lijn a inauguré le prolongement de la ligne 4 des tramways de Gand (Gent) jusqu'à son hôpital universitaireUZ Gent . Le 6/11/2016, ce fut celui de la ligne 2 jusque Zwinjnaarde.
Fin mars 2016, c'est au tour de Liège de lancer une navette fluviale naviguant sur la Meuse,La Navette Fluviale . Elle ne circule pas toute l'année. Avec des prix très bas et un abonnement mensuel, elle vise les navetteurs.
Le 29/6/2016, les autorités des deux pays on décidés de relancer le projet sous le nom deTram Maastricht - Hasselt . A la différence du projet initial, le terminus de la ligne à Maastricht est fixé au centre commercialMosae Forum , sur la rive gauche de la Meuse, et non plus à la gare, qui est, elle, sur sa rive droite. La traversée de la Meuse par le pont Wilhelminabrug n'a pu être envisagée par manque de solidité decelui-ci .
Seuls les titres de transportDe Lijn seront acceptés sur cette ligne, y compris en territoire néerlandais.
A la suite des attentats àBruxelles / Brussel le 22/3/2016, les gares et stations de métros bruxelloises ont été temporairement fermées et même le métro de Charleroi. Toutefois, vu les dégâts humains et matériels à la station de métroMaelbeek / Maalbeek ,ceux-ci resteront hors service. Les gares principales puis secondaires ont été ouvertes assez rapidement. Le trafic métro a été progressivement rétabli, mais seulement pour les stations principales et en journée. Finalement, le 13/4/2016, toutes les stations, saufMaelbeek / Maalbeek , ont été rouvertes. Cette dernière le sera le 25/4/2016.
En juin 2016, on a inauguré lecafé-brasserie Remise 56 à Koersel (Beringen).Celle-ci , occupe l'ancien dépôt vicinal de 1906 magnifiquement restauré.
Le 1/7/2016, une campagne de sécurité est lancée pour prévenir les accidents avec le tram de la côte ou Kusttram. Elle montre un personnage de dessin animé, "Onni", qui tourne sa tête comme un phare maritime, pour regarder à gauche et à droite.
Cette campagne devra se répéter chaque année. En effet, de nombreux touristes ne savent pas comment faire pour traverser à pied une ligne de tram.
A lami-2016 ,De Lijn , a expérimenté un système de graissage des rails sur quelques trams de sa ligne du littoral. En effet, elle reçoit de nombreuses plaintes concernant le grincement de leurs roues dans les courbes serrées.
Embarqué à bord des véhicules, ce système délivre un peu de graisse sur le flan du rail aux endroits déterminés par GPS (Global Positioning System ).
Le 2/8/2016, laSTIB / MIVB , a annoncé avoir signé un contrat d'une durée de 12 ans, pour la fourniture de matériel métro, avec le constructeur basque espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles ).
Le 30/9/2016, la ville d'Anvers (Antwerpen) lance un site internetSlim naar Antwerpen etPlus malin vers Anvers . Il s'agit d'une aide aux déplacements, quel que soit le mode de transport, mais avec comme objectif de diminuer le trafic automobile, principalement dans l'agglomération anversoise.
De nouvelles fonctionnalités furent ajoutées progressivement, comme l'accès en temps réel aux déplacements des bus et des trams.
Début octobre 2016, laSTIB / MIVB , fit venir, comme chaque année, un train meuleurSPENO INTERNATIONAL . C'est le trainSRR 16 M-1 de la firme MECNAFER qui parcouru le réseau.
En octobre 2016, on a appris que le TEC va se lancer dans une nouvelle rénovation des motrices tramways de Charleroi. Ce matériel, livré entre 1981 et 1983, a un âge respectable et est dépassé sur les plans confort et technique. En particulier, il connaît de nombreux problèmes dans le câblage électrique, des infiltrations d'eau dans sa toiture et des défaillance de ses portes.
Il recevra de nouvelles portes, de nouvelles cabines de conduite et de nouvelles faces avant mais perdra la possibilité de circuler en unité multiple.
La reconstruction des 45 motrices a finalement été confiée, le 26/6/2018, àAlstom Transport .
Courant octobre 2016 également,De Lijn , a expérimenté à Gand (Gent), sur une voie hors service, le système véloSTRAIL de la firme STRAIL. Il remplit la lacune avec une matière souple qui s'efface au passage d'un tram mais qui est suffisamment rigide pour permettre le passage d'un vélo sans danger.
Malheureusement, comme il n'est pas utilisable avec les rails à gorge utilisés habituellement dans les rues, la généralisation de ce système entraînerait de reconstruire les voies en ville.
Fin octobre 2016, on a appris queBombardier Transport conteste, devant leConseil d'Etat /Raad van State , la commande de 146 nouveaux trams de type Urbos queDe Lijn a passée auprès de son concurrent CAF. La perte de cette commande mettrait en péril son usine de Bruges. Un mois plus tard, leConseil d'Etat /Raad van State suspend cette commande. Mais, le 14/7/2017, il finit cependant par autorisercelle-ci .
Immédiatement, le 25/10/2017,De Lijn , a passé une commande supplémentaire de 24 trams destinés au remplacement des motrices BN du Kusttram.
Tous ces trams sont des compositions à cinq caisses, certains en version unidirectionnelle, d'autres en version bidirectionnelle.
Le 6/11/2016,De Lijn a débuté la mise en service de son nouveau dépôt de trams et de bus d'Ostende (Oostende). Par rapport à l'ancien dépôt de trams qui se trouvait près de la gare, le nouveau est situé de l'autre côté du port. Le déménagement du matériel a eu lieu en mars 2017.
Le 6/12/2016, laSTIB / MIVB , a lancé sonOpen Data . Il s'agit, par un système de licences, de donner accès à certaines données, sous de strictes conditions, à des développeurs informatiques extérieurs. Le but est d'encadrer et d'officialiser l'exploitation de ces données.
Quelle évolution de mentalité, dans son premier site internet, laSTIB / MIVB , affichait un avertissement "juridique" interdisant qu'on puisse vers un lien vers lui.
Le 23/12/2016, legouvernement flamand , a approuvé le contrat de gestion avecDe Lijn pour les années 2017 à 2020. Ce contrat est dénomméTransitie naar De Lijn 2.0 et comporte diverse nouveautés, comme la création d'instances de coordination subrégionales et l'obligation, en cas de grève, d'orienter le personnel disponible vers les lignes principales.
Fin 2016,De Lijn a modernisé la gestion du trafic du "triangle" des lignes du métro anversois reliant les stations Astrid, Opéra et Diamant. C'est le systèmePSS 4000 de la firme Pilz qui a été installé.
Pendant les années 2016 et 2017, on procéda, à Anvers (Antwerpen), au remplacement du Londenbrug (pont de Londres ). C'est un pont levant qui est un des accès au quartier "Het Eilandje " (La petite île ).
On y plaça deux voies de tram. Il fut mis en service en novembre 2017. En juillet 2019,De Lijn , décida de plus passer par ce pont, motif : le temps d'attente, lorsqu'il est ouvert, est trop grand. C'est l'accès par les Mexicobruggen (ponts de Mexico) qui a été privilégié.
Un rapport de la VMM (Vlaamse MilieuMaatschappij ) (Agence flamande de protection du milieu ), publié en 2017, a donné l'évolution de la quantité d'herbicide utilisée parDe Lijn pour l'entretien de ses200 km de voies ballastées. Il montre, que l'essai de ne plus en utiliser en 2014, a été un échec.
Quantité d'herbicide utilisée par De Lijn en kg 2010 322 2011 286 2012 80 2013 68 2014 1 2015 43 2016 75
Le 12/1/2017, laSTIB / MIVB a mis en vigueur, une procédure, permettant de recharger, en temps réel, ses titres de transport du réseau bruxellois, sur une carte MOBIB, avec un ordinateur personnel, équipé d'une connexion internet et d'un lecteur de cartes.
Début février 2017, on a appris que l'organisme européen Eurostat a finalement, après trois refus, validé le plan de Financement du tram de Liège. Dès le 25/3/2017, legouvernement wallon a donc put relancer la procédure.
C'est aussi en février 2017, que l'associationTransports Collectifs Net /Réseau Openbaar Vervoer a testé les applications pour smartphone qui aident aux déplacements en transport en commun. Il y en avait 11, toutes avec des avantages et des inconvénients, mais celles de laSNCB / NMBS et de laSTIB / MIVB étaient parmi les mieux classées.
A partir du 1/3/2017, tous les conducteurs de tram de laSTIB / MIVB reçoivent une formation à l'évacuation en tunnel.Celle-ci se donne dans un container où est placé la cabine de la motrice radiée 7749.
Le 27/3/2017, laSTIB / MIVB , a donné le premier coup de pelle à son nouveau dépôt de métro d'Erasme / Erasmus . Il sera construit principalement en souterrain, à proximité de la station du même nom, selon le projet du bureau d'architecture Altiplan.
Le 7/9/2020, on a commencé à l'utiliser en y a transférant des rames M6, pour faire de la place au dépôt Delta qui reçoit les nouvelles rames M7.
Le 3/4/2017, laSTIB / MIVB a mis en exploitation partielle son nouveau dépôt de trams dit "Marconi". Son inauguration, après fin des travaux, a eu lieu le 27/4/2018. C'est aussi une réalisation du bureau d'architecture Altiplan.
Dépôts de trams et métros de la STIB en 2017 année type dénomination 1896 trams Ixelles 1897 trams Woluwe 1900 trams avenue du Roi 1900 trams Schaerbeek 1906 trams Molenbeek 1975 métros Delta 2000 trams Haren 2008 métros Jacques Brel 2017 trams Marconi projet trams Heysel
Le 11/4/2017, on apprend que, dans le cadre du projetNEO Brussels , il est envisagé de faire du plateau duHeysel / Heisel àBruxelles / Brussel , le plus grand hub de transports publics du pays. Est notamment prévu l'arrivée supplémentaire de trois lignes de tram et la construction d'un nouveau parking de délestage.
En avril 2017, ont débutés les travaux de restauration des bâtiments du VlaTAM (Vlaams Tram- en AutobusMuseum ) (musée flamand des trams et bus) à Berchem, dans la métropole anversoise. Raccordé au réseau, il peut mettre en circulation une partie des tramways historiques de sa collection. Il a été rouvert au public le 16/6/2019.
Presque immédiatement après, en mai 2017, débutent aussi les travaux de rénovation duTramsite Schepdaal (Dépôt de trams de Schepdael ) à Dilbeek.
Le but est de faire de cet ancien dépôt vicinal, un musée rappelant l'importance économique et sociale du boerentram (tram des paysans) qui acheminait les navetteurs flamands du pajottenland versBruxelles / Brussel .
Le site fut de nouveau accessible au public à partir de septembre 2018.
Le 18/4/2017, le réseau de trams d'Anvers (Antwerpen) a été réorganisé.
Lignes de tram du réseau anversois en 2017 ligne 2 Merksem - Hoboken ligne 3 Zwijndrecht – Merksem ligne 4 Sint-Pietersvliet – Silsburgligne 5 Wijnegem – Linkeroever ligne 6 Kinepolis – Olympiade ligne 7 Sint-Pietersvliet – Mortselligne 8 Astrid – Wommelgem ligne 9 Linkeroever – Deurne ligne 10 Astrid - Wijnegem ligne 11 Melkmarkt – Berchem Station ligne 12 Sportpaleis – Bolivarplaats ligne 15 Linkeroever – Boechout ligne 24 Hoboken – Deurne
Le numéro de ligne 1 est réservé pour une future ligne Bolivarplaats - Gerechtsgebouw (Palais de Justice ).
Le 15/5/2017, ont débuté à Anderlues d'important travaux de reconstruction de l'extrémité des lignes M1 et M2 dupré-métro de Charleroi.
Jusqu'à présent, cette section avait conservé son aspect vicinal typique, avec ses longues sections de voie unique, entrecoupées d'évitements et parfois désaxées par rapport à la rue. Ceci veut dire, que dans une direction, les trams y circulaient à gauche. En somme, une vraie ligne musée.
Après les travaux, on aura une double voie centrée dans la rue. En plus, on prévoit la création d'une gare de correspondancetrams-bus . Finalement, la section renouvelée a été remise en service le 8/1/2020.
Le 21/5/2017,De Lijn a rebaptisé et fusionné les lignes 21 et 22 du réseau de Gand (Gent) en la ligne 2.Celle-ci est désormais prolongée jusque Zwijnaarde.
Lignes de tram du réseau gantois en 2017 ligne 1 Flanders Expo - Evergem Brielken ligne 2 Zwijnaardebrug - Melle Leeuw ligne 4 Zwijnaardebrug - Moscou ligne 24 Sint-Pietersstation - Melle Leeuw
La ligne 3 n'a jamais été concrétisée, bien que500 m de voies avaient été posées anticipativement le long de l'hôtel de ville.
Le 18/6/2017, la commune de Grimbergen a érigé en monument une ancienne motriceSNCV / NMVB , la 9104. Son but est de rappeler l'importance du boerentram qui conduisait les travailleurs àBruxelles / Brussel .
Du 30/6/2017 au 3/7/2017, les syndicats deDe Lijn ont mené une grève selon une formule par roulement soigneusement calculée : un membre du personnel ne devait faire qu'un jour de grève au choix parmi quatre jours. Pagaille maximum pour un minimum de perte de salaire.
Le 1/7/2017, lePort of Antwerp (Port d'Anvers ), a mis en place une navette fluviale sur l'Escaut (Schelde) : DeWaterbus (bus fluviale ). C'est un véritablement un nouveau transport public anversois, fonctionnant toute l'année, indépendant, mais coordonné avecDe Lijn .
Le 1/7/2017 également, le TEC a cessé de vendre des titres de transport dans ses trams à Charleroi. Cette disposition a été prise pour en augmenter la vitesse commerciale.
Le 20/7/2017, laSTIB / MIVB communique à propos de son projetGreen Way qui est en phase de test. Il s'agit d'une suggestion de son personnel, visant à remplacer le gazon entre les rails, par la plantation de sédum. C'est une plante a faible croissante verticale qui demande beaucoup moins d'entretien que le gazon.
Le 1/8/2017, laSTIB / MIVB a lancé un chatbot (application informatique de conversation automatique) et a annoncé qu'une grande partie de ses stations sont équipées duWiFi .
Le 24/8/2017, une voiture privée s'est introduite dans le tunnel dupré-métro de laSTIB / MIVB , jusque la stationGare du Midi / Zuidstation . Le même incident, s'est reproduit le 12/3/2022.
Le 27/8/2017,De Lijn , obtient l'accord des communes concernées, pour le lancement d'un "trambus" entre leHeysel /Heisel etBrussels Airport . Le gouvernement bruxellois a aussi donné son accord ... le 24/11/2019.
Ce matériel, est un autobus articulé de grande longueur et forte capacité, à motorisation hybridediesel-électricité .
L'infrastructure, majoritairement du site propre, pourra ultérieurement être utilisée pour une véritable ligne de tramway.
Le 30/8/2017, laSTIB / MIVB a commencé à remplacer les agents de sécurité privés, engagés à la hâte après les récents attentats, par des agents intégrés à son personnel. Ce qui est nouveau, c'est que des stations de métro auront, à demeure, la même équipe de sécurité.
Le 24/9/2017, le nouveaugouvernement wallon a présenté son budget pour 2018. Il veut réduire le nombre de conseils d'administration des entités qui dépendent de lui dont le TEC.
A partir du 3/10/2017, toutes les stations de métro de laSTIB / MIVB ont disposé d'unWiFi gratuit : "wifi.brussels".
Le 25/10/2017, leParlement wallon a adopté un décret sur le service minimum au TEC et un visant à pénaliser ses agents en cas de grève sauvage. Ces décrets doivent ensuite être traduits dans les règlements du travail des TEC, ce qui devra être négocié avec les syndicats.
Un service minimum sera assuré car, les travailleurs s'étant déclarés volontaires pour assurer le service,24 h à l'avance, seront affectés aux lignes prioritaires.
En novembre 2017,De Lijn a procédé à l'essai de la circulation de deux rames accouplées, de type Hermelijn (nom se référant à l'hermine), sur la ligne 3 du réseau anversois. Cette composition, de60 m de long, a été baptisée "supertram".
Tramways dont dispose De Lijn en 2017
année construction type et constructeur nombre affectation 1960-1974 PCC BN-ACEC 166 Anvers 1971-1974 PCC BN 54 Gand 1980 LRV BN 50 Côte 1999-2004 HermeLijn Siemens-Bombardier 41 Gand 1999-2012 HermeLijn Siemens-Bombardier 84 Anvers 2014-2016 Albatros (Flexity 2) Bombardier 48 Anvers 2014-2016 albatros (Flexity 2) Bombardier 40 Gand total 483
Tramways dont dispose la STIB en 2017
année construction désignation type et constructeur nombre 1972 T7xxx PCC BN-ACEC 126 1993-1995 T2000 BN-ACEC 51 2005 T3000 Flexity Outlook Bombardier 150 2006-2007 T4000 Flexity Outlook Bombardier 70 total 397
Rames de métro dont dispose la STIB en 2017
année construction désignation type et constructeur nombre 1974-1981 Ux BN-ACEC et CFC-ACEC 45 2007-2017 Boa CAF 36 total 81
Tramways dont dispose le TEC Charleroi en 2017
année construction type et constructeur nombre 1980 LRV BN 46
Anecdotique, le 27/11/2017, laSTIB / MIVB débute la vente d'un jeu de Monopoly basé sur son réseau.
Le 4/12/2017, le TEC, a lancé une phase de test duWiFi dans un tram et quelques bus à Charleroi.
Le 5/12/2017, la STIB / MIVB a annoncé le résultat de la consultation du public, à propos du choix de la couleur des nouvelles rames de métro M7, qu'elle a commandé chez CAF. Entre le doré et l'argenté, c'est l'argenté qui a été choisi. Une maquette grandeur nature, avec cette livrée, a été exposée, d'abord auSalon de l'Auto / Autosalon en janvier 2018, puis ensuite au MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ).
Le design a été confié àAxel Enthoven , qui signe tous les nouveaux matériels de laSTIB / MIVB .
Ces nouvelles rames pourront, après adaptation des lignes, fonctionner en mode automatique, avec présence ou pas d'un conducteur. En cas de fonctionnement totalement automatique, le poste de conduite sera alors escamoté.
Pour cela, elles seront préparées à recevoir un système de signalisation CBTC (Communication Based Train Control ). C'est un système basé sur les informations transmises par des balises et qui ne comporte plus de signalisation latérale.
Sont planifiées pour être automatisées, les lignes les plus chargées, soit les 1 et 5. En effet, l'automatisation permettra de réduire l'intervalle entre deux rames et donc d'augmenter le débit de ces lignes. Des travaux préparatoires y sont déjà en cours.
Du point de vue équipement de traction, les nouvelles rames seront à motorisation asynchrone triphasée avec récupération de l’énergie lors du freinage.
Il ne faut pas confondre les nouvelles rames de métro M7 de laSTIB / MIVB avec le nouveau matériel à deux niveaux M7 de laSNCB / NMBS .
Chez notre voisin immédiat, signalons, le 10/12/2017, le début de l'exploitation des tramways de Luxembourg, sous l'appellation LUXTRAM. Un exemple à suivre à Liège.
Fin 2017, le TEC a entamé le développement de toute une série de projets informatiques innovants, regroupés sous l'appellationGO DIGITAL .
Cette étape, a cependant été précédée d'une analyse approfondie des besoins du voyageurs, initiée dès 2015, et qui a distingué trois catégories :
- les besoinspré-parcours
- les besoins pendant le parcours
- les besoinspost-parcours .
En 2018, une locomotive à vapeur, d'origine polonaise, a été mise en circulation, sur un petit circuit en voie de60 cm autour du Bakkersmolen (moulin des boulangers ). Ce moulin, situé à Wildert (Essen), a été construit en 1981. C'est un musée, reproduisant un ancien moulin à vent, mais aussi un centre récréatif.
Le 3/1/2018, la société de consultance Arcadis, a annoncé avoir été chargée du pilotage de la nouvelle ligne de métroM 3 àBruxelles / Brussel .
Elle supervisera aussi la transformation de la station Albert en pôle d'échange. En effet, les trams ne pourront plus pénétrer en ville et seront mis en correspondance avec le métro à cette station.
Le 26/1/2018, le bureau des objets trouvés de laSTIB / MIVB , a quitté la station de métroporte de Namur / Naamsepoort , pour s'installer à la stationBotanique / Kruidtuin .
Le 29/1/2018, a été lancé, à Anderlecht, le chantier du parking dit du CERIA. Ce parking de dissuasion de1.350 places , va doubler la capacité de ces parkings en région bruxelloise. Il sera en connexion avec la ligne de métro 5 de laSTIB / MIVB . Il a été inauguré le 20/5/2019.
Le 5/2/2018, laSTIB / MIVB a commandé, àBombardier Transport , 60 nouveaux tramsFlexity Outlook , composés de 5 ou 7 modules. En mai 2019, une commande supplémentaire de 30 trams a été faite.
Ils seront appelés TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ) et numérotés dans la série T3200/4200.
Comme pour le nouveau métro, le design a été confié àAxel Enthoven et c'est le bureauYellow Window qui a conçu l'aménagement intérieur.
Les surfaces intérieures seront protégées par un traitement antimicrobien, soit un AST (Antimicrobial Surface Treatment ).
C'est qui fournira les simulateurs nécessaires à l'écolage des conducteurs.
Le 7/2/18, leconseil d'administration deDe Lijn , a approuvé un plan de restructuration entraînant la diminution et la concentration du personnel administratif.
Fin février 2018,De Lijn , a transféré de Gand (Gent) à Anvers (Antwerpen) d'anciennes motrices PCC qui n'étaient plus utilisés.Celles-ci , avaient cependant été profondément rénovées au début des années 2000, ce qui fait qu'on les désigne par PCC2. La présence sur leur toit, de dispositifs d'air conditionné, leur donne un aspect plus moderne.
Mais surtout, ce sont des motrices bidirectionnelles, c'est à dire avec deux postes de conduite, un à chaque extrémité.
Or les motrices anversoises sont toutes unidirectionnelles, c'est à dire avec un seule poste de conduite. Dès lors, les terminus des lignes anversoises comportent tous une boucle de retournement.
Mais il se fait que, suite à des travaux, une ligne peut être interrompue sans possibilité de boucle de retournement. Disposer d'un certain nombre de motrices bidirectionnelles est donc avantageux dans ce cas. Ceci permet de ne pas utiliser, quand ce n'est pas nécessaire, deux motrices couplées avec un poste de conduite à chaque extrémité du couplage.
Le choix, très ancien, de motrices unidirectionnelles à Anvers (Antwerpen) s'explique par le fait, qu'à l'emplacement du poste de conduite supprimé, on peut placer un espace pour les voyageurs. Néanmoins, du côté sans poste de conduite, on dispose pour les manoeuvres, d'un petit tableau de commande.
Le 1/3/2018, legouvernement wallon a décidé de remplacer la SRWT (Société Régionale Wallonne des Transports ), au 1/1/2019, par l'AOT (Autorité Organisatrice du Transport ) et l'OTW (Opérateur de Transport de Wallonie ). La première, est un service d'études, qui élabore les plans de déploiement des transports en bus et trams. Le deuxième, est la société d'exploitation unique, remplaçant les cinq anciennes sociétés régionales.
La dénomination commerciale TEC subsiste, mais, en conséquence, lesTEC régionaux disparaissent. Leurs conseils d'administration, sont remplacés par des comités consultatifs, appelés OCBM (Organe de Consultation de Bassin de Mobilité ). Le découpage territorial reste inchangé.
Pratiquement,
- le nouveau conseil d'administration comportera15 membres , suivant une répartition par province
- les organes consultatifs se feront au niveau des "bassins de mobilité ", c'est à dire les provinces
- ces organes seront majoritairement composés de représentants des communes concernées
- les anciens TEC régionaux deviennent des UTE (Unité technique d'Exploitation ) au sens du droit social.
Ce changement, a eu comme effet collatéral de reporter les attributions de marché qui étaient sur le point d'être prises dans le dossier du tram de Liège.
Le 6/3/2018, leGemeenteraad van Maastricht (Conseil communal de Maastricht ) a approuvé le tracé duTram Vlaanderen - Maastricht dans sa ville avec comme terminus le centre commercialMosae Forum . Décision approuvée par leRaad van State desPays-Bas (Conseil d'Etat néerlandais ) le 15/5/2019.
Le 12/3/2018, ont débutés les travaux de construction de la nouvelle gareDe Lijn d'Ostende (Oostende). Cette gare de trams et de bus, deplain-pied , sera imbriquée dans la gare laSNCB / NMBS elle-même rénovée et prendra place sous le parking en surplomb de cette dernière.
Elle comportera une nouvelle boucle de retournement, plus courte, indispensable car les trams de la ligne de la côte sont unidirectionnels.
A lami-mars 2018, dans le cadre des reconnaissances en vue de la construction de la ligne de métroM 3 àBruxelles / Brussel , on a fait intervenir un robotsous-marin , de typeFalcon Seaeye , pour explorer un tunnel désaffecté et rempli d'eau sous la gare deBruxelles-Nord / Brussel Noord .
Le 29/3/2018, la sociétéBe-Mobile lance l'application 4411 qui permet le paiement de tickets de parking, de bus et de trams.
Cette application rejoint ainsi celle de Mobiflow déjà active en Flandre (Vlaanderen) depuis plusieurs années.
Le 1/4/2018, deDe Lijn a cessé d'offrir laWiFi dans ses véhicules. En effet, ses clients la délaissaient de plus en plus, au fur et à mesure que la 4G se développait, et qu'ils disposaient, personnellement, d'un forfait illimité.
Le 20/4/2018, deDe Lijn a accepté de participer, dans les prochaines années, au projet de navettes autonomes, initié parBrussels Airport et mené par la firme néerlandaise 2getthere.
Le projet a été abandonné en novembre 2020, la technologie n'étant pas au point.
Le 4/5/2018,Olympus Mobility qui avait déjà une application permettant d'acheter des titres de transport de laSNCB / NMBS , l'a étendue à l'achat de titresDe Lijn puis de laSTIB / MIVB et du TEC.
Le 28/5/2018, laSTIB / MIVB a annoncé que l'année 2017 a connu une brusque croissance de ses activités.
Prestations de la STIB en millions de voyages
année métro tram autobus total 2013 138,3 128,9 87,6 354,8 2014 133,4 131,3 99,9 364,6 2015 134,9 132,7 102,6 370,2 2016 136,8 136,2 96,5 369,5 2017 145,4 150,8 104,7 400,9 2018 147,1 165,5 104,8 417,4 2019 165,3 156,2 111,8 433,3 2020 163,0 154,1 110,3 427,4 2021 * 96,4 90,2 87,2 273,8 2022 129,2 106,6 101;9 337,7 2023 130,8 129,5 115,5 375,8 * explosion du télétravail après la pandémie
Dispose-t-on des pareils chiffres pour les autres sociétés ?
Pour leTEC Charleroi , le seul qui possède des trams, il n'est pas possible d'isoler leur fréquentation, dans des chiffres globaux, qui englobent les autobus et même les bus scolaires. Le nombre de voyages, en croissance, tournerait autour des5 millions de voyageurs par an.
Quant àDe Lijn , dont les chiffres globaux, estimés par l'ancienne méthode de calcul, sont régulièrement à la baisse, il a été décidé de ne plus les publier et d'étudier une nouvelle méthode de calcul, qu'on espère plus représentative de la réalité.
Il est vrai, qu'un abonnement gratuit avait été accordé à chaque personne de plus de65 ans , qu'on a valorisé jusqu'à90 voyages par mois , même lorsqu'il n'était pas utilisé. Evidemment, quand on cesse cette pratique, sans rectifier les chiffres anciens, on a l'impression d'une véritable plongée de la fréquentation.
Ce qui est certain, c'est que le succès de la ligne de la côte ou Kusttram ne se démentant pas. Le nombre de voyages, en croissance, tournerait autour des15 millions de voyageurs par an.
Au 1/6/2018, les derniers abonnementsDe Lijn sur support carton, ont été remplacés par des cartes MOBIB.
C'est aussi le 1/6/2018, que laSTIB / MIVB , a mis en circulation son premier bus électrique.
Le 20/6/2018, le MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ), a récupéré la motrice 1348 après sa profonde rénovation par la société spécialisée Arterail. C'était la première, des trois motrices historiques à restaurer, confiées à cette firme.
Construite en 1914 par les AM (Ateliers métallurgiques ) de Nivelles pour les TB (Tramways Bruxellois ), cette motrice à deux essieux est précieuse car bidirectionnelle. Elle a assuré des services de renfort jusque dans les années 1950. Désormais, elle est en parfait état de marche et prête à assurer des services historiques.
Le 5/6/2018, laSTIB / MIVB a mis en vente des cartes MOBIB spécialement décorées pour promouvoir l'événementLa Schtroumpf Expérience . En plus, comme le fera laSNCB / NMBS , elle a pelliculé une de ses motrices à cette occasion.
Le 27/6/2018, laSTIB / MIVB a annoncé qu'elle a équipé, à titre de test, neuf stations de métro d'un défibrillateur.
Le 27/6/2018 également, laVervoerregio Antwerpen (Région de transport Anvers ), a approuvé sonRouteplan 2030 (Plan de mobilité 2030 ).
Le 30/6/2018,Roger Kesteloot ,directeur-général deDe Lijn , s'est exclamé dans une lettre ouverte : "Wij zijn de speelbal in aanloop naar de verkiezingen" ("Nous sommes lepunching-ball de la veille des éléctions").
C'est ainsi qu'il a manifesté lemal-être de sa société, vis à vis du monde politique flamand, qui l'accable de critiques et la laisse dans l'incertitude sur le maintien de son monopole après les réformes européennes prévues en 2020.
En juillet 2018,De Lijn , est devenue majoritaire dans la société de location de vélos Blue-Bike.
Le 17/8/2018 a vu le début des travaux entrepris par la région flamande pour renforcer la capacité du ring autoroutier à l'ouest deBruxelles / Brussel . Ces travaux comprennent la construction de bandes de roulement pour le Ringtrambus.
Ce projet de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service ) est intégré au Brabantnet. Il consiste à établir une liaison, avec des trams sur pneus hybrides de typeExquiCity 24 du constructeurvan Hool , entre laUZ Brussel , leHeysel / Heisel etBrussels Airport . Ce matériel a été présenté à la presse le 23/4/2019 pour une mise en service fin 2019.
Avec un important retard, dû notamment à la pandémie, la mise en exploitation ne fut cependant effective que le 28/6/2020.
En août 2018, l'ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal ), a remis en activité la locomotive à vapeurSNCV / NMVB 303. Construite en 1888 parLa Métallurgique à Tubize, elle a été remise en état par la CITEV (Compagnie Internationale des Trains Express à Vapeur ) àSaint-Jean du Gard .
Les vitres de protection des faces avant sont disposées dans des paravents qui, conformément à la réalité, n'étaient pas placés dans les premières années d'utilisation de la locomotive, mais qu'au besoin on peut monter, pour représenter une époque plus récente.
sans avec
paravent paravent
Le 1/9/2018 voit l'inauguration du tronçonSimonis - UZ Brussel dutram 9 bruxellois avec mise en exploitation, le 3/9/2018, jusque l'Arbre Ballon / Dikke Beuk .
Le 28/8/2018, on apprend par la presse, qu'un conducteur de laSTIB / MIVB ,Ali Garna , continue à conduire des trams, à plus70 ans . Il est en excellente santé et satisfait à toutes les exigences.
Le 4/9/2018, le domaine desGrottes de Han , pour la première fois en Belgique, a mis en circulation, sur la voie publique, un véhicule autonome. Cette navette Navya, circulant sans conducteur, relie le parking des autocars à la billetterie du domaine.
Le 14/9/2018,De Lijn , dans le cadre du projet Noorderlijn, a mis en exploitation la nouvelle ligne de tram 70 à Anvers (Antwerpen). Elle relie le parking de dissuasion de Luchtbal au MAS (Museum aan de Stroom ) (Musée au bord du courant sous-entendu de l'Escaut ).
Le 19/9/2018, l'OTW a désigné le consortiumTram'Ardent pour réaliser le projet du tram de Liège. Danscelui-ci , le matériel roulant sera fourni par CAF et l'infrastructure sera construite par le groupe Colas avec ses filialesColas Belgium etColas Rail .
Son concurrent,Mobiliège 2.0 , comprenantAlstom Transport associé àBAM Belgium et sa filiale Galère, sera indemnisé pour ses frais de dossier.
Les contrats on été signés le 31/1/2019. Pour rappel, cette ligne de tram reliera Sclessin à Coronmeuse en passant par la gare deLiège-Guillemins .
Le 28/9/2018, a été inaugurée la prolongation de la ligne de tram 94 de laSTIB / MIVB jusqu'à Roodebeek. Cette ligne 94, rebaptisée ligne 8, fait ainsi correspondance avec la ligne 1 du métro à la station Roodebeek.
Du 9/10/2018 au 14/10/2018, s'est tenu àBruxelles / Brussel leFestival Artonov . A cette occasion, laSTIB / MIVB , a pelliculé la motrice 3026, d'une oeuvre magistrale des frèresFrançois Schuiten et Luc Schuiten, et l'a rebaptiséeTramapatte / Trappeltram .
Le 17/10/2018, les trams de laSTIB / MIVB ont reçus le prix PRAISE (Preventing Road Accidents and Injuries for the Safety of Employees ) catégoriepublic authority du ETSC (European Transport Safety Council ).
Pourtant, le nombre d'accidents de la circulation qui les impliquent est impressionnant, heureusement presque tous sans gravité.
Nombre d'accidents avec des trams de la STIB
2015 1.731 2016 1.664 2017 1.557 2018 1.592 2019 1.448
Le 18/10/2018, laSTIB / MIVB a lancé une nouvelle version de son application pour mobiles.
Fin octobre 2018, pour éviter les abus, des conditions particulièrement restrictives ont été mises en place pour l'accès au petit parking de la station de métroCrainhem/Kraainem de la ligne 1 laSTIB / MIVB :
- posséder un abonnement métro
- habiter entre 2 et 40 km
- s'inscrire sur le site du gestionnaire du parking, Parkandride.brussels.
Le 17/11/2018, laSTIB / MIVB a commencé à installer le contrôle de sortie dans ses stations de métro. Ce "check-out " des voyageurs, est un moyen supplémentaire dans la lutte contre la fraude.
Le 21/11/2018,De Lijn a reçu le premier prix lors desCorporate IT Awards dans la catégorie "Best Intelligent Enterprise ".
Le 26/11/2018,De Lijn a décidé que ses bus ne desserviraient plus le CCN (Centre de Communication Nord) / CCN (Communicatie Centrum Noord). Elle se dit trop incommodée par la présence desans-abris qui dorment dans ce bâtiment relié à la gare deBruxelles-Nord / Brussel-Noord .
Ce n'est pas nouveau que dessans-abris occupent ces lieux, mais leur nombre a effectivement augmenté avec l'arrivée des transmigrants.
Le 30/11/2018, après négociation entre toutes les parties concernées,De Lijn a repris la desserte du CCN. Mais comme elle rappelait le 16/4/2019, le problème de la saleté repoussante n'est toujours pas résolu.
A tel point, que le 6/5/2019, les syndicats des chauffeurs, excédés, prennenteux-mêmes la décision de ne plus s'arrêter au CCN. Décision confirmée par la direction et suivie par laSTIB / MIVB .
Finalement, le 17/5/2019, les migrants on été évacués et envoyés dans de centres d'accueil ouverts. S'ils reviennent, ils seront envoyés dans des centres fermés et expulsés. On espère donc un retour à la normale.
En décembre 2018, la ville de Charleroi, a élaboré unProjet de ville 2019-2024 . Il prévoit,entre-autres , l'ouverture aux circulations commerciales et la prolongation de l'antenne de Châtelet, future ligne 5 du métro, jusqu'à la nouvelle implantation duGrand Hôpital de Charleroi .
La construction de cet hôpital est par ailleurs entamée depuis le 7/2/2019, les travaux du métrosuivront-ils ?
Le 5/12/2018, le TEC a enfin lancé son application pour smartphones. Ses fonctionnalités seront progressivement étendues, à l'achat du titre de transport notamment. Dans un premier temps, elle ne permet que :
- la recherche d'itinéraire
- la recherche par ligne
- la recherche par point d'arrêt
- la recherche par point de vente.
Par ailleurs, les différentes sociétés,SNCB / NMBS ,STIB / MIVB ,De Lijn et TEC vont partager leurs données. Leur objectif, est que chacune de leurs applications propres, puissent donner des informations sur l'ensemble des moyens de transport.
Elles vont également développer une application commune, laSmart Mobility Planner .Celle-ci , sera réalisée par la firmenextmo-ov , qui assure déjà l'application pour le loueur de voitures partagées Cambio.
La bonne collaboration de ces quatre sociétés, s'est aussi manifestée par leur participation à un espace commun au salonWe are mobility , ayant eut lieu du 19/1/2018 au 21/1/2018 àBruxelles / Brussel . L'attraction principale était un tunnel, dans lequel le visiteur voyageait virtuellement à travers la Belgique.
Le 17/12/2018, on a appris queDe Lijn , a chargé la firmeConduent Transportation , d'installer dans tous ses trams et bus, un système de paiement sans contact.Celui-ci utilisera la technologie NFC (Near Field Communication ) (communication en champ proche ) pour communiquer avec une carte de paiement ou un smartphone.
Un tel système permet un paiement très extrêmement rapide, ce qui est important pour le respect des horaires. En effet, contrairement à l'utilisation classique d'un lecteur de carte, il n'exige pas l'introduction d'un code secret, du moins pour les petits montants, ce qui est le cas pour les voyages en tram ou en bus.
Les premiers terminaux ont été installés dans les trams anversois en octobre 2019 et ils seront généralisés en 2020.
Le 20/12/2018, le gouvernement bruxellois a approuvé la création de deux nouvelles lignes de tram au départ de laplace Charles Rogier / Karel Rogierplein , l'une versTour et Taxis / Thurn en Taxis et l'autre vers l'hôpital militaire deNeder over Heembeek (commune deBruxelles / Brussel ), soit le HMRA (Hôpital Militaire Reine Astrid ) / MHKA (Militair Hospitaal Koningin Astrid ).
La ligne versTour et Taxis / Thurn en Taxis , impliquait la construction d'un nouveau pont pour franchir le canal. Toutefois, le 19/11/2014, il fut décidé d'abandonner ce projet et les plans du nouveau pont ne prévoient plus d'emplacement pour des voies de tram.
A partir du 29/12/2018, leTEC Charleroi , a coupé la ventilation et le chauffage dans ses trams par mesure de précaution. Des traces d'amiante ont été découvertes par une analyse demandée parAlstom Transport en préalable à la rénovation qu'il va entreprendre sur ce matériel.
L'amiante provient de plaques de carton amianté réparties dans tout le véhicule et est en quantité largement inférieure à celle autorisée. Après de nouvelles mesures, le problème critique a été circonscrit à un endroit bien précis, puis traité, et la ventilation et le chauffage ont été rétablis début janvier 2019.
Le 28/2/2019, la station de métro Bourse de laSTIB / MIVB , a été renomméeBourse - Grand-Place .
Le 29/2/2019, le tracé du tram de Liège est définitivement fixé et le nom de ses stations est désormais connu.
Il suivragrosso modo la rive gauche Meuse. Il démarrera, en double voie, de la station Standard, près du stade de football duStandard de Liège . De la stationPlace Saint-Lambert à la station Curtius, il se divisera en deux branches à voie unique. Celle qui passe par la Batte, pourra ainsi être fermée pendant l'important marché dominical qui s'y déroule. Il continuera ensuite à double voie jusqu'à son terminus de Coromeuse.
Toutefois, à hauteur du pont Atlas, une branche, accessible par un raccordement en triangle, s'en détachera pour desservir son dépôt de Bressoux (commune de Liège), situé sur l'autre rive de la Meuse. Implanté dans le quartier de Droixhe, la construction de ce CDMR (Centre De Maintenance et de Remisage ), a été confiée au bureau d'architecture CANEVAS.
Les tronçonsPont de Seraing - Standard etCoromeuse - E40, évoqués timidement en janvier 2013, ne sont donc pas repris dans le projet.
Le 5/3/2019, on a appris que laSTIB / MIVB , inquiète de la brusque montée de l'absentéisme chez son personnel, a pris une mesure drastique. Après trois absences pour maladie dans l'année, l'agent sera convoqué et devra signer un engagement à ne plus être autant absent sous peine de renvoi.
Taux d'absentéisme du personnel de la STIB
2012 7,8 % 2014 8,7 % 2016 8,4 % 2018 10,3 %
Le 11/3/2019, laSTIB / MIVB a présenté ses nouveaux uniformes dessinés parOlivier Strelli . Fabriqués par la firme française CEPOVETT, ils équipèrent le personnel à partir du 25/3/2019. Le précédent datait de 2006.
C'est en avril 2019, que laVlaamse Waterweg (administration flamande des voies hydrauliques ) a débuté la pose de trois nouveaux ponts sur le canal Albert (Albertkanaal) à Anvers (Antwerpen), lesGabriël Theunisbruggen . D'une longueur de180 m , un de ces ponts est destiné aux trams des lignes 2, 3 et 6, les autres à la circulation routière. Ces travaux sont nécessités par l'adaptation du canal aux bateaux chargés de quatre containers en hauteur.
Le 9/7/2020, les trams ont pu circuler sur le pont qui leur était destiné.
Le 4/4/2019, le gouvernement bruxellois a approuvé le contrat de gestion de laSTIB / MIVB pour les années 2019 à 2023. Il s'inscrit dans le futur plan régional Goodmove qui prévoit une extension du réseau tram et métro.
Le 6/4/2019,Bruxelles Mobilité /Brussel Mobiliteit et laSTIB / MIVB ont annoncé qu'ils vont rassembler leurs centres de dispatching, dans un nouveau centre sécurisé.
Le 29/4/2019, le TEC a lancé des lignes de bus avec peu d'arrêts, donc plus rapide, sous le nom de WEL (Wallonia Easy Line ).Celles-ci n'ont qu'une faible fréquence et les places doivent être réservées via smartphone. Ses bus, d'une livrée particulière, sont équipés du WiFi. Il s'agit des lignes :
– Athis - Mons
– Bastogne - Arlon
– Chimay - Charleroi
– Liège - Marche
– Nivelles - Namur
– Braine L'Alleud - Waterloo - Wavre-Nord.
Le 1/5/2019, à l'occasion des150 ans du tram àBruxelles / Brussel , laSTIB / MIVB a organisé diverses festivités. La parade de matériel historique comportait40 véhicules , mettant à contribution une grande partie la collection du MTUB (Musée du Transport Urbain Bruxellois ) / MSVB (Museum voor het Stedelijk Vervoer te Brussel ). Un rappel de la présence àBruxelles / Brussel de laSNCV / NMVB eut lieu également.
La veille, elle avait exposé la maquette de son futur tram, le TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ), future série 3200.
La festivité la plus spectaculaire, fut le championnat européen du meilleur conducteur de tram du 4/5/2019, avec son épreuve du "tram bowling ". Un tel championnat se déroule chaque année dans des villes différentes, leTRAM EM .
Le 1/5/2019 également, laSTIB / MIVB , dans le cadre d'une campagne de publicité pour le journalLe Soir , a mis en circulation un tram décoré de dessins du caricaturistePierre Kroll .
Le 6/5/2019, ont débuté, à Hasselt, les travaux de construction d'un tunnel sous le grand ring.Celui-ci est prévu pour le passage du futur tram, mais en attendant, il sera utilisé par les bus.
Le 16/5/2019, le gouvernement bruxellois, a acté le principe de la démolition du viaducHerrmann Debroux , qui constitue, jusqu'à présent, l'accès à l'agglomération en venant de l'autoroute E411.
Il sera remplacé par un boulevard urbain, qui ne pourra cependant absorber qu'un nombre limité d'automobiles. Mais, une nouvelle section de tram, raccordée à la ligne 8, devrait alors être établie, jusqu'à un parking de dissuasion, à construire au débouché de l'autoroute.
Le 17/5/2019, le nouveau tracé du tram de la côte, entre Nieuport (Nieuwpoort)) et Westende, a été rendu opérationnel. Il est désormais plus direct et ne fait plus le détour par le village de Lombardsijde. Ce dernier reste cependant desservi par des lignes de bus.
Le 24/5/2019, le gouvernement bruxellois, a autorisé la construction de la station de métroToots Thielemans . C'était un dossier majeur de la futureligne 3 . Elle sera reliée, à la station depré-métro Lemonnier, par un passage souterrain.
A l'occasion de la sortie, le 29/5/2019, du nouvel album deBlake et Mortimer , dessiné parFrançois Schuiten , laSTIB / MIVB , a non seulement pelliculé la motrice 3062, mais elle a aussi édité un coffret collector avec quatre cartes MOBIB. Elle le met en vente, comme les tous autres objets de collection, sur son site STIBSTORE / MIVBSTORE.
A lami-2019 , UNIA, le centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, a attaqué laSTIB / MIVB en justice, au motif de discrimination à l'embauche. Une musulmane voilée, s'estimant avoir fait l'objet d'une telle discrimination, lui ayant demandé d'intervenir comme c'est prévu par la loi.
Comme il de notoriété publique que laSTIB / MIVB emploie un grand nombre de femmes et un grand nombre de musulmans sans aucune discrimination, le motif invoqué fut l'objet d'une construction juridique qui était une première en Belgique. C'est le cumul d'une discrimination de genre et d'une discrimination de religion qui fut invoquée.
La définition de cette discrimination, a pris naissance auxEtats-Unis , sous le nom de discrimination de l'intersection.
Le 5/5/2021, on a appris que laSTIB / MIVB , avait effectivement été condamnée dans ce dossier.
A lami-2019 également, lePort of Antwerp (Port d'Anvers ), a annoncé qu'il allait rendre opérationnel, un RTS (Rail Traffic System ). Cette application informatique, doit permettre à tous les acteurs, concernés par le ferroviaire portuaire, de collaborer.
Le 7/6/2019, laSTIB / MIVB , a organisé une démonstration devant la presse de navettes autonomes dans le parc de Woluwe. Elles seront ensuite ouvertes au public fin juin. Ce sont desSAM-e (Smart Autonomous Mobility electric ) de la firme EasyMile.
De telles navettes avaient déjà été testées avec succès par la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens ).
L'expérience a été arrêtée début 2022. Les navettes n'étaient pas suffisamment autonomes pour se passer de la présence d'un conducteur assurant la sécurité.
En Flandre (Vlaanderen), le 12/6/2019, a été publié le décret "basisbereikbaarheid" (accessibilité de base). Il organise les transports de voyageurs soumis à l'autorité flamande, ce qui concerne principalement les bus et les trams.
Il modélise le réseau de transport en quatre niveaux :
- au premier niveau, le train
- en deuxième niveau, le réseau principal, urbain et suburbain
- en troisième niveau, le réseau secondaire
- en quatrième niveau, le réseau personnalisé du dernier kilomètre
exemples : autocars, navettes d'entreprise, partage de vélos, etc.
Le premier niveau, reste géré par laSNCB / NMBS et Infrabel. Le deuxième niveau, reste géré parDe Lijn .
En ce qui concerne le troisième niveau, on met en place, 15 "vervoerregio’s" (régions de transport). Il s'agit d'organes qui associent les pouvoirs locaux à la politique de transport de ce niveau.
Le quatrième niveau est de la compétence exclusive de ces nouvelles instances.
Le 21/6/2019, laSTIB / MIVB , a lancé une campagne de publicité à destination des automobilistes bruxellois. Elle a installé des bornes publicitaires provisoires, près de certains parkings. Lorsqu'on active une télécommande de voiture à proximité, certaines clignotent, d'autres offrent un ticket gratuit.
A lami-juin 2019, les premiers travaux du chantier du futur tram de Liège ont débutés. Pour informer la population à ce sujet, le TEC, a réalisé un site internet,Le tram, Liège en commun ! Celui-ci , a été complété par un local d'information, l' "Espace tram ".
Le départ duTour de France 2019 a eu lieu àBruxelles / Brussel les 6/7/2019 et 7/7/2019. A cette occasion, laSTIB / MIVB , a fait colmater, temporairement, les gorges de ses rails de tram, par du caoutchouc, sur les itinéraires concernés.
Le 15/7/2019, on a appris queDe Lijn , a reçu l'autorisation d'établir deux nouveaux quais de bus devant le CCN (Centre de Communication Nord / CCNCommunicatie Centrum Noord). Ils devraient remplacer les huit quais en souterrain qui furent l'objet de tant de polémiques.
Le 26/8/2019,De Lijn , a rouvert son "Lijnwinkel" (centre d'information et de vente) à son emplacement initial.
Le 6/1/2020, c'est au tour des nouveaux quais d'être mis en service.
Le 24/7/2019, suite aux conditions météorologiques de température extrême, les fils de la caténaire se sont détendus à hauteur du Coq (De Haan ), le trafic du Kusttram a donc dû être suspendu.
Après plusieurs années d'études et de réflexions, le projetBHNS Charleroi est passé à une phase plus active en septembre 2019. Il prévoit deux lignes de bus à haut niveau de service vers la périphérie sud de Charleroi.
Le 13/9/2019, laSTIB / MIVB , annonce qu'elle va entamer des tests, en vue de permettre le paiement, sans contact, des trajets à bord de ses véhicules, à partir de 2020. Pour cela, une simple carte bancaire ou un smartphone suffira. Ce fut effectif le 1/7/2020.
Cette solution complétera le ticket sans contact de la carte MOBIB (MOBility In Belgium ) et sera mieux adaptée à l'utilisateur occasionnel.
Le débit du compte bancaire se fait en deux temps : immédiatement à la première utilisation journalière, réservation d'un montant de7,50 € , plusieurs jours plus tard, paiement effectif et libération de la réservation.
Le 1/9/2019, le gouvernement flamand a confirmé une nouvelle fois son intention de réaliser la ligne de tram 7 à Gand (Gent), mais sans donner d'échéance. On parle depuis des années de cette ligne, qui devrait relier la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ) à celle deGand-Dampoort (Gent-Dampoort ).
C'est à partir du 1/9/2019, que les commerçants impactés par les travaux du tram à Liège, peuvent demander une indemnité compensatoire via la plateforme internet WALLINCO.
Le 3/10/2019,De Lijn , a communiqué qu'il arrêtait d'apposer les affiches publicitaires "Melk is Dodelijk " (Le lait est mortel ), sur quelque uns de ses trams à Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent).
Ces affiches avaient pourtant été acceptées par sa régie publicitaire Lijncom. Ceci à la demande de l'associationBE Vegan , qui affirmait que lait permet d'élever150.000 veaux par an destinés à l'abattage. C'est l'ABS (Algemeen BoerenSyndicaat ) (Syndicat des agriculteurs flamands ) qui a fait stopper cette campagne.
Le 5/10/2019, la maquette, grandeur nature, du futur tramway de Liège, a été présentée au public à l'Espace Tivoli . Ce tram sera construit par CAF.
Le 8/10/2019, laSTIB / MIVB etAlstom Transport , ont annoncés avoir signé un contrat pour la mise à jour et l'extension du système de signalisationPegasus 101 qui équipe déjà les trams et métros bruxellois.
Le 8/10/2019 également, on a appris que le tracé dans la ville d'Hasselt du futurTram Maastricht - Hasselt était décidé. Surprise, il abandonne la desserte de la gare et s'arrête à300 m decelle-ci .
Le 22/10/2019,De Lijn , a annoncé que ses titres de transport avec bande magnétique, vont être remplacés par des cartes électroniques à usage unique.Ceux-ci utiliseront la technologie NFC (Near Field Communication ) (communication en champ proche ). C'est titres concernent uniquement les voyageurs occasionnels. Une période transitoire est prévue jusque fin mars 2020.
Comme chaque voyageur devra valider son titre de transport à chaque voyage, on disposera désormais d'un comptage exact de leur nombre, au lieu d'estimations statistiques controversées, exemple, un voyageur abonné citadin était censé faire90 voyages par mois.
Le 24/10/2019, le gouvernement flamand a approuvé le dossier du Luchthaventram (tram de l'aéroport). Faisant partie du Brabantnet, cette nouvelle ligne se fera en collaboration entre etDe Lijn et laSTIB / MIVB . Elle relieraBruxelles-Nord / Brussel-Noord àBrussels Airport . Elle sera, en région flamande, une prolongation de la ligne de tram 62 de laSTIB / MIVB .
Le 22/1/2021, on a obtenu la confirmation, queDe Werkvennootschap (Société des travaux - publics - de Flandre ), construirait l'infrastructure et que laSTIB / MIVB , exploiterait la ligne.
Les annonces aux voyageurs ne pourront pas être bilingues pendant tout le trajet, mais seront exclusivement en néerlandais en Flandre (Vlaanderen).
Le 18/11/2019, on a appris que les nouveaux écrans d'information, prévus pour lepré-métro d'Anvers, ne seraient installés que dans le courant 2020. Ces écrans, devraient afficher des informations correctes en temps réel, au contraire des anciens écrans.
Le 20/11/2019,De Lijn , a enfin pût remettre en service un premier tram Albatros à Gand (Gent). Depuis de long mois, trois trams de ce type étaient immobilisés par manque de pièces de rechange.
Les 7/12/2019 et 8/12/2019, Anvers a fêté la fin des travaux de la Noorderlijn. Lepré-métro bénéficiera de la rénovation de la station "Opera", et la ligne de tram 1, de sept nouveaux arrêts. Est ainsi créé, un véritable axeNord-Sud passant par lecentre-ville .
A proximité de la station, les nouvelles voies du tram enjambent, par des passerelles ajourées, les restes des fortifications du seizième siècle, mises à jour lors des travaux.
Le 21/11/2019, la FBU (Fédération Bruxelloise de l'Urbanisme ) / BFS (Brusselse Federatie voor Stedenbouw ) a décerné une "règle d'or / gouden regel " à laSTIB / MIVB , pour son nouveau dépôt de trams Marconi.
Le 28/11/2019, laSTIB / MIVB a lancé une campagne de lutte contre la fraude.Celle-ci comportait une opération baptisée "Trouver le BIP magique " / "BIEP BIEP hoera ". Elle permettait de gagner un voyage et un diner dans leTram Experience .
Le 24/12/2019, laSTIB / MIVB a mis à disposition, une nouvelle version de son application pour smartphone. Elle permet maintenant de savoir, si les ascenseurs d'une station de métro fonctionnent ou non.
Le 24/12/2019 également, on a appris queDe Lijn allait supprimer, à partir du 1/7/2020, la possibilité de payer en cash à bord de ses trams et de ses bus. C'est l'utilisation des cartes de paiement sans contact qui sera privilégiée.
Le 17/1/2020, Connect2Move, exploitant les données publiques de laSTIB / MIVB , a rendu opérationnel une application qui permet aux voyageurs de visualiser la situation en temps réel du trafic des transports publics bruxellois :Brussels Transit .
A partir du 1/2/2020,De Lijn , a supprimé l'obligation de réserver24 heures à l'avance un emplacement pour fauteuil roulant dans ses véhicules, lorsque les arrêts empruntés permettent un accès direct sans nécessiter d'assistance.
Le 7/2/2020, la chaine de télévision BX1, a fait une émission sur les applications, pour smartphone, d'aide à la mobilité àBruxelles / Brussel . Elle en a recensé ... 35 !
Elles couvrent un nombre variable de modes de transport et sont orientées, soit vers le public bruxellois ou de la périphérie, soit vers les touristes étrangers. Elles essaient de donner des informations en temps réel, des conseils et des suggestions. Certaines ne comptent que quelques centaines d'utilisateurs.
Le 10/2/2020, letribunal du travail d'Anvers (arbeidsrechtbank Antwerpen ), a donné raison aux syndicats deDe Lijn , qui s'opposaient à la simplification des organes de concertation sociale voulue par la direction.
Sont donc maintenus, les six OR (OndernemingsRaad) ou CE (Comité d’Entreprise ) et six CPBW (Comité voor Preventie en Bescherming op het Werk ) ou CPPT (Comité pour la Prévention et la Protection au Travail ).
Le 10/2/2020, le conseil communal de laville de Bruxelles / Brussel Stad a approuvé le tracé de la future ligne dutram 10 qui desservira le quartier deNeder over Heembeek . A remarquer, que dès son début, la ville a eu la volonté de faire participer la population à ce projetTram NOH .
Les travaux ont débutés en janvier 2023.
Le 17/2/2020, l'organisation flamande de défense des voyageursTrein Tram Bus , a lancé un cri d'alarme contre le projet de réorganisation du réseau de trams d'Anvers, en gestation chezDe Lijn .Celui-ci veut en effet résoudre les problèmes de manque de matériel et de conducteurs, en réduisant les fréquences et les dessertes.
il y eut de nombreuses protestations et une pétition fut même proposée sur#RedTram7 pour sauver la ligne 7 qui a pour destinationHet Eilandje (La Petite Ile ).
Finalement, un report de plusieurs années de cette réorganisation a été obtenu, officiellement pour attendre la livraison de nouveaux trams et la rénovation des anciens.
Le 3/3/2020, laSTIB / MIVB , a annoncé qu'elle recrutait2.000 personnes pour tester une future application MaaS (Mobility as a Service ). Cette future application pour smartphone, devrait prendre en charge tous les modes de déplacements en ville.
Le 10/3/2020, la ville d'Anvers, qui se plaignait déjà depuis des années de la dégradation du service offert parDe Lijn ainsi que de sa mauvaise gestion, a remis la pression, en exigeant que soit enfin envisagée la mise en service des stations depré-métro Stuivenberg,Sint-Willibrordus , Drink et College, soit quatre des sept stations terminées mais non encore utilisées.
Le 11/3/2020, la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroeporganisatie ), soit la télévision flamande, a diffusé un reportage dans l'émission Pano. Intitulé "Wat is er aan de hand bijDe Lijn ?" (Qu'est-ce qui se passe chezDe Lijn ?).
Au fil des intervenants, on constate que cette société est prise dans un tourbillon de problèmes qui se renforcent les uns les autres :
- les clients sont mécontent, mon bus n'est pas passé, mon tram n'avance pas dans le trafic automobile
- le personnel, souvent en grève, est démotivé, notamment par la récente réforme centralisatrice
- il manque de tout, matériel roulant, pièces de rechange, etc.
- les médias répercutent la mauvaise ambiance ce qui influence négativement les recrutements
- la direction essaie de faire bonne figure mais admet se sentir attaquée de toute part.
Suite aux mesures prisent le 12/3/2020, pour endiguer la pandémie duCOVID-19 , le paiement en espèces dans les bus et trams n'a plus été autorisé.
Toujours dans ce cadre, le 19/3/2020, le nombre de voyageurs admis dans un tram à Charleroi a été limité à 15. LaSTIB / MIVB etDe Lijn ont pris une mesure analogue mais qui tient compte de la taille du véhicule.
Le 13/3/2020,De Lijn a rendu public ses propositions de modification du réseau de tram d'Anvers. Elles ne prévoient pas d'extension du réseau et met l'accent sur les lignes M, fréquentes, rapides, en site propre, au détriment des lignes T, empêtrées dans la circulation automobile.
Les premières réactions sont négatives. SelonTrein Tram Bus , ce n'est pasDe Lijn qu'il faut blâmer, mais les politiques qui ne lui donnent pas les moyens nécessaires.
A lami-mars 2020, laSTIB / MIVB , a abandonné l'évaluation statistique pour déterminer sa fréquentation et l'a remplacé par les chiffres donnés par des compteurs automatiques. La différence est importante, on passe d'un total de 427,4 millions à 244,2.
Prestations de la STIB en millions de voyages
année métro tram autobus taxibus total 2020 87,6 86,2 70,3 0,1 244,2 2021 96,3 90,1 87,2 0,1 273,7
Le 16/3/2020, laSTIB / MIVB , a fait tester par des personnes en chaise roulante, les diverses variantes de la solution qu'elle envisage d'adopter pour combler la lacune entre les quais et les seuils d'accès des trams.
D'une part, les quais seraient prolongés par une épaisseur en caoutchouc de forme dentelée.Celle-ci est "fusible", car pouvant être enfoncée sans dégât pour le quai ou le tram.
D'autre part, le bas des seuils d'accès au tram seraient pourvus d'un épais bourrelet également en caoutchouc. La combinaison de ces deux dispositifs, réduit fortement la largeur et la hauteur de la lacune. Ce sont les T3000 et T4000 qui recevraient ces bourrelets.
La décision de généraliser ce dispositif dans les dix ans, a été prisemi-2021 .
Le 16/4/2020, legouvernement bruxellois , a approuvé l'instauration d'une vitesse limitée à30 km/h dans toutes les voiries de la région, à partir du 1/1/2021. Il va aussi définir les rues qui y feront exception. Toutefois, les trams ne sont pas soumis à cette limitation de vitesse. Quel renversement de l'histoire par rapport au tout à la voiture.
Le 4/5/2020, laSTIB / MIVB , tenant compte de l'assouplissement du confinement imposé suite à la pandémie, a enlevé les autocollants interdisant d'utiliser une partie des sièges dans ses véhicules et a augmenté son offre. Le nombre de voyageurs dans les trams à Charleroi a été porté de 15 à 20.
Le 11/5/2020, laSTIB / MIVB , a voulu reprendre un trafic presque normal. Mais environ40 % des conducteurs de trams et80 % de bus, n'ont, contre l'avis des syndicats, pas repris le travail. S'estimant pas assez protégés contre le risque de contamination par le virus, ils ont exercé leur "droit de retrait".
Celui-ci protège le travailleur en cas de mise en danger de sa santé. C'est un droit individuel, au contraire du droit de grève qui lui est collectif. Comme les mouvements sociaux sont traditionnellement encadrés par les syndicats, qui privilégient le collectif, il n'avait jamais encore été utilisé en Belgique.
Les écoles et l'économie en général reprennent timidement de l'activité. On s'attend donc à un besoin de capacité plus importante dans les transports publics. Comme le nombre de véhicules n'est pas extensible, la seule solution est d'autoriser plus de voyageurs à bord.
C'estDe Lijn qui la première a franchi ce pas. Le 15/5/2020, en soirée, elle a décidé que les voyageurs devaient continuer à porter le masque mais n'étaient plus tenus à la distance de1,50 m . Par contre, les conducteurs qui disposent d'une cabine fermée, ne devront plus porter le masque pendant la conduite. Les cabines des trams étaient déjà fermées et on a équipé les bus en ce sens.
Le 25/5/2020,De Lijn , a lancé, à titre d'essais, le paiement sans contact à bord de ses trams anversois. Ce sont des terminaux blancs d'EMVC0 (Europay Mastercard Visa Co ), qui ont été installés.
Ils permettent l'utilisation des cartes bancaires de débit et de crédit sans contact, des smartphones et autres appareils mobiles, comme les bracelets ou les montres, du moment qu'ils une fonction de paiement sans contactApple Pay ouGoogle Pay .
En ces temps de pandémie, le paiement sans contact jouit d'un véritable engouement.
Un jugement du 9/6/2020, a contraint laSTIB / MIVB à clarifier son RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données ). Elle devra indiquer quel traitement elle fait des données personnelles recueillies lors de la validation d'un abonnement.
A partir du 8/6/2020, vu l'allégement des mesures de confinement, le TEC a autorisé l'occupation de toutes ses places assises dans ses trams, plus cinq places debout jusqu'au 1/7/2020, date à laquelle il n'y aura plus de restrictions.
C'est le 21/6/2020, que le premier exemplaire du nouveau tram destiné à la ligne de la côte, le Kusttram, est arrivé par bateau en provenance d'Espagne. Il est de typeUrbos 100 de CAF et est à plancher plat.
De Lijn avait initialement commandé, pour l'ensemble de ses réseaux, 146 trams de ce type à CAF. Ensuite, il a fait trois commandes supplémentaires, ce qui porte le total à 217 trams. Le premier deceux-ci , est arrivé à Anvers le 2/11/2021.
Le 24/6/2020,De Lijn , a annoncé ne plus accepter les tickets avec une piste magnétique à partir du 1/7/2020. Toutefois, le Kusttram a bénéficié d'un délai supplémentaire jusqu'au 30/9/2020.
Le 29/6/2020, le TEC, a refondu entièrement son site internet, "infotec.be " devient "letec.be ".
Le 13/7/2020, laSTIB / MIVB , a reçu de CAF, à son dépôt de Haren (commune deBruxelles / Brussel ), sa première rame de métro M7. Elle a fait ses premiers parcours d'essais sur le réseau le 7/10/2020.
Le 18/7/2020, on a appris qu'un accord avait finalement été trouvé dans le dossier d'une tarification unique des transports en commun dans un rayon de11,5 km autour de laGrand-Place / Grote Markt de . Deux formules supplémentaires, un peu plus chères que les existantes, seront créées : JUMP+ et MTB+. Leur zone de validité est en effet plus grande pourBruxelles / Brussel De Lijn .
Cet accord a été approuvé par les gouvernements wallon et flamand puis, le 1/10/2020, par le gouvernement bruxellois.
C'est dans la nuit de 6/8/2020, qu'ont été posés, sur le pont Atlas, les premiers rails du tram de Liège.
Le 24/7/2020, la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, a présenté la nouvelle marque de mobilité du gouvernement flamand, Hoppin.
Son objectif est de faciliter le passage d'un type de transport à un autre. Pour cela, il y a d'une part une application pour smartphone et d'autre part, sur le terrain, des Hoppinpunten (points Hoppin), où il y a une correspondance avec un transport public.
Exemple : le terminus de la ligne 44 de laSTIB / MIVB à Tervuren, est un Hoppinpunt terminé en 2023.Celui-ci , facilite le changement de mode de transport pour les automobilistes utilisant le vaste parking à proximité.
L'organisation des transports régionaux, selon les principes Hoppin, a été généralisée à toute la Flandre (Vlaanderen), le 6/1/2024. Cette rationalisation, entraîna la suppression d'un sixième des arrêts. De plus, un arrêt sur quatre, devint un "De Lijn Flex ".
Acelui , ce n'est pas un bus régulier mais un flexbus (minibus sur demande) qui passe. Pour cela, ce doit être demandé, via l'application ou par téléphone, unedemi-heure avant le voyage. Vu le caractère aléatoire des trajets des flexbus, qui fluctuent selon les demandes,ceux-ci , n'ont pas d'horaire fixe.
Début août 2020, laSTIB / MIVB , a transféré le matériel subsistant dans l'atelier de Cureghem, vers les nouveaux dépôts situés en périphérie bruxelloise.Celui-ci , situé en ville et datant des trams hippomobiles, soit 1873, fut ensuite fermé.
Le 3/8/2020, laSTIB / MIVB , a communiqué à propos du système de graissage des roues qu'elle est en train d'installer sur ses T3000 et T4000.
Il comprend un dispositif installé sur le bogie, qui délivre quelques gouttes de graisse sur les roues, selon les instructions d'un automate installé dans le véhicule.Celui-ci , déclenche le graissage seulement à faible vitesses, excepté en cas de freinage d'urgence ou de fonctionnement desessuie-glaces .
L'objectif est d'équiper la moitié de la flotte de ce dispositif. On en espère une amélioration acoustique du confort des voyageurs et des riverains, et surtout un triplement de la durée de vie des roues.
Le 7/8/2020,De Lijn , a décidé de ne pas utiliser ses trams de type PCC pendant la vague de chaleur record qui s'annonçait alors. En effet, ce matériel est dépourvu de conditionnement d'air. La température extrême, pourrait provoquer un malaise chez le conducteur et incommoder les passagers.
En conséquence, deux lignes anversoises ne seront plus temporairement desservies.
Le 10/8/2020, laCoordination des sans papiers /Coördinatie van mensen zonder papieren a demandé à laSTIB / MIVB , d'autoriser à nouveau les paiements en cash. Il y a un public qui n'a pas d'autres moyens de paiement.
En août 2020, laSTIB / MIVB , a expérimenté un aiguillage, destiné au métro, pouvant être adapté à la circulation des trams.
Comme l'épaisseur des roues de trams est plus petite que celle des roues de métro, on doit placer deux pièces amovibles pour rattraper cette différence. En effet, dans un aiguillage les deux faces d'une roue participent à son guidage.
Ce montage sera utilisé lors de la conversion en métro de la ligne depré-métro Albert - gare du Nord/Noordstation .
Le 4/9/2020, laSTIB / MIVB , a montré l'état d'avancement des peintures que des artistes font pour embellir le tunnel de métro Simonis.
Toutes les sociétés testaient le bus électrique. Toutefois, lorsqu'on a appris, le 18/9/2020, queDe Lijn , envisageait une commande de970 véhicules , on a compris qu'une étape supplémentaire avait été franchie.
Le 18/9/2020, laSTIB / MIVB , a présenté à la presse, le nouveau simulateur qu'elle a reçu en juillet. Il permet de former le personnel à la conduite du nouveau matériel de métro M7. Il reproduit fidèlement le parcours dans le métro bruxellois et permet de simuler des incidents comme de la fumée dans une station.
Rappelons, que pour la desserte deBSCA (Brussels South Charleroi Airport ) il avait été choisi une combinaisontrain-bus avec correspondance à Fleurus.
Le 27/9/2020, on a appris plus de détail sur la future liaison par bus qui sera instaurée par le TEC, lorsque les travaux en gareSNCB / NMBS de Fleurus seront terminés. La nouvelle ligne comportera quatre arrêts : gare de Fleurus, aéroport, station de métro Madeleine et gare de Luttre.
Le 1/10/2020, le TEC, a lancé son réseau de bus express. Il regroupe de nouvelles lignes et les lignes existantes, dont les WEL (Wallonia Easy Line ).
Parallèlement, il avait été décidé de simplifier la livrée de tous les véhicules, au lieu du jaune, du rouge et du gris, il n'y aurait plus que du jaune et du rouge. Les bus express ont donc été livrés neufs peints uniquement en jaune avec motifs rouges.
Le nombre de toilettes publiques qu'offre laSTIB / MIVB , est dérisoire. Le 15/10/2020, on a appris cependant, qu'elle avait l'intention de l'augmenter, de façon à en avoir 56 dans cinq ans. Ce nombre ne permettra même pas d'équiper toutes les stations de métro.
Le 19/10/2020,De Lijn , pour tenir compte des effets de la pandémie, a ouvert la possibilité, pour ses abonnements annuels Omnipas etBuzzy Pazz , de déduire jusque 20 jours. Pour cela, il faut activer, sur son site internet, un "pauzeknop" (bouton de pause), pour enregistrer les jours dont le remboursement est demandé.
Le 22/10/2020,De Lijn , a annoncé qu'il envisageait de faire suivre certaines circulations de trams à Gand (Gent), par celles d'autocars privés. En effet, en raison de la violence de la pandémie, il faut absolument éviter les trams bondés.
Le 2/11/2020, laSTIB / MIVB , a communiqué qu'elle pelliculait l'intérieur de certaines rames de métro pour créer une ambiance évoquant des lieux bruxellois.
Le 12/11/2020, le siteLe tram, Liège en commun ! , a présenté le "démonstrateur" de la future ligne de tram liégeoise. Installé à Bressoux (commune de Liège), il permet de visualiser un échantillon de tous les composants de la ligne et de ses stations. Il sert à les mettre au point avant de les implanter massivement.
Le 19/11/2020,De Lijn , a communiqué qu'il allait réaliser une prolongation de la ligne 4 des tramways de Gand (Gent), en combinaison avec la construction prévue du nouveau pont Verapazbrug. C'est le projetTramlijn Oude Dokken .
Le 2/12/2020, on a appris que c'estTractebel-Engie qui allait piloter le projet.
Le 19/11/2020 également, laSTIB / MIVB , a communiqué sur son projet de remplacer la signalisation du métro actuelle, l'ATP (Automatic Train Protection ), par la signalisation CBTC (Communication Based Train Control ).
La première, se base sur des cantons fixes. Un seul véhicule est autorisé sur la portion de voie qui forme un canton. La seconde, maintien simplement une distance minimum entre deux véhicules. Avec cette solution, on peut faire suivre deux rames de métro avec un intervalle de moins de2 minutes contre au minimum2 minutes 30 actuellement.
L'augmentation possible de la fréquence des rames, a pour conséquence de diminuer le temps d'attente à quai pour les voyageurs, donc moins de voyageurs embarquant ou débarquant, ce qui permet de diminuer les temps de trajet et finalement d'augmenter le débit de la ligne.
En plus, le système ne nécessite plus de signalisation latérale et l'automatisation peut être poussée, par après, jusqu'à la conduite automatique sans la présence d'un conducteur. Il sera alors facile d'injecter des rames supplémentaires en cas d'affluence imprévue.
Le 11/12/2020, bien que non satisfait de ses prestations, le gouvernement flamand a décidé de prolonger de dix ans le monopole deDe Lijn .
Le 6/1/2021, laSTIB / MIVB , a pris livraison d'un nouveau train de travaux. Appelé "James", il est normalement formé de deux wagons plats équipés d'une grue et est encadré par deux locomotives diesel. On peut cependant n'utiliser qu'une locomotive et un wagon.
Il sera utilisé, dans le cadre du projet de métroM 3 , pour convertir les voies de type tram en voies de types métro. Une fois cette mission terminée, il sera adapté pour servir à la maintenance des voies du métro.
Le 12/1/2021, laSTIB / MIVB , a annoncé lancer un billet "Covid" qui permet 100 voyages dans un délai de 90 jours. C'est une manière de répondre à la critique concernant les abonnements à la durée qui, en ces temps de pandémie, coûtent même les jours inutilisés.
Le 20/1/2021, le TEC, a annoncé que la signalisation du métro de Charleroi allait être complétement renouvelée parAlstom Transport etSPIE Belgium .
Le 21/1/2021, on a appris que les 20 futurs trams de Liège seront conduits par des actuels conducteurs de bus qui recevront la formation adéquate et qui continueront à conduire des bus pendant une partie de leur temps.
Cette polyvalence sera renforcée par le fait que le futur dispatching, qui sera installé au CDMR (Centre De Maintenance et de Remisage ) des trams à Bressoux (commune de Liège), gérera à la fois les trams et les bus.
Le 1/2/2021, legouvernement wallon a communiqué les projets qu'il proposera au programme européen RFF (Recovery and Resilience Facility ) ou FFR (Facilité pour la Reprise et la Résilience ). En ce qui concerne les réseaux de trams, il s'agit de l'extension du tram liégeois vers Herstal et, pour Charleroi, de la mise en service de l'antenne de Châtelet et de sa prolongation vers Châtelineau.
Le 3/2/2021, laSTIB / MIVB , a communiqué, qu'après cinq ans de travaux, le chantier de rénovation de la station de métroDe Brouckère , était terminé. Cette importante station, dispose maintenant de quais élargis et d'un accès supplémentaire.
Le 20/2/2021, un anonyme a révèlé dans la presse l'existence d'une fraude au temps de travail à laSTIB / MIVB .Celle-ci , serait basée sur la duplication des badges professionnels et la complicité de membres du personnel. A la suite de cela, onze agents furent licenciés.
Le 22/2/2021, on a appris que laSTIB / MIVB , avait attribué àProdata Systems , le déploiement du nouveau système de caméras de son métro. Appelé le MCN (Mission Critical Network ),celui-ci couvrira les installations fixes mais aussi le matériel roulant. Il jouera un rôle déterminant dans la future automatisation de la conduite des rames.
Le 6/3/2021, on a appris que le premier tram TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ) destiné à laSTIB / MIVB , de typeBombardier Flexity , était sorti de l'usine de Vienne (Wien), reprise par Alstom, et avait commencé une campagne de test sur le réseau viennois Wiener Linien.
Le 25/10/2021, un premier exemplaire arrivé àBruxelles / Brussel , a commencé ses tests dans le dépôt de Haren (commune deBruxelles / Brussel ). La première mise en service commercial, eut lieu fin avril 2023.
Le 8/3/2021, le TEC, en plus du service par navette classique, a débuté l'exploitation d'une navette autonome, au départ de la gare deLouvain la Neuve .Celle-ci , s'inscrit dans le cadre du projet expérimental Navajo. Ce test démontra, que ce genre de navette ne peut circuler seule, de manière sécuritaire, sur une voirie publique, mais seulement sur une infrastructure dédicacée.
Il a été mis fin à cette expérimentation dès le 1/9/2021.
Le 28/3/2021, laSTIB / MIVB , a annoncé, qu'au 1/6/2021, qu'elle allait ramener à12 € le prix de l'abonnement scolaire annuel qui coûtait50 € .
Le 13/1/2022, le gouvernement bruxellois, a étendu ce tarif à tous les jeunes bruxellois jusque 24 ans, étudiants ou non.
Le 2/4/2021, on a appris, queDe Lijn , allait finalement rouvrir, pour la saison touristique, ses points de d'information et de vente, dénommés "Lijnwinkel", qui jalonnent toute sa ligne de la côte, et ce malgré la multiplication des automates distributeurs de tickets. En particulier, est rouvert, le point de contact à Bredene, qui occupe une petite aubette de style moderne.
Le 3/4/2021,De Lijn , a engagé pour la première fois, ses nouveaux trams de typeUrbos 100 de CAF, sur la ligne de la côte. Le 26/6/2021, alors que la moitié des 48 rames commandées étaient déjà en service, un nom fut choisi par concours pour les identifier : "Zeelijner" (paquebot de mer).
Le dernier véhicule fut livré le 13/1/2022. Suite à des réclamations, il a été décidé, aussi en janvier, de réduire le volume du son de sa cloche.
Le 29/4/2021, la presse a relaté que certains trams circulant à Gand (Gent), avait été pelliculés avec diverses formules en faveur de la campagne de vaccination.Celles-ci , étaient accompagnées du texte suivant : "Elke prik is een stap dichter bij onze vrijheid" (Chaque piqure est un pas de plus vers notre liberté).
Le 8/5/2021, a été inauguré le téléphérique qui, à Namur, relie les rives de la Sambre à la citadelle. A remarquer qu'un téléphérique, aussi vers la citadelle mais par un autre trajet, avait déjà existé, du 31/3/1957 au 25/3/1997. En 2002, la gare inférieure decelui-ci , fut détruite par un incendie volontaire.
C'est dans la cadre du plan Avanti, que laRégion de Bruxelles-Capitale / Brussels Hoofdstedelijk Gewest , a déterminé quels travaux de voirie elle allait prochainement entreprendre pour faciliter la circulation des trams àBruxelles / Brussel .
Comme relaté dans la presse le 6/5/2021, c'est un véritable réveil de ce plan, qui était en veilleuse depuis de nombreuses années.
Le 10/5/2021, laSTIB / MIVB , a conclu un contrat de10 ans , avec une filiale de Vossloh.Celle-ci ,Vossloh Cogifer Kihn , implantée à Rumelange auGrand-Duché de Luxembourg , fournira les aiguillages et tous leurs accessoires et pièces de rechange.
C'est le 10/5/2021 également, que laSTIB / MIVB , a invité la presse, à voyager dans une de ses nouvelles rames de métro M7.
Le 11/5/2021,De Lijn , a mis en circulation, en région anversoise, son premier bus électrique.
Le 13/5/2021, laSTIB / MIVB , a diffusé dans ses stations de métro, des capsules sonores célébrant le parlé bruxellois contemporain.Celui-ci , continue la tradition du mélange des langues, maiscelles-ci sont maintenant plus nombreuses, exemple "ça va ksaar vanavond " (ça va être la fête ce soir ), deux mots français, un mot "jeune" et un mot néerlandais.
Le 14/5/2021,De Lijn , a cédé sa motrice historique PCC 1006, de 1952, au NTM (Nederlandse Transport Museum ) deNieuw-Vennep (Pays-Bas ).
Le 21/5/2021, on a appris que laSTIB / MIVB , avait été condamnée par letribunal du travail de Bruxelles , pour avoir refusé d'engager une candidate en raison de son port du foulard islamique. Ce jugement, allant à l'encontre d'une partie de l'opinion publique, a mis le pouvoir politique dans une position délicate.
Le 25/5/2021, le parlement flamand a adopté, pourDe Lijn , une réglementation du service minimum en cas de grève, à l'instar de celui qui s'applique à laSNCB / NMBS depuis 2017.
Le 17/6/2021, le gouvernement bruxellois a approuvé le projet du futur Mediapark dans le quartierMeyer-Reyers .Celui-ci , sera desservi par une nouvelle ligne de tram, Ce Mediatram sera un prolongement de la ligne 25.
Le 18/6/2021, l'IDEA, a officialisé son projet de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service ) entre Boussu et Mons.
Le 21/6/2021, on a appris que le TEC allait, à partir de 2022, créer une ligne de bus entre Berloz et Waremme. Actuellement, seulDe Lijn assure cette liaison. L'opinion s'était émue qu'un village wallon ne soit desservi que par une société flamande.
Le 22/6/2021,De Lijn , a annoncé offrir unBuzzy Pazz , qui permet un déplacement de manière illimitée sur ses bus et trams pendant un an, à tous les élèves flamands rentrant dans le secondaire.
Le 23/6/2021,De Lijn , a communiqué faire l'essai, dans deux de ses trams de Gand (Gent), d'afficher sur ses écrans des informations d'actualités.
Suite à de nombreux travaux dans son quartier, la station des TEC deCharleroi-Sud n'a plus été desservie à partir du 1/7/2021, et ce pour une longue période. Le titre du folder annonçant cela, ne manquait pas d'humour pour une coupure de trafic : "Le métro se coupe en quatre ".
Le 8/7/2021, laSTIB / MIVB , a mis en service commercial, sur la ligne1, sa première rame de métro M7.
Le 10/7/2021, on a appris queDe Lijn , allait équiper dix trams des lignes 2 et 4 de Gand (Gent), de la commande par KAR (KorteAfstandsRadio ) (radio à courte distance ), pour faire passer au vert les feux des carrefours.Celle-ci , est moins coûteuse que celle basée sur des boucles d'induction.
C'est le 10/7/2021 également, que l'association ETG (Erfgoed Tram en bus Gent en Oost-Vlaanderen ) a fêté 50 ans de trams PCC à Gand (Gent) en faisant circuler ses trams historiques en ville.
Les inondations du 14/7/2021 et 15/7/2021, entraînèrent la mise hors service de la ligne du TTA (Tramway Touristique de l’Aisne ). Ses circulations, ne reprirent que le 26/7/2023.
Le 15/7/2021, le gouvernement bruxellois, a défini le tracé de la future ligne de tram qui partira de la station de métro Belgica pour rejoindre la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal . Le passage sous la petite ceinture nécessitera un tunnel.
Le 20/7/2021, on a appris, que le gouvernement flamand voulait un "trambus", au lieu d'un vrai tram, pour les trois lignes du projet Spartacus, soitHasselt - Maastricht ,Hasselt - Maasmechelen etHasselt - Lommel .
Le refus de l'accès du tram à la gare d'Hasselt, n'est pas étranger à cette décision, mais il faut encore l'accord desPays-Bas pour la ligne vers Maastricht.
Le 21/7/2021, jour de fête nationale, laSTIB / MIVB , a diffusé une vidéo montrant deux trams en forme de paquet de frites, en train de circuler dansBruxelles / Brussel .Ceux-ci , ne sont pas réels, mais sont une sont réalisation virtuelle en 3D.
Le 22/7/2021, l'UITP (Union Internationale des Transports Publics ), a fait un plaidoyer pour la possibilité de circuler sur les transports publics en utilisant une "carte à boucle ouverte ", . C'est naturellement dû à la difficulté de circuler enc'est-à-dire , d'usage universel comme les cartes bancaires, par opposition aux "cartes à boucle fermée ,c'est-à-dire , utilisables seulement dans un domaine restreint comme par exemple les transports.
Le 23/7/2021, on a appris que laSTIB / MIVB , dans le cadre du réaménagement du terminus de la ligne de tram 19 àGrand-Bigard ((Groot-Bijgaarden ), allait supprimer sa boucle de retournement.
Lorsque les trams étaient unidirectionnels, une telle boucle était indispensable. Maintenant, avec des trams bidirectionnels, elle n'est plus utile. Le conducteur change tout simplement de poste de conduite.
Cette boucle de terminus, était la dernière encore existante sur le réseau bruxellois.
Le 23/8/2021, laSTIB / MIVB , a montré à la presse le bus à hydrogène qu'elle va tester.
Le 25/8/2021, après Delta etJacques Brel , laSTIB / MIVB , a inauguré son troisième dépôt de métro.Celui-ci , situé à l'arrière de la station terminusErasme / Erasmus à Anderlecht, est entièrement souterrain. Dédicacé aux nouvelles rames M7, il peut en héberger 23 et a 7 postes d'entretien.
Au 1/9/2021, laSTIB / MIVB , a supprimé la ligne de tram 32.Celle-ci , n'était exploitée qu'en soirée.
C'est au 1/9/2021, que le dispatching deBruxelles Mobilité /Brussel Mobiliteit et les six dispatchings de laSTIB / MIVB , ont été réunis dans le bâtiment rénové d'une ancienne banque, à proximité de la gare deBruxelles-Central / Brussel-Centraal .
Le 5/9/2021, un cycliste gantois a fait une chute mortelle, parce que la roue de son vélo, s'est coincée dans les rails du tram. Ce drame a eu un grand retentissement en Flandre (Vlaanderen).
Le 10/9/2021, on a appris, que le gouvernement flamand, allait confier, à l'entreprise privée ViaVan, le transport à la demande, qui est assuré par l'entreprise publiqueDe Lijn . Ces prestations sont connues sous le nom de Belbus. C'est une sorte de taxi collectif, qu'on réserve en ligne ou par téléphone.
Le 19/9/2021, laSTIB / MIVB , a débuté les tests d'une nouvelle version de son application pour smartphone.Celle-ci , ajoute la possibilité de réserver une trottinette ou un vélo partagé à une station de métro.
Le 21/9/2021,Zagro Group , a livré à laSTIB / MIVB , deux enginsrail-route Unimog U 423 équipés de tout le nécessaire pour remettre un tram sur les rails.
Le 6/10/2021, la presse a mis en lumière la faible vitesse moyenne des tramways de surface à Anvers (Antwerpen),11 km/h centre-ville pendant les heures de pointe.
Le 2/11/2021, à Anvers, on a mis en service les nouvelles voies de tram de la rive gauche (linkeroever).Celles-ci , ont été construites à côté des anciennes qu'elles remplacent. Particularité, vu l'instabilité du sol, elles s'appuient sur des pieux.
Le 7/11/2021, le premier tram de typeUrbos 100 de CAF, destiné au réseau anversois, est arrivé au dépôt PAL (Punt Aan de Lijn ).
Le 18/11/2021, un tram anversois, a été dévié par erreur,rive gauche (linkeroever), vers une voie dépourvue de caténaire. Mais heureusement, les passagers ont pu le repousser vers la voie principale.
Le 25/11/2021, on a pris connaissance des premières prochaines hausses dans les tarifs des transports. Certaines àBruxelles / Brussel , sont même étalées sur plusieurs années. A titre d'exemple, voici ce qui a été décidé pour le ticketBRUPASS XL .
Evolution prévue du prix d'un billet BRUPASS XL
février 2021 3,00 € février 2022 3,10 € février 2023 3,20 € février 2024 3,30 €
Le 2/12/2021, laSTIB / MIVB , a licencié dix de ses contrôleurs qui avaient déclarés avoir fait des contrôles qui en réalité étaient inexistants.
Le 10/12/2021, l'organisation flamandeNetwerk Duurzame Mobiliteit (Réseau pour une mobilité durable ), a émis un jugement sévère sur la politique; du gouvernement flamand; concernantDe Lijn . Elle l'accuse de manoeuvrer de la manière suivante pour pouvoir la privatiser :
- en la finançant insuffisamment
- en la déstabilisant par des réorganisations
- en diminuant la qualité de ses services
- en augmentant les prix des voyages.
Son objectif, est que la population soit tellement irritée, qu'elle souhaite la privatisation.
Le 11/12/2021, laSTIB / MIVB , a prolongé la ligne de tram 9, de l'Arbre Ballon / Dikke Beuk jusque la station de métroRoi Baudouin / Koning Boudewijn .
Le 11/12/2021 également, une camionnette privée s'est introduite sur les rails dupré-métro bruxellois, jusqu'à atteindre la station Diamant.
Le 17/12/2021, le TEC a présenté la première des 45 motrices de Charleroi en cours de rénovation, la 7409. Ce qui frappe le plus, c'est la partie inférieure de sa face avant, complètement modifiée et dépourvue d'attelage visible. En effet,celui-ci , est caché et replié derrière lepare-choc .
A cette occasion, elle a parcouru la ligne M5 entre Gilly et Châtelet. Cette ligne, jamais exploitée, fera l'objet d'une remise à niveau, avant d'être enfin mise en service commercial. Sa prolongation de deux nouvelles stations, Corbeau etLes Viviers , près duGrand Hôpital de Charleroi , est aussi prévue.
La première circulation commerciale du matériel rénové a eu lieu le 21/6/2022. Les travaux sur la ligne M5, ont débutés le 4/9/2023.
Le 20/12/2021, laSTIB / MIVB , a inauguré une passerelle dans la station de métro Roodebeek.Celle-ci , enjambe les deux voies et est suspendue au toit.
Le 10/1/2022, laSTIB / MIVB , a augmenté la fréquence de ses rames de métro, jusqu'à un intervalle de2 minutes 30 . Grâce à l'augmentation du nombre de nouvelles rames M7, elle peut ainsi répondre aux nombreuses critiques de rames surpeuplées, ce qui est inadmissible en ces temps de pandémie.
A partir du 10/1/2022, en raison de l'avancement des travaux de réaménagement du parvis de la gare deCharleroi-Sud , la gare des trams et des bus, est dédoublée, en gare provisoire A et en gare provisoire B.
Le 17/1/2022,De Lijn , a ouvert un nouveau parking de dissuasion rive gauche à Anvers (Antwerpen), leP+R Linkeroever . Ceci a entraîné la réorganisation et l'allongement de plusieurs lignes de tram.
Le 20/1/2022, on appris que l'association DRP (Droit de Rouler et de Parquer / Democratische recht om te Rijden en te Parkeren ), habitué, depuis 2017, à lutter contre divers projets régionaux bruxellois, concentre maintenant son opposition, sur le futurtram 10 du projetMOVE NOhW .
Le 20/1/2022 également, la firme Equans, a communiqué, qu'elle installait un système informatique SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition ), pour superviser l'alimentation électrique des trams et métros bruxellois.
A partir du 31/1/2022, laSTIB / MIVB , a réduit la fréquence de ses métros, suite aux nombreuses absences que la pandémie a provoquée chez son personnel.
Du 10 au 13/2/2022, la station de métro Schuman, de laSTIB / MIVB , a reçu une décoration lumineuse dans le cadre deBright Brussels .
Le 11/2/2022, on a appris qu'étaient enfin terminés, les plans pour l'achèvement des tunnels dupré-métro d'Anvers (Antwerpen) et des stations Stuivenberg, Willibrordus, Drink et Morkhoven.
Le 15/2/2022, on a appris, qu'il y avait une forte croissance dessans-abris et mendiants susceptibles de fréquenter les stations de métro de laSTIB / MIVB .
Personnes problématiques dans les stations de métro de la STIB
année sans-abris toxicomanes * musiciens mendiants 2019 2.029 700 50 291 2020 2.361 700 34 168 2021 3.601 700 23 456 * estimation
Le 7/3/2022, laSTIB / MIVB , a signalé avoir constaté une nette hausse des actes de vandalisme dans ses rames de métro.
Evolution des actes de vandalisme dans les rames de métro de la STIB
2019 430 2020 563 2021 850
Le 9/3/2022,De Lijn , a signalé, qu'il été enfin possible de consulter ses horaires actualisés surGoogle Maps . Ceci l'était depuis longtemps pour les autres transports publics belges.
Le 17/3/2022, on a appris, qu'avait débuté, la formation du personnel du TEC à la conduite des motrices rénovées de Charleroi.
Le 3/4/2022, un humoriste, Fredman, qui a une chaine YouTube, a eu un grand succès avec sa séquence "Bienvenue à Liège ".Celle-ci , se moque des embarras de circulation provoqués par le chantier du tram à Liège.
A partir du 1/4/2022,De Lijn , le prix du ticket sur smartphone pour un voyage, lem-ticket , passe2 € à2,50 € . Les tickets équivalents par SMS et tickets sur carte électronique, étaient déjà à2,50 € .
Le 4/4/2022, laSTIB / MIVB , a rouvert la porte avant de ses bus et trams.Celle-ci , avait été condamnée suite à la pandémie.
Le 5/4/2022, on a appris qu'une commission consultative voulait examiner le coût de l'arrêt du projet bruxelloisM 3 .
Les critiques vis à vis de ce projet sont les suivantes :
- augmentation des couts inquiétante pour atteindre 2,3 milliards €
- dépassement à la charge des Bruxellois et non du fédéral
- rigidité et manque de résilience.
Le 26/4/2022,De Lijn , a lancé une carte de 50 voyages, valable trois mois, au prix de75 € .
Le 29/4/2022, on a appris, que laSTIB / MIVB , allait modifier les plans de la future station Albert duM 3 , pour y faire venir la ligne de tram 7, en plus des lignes 4 et 51.
Le 4/5/2022, laSTIB / MIVB , a annoncé avoir modifié les annonces vocales des trams T3000 et T4000 et placé deshaut-parleurs externes, de telle sorte qu'aux arrêts on entende le numéro de la ligne du tram. Ceci est d'une grande aide pour les malvoyants.
Le 4/5/2022 également,De Lijn , a annoncé avoir acquis trois simulateurs de conduite de tram auprès deTransurb Simulation .
Le 12/5/2022, laSTIB / MIVB , a fait le point sur l'avancement du projet de métro automatique prévu dans les prochaines années.
Elle doit installer le système de signalisation CBTC (Communication Based Train Control ) sur les lignes et le matériel. Elle donne la priorité aux lignes 1 et 5. Le nouveau matériel M7 en est déjà équipé et elle procède maintenant à l'adaptation des rames Boa et de certaines autres. C'est le système d'Hitachi Rail qui a été choisi. Dans un premier temps, il se superposera au système existant.
Elle doit installer des portes palières dans les stations de métro. Les portes palières séparent les quais de la voie. Une fois installées, seul le matériel dont l'espacement des portes correspond à celui de la station peut desservircelle-ci . Une phase test est envisagée avec les stations Erasme,Eddy Merckx etCERIA / COOVI .
Le 18/5/2022, on a eu connaissance de l'évolution du nombre d'accidents et d'incidents avec les trams deDe Lijn .
Nombre d'accidents avec des trams de De Lijn
2019 1.484 2020 1.001 2021 1.083 2022 650 2023 709
Le 30/5/2022, la municipalité de Maastricht, a pris acte avec regret, de la décision de la Flandre (Vlaanderen) d'abandonner le projet deTram Maastricht - Hasselt . Reste la question du dédommagement pour les frais qu'elle a déjà exposés.
Les chiffres publiés parDe Lijn le 31/5/2022, montraient que son parc de tramways était alors en plein remplacement des PCC et des LRV par du matériel moderne de plus grande capacité de voyageurs.
Evolution du parc des trams de De Lijn
année PCC LRV HermeLijn Albatros CAF Total 2019 137 48 125 88 - 398 2020 136 46 125 88 10 405 2021 136 30 125 88 46 425 2022 133 14 125 88 69 429 2022 119 - 125 88 88 420
Le 9/6/2022, le TEC, a annoncé, qu'à partir du 1/9/2022, l'abonnement mensuel des18-24 ans et des plus de 65 ans , ne couterait plus que1 € .
Le 12/6/2022, à l'initiative de l'association URBAGORA, une marche citoyenne, a été organisée pour réclamer une deuxième ligne de tram à Liège.
Le 14/6/2022,De Lijn , a lancé une campagne promotionnelle "Beweeg mee naar minder CO2 " (Déplacez-vous avec nous vers moins de CO2 ).
C'est le 21/6/2022, qu'ont débuté, les travaux de construction de la nouvelle station des TEC deCharleroi-Sud .
Le 1/7/2022, le gouvernement flamand, a approuvé le nouveau "beheersovereenkomst" (contrat de gestion) deDe Lijn .Celui-ci , lui laisse une plus grande liberté tarifaire.
Le 7/7/2022,De Lijn , a communiqué sur les changements qu'elle a effectués sur sa ligne de la côte ou Kusttram. Elle a créé un nouvel arrêt à Zeebruges, il est dénommé Stationswijk (quartier de la gare) et se trouve près de la gare. De plus, non loin, elle a expérimenté une nouvelle façon de poser les voies qui utilise une base en béton recouverte de gazon.
Le 13/7/2022, laSTIB / MIVB , a dévoilé les premières images de synthèse des stations du projetM 3 . Il y a huit nouvelles stations à construire et dix anciennes à rénover.
Parmi les nouvelles stations, épinglons Vrede qui aura quatre étages et une profondeur de24 m et Colignon qui aura aussi quatre étages mais une profondeur de32 m .
Le 16/7/2022, le premier tram liégeois du constructeur basque espagnol CAF, est arrivé au CDMR (Centre De Maintenance et de Remisage ) de Bressoux (commune de Liège). Il avait été acheminé par voie maritime via le port de Zeebruges (Zeebrugge).
Rappelons ses caractéristiques :
- type Urbos composé de sept modules articulés dont trois motorisés
- alimentation en600 - 750 V par caténaire ou au sol
- longueur45 m , capacité 434 passagers, vitesse maximum60 km/h
- climatisation, liaison radio, surveillance par caméra, système d'annonces aux voyageurs.
Signalons en plus, qu'il est équipé de l'OESS (On Board Energy Storage Systems ), soit des condensateurs, qui permettent d'écrêter les pointes de consommation électrique et même de franchir une courte distance sans caténaire.
Pour manoeuvrer les rames dans le dépôt, le TEC, a acquis un enginrail-route , de typeCRAB 2100 ES , de la firme italienne Zephir.
Vu le pic de chaleur prévu pour le 19/7/2022, plus de40 °C ,De Lijn , a décidé, de ne pas faire rouler les anciennes motrices anversoises de type PCC, car elles sont dépourvues de climatisation.
Mais au cours de la journée du 19/7/2022, c'est toutes les lignes de tram qui ont dû être suspendues à Anvers (Antwerpen), en raison de l'allongement anormal des fils d'alimentation, dû à la chaleur.
Le 18/8/2022 et les autres jours de forte chaleur, les motrices de type PCC, ont de nouveau été retirées de la circulation, mais seulement de 13h à 19h.
Le 16/8/2022, le planGood Move , est entré en application dans le centre deBruxelles / Brussel . Ce plan de circulation, a pour but de dissuader la circulation automobile. Il a rencontré une forte opposition des automobilistes et des commerçants. Il devrait entraîner une hausse de la fréquentation des transports en commun et une augmentation de la vitesse commerciale des trams.
Vitesse commerciale des trams de la STIB en km/h
2014 16,1 2015 16,0 2016 16,0 2017 15,9 2018 15,9 2019 16,1 2020 16,2 2021 16,3 2022 16,2 2023 16,2
A partir du 1/9/2022,De Lijn , a entreprit de renouveler l'infrastructure de la ligne 1 du tram de Gand (Gent) qui dessertFlanders Expo . Cette ligne est donc coupée pour de longs mois.
A partir du 5/9/2022, les septPark & Ride Bruxelles /Park & Ride Brussel , sont désormais gratuits pour les utilisateurs de transport en commun.
Le 17/9/2022, on a appris, qu'une personne avait réussi à reconstituer le réseau de métro de laSTIB / MIVB , dans le jeu vidéo Minecraft.
Le 6/10/2022,De Lijn a relaté ses efforts en vue d'éviter les nombreuses chutes de cyclistes qui, à Gand (Gent), coincent leurs roues dans les gorges des rails du tram. Bien qu'aucune solution définitive n'aie put être trouvée, les recherches et expérimentations se poursuivent.
Après des tests dans le dépôt, en 2023, de remplissage du creux des rails par du caoutchouc, des essais, sur deux tronçons en ville, débutèrent début 2024.
Le 12/10/2022, le gouvernement bruxellois, a décidé d'instaurer, à partir du 1/1/2023, un abonnement annuel pour laSTIB / MIVB , à douze euros.Celui-ci , serait accordé aux plus de65 ans , qu'ils soient bruxellois ou non.
Le 21/10/2022, les associations Rigland,Zorro (ZuidOostRand RouteOverleg ) etTrein Tram Bus , ont publié le résultat des mesures qu'elles ont faites sur le temps perdu des trams anversois aux feux de signalisation tricolores des carrefours. Ces chiffres, ont été établis par des bénévoles, les "tramvinkers", qui opèrent par équipe de deux, un qui mesure le temps et un qui note la cause du retard.
Celui-ci , s'étend de5,8 % pour la ligne la moins pénalisée, soit la 5, à23,5 % , pour celle la plus impactée, soit la 11, qui pourtant ne rencontre que 8 feux.
LaSTIB / MIVB , avait prévu, leweek-end prolongé du 11/11/2022 au 13/11/2022, des travaux lourds sur les voies du métro, avec coupure de la ligne, dans les environs de la station Hankar. La commune d'Etterbeek les a interdits au motif de nuisances sonores. LeConseil d'Etat /Raad van State , a validé cette interdiction des travaux deweek-end .Ceux-ci devront donc ce faire de nuit en semaine pendant une très longue période.
En fait, c'est l'approvisionnement du chantier par les camions qui est dérangeant, une solution sera recherchée à cela.
Le 24/11/2022, letribunal de la jeunesse d'Anvers (jeugdrechtbank in Antwerpen ) a annulé une amende deDe Lijn , envers un mineur, parce qu'aucune disposition légale ne la permettait. Le gouvernement flamand, a fait publié un décret, dans le mois qui a suivi, pour combler ce vide législatif.
Le 9/12/2022, on a appris, que laSTIB / MIVB , avait terminé, l'installation des ascenseurs, dans la station Aneessens. De tels ascenseurs, sont indispensables pour permettre l'accès aux quais aux personnes à mobilité réduite.
Ceci porte à 59 le nombre de stations accessibles, sur un total de 69. Six autres stations sont en cours d'équipement.
Le 10/12/2022, l'association ETG (Erfgoed Tram en bus Gent en Oost-Vlaanderen ), a repris la circulation nocturne de son Kersttram (tram de Noël), avec cette fois, du public à bord.
Ce tram historique, de type PCC, qui circule traditionnellement pendant la fin de l'année, dans les rues de Gand (Gent), avait circulé à vide ces deux dernières années, à cause de la pandémie.
Le 21/12/2022, on a appris, que laSTIB / MIVB , avait signé un contrat avec BATOPIN (Belgian ATm OPtimization INitiative ), la société en charge des distributeurs de billets de banque dans tout le pays.Celle-ci , installera un appareil dans trente stations de métro bruxelloises.
Le 22/12/2022, le conseil communal d'Anderlecht, a été sensibilisé, par des citoyens, au bruit et aux vibrations, dans les maisons, que provoque le passage des rames de métro ensous-sol . LaSTIB / MIVB , a déclaré, rechercher une solution à cette nuisance.
Le 30/12/2022, la ministre flamande de la mobilité, a annoncé huit projets de développement du réseau de trams anversois, dont la desserte de l'UZA (Universitair Ziekenhuis Antwerpen ) (Hôpital universitaire d'Anvers ).
Le 3/1/2023; la coupure du réseau de métro, devant la gare principale, de Charleroi, qui durait depuis le 1/7/2021, a pris fin.Entre-temps , le nom de la gare, qui était deCharleroi-Sud , est devenuCharleroi-Central et le nom de la station de métro attenante, est devenuGare centrale .
Le 20/1/2023, on a appris queDe Lijn , a abandonné le projet, de relierentre-elles , par des navettes autonomes, différentes parties de l'aéroport deBruxelles-National / Brussel-Nationaal . Le problème était trop complexe pour la firme choisie : 2getthere.
Le 24/1/2023, on a appris queDe Lijn , avait, dans le cadre du projet HOV (Hoogwaardig openbaar vervoer ), commandé 17 "trambus" électriques en vue d'une liaisonHasselt - Maasmechelen . Ce projet, remplace, en moins ambitieux, l'ancien projet Spartacus, qui lui prévoyait de vrais trams.
C'est le 30/1/2023, que, sur la ligne 10 du réseau anversois, ont été mis en circulation, les premiers "Stadslijner" (paquebot de ville). Comme les "Zeelijner" (paquebot de mer), des trams de la côte, ils ont été construits par CAF.
Les 58 exemplaires commandés, remplaceront progressivement des anciens PCC, en ayant une capacité plus importante.
Capacité des trams du parc anversois de De Lijn
type nombre de places assises nombre de places debout PCC 28 41 HermeLijn 72 102 Albatros 5 caisses 77 122 Albatros 7 caisses 109 182 Stadslijner 76 126
Le 9/2/2023, laSTIB / MIVB , a fait une démonstration du nouveau simulateur, qu'elle utilise pour la formation de ses conducteurs, à la conduite du TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ).Celui-ci , reproduit même les carrefours les plus dangereux de l'agglomération bruxelloise, et cela selon différentes conditions météorologiques.
Le 15/2/2023, on a appris, queDe Lijn , expérimentait un "combiticket" (ticket combiné) à Anvers (Antwerpen) et Gand (Gent). Ce titre de transport, donnerait droit à l'occupation d'un emplacement dans un parking de dissuasion et à un voyage sur son réseau.
Le 15/2/2023 également,De Lijn , a communiqué, que le paiement sans contact, serait désormais autorisé, jusque cinq voyageurs en une fois.
Le 11/2/2023,De Lijn , a entamé les travaux de rénovation de la ligne de tram 11 d'Anvers (Antwerpen).Celle-ci , dessert Berchem. L'état de la voie était devenu tel, que sa vitesse autorisée avait été limitée à10 km/h . La ligne sera hors service pendant toute la durée du chantier, soit pendant plus de deux ans.
Le 23/2/2023, laSTIB / MIVB , a déclaré, qu'elle était obligée, de reprofiler les roues de ses nouvelles rames de métro M7, à une fréquence anormale. En effet, si elles ne sont pas traitées,celles-ci , provoquent de fortes vibrations qui incommode le voisinage de ses lignes.
Un appareil de mesure, installé à la stationMaelbeek / Maalbeek , détecte qu'elles sont les rames à prendre en main.
C'est le 3/3/2023, que la gare des bus, installée sur le toit de la gare ferroviaire de Namur, a été inaugurée.
Le 6/3/2023,De Lijn , a communiqué sur les importants changements qu'elle apportera à son réseau au 1/7/2023.Ceux-ci , concerneront surtout les lignes de bus et seulement marginalement les dessertes par les trams.
Le 12/3/2023,De Lijn , a mis fin à l'utilisation des motrices PCC sur son réseau anversois.
Le 13/3/2023, la presse a évoqué la ponctualité de laSTIB / MIVB . On ne dispose pas vraiment de chiffres, mais seulement du résultat d'un sondage sur le ressenti parmi les usagers :94 % la trouvait satisfaisante pour les métros,89,5 % pour les trams et86,5 % pour les bus.
Pour les métros, on peut se demander si, vu leur fréquence, la notion de ponctualité a encore un sens.
Le 15/3/2023,De Lijn , a annoncé avoir ouvert la possibilité d'acheter un ticket avec son smartphone et de l'envoyer sur un autre, grâce à un code spécifique.
Le 24/3/2023, les entreprises chargées de la construction de la ligne de métro bruxelloiseM 3 , on attaqué laSTIB / MIVB en justice.
Le litige porte sur la traversée du tunnel sous lePalais du Midi / Zuidpaleis , qu'elles refusent de construire au prix convenu. La nature du terrain rencontré, très humide et fragile, était, de leur point de vue, imprévisible. Pourtant, c'est de notoriété publique, qu'il en est ainsi de tout le centre de la ville.
Le 7/4/2023, on a appris queDe Lijn , avait décidé d'installer, pour la première fois, plusieurs graisseurs de rail fixes, à divers endroits de son réseau anversois.Ceux-ci , sont destinés à combattre le crissement des roues des trams dans les fortes courbes.
Le 14/4/2023, une rame du métro bruxellois, a écrasé une personne qui marchait sur ses voies. LaSTIB / MIVB , se plaint que de plus en plus de personnes, à la recherche d'un endroit discret pour se droguer, se mettent à circuler sur les voies du métro.
C'est le 26/4/2023, que le TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ), a finalement été mis en service commercial sur le réseau de laSTIB / MIVB , soit sur la ligne 51.
Du 3/5/2023 au 12/5/2023, le projet Gentspoort (Porte de Gand ), a été présenté au public. Ceci eu lieu, dans une ancienne motrice, à différents endroits de la ville de Gand (Gent). Il propose, d'une extension de son réseau de trams, d'une dizaine de kilomètres.
Le 11/5/2023, laSTIB / MIVB , a annoncé, qu'elle va réinstaller des poubelles dans ses stations de métro.Celles-ci , sont d'un nouveau type, permettant maintenant le tri. Les précédentes, avaient été supprimées suite aux attentats de 2016.
Le 28/5/2023,De Lijn , a organisé à Anvers (Antwerpen), une grande Tramparade, présentée en français comme uneFête du tram , pour célébrer les150 ans de leur présence dans cette ville. Après la parade, le public, a pu voyager dans six trams historiques.
Le 30/5/2023, on a appris, que laSTIB / MIVB , en partenariat avec des associations, allait développer, le projet SubLINK.Celui-ci , a comme objectif, d'apporter un accompagnementpsycho-médico-social , auxsans-abri de ses stations de métro.
En juin 2023, le TEC; a définit les quatre lignes de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service ), qu'il va déployer à Liège sous le nom de BUSWAY :
- B1 Ans - MontLégia - Saint-Lambert - République Française - Chênée
- B2 Guillemins - Sart-Tilman - CHU - Botanique
- B3 République Française - Médiacité - Sart-Tilman - CHU
- B4 Léopold - Robermont - Beyne-Heusay – Fléron.
Les véhicules seront deseCitaro G , soit des bus articulés électriques. La ligne B2 sera mise en service en même temps que celle du tram, les autres suivront.
Le 5/6/2023,De Lijn , a annoncé, changer le nom de 12 arrêts du Kusttram (tram de la côte ), avec effet au 1/7/2023. Il ne s'agit souvent que de modifications mineures visant à s'adapter à l'évolution des lieux, exemple :Nieuwpoort Zonnebloem devientNieuwpoort Sint-Bernardusplein , zonnebloem (tournesol) était le nom d'un ancien complexe hôtelier disparu.
ABruxelles / Brussel , les travaux pour réaliser la ligne de métroM 3 , sont bloqués, depuis des mois, par lesous-sol instable en dessous duPalais du Midi / Zuidpaleis , qui ne permet pas de creuser le tunnel qui y était prévu.
Le 8/6/2023, le gouvernement bruxellois, a pris acte, que la seule solution, est d'en déconstruire l'intérieur, tout en préservant les façades. Ceci, afin de pouvoir y creuser, depuis la surface, le pertuis destiné aux voies. Par après, le bâtiment devra naturellement être remis dans son état initial. Un accord définitif sur ce point, entre toutes les parties, a été conclu le 29/9/2023.
Toutefois, en février 2024, la société Denys, a annoncé être capable de faire les travaux sans devoir démolir le bâtiment mais en faisant supportercelui-ci par du béton injecté dans des logements hydrocuttés. Pour laSTIB / MIVB , cette solution est trop hasardeuse, voire impossible à mettre en oeuvre à partir de caves dont la hauteur sous plafond n'est que de2,20 m .
Le 9/6/2023, laSTIB / MIVB , a annoncé tester l'équipement de ses stations, de bords de quai fusibles,c'est-à-dire , constitués d'une matière qui s'écrase lors de l'arrêt du tram mais reprend sa forme ensuite.
Combiné à une hauteur de quai de31 cm , ce dispositif, permet à une personne en fauteuil roulant, d'entrer et de sortir d'un tram sans aide.
Le 19/6/2023, comme de nombreuses autres firmes présentant des produits, laSTIB / MIVB , a été primée de deuxRed Dot Design Award , pour le design de son TNG (Tram Nouvelle Génération /Tram New Generation ) et celui de son métro M7.
Le 23/6/2023, le gouvernement wallon a accepté, après de longues négociations, de prendre en charge une partie de la dette du consortiumTram'Ardent . Ceci évitera sa faillite et permettra de terminer le chantier du tram de Liège.
A partir demi-2023 , OTIV, à la demande deDe Lijn , a commencé à tester, sur le matériel du Kusttram, l'apport pour la sécurité que pourrait apporter leur équipement en capteurs reliés à l'intelligence artificielle.
Au 1/7/2023, la ligne de tram 4 deDe Lijn , sur son parcours à Hoboken, en région anversoise, a été interrompue, pour une très longue durée. En effet, vu son état, elle devra faire l'objet d'une véritable reconstruction.
Le 13/7/2023, on a appris, que ce sont les entreprises Galère etSTADSBADER CONTRACTORS , qui construiront l'extension vers Herstal du tram liégeois. Les travaux ont débutés en novembre 2023, puis après une période d'arrêt demandée par le gouvernement wallon, ont repris en 2024.
Le 28/8/2023, laSTIB / MIVB , a rendu opérationnelle, la ligne de tram 18.Celle-ci , qui reprend en partie le trajet de la ligne 51, a son terminus dans la station Albert, réaménagée en fonction de devenir, plus tard, un pôle multimodal.
Le 2/9/2023, on a appris, que désormais les autobus luxembourgeois RGTR (Régime Général des Transports Routiers ), étaient autorisés à transporter des voyageurs payants, entre deux arrêts wallons. Les lignes concernées sontEttelbruck - Bastogne ,Marnach - Bastogne ,Luxembourg - Messancy ,Troisvierges - Saint-Vith / Sankt Vith etEttelbruck - Arlon .
Le 6/9/2023, laSTIB / MIVB , a présenté à la presse, sa nouvelle application MaaS (Mobility as a Service ), qui a été développée par EVIDEN et testée par plus de2.000 personnes. Elle a été baptisée Floya.
Tous les transports publics sont couverts, ainsi qu'un grand nombre de transports privés. Un seul paiement, doit être effectué, même si plusieurs transports sont utilisés.
Le 16/11/2023, cette application, a inclus la possibilité, d'avoir son titre de transport digitalisé sur son smartphone.
Le 13/9/2023, on a inauguré, à Charleroi, la station de métro Palais, nouveau nom de l'ancienne stationBeaux-Arts . Après deux ans de travaux,celle-ci , est maintenant rénovée et prévue pour être connectée à une gare de bus.
Le 13/9/2023 également, on a appris, que laSTIB / MIVB , allait modifier l'effet du bouton d'urgence des portillons d'accès aux quais du métro.
Actuellement, si l'on veut accéder aux quais sans valider un titre de transport, il suffit d'actionner le bouton d'urgence et les portillons s'ouvrent.
Pour remédier à cela, il est envisagé que le bouton d'urgence ne lance qu'un appel à un préposé qui surveillera les portillons, par caméra, et soit les ouvrira, soit les maintiendra fermés. En l'absence de décision du préposé, les portillons finiront par s'ouvrir après un certain délais.
Le 28/9/2023, on a appris, que la profonde rénovation dupré-métro anversois, est maintenant programmée.
Planning prévisionnel de la rénovation du pré-métro anversois
2024-2025 étude approfondie de l'état des tunnels 2026 travaux section Diamond - Meir 2026 travaux section Meir - Linkeroever 2027 travaux section Diamond - Belgiëlei
Le 23/9/2023,De Lijn , a organisé des festivités, pour dire adieu, aux douze dernières motricesBN-ACEC , qui circulaient encore sur les lignes de la côte ou Kusttram.
Le 1/10/2023, la ligne 4 des trams de Gand (Gent), a été rétablie jusqu'à son terminus deGentbrugge Moscou , où elle dessert l'UZ Gent (hôpital universitaire de Gand ). Les travaux de renouvellement de son infrastructure, avaient débutés en mars 2021.
Avant son exploitation commerciale, des travaux de réhabilitation de la partie ancienne la ligne M5, sont nécessaires, car cette infrastructure n'a connu, depuis sa création, qu'un entretien minimum et de rares circulations non commerciales. Aceux-ci , s'ajoute une extension nouvelle.
Le 8/10/2023, l'entrepriseFrateur - De Pourcq , qui les effectuent, a communiqué sur la manière dont elle les conduit. La partie ancienne étant en site propre et en partie en viaduc, elle travaille à partir d'une voie pour rénover l'autre. Une machine spéciale a été engagée, c'est un enginrail-route qui aspire le ballast à remplacer.
C'est le 10/10/2023, qu'un premier tram liégeois, est sorti du dépôt de Bressoux (commune de Liège) pour un parcour d'essai jusque Coronmeuse.
Cet événement, est le signe que ce chantier va enfin se terminer. Mais il faut dire, qu'il a été conduit de manière anarchique et a, non seulement connu tous les ennuis que rencontrent de tels travaux, mais aussi des situations inadmissibles, comme une équipe au travail, détruisant la réalisation d'une autre.
Le 10/10/2023 également, la presse expose le paradoxe légal du contrôle de la fraude au portillon de métro, tel que laSTIB / MIVB l'envisage. Si prendre une photo du fraudeur est autorisé,celle-ci , ne peut être utilisée pour l'identifier. Mais, elle reste un signal qu'une fraude s'est commise.
Le 13/10/2023, un conducteur de métro de laSTIB / MIVB , a refusé d'ouvrir les portes de sa rame, en déclarant, ainsi protester contre la déportation des habitants de Gaza. Il a été licencié sur le champ.
A lami-octobre 2023, le tram de Liège, a reçu deux véhiculesrail-route destinés à la maintenance de son réseau.
Il s'agit d'engins construits par le firme espagnole UROMAC. Ils sont de typeT-RAIL . L'un est équipé d'une nacelle élévatrice et l'autre est polyvalent et a la capacité de remorquer une rame en détresse.
Le 16/10/2023, suite à un attentat terroriste précédant le match de footballBelgique-Suède , qui a fait deux morts parmi les supporters suédois, les stations du métro bruxellois situées près du stade, soitRoi Baudouin / Koniging Boudewijn etHeysel Heyzel , ont étés brièvement fermées par précaution.
Le 16/11/2023, laSTIB / MIVB , a commencé à remplacer les roues d'origine, de ses rames de métro M7, par des roues qui causent moins de vibrations.
Le 18/11/2023, on a appris, que les extensions du tram liégeois vers Herstal et Seraing, ne dépendraient plus des fonds européens, carceux-ci , ont reçus une autre affectation. Ceci, donne une marge de manoeuvre pour l'attribution de ces marchés, car ils ne seront plus contraints par un calendrier serré.
Finalement, on a appris, le 1/2/2024, que les fonds nécessaires avaient été débloqués par le gouvernement wallon.
Le 21/11/2023, on a appris plus de détails sur le projet de la nouvelle ligne de tram 7 à Gand (Gent). Cette ligne de10 km , qui devrait relier les gares deGand-Dampoort (Gent-Dampoort ) etGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), rencontre deux obstacles importants sur son tracé :
- pour franchir le ring R40 à la Heuvelpoort, un tunnel serait construit
- pour éviter d'être bloqué par l'ouverture dupont-levant Lousbergsbrug, une écluse serait construite souscelui-ci pour abaisser le niveau de l'eau.
Le 24/11/2023, laSTIB / MIVB , a remporté le concours du CMA (Corporate Music Awards ) avec son clip parodique, mélangeant les chansons "Pas réel " et "Volle gas ".
C'est une longue tradition pour la société de transport, qu'elle encourage, d'enregistrer des chanteurs et des chanteuses, dans ses véhicules. Déjà en 1987,Stéphanie de Monaco , l'avait fait dans le tram 44.
Le 13/12/2023, le nouveau code de la voie publique, a été présenté à la presse.Celui-ci , remplacera l'actuel code de la route. Comme nouveauté, signalons qu'il interdira l'arrêt aux endroits pouvant gêner le passage des trams, alors que l'ancien code n'y interdisait que le stationnement.
Fin 2023, pour la première fois, laSTIB / MIVB , a décoré un tram type T3000, la 3085, enTram du Père Noël / Kersttram .Celui-ci , a circulé sur la ligne 92, du 14/12/2023 au 5/1/2024.
Le 22/12/2023, le gouvernement régional bruxellois, a conclu un contrat deservice public / beheersovereenkomst avec laSTIB / MIVB .Celui-ci , couvre la période2024-2028 .
Celui-ci , prévoit notamment, le passage à une fréquence de deux minutes, des métros, sur le tronçon commun aux lignes 1 et 5.
Le 6/1/2024, jour de l'entrée en vigueur de l'importante contraction du réseau de busDe Lijn , associé aussi à une réduction des fréquences, l'association VSOV (Verenigde Supporters Openbaar Vervoer ) (Association des Supporter des Transports publics ), a organisé des rassemblements de protestation dans plusieurs grandes gares de Flandre (Vlaanderen).
De nombreuses lignes de bus sont supprimées ou remplacées par des minibus sur demande, les flexbus, mais dont le service n'est pas équivalent.
On ne peut que s'étonner, qu'une région, qui se dit prospère, aie pris la décision de réduire subitement son réseau de bus de17 % , et de couper plusieurs de ses lignes la raccordant à la Wallonie.
Le 18/1/2024, la direction a répliqué, que ses bus allaient parcourir trois millions de kilomètres supplémentaires par an. Ceci, ne fait que confirmer, ce que la presse avait décelé, la priorité a été donnée aux centres urbains au détriment du reste du territoire.
A partir du 6/1/2024 également, l'importante ligne de tramDe Lijn , qui à Gand (Gent), relie la gare deGand Saint-Pierre (Gent Sint-Pieters ), aucentre-ville , est devenue indisponible pour une très longue durée, pour cause de renouvellement de ses rails.
Par ailleurs, les trois lignes de tram du réseau gantois, sont redécoupées en quatre lignes plus courtes :
- ligne 1Flanders Expo - Gentbrugge
- ligne 2Evergem - Melle
- ligne 3Zwijnaarde - Moscou
- ligne 4UZ Gand (UZ Gent) - centre-ville.
Le 13/1/2024, laSTIB / MIVB , a fermé, faute de fréquentation, ses points de vente KIOSK, installés dans les stations de métroArts-Loi / Kunst-Wet etPorte de Namur / Naamsepoort .
En plus des automates de vente GO, laSTIB / MIVB , dispose de points de vente, avec du personnel, situés dans les stations de métro. Les 12 KIOSK restant, assurent les opérations courantes, les 5 BOOTIK, assurent en plus des opérations particulières comme, par exemple, remplacer une carte MOBIB perdue ou défectueuse.
En février 2024, a été constituée, la sociétéTram Liège Maintenance qui va assurer l'entretien du tram liégeois.
Le 3/2/2024, on a appris, que le gouvernement flamand, avait donné un accord de principe, sur le développement du réseau de tramways anversois.Celui-ci est maintenant placé dans le cadre deHet Toekomstverbond (L'Alliance pour le Futur ) et reprend les propositions émises ces dernières années.
Le 7/2/2024, les médias flamands, révèlent, que Hoppin. qui a été développé par Via, continue à le gérer. En conséquence, c'est soncall-center de Barcelone (Barcelona) qui enregistre les demandes de passage d'un flexbus.
De plus, en mars 2024, une fois connu les premiers chiffres de fréquentation, il apparut, que lors d'un appel au flexbus,celui-ci , ne transportait en moyenne que1,2 voyageurs et que finalement, les véhicules parcouraient plus de kilomètres à vide que de kilomètres utiles.
Dans la nuit du 28/2/2024, les pompiers ont dû, une nouvelles fois, intervenir pour dégager unsans-abri , coincé dans le volet d'accès à une station de métro de laSTIB / MIVB . Cette fois, c'était à la stationporte de Namur / Naamsepoort . Les blessures de la personne sont sérieuses et le volet a dû être découpé à la disqueuse. Ces volets s'ouvrent et se ferment automatiquement à heures fixes.
En mars 2024, un petit contingent du personnel du tram de Liège, a emménagé dans ses locaux définitifs à Bressoux (commune de Liège). A cette occasion, on a appris que ses salles de réunion portaient le nom d'un réseau de tram frère :
- LUXTRAM (Luxembourg)
- Semitan (Nantes)
- stas (Saint-Etienne ).
Le 8/3/2024, laSTIB / MIVB , a remis la carcasse de la rame de métro Mx 211 au chantier de ferraillage bruxelloisStevens Recycling .Celle-ci , avait subi un incendie en mars 2019 et avait été jugée non réparable. C'est la première rame de métro mise à la casse.
Le 19/3/2024, laSTIB / MIVB , a fait rapport, devant les parlementaires bruxellois, de ses problèmes dans le métro. SonDispatching Security , a recensé, en 2023,11.000 incidents, soit7.000 pour dessans-abris et4.000 pour des consommateurs de drogue.
Le 27/3/2024, on a appris, que laSTIB / MIVB , avait terminé le remplacement des 552 poubelles placées dans ses stations de métro et depré-métro . Le modèle retenu, est le même que celui du métro parisien. Il permet le tri des déchets et respect les impératifs de sécurité, on laissant voir les contenus.
Le 11/4/2024, le constructeur flamandvan Hool , qui a fourni un quart de la flotte de bus deDe Lijn , a été déclaré en faillite et mis en liquidation.
Le 2/5/2024, laSTIB / MIVB , a annoncé qu'elle allait redécorer l'intérieur de ses rames de métro Mx, soit les M1, M2, M3 et M4, avec des visuels de lieux emblématiques bruxellois.
Le 3/5/2024, les règles à respecter par les voyageurs de laSTIB / MIVB , ont été précisées et étendues. Citons, l'interdiction de consommation d'alcool et de drogue ainsi que l'interdiction des contacts physiques indésirables.
C'est à partir du 16/5/2024, queDe Lijn , a commencé à faire remplacer, par la firmeQ-LITE , les écrans donnant des informations en temps réel, aux entrées du métro anversois.
Les 19/5/2024 et 20/5/2024,De Lijn , a organisé à Gand (Gent), une parade de trams, pour célébrer les150 ans de tramway dans cette ville.
Le 20/5/2024,De Lijn , a communiqué, que depuis le début de l'année, il était en train d'installer, des caméras intelligentes pour compter les passagers empruntant ses véhicules.
Le 25/5/2024, la mise en exploitation de la ligne dutram 10 de laSTIB / MIVB , qui desservira le quartier deNeder over Heembeek , soit le projetTram NOH , a été annoncée pour le 23/9/2024. Son tracé, absorbant celui dutram 3 , ce dernier disparaîtra de ce fait.
Le 28/5/2024, laSTIB / MIVB , a annoncé, avoir l'intention, de créer un service, nommé Includo, pour aider les personnes en errance sociale, réfugiées dans les stations du métro bruxellois.
Le 28/5/2024 également, on a procédé à la pose du dernier coupon de rail de la première phase du tram de Liège. Ceci permet d'espérer, sa mise en activité commerciale, pour le 31/1/2025.
Le 31/5/2024, on a appris queDe Lijn , testait à Gand (Gent), au Nieuwevaartbrug, un nouveau système qui donne la priorité aux trams et aux bus, pour le franchissement des feux de circulation.Celui-ci , utilise les données GPS (Global Positioning System ) du véhicule.
A partir du 1/6/2024,De Lijn , a confié à laplate-forme informatique néerlandaise iLost, la dépose et la récupération des objets trouvés dans ses véhicules.
Le 3/6/2024, les lignes de tram 4 et 9, du réseau anversois, ont été interrompues suite à un rail cassé au Borsbeekbrug (pont Borsbeek). Les voyageurs, ont alors été autorisés à prendre le train, du 7/6/2024 au 26/6/2024, entre les gares de Berchem etAnvers-Central (Antwerpen-Centraal ), avec un titre de transport deDe Lijn .
Une étude, publiée le 24/6/2024, dans la revue universitaireBrussels Studies , a fait le constat, que dans aucune station bruxelloise de métro ou depré-métro , un fauteuil roulant, ne peut franchir aisément, la lacune entre le quai et le véhicule.
LaSTIB / MIVB , avait, depuis 2018, timidement expérimenté les bus électriques sur son réseau. Mais c'est le 8/7/2024, qu'elle a reçu le premier exemplaire, des bus électriques qui vont l'équiper en masse. Il s'agit de 70 bus articulés eCITARO.
Le TEC, s'est engagé avec le même fournisseur maisDe Lijn , s'est engagé avecBYD Europe .
A partir du 6/7/2024, laSTIB / MIVB , a permuté le trajet des lignes de tram 9 et 19. La 9 ira désormais deGrand-Bigard / Groot-Bijgaarden àRoi Baudouin / Koning Boudewijn et la ligne 19 deSimonis à .De Wand
Le 10/7/2024,De Lijn , a annoncé avoir terminé la rénovation des voies du Kusttram (tram de la côte ) à Zeebruges (Zeebrugge). Maintenant, leur emprise, en pleine ligne, est engazonnée.
Le 11/7/2024, laSTIB / MIVB , s'est félicitée du succès du paiement du voyage, sans contact, avec une simple carte bancaire. Lancée le 1/7/202, cette méthode a compté9,9 millions de transactions en 2023, soit57 % de l'ensemble des paiements. /
A partir du 19/7/2024, le tram T4 deDe Lijn à Gand (Gent), a pu circuler de nouveau sur son trajet completGand HU (Gent UZ ) –Saint-Pierre (Sint-Pieters ) – Rabot – Muide –Lange Steenstraat . Ce n'était plus le cas depuis fin 2017 et les travaux de réhabilitation de la ligne avaient débutés en mars 2022.
Le 31/7/2024, on a appris queDe Lijn , avait retiré toutes les autorisations de circulation de trams historiques sur son réseau. Cette décision, fait suite à l'incendie d'un de ces véhicules lors de la parade du 19/5/2024 à Gand (Gent). L'enquête, a démontré, que la technologie des anciens tramways, n'était pas compatible avec les installations modernes.
Le 13/8/2024, on a appris, que Metisp, s'apprêtait à créer le syndicatMetisp-TIB , qui serait actif à laSTIB / MIVB .
C'est le 20/8/2022, que, dans le cadre d'essais, le tram de Liège, a traversé, pour la première fois, lecentre-ville .
Le 1/9/2024, laSTIB / MIVB , a indexé ses tarifs, ce n'était plus arrivé depuis au moins dix ans.
Le 5/9/2024, une collision a eu lieu entre deux trams de laSTIB / MIVB , à proximité de l'arrêt Madoux, bilan : six blessés.
Le 23/9/2024, laSTIB / MIVB , a mis en exploitation, comme prévu, la nouvelle ligne de tram 10 vers l'hôpital militaire deNeder over Heembeek (commune deBruxelles / Brussel ), soit le HMRA (Hôpital Militaire Reine Astrid ) / MHKA (Militair Hospitaal Koningin Astrid ). Ses stations, sont équipées de bords de quai fusibles.
En même temps, la nouvelle ligne 35 a repris une partie du trajet de la ligne 3.
Longueur des lignes de trams de la STIB en km
2021 147,0 2022 148,4 2023 150,4
Le 29/8/2024, le nouveau gouvernement wallon, a annoncé, qu'il renonçait aux deux extensions du tram de Liège.
Le 15/9/2024, une femme a accouché dans le métro bruxellois. Ce n'était encore jamais arrivé.
Le 25/9/2024, on a appris qu'une plainte avait été déposée contreModero Huissiers de Justice /Modero Gerechtsdeurwaarders , parce que, depuis 2018, il réclame25 € , pour recouvrir le montant impayé à laSTIB / MIVB , d'une personne qui avait voyagé sans titre de transport.
On lui reproche aussi un manque de transparence dans ses conditions. Mais quelques jours plus tard, laChambre nationale des huissiers de justice Nationale Kamer Van Gerechtsdeurwaarders , a mis sur internet, la tarification de toutes les catégories des actes des huissiers. Pour un tel recouvrement, il en coûterait effectivement25 € .
Le 1/10/2024, la batterie d'unrailcar mover du dépôt Marconi de laSTIB / MIVB , a explosé, blessant un membre du personnel. Ce un petit engin électrique téléguidé sert à déplacer les trams dans l'atelier.
Le 9/10/2024, après intervention de la police pour faire évacuer les opposants au déboisement du terrain,De Lijn , a pu faire commencer les travaux du nouveau dépôt de bus et de trams de Wondelgem, commune de Gand (Gent).Celui-ci , est indispensable pour la réalisation du projet Gentspoort (Porte de Gand ), qui prévoit une extension de la flotte de véhicules.
Le 11/10/2024,De Lijn , a déclaré accepter maintenant les EcoChèques /Eco-Cheques , comme moyen de paiement à ses guichets et à ses automates. Signalons, que depuis le 1/1/2022,ceux-ci , ne se présentent plus que sous format électronique.
Conclusion
De son origine à nos jours, l'histoire des chemins de fer en Belgique, trains et trams, est conditionnée par deux facteurs : le politique et la technologie.
Le politique donne le coup d'envoi d'une ligne, décide de son tracé et de ses gares, alloue les fonds pour son exploitation et peut décider de sa fermeture. Le régime juridique de l'exploitant ferroviaire, public ou privé, n'y change rien, car le chemin de fer n'a pratiquement jamais eu une rentabilité propre qui assurerait son indépendance du politique.
Le développement technologique interne du chemin de fer est prodigieux, mais il doit être comparé avec celui de ses concurrents : si au départ le chemin de fer avait une supériorité écrasante, ce n'est plus le cas actuellement. Une des raisons, est l'incroyable lenteur de l'évolution du ferroviaire, là où dans les autres secteurs l'on compte en années, au chemin de fer on compte en dizaines d'années.
Néanmoins, le chemin de fer en Belgique, trains et trams, à encore un avenir. Son plus grand potentiel de développement est dans le transport de voyageurs vers les grandes agglomérations. Là où il est le seul à contrer l'engorgement automobile croissant.
Bibliographie
Pour les événements anciens, il a été fait abondamment usage des articles de la revue mensuelle desOeuvres Sociales SNCB :Le Rail /Het Spoor . Toute une information, a aussi été rassemblée par des bénévoles sur les sitesRixke Rail’s Archives et erfgoeddatabank (banque de données du patrimoine ).
Toutefois, ces sources sont insuffisantes, car elles ne relates que les aspects positifs de l'évolution du chemin de fer.
D'autres sources, plus objectives, se trouvent dans les données brutes que l'on trouve, pour les années récentes, surInfrabel - Open Data .
Mentionnons aussi les revuesEn lignes /Op de Baan duPFT / TSP , leJournal du chemin de fer / Spoorwegjournaal des éditionsMedia & Rail et dans celle de TRAMANIA.
Saluons aussi le journalLe Soir pour ses articles concernant l'actualité de laSNCB / NMBS qui, à l'inverse de ceux de ses confrères francophones, vont plus loin que la simple reproduction des communiqués de presse.
Toutefois, il faut aussi surveiller la presse néerlandophone, car, bien que ce soit peu fréquent, il arrive qu'elle rapporte des faits non repris dans la presse francophone.
Les "Bulletins des questions et réponses écrites " deLa Chambre /De Kamer ont permis d'éclaircir des points particuliers.
Pour les autres sources, il est simplement fait usage de l'information publique fournie par les acteurs cités dans le présent texte ou par les autorités officielles, et ce, tant en français qu'en néerlandais (langue majoritaire en Belgique). Sont ainsi particulièrement exploités, les rapports d'activités et documents comptables, qui donnent des informations statistiques.
Les informations venant de journalistes ou d'historiens, ont seulement servis de point de départ pour la recherche de documents officiels. Elles sont trop nombreuses et diffuses pour être citées.
De nombreuse illustrations sont désignées de source internet.Celles-ci , ne sont pas une copie d'illustrations existantes, mais ont été réalisées, par traitement graphique, à partir d'un ou plusieurs documents internet.
Saluons en particulier, le travail effectué par Ferrovia.be, notamment pour illustrer toutes les livrées du matériel roulant.
Note de l'auteur
Ce site, en perpétuel construction, a débuté à lami-2016 . Il n'est pas l'équivalent d'un livre richement illustré à la gloire des chemins de fer belges.
C'est plutôt un relevé des faits, en rapport avec le ferroviaire belge, qui ont semblé dignes d'intérêt d'être signalés. Mais que recouvre cette notion de "digne d'intérêt " ?
C'est naturellement très subjectif et l'auteur assume cet aspect. Toutefois, l'expérience incite a être très large dans les critères de choix.Ceux-ci , sont :
- les événements ferroviaires d'importance capitale
- les événements non ferroviaires d'importance capitale
- les événements sociaux ferroviaires d'une grande importance
- les événements sociaux non ferroviaires mais nécessaires à la compréhension de l'histoire ferroviaire
- les événements ferroviaires de moindre importance mais qui sont les premiers d'événements qui se répéteront
- des anecdotes ferroviaires sélectionnées pour leur caractère surprenant.
Il est fréquent qu'un événement omis, doive être rajouté par après, car, un deuxième événement ultérieur, ne se comprend que si l'on mentionne le premier. Parfois aussi, c'est une succession d'événements anodins, qui font découvrir une tendance de fond. Des anecdotes sont aussi signalées, pas pour leur importance propre, mais à titre d'exemple pour aider à comprendre une époque. Il arrive, que lorsque des actions a été signalées, par souci d'équité, d'autres similaires doivent l'être aussi.
L'approche chronologique a parfois pour résultat inévitable que, dans le texte, des faits de grande importance sont relatés entrecoupés de faits anecdotiques ayant eu lieu presque simultanément. Pour aider le lecteur a établir une hiérarchie, les passages importants ont été nappés de jaune.
Quand une chose remplace une autre, la première est mentionnée à sa date et la seconde à la sienne. Il est donc normal, que toutes deux soient séparées par de nombreuses lignes dans le texte. Pour garder la lisibilité des évolutions, il est fait exception à ce principe dans les tableaux statistiques pluriannuels.
Les faits repris sur ce site ont été vérifiés dans la mesure du possible, mais, certaines statistiques, notamment, sont invérifiables ou disparaissent de la communication à un certain moment.
Un soin tout particulier a été effectué pour donner aux nombreux éléments du paysage ferroviaire belge, leur dénomination abréviée et complète, non seulement en français, mais aussi en néerlandais, voire dans une langue étrangère.
Lorsqu'un événement concerne à la fois les trams et le grand chemin de fer, il est mentionné en priorité dans la rubrique de ce dernier.
Ce site reste généraliste et n'apportera pas de réponse pour qui cherche un renseignement local ou pointu.
Il n'est pas non plus un site de photographies ferroviaires, lesmini-photos insérées dans le texte n'ont d'autre but que de rendre concret ce qui y est repris.
Bien que le sujet traité soit le ferroviaire, on ne peut cacher l'évolution de l'emploi des langues en Belgique et en Europe.
Au début, la langue de l'élite était le français dans toute la Belgique, au point que certaines dénominations n'existent qu'en français, même en Flandre (Vlaanderen). Puis, on a eu une période où les dénominations étaient bilingues. Et finalement, la situation actuelle, où les nouvelles dénominations sont dans la langue de la région ou en anglais.
En ce qui concerne la Flandre (Vlaanderen), les dénominations sont reprises en "standaardtaal" (langue standard), soit une langue, surtout écrite, proche du néerlandais.
Pour les innombrables dénominations européennes, on remarquera le basculement du français à l'anglais.
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Michel Marin
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19/10/2024
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